RDC : 2 millions de dollars don des Etats Unis d’Amérique aux sinistrés des inondations

Les inondations qui ont ravagé plusieurs coins de la République Démocratique du Congo n’ont pas laissé indifférent les États-Unis d’Amérique, qui ont alloué une enveloppe de 2 millions de dollars en vue d’assurer les sinistrés des inondations en RDC.

C’est plus les provinces du Nord Ubangi et de la Tshopo qui sont les plus concernées par ce don des américains par le biais du Bureau pour l’assistance humanitaire de l’USAID dans le but de répondre aux besoins les plus urgents des populations touchées par ces catastrophes naturelle.

Ce financement va fournir des articles ménagers essentiels et des matériaux pour la construction d’abris à près de 7000 foyers-environ 44 800 personnes dans les deux provinces du pays. Sans oublier de l’aide alimentaire ainsi que des appuis dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.

Les États-Unis d’Amérique vont également s’investir par des études minutieuses à travers ses différentes agences pour établir une cartographie d’impact après catastrophe pour les interventions gouvernementales et humanitaires, afin d’améliorer la préparation aux catastrophes en perspective des chocs d’inondation qui s’annoncent dans les jours à venir.

Il faut rappeler que des pluies exceptionnelles ont provoqué au mois de Janvier 2024, la montée des eaux du fleuve Congo à environ six mètres au-delà de son niveau le plus haut. Ce phénomène est apparu pour la première fois en 1961. On signale que sur les 26 provinces que compte la RD Congo, 17 ont été touchées par les inondations provoquées par cette montée des eaux du fleuve, causant ainsi la mort d’environ 300 en dérangeant la vie de 430 000 familles.

 

Jomik wanga




Santé : la province du Haut Katanga frappée par l’épidémie de choléra

Après avoir enregistré 160 cas et 16 décès, le ministre de la Santé du Haut-Katanga, le Professeur Docteur  Joseph Nsambi Bulanda  a déclaré officiellement le lundi 29 janvier 2024 l’épidémie de choléra dans le Haut-Katanga. La province affirme avoir disponibilisé tous le moyens pour l’éradication de cette épidémie déclarée dans plusieurs communes et districts de cette province.

« Je me trouve dans l’obligation de déclarer officiellement l’épidémie de choléra sur toute l’étendue de la province du haut Katanga. J’instruis toutes les autorités politico-administratives des différentes entités à maintenir leurs engagements dans la lutte contre l’épidémie de choléra ».

Joseph Nsambi Bulanda qui invite par la même occasion les leaders communautaires, professionnels des médias, les mobilisateurs, toutes les autorités politico-administratives et pasteurs  de sensibiliser la population à l’observance des règles d’hygiènes.

« Consommez uniquement l’eau potable, se laver les mains régulièrement avec le savon avant de manger et après avoir été aux toilettes. Après avoir changé les couches du bébé, nettoyer chaque jour vos toilettes avec les infectants. Éviter de manger  les aliments frais. En cas de diarrhée, mal au ventre ou maux de tête, voyez un médecin », a-t-il précisé dans son message.




Kinshasa : Les travaux de l’ Aménagement du Rond-point Gambela lancés

Plusieurs petits travaux dans la ville de Kinshasa ont vu le jour depuis que le gouverneur intérimaire de Kinshasa avait pris le bâton de commandement.

Dans la commune de Kasavubu, l’acte vient d’être posé.
Les travaux viennent d’être lancés sur instruction du Vice Gouverneur de la ville province de Kinshasa.

“C’est sur instruction de Gérard Mulumba Gecoco”, insiste le Bourgmestre de Kasavubu Phinnées Massombo, qui soutient que “C’est pour l’intérêt de tous les habitants de ma municipalité”.

Pendant son intérim, Gérard Mulumba a été à l’origine de l’aménagement du Rond-point Huileries, mais aussi du lancement des travaux sur l’avenue Nguma au quartier Macampagne dans la commune de Ngaliema.

Jomik WANGA




Assemblée nationale : Les dossiers physiques des députés nationaux et leurs suppléants déposés à l’administration par la Ceni

En marge de l’ouverture de la session extraordinaire qui inaugure la 4 ème législature à l’Assemblée nationale, le secrétaire exécutif de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Mabiku Totokani, a remis au Secrétaire général de l’Assemblée nationale, les dossiers physiques de 477 elus provisoirement députés  nationaux et leurs suppléants, en attendant l’organisation des élections législatives nationales dans d’autres circonscriptions à problème.

Pour la centrale électorale, il était nécessaire pour son institution de déposer ces dossiers au niveau de l’administration de la chambre basse du parlement en prévision de la session inaugurale de ce lundi au Palais du Peuple, où les nouveaux élus vont siéger.

“Nous avons apporté les dossiers physiques de tous ces heureux élus. Voilà l’objet de notre présence ici à l’Assemblée nationale”, a déclaré Mabiku Totokani.

De son côté, Nguvulu Khoji Jean, Secrétaire Général à l’Assemblée nationale, a salué la promptitude de la Centrale électorale. Il estime que ce geste de la CENI accélérera le travail de la chambre basse du parlement pour accomplir ses missions pendant cette période.

Jomik Wanga




Pour incompatibilité : l’Abbé Prosper Lombadisha Etotola du diocèse de Kole obligé de renoncer à son mandat

Dans un courrier adressé à l’Abbé Prosper Lombadisha Etotola, Prêtre du diocèse de Kole, l’Evêque de ce diocèse dit avoir appris avec surprise, la nuit du dimanche 21 janvier 2024, son élection à la députation provinciale, dans la Circonscription électorale de Lomela située dans la Province du Sankuru.

« Attendu que l’exercice des charges publiques de l’Etat est interdit aux clercs tant par le Code de droit canonique, en son canon 287, §2, que par l’Accord-Cadre entre le Saint-Siège et la République Démocratique du Congo sur des matières d’intérêt commun, en son article 7, §4; Etant donné que la charge publique dont vous êtes investi est incompatible avec le ministère sacerdotal, en particulier le service de l’Autel, je vous enjoins d’y renoncer dans les sept (7) jours qui suivent la réception du présent précepte (cf. canon 1319, §1) », écrit-il.

Et de poursuivre, à défaut d’obéir à ce qui est exigé, je me verrai dans l’obligation de vous suspendre de l’exercice de la charge sacerdotale, conformément au canon 1333 §1, 1º,2° & §4. Il termine en émettant le vœu que le Christ Jésus notre Seigneur vous aide à vous convertir pour que vous puissiez toujours vous configurer à lui.




De 2000 à 2019 : l’OMS établit que le nombre de cas de dengue signalés dans le monde avaient été multiplié par dix, passant de 500 000 à 5,2 millions

Au cours des deux dernières décennies, l’incidence de la dengue a progressé de manière spectaculaire dans le monde entier, ce qui représente un important défi de santé publique. De 2000 à 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a établi que le nombre de cas de dengue signalés dans le monde avaient été multiplié par dix, passant de 500 000 à 5,2 millions. L’année 2019 a marqué un pic sans précédent, les cas signalés étant répartis entre 129 pays.

Après un léger recul entre 2020 et 2022 en raison de la pandémie de COVID-19 et d’une baisse du taux de déclaration, une recrudescence des cas de dengue a été observée dans le monde en 2023, caractérisée par une augmentation significative du nombre et de l’ampleur des flambées, et la survenue simultanée d’un grand nombre d’entre elles, le virus se propageant dans des régions auparavant épargnées par la maladie.

La transmission de la dengue est cyclique et on peut s’attendre à de grandes épidémies tous les trois à quatre ans. Pendant la pandémie de COVID-19, une transmission modérée de la dengue dans certaines régions et une faible transmission dans d’autres ont été constatées, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de personnes non immunisées contre certains sérotypes du virus de la dengue. Toutefois, les données sur les sérotypes du virus de la dengue en circulation sont limitées.

Depuis le début de l’année 2023, la transmission ininterrompue, combinée à un pic inattendu de cas de dengue, a conduit à se rapprocher à l’échelle mondiale d’un record historique de plus de cinq millions de cas et plus de 5000 décès liés à la dengue signalés dans plus de 80 pays/territoires et cinq Régions de l’OMS : Afrique, Amériques, Asie du Sud-Est, Méditerranée orientale et Pacifique occidental (Figure 1). Près de 80 % de ces cas, soit 4,1 millions, ont été notifiés dans la Région des Amériques. Le virus de la dengue est l’arbovirus le plus largement répandu, responsable du plus grand nombre de cas d’arboviroses dans la Région des Amériques et à l’origine d’épidémies cycliques tous les trois à cinq ans. Des groupes de cas de dengue autochtone ont par ailleurs été signalés dans la Région européenne de l’OMS. Cependant, ces chiffres représentent probablement une sous-estimation de la charge de morbidité réelle, car la plupart des infections primaires sont asymptomatiques et la déclaration de la dengue n’est pas obligatoire dans de nombreux pays.

Plusieurs facteurs sont associés au risque croissant de propagation de l’épidémie de dengue, parmi lesquels l’évolution de la répartition des vecteurs (principalement Aedes aegypti et Aedes albopictus), en particulier dans des pays qui n’avaient jamais été atteints par la dengue ; les conséquences du phénomène El Niño en 2023 et du changement climatique entraînant une hausse des températures, de l’humidité, et de fortes précipitations, entre autres ; des systèmes de santé fragilisés en pleine pandémie de COVID-19, des instabilités politiques et financières dans des pays confrontés à des crises humanitaires complexes et de forts mouvements de population. Ces facteurs mettent également en péril la riposte à l’épidémie et augmentent le risque de propagation à d’autres pays. Il est possible que la faiblesse des systèmes de surveillance dans de nombreux pays touchés ait entraîné des retards dans le signalement et la riposte, et des erreurs de diagnostic, ce qui a contribué à l’augmentation des cas de dengue sévère.

L’Afrique figure parmi les quatre régions les plus touchées par les arboviroses

L’OMS a estimé que le risque était élevé à l’échelle mondiale, compte tenu du risque accru de transmission et de la recrudescence des cas et des décès.

L’Afrique figure parmi les quatre régions les plus touchées par les arboviroses, parmi lesquelles figurent la fièvre jaune, la dengue, le Chikungunya, l’O’nyong nyong, la fièvre de la vallée du Rift et la maladie à virus Zika. En 2023, 171 991 cas de dengue et 753 décès ont été signalés dans les pays de la Région. Des preuves de la circulation de la dengue ont été détectées dans les populations locales et/ou parmi les voyageurs revenant de plus de 30 pays africains.

Des flambées épidémiques ont été signalées dans 15 des 47 pays, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Mali, Maurice, le Niger, le Nigeria, São Tomé-et-Principe, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Dans la plupart de ces pays, les flambées épidémiques ont commencé en 2023, à l’exception de São Tomé-et-Príncipe, où la flambée épidémique était la continuation d’une flambée ayant débuté en avril 2022. Au 19 décembre 2023, des flambées épidémiques sont toujours en cours dans 11 pays ; elles ont été déclarées terminées en Guinée, à Maurice, à São Tomé-et-Principe et au Tchad.

En 2023, le pays le plus touché de la Région est le Burkina Faso, où une augmentation significative des cas de dengue est constatée par rapport aux mêmes périodes en 2021 et 2022. Au 18 décembre, le nombre cumulé de cas déclarés dans le pays pour l’année 2023 s’élève à 146 878 cas suspects, dont 68 346 cas probables (test de diagnostic rapide positif) et 688 décès parmi les cas suspects, soit un taux de létalité de 0,5 %.

En Afrique, la charge de la dengue reste mal comprise en raison i) de la similitude des symptômes cliniques courants et non spécifiques de la maladie avec ceux du paludisme et d’autres maladies fébriles tropicales ; ii) de la capacité limitée des laboratoires à détecter et à confirmer la dengue en temps opportun, ce qui est crucial pour détecter et signaler les cas et prévenir sa propagation ; et iii) d’une surveillance inadéquate et d’un signalement des cas limité, particulièrement pour la dengue.

Des efforts sont en cours pour mieux comprendre la dynamique de la transmission de la dengue et d’autres arboviroses dans la Région. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a approuvé le Cadre pour la maîtrise, l’élimination et l’éradication intégrées des maladies tropicales et à transmission vectorielle dans la Région africaine 2022-2030. Parallèlement, le Bureau régional a également rédigé le Cadre de mise en œuvre de l’Action mondiale pour lutter contre les vecteurs dans la Région africaine de l’OMS.




Très affectés : La CAC/VH et Papa Alidor Kamunga pleurent Maman Justine Mbelu

Ce jeudi 25 janvier 2024, personne ne s’imaginait qu’on terminerait la journée avec une si horrible nouvelle, celle de la mort de Maman Justine Mbelu, femme de M. Alidor Kamunga, Serviteur au sein de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH). C’était un coup de tonnerre pour tous ceux qui avaient aperçu cette femme de prière à l’église le dimanche 21 janvier 2024. Pour son mari qu’il a accompagné d’une façon exceptionnelle chercher les enfants à l’école, c’était inadmissible et insupportable. Des telles morts brusques laissent les familles dans les questionnements. A-t-elle été hospitalisée et avons manqué les moyens de la faire soigner ? Avait-elle une maladie incurable ? Ou c’est Dieu qui a voulu qu’il en soit ainsi ?

Mais là, Dieu en avait décidé ainsi, en dépit de tout ce que les hommes pouvaient faire. Sinon, qui aurait imaginé un tel événement dans la maison d’un Serviteur de Dieu ? Qui aurait pensé que la mort entrerait et emporterait de manière aussi facile que surprenante cette fidèle de la CAC/VH ? Ceci, pendant la dédicace où une attention particulière a été accordée à la prière contre l’esprit de mort.

Et c’est ici que nombreux ont pensé que le Représentant légal de la CAC/VH, l’ange de cette église, le pasteur François Mutombo, était réellement un prophète et avait vu juste. Non seulement que son Eglise a la révélation de prier contre l’esprit de mort, Voici l’homme venait d’initier un service contre l’esprit de mort au regard des différentes prophéties reçues. A l’instar de Kalembelembe, plusieurs Eglises prient aujourd’hui contre l’esprit de mort, parce que la menace ou le danger est réel.

Il est vrai, que si le pasteur François Mutombo peut mobiliser l’Eglise pour prier contre l’esprit de mort, Dieu demeure souverain et peut prendre qui il veut et au temps arrêté par lui-même. Preuve que les prières et autres sacrifices que les hommes font, c’est pour se disponibiliser à l’accueil de l’époux qui arrivera au moment voulu. C’est ici le lieu où la parabole des jeunes filles sages et folles trouve sa place. Comme pour dire qu’il n’y a que les femmes sages, qui se seront constituées la réserve en carburant, qui rencontreront l’époux et dineront avec lui.

De ce qui nous revient de la défunte femme du Serviteur de Dieu Char de feu, elle a succombé suite à une courte maladie. Très jeune et avec l’avenir devant elle, Maman Justice Mbelu avait des projets pour son ménage, son mari et ses enfants, qu’elle ne réalisera plus. Malheureusement, elle ne pourra plus apporter sa contribution, parce que le Créateur a décidé autrement.

Comme nous l’avons indiqué, au regard de l’engagement du Serviteur de Dieu Alidor Kamanga, personne n’aurait pensé à cette mauvaise nouvelle. Certains fidèles ont même témoigné que grâce à la prière de Papa Alidor, les malades sont guéris et ils trouvent satisfaction à leurs problèmes. Mais pour son cas, Dieu a semblé être absent, comme ce jour-là en Marc 4:38,39 où les disciples, s’adressant à Jésus lui dirent : « Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons?

Et pourtant, pour vivre la gloire dans la maison de son père, le Seigneur Jésus-Christ a dû passer par la mort. Preuve que personne ne maitrise la mort et rien ne peut l’empêcher quand Dieu décide de prendre l’une de ses servantes. A papa Alidor Kamunga, comme on aime si bien l’appeler à Kalembelembe, d’être fort et courageux pour affronter ce moment très éprouvants. Loin de se décourager, ceci devra lui permettre de s’attacher de plus en plus au Seigneur, lui seul qui est capable de rétribuer à chacun selon ses œuvres. Ce père de famille très accueillant et d’une bonté inégalée, devra s’appuyer sur son Eglise et sur son pasteur François Mutombo, pour se ressourcer et poursuivre le chemin.

Selon le programme rendu public à cet effet, la veillée mortuaire interviendra le mercredi 31 janvier 2024, pendant que l’enterrement au cimetière de Nécropole 2 aura lieu le jeudi 01 février 2024. Entre-temps, le deuil se tient à l’espace Bon Marché, au croisement des Avenues Kabambare/Flambeau (Arrêt Casino), Réf. diagonale de Kin Marché, dans la Commune de Barumbu. A Dieu seul soit la gloire. Adieu Maman Justine Mbelu.




Kinshasa : Les avenues Kabambare, Kasa-Vubu et Bokasa dans un état de délabrement très avancé

Difficile pour les conducteurs de rouler sur les avenues Kabambare et Bokasa dans la commune de Barumbu. Ces deux artères sont dans un état de délabrement très avancé. Les automobilistes, les motocyclistes qui empruntent ces voies sont aux abois. Leurs engins subissent le contre coup du mauvais état de ces artères qui sont parmi les principales de la ville de Kinshasa. Raison pour laquelle ils demandent aux autorités de réhabiliter ces routes et toutes celles qui sont dans le même état.

Emprunter les avenues Kabambare et Bokassa dans les communes de Kinshasa et de Barumbu, ressemble depuis quelque temps à un parcours de combattant. Les piétons, les motocyclistes et les conducteurs qui osent y passer prennent de gros risques pour eux même et leurs engins. Ils s’embourbent dans les nids de poule qui s’y sont créés et leurs véhicules s’en sortent avec des dégâts considérables. Binda Makoba, conducteur des poids lourds a failli y laisser sa peau et renverser son véhicule. Il est au micro de l’ACP.

« Je conduis sur cette route, les journalistes ont vu comment j’ai traversé dans les eaux stagnantes et ont vu comment les gens ont crié. Je me suis en sortie parce que je maîtrise le volant. La route est vraiment délabrée. Pour le moment nous félicitons le chef de l’État pour son élection pour qu’il l’arrange pendant ce quinquennat. Nous n’avons plus de routes et le transport devient difficile, et le sectionnement des tronçons routiers communément appelé demi-terrain s’impose vu l’état de la route. Le chauffeur ne peut pas accepter de détruire son véhicule et devenir chômeur, voilà pourquoi il préfère faire des déplacements de courte distance. C’est ce qui occasionne la rareté de transport», explique-t-il.

À l’instar d’autres artères détériorées, le mauvais état de la route Bokasa a également une incidence négative sur les activités commerciales qui s’exercent aux environs. Mme Bambi Kalala en est l’une des victimes.

« La route est vraiment délabrée. On ne sait pas écouler nos marchandises nous qui vendons au bord de la route. Parfois les véhicules sont obligés de dévier et nous empêchent d’avoir des clients parce qu’ils passent de l’autre côté. Par moment les véhicules qui passent par ici éclaboussent nos marchandises. Avant ce n’était pas ainsi. On nous a chassé du grand marché par le gouverneur Ngobila, on est venu aujourd’hui pour notre survie. Mais il n’y a toujours pas moyen de vendre dans ce conditions. Pour ce deuxième mandat de chef de l’État, nous demandons qu’on nous avons d’un bon gouverneur qui viendra nous soutenir pour améliorer cet état de route, Bokassa est vraiment dans un état de délabrement très avancé», indique-t-il.

L’avenue Kabambare qui traverse trois communes de la ville de Kinshasa, souffre d’un délabrement criant. Ses usagers ne cessent d’interpeller les autorités publiques pour sa réhabilitation, compte tenu de sa position géostratégique et de son importance dans la capitale.

“Nous éprouvons beaucoup des difficultés à cause du mauvais état de cette route qui est d’une grande importance. Elle était en très bon état et nous n’avions pas des soucis pour nous déplacer. Mais, actuellement, c’est difficile pour les enfants qui vont à l’école et tous ceux qui vont au travail. Nous souffrons beaucoup à cause de mauvais état de cette route. Depuis, l’avenue du marché jusqu’à l’avenue Mayingalu, les véhicules et les motos circulent avec beaucoup des difficultés et cela occasionne des accidents y compris les embouteillages, tout ça à cause de la dégradation de cette route. Cette route est une route qui aide beaucoup des personnes, une route de renom qui part de rond-point Kabambare vers l’avenue des huilleries jusqu’à l’avenue du 24 novembre”, interpelle Moïse Ilunga, habitant de Barumbu.

La dégradation des certaines routes de la capitale congolaise devient une situation préoccupante. L’intervention des autorités pour leur réhabilitation est plus que nécessaire. Les réhabiliter va fluidifier la circulation dans la capitale et réduire les embouteillages à travers la ville.




COVID-19 : le nombre de nouveaux cas a augmenté de 4 % du 11 décembre 2023 au 7 janvier 2024 

L’OMS a publié une nouvelle mise à jour épidémiologique de la COVID-19 sur la situation mondiale et régionale, avec des informations sur les hospitalisations et les admissions en soins intensifs, ainsi que des mises à jour sur les variants d’intérêt et les variants sous surveillance.

À l’échelle mondiale, le nombre de nouveaux cas a augmenté de 4 % au cours de la période de 28 jours allant du 11 décembre 2023 au 7 janvier 2024 par rapport à la période de 28 jours précédente, avec plus de 1,1 million de nouveaux cas. Le nombre de nouveaux décès a diminué de 26 % par rapport à la période de 28 jours précédente, avec 8 700 nouveaux décès signalés. Au 7 janvier 2024, plus de 774 millions de cas confirmés et plus de sept millions de décès avaient été signalés dans le monde.

Au cours de la période du 11 décembre 2023 au 7 janvier 2024, les nouvelles hospitalisations et admissions en unité de soins intensifs (USI) liées à la COVID-19 ont toutes deux enregistré une augmentation globale de 40 % et 13 %, avec respectivement plus de 173 000 et 1 900 admissions.

À l’échelle mondiale, JN.1 est actuellement le variant d’intérêt le plus circulant et est désormais signalé par 71 pays, représentant environ 66 % des séquences au cours de la semaine 52, contre environ 25 % au cours de la semaine 48. Sa lignée parentale, BA.2.86, est stable et représentait 7,8 % des séquences au cours de la semaine 52, contre 7,0 % au cours de la semaine 48. L’évaluation initiale du risque pour JN.1 a été publiée le 19 décembre 2023, avec une évaluation globale du faible risque pour la santé publique au niveau mondial sur la base des preuves disponi

bles.




Après la campagne d’Education civique et électorale dans les communes péri-urbaines de Kinshasa: L’ACVDP finalise le rapport détaillé des forums communautaires

Le rapport détaillé des forums communautaires est disponible depuis la semaine dernière, c’est ce qu’a indiqué à la presse le président de l’ONGDH Action contre les violations des droits des personnes vulnérables, ’’ACVDP’’, Crispin Kobolongo Kongunde. C’était avec le concours de l’équipe de reportage constituée d’Alexis Emba et de Samuel, sous l’intitulé : ‘’RAPPORT DETAILLE DES FORUMS COMMUNAUTAIRES D’EDUCATION CIVIQUE ET ELECTORALE DANS LES COMMUNES PERI-URBAINES DE LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA : DU 18 DECEMBRE 2023 AU 02 JANVIER 2024’’.

Pour rappel, quarante (40) animateurs communautaires ont été formés dans la perspective de l’éducation civique et électorale, pendant trois jours, soit du 12 au 14 décembre 2023. La formation a eu lieu à Kinshasa, avec l’appui de l’ONG américaine Institut international des républicains (IRI). En animateurs communautaires outillés (hommes et femmes), ils ont été à l’œuvre, en vue de ‘’déblayer le terrain‘’. ‘’Il s’agit surtout de sensibiliser la population à voter utile ses dirigeants pour les cinq années à venir’’, a dit le formateur aux participants.

Il leur a été rappelé que la formation visait la mise en œuvre du projet d’éducation civique et électorale des personnes vulnérables des communes périurbaines de la ville province de Kinshasa.

L’objectif poursuivi : renforcer leurs capacités. ‘’Sensibiliser la population à voter utile ses dirigeants pour les cinq années à venir. ‘’Les participants devaient être outillés sur les questions électorales. Le projet visant huit communes de la ville province de Kinshasa, à savoir: Bumbu, Kimbanseke, Kisenso, Limite, Makala, Maluku, N’Sele, Selembao’’.

 

La formation a été assurée par Me Rodrigue Chubaka, directeur général du Bureau d’expertise électorale, genre et gouvernance locale (BEGL-RDC). Il a abordé les droits et devoirs des citoyens, insistant sur l’importance des élections et le cadre légal régissant le processus électoral. “Nous avons montré que l’épicentre de la matière est l’article 5 de la Constitution qui reconnaît au peuple congolais sa souveraineté dans le choix des dirigeants”, a-t-il indiqué.

Le forum communautaire d’éducation civique et électorale devrait également être lancé à travers les communes précitées. Le 1er forum a débuté vendredi 15 décembre dans la commune de Kimbanseke, ciblant les femmes maraîchères locales. (Lire L’Avenir du jeudi 21 décembre 23).

Après la formation, le déploiement sur le terrain

Les animateurs communautaires déployés à l’issue de la formation, ont fait œuvre utile en sensibilisant la population à participer au vote. C’est à cela qu’ils ont été appelés. Issus des organisations de la société civile de Kinshasa, ils ont pris le ferme engagement de sensibiliser la population conformément à la visée de la formation.

Ils ont réaffirmé leur détermination à mener campagne sur l’éducation civique et électorale, dès la clôture l’atelier de formation.

Le président national de “ACVDP” se félicitant des résultats obtenus à la fin des assises, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de toutes les structures ayant mis la main à la pâte.

Quid du rapport détaillé

Au cours de la période de référence, l’ACVDP, en partenariat avec IRI et le soutien financier de l’USAID et CEPPS a mis en œuvre les forums communautaires d’éducation civique et électorale dans le cadre du projet intitulé : « Projet d’Education Civique et Electorale des Personnes Vulnérables dans les communes péri-urbaines de la ville Province de Kinshasa » qui se veut une contribution pour améliorer la capacité de la population à participer conformément à ses droits et devoirs civiques aux prochaines élections présidentielles, nationales, provinciales, locales et municipale dans les communes de Bumbu, Kimbanseke, Kisenso, Limete, Maluku, Makala, N‘Sele et Selembao.

Au total, huit forums communautaires ont été mis en œuvre conformément à la planification de la période de référence.

a. Objectifs des forums communautaires

Contribuer à l’amélioration de la capacité de la population à participer au processus électoral conformément à son droit et devoir civique et aux lois régissant les élections en RDC.

Donner les informations essentielles et pertinentes à la population sur les élections. Ces informations concernent notamment le cadre légal, les devoirs et droits des citoyens, pourquoi voter, comment voter, quand voter et qui voter ainsi que le comportement de l’électeur pares les élections.

b. Méthodologie de l’animation des forums communautaires

Le forum communautaire se déroulement dans un espace ou l’animateur réunira les communautés pour leur donner les informations sur.

• Quels sont les cadres légaux du processus électoral en RDC ?; quels sont les droits et devoirs du citoyen ?; c’est quoi l’éducation civique et électorale ?; pourquoi voter ?; pour qui voter ?; comment voter ? ; quel climat préserver avant, pendant et après le vote ?

Les messages clés à faire passer aux communautés après la publication des résultats

En possession des ordres de mission, des dépliants et le manuel d’éducation civique et électorale, les animateurs communautaires formés ont effectué des descentes dans les communes ciblées par le projet pour donner l’information.

Un à deux jour avant le forum communautaire, le responsable de la communauté ont été informé pour inviter les membres de la communauté et préparer le cadre qui va recevoir la séance.

Formés à répondre aux questions relatives aux élections, les animateurs se sont entrenuis avec les habitants des lieux ciblés et répondu à toutes leurs préoccupations.

Ils ont remis également des dépliants contenant les messages ainsi que les contacts des points focaux de l’ACVDP pour rester en contact dans le cadre de partage d’information.

Les outils suivants seront utilisés :

• T-shirts, banderoles, dépliants et affiches ; mégaphones ; organisation des forums communautaires

i. Gestion

La gestion de forum (pédagogique, logistique, supervision) était assurée par l’animateur formé de la conformité de la méthodologie.

d. Les participants aux forums communautaires

Les femmes, les jeunes, les personnes vivant handicap, les personnes de troisième âge et autres couches de la population

Au total 1129 personnes dont 585 femmes et 544 hommes ont pris part aux 53 forums communautaires organisés pour la période allant du 18 décembre 2023 au 04 janvier 2024 reparties de manière ci-après :

Sur les 21 forums communautaires restants et prévus pour la première phase du projet, nous avons réalisé 23 avant la date du 20 décembre 2023 période prévue dans le calendrier électoral de la CENI pour les quatre scrutins.

IV. DEROULEMENT DES FORUMS COMMUNAUTAIRES

52 forums communautaires ont été réalisés du 18 décembre 2023 au 02 janvier 2024 dans les communes ciblées par le projet.

Quatre moments forts ont marqué le déroulement de forums communautaires à savoir :

1. La présentation du projet et les partenaires d’appui par l’animateur

2. Sensibilisation proprement dite avec les points ci-après :

• Quels sont les cadres légaux du processus électoral en RDC ? ; quels sont les droits et devoirs du citoyen ? ; c’est quoi l’éducation civique et électorale ? ; pourquoi voter ? ; pour qui voter ? ; Comment voter ? ; quel climat à préserver avant, pendant et après le vote ?

• Les messages clés à faire passer aux communautés après la publication des résultats

 

3. Echange

4. Désignation du point focal communautaire pour la pérennisation du projet

 

Il y a eu quelques préoccupations soulevées par les participants en général parmi les thèmes développés par les animateurs dans toutes les communes entre autres :

 

– Où est ce qu’on peut porter plainte contre un agent de la CENI qui demande de l’argent à un électeur qui veut avoir le duplicata de sa carte d’électeur ou celui qui a sa carte devenu invisible ?

– Comment connaitre si le candidat à n’importe quel scrutin est animé de bonne foi pour travailler en faveur de la population et au développement du pays ?

– Que dit la loi par rapport aux candidats qui corrompt les électeurs pendant la campagne électorale ?

– Quel comportement adopté vis-à-vis de la corruption pendant la campagne électorale ?

– Quelle est la différence entre un témoin et un observateur ?

– Quelle est l’institution habilité à proclamer les résultats des élections ?

– Où allons-nous vérifié les noms avant le jour de vote ?

– Que dit la loi par rapport aux candidats qui violeraient le silence électoral ?

– Le jour de vote cad le 29 décembre 2023, il y aura toujours campagne ?

– Que le prévoit le calendrier électoral pour les élections des bourgmestres ?

– Que faire face au discours de la haine ?

– Cette fois ci, nous allons voter les conseillers communaux, est ce que la machine à voter prévoit également cette élection ? ; est-ce qu’on peut voter un candidat deux fois ? ; quels sont les droits et devoirs d’un électeur avant, pendant et après les élections ? ; quid du comportement recommandé après les élections.

Payne