Lutte contre le VIH/SIDA: Dr. H. Serge Emmanuel assure aux communautés l’accompagnement du Chef de l’Etat

Le vice-ministre de la Santé, Hygiène et Prévention, le Docteur Holenn Serge Emmanuel a assuré aux communautés, spécialisées dans la lutte contre le VIH/SIDA, l’accompagnement du président de la République pour l’élimination de cette pandémie d’ici 2030.

« (….) Il en est ici de vous assurer l’engagement du Président de la République, chef de l’Etat et de son gouvernement pour la réponse à une génération sans SIDA d’ici à l’horizon 2030 ici en République démocratique du Congo dans un contexte de la couverture santé universelle », a indiqué le vice-ministre de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène, lors de la célébration de la Journée mondiale contre cette maladie, édition 2023 sous le thème : «  « Ensemble pour le renforcement du leadership de la communauté pour vaincre le VIH/SIDA d’ici à 2030 ».

Selon le Docteur Holenn Serge Emmanuel, ce thème est une grande interpellation pour chaque acteur engagé dans la contre le VIH/SIDA.

« Tout ce que nous faisons sans la communauté est contre la communauté. Nous devrons renforcer le leadership de la communauté chacun dans sa sphère de responsabilité pour son fonctionnement et engagement optimaux dans la riposte à cette pandémie et permettre à tous d’adopter un comportement responsable, c’est-à-dire : se faire dépister pour connaitre son statut sérologique, d’adhérer aux soins, au traitement dans un environnement sans discrimination », a appelé ce membre du gouvernement, visiblement émis du travail que réalisent les communautés.

« Le président de la République me charge d’encourager les efforts consentis par tous au tour du PNMLS, en particulier ceux de la société civile visant à donner un impact visible (…) sur la nation congolaise en général et sur toutes les populations vulnérables en particulier. Soyez en sûrs, il est conscient que vous travaillez avec des ressources très limitées avec des difficultés énormes », a dit le vice-ministre.

Outre l’engagement du président de la République, le Docteur Holenn Serge Emmanuel a rappelé tout en soulignant aussi l’engagement de toutes les institutions de la République au travers le Conseil national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (CNMLS) pour la mobilisation des ressources tant au niveau domestique que des partenaires bi et multilatéraux.

«  Je remercie tous les partenaires au développement tant nationaux qu’internationaux pour l’appui technique et financier apportés dans la riposte contre le VIH/SIDA dans notre pays. Ainsi, je demande à tous les secteurs de la réponse contre le VIH/SIDA de se remettre en ordre de bataille pour qu’ensemble nous mettions fin au SIDA en Rdc », a conclu le vice vice-ministre de la Santé, Hygiène et Prévention, avant de rappeler que le Plan stratégique pour la riposte au VIH/SIDA pour la période 2023-2027 reste l’outil de base pour que tout se fasse de manière ordonnée et harmonieuse.

Prince Yassa

 




Paludisme en Afrique : le nombre de décès en baisse pour la seconde année consécutive (OMS)                

608 000, c’est le nombre de personnes qui sont mortes du paludisme en 2022, selon le rapport annuel 2023 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Si le nombre de décès est en baisse pour la seconde année consécutive, le nombre de cas continue de progresser. Et à nouveau, c’est l’Afrique qui est particulièrement touchée.

L’OMS affirme que sur les 608 000 décès dus au paludisme, 580 000, soit 95%, ont eu lieu sur le continent africain. Parmi eux, près de 8 sur 10 sont des morts d’enfants de moins de cinq ans. Cinq États sont particulièrement touchés : le Nigeria, la RDC, l’Ouganda, le Mozambique et le Niger.

L’OMS pointe la pandémie du Covid-19 et les crises sécuritaires, notamment en Afrique subsaharienne, qui ont « bouleversé » les campagnes de mobilisation.

Rare point positif, l’Organisation Mondiale de la Santé indique que ” le taux de mortalité est néanmoins en forte baisse à l’échelle continentale : il est passé de 140 à 55 décès pour 100 000 habitants entre 2000 et 2022″, indique-t-elle.

L’organisation onusienne estime que le déploiement à grande échelle de deux nouveaux vaccins sera crucial dans la lutte contre le paludisme.

Et alors que se tient la COP28, l’organisation pointe enfin le lien entre le développement de la maladie et le réchauffement climatique. « Il faut, plus que jamais, riposter au paludisme de façon pérenne et résiliente et associer à cette action des mesures urgentes visant à ralentir le rythme du réchauffement climatique et en atténuer les effets », a déclaré le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant que l’action est d’autant plus urgente dans les régions les plus vulnérables.

« La variabilité du climat génère un risque considérable », indique aussi l’OMS qui s’appuie sur un cas concret, indique la source citée par RFI. Selon elle, les inondations au Pakistan en 2022 ont multiplié par cinq le nombre de cas de paludisme dans le pays, rapporte-t-on.




La prévente de billets d’accès au stade lors du duel RDC-Mauritanie à Kinshasa : Une recette du tandem Fecofa –Illicocash conforme à la nouvelle réglementation Caf- Fifa

Moult observateurs ont salué, les uns et les autres dans leur langage particulier, l’organisation matérielle du duel RDC-Mauritanie, mercredi dernier au stade des Martyrs de la Pentecôte à  Kinshasa.  ’’Ces fleurs’’ sont dont vouées au tandem Fédération congolaise de football association (Fecofa) et Illicocash (banque mobile), un partenariat s’appuyant sur la nouvelle réglementation émise par les organisations faîtières internationales : la Confédération africaine de football (Caf) et la Fédération internationale de football association (Fifa). Dans un entretien à la presse au lendemain du match remporté 2-0 par le onze national, un observateur  a présenté le partenariat Fecofa-Illicocash comme artisan de l’organisation matérielle, basée sur la prévente de billets et le contrôle à l’entrée du site du stade. ‘’Quand on dit qu’il n’y aura pas vente de billets le jour ‘’J’’, ceux qui se rendent nombreux au stade doivent conformer leur agir à cette exigence. A chaque fois qu’il y aura match, nous facilitons les choses avec la prévente. Dans cet ordre d’idée, l’on peut s’étendre sur une semaine de vente de billets. Le public sportif congolais doit intérioriser la nouvelle réglementation en vigueur’’, a-t-il indiqué.

‘’La première des choses qu’on a cherchée à réussir sur le plan organisationnel, c’était la partie sécuritaire’’, dixit l’observateur (dont un extrait du discours suit)

C’est là où se posaient plus de problèmes. Pour avoir accès au niveau du stade, cela demandait beaucoup de choses : il y a ce qu’on appelle le phénomène ‘’taxi’’. Cela est créé par des civils de peu de moralité et des agents de Police affectés au stade. Quand des anonymes viennent avec de l’argent et que le coût du billet s’élève par exemple à dix mille (10 000) francs congolais, la personne qui n’a pas ce montant, négocie avec l’agent de Police et lui remet la moitié. Le policier  empoche et fait entrer la personne.

Pour réussir notre pari, on a cherché à casser le mécanisme qui favorise le phénomène ‘’taxi’’ à de telles occasions. La première des choses a été de demander que les agents de Police contrôlent, non à l’intérieur mais à l’extérieur du stade. C’est-à dire la partie sécuritaire de la Police a été opérationnelle en dehors du stade. Sur l’esplanade du stade, la tâche sécuritaire a été confiée à un service de gardiennage et l’unité spéciale qui venait de voir le jour. Comme le Protocole d’Etat avait prévu la présence au stade du Président de la République, il y a eu, de fil en aiguille, un déploiement d’éléments de la Garde présidentielle. Le dispositif sécuritaire était renforcé de chiens-policiers. L’on a pu rendre opérationnelles deux entrées : l’une uniquement pour véhicules, l’autre pour piétons. A chaque fois que les gens à pieds se faufilaient aux côtés des véhicules, cela créait de l’engouement et ne facilitait pas le travail de la sécurité.

Pour accéder du côté des piétons, c’est là où il y avait des chiens.  L’accès strictement conditionné par la présentation du billet. Pour éviter l’engouement autour du stade, à chaque fois qu’il y a vente de billets, c’est là où il y a des masses. En parlant de l’organisation, en effet, Illicocash a servi de plateforme pour la billetterie. L’organisateur, c’est la Fecofa, avec l’agence qui a servi de partenaire à cet effet. Nous, Illicocash avons demandé à la Fecofa d’assurer la sécurité, afin de garantir un climat propice à la vente de billets. C’était cela le gage de la réussite de l’organisation matérielle du match RDC-Mauritanie au stade des Martyrs de la Pentecôte. On voulait bien disséquer les choses, de telle sorte que notre plateforme fasse effectivement son travail de billetterie. Et pour preuve, si l’on a vendu par exemple cinquante billets, l’on a assisté à la vérité des chiffres par rapport à la présence humaine (public) sur les gradins. C’est ainsi que le dispositif sécuritaire mis en place a fait ses preuves, beaucoup qui sont habitués au mécanisme de tricherie pour accéder au stade n’ont pas eu gain de cause. Ils n’étaient pas à même d’acheter les billets. Or d’habitude, ils viennent tenter aux abords du stade.  Quand ils viennent là en surnombre, il y a concomitamment vente de billets. Ils vont faire comme s’ils achetaient les billets, mais en réalité, ils négocient dans le cadre du phénomène ‘’taxi’’. Tant que la Fédération va travailler avec Illicocash dans le cadre de la billetterie, cette organisation va demeurer. En somme, la Fédération est libre de travailler en partenariat avec qui elle veut, de s’engager, de se réengager en fonction de ses visées.  Qu’est-ce que vous conseillez aux sportifs congolais pour l’avenir ? Ils doivent apprendre à respecter les consignes des organisateurs d’une rencontre. Quand on dit qu’il n’y aura pas vente de billets le jour ‘’J’’, ceux qui se rendent nombreux au stade doivent conformer leur agir à cette exigence. A chaque fois qu’il y aura match, nous facilitons les choses avec la prévente. Dans cet ordre d’idée, l’on peut s’étendre sur une semaine de vente de billets. Le public sportif congolais doit intérioriser la nouvelle réglementation en vigueur. La CAF, la FIFA sont strictes à ce sujet. Quand on a cinquante-quatre mille (54 000) places au niveau du stade, s’il y a ce même nombre de billets vendu, c’est fini. Il faut acquérir de nouvelles habitudes avec la prévente de billets, afin de préserver l’ordre et la tranquillité le jour du match. Sous d’autres cieux, cela se passe comme ça. Alors, je ne vois pas pourquoi nous, ici, l’on doit faire les inadaptés.

Payne




RD Congo: Kinshasa s’apprête à célébrer la 3è Journée de la diaconie

Garder les yeux ouverts sur la réalité, afin d’évaluer de façon objective les besoins des nécessiteux et d’y répondre de manière efficace et appropriée. C’est l’appel lancé par le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa, à l’occasion de la troisième Journée diocésaine de la diaconie, qui sera célébrée le 19 novembre 2023, jour où l’Eglise universelle célébrera la septième Journée mondiale des pauvres.

«J’insiste particulièrement sur le fait que notre pratique pastorale en faveur du pauvre doit être menée de manière ordonnée», a écrit le cardinal Fridolin Ambongo dans un message adressé à ses diocésaines et diocésains, à l’occasion de la troisième journée de la diaconie. L’archevêque de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, rappelle la finalité de ce service qu’il a institué depuis 2021, celle de porter une attention effective aux pauvres et aux plus fragiles, afin de rendre visible «notre communion et notre solidarité fraternelles». Le prélat rappelle, en outre, que c’est en écho à l’initiative du Saint-Père que, depuis trois ans, l’église de Kinshasa met tout en œuvre «pour inscrire la dynamique de la diaconie dans la pratique ordinaire de notre Archidiocèse».

Prendre conscience et lutter urgemment et concrètement contre les nouvelles formes de pauvreté

Cette Journée sera célébrée le 19 novembre prochain, coïncidant avec la septième Journée mondiale des pauvres, qui a pour thème cette année: «Ne détourne ton visage d’aucun pauvre» (Tb 4, 7). Le cardinal Ambongo rappelle à cet effet le message du Pape François pour cette célébration, qui est «riche d’enseignements». Le Saint-Père nous invite à prendre conscience de nouvelles formes de pauvreté contre lesquelles nous sommes appelés à lutter par un engagement urgent et concret en faveur de la dignité humaine du pauvre et de toute personne. Pour l’essentiel, souligne-t-il, «le Pape nous rappelle que faire l’aumône au pauvre est une bonne œuvre, mais que c’est encore mieux de s’impliquer dans un engagement qui reconnaisse les pauvres dans leur dignité humaine inviolable».

Le cardinal Ambongo dit merci à ses diocésaines et diocésains pour leur générosité

Saisissant l’occasion, l’archevêque de Kinshasa remercie ses diocésaines et diocésains «pour tant de sacrifices consentis et d’efforts sans cesse déployés à tous les niveaux de la vie diocésaine: dans les CEB, les paroisses et les doyennés». Il les encourage à aller de l’avant et à faire des progrès dans leur élan de générosité. Pour avancer sur un tel chemin, «il est bon de garder les yeux ouverts pour voir la réalité du monde ainsi que celle de notre pays en général, et de notre ville de Kinshasa en particulier», indique-t-il. Le grand défi est de comprendre cette réalité et de se laisser interpeller par elle, autrement, on ne saura «jamais évaluer objectivement les besoins des pauvres», et on ne saura «jamais y répondre de manière efficace et appropriée».

Le cardinal Ambongo insiste et attire, par ailleurs, l’attention sur «la dimension diocésaine du témoignage de la charité effective à l’égard des pauvres». Les initiatives prises dans les paroisses et dans les doyennés en faveur des pauvres ont toute leur valeur, mais il est bon de mettre aussi l’accent sur la dimension d’ensemble, celle diocésaine, qui «offre l’avantage d’une plus grande visibilité du Corps tout entier que nous formons», explique-t-il.

Le Petit Séminaire de Kinshasa, au cœur des actions de la diaconie en 2023

Chaque année, pour la célébration de cette Journée, le service diocésain de la diaconie entreprend quelques activités et réalise plusieurs actions. Parmi les initiatives de l’année 2023, il entend «initier des activités d’assainissement et de réhabilitation des sanitaires du Petit Séminaire de notre archidiocèse».

Tout en invitant à brûler d’amour pour les pauvres, le cardinal Ambongo appelle à se tenir à leurs côtés, à marcher avec eux, à soutenir leur espérance, à chercher ensemble des réponses adéquates qui correspondent à leurs vrais besoins. L’archevêque de Kinshasa exhorte ainsi ses diocésains à une conversion pastorale qui met au centre de la vie des communautés, des paroisses, des doyennés et de l’archidiocèse le souci pour les pauvres.

La journée mondiale des pauvres a été instituée par le Pape François en 2017 et fixée au 33ème dimanche de l’année liturgique. L’archidiocèse de Kinshasa saisit l’occasion pour célébrer la journée de la diaconie le même jour, qui est un service de la charité pour les plus vulnérables.

Stanislas Kambashi, SJ – Cité du Vatican




RD Congo: le Saint Père nomme les évêques à Basankusu et Kamina

Samedi 11 novembre 2023, le Saint Père a nommé deux nouveaux évêques en République Démocratique du Congo. Il s’agit de l’Abbé Libère Pwongo Bope, pour le diocèse de Basankusu et de l’Abbé Léonard Kakudji Muzinga, pour le diocèse de Kamina.

Ce sont deux grandes nouvelles pour les diocèses de Bansakusu, dans la province de l’Equateur (nord-ouest) et de Kamina, dans la province du Haut-Lomami (sud-est).
Le Saint-Père a accepté le renoncement au gouvernement pastoral de Basankusu présentée par Mgr Joseph Mokobe Ndjoku, qui a été évêque de ce diocèse depuis 2001. Comme successeur, le Pape François a nommé l’abbé Libère Pwongo Bope, qui était jusqu’à présent secrétaire chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa.
Notice biographique de Mgr Libère Pwongo
Mgr Libère Pwongo Bope est né le 21 mai 1964 à Mweka. Après des études de philosophie au Grand Séminaire Saint André Kaggwa et de théologie au Grand Séminaire Saint Jean XXIII à Kinshasa, il a été ordonné prêtre le 4 janvier 1992 pour l’archidiocèse de Kinshasa.
Il a ensuite exercé les responsabilités suivantes et a poursuivi ses études: Licence en philosophie à Kinshasa (1991-1993); formateur et professeur au grand séminaire de philosophie Saint André Kaggwa (1993-1996); secrétaire académique dans ce même séminaire (1996-1999); secrétaire particulier de l’archevêque de Kinshasa (1993-1999); secrétaire-chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa (1999-2006); administrateur de la paroisse Saint-Paul d’Evry, France (2007-2012); Doctorat en philosophie à l’Institut catholique de Paris (2007-2013); recteur du grand séminaire de philosophie Saint André Kaggwa et professeur à l’Université catholique du Congo (2013-2020); curé de la paroisse Saint Albert à Kinshasa (2020-2021); missionnaire Fidei donum en République Centrafricaine et curé dans l’archidiocèse de Bangui (2021-2023). Depuis 2023, il est secrétaire chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa.
L’Abbé Léonard Kakudji Muzinga, nommé évêque de Kamina
Le Saint-Père a par ailleurs nommé évêque de Kamina l’Abbé Léonard Kakudji Muzinga, qui était jusqu’ici curé de la paroisse Saint-Paul et vicaire forain à Lubumbashi. Il succède à Mgr Jean-Anatole Kalala.
Mgr Léonard Kakudji Muzinga est né le 13 mars 1970 à Kalemie. Après des études de philosophie et de théologie au Grand Séminaire Saint Paul de Kambikila (Lubumbashi), il a été ordonné prêtre le 31 juillet 2005 pour l’archidiocèse de Lubumbashi.
Il a exercé les responsabilités suivantes: vicaire paroissial de Saint-Joseph et directeur de l’Institut technique Saint François Xavier à Likasi (2005-2012); responsable de la pastorale des jeunes dans le secteur de Likasi (2007-2011); curé de Saint-Paul à Lubumbashi (depuis 2012); aumônier et référent des sœurs de la famille Bakhita (depuis 2013); vicaire épiscopal des œuvres diocésaines de Lubumbashi (2019-2021). Depuis 2023, il est membre du Conseil diocésain des affaires économiques.




Rdc: la paroisse Christ-Roi de d’Aketi célèbre 100 ans d’existence

Lors d’une messe célébrée dimanche 05 novembre, Mgr Christophe Aboya, vicaire général du diocèse de Lolo, représentant Mgr Jean-Bertin Nadonye, ordinaire de ce diocèse et administrateur apostolique de Buta, a ouvert l’année du centenaire de la paroisse d’Aketi, dans le diocèse de Buta, province de Bas-Uele. Dans son homélie lors de cette célébration, le vicaire général de Buta a invité prêtres et laïcs à la collaboration et à œuvrer ensemble pour la protection du patrimoine commun.

Le vicaire général du diocèse de Lolo, Mgr Christophe Aboya, a représenté l’évêque de Lolo et administrateur apostolique de Buta, Mgr Jean-Bertin Nadonye, dimanche 5 novembre, pour célébrer la messe d’ouverture du premier centenaire de la paroisse Christ-Roi d’Aketi dans le diocèse de Buta, province du Bas-Uele. C’était l’occasion pour le vicaire général de Lolo d’inviter les fidèles d’Aketi à prendre en charge la vie et l’avenir de leur paroisse, à collaborer avec les prêtres et à protéger le patrimoine commun.

La messe a été concélébrée par une quinzaine de prêtres, venus des diocèses de Lolo et de Buta. Religieux et religieuses de la congrégation diocésaine Ba Maria, étaient présents ainsi que des pasteurs protestants étaient là aussi avec des autorités politico-administratives et des chefs coutumiers.

À signaler en particulier la présence de missionnaires oblats de Marie Immaculée. Le père Thomas Mukiramfi, venu de Kinshasa, a représenté le supérieur provincial, le père Constant Kienge-Kienge. Les Oblats sont aussi arrivés d’Ekama, dans le diocèse voisin de Lolo. La paroisse Christ-Roi d’Aketi est desservie depuis 2022 par les missionnaires oblats Gabriel Kinze et Serge Mpiana, respectivement curé et vicaire.

L’histoire retient qu’en 1923, Mgr Amando Vanuytven a fondé la paroisse Christ-Roi d’Aketi. Des missionnaires prémontrés desservent la paroisse jusqu’en 1999 où arrive un premier prêtre diocésain, l’abbé Robert Ngonde. Mais le diocèse de Buta n’a pas beaucoup de prêtres. De 2014 à 2022, un conseil pastoral nommé par l’évêque, Mgr Joseph Banga, gère la paroisse.

En 2022, Mgr Jean-Bertin Nadonye, évêque de Lolo et administrateur apostolique de Buta depuis 2021, obtient la présence des missionnaires oblats de Marie Immaculée. Aussitôt installés, les pères Gabriel Kinze et Serge Mpiana se sont mis à préparer l’ouverture de l’année du centenaire de la paroisse. Les deux prêtres ont aussi la campagne des vocations comme souci pastoral majeur.

Vatican news avec Jean-Baptiste Malenge – Kinshasa




PAM : UNHAS continue à donner la priorité aux vols de récupération pour assurer un soutien continu aux opérations humanitaires

En octobre, les vols réguliers et spéciaux de l’UNHAS ont transporté 4 526 passagers et 60,96 tonnes de fret léger essentiel.

L’UNHAS a facilité sept évacuations médicales à partir de Beni, Gbadolite, Kalole, Mambasa et Walikale. Deux autres évacuations pour raisons de sécurité ont été effectuées au nom de l’UNCHR à partir de Beni.

En plus des vols réguliers, l’UNHAS a effectué 19 vols spéciaux pour répondre aux besoins spécifiques des partenaires, notamment le groupe Mitchell, le HCR, l’UNICEF, l’ambassade des États-Unis et le PAM.

L’UNHAS a soutenu le HCR dans le cadre du rapatriement volontaire par voie aérienne de réfugiés congolais de l’Angola (Dundo) vers la RDC (Kinshasa et Kananga). Au total, six rotations ont été effectuées par l’avion Q-400 basé à Kinshasa, transportant un total de 391 réfugiés.

Un nouveau fournisseur de carburant a été recruté à Kananga et les stocks de carburant de l’UNHAS ont été reconstitués, ce qui a permis la reprise immédiate des opérations aériennes dans la région du Grand Kasaï.

La saison des pluies continue de perturber les vols, en particulier sur les routes du Nord-Kivu et de l’Ituri. Afin de minimiser l’impact de ces annulations sur les opérations, l’UNHAS continue à donner la priorité aux vols de récupération pour assurer un soutien continu aux opérations humanitaires.

Le PAM a apporté son soutien à la formation de base en aviation qui s’est déroulée à Kinshasa du 2 au 6 octobre et qui visait à fournir une compréhension de base de diverses questions liées à l’aviation et les connaissances nécessaires pour effectuer des tâches et des missions conformément aux normes et procédures internationales en matière d’aviation avec les autorités de l’aviation civile, y compris des représentants de la Compagnie africaine d’aviation (CAA), de Congo Airways, de la MONUSCO et des autorités de l’aviation civile, entre autres.




La reprise des combats oblige le PAM à interrompre son assistance dans certaines parties du Nord-Kivu

Après avoir tenu depuis mars de cette année, le fragile cessez-le-feu entre le Mouvement du 23 mars (M23), les groupes armés non étatiques (GANE) et les Forces armées congolaises (FARDC) s’est rompu. Des combats ont été signalés dans 20 endroits différents le long de trois fronts dans les territoires de Masisi et de Rutshuru, en particulier dans les territoires tenus par le M23.

L’insécurité accrue due à la reprise des combats ainsi qu’aux protestations des communautés d’accueil ont contraint le PAM à interrompre son assistance dans certaines parties du Nord-Kivu, affectant ainsi les capacités opérationnelles du PAM.

Entre janvier et septembre, le PAM a aidé 2,9 millions de personnes en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, dans le cadre de ses programmes d’intervention d’urgence en nature, en espèces et en nutrition. En ce qui concerne les distributions de liquidités, les ressources s’épuisent rapidement. Le PAM réduit progressivement l’utilisation de cette modalité en et ainsi le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire bénéficiant de ces programmes, y compris les femmes et les jeunes enfants. Le manque de financement empêche toute extension du programme aux personnes ayant des besoins extrêmes.

Le PAM a besoin d’urgence de USD 546 millions au cours des six prochains mois pour maintenir ses opérations dans les provinces de Scale up (Nord-Kivu, Ituri et Sud-Kivu) de novembre 2023 à avril 2024. Sans financement supplémentaire, davantage de personnes risquent de ne pas recevoir l’aide vitale dont elles ont besoin de toute urgence. Le PAM avait prévu d’atteindre 3,6 millions de personnes dans le cadre du passage à l’échelle, mais le financement ne lui a permis de répondre qu’aux besoins de 1,5 million de personnes actuellement ciblées dans le cadre de ce cycle.




Lutte contre le paludisme en Afrique : L’OMS homologuE le vaccin burkinabè contre la malaria

La lutte contre le paludisme en Afrique amorce une nouvelle étape. Depuis le mois d’octobre dernier, l’OMS a homologué le R21/Matrix-M, le nouveau vaccin  contre le paludisme chez les enfants de 5 à 36 mois. Un vaccin mis au point par  les chercheurs burkinabé avec à leur tête le professeur Halidou Tinto, à l’unité de recherche clinique de Nanoro. Le directeur de l’OMS a présenté le nouveau vaccin comme un grand pas dans la lutte contre le paludisme, l’une  des  principales causes d’hospitalisation et de mortalité infantile en Afrique. Quels sont les implications de cette homologation, quels sont les prochaines étapes, telles sont les questions qui trouvent leurs  réponses dans les lignes qui suivent.

La perspective de tout chercheur est de se poser la question si ce que vous faites a de l’impact sur les vies humaines, a martelé le chercheur Halidou Tinto. Ce dernier s’est dit fier d’avoir franchi cette étape où le vaccin contre le paludisme issue des chercheurs burkinabè a été recommandé par l’OMS, ont relayé les sources concordantes.

La fierté d’un devoir accompli pour la santé  et le bien-être des populations burkinabè et africaine, c’est le sentiment qui habite le professeur Halidou Tinto, après l’homologation par l’OMS du R21/Matrix-M, le vaccin contre le paludisme mis au point par l’unité de recherche clinique de Nanoro par des chercheurs burkinabè avec une efficacité de plus de 75 %.

“Voir qu’ un produit sur lequel nous avons commencé à travailler en 2019 avec l’université d’Oxford abouti aujourd’hui, a une forte recommandation de l’OMS pour son utilisation, cela nous rend fiers et nous démontre que le Burkina Faso n’est pas en marge de l’évolution de l’histoire  de l’humanité en matière de contrôle de paludisme, a déclaré le professeur Halidou. Et de poursuivre, ma satisfaction sera totale, si un jour on arrivé à éradiquer le paludisme. Mais bien entendu c’est une étape très importante parce que comme on l’avait dit l’année dernière, c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’on démontre qu’un vaccin peut atteindre ce niveau d’efficacité, …avoir un vaccin contre un parasite qui peut atteindre un niveau d’efficacité de 75 %,  pour nous c’est une prouesse dont nous sommes vraiment fiers”

 

Avec cette découverte du vaccin contre le paludisme, le Burkina Faso inscrit désormais son nom en lettre d’or dans les annales de l’histoire de la santé.

 Disponibilité du vaccin

Cette homologation de l’OMS ouvert donc la voie à la production à grande échelle de R21/Matrix-M, un vaccin qui sera produit et commercialisé par un Institut pharmaceutique, vanté par le professeur Halidou. “C’est un partenaire sûr et crédible qui s’est engagé à produire 200 millions de dose par an. Il n’existe aucune industrie pharmaceutique dans le monde qui est capable de le faire. Avec ce  rythme de production nous sommes quasi certains que nous allons pouvoir couvrir la forte demande dans les milieux  paludisme.”

L’accessibilité du vaccin

“Il revient la question récurrente du coup de ses vaccins, est-ce que les populations pourront  y accéder à ce vaccin ?  J’ai dit oui, parce que nous sommes dans le plaidoyer pour faire en sorte aussi bien  ce vaccin  R 21 que les  vaccins du programme élargi de vaccination qui sont donné gratuitement aux enfants que tous ces vaccins rentrent dans le panier qui vont être administrer gratuitement à enfants”, a indiqué le professeur Halidou.

C’est donc un pas de géant qui d’être franchi dans la lutte contre le paludisme surtout chez les enfants de 5 à 36 moins, la tranche d’âge la plus touchée par la maladie en Afrique. L’administration de 1er dose de vaccin est attendu au courant de 2024.

“Toutefois, des plaidoyers sont en cours  pour accélérer  l’introduction du vaccin au Burkina Faso”, a signalé le chef de l’unité de recherche clinique de Nanoro. Et d’ajouter : «Le directeur général de l’OMS a  dit qu’on pourrait espérer la mise à disposition de doses de vaccin à partir du milieu de l’année prochaine.  Mais nous on pense qu’il n’y a pas de raison s’il y a moyens d’accélérer l’introduction de ce vaccin au début de l’année prochaine, pour justement se préparer à affronter la saison paludisme 2024 et faire en sorte qu’en 2024 nous nous ayons moins de cas et moins de décès qu’en 2023

“Dans l’immédiat  nous sommes dans un plaidoyer pour faire en sorte tout de suite qu’on aime un million de dose de vaccin.

Bouter le paludisme hors de Burkina Faso et de l’ensemble du continent d’ici à l’horizon  2030 reste le prochain défi pour les chercheurs burkinabè. Le professeur Halidou qui  annonce la poursuite de travaux de recherche, avec pour objectif ultime couper la chaîne de transmission du paludisme en Afrique.

Mamie Ngondo




Ituri : Encore un autre civil tué par balle à Mambasa 

Un élément incontrôlé des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a tué par balle dans la soirée du vendredi 03 novembre, un civil au village Mayuwano, entité située dans la chefferie des Babila-Bakwanza, territoire de Mambasa, en province de l’Ituri.

Cette nouvelle a été livrée par Me John Vuleverya , ancien Coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise dans le territoire de Mambasa, renseignant que la victime a été tirée à bout portant par balle, alors qu’elle se rendait à son domicile. C’est en mi-chemin que le bourreau tentait de prendre son téléphone par force, chose que la victime n’a pas si digérer. Du coup, la victime a reçu une balle dans sa poitrine.

Me John Vuleverya condamne ce cas d’assassinat et indique que l’auteur serait bien identifié. C’est pourquoi il exige dans l’urgence aux autorités militaires de s’impliquer pour que ce présumé criminel soit arrêté et condamné conformément à la loi e pays.

Notons que ce cas d’assassinat intervient deux jours seulement après le massacre de 7 civils par les ADF au village Makumbo, c’est dans le territoire de Mambasa.