Épidémie de conjonctivite à Goma : Voici comment se prévenir et éviter sa transmission.

La Division Provinciale de la Santé et le Programme National de Santé Oculaire et de la Vision du Nord-Kivu alertent la population sur l’apparition d’une épidémie de conjonctivite, communément appelée “Appolo”, dans la province.

Quels sont les symptômes de la conjonctivite et comment se transmet-elle?

La conjonctivite se caractérise par des yeux rouges, larmoyants, irrités, et parfois par des écoulements purulents. La maladie est très contagieuse et se transmet facilement par contact direct avec les yeux d’une personne infectée ou avec des objets contaminés.

La Division Provinciale de la Santé et le Programme National de Santé Oculaire et de la Vision du Nord-Kivu recommandent à la population :

– De se laver les mains régulièrement avec du savon et de l’eau pendant au moins 20 secondes;

– D’éviter de toucher ses yeux avec des mains non lavées;

– De ne pas partager les serviettes et les mouchoirs en papier;

– D’utiliser des serviettes jetables et les jeter après usage;

– De désinfecter les surfaces et les objets contaminés;

– De consulter un médecin en cas de symptômes de conjonctivite.

Les habitants du Goma sont aussi invités à éviter les contacts directs avec les personnes infectées, à ne pas se frotter les yeux et à porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux du vent et de la poussière.

La DPS et le PNSOV appellent la population à la vigilance et à l’application des mesures d’hygiène pour limiter la propagation de l’épidémie. En cas de symptômes, il est important de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic et un traitement adéquats.

Gracia Kaboza




Nécrologie: Le Prof Nicot Omeonga a perdu sa grande sœur Julie Okele Onyembe

Professeur des universités et Docteur en économie, Nicot Omeonga qui est à la tête de la Fondation Omeonga Nicot ‘’Fomenic’’ en sigle, fondation qui soulage tant soit peuple congolais membres de sa fondation sans oublier les résidents de son quartier sur l’avenue Tumbumani à Yolo-Nord, commune de Kalamu par des actions humanitaires à impact visible, est éprouvé.

En effet, le Prof Nicot Omeonga a perdu sa grande sœur Julie Okele Onyembe, née le 28 Décembre 1964 et décédée le mercredi 21 février 2024.

La rédaction par l’entremise de notre modeste personne, saisit ce moment douloureux pour présenter nos condoléances les plus attristées à la famille éplorée, au Professeur Nicot Omeonga et à la fondation Fomenic.

Que l’âme de l’illustre disparue repose en paix !

Antoine Bolia




Le VGK ordonne la démolition d’une Kermesse érigée illégalement sur la place royale à Gombe

Le Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa Gérard Mulumba est descendu ce samedi 24 février à la place royale sur le Boulevard du 30 juin, espace situé en face de l’immeuble abritant la majorité des cabinets ministériels de l’exécutif central.

A cet endroit, une dame non autrement identifiée, usant de trafic d’influence a obtenu illégalement des autorisations  pour y  organiser une kermesse avec des débits de boissons.

Alerté par cette construction anarchique, Gérard Mulumba a ordonné immédiatement l’arrêt des travaux et la démolition des stands déjà installés ainsi que celui d’une construction en dur sur un espace où il y avait de la verdure et un poteau d’éclairage public qui a été arraché.

La population environnante a loué  le geste du Vice-Gouverneur de la ville visant à protéger ce site historique qui se trouve au cœur du quartier abritant les institutions de la République.

Le numéro deux  de la ville Kinshasa en a profité pour mettre en garde  tout citoyen lambda ou personne occupant une quelconque responsabilité étatique qui s’essayerait à  brader les espaces publics de l’état.

Prochaine étape est prévue pour la place des évolués qui depuis un temps a perdu sa beauté et le sens de son nom.

 




Nyiragongo : Risque d’implosion politique sans fin (Un pamphlet de Magloire Paluku)

La chefferie qui donna naissance à Goma, est un volcan permanent des guéguerres politiques, meurtres de succession royale, conflits fonciers et cohabitation difficile entre déplacés de guerre et autochtones.

Cette chefferie de Bukumu, devenue territoire de Nyiragongo, dans sa globalité, d’où durant la première guerre mondiale la force publique Congolaise avait libéré Kigali et Bujumbura en Mai et Juin 1916, n’a jamais connue de paix permanente !

Le territoire le plus touristique qui produit les meilleurs légumes de la région, avait inspiré le Domaine Agro Industriel Présidentiel de la N’sele(DAIPN) ,avec des radis, artichauts, betteraves, letus salade, choux de Bruxelles, choux rouges, pommes de terre, patates douces, fraises, épices variées… au pied des volcans Karisimbi, Mikeno, Visoke, Nyamulagira, Nyiragongo, est un champ de batailles épisodiques multiformes.

Des fosses communes sont disséminées ici est là, des assassinats ciblés à documenter, dans ces lieux où les collines des sables ont construit la ville de Goma, en abritant des drames humanitaires.

Aujourd’hui, dans ce territoire à moitié occupé clandestinement par le Rwanda et le M23, les rivalités politiques vont faire exploser ce volcan.

Pour bien diriger Goma il faut maitriser le Nyiragongo.

Les dernières élections législatives ont d’avantage divisé les familles que les fils d’une même lignée s’assassinent dans des tribunaux.

La politique ayant créé des intrus et des transfuges dans ce territoire, n’arrange pas la recherche de la paix là où en Mars 2013 le M23 s’était divisé durant une guerre fratricide qui avait fait fuir Bosco Ntaganda jusqu’à La Haye.

Régler politiquement les guéguerres législatives et coutumières du territoire de Nyiragongo, c’est à moitié libérer le Nord-Kivu d’une fragilité politique polysémique dont on a moins besoin.




Le conflit dans le Nord-Kivu risque de s’étendre à l’échelle régionale, prévient l’envoyée de l’ONU

L’escalade des hostilités dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, fait peser le risque d’une extension du conflit à l’échelle régionale, a prévenu mardi l’envoyée de l’ONU dans ce pays.

La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la RDC et cheffe de la Mission des Nations Unies dans ce pays (MONUSCO), Bintou Keita, a fait un exposé par visioconférence, depuis la capitale congolaise Kinshasa, aux membres du Conseil de sécurité sur « la situation profondément inquiétante » autour de Sake et Goma, dans la province du Nord-Kivu, où les hostilités entre le groupe armé M23 et les Forces armées congolaises (FARDC) se sont considérablement intensifiées.

Nouveaux déplacements de populations

Les combats entre le M23 et les FARDC ont entraîné de nouveaux déplacements de populations vers Goma et le Sud-Kivu. Le 12 février, les offensives du M23 ont poussé les forces armées congolaises, les FARDC, à se repositionner à l’est de la ville Sake.

« Bien qu’elle ait essuyé des tirs et été prise pour cible, la MONUSCO a maintenu ses positions défensives à l’ouest de Sake. La ville de Sake reste sous le contrôle des FARDC, avec le soutien de la MONUSCO », a-t-elle précisé.

Selon la cheffe de la MONUSCO, « il est crucial de souligner le risque d’une extension du conflit à l’échelle régionale si les efforts diplomatiques en cours, visant à apaiser les tensions et à trouver des solutions politiques durables au conflit actuel, échouent ». Elle a appelé le Conseil de sécurité à peser de tout son poids sur les initiatives de paix régionales en cours et veiller à ce que toutes les parties respectent le droit international, leurs engagements, et œuvrent de manière constructive pour mettre fin à la crise actuelle.

Selon Mme Keita, bien que l’escalade du conflit à Goma et dans ses environs soit une préoccupation majeure, la situation sécuritaire dans d’autres zones du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu suscite également une profonde inquiétude pour la MONUSCO.

Dans la région de l’Ituri, on observe une escalade significative de la violence dans le territoire de Djugu, où la MONUSCO continue d’assurer la protection physique directe de plus de 100.000 personnes déplacées. La cheffe de la MONUSCO a dit redouter fortement que la situation en Ituri ne dégénère davantage, compromettant ainsi les progrès réalisés par la Mission onusienne et les autorités provinciales pour soutenir le processus de paix en cours dans la région.

Dans le Sud-Kivu, où la MONUSCO se prépare à se retirer dans quelques mois, des affrontements ont éclaté entre les milices Twirwaneho et des groupes Maï-Maï dans le sud de Minembwe. Mme Keita a indiqué qu’elle se rendrait la semaine prochaine à Bukavu et à Uvira pour dialoguer avec les autorités provinciales et les organisations de la société civile afin d’évaluer la mise en œuvre du désengagement.

Aggravation de la situation humanitaire

Selon l’envoyée de l’ONU, les combats dans le Nord-Kivu ont encore aggravé une situation humanitaire déjà désastreuse. Les conditions de vie dans les sites de déplacement extrêmement surpeuplés à Goma et aux alentours sont désespérées, a-t-elle noté, alors que plus de 400.000 personnes déplacées ont désormais trouvé refuge dans la ville, dont 65.000 au cours des deux dernières semaines, provoquant une augmentation spectaculaire des cas de choléra en raison du manque d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement adéquats.

L’accès restreint aux territoires contrôlés par le M23 isole Goma des territoires intérieurs et perturbe la production alimentaire et les chaînes d’approvisionnement. Les prix des produits de base à Goma sont en hausse, augmentant le risque de troubles publics.

Mme Keita a également observé que le redéploiement des FARDC au front avec le M23 a exacerbé le vide sécuritaire dans d’autres territoires du Nord-Kivu, notamment à Beni, Lubero et Walikale, et attiré de nouveaux combattants, notamment du Sud-Kivu. Elle s’est dit profondément préoccupée par les graves violations et atteintes aux droits humains internationaux et au droit international humanitaire commises dans les zones sous le contrôle du M23, où le mouvement cible les acteurs de la société civile, en particulier les défenseurs des droits humains, et les journalistes.

Désinformation

La MONUSCO continue d’être confrontée à des vagues de désinformation concernant son rôle dans les affrontements en cours, donnant lieu à des actes hostiles contre les Casques bleus, a-t-elle souligné.

Dans ce contexte très tendu, le 10 février, de violentes manifestations contre le personnel et les biens de l’ONU ainsi que contre la communauté diplomatique ont éclaté à Kinshasa, alimentées par le sentiment d’inaction et d’inefficacité de la communauté internationale face à la situation dans l’est de la RDC, a-t-elle dit, précisant que la MONUSCO a considérablement intensifié ses efforts de communication stratégique pour lutter contre la désinformation.

La dégradation sécuritaire dans l’est de la RDC intervient alors que la Mission onusienne prépare son désengagement progressif du pays.

En décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de proroger, pour un an, jusqu’au 20 décembre 2024, le mandat de la MONUSCO, tout en décidant d’initier son « retrait progressif, responsable et durable » du pays. Le Conseil a décidé notamment que la MONUSCO retirera sa force de la province du Sud-Kivu d’ici à la fin avril 2024 et limitera son mandat aux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri de mai 2024 jusqu’à la fin de la période couverte par le mandat actuel.




Préférant le Parlement et au Gouvernement : Sama Lukonde démissionne

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde vient de déposer sa démission  auprès du Président Félix Tshisekedi. Il était à la tête du Gouvernement depuis le 15 février 2021, au terme des consultations nationales que le Chef de l’État avait initiées en novembre 2020. Entre-temps, l’on apprend que Me Peter Kazadi, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité n’a pas démissionné. Il se pourrait que ça soit lui qui assume l’intérim du Premier ministre démissionnaire.

Au cours de l’audience lui accordée par le président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce mardi 20 février en début de soirée, à la Cité de l’Union Africaine, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présenté sa démission.

Cette démission intervient 8 jours après la validation de son mandat en qualité de député national.

La démission du Premier ministre entraîne ipso facto celle de toute l’équipe gouvernementale dont 39 membres étaient élus à la députation nationale ou provinciale.

Nommé Premier ministre le 15 février 2021, Jean Michel Sama Lukonde a succédé à Sylvestre Ilunga Ilunkamba à l’issue de la création de l’Union Sacrée.

Devenu Premier ministre à 43 ans, Jean Michel Sama Lukonde est resté chef du gouvernement pendant 3 ans et 5 jours et assisté à 125 conseils des ministres.

Sama Lukonde a mis tout le monde d’accord (Modeste Bahati)

C’est l’honorable Modeste Bahati, président du Sénat qui l’a dit, à l’issue de l’audience que le Premier ministre a accordé au bureau du Sénat. Cette autre institution de la République est venue témoigner de tout cœur et de vive voix son appréciation au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour la franche collaboration qui a existé entre le gouvernement de la République qu’il conduit et le Sénat dans un microcosme politique composite. Mais pas seulement. C’est aussi pour ses qualités de rassembleur, son humilité, sa fidélité dans la vision du Chef de l’État, et pour l’atteinte des objectifs. Bref, pour le bon travail accompli.

” Nous n’avons jamais connu un si bon Premier Ministre, qui a pu bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord”, a dit le président du Sénat devant la presse au sortir de cette rencontre.

” Le bureau du Sénat de la République a tenu à rendre visite à Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge pour d’abord noter avec le bureau que nous avons apprécié la franche collaboration qui a existé entre le gouvernement de la République qu’il conduit et le Sénat, surtout, lorsqu’on sait que notre microcosme politique est composite. Et donc, nous avons apprécié d’abord son souci de rassembler. Il est conciliant. C’est quelqu’un qui a de l’humilité. Et, c’est ce genre de Premier Ministre dont nous avons besoin.

Il a tout fait pour que les objectifs que le gouvernement s’était fixé soit accomplis, en tout cas poursuivis et, dans la vision du Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.  Comme vous le savez, le Premier Ministre, c’est le chef de la majorité. Et, il doit se sentir fier, aujourd’hui, que grâce au travail qu’il a abattu, cette majorité s’est renforcée après les élections combinées du 20 décembre 2023, qui ont vu notre président être réélu, qui ont vu une majorité confortée, et qui, aujourd’hui, compte à peu près 450 députés nationaux, et qui est fortement majoritaire dans les Assemblées provinciales. Tout cela parce que le chef de la majorité, grâce à ses méthodes de gestion et de bonne gouvernance et grâce à ses capacités de concilier les points de vue des uns et des autres, il a pu atteindre ces résultats-là.

Et nous, en tant que Sénat, qui représentons les provinces, nous nous sommes dit que nous devons aller féliciter le Premier Ministre, qui, aujourd’hui, est aussi élu comme député national. Nous l’en félicitons. Mais également, nous nous sommes dit que si nous ne le disons pas, personne d’autre ne le dira. Nous sommes là pour lui témoigner de tout cœur notre appréciation. Nous n’avons jamais connu un si bon Premier Ministre, qui a pû bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord. Voilà l’objet de notre visite aujourd’hui à la Primature”, a conclu le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.

Il est important de souligner que le président du Sénat a remis un cadeau au Premier Ministre, précisant que c’est en signe de collaboration institutionnelle, mais aussi pour les loyaux services que ce dernier a rendus à la nation congolaise.

JMNK

 




Kinshasa : Lancement de la troisième édition du concours “Ambassador for a day” (Ambassadrice d’un jour)

L’ambassade du Royaume-Uni à Kinshasa, en partenariat avec les ambassades d’Allemagne, de la Belgique, du Canada, de l’Espagne, de l’Ethiopie, des Pays Bas, de la Suisse, de l’UE, et des agences des Nations Unies telles que l’UNHCR et le bureau de l’Union Africaine en RDC ont lancé ce 19 février 2024 la troisième édition du concours “Ambassador For A Day” (ambassadrice d’un jour) dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme. L’initiative vise à inspirer les jeunes filles leaders du futur.

“Ambassadrice d’un jour” est un concours de dissertation par vidéo de 1 min. 30 secs maximum pour les filles de 14 à 18 ans résidant à Kinshasa. Les candidates au concours sont appelées à répondre à la question suivante :

« Si vous étiez ambassadrice d’un jour, quelles seraient vos actions pour contribuer de manière positive à la RDC ? Quel problème de société aborderiez-vous et pourquoi ? »

La date limite de soumission par whatsapp (+243 898 744 920) est le 26 février 2024. Les gagnantes du concours auront l’occasion de passer une journée avec les ambassadeurs des pays participants, de se familiariser avec un milieu professionnel, et d’approfondir leurs compétences en leadership.

Un groupe de travail examinera les candidatures, et la sélection finale des gagnantes sera faite à la fin du mois de février.

Pour plus d’informations, toute candidate intéressée peut consulter les réseaux sociaux de l’ambassade britannique sur X : @UKinDRC et sur Facebook : UK in DRC.

 




L’UNICEF et Airtel soutiennent l’apprentissage numérique en Rdc

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) et la société de télécommunication, Airtel, travaillent ensemble en vue d’augmenter et améliorer la connectivité Internet dans les écoles et les communautés en RDC.

L’objectif de cette collaboration est de favoriser l’apprentissage numérique avec pour conséquence l’accès continu à l’éducation et l’amélioration des résultats scolaires.

Cette initiative s’insère dans le cadre du partenariat “Accès à l’Education 2022 – 2027” conclu entre Airtel Africa et l’UNICEF.  Il cible 13 pays de l’Afrique subsaharienne et fait partie de l’initiative mondiale “Réimagine Education”.

Ce programme, mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) permet à 20 écoles secondaires dans les provinces de Kinshasa (10) et Haut-Katanga (10) de bénéficier d’une meilleure connectivité et faciliter l’apprentissage des élèves du niveau élémentaire. Pour ce faire, il est mis à leur disposition des outils qui permettront un meilleur accès à la connaissance.

Ce programme est d’autant plus important qu’en RDC, la fracture numérique constitue un obstacle majeur à la continuité et à la qualité de l’apprentissage. Selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS 2018), seulement 1,3% des ménages congolais a accès à Internet (2,4% en milieu urbain et 0,5% en milieu rural) et seulement 0,5% d’écoles primaires et 0,4% d’écoles secondaires disposent d’ordinateurs. Des milliers de Congolais et congolaises restent en marge de la connectivité, ce qui affecte aussi les catégories sociales impliquées dans les processus éducatifs : élèves, enseignants, directeurs scolaires, inspecteurs et parents d’élèves.

A travers ce programme, 10.000 élèves, dont 48% de filles, seront progressivement connectées à l’internet et vont bénéficier d’opportunités d’apprentissage de qualité grâce à l’utilisation de supports numériques.   A cet effet, des routeurs et des unités extérieures ont déjà été installés dans les 20 écoles secondaires ciblées.

En outre, Airtel RDC travaille avec le ministère de l’EPST pour rendre la plateforme nationale d’éducation « Ma Classe » accessible gratuitement. Ce qui constitue un effort considérable pour réduire l’écart d’apprentissage entre les élèves congolais et ceux d’autres pays.

Ce projet s’inscrit également dans le cadre des actions plus vastes menées par l’UNICEF pour offrir à tous les enfants des expériences d’apprentissage personnalisées, sûres et de qualité, garantir le développement de l’apprentissage et des compétences, réduire la fracture numérique et introduire des solutions novatrices et évolutives qui répondent aux enjeux éducatifs.

 

Prince Yassa

 




RN n°4: l’Office des Routes lance les travaux de réhabilitation et de modernisation du tronçon Kisangani-Komanda-Beni

C’est un pari gagné pour le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Visiblement, les Boyomais vont bientôt pousser un ouf de soulagement.

Le ministre d’Etat en charge des ITP,  Alexis Gisaro, a procédé au nom du chef de l’État au lancement des travaux de réhabilitation et de  modernisation de la route nationale numéro 4 dans son tronçon compris entre Kisangani – Komanda – Béni allant de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, en passant par Bafwametinda et Komanda, au Haut-Uélé et en Ituri, jusqu’ à Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Longue de 748,50 km, cette route sera construite dans le cadre du Partenariat Public-Privé. Les travaux seront exécutés par l’entreprise China Communication Construction Company, l’Office des Routes en est le maître d’ouvrage délégué.

En bon père de famille, le ministre Alexis Gisaro, a de prime à bord invité la population boyomaise à s’approprier ce projet et à faire bon usage de cet ouvrage une fois terminé.

Lors de la cérémonie à laquelle plusieurs hôtes ont pris part, notamment les partenaires de l’entreprise China communication construction company limetd, le Directeur général de l’Office des Routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy n’a pas manqué de définir le contexte et le bien-fondé de ce projet routier à impact général et transnational.

“En ce jour du lancement des travaux de réhabilitation et bitumage de la Route Nationale N°4, j’aimerais, de prime abord, remercier son Excellence Monsieur le Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat qui, depuis son accession à la Magistrature Suprême, accorde une place prépondérante au secteur routier au travers plusieurs projets initiés pour la réhabilitation et la modernisation des infrastructures routières.

Il s’agit notamment de la modernisation du linéaire total de la Route Nationale N°1, la modernisation de la RN2, sections Mbuji-Mayi-Kabinda-Mbanga, Butembo – Kanya Bayonga, Goma – Bukavu, la modernisation du tronçon Kasindi – Beni Butembo, le remplacement progressif des ponts modulaires devenus vétustes par des nouveaux de type Matières, etc.”,  a laissé entendre dès l’entame de son allocution, le Directeur Général de l’Office des Routes.

Par la même occasion, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a salué l’engagement du Gouvernement à travers le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro présent à ladite cérémonie, pour son implication dans la recherche des financements et des partenaires, en vue de la modernisation de la RN4, dans sa section allant de Kisangani à Beni en passant par Bafwasende, Niania, Epulu, Mambasa et Komanda, objet de la cérémonie de ce jour.

“Cette cérémonie est pour nous une occasion propice pour rappeler que la Route Nationale N°4 est d’un grand intérêt socio-économique pour notre pays la RDC. Avec un linéaire total de 1 577 km, la nationale N°4 est une section de la Transafricaine Lagos au Nigeria – Mombasa – Kenya qui est restée en terre battue jusqu’à ce jour, hormis le tronçon Erengeti – Beni (60 km) revêtue en 2009. Cette situation bloque le développement de la Grande Province Orientale.

Ceci malgré les multiples interventions en terre, notamment sur financement de la Banque Mondiale dans le cadre du Projet Pro-Routes et le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) dans le cadre de l’entretien. Ceci prouve à suffisance les limites des routes en terre battue dans les zones à forte pluviométrie”, a renchéri le premier ingénieur conseil du gouvernement congolais.

Pour sa part, Vincent Tshongo, Chef du projet de l’entreprise CCCC, a soutenu qu’il s’agit d’un projet sous régional et intégrateur qui s’inscrit dans la nouvelle position de la RDC au niveau de la Communauté d’Afrique de l’Est.

Cette cérémonie qui a réjouit la population de Kisangani et ses environs a connu la participation de plusieurs Directeurs des services sous tutelle du Ministère des ITP dont  les Directeurs Généraux du FONER, de l’OVD et de l’ACGT.

Le lancement des travaux de réhabilitation et de modernisation de la RN4 s’avère, à tout point de vue, une véritable cure de jouvence au cri de ralliement des populations de la Tshopo, Ituri et Nord-Kivu, sans oublier les pays voisins dont la Tanzanie et l’Ouganda.

Bien avant le lancement des travaux, la délégation venue de Kinshasa avec à sa tête le Ministre d’Etat des ITP accompagnée de la Gouverneure, a visité la nouvelle aérogare de Bangboka construit selon les normes internationales.




A l’issue d’une dédicace d’un mois : François Mutombo et les fidèles de la CAC/VH dédient 2024 à Dieu

L’esplanade du Palais du peuple a été noir de monde à l’occasion de la clôture de la prière de Dédicace de l’année 2024. Venus de tous les coins de la ville province de Kinshasa et certains même de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, les fidèles de l’Eglise de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) ont répondus présents à ce grand rendez- vous solennel qui marque la fin de la période jeûne et prière qui a été organisée par le Révérend pasteur François Mutombo Voici l’homme pendant 30 jours, soit du 18 janvier au 18 février 2024 pour consacrer l’année 2024 à l’Eternel.

Organisé sous le thème : « Les grandes montagnes seront aplanies » tiré dans le livre de Zacharie 4, 7 ce programme avait pour objectif d’implorer la grâce du Seigneur et sa bénédiction particulière sur cette année et une prière spéciale pour la Rdc a été dite durant ce grand service spirituel.

Développant son sous thème : « Ma langue est une arme », l’homme de Dieu a fait lire le livre de 1 Samuel 17, 45, soit une ancienne histoire biblique qui parle de bataille que livra David devant Goliath. Dans son message, le visionnaire de l’Eglise de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) a soutenu que la langue ou la parole de l’homme reste une clé et une force pour proclamer la vie et la solution à toutes les difficultés que l’on peut faire face.

« David n’a pas directement attaqué Goliath mais, il a d’abord parlé et décrit par ses paroles ce qui allait arriver à Goliath qui fut son adversaire qui représentait en quelque sorte une montagne devant lui », a commenté l’orateur.

L’homme de Dieu a ramené l’assistance à comprendre que la parole prononcée devant les obstacles reste une force. «  Dans les choses de Dieu, il existe une autre dimension qui nécessite que la parole de la bouche de l’homme sorte pour accomplir et apporter les solutions à toute préoccupation. Si le médecin te parle négativement pour ta santé, toi de ton côté, ne panique pas, mais réplique positivement, confesse la solution car ce qui était sorti dans la bouche de David c’est ce qui est arrivé à Goliath. Ce que l’homme dit devant les problèmes fini par se réaliser toujours », a-t-il renchérit.

Une prière spéciale a été faite sur la jeunesse selon la recommandation du Seigneur à la fin de cette manifestation.

Sachez que plusieurs serviteurs de Dieu venus de partout, notamment des provinces de la Rdc ont pu participer à cette grande dédicace de l’année 2024. L’homme de Dieu a aussi profité de l’occasion pour annoncer la tenue de la mini-fête des juifs au mois de mai de cette même année. La clôture de ce service de dédicace a été marquée par des fortes déclarations sur le peuple de Dieu par le Révérend François Mutombo.