Les épouses des policiers et militaires de Mbuji-Mayi disent non à la guerre d’agression

Une marche de protestation des épouses de policiers et militaires contre la guerre d’agression orchestrée par le Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo, a eu lieu ce vendredi 16 février 2024 à Mbuji-Mayi. C’est l’association des épouses de policiers du Congo (AEPC) section Kasaï Oriental qui a organisé cette marche de soutien aux forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui combattent les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, dans la partie Est du pays en proie à l’insécurité. Elle avait aussi pour objectif de dénoncer la passivité de la communauté internationale face au soutien que le Rwanda apporte ces terroristes du M23.

Selon un récit de l’ACP, les rues de la ville de Mbuji-Mayi ont été prises d’assaut ce vendredi 16 février par plusieurs dizaines des femmes, épouses des policiers et des militaires de la province du Kasaï Oriental. Habillées en noir, et chantant contre l’agresseur, elles ont marché pour dire non à la guerre d’agression dans l’Est de la République Démocratique du Congo, et aussi apporter leur soutien aux soldats engagés au front. Cette manifestation organisée à l’initiative de l’association des épouses des policiers du Congo section Kasaï Oriental été également une occasion pour ces femmes de fustiger le silence de la communauté internationale face aux massacres perpétrés par les forces négatives dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Arrivées au gouvernorat de province, considéré comme point de chute de cette marche, les femmes des policiers et des militaires ont lu et remis un mémorandum à la Gouverneure intérimaire de la province du Kasaï-Oriental, Julie Kalenga.

« Nous, épouses des policiers et des militaires du Kasaï oriental réunies au sein de notre Association des épouses des policiers du Congo (AEPC en sigle) antenne police provinciale du Kasaï oriental à Mbuji-Mayi, venons par le présent mémorandum exprimer notre profonde tristesse et notre mécontentement au sujet de tueries de nos maris à l’Est de notre pays, la République démocratique du Congo à la suite de la guerre injuste, nous imposée par le M23 et ses alliés sous couvert du Rwanda», a indiqué Agnès Mujinga, épouse de policier

A en croire ces femmes, la République Démocratique du Congo est victime non seulement de ses richesses, mais surtout, de son espace qui est convoité par le régime de Kigali.

« Nos frères meurent chaque jour à l’Est du pays. Nous n’avons pas toujours de joie. Dieu a créé chaque peuple avec son pays et avec ses propres richesses. Qu’est-ce qui fait que les autres peuples lorgnent et s’intéressent à nos richesses ? Dites à Paul Kagame de retirer ses troupes de notre pays et de rentrer dans leur pays. Dieu nous a déjà donné notre président de la République que nous avons élu. Nous ne voulons plus la guerre. Que Dieu protège nos frères de l’Est. Si nous marchons, c’est pour montrer que nous sommes en deuil, et dire aussi assez ! Ça suffit avec cette guerre», s’exprime une habitante de Mbuji-Mayi et épouse de policier.

Les épouses des policiers et des militaires ont encouragé le Président de la République, Félix Tshisekedi à poursuivre ses efforts pour mettre fin aux velléités expansionnistes du Président rwandais Paul Kagame.

«Nous sommes ici pour notre pays la RDC. Pourquoi nos terres sont-elles autant convoitées? Nos frères meurent dans l’Est et le sang a trop coulé. C’est pourquoi, nous avons organisé cette marche, pour soutenir nos frères de l’Est du pays, ceux qui meurent, et dont le sang coule chaque jour. C’est aussi une marche de colère. Comme Kagame veut exterminer tout le monde, nous encourageons le chef de l’État à se lever et ne pas se fatiguer, pour mettre fin à cette guerre. Ce pays nous appartient, nous ne pouvons pas céder nos terres. On va gagner cette guerre», explique une habitante de Mbuji-Mayi et épouse de militaire.

La Gouverneure intérimaire du Kasaï Oriental a promis de transmettre le mémorandum de l’AEPC aux autorités du pays. Elle a en outre encouragé la démarche de ces femmes.




Echange d’expériences sur « les enquêtes sociales au CEPEF »

Dans le souci de renforcer les capacités des éducateurs des structures  de prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité, le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et la famille (CEPEF)  a organisé une journée d’échange d’expériences sur les enquêtes sociales, le 08 Février  2024 à son siège, avec la participation des 20 éducateurs dont 7 femmes.

Une séance d’échange d’expériences entre les acteurs sociaux

Si le placement de l’enfant dans un centre d’hébergement reste le dernier recours, mais il faut savoir que la réunification familiale doit demeurer auprès de tous les acteurs de prise en charge de l’enfant.  La CDE, la LPPPE et les Normes et Standards de prise en charge des enfants en situation difficile en RDC sont les bases légales pour les enquêtes sociales.  D’ailleurs la norme 24 précise : « L’agent ou l’assistant social ne peut soumettre au juge toute proposition de placement ou de prise en charge de l’enfant pour requérir la décision ou l’homologation de ce dernier(juge), que si et seulement si, après des enquêtes sociales fouillées, les conditions de réunification familiale rapide ne sont pas réunies.

La structure sollicitée pour la prise en charge doit collaborer à la procédure de recherche de la famille d’origine ou la recherche des facilités de réunification familiale ». Donc un travail fouillé n’est possible qu’avec des personnes bien formées et souvent avec une bonne expérience.   Les échecs dans ce domaine d’enquêtes se révèlent plus par manque de formation des acteurs. Voilà pourquoi tout le monde n’est pas enquêteur.

Le déroulement de la journée a commencé par l’introduction du  Président Humanitaire du CEPEF, Mr Zagor Mukoko-Sanda ,expert en travail social qui  a mis un accent particulier sur les échanges des expériences vécues par les participants dans leurs structures.

Tous sont partis par la compréhension de l’enquête sociale comme le recueil d’informations nécessaires sur l’enfant dans la communauté voir jusqu’à sa famille si cela est possible pour une bonne connaissance de l’enfant et son problème.

Mais comment se fait une enquête sociale ?

Malgré les multiples méthodes, tous jugent comme obligatoirement une programmation à réaliser au bureau qui nécessite une attention particulière : Préparation des fiches nécessaire pour l’enquête ; Obtenir un ordre de mission et les frais de transport ; Prendre les précautions pour informer l’enfant du début des enquêtes après les premières informations reçues auprès de lui.

La descente sur terrain soit au point d’eau (point d’écoute) où soit dans la communauté ou dans la famille de l’enfant et cela dépend des informations reçues auprès de l’enfant.

Pour entrer en contact avec le lieu de l’enquête, il est souhaitable de faire attention à l’autorité administrative du lieu qui peut viser l’ordre de mission. Si je suis dans un quartier, voir même le chef de quartier pour l’informer du sujet.

Les lieux des enquêtes peuvent être dans la rue, au marché, dans le service étatique, dans la famille ou encore dans les autres structures d’hébergement dans la ville.

Attention au premier contact avec la famille de l’enfant. Cela peut aider l’enquête ou même bloquer tout le processus, sachant bien qu’avec la crise et cette pauvreté extrême, les familles préfèrent voir l’enfant pris en charge dans un centre d’hébergement surtout ceux supervisés par les missionnaires.

Voilà une des propositions pour une présentation dans le premier contact :

« Je m’appelle Mr xxx, je suis un éducateur qui travaille dans la rue et je suis en contact avec un enfant xxx depuis xxx temps, pour lequel j’aimerais vous en parler si vous me le permettez.  S’il y a un accord, alors on demande une chaise et souvent entouré de toute la famille voir même les curieux. Ne rien dire de plus sur l’enfant  avant de demander à chacun présent de se présenter et en indiquant le rapport direct avec l’enfant xxx. (Oncle, grand frère, petite sœur, cousin, père, mère, ….) Jusqu’à ce niveau, ne rien dire sur l’enfant, quel que soit la pression.  A ce niveau tu as le contrôle de la situation.  Et tu peux alors avec douceur demander à tous de te laisser avec la personne que tu as repéré  pendant la présentation, personne influente et qui peut être favorable  à l’entretien.  Attention ne pas commencer l’entretien avec la foule. »

Pourquoi faire ces enquêtes ? Comme cela est dit dans les normes standards et d’ailleurs selon les objectifs des structures, tous sont conscients que la place de vie de l’enfant est dans sa famille. Pour ce, les enquêtes ont comme objectif principal la réunification familiale.  Or pour y arriver, il est bon d’aplanir le conflit et de permettre que l’enfant accepte de rentrer en famille et que la famille accepte de recevoir l’enfant. Cela passe par la connaissance exacte de la situation qui a créé le départ de l’enfant dans la rue.

Dans le cas où la réunification familiale est impossible, les enquêtes peuvent aussi aider à trouver des solutions alternatives ; telles que la famille élargie, la famille d’accueil, ou même la réinsertion socio-professionnelle.

En ce qui concerne les techniques, les éducateurs ont prouvé leur spécialité en démontrant les succès là où il n’y avait aucun espoir de retrouver les adresses.

Après écoute et l’observation sur l’enfant, par les cicatrices ; où as-tu été soigné de cette plaie grave ?  Tu as été dans quelle école ? Où tu priais avec tes parents ?  As-tu déjà été hospitalisé ?  Quel est le nom du marché que tu fréquentais ? Où jouais-tu au football ? Une promenade de santé dans la communauté ; Les amis du quartier et de l’école pour lesquels tu as encore un souvenir ? Les amis probable de Papa ou maman que tu as encore souvenir ?

Le téléphone pris entre les mains de l’enfant a servi de faire des appels sur le répertoire et arriver à retrouver une connaissance qui a débloqué la situation. Par WhatsApp, les images envoyées ont permis de retrouver la famille dans la communauté.  Ne pas oublier la télévision et la radio comme moyens aussi utilisables, mais avec beaucoup de prudence.

Quelles sont les qualités d’un enquêteur qui peuvent faciliter les enquêtes ?

Savoir être attentif à toute situation qui se présente.  Le langage a une influence capitale pendant les enquêtes.

Le manque de confiance de l’enfant envers la structure ou l’enquêteur peut être un véritable obstacle.  Si l’enfant a l’âge de moins de cinq ans, ou il vit avec handicap, surtout handicap moteur, les enquêtes sont pénibles. Là où la situation est impossible, savoir se remettre au service de l’état congolais par exemple les affaires sociales ou la PNC.

Attention aujourd’hui aux acteurs qui sont souvent un obstacle aux enquêtes.

Il y a les églises dites de réveil, l’ignorance de la loi par les tuteurs des enfants ; et la communauté qui vit dans une pauvreté extrême. Le coût d’une descente sur terrain pour une enquête est estimé à cinq dollars. Les enquêtes sociales exigent une patience et surtout une grande volonté de chercher avant tout l’intérêt supérieur de l’enfant. Donc bref, il faut de l’enquêteur un savoir, un savoir-faire et un savoir être.

Signalons que cette échange d’expérience a été animée par le chargé éducatif de la structure OSEPER, structure membre du REEJER et le secrétariat a été assuré par l’éducateur de la structure HOPE Internationale et cela sous la supervision du chargé de pôle Hébergement du REEJER.

Franck Ambangito




La CNDH lance un appel à l’assistance aux déplacés de Saké dans des conditions précaires

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de la République démocratique du Congo (RDC), par le biais de sa Commissaire nationale Gisèle Kapinga, a lancé un appel, mercredi, à l’assistance aux déplacés de Saké,  installés pour le moment dans des conditions précaires au camp de Rusario, territoire de Nyoragongo, au Nord-Kivu.

En mission de service à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, la commissaire nationale et coordonnatrice en charge des Droits de la femme et de l’enfant de la CNDH, s’est rendue dans ce camp pour s’imprégner de la situation de ces déplacés, qui exige une aide urgente et dans l’immédiat.

La commissaire nationale Gisèle Kapinga et des déplacées de Saké

” Nous avons palpé du doigt les réalités que vivent nos compatriotes. C’est vraiment triste. Nous avons lancé un message de réconfort et de paix, nous avons exprimé notre compassion. Nous avons vu des longues files des femmes et des enfants. Nous avons invité le gouvernement provincial de les accueillir et les encadrer “, a relevé la commissaire nationale Gisèle Kapinga Ntumba, après la visite de ce camp des déplacés, soutenant que beaucoup de ces déplacés n’ont pas de place pour s’abriter.

Visite à la prison centrale de Munzenze

Gisèle Kapinga a profité de l’occasion pour faire une visite à la prison centrale de Munzenze, de Goma, pour voir les conditions des détenus. Certains des prisonniers sont même détenus de manière irrégulière et pour des faits bénins. C’est grâce à cette  responsable de la CNDH que deux détenus ont été libérés à titre symbolique.

” Cette opération de libération de certains détenus va se poursuivre “, a confirmé la commissaire nationale Gisèle Kapinga.

Remise de kit informatique à la représentation provinciale de la CNDH

C’est une série d’activités que la commissaire nationale Gisèle Kapinga réalise pour le moment à Goma. Elle a visité, par ailleurs, la représentation provinciale de la CNDH dans ce chef-lieu du Nord-Kivu, où il a remis au coordonnateur provincial, Me Blaise Somasoma, un kit informatique constitué d’un ordinateur et d’une imprimante.

Pour la commissaire nationale, ce kit va servir d’instrument de travail pour le Nord-Kivu, qui exécute aussi le projet : ” Unis pour égalité de genre “.

JMNK




La Saint Valentin en perte de vitesse dans la capitale 

La fête de la Saint Valentin est en perte de vitesse dans la capitale. En ce 14 février 2024, le manque d’intérêt pour cette fête des amoureux s’est encore vérifié chez plusieurs personnes. Pourtant, il y a quelques années passées, à cette date, l’on ne pouvait pas faire un pas à Kinshasa sans voir les amoureux en tenue rouge-noir ou rose pour marquer cette journée. Actuellement, c’est à peine quelques personnes qui se font des cadeaux en cette journée. Malgré le manque de ferveur d’autre fois, les commerçants ont exposé dans leurs boutiques et maisons de vente des tenues rouge et noir, des chocolats, des cartes pour permettre aux amoureux de profiter en rendant cette journée agréable. Les fleuristes ne sont pas en reste, ils ont proposé des fleurs aux amoureux.

Il y a quelques années, la Saint Valentin était célébrée avec faste à Kinshasa. Les restaurants, les hôtels, les boutiques, les fleuristes et même les artistes se mettaient tous aux couleurs de la fête des amoureux. La tenue rouge et noir était donc la règle dans la capitale chaque 14 février pour célébrer cette journée. Kinshasa était mouvementée par les hommes et femmes portant les couleurs magiques des amoureux. A défaut d’avoir du rouge, les autres le remplaçaient par la couleur rose. Bien qu’elle soit devenue moins fastueuse à travers la ville, l’artiste plasticien Julio Nini a trouvé une place dans une galerie de la capitale pour ses clients. Il a peint des œuvres d’art en illustrant avec le symbole du cœur, une manière de prouver aux gens que lorsqu’on aime quelqu’un, on le porte dans son cœur.

«Peindre des cœurs pour moi, ça signifie que l’amour triomphe. Pour moi, c’est une façon de dire à ce qu’on aime qu’on les aime indirectement. Déjà on se sent aimer à la communauté, parce que la communauté a besoin de nous et nous leur offrons ce que leurs partenaires ressentent en eux. Donc nous interprétons les pensées de leurs partenaires», explique Julio Nini, Artiste.

Experte dans la décoration, madame Bénédicte s’est fait passer pour une cliente pour voir comment s’inspirer et présenter ses articles à ses nombreux clients. Pour elle, l’amour ne peut être limité en un seul jour fusse-t-il le 14 février.

«Chacun a son choix. Nous livrons des fleurs, beaucoup de choses, des parfums, des cadeaux privés, donc, nous emballons aussi. Il y a aussi des décorations romantiques à la maison, un peu partout. La saint Valentin n’est pas que le 14 février. Ça continue. Donc, ça peut continuer le vendredi, le dimanche, le lundi, parce que les gens se rattrapent.»

La saint Valentin, fête des amoureux n’a aucune particularité pour une autre opinion, qui estime que c’est une journée comme les autres. Douglas fait partie de cette catégorie.

«Pour moi, c’est une date, c’est une date simple. Le 14 février c’est une date simple pour moi. C’est vrai que ça a l’air symbolique, c’est une date simple comme le 1er février, comme le 12 février.»

En quête des cadeaux pour son être cher, Chris a trouvé une gerbe des fleurs. Pour lui, la saint Valentin ne concerne pas seulement les amoureux, mais l’affection doit être prouvée à tous ceux que l’on aime.

«On doit essayer de livrer aux personnes concernées, les amoureux. Bien sûr que la fête ne tient pas seulement qu’aux amoureux, à la famille, amicale. Et voilà, on est là pour faire des courses pour essayer de livrer aux personnes concernées. Sinon, moi, je trouve que c’est devenu un peu plus privé, les gens ne sont plus trop dans la façon d’essayer de manifester ça, que les gens puissent voir leurs côtés plus intimes, et ils le font plus cachottier.»

C’est depuis le 14ème siècle qu’on a commencé à célébrer cette fête des amoureux en grande Bretagne, car l’on pensait que les oiseaux choisissaient le 14 février pour s’apparier. Une autre légende indique que la saint Valentin est née autour du personnage d’un prêtre Valentin martyrisé pour son geste miraculeux et amoureux séduit par les beaux yeux de la fille de son geôlier qui recouvra la vue miraculeuse grâce à l’amour. Avant sa mort il a écrit selon l’histoire à sa dulcinée une lettre signée ‘ VALENTIN ‘. Il a été désigné patron des amoureux par le pape Alexandre VI. Mais, actuellement, l’église catholique ne s’intéresse pas beaucoup à cette journée. D’ailleurs, pour cette année, ce 14 février a coïncidé avec le mercredi de cendre qui marque le début de la période de carême.




Entre Carême et Saint Valentin: La tentation lorgne les chrétiens catholiques.

Les Chrétiens Catholiques du monde entier,
particulièrement ceux de la RDC ont débuté leur carême à travers la messe des cendres célébrée ce mercredi 14 février dans toutes les paroisses du pays.

Cette année, la messe des cendres, donc le début de carême, coïncide avec la fête de la Saint Valentin, fête des amoureux.

Alors quelle attitude doivent avoir les Chrétiens Catholiques face à la Saint Valentin ?

En réponse, l’abbé Petillon Posso, prêtre du diocèse de Kenge pense que, bien que la Saint Valentin ait des origines catholiques, elle ne peut être célébrée par les jeunes catholiques, surtout ceux n’étant pas officiellement mariés.

“Valentin est un prêtre qui a excellé dans la bénédiction d’union chrétienne malgré l’interdiction par Claude II au 3e siècle, et le Pape Alexandre VI va vouloir que cette fête soit une fête des amoureux. Les amoureux dans le mariage parceque le prêtre là célébrait dans le mariage. Mais cette fête a pris des amoleurs de plus en plus païenne parceque maintenant on voit qu’au lieu que ceux qui ont fait leur union, ceux qui ont manifesté leur amour devant Dieu, puissent célébrer cette fête, c’est devenue une fête débauche, c’est devenu une fête où les gens qui ne se sont pas encore présentés, ce sont eux qui vont célébrer cette fête alors que là dedans, on voit amour avec mensonge, amour avec tout ce que nous connaissons avec la jeunesse d’aujourd’hui ” a expliqué l’abbé Petillon Posso.

Signalons que le Carême est un temps liturgique de dévotion à Dieu dans le christianisme, associé à une alternance de jours de jeûne complet et de jours d’abstinence.

Derick Katola




Sommet sur l’éducation en Afrique : Christelle Vuanga interpelle sur la nécessité de réadapter les programmes scolaires africains

Depuis Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, siège de l’Union africaine, la députée nationale, Christelle Vuanga, élue de la circonscription de la Funa, dans la ville de Kinshasa, représente le Parlement congolais, particulièrement la Chambre basse à ces assises axées sur des questions de l’éducation à l’échelle continentale. Prenant la parole à cette grand-messe, l’élue de la Funa a interpellé sur la nécessité de réadapter les programmes scolaires africains aux réalités locales.

« Addis-Abeba, siège de l’Union africaine, j’ai interpellé sur la nécessité de réadaptation des programmes scolaires africains à nos réalités, nos repères et notre histoire », a fait savoir Christelle Vuanga.

Par ailleurs, la députée nationale a profité de la tribune pour interpeller la communauté africaine sur la situation de l’enfant congolais vivant dans les zones troubles de la partie orientale de la République démocratique du Congo.

« Un honneur de prendre parole, au nom du Parlement congolais, à ce sommet sur l’éducation. J’ai rappelé le fait que les enfants dans l’Est du Congo ne vont pas à l’école à cause de la guerre… et j’ai aussi rappelé à l’Union africaine sa responsabilité face à la résolution des conflits dans plusieurs pays d’Afrique, en général et en République démocratique du Congo, en particulier », a déclaré d’autre part, Christelle Vuanga, représentant le Parlement congolais au sommet sur l’éducation en Afrique d’Addis-Abeba (Ethiopie).

JMNK




Bénédicte Ngeme: “Moi, je ne célèbre pas la Saint Valentin, une fête païenne”.

La date du 14 février, est réservée à la fête des amoureux à travers le monde. Chaque nation la célèbre en sa manière, tenant compte de sa culture.
Cependant, nombreux sont attachés à cette célébration, d’autres non.

Dans une interview accordée à notre rédaction, Madame Bénédicte Ngeme, infirmière au CRPS Bumbu a livré sa façon de voir les choses en ce qui concerne la célébration de la Saint Valentin. Mariée et mère des enfants, cette Chrétienne de la communauté Cité Béthel Yolo estime que sa foi en Jésus Christ ne la permet pas de célébrer la fête des amoureux.

Le quotidien : Madame Bénédicte Ngeme bonjour.
M. Bénédicte : bonjour Mr le journaliste.

Le quotidien : vous le savez, le monde entier célèbre aujourd’hui la fête des amoureux. Quel sens donnez-vous à cette célébration ?

M. Bénédicte : il faut noter que la bonne manière de fêter l’amour avec son mari ou sa femme c’est au lit. En dehors de tous les autres gestes. Moi je n’attend pas le 14 février pour célébrer l’amour. Mais au delà de tout, je suis Chrétienne. Je ne peux pas me comporter comme une païenne. Moi je ne fête pas ça. Le 14 février est une date ordinaire comme toutes les autres dates.

Le quotidien: Mais vous ne condamnez pas ceux qui fêtent la saint Valentin ?

M. Bénédicte : Je n’ai pas ce pouvoir là. Mais je pense qu’on doit prouver l’amour envers son partenaire à chaque fois que le besoin se pose. L’amour c’est prendre soin de l’autre. Aimer l’autre comme soi même. Compatir à ses malheures et célébrer ses exploits. Nous sommes liés jusqu’à la mort. On célèbre l’amour chaque jour.

Le quotidien: Quelle est selon vous, votre grande manière de prouver son amour à son partenaire ?

M. Bénédicte : La considération, le respect, être serviable. Chacun de nous a besoin du respect. On veut sentir la présence de l’autre à chaque instant. Ne pas tromper son amour. Tout ceci peut disparaître lorsque l’un des partenaires s’écarte sur la bonne voie.
Le quotidien: Quel conseil pourriez-vous donner à ceux qui célèbrent la saint Valentin ?

M. Bénédicte : Bon je pense qu’ils doivent le faire tout le jour. Oublions cette seule journée. Lançons nous à vivre notre amour. Dès lors qu’on est déjà en liaison avec quelqu’un d’autre, prouvez lui que vous l’aimez. Mais ce que je déplore ce qu’il ya même des mineurs qui s’adonnent aussi à cette célébration. Oui, par ce que les fondamentaux de l’amour ne sont pas bien expliqués dans nos églises, nos familles, à l’école et dans nos organisations.

Le quotidien: Madame Bénédicte Ngeme je vous remercie.

M. Bénédicte : Merci beaucoup.

Propos recueillis par Jomik.




Église Catholique: La paroisse Sainte Anne a célébré la messe des cendres pour inaugurer le Carême.

La coutume a été respectée ce mercredi 14 février à l’église Catholique qui a célébré sa messe des cendres qui ouvre ainsi le début du Carême sur toute l’étendue du monde entier.

A Kinshasa, une messe a été dite à la paroisse Sainte Anne dans la commune de la Gombe, où l’abbé Freddy Kiauzitu, vicaire de cette paroisse a invité les fidèles au jeûne, à la prière et au partage avant de leur appliquer les cendres sur le front en signe en digne de conversion.

Dans son homélie, ce pasteur a appelé les fidèles à revenir à Dieu de tout leur cœur.

“Revenez à moi de tout votre coeur, dans le jeûne, les larmes et de tout coeur, dans le jeûne , les larmes et le deuil”. C’est à travers ces mots que le prédicateur du jour a introduit son homélie, tirée du livre de Joël 2: 12-18.

Par ailleurs, l’abbé vicaire de la paroisse Sainte Anne a imposé les cendres sur le front des fidèles avec comme formule, “Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle”.

Rappelons que ce mercredi des cendres marque le début du Carême, une période où de nombreux Chrétiens Catholiques se préparent à la fête de Pâques.

Jomik




Interdites de franchir la Gombe : plusieurs motos saisies ce mardi par la Police

C’est un lot des 160 motos des conducteurs récalcitrants qui ont été saisies ce mardi 13 février 2024 par la Police nationale congolaise à la hauteur de la Gombe. Ces engins ont été appréhendés sur les grandes artères de la Gombe pourtant interdit par les autorités de la ville.

Déterminé à faire respecter cette mesure et selon le chef de la Police ville province de Kinshasa qui a personnellement démarré la mise en application de cette décision, ces motos ne seront plus restituées à leurs propriétaires.

« L’interdiction des motos dans la commune de la Gombe est de mise, c’est-à-dire qu’il y a des limites lorsque vous savez que vous vous voulez accéder dans la commune de la Gombe et que vous êtes sur la moto, changez pour prendre un véhicule, entrez et vaquez librement à vos occupations. La moto n’est peut plus franchir la commune de la Gombe. Toutes les dispositions ont été prises quant à ce.

Exceptés les motos de livraison des nourritures qui seront bien identifiées par l’Hôtel de Ville et pour le reste même les motos des personnels sont strictement interdites », a dit le chef de la Police ville de Kinshasa.




L’Alur, le Kipende, le Kinande et le Kisonge parmi les langues présentées sur jw.org

L’Alur, le Kipende, le Kinande et le Kisonge ne sont que quelques-unes des plus de 1 000 langues présentées sur JW.ORG le site Web le plus traduit au monde.
Le 21 Février 2024 prochain sera la Journée internationale de la langue Maternelle. Cette importante journée qui approche à grand pas est appelée à attirer l’attention sur l’importance de l’accès à la matière dans ce qu’on appelle souvent ” la langue de son cœur.’
Pour rappel, dans le monde, environ 40% des personnes n’ont pas accès à l’éducation dans une langue qu’elles comprennent, selon le Suivi mondial de l’éducation de l’UNESCO Rapport.
En plus de nombreuses langues autochtones, le site jw.org propose du contenu dans plus de 100 langues des signes et propose de la matière de lecture en Braille pour les personnes aveugles ou ayant une perte de vision.
Ce Contenu est conçu pour être pratique dans la vie quotidienne. En l’occurrence, il comprend des Bibles en ligne, un cours biblique interactif, des articles sur la vie de famille, la santé mentale, la paix et le bonheur, des vidéos et des animations pour les enfants et les adolescents, et plus encore.
Le site Web a marqué son 25e anniversaire en 2022.
Les Témoins de Jéhovah dispose d’une solide équipe de traduction à travers le monde entier. Récemment en République Démocratique du Congo, la Traduction du Monde Nouveau des Écritures grecques chrétiennes a été publiée en langue Nande. Le Nande est parlé par plus de neuf cent et trois mille personnes en Ituri et dans le Nord-Kivu. La Bible en langue Nande est utilisée par plus de quatre mille sept cent nonante et trois habitants dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Il est à noter que lors de la Conférence Internationale de la langue maternelle 2021 et de son Festival, les Témoins de Jéhovah ont été reconnus pour leur travail qualitatif de traduction aux Philippines. Cette conférence académique réunit des éducateurs, des décideurs internationaux, des chercheurs et des universitaires de 12 pays. Dans une présentation intitulée “ Rassembler des gens de toutes nations et langues : Le travail de traduction sans frontières des Témoins de Jéhovah ”, Elnathan Lee, Traductrice et Témoin de Jéhovah a déclaré : “Les traducteurs des publications des Témoins de Jéhovah considèrent leur travail comme un service public dans le but de produire des traductions compréhensibles qui ne connaissent pas de frontières et qui peuvent informer et élever leur public.”
En plus de traduire des Bibles, les Témoins de Jéhovah ont mis sur pied et soutiennent à distance des Antennes de Traduction dans le monde entier; ce qui permet aux traducteurs de vivre carrément là où de nombreuses personnes parlent leur langue. Cette disposition pratique permet d’opérationnaliser une traduction globale précise et facile à comprendre.
Un exploit majeur de leurs efforts inlassables a été observé en 2020 lors de la pandémie mondiale. Le programme de leur réunion annuelle appelée assemblée régionale a été traduit dans plus de 500 langues et visionné virtuellement, et ce malgré un certain nombre de défis en termes de ressources limitées et des contraintes de temps.
Ci-après en ligne, d’autres nouvelles récentes sur nos travaux de traduction à travers le monde entier :
• Parution de la Traduction du monde nouveau en japonais
• Parution de la Traduction du monde nouveau en shona
• Parution de l’édition révisée de la Traduction du monde nouveau en chinois
• Indonésie : Parution de la Traduction du monde nouveau en quatre langues locales
JW.ORG offre également des ressources pour apprendre une nouvelle langue, et une feuille de travail intitulée “Quelques astuces pour apprendre une langue.”
Pour plus d’informations, visitez jw.org