Réélection de Félix Tshisekedi : Franck Mbo Nzolamesa attribue ce “succès électoral” à Augustin Kabuya pour son sens managérial 

Le bourgmestre de la commune de la N’sele, l’une des municipalités de Kinshasa, Franck Mbo Nzolamesa a félicité vendredi 5 janvier Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa brillante réélection à la tête du géant d’Afrique avec un pourcentage record, jamais réalisé auparavant en Rdc.

Le premier citoyen de la N’sele espère que ce second quinquennat tiendra compte des aspirations du peuple congolais qui a renouvelé sa confiance au président de la République pour cinq nouvelles années.

« Nous saisissons cette heureuse occasion pour adresser également par votre canal, nos vives et chaleureuses félicitations au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa ténacité et son message de campagne et demeurons également convaincus qu’il tiendra pendant son second mandat, compte des attentes du peuple congolais», a-t-il souligné.

Ayant mouillé le maillot en faveur du candidat numéro 20 à la présidentielle, Franck Mbo Nzolamesa attribue la victoire écrasante du fils du sphinx au Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Il félicite Augustin Kabuya pour avoir donné du tonus aux différentes fédérations du parti, ce qui a conduit à la victoire haut la main du ticket gagnant de l’Union Sacrée.

« En effet, il nous est arrivé de constater avec enthousiasme que votre avènement au Secrétariat général a donné une forte impulsion à l’UDPS, en redynamisant toutes les fédérations nationales. Nous tenons aussi à vous exprimer notre sincère gratitude pour l’esprit managérial dont vous avez fait preuve au sein du parti, ce qui a constitué un cinglant démenti à des détracteurs qui vous déniaient des capacités de leader, ainsi qu’à l’Union Sacrée de la Nation », salue Franck Mbo Nzolamesa.

Ce candidat député provincial dans la commune de N’sele aurait recueilli plusieurs voix à l’issue des élections du 20 décembre dernier. Franck Mbo Nzolamesa a été également membre de l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi dans la circonscription électorale de la Tshangu.

Osée Kalombo




Dans son message de félicitations : Le Collectif des cadres et membres de l’Udps/Tshisekedi demande au président Tshisekedi de travailler pour le peuple

Au cours de sa réunion hebdomadaire du 13 Janvier 2023 dernier, le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI a adressé un message de félicitations au Président réélu Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans ce message, cette structure d’appui interne de l’UDPS/TSHISEKEDI insiste sur le fait son Président du parti qui vient d’être reconduit à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo, puisse concilier le slogan « Le Peuple d’abord » avec celui des premières années de lutte de l’UDPS souvent entonné par son feu Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, à savoir « Le Changement radical ». Ci-dessous ledit message :

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, présente ses sincères et franches félicitations au Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour sa brillante victoire incontestée et incontestable, digne d’un plébiscite, à l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI tient à remercier le Vaillant Peuple Congolais qui, par ce renouvellement tranchant de sa totale confiance au Président de l’UDPS/TSHISEKEDI, a tenu à réaffirmer son engagement en faveur de la consolidation de notre souveraineté nationale eu égard aux pressions internes et externes de tous bords.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI émet le vœux de voir ce deuxième mandat présidentiel axer sur la prise en compte des nombreuses attentes des populations congolaises, jadis chosifiées et clochardisées par la mauvaise gouvernance qui date de 1960. Cela va certainement concilier «LE PEUPLE D’ABORD» avec «LE CHANGEMENT RADICAL» cher au Lider Maximo Docteur Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI rassure enfin le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, non seulement de son indéfectible soutien, mais aussi de son engagement sans faille à L’accompagner tout le long de ce second mandat qui doit effectivement amorcer le vrai développement de la République Démocratique du Congo.

Ce message est signé par le Coordonnateur National du Collectif, Monsieur Felly Fwamba Mubalamate.

 

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Culte d’action de grâce : le pasteur David Kiaku Mbuta Dos décrète l’année 2024, année de la réalité bis. 

Le pasteur responsable de l’église Dieu cherche un homme située sur l’avenue Fidami dans la commune de Ngaba a organisé un culte d’action de grâce le dimanche 31 décembre, dernier culte de l’année 2023, où il a parlé du renversement des défis. Thème tiré de l’évangile selon Marc. Devant ses fidèles, le représentant légal a nommé l’année 2024, année de la réalité bis, insistant sur le fait que Dieu va encore étonner plusieurs. Il rappelle que l’année 2023 était une année des réalités tant au niveau du pays que dans la vie des fidèles. Sur le plan national, le pays a connu plusieurs événements de toutes sortes.

“Le seigneur reviens encore sur les réalités bis en 2024. Réalités bis, par ce que ceux qui n’ont pas palpé en 2023 vont vivre des grandes choses distinctement”, a révélé le révérend pasteur David Kiaku Mbuta Dos, qui a saisi cette occasion pour inviter le peuple de Dieu à demeurer dans la foi et la crainte du seigneur qui a toutes les décisions entre ses mains.

 

Ce dernier culte de l’année 2023 a connu un mouvement tout particulier, l’ambiance était bon enfant : chants, danses, prières et témoignages ont coloré cette célébration.

 

Jonsard Mikanda.




Sahara marocain: Les États Unis confirment leur position inchangée, réitèrent le soutien au plan marocain d’autonomie comme étant sérieux, crédible et réaliste (Département d’Etat)

La position “claire et constante” des Etats-Unis sur la question du Sahara marocain reste “inchangée”, a affirmé dimanche le département d’Etat américain, en réitérant le soutien de Washington au plan marocain d’autonomie comme étant “sérieux, crédible et réaliste”.

Dans un communiqué rendu public à la veille de la visite au Maroc (17 et 18 décembre) du sous-secrétaire adjoint des Etats-Unis pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, le département d’Etat a précisé que, lors de ses discussions à Rabat, le responsable américain “réitérera qu’il n’y a aucun changement dans la position claire et constante des États-Unis”.

Cette nouvelle réaffirmation de la constance de la position de Washington apporte un démenti cinglant aux allégations de certains médias algériens qui ont insinué, suite à la récente visite à Alger du diplomate américain, une prétendue modification de la position des Etats-Unis sur la question du Sahara.

“Les États-Unis soutiennent pleinement l’Envoyé personnel de l’ONU, de Mistura, dans la facilitation du processus de négociations visant à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable” au différend régional autour du Sahara marocain, ajoute le communiqué.

Tout en rappelant que les États-Unis “estiment qu’une solution politique négociée doit être trouvée sans plus tarder”, la même source précise que “l’issue des négociations menées sous l’égide des Nations Unies – mutuellement convenue par les parties et reflétant leur engagement envers les efforts de l’ONU dans un esprit de réalisme et de compromis – constituerait la solution finale à cette question”.

“Dans ce sens, les États-Unis continuent de considérer la proposition marocaine d’autonomie comme étant sérieuse, crédible et réaliste”, réaffirme la diplomatie américaine.

La visite à Rabat du sous-secrétaire adjoint américain pour l’Afrique du Nord portera également sur “le renforcement du partenariat entre les États-Unis et le Maroc et une série de priorités en matière de sécurité régionale”, conclut le communiqué.




Le père Paul Feyen tué le mardi 12 décembre à Kinshasa par des inconnus

Le père Paul Feyen, prêtre Catholique de la paroisse Marie Auxiliatrice dans la commune de Masina, au quartier Abatoir, a été assassiné le mardi 12 décembre aux environs de 17 heures, par des hommes non identifiés.

Il sied de signaler que, le père Paul Feyen est prêtre de la congrégation des Salésiens de Don Bosco. Âgé de 82 ans et de la nationalité Belge, il était économe dans cette communauté locale.

Ainsi, le supérieur provincial des Salésiens a annoncé la nouvelle invitant à la communion des prières, pour le repos de l’âme de leur confère.




Problématique de la santé néo natale, infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre : L’UNICEF appelle les gouvernements à prendre des mesures courageuses pour se rapprocher des ODD

Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) appelle les Gouvernements de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à prendre des mesures courageuses afin de se rapprocher des Objectifs pour le développement durable (ODD) surtout en ce qui concerne la problématique de la santé néo natale, infantile et le VIH.

Selon le Docteur Alexandre Boon du bureau régional de cette agence des Nations unies, qui intervenait  au 1er Forum des Médias, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur la santé infantile, vaccination et nutrition, l’Afrique de l’Ouest et du Centre est confrontée  à des défis assez importants.

«  Il  faut se rappeler que beaucoup de pays ont signé différents accords pour s’approcher des objectifs du développement durable et malheureusement l’Afrique de l’Ouest et du Centre est toujours confrontée encore à beaucoup de défis pour pouvoir  se rapprocher de ces objectifs du développement durable.  Donc, on a essayé d’exprimer toute une série des problématiques, des circonstances qui malheureusement affectent et empêchent beaucoup de pays de se rapprocher de cela. D’une façon générale, les gouvernements sont enclins à vraiment prendre des mesures pour se rapprocher de ces objectifs du développement durable », a fait savoir ce fonctionnaire  des Nations unies.

A l’en croire, lorsqu’on parle de la problématique de la santé de la mère, de la santé néo-natale, de la santé de l’enfant en dessous de cinq ans, il y a beaucoup de problématiques qui restent clés à résoudre. La première, cite-t-il, c’est l’offre des soins, tandis que le deuxième, est la demande des soins.

A cet effet, «  Il faut essayer de stimuler l’engagement communautaire pour que la demande des soins vienne des communautés et que les prestataires des soins puissent délivrer les soins de qualité », a-t-il préconisé. C’était avant de signifier que le paludisme, la diarrhée, et les infections respiratoires aigües restent en grande partie les pathologies les plus tueuses. « Ces pathologies entrainent beaucoup de cas de morbidité et mortalité en Afrique de l’Ouest et du Centre », a souligné le Docteur Alexandre Boon.

Il y a urgence. Et c’est maintenant qu’il faut agir afin de renverser les tendances. Pour cela, l’UNICEF estime qu’il faut investir de façon rationnelle, regarder à des investissements qui sont les plus  efficaces, qui puissent atteindre  la majorité des populations.

L’UNICEF plaide pour l’institutionnalisation de la santé communautaire

De nouveau face aux professionnels des médias, cette fois-ci pour parler du rôle des communautés dans la réalisation de la couverture  sanitaire universelle, le Docteur Alexandre Boon  a fait un état des lieux de la situation  qui se dégage en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Il a commencé  par énumérer les activités de la santé communautaire, qui sont la promotion de la santé, l’allaitement maternel, l’alimentation du  nourrisson et du jeune enfant y compris la surveillance de la croissance.  Les soins pré et post natals,  l’enregistrement des naissances, la santé scolaire sont aussi parmi les autres activités à mener. «  (…) Ainsi, je pense qu’il  faut l’institutionnalisation de la santé communautaire. Et pour cela, il faut de la volonté politique, le leadership, la rédevabilité, un financement durable, des paquets de services et des actions multisectorielles intégrées », a recommandé cet intervenant du bureau régional de l’UNICEF, avant de préconiser la vaccination, l’eau, l’hygiène et l’assainissement afin de prévenir les maladies.

Cette recommandation seule ne suffit pas. A cela, il faut impliquer les médias dans la promotion de la santé communautaire. «  Les médias doivent travailler de manière à ce que  les gouvernements et  les autres partenaires puissent capitaliser le travail des agents communautaires grâce à un solide système d’information sur la santé communautaire », s’était-il exprimé face à 60 journalistes venus de 23 pays à Lomé au Togo dans le cadre de ce Forum, qui a eu pour thème : «  La santé infantile, la vaccination et  la nutrition ».

 Prince Yassa depuis Lomé.




En Afrique de l’Ouest et du Centre : Un enfant y meurt toutes les 17 secondes

En Afrique de l’Ouest et du Centre, un enfant y meurt toutes les 17 secondes. C’est ce qu’avait indiqué la représentante résidente du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) à l’ouverture du 1er Forum des Médias  sur la santé infantile, la vaccination et la nutrition tenu du 21 au 23 novembre à Lomé au Togo.

Selon  la représentante résidente de cette agence des Nations unies au Togo, Docteur Aissata BA SIDIBE, l’Afrique de l’Ouest et du Centre héberge 14 % des enfants de moins de 5 ans dans le monde, mais elle supporte une part disproportionnée du fardeau de la mortalité et morbidité infantiles.

« Un enfant y meurt toutes les 17 secondes, souvent de causes évitables ou traitables telles que le paludisme, la diarrhée ou les infections respiratoires aigües. En 2022, 6,3 millions d’enfants dans la région n’avaient pas reçu toutes les doses de vaccins permettant de les protéger de maladies ou de décès évitables par la vaccination. Près d’un tiers des enfants de la région souffre d’un retard de croissance, dû à l’absence d’une alimentation suffisamment diversifiée et équilibrée », avait-elle fait remarquer lors de ces assises, organisées par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) avec l’appui de son agence.

Dans la région du Sahel plus particulièrement, a souligné le Docteur Aissata BA SIDIBE,  environ 2,4 millions d’enfants souffrent d’émaciation sévère, la forme de malnutrition la plus létale.

A l’en croire, les défis auxquels l’Afrique de l’Ouest et du Centre fait face sont accentués par des facteurs tels que le contexte socio-économique, l’insécurité dans certaines zones, l’impact du changement climatique et plus récemment, les effets de la pandémie de COVID-19 sur des systèmes de santé déjà fragiles.

« Ces défis sont donc nombreux – mais les opportunités le sont tout autant. L’Afrique de l’Ouest et du Centre a un potentiel immense, à commencer par sa jeunesse, dans une région où plus de trois habitants sur cinq ont moins de 25 ans. Une jeunesse dynamique, volontaire, déjà active dans de nombreux domaines y compris la protection des droits des enfants, et qui ne demande qu’à faire plus », a-t-elle déclaré, avant de souligner ici l’importance de l’accès à une information régulière et de qualité pour ces populations afin de pouvoir s’engager davantage et prendre des décisions fondées sur des faits.

D’où, pour la représentante résidente de l’UNICEF au Togo, la collaboration avec les médias est donc absolument essentielle.

« Vous, les journalistes, avez cette formidable capacité de servir de pont entre les problèmes qui touchent les enfants et le grand public. Vous êtes les conteurs et la voix du peuple. Le rôle que vous pouvez jouer dans l’amélioration de la situation des enfants est inestimable (…) la collaboration entre les media et les partenaires, dont l’UNICEF, est cruciale pour défendre les droits et la dignité de chaque enfant. Chacun à notre niveau, nous pouvons agir pour garantir que chaque enfant de la région ait accès à des soins de santé appropriés, une nutrition adéquate et la possibilité de s’épanouir », a-t-elle conclu en exhortant tous les partenaires à travailler ensemble afin de pouvoir mettre  à profit l’influence et la portée des media pour apporter des changements positifs dans la vie des enfants.

60 professionnels des médias, venus de 23 pays africains, avaient pris part à ce Forum, tenu pendant trois jours, soit du 21 au 23 novembre à Lomé, capitale de la République du Togo sur le thème : « Rôles et responsabilités des médias dans la promotion de la santé et de la nutrition en Afrique de l’Ouest et du Centre».

Prince Yassa depuis Lomé.

 




Lutte contre les conflits dans l’Est de la Rdc : Le prix de paix Pétronille Vaweka a appelé à un sursaut diplomatique des USA

L’Institut américain pour la paix (USIP) a nominé quatre personnes dont  Pétronille Vaweka, citoyenne de la RDC pour le Prix des femmes architectes de la paix (Women Building Peace Award) 2023. A Kinshasa, une cérémonie a été  organisée vendredi 8 décembre à la résidence de l’ambassadeur des États-Unis, pour sa  présentation au public et à la presse, ainsi que le travail qu’elle a accompli en faveur de la paix dans son pays. A cette occasion, Pétronille Vaweka a appelé à un sursaut diplomatique des USA pour que la paix soit rétablie dans la partie Est de la Rdc.

En présence de l’ambassadeur des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn et quelques invités, la présidente de l’USID, Lise Grande a présenté Pétronille Vaweka comme une femme courageuse et déterminée.

“Pétronille négocie, persuade, influence et incite  les gens à déposer les armes, à mettre un terme aux combats et à travailler ensemble pour résoudre leurs différends. Ce travail figure parmi les efforts le plus durs et les plus dangereux jamais consentis par quiconque en quelque lieu que ce soit”

Le conseil des femmes architectes de la paix de l’USIP, composé d’experts et des conseillers distingués, a sélectionné  trois finalistes  et la lauréate, parmi plus de 150 nominations provenant de 42 pays

“La mort et la destruction règnent dans l’Est de la Rdc”, ont déclaré les présidents du Conseil Marcia Carlucci et Megan Beyer. ” ‘ Pétronille est une femme extraordinairement courageuse qui a travaillé avec acharnement au cours des 30 derniers années pour le changement dans une culture de violence dominée par les hommes».

Pétronille est  la médiatrice principale des femmes engagées pour la paix en Afrique (FEPA),  un réseau de femmes travaillant dans les zones de conflit de l’Est de la Rdc. En tant que députée nationale de la transition de 2004 à 2008, Pétronille a été négociatrice principale à l’égard des groupes armés et elle a exercé les fonctions de formatrice et de gestionnaire au sein du Programme national de stabilisation et de la reconstruction du pays pendant plus d’une décennie.

Prenant la parole à cette cérémonie en son honneur, Pétronille a dédié son prix à toutes les victimes innocentes et des femmes éventrées, avant d’indiquer que la RDC continue de traverser des situations difficiles. Elle a appelé à un sursaut diplomatique des USA pour une paix réelle dans le pays.

Le courage de la femme pour travailler en faveur de la paix, telle est la symbolique de ce prix de paix reçu, a confié Pétronille à la presse. Ça fait près de 25 ans que je lutte  pour qu’il y ait la paix. J’ai commencé en Ituri  et maintenant je travaille dans trois provinces, le Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri.

Si nous-même nous ne travaillons pas pour la paix, qui le fera, s’est-elle posée la question. C’est pourquoi  je m’étais engagée, il y a 25 ans pour que la paix revienne dans notre pays, a dit Pétronille.

Notons que le prix des femmes architecte de la paix et décerné chaque année à une bâtisseuse de la paix qui a fait une contribution importante à la prévention des conflits, à la lutte contre les violences et à la consolidation de la paix dans son pays où sa région.

Les lauréats et finalistes connues à ce jour, 28 femmes originaires de 14 pays d’Afrique, d’Asie des Caraïbes du Moyen-Orient et de l’Amérique du Sud ont été retenus comme finaliste du Prix entre 2020 et 2023.

Les lauréats du prix des femmes architecte de la  paix comprennent à Maria Eugenia Moquera Riascos, Colombie (2022), Joséphine Ekiru, Kenya (2021) et Rita M. Lopidia, Sud Soudan (2020).

Signalons que les lauréates du Prix bénéficient d’une reconnaissance internationale et reçoivent une plateforme pour parler de leurs efforts de consolidation de la paix, une statue du prix élégante et une somme d’argent. Les noms des lauréates sont gravés sur des plaques et figurent sur le bâtiment du quartier général de l’USIP en signe de reconnaissance et d’honneur permanent

Mamie Ngondo




Nzango Moderne: Déjà les Demi-finale du Tournoi de l’Unisson GG après les 1/4 de finale disputés vendredi 8 décembre au SM

Le Tournoi de l’unisson qui s’organise avec le soutien de Mme Agnès Ghandi Gonda ‘’GG’’, a atteint l’étape de ½ finale. La 4è journée disputée, le vendredi 8 décembre 2023 à l’esplanade du stade des martyrs, était marquée par les rencontres des ¼ de finale.

Les résultats ci-après avaient sanctionné les rencontres de ¼ de finale :

1. Longue Vie vs Umoja : 62-73

2. FARDC vs Kuya : 63-75

3. Aigle Masisa vs Kwango : 74-70

4. Agricole vs GG Business : 60-80

Les ½ finale fixées le lundi 11 décembre 2023

11h00 : Umoja vs Aigle Masisa :

12h00 : Kuya vs GG Business :

Rappelons 16 clubs prennent part à ce tournoi qui avait démarré le 01/12/2023 à l’esplanade du stade des martyrs. Suite à la longue léthargie, Mme Agnès Ghandi Gonda a voulu remettre les mamans pratiquantes du Nzango Moderne dans le bain de leur discipline (NDLR ces dernières étaient très déçues et découragées après les 9è jeux de la francophonie).

La clôture du tournoi interviendra si le programme est respecté, le mercredi 13 décembre 2023 à l’esplanade du stade des martyrs.

Quant aux prix

La 1ère équipe bénéficiera d’une enveloppe + trophée. La 2è enveloppe + trophée.

La 3è équipe bénéficiera d’une enveloppe.

Des brevets de participation seront remis à toutes les équipes ayant pris part à ce tournoi de l’unisson.

Antoine Bolia




Baisse significative des ressources dans la lutte contre le VIH/SIDA

La Directrice régionale par intérim du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Madame Hélène Badini, a fait remarquer que, si en 2012, les organisations de la société civile recevaient plus de 31 % de financement, en 2021, seuls 20 % de l’enveloppe allouée au VIH leur étaient attribués. C’était lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion de la publication du Rapport annuel de l’ONUSIDA, peu avant la célébration de la Journée mondiale contre le VIH/SIDA, dont le thème e cette année met en exergue le rôle important des communautés dans la lutte contre cette pandémie.

« Nous savons tous qu’il y a une diminution des financements. Le SIDA ne constitue plus une priorité dans la plupart des pays qui mettent de moins en moins de ressources », a regretté la Directrice régionale par intérim, avant d’indiquer que les appuis des partenaires extérieurs sont plus importants.

« Il s’agit d’un recul sans précédent des engagements qui se calcule en vies perdues hier, aujourd’hui et demain », lit-on dans le rapport de l’ONUSIDA.

Pour Maguette Mbodji Guèye, Directrice exécutive de l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS), qui avait pris part à cette rencontre, si aujourd’hui la prévention est reléguée au second plan, c’est parce que quand les organisations de la société civile reçoivent des financements, « elles sécurisent le traitement d’abord ».

Elle estime que si on veut aller vers l’objectif d’élimination du VIH en 2030, « aucune cible ne doit être négligée ». « À ce titre, nous aimerions que nos États puissent nous permettre d’accéder aux ressources domestiques », a-t-elle plaidé.

Pour cette année, la communauté internationale a célébré la Journée mondiale contre le VIH/SIDA sous le thème : «  Confier le leadership aux communautés ».

M. Gueye/Prince Yassa