Situation injuste des personnes souffrant d’épilepsie : L’OMS dénonce la stigmatisation

Les personnes vivant avec l’épilepsie font face à des situations injustes de la part de leur entourage. À l’occasion de la journée  mondiale de l’épilepsie célébrée chaque 12 février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, dans un communiqué dénoncé d’importantes stigmatisations et discriminations que subissent ceux qui sont atteints par cette maladie qui provient d’un trouble neurologique provoquant des crises soudaines et imprévisibles dues à des décharges électriques anormales dans le cerveau. Cette agence a tout de même révélé la possibilité de vivre avec cette maladie sans pour autant piquer de crise quand bien-même les sujets souffriraient de manière chronique de l’épilepsie.

« De nombreuses personnes vivant avec l’épilepsie sont victimes de stigmatisation et de discrimination en raison d’idées fausses ou des mythes », a dit l’OMS.

L’agence a tout de même révélé la possibilité de vivre avec cette maladie sans pour autant piquer de crise quand bien-même les sujets souffriraient de manière chronique de l’épilepsie.  A ces jours, jusqu’à 70% des personnes atteintes d’épilepsie peuvent vivre sans crises.

Des spécialistes en neuro-psycho-pathologique de Kinshasa ont affirmé qu’en neurologie, bon nombre de patients luttent contre la maladie.

« Dans une période d’une année, sur 500 personnes consultées, plus de 300 patients souffrent d’épilepsie. Beaucoup de responsables des malades croient en d’effets dus à la sorcellerie. Quelques personnes perdent leur emploi à cause de l’épilepsie. Et pourtant, c’est l’une des maladies prenables en neurologie », indiquent-t-ils.

 Une maladie encore méconnue

Environ 50 millions de personnes vivent avec l’épilepsie dans le monde.  Or, cette maladie neurologique handicapante est encore très méconnue et les patients bien souvent stigmatisés.

La Journée internationale de l’Épilepsie, organisée cette année le lundi 12 février dans plus de 140 pays, a ainsi pour objectif de changer le regard sur la maladie et les personnes épileptiques en luttant contre les idées reçues.

Toutefois, les signes et symptômes caractérisant les crises relatives à l’épilepsie sont variables et dépendent de la localisation de la perturbation à l’origine dans le cerveau et de sa propagation. On observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l’humeur ou d’autres fonctions cognitives.

Les personnes souffrant d’épilepsie ont tendance à avoir davantage de problèmes physiques, des fractures ou des hématomes dus aux crises, et chez elles, les troubles psychosociaux comme l’anxiété ou la dépression sont plus fréquents. De même, le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les personnes épileptiques que dans la population générale.

L’on observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l’humeur ou d’autres fonctions cognitives. Toutefois, les signes et symptômes caractérisant les crises relatives à l’épilepsie sont variables et dépendent de la localisation de la perturbation à l’origine dans le cerveau et de sa propagation.

Des fractures ou des hématomes dus aux crises, et chez elles, les troubles psychosociaux comme l’anxiété ou la dépression qui sont plus fréquents. De même, le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les personnes épileptiques que dans la population générale, tels sont des problèmes physiques que connaissent les personnes souffrant d’épilepsie.

Mamie Ngondo




Insécurité à Kinshasa : Sarkozy Mola, un présumé Kuluna dangereux arrêté dans la commune de Ngaba.

La commune de Ngaba a été toujours considérée comme une zone rouge, très réputée par le climat d’insécurité entretenu par les jeunes délinquants appelés communément “Kuluna” qui sèment terreur et désolation dans le chef des paisibles citoyens.

Ce mardi 13 février, un jeune délinquant a été appréhendé avec des armes blanches, notamment, des gilletes et machettes en pleine opération. Il s’agit de Sarkozy Mola, très connu des habitants du quartier Bulambemba. Il a été arrêté vers 4 heures du matin par les éléments de la police nationale congolaise se trouvant au poste de la police installé sur l’avenue Gungu dans le même quartier.

“Dans son actif, Sarkozy Mola a eu à déstabiliser plusieurs familles, des jeunes et des femmes qui l’ont rencontré sur le chemin”, témoignent les habitants du quartier Bulambemba.

Sarkozy Mola, meneur de l’écurie Zamunda est passé aux aveux tout en promettant de dénoncer ses complices aux agents de la police.

Les victimes des actes odieux de ce jeune de 17 ans invitent les autorités judiciaires à faire leur travail pour que Sarkozy soit mis hors d’état de nuire car il constitue un danger public et un frein au développement.

Il est important de renforcer la sécurité dans cette partie de la ville de Kinshasa en vue de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations

Jomik




Nord-Kivu : L’UNICEF déplore la mort des enfants par une bombe tombée sur un camp de déplacés

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) à Kinshasa, s’est dit alarmé  par les informations faisant état de l’explosion d’une bombe dans un camp de personnes déplacées dans l’est de la République démocratique du Congo.

Dans un communiqué publié hier, cette agence des Nations unies renseigne que l’explosion s’est produite dans le camp de déplacés de Zaina, à la périphérie de la ville de Sake, dans la province du Nord-Kivu, et reflète l’augmentation inquiétante du nombre de victimes civiles au cours des dernières semaines, résultant du ciblage délibéré ou accidentel des personnes dans les sites de déplacés de l’est du pays.  Un certain nombre de morts, y compris des enfants, ont été signalés dans l’incident d’aujourd’hui et de nombreuses personnes ont été blessées. L’UNICEF cherche à obtenir davantage d’informations sur le nombre de victimes.

Il est impensable que des familles qui ont fui la violence aient été tuées et blessées dans un endroit qui était censé offrir la sécurité. Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger la vie des civils innocents, en particulier des enfants », a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC.

Les combats se sont intensifiés ces derniers mois dans l’est de la RDC, provoquant des mouvements massifs de population et une augmentation des besoins humanitaires.  Il y a eu récemment un afflux de personnes à Sake en raison des violences à Masisi.

Le nombre de nouvelles personnes déplacées dans le Nord-Kivu en janvier 2024 était plus élevé qu’en janvier 2023, qui était le pic précédent. Il y a maintenant 1,1 million de personnes déplacées dans le Nord-Kivu, contre 591 000 en août 2023.

L’UNICEF répond aux besoins humanitaires des personnes déplacées et des communautés d’accueil dans l’est de la RDC dans de multiples secteurs, notamment la protection de l’enfance, la santé, l’éducation et la sécurité.

Nous appelons instamment au gouvernement de demander des comptes aux auteurs de ces actes et de renforcer la protection des enfants et de leurs familles“, a conclu M. Leaity.

Prince Yassa




Campagne de destruction des autels : Un rendez-vous qui attire les chrétiens venus du monde entier

Année après année, la campagne de la destruction des autels est devenue un rendez-vous incontournable pour tous les chrétiens, en général, ceux du Ministère AMEN, en particulier. Sous l’onction du Saint Esprit, la grâce au nom de Jésus-Christ ainsi que la main de Dieu le Père, la grande campagne de destruction des autels chapitre 47 se déroule à Kinshasa, au temple de l’Eglise ‘’ Amen ‘’, du 7 au 25 février en se tenant chaque mercredi, jeudi et vendredi de 14 heures à 19 heures puis tous les dimanches dès 6 heures.

La première semaine ayant déjà tiré à sa fin, l’on notera que cet événement religieux suscite un engouement massif des chrétiens à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, comme du Congo profond de Lubumbashi à d’autres contrées du pays.

Des milliers de personnes prennent d’assaut le siège du Ministère AMEN venant s’abreuver auprès de la source d’eau vive qu’est le Christ dont la parole par la vertu du Saint Esprit est dispensée par l’Apôtre Léopold Mutombo. Rendez-vous religieux quasi annuel, la première semaine de cet événement a déjà vécu avec à la solde un bilan d’enseignements et des manifestations des miracles démontrant la puissance de Yahvé. Des malades guéris en grand nombre et au-delà de tout entendement, un enfant mort amené devant l’Apôtre Léopold Mutombo a repris vie.

Il nous revient que l’assemblée au cours de cette semaine a été édifiée autour du thème central : ‘’ les cris du sang ‘’ avec une série d’enseignements sur les réalités du monde spirituel polarisé autour de deux axes principaux aussi réel que peut l’être le monde physique pour la conscience collective humaine.

Selon notre source, le prédicateur a éclairé le peuple de Dieu sur comment comprendre la saison de sa visitation avec une pertinente intervention sur l’importance de la lumière de Dieu sur soi et le kairos défini comme ‘’ moment décisif au cours duquel le Dieu des cieux décide qu’il y a un mouvement spirituel (des anges et des humaines) en faveur d’un chrétien.

L’homme étant, comme le disent certains, un esprit possédant une âme et vivant dans un corps, doit savoir que la réalité spirituelle est la vraie réalité. Ainsi, tout chrétien se doit d’être pleinement dans la lumière de la connaissance des vérités spirituelles révélées par Dieu dans la Bible et vivre sa saison par Christ au moyen de la puissance du Saint Esprit.

Après cette première semaine, la campagne de destruction des autels chapitre 47 se poursuit chaque mercredi, jeudi et vendredi de 14 heures à 19 heures puis tous les dimanches dès 6 heures jusqu’au 25 février. Et, le moins que l’on puisse dire ce que sous l’œil apostolique de Léopold Mutombo, les choses s’annonce par Christ encore plus grandiose.




Décès d’une mère et son nouveau-né à Kinshasa : Unanimité sur les décisions fortes prises par le ministre de la Santé

L’infirmière du centre hospitalier Akram à Kinshasa, du nom de Tshibidu Annie, à terme d’accouchement est morte la semaine courante,  suite à une négligence de l’hôpital de référence de l’Hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Maman Yemo. De ce fait, le ministre de la Santé publique, Dr Roger Kamba a suspendu le Directeur général de l’Hôpital général de Kinshasa (ex-Mama Yemo) et celui de la Clinique Ngaliema et a ordonné la fermeture du centre hospitalière Akram de Limete Salongo. Du côté du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, les décisions prises par le ministre de la Santé ont été soutenues.

D’après l’Ordre national des infirmiers, l’infirmière Annie Tshidibi qui était à terme pour accoucher et était hospitalisée au Centre hospitalier Akram et quand il a fallu la transférer à la Clinique Ngaliema, elle n’a pas été accueilli. Et l’infirmière a malheureusement perdu la vie à l’Hôpital de référence de Kinshasa à l’hôpital à l’hôpital de référence de Kinshasa suite à une négligence de la part du personnel de l’hôpital, a informé le ministre  Kamba, car elle était restée pendant plusieurs heures sans secours.

Suite à cet événement malheureux, les médecins et infirmiers qui sont impliqués dans cette négligence  sont aussi suspendus de leur fonction et doivent être radiés de l’Ordre des médecins pour négligence et non-respect de la gratuité de l’accouchement qui a entraîné la mort.  Un dossier disciplinaire est ouvert contre eux.

Tandis que le Centre hospitalier Akram ayant pris en charge la défunte pendant deux semaines sans avoir eu  l’amabilité de la traiter est provisoirement fermé, suite à la décision du ministre national de la Santé, Dr Roger Kamba. Ce dernier a mis en garde tous les hôpitaux qui refusent d’accueillir les personnes ayant besoin des soins en urgence. Pour lui,  il n’y aura plus de tolérance.  Signalons que le bébé n’a pas également survécu.

Le Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens pour des sanctions permanentes

Du côté du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, les décisions prises par le ministre de la Santé ont été soutenu.

« Nous avons appris avec consternation le décès d’une infirmière et de son bébé, rapporté par le ministre de la Santé, le Dr Roger Samuel Kamba et nous, pharmaciens à travers l’ordre soutenons les décisions prises », a déclaré le pharmacien Glorry Panzu, président du CNOP.

« Nous encourageons que de telles sanctions soient permanentes pour encadrer efficacement les professionnels de santé afin de les amener à accorder des soins de qualité à la population », a-t-il ajouté.

« Dans certaines structures sanitaires, il s’observe actuellement la négligence de la part de professionnels de santé. Même si vous avez l’argent ou pas, le traitement est pratiquement le même et cela n’honore pas le système sanitaire de notre pays », a-t-il déploré.

Il a fait savoir que ces professionnels de santé ont un serment auquel ils sont liés pour sauver des vies à travers leurs connaissances et leurs compétences.

Le pharmacien Panzu a indiqué que ces professionnels doivent de temps en temps respecter ce serment pour sauver les vies humaines dans leurs structures. La défunte Tshibidu Annie était infirmière au centre hospitalier Akram/Bongolo et avait une grossesse de 26 à 28 semaines.

Mamie Ngondo




Aimer la Rdc mieux que le foot et les passions (Un pamphlet de Magloire Paluku)

Comment fait-on pour rester  dans l’impéritie? Quelle est la formule magique pour s’accommoder à la nullité et rester maitre des fantasmes?

Evidemment, il est difficile de savoir ce que le Congolais ne veut pas quand il affiche ce qu’il veut.

Ce vaillant peuple dormant sur des centaines de milliards en richesses, dans un sommeil de berceaux dorés, est trempé dans du sang humain criant vengeance comme Apollon et Zeus.

Mais hélas, mon peuple aime ce qu’il ne sait pas et déteste ce qu’il sait.

Pour un match de football, il  ferme boutique, il crée des bouchons sur les routes, il arrête le temps, il invente sa vie, il réchauffe l’infidélité et il emprisonne son cerveau avant de mettre au frigo sa conscience !

Avec le même courage, avec la même joie, avec la même détermination… il ferait mieux de nettoyer sa ville, vider les poubelles, respecter le code de la route, aimer la culture de l’excellence dans l’éthique nationale, augmenter son niveau de vie et relever le défi de la guerre.

Une certaine arithmétique morale Congolaise dévoile l’exaltation du mal, le panurgisme politique national, l’injure facile, les débats comiques, les prophéties des sectes, un nationalisme fanatique, un patriotisme clanique, une passion démesurée du sectarisme, une admiration passionnée du mensonge, des zèles outrés et la violence contre la vérité.

Mon peuple n’est pas tout ça. Le Congolais n’est pas une conjoncture. Le Congolais n’est pas un fataliste.

La RDC est mieux que les trente-quatre instants de plaisir pendant dix-huit jours des montées d’adrénaline, sur plus de quatre milles minutes entre le 13 Janvier et le 11 février.

Après le sport sera comme avant le sport à l’Est du Congo. Besoin de la CAN  de la paix. !

 




Selon le CICR : L’intensité des affrontements provoque un afflux de dizaines de blessés vers Goma

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est préoccupé par la nouvelle intensité des affrontements armés à Sake dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, et son impact sur les populations civiles. Ces affrontements entre les Forces Armées de la RDC et alliés contre le Mouvement du 23 Mars (M23) ont provoqué, ce 7 février 2024, l’afflux de 58 personnes blessées par arme, dont 31 civils, à l’hôpital CBCA Ndosho de Goma, doublant la capacité d’accueil maximale du service des blessés soutenu par le CICR, indique un communiqué publié à cet effet et qui ajoute que les civils et les structures sanitaires sont de plus en plus exposés à la violence des combats.

« Les blessés n’ont cessé d’affluer, certains transportés à moto, d’autres par bus. Avec les patients déjà suivis dans notre service avant le 7 février, nous avons atteint 120 blessés pris en charge, alors que notre capacité initiale est de 64 lits. Le manque d’espace pour accueillir tant de patients est notre principal défi. Depuis début 2024, nous avons déjà soigné 219 blessés par arme », témoigne Laurent Cresci, infirmier-chef de l’équipe chirurgicale du CICR à Goma.

L’afflux des blessés vers l’hôpital CBCA Ndosho de Goma est notamment dû à la défaillance des structures de santé situées dans ou à proximité des zones de combats. Celles-ci se retrouvent dans l’incapacité d’assurer une prise en charge digne et efficace des patients, dont le tri et la stabilisation des blessés, du fait des ruptures de stocks médicaux et du manque de personnel soignant, un grand nombre ayant fui vers des zones plus sûres. Certaines structures médicales se retrouvent au cœur des combats, parfois submergées pour offrir un abri aux civils fuyant les affrontements, comme l’hôpital de Mweso en territoire de Masisi.

« L’acheminement de l’aide, notamment des fournitures médicales vers des zones enclavées du Rutshuru et du Masisi, est de plus en plus entravé, voire rendu impossible par les combats incessants. Un accès humanitaire sécurisé est indispensable pour répondre aux besoins grandissants des populations affectées par le conflit, qui sont de plus en plus désemparées et livrées à elles-mêmes, souvent sans accès aux soins », déclare Anne-Sylvie Linder, cheffe de sous-délégation du CICR au Nord-Kivu.

Le CICR rappelle qu’en vertu du droit international humanitaire, les personnes civiles doivent être protégées et respectées, et que, lors de la conduite des hostilités, toutes les précautions pratiquement possibles doivent être prises pour minimiser les pertes de vies civiles et les dommages causés sur les biens civils. Les structures médicales, ambulances et personnels de santé doivent être respectés et protégés.

Présent dans la province du Nord-Kivu en RDC depuis 1993, le CICR fournit protection et assistance aux victimes de conflits armés et d’autres situations de vio

lence.




Haut-Katanga : Suite à la multiplication de cas des décès provoqués par le choléra, la sensibilisation s’intensifie

La lutte contre le choléra est une affaire de tous. Le Ministre Provincial de la Santé, Joseph Nsambi Bulanda a présidé, ce mercredi 07 février 2024, une réunion à l’attention des Maires de trois villes de la Province et des Bourgmestres de Lubumbashi touchés par l’épidémie de choléra.

A l’occasion, Joseph Nsambi Bulanda les a appelés à s’impliquer davantage pour arrêter la propagation de cette maladie dans leurs entités. C’est à une mobilisation tous azimuts contre le choléra qu’appelle le Ministre Provincial de la Santé du Haut-Katanga.

Joseph Sambi Bulanda a réuni à cet effet les Maires de Likasi, et Kasumbalesa ainsi que les Bourgmestres des Communes de la Capitale du Cuivre touchées par cette maladie. Lubumbashi.

Au cours de cette réunion, à laquelle a également pris part le Ministre Provincial de l’Intérieur Héritier Kyungu Kibwe, Joseph Nsambi Bulanda a fait l’état de lieu du choléra 11 jours après sa déclaration officielle.

A ce jour, sur les 27 zones de santé de la Province, 18 sont touchées par l’épidémie et 789 cas ont été enregistrés dont 37 décès soit 5 % .

Ce nombre est jugé élevé selon les experts en santé qui exigent la riposte dans l’immédiat. Du côté du Gouvernement Provincial, un plan de riposte a déjà été établi et il nécessite l’appui de tous.

Ainsi Joseph Nsambi Bulanda a-t-il invité les Maires et Bourgmestres à s’impliquer totalement en agissant en amont et user de leurs prérogatives pour stopper l’avancement du choléra.

Le Ministre Provincial de la Santé a saisi l’occasion pour appeler la population à l’observance des mesures d’hygiène.

Les responsables des écoles, église et marchés et toute la population doivent appuyer les autorités étatiques pour arrêter la propagation de la maladie. Et le gouvernement provincial reste déterminé à éradiquer cette épidémie dans le Haut-Katanga.

 

Roger Ngandu wa Mitaba




A Kinshasa : La fondation Vodacom s’imprègne de l’évolution des femmes bénéficiaires du programme « je suis cap »

Lancé depuis 2022 par la fondation Vodacom, le programme « je suis cap » visant à promouvoir l’autonomisation des femmes vivant avec handicap grâce à M-pesa, le service financier mobile par excellence se porte à merveille et fait le bonheur des femmes bénéficiaires de ce projet. Plusieurs femmes sélectionnées par ce programme ont pu créer et gérer leurs petites entreprises avec plus de facilité et d’efficacité.

C’est dans le cadre de l’accompagnement et d’assurer la pérennité de leurs entreprises que la fondation Vodacom, actrice majeure dans le domaine de la transformation sociale a effectué ce mercredi 7 février 2024 une visite sur terrain pour évaluer les progrès des femmes bénéficiaires de ce programme « je suis cap ».

Anne Marie Itanda, une bénéficiaire de ce programme évoluant au croisement des avenues Kasavubu et Luozi dans la commune de Kalamu a été la première femme à bénéficier de cette visite. Après un échange fructueux avec la délégation de la fondation Vodacom, Anne Marie Itanda se dit avoir stabilisé son foyer grâce à ce programme.

« Depuis que j’ai bénéficié le financement de Vodacom, j’évolue très bien. Beaucoup de gens viennent faire leurs transactions chez moi et tout se passe bien. Nous, personnes vivant avec handicape, nous sommes fières de ce projet parce qu’aujourd’hui nous sommes autonomes. Nous ne dépendons de personne pour subvenir à nos besoins. Merci à Vodacom ».

Après la commune de Kalamu, la délégation de la fondation Vodacom s’est rendue dans la commune de Kasavubu au croisement des avenues Saio et Lenfu où une femme bénéficiaire de ce programme a été aussi visitée par la fondation Vodacom. Déborah Babapou Ntumba qui, après avoir accueilli la délégation avec joie, témoigne le bienfait de ce programme.

« C’était comme un rêve, mais aujourd’hui c’est devenu une réalité. Mes activités se déroulent bien. Grâce à Vodacom, je suis devenue indépendante et j’envisage d’ailleurs reprendre avec mes études universitaires. Ici, j’ai une forte clientèle. Je demande à Vodacom de m’appuyer davantage, car j’ai besoin d’aller plus loin avec mes activités.

Roliane Yulu, responsable de la fondation Vodacom s’est dite satisfaite de l’évolution de toutes les bénéficiaires de ce programme. « Je suis très fière de ces deux femmes que nous avons visitées aujourd’hui. Mais le but aussi de ces visites était de se rendre compte des difficultés qu’elles rencontrent au quotidien, pour savoir comment nous pouvons les aider à monter dans leurs business. Nous prévoyons d’ailleurs au courant de ce mois, la formation des femmes avec le FPM qui est aussi un grand partenaire qui voudrait vraiment nous accompagner dans ce projet et ensuite nous aurons la possibilité de leur rajouter un peu plus de moyens pour que leurs business arrivent à accroître », dit-elle.

Et d’ajouter que le programme « je suis Cap » concerne toute la Rdc. A Kinshasa, nous avons formé d’abord 500 femmes, au Katanga nous avons fait 100 femmes, 100 femmes au Maniema, 100 autres à Kolwezi, 100 à l’Equateur mais aussi 50 au Kongo Central. Nous allons faire la ronde de la RDC. Le but, c’est d’arriver à dire aux femmes qu’elles sont capables, qu’elles peuvent aussi exercer le même métier que tout le monde pourquoi ».

 

Et pour sa part, Anne Mubiala, Manager du projet « je suis cap » estime que les bénéficiaires de ce programme recevront une autre formation pour leur permettre comment gérer leurs affaires. « En tout cas, nous avons constaté que nos mamans évoluent avec leurs business. En tout cas leurs business prospèrent. Je suis vraiment contente parce que le projet que je gère en tout cas les mamans évoluent bien. Elles avaient commencé avec 275 dollars comme fonds de commerce, maintenant elles évoluent bien. On va continuer, on va faire la formation avec les mamans, leur apprendre comment gérer les finances qu’on met à leur disposition. La prochaine étape, on va faire la formation avec les femmes et à la longue prévoir un budget microfinance ».

Sachez que pour ce mercredi, plusieurs autres femmes concernées par ce programme « je suis cap » dans les communes de Ngiringiri, Limete et aussi ont aussi bénéficié de la visite de la fondation Vodacom.

Osée Kalombo




CAC/VH : Voici l’homme clôture avec brio la mini-campagne d’évangélisation

C’était sur une onction particulière accompagnée par un temps fort de célébration que se sont clôturés les 3 jours de la mini-campagne d’évangélisation miracle, ce dimanche 4 février 2024 à l’Eglise la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CACVH). Organisée sous le thème : « les grandes montagnes seront aplanies », cette action évangélique qui avait pour hôte le pasteur François Mutombo Voici l’homme qui intervient en pleine prière de jeûne et prière pour la dédicace de l’année 2024, avait pour objectif d’implorer l’intervention miraculeuse de l’Eternel Dieu pour tous les cas difficiles.

Durant ces 3 jours, plusieurs personnes ont accouru au siège national de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CACVH) situé sis avenue Kalembe Lembe n°72 dans la commune de Kinshasa pour vivre la grâce qui découle de l’onction de l’homme de Dieu au travers la parole de Dieu dispensée au cours de cette activité.

Invité à la chaire pour enseigner la parole de Dieu en ce dernier jour, l’homme de Dieu, le pasteur François Mutombo a fait lire Zacharie 4 : 5-7, un récit biblique dans lequel le thème principal de ces 3 jours a été tiré. Dans son introduction, il a tenu d’abord à expliquer le personnage de Zorobabel qui est l’image d’une personne qui se trouve devant des défis et des obstacles. Les grandes montagnes pour lui symbolisent des problèmes impossibles et difficiles à résoudre : maladies et toutes sortes des difficultés. Il s’agit des situations qui dépassent l’entendement humain.

Pour François Mutombo, Dieu est capable d’aplanir tout ce qui nous bloque. « C’est soir, il y a une parole que le Seigneur t’adresse comme Zorobabel. Il faut que tu sortes de ce service avec de grands témoignages. Il y a des choses qui seront compliquées pour d’autres personnes pas pour toi ».

Pour amener l’assistance à comprendre exactement la pensée de Dieu dans cette grande activité, l’orateur du jour a évoqué le cas de l’apôtre Paul lorsqu’il fut mordu par la vipère. « Tout le monde attendait sa mort, car il était déjà contaminé par le venin du serpent. Mais le Seigneur n’a pas laissé Paul mourir. Quel que soit les obstacles qui surgirons devant toi, fait confiance à l’Eternel et il te rendra vainqueur là où beaucoup sont tombés ».

Et de poursuivre que les enfants de Dieu doivent apprendre à rester positifs devant tout obstacle. Pour enrichir cette pensée, François Mutombo s’est référé à Josué, collaborateur de Moïse qui faisait partie des espions qui furent envoyés en Egypte par Moise. Ces groupes des vaillants d’Israël, à leur retour ont eu un langage de découragement devant Israël et Moïse. Mais Josué est resté positif.

« Reste positif. Dans ta vie, quand les choses ne marchent pas, dit ça marchera et tout ira bien, aie un bon langage, même quand tu vois rien confesse la positive toujours ›› a dit l’homme de Dieu.

Pour cette dernière journée, l’homme de Dieu a clôturé cette activité par une forte déclaration sur le cas difficiles qui étaient accompagnés par des signe et des prodiges, y compris des grandes délivrances. A noter que la prière de dédicace pour l’année 2024 qui a débuté le 14 janvier de cette année, va se clôturer le 18 février 2024 par une grande activité publique qui sera organisée en l’esplanade Palais du peuple du 17 au 18 janvier 2024.