L’ONUSIDA appelle les dirigeants présents à Davos à s’engager en faveur d’un accès mondial rapide à de nouveaux médicaments révolutionnaires à longue durée d’action

Profitant de la tenue de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a averti que de nouveaux médicaments à action prolongée pour la prévention  et éventuellement le traitement du VIH peuvent contribuer à la fin du SIDA si les entreprises et les dirigeants politiques agissent rapidement et de toute urgence pour donner la priorité à l’accès à tous les pays à revenu faible et intermédiaire.

Selon l’ONUSIDA, le lénacapavir, produit par Gilead Sciences, s’est avéré efficace à plus de 95 % pour prévenir le VIH avec seulement deux doses par an, et l’entreprise mène actuellement des essais sur des injections annuelles. ViiV Healthcare propose le médicament injectable Cabotegravir, administré une fois tous les deux mois pour prévenir le VIH, qui est déjà utilisé dans certains pays. Des anneaux vaginaux d’une durée d’un mois sont également utilisés et des pilules et des anneaux vaginaux à plus longue durée d’action sont en cours d’essai.

« Ces nouvelles technologies nous offrent une réelle chance de mettre fin au sida d’ici 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies.  » Mais elles sont assorties d’une mise en garde : ce n’est que si les entreprises pharmaceutiques, les gouvernements, les partenaires internationaux et la société civile s’unissent autour d’une révolution de la prévention et du traitement du VIH que nous pourrons utiliser ces médicaments au maximum de leur potentiel et mettre fin au sida bien plus tôt que nous ne l’avions imaginé. »

Ces médicaments révolutionnaires à action prolongée précise l’ONUSIDA, pourraient endiguer les nouvelles infections par le VIH et sont déjà utilisés pour supprimer le virus chez certaines personnes vivant avec le VIH. Mais leur potentiel ne pourra être exploité que si toutes les personnes susceptibles d’en bénéficier y ont accès.

L’ONUSIDA exhorte les sociétés pharmaceutiques à agir plus rapidement et à garantir « des prix abordables et la concurrence des génériques » sur le marché des nouveaux médicaments contre le VIH. « Nous n’avons pas de problème avec le profit, mais nous ne tolérerons pas le profit », a déclaré Mme Byanyima.

Gilead et ViiV ont accordé des licences de fabrication de génériques à un certain nombre de pays, ce qui mérite d’être salué, mais ils avancent trop lentement. Les génériques ne sont pas attendus avant l’année prochaine et de nombreux pays ont été laissés de côté. La quasi-totalité de l’Amérique latine, région où les infections par le VIH sont en augmentation, a été exclue. En outre, pour couvrir l’ensemble du monde, Gilead n’a accordé de licence qu’à six entreprises pour la fabrication de versions génériques du médicament, sans aucun producteur en Afrique subsaharienne. Pour que ces médicaments soient largement disponibles et abordables, il est nécessaire d’augmenter la production de génériques.

Gilead n’a pas annoncé de prix pour le lenacapavir en prévention. Cependant, utilisé comme traitement aux États-Unis, le médicament peut coûter environ 40 000 dollars par an et par personne. Une étude suggère que, si 10 millions de personnes sont touchées, les génériques pourraient ne coûter que 40 dollars par personne et par an, soit mille fois moins.

À la fin de 2023 renseigne l’ONUSIDA, seules 3,5 millions de personnes ont eu recours à la prophylaxie pré-exposition. L’objectif de l’ONUSIDA est d’atteindre 10 millions de personnes bénéficiant d’une médecine préventive contre le VIH d’ici à la fin de 2025.

« C’est possible » , a déclaré Mme Byanyima, mais : « seulement si nous avons de l’ambition. Prenons l’exemple des contraceptifs injectables : 72 millions de femmes dans le monde y auront accès en 2022. Regardez les vaccins COVID-19 dans les pays riches : 4,5 milliards de personnes ont été vaccinées en un an. Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir la même ambition pour le VIH ? Nous l’avons fait pour le traitement du VIH et nous pouvons le faire pour la prévention. Nous l’avons déjà fait et nous pouvons le refaire« .

Aujourd’hui, 30 millions des 40 millions de personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement – un résultat énorme, mais longtemps attendu, qui a détruit des familles et coûté beaucoup trop de vies.

Bien que ces nouveaux médicaments ne constituent ni un remède ni un vaccin, ils pourraient enrayer la pandémie de VIH.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) ont récemment annoncé un accord visant à fournir du lénacapavir à 2 millions de personnes au cours des trois prochaines années. C’est un bon début, mais ce n’est pas assez ambitieux.

« La science a mis au point un nouvel outil miraculeux : des médicaments qui préviennent l’infection par le VIH grâce à des injections effectuées seulement deux fois par an et qui pourraient également servir de traitement« , a déclaré Mme Byanyima, avant de souligner ceci: « « Nous devons faire mieux cette fois-ci. Soit les entreprises s’engagent, soit les gouvernements interviennent. C’est notre chance de mettre fin au sida – et nous ne pouvons pas nous permettre de la rater ».

Prince Yassa




COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

C’est avec un grand pincement de cœur que la grande famille MBAYU KANYAMA a le regret de vous informer du décès inopiné de leur petit-fils, fils, frère, père, grand père, Christian KITENGYE MBAYU, depuis le 15 janvier dernier, au Clinique Ngaliema, suite à une odieuse et lâche agression criminelle dont il a été victime, en date du 8 janvier 2025, autour de 21h30, à Mbudi.

Le programme des obsèques se présente comme suit:

Jeudi 23 janvier 2025

Veillée mortuaire à la salle MAHOGANY, sise: Avenue Prince de Liège N° 5 C / Gombe (Réf : saut-de-mouton Rtnc)

Vendredi 24 Janvier 2025

08h00 : levée du corps de la morgue de la clinique Ngaliema

09h00 : Exposition du corps dans la salle MAHOGANY

10h30: Levée du corps pour inhumation à la Nouvelle cité Mingadi (route de Matadi)

15h00: bain de consolation dans la salle MAHOGANY

Ce communiqué tient lieu de faire-part

La famille MBAYU KANYAMA




Une centaine de cas Mpox enregistrés depuis le 1er janvier dans la province du Nord-Kivu

Au moins 138 cas positifs de l’épidémie de Mpox ont été enregistrés dans la province du Nord-Kivu depuis le début de cette année. Ce chiffre a été révélé par Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du gouverneur militaire chargée des questions sanitaires, lors d’une réunion d’évaluation du plan de riposte provinciale ce vendredi 17 janvier 2025.

La conseillère a souligné que la majorité des cas ont été détectés dans les camps de déplacés, où vivent des milliers de personnes ayant fui les violences causées par le M23/RDF.

« Nous avons évalué des recommandations, les défis pour proposer des pistes de solutions. Actuellement, nous avons 1 284 cas depuis que l’épidémie a commencé. A la deuxième semaine de l’année 2025, nous enregistrons 138 cas actifs. La plupart des cas sont concentrés dans les camps de déplacés. Donc, nous devons multiplier des efforts pour travailler dans les camps de déplacés, afin que nos compatriotes ne puissent pas mourir de cette maladie », a-t-elle déclaré.

L’urgence d’une réponse efficace a été mise en avant par Mme Kamala qui a insisté sur la nécessité d’agir rapidement pour protéger la vie de ces populations vulnérables, déjà éprouvées par les conséquences de la guerre.

 

Il est important de rappeler qu’au total, plus de 1 000 cas de Monkeypox ont été recensés dans la province du Nord-Kivu depuis le début de cette épidémie. En réponse, le Gouvernement provincial assure la continuité des activités de riposte, notamment la vaccination des contacts des cas et la prise en charge médicale des malades dans les zones de santé les plus affectées, à savoir Karisimbi, Goma et Nyiragongo.

Le gouvernement provincial appelle la population à respecter rigoureusement les mesures barrières, telles que le lavage régulier des mains. La variole du singe, une maladie virale rare, se transmet principalement par contact direct avec des personnes infectées ou leurs fluides corporels, ainsi que par voie sexuelle.

Les symptômes incluent une forte fièvre soudaine suivie d’éruptions cutanées avec des lésions remplies de liquide.

Face à cette situation préoccupante, les autorités sanitaires ont mis en place des mesures de prévention urgentes. Elles recommandent fortement d’éviter tout contact physique ou sexuel avec des personnes présentant des signes de la maladie, de se laver régulièrement les mains, et de consulter rapidement en cas de symptômes.

La mobilisation de la communauté et le respect des consignes sanitaires sont cruciaux pour endiguer cette épidémie et protéger les populations les plus vulnérables.

Josué Mutanava (actualite.cd )/ Prince Yassa




Plus de 10.000 élèves bénéficient directement des nouvelles infrastructures scolaires

Plus de 10 000 élèves bénéficient directement des nouvelles infrastructures scolaires, érigées dans la commune urbano-rurale de la Nsele, située dans la périphérie de la ville province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Ce,  grâce au programme « Amélioration de l’accès et la qualité de l’enseignement primaire à Nsele, Kinshasa RDC », financé par l’Agence nationale de coopération internationale coréenne (Koïca) et le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

Ce sont des infrastructures de qualité constituées de : 60 salles de classe neuves, 2 salles polyvalentes, 10 bureaux et 80 portes de latrines, au bénéfice de 11 écoles primaires de N’Sele.

Selon la représentante adjoint de l’UNICEF, ces infrastructures contribueront à offrir aux enfants un cadre d’apprentissage sûr et propice à leur épanouissement.

« Chers élèves et chers enseignants, vous êtes les premiers bénéficiaires de ces nouvelles infrastructures. Je vous invite à en prendre grand soin, afin que les générations futures puissent elles aussi en profiter pleinement. Profitez de ce nouvel environnement pour apprendre, grandir, rêver et construire votre avenir », avait déclaré la représentante adjoint de l’UNICEF, Madame Mariame Sylla, à l’endoit des élèves et enseignants de ces établissements scolaires lors de la remise officielle de ces infrastructures scolaires.

La représentante adjointe de cette agence onusienne avait exprimé toute sa gratitude au Gouvernement de la République de Corée et à la KOICA pour leur soutien indéfectible. Car, c’est grâce à ce partenariat que : « nous avons pu concrétiser ce projet qui s’inscrit dans la politique de gratuité de l’enseignement de base lancée par les autorités de la République Démocratique du Congo en 2019 ».

L’UNICEF réaffirme son engagementàtravailler aux côtés du gouvernement congolais et en particulier le Ministère de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté pour offrir à chaque enfant, filles et garçons, sans distinction, les moyens de bénéficier d’une éducation de base de qualité.

Le programme « Amélioration de l’accès et de la qualité de l’enseignement primaire à Nsele, Kinshasa  » avait demarré en 2023, en partenariat avec le Gouvernement de la RDC et l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).

 

Prince Yassa

 




« Des invités participant au Dialogue mondial des Maires à Nanning ont exploré la culture locale »

Le quartier historique des Trois Rues et Deux Allées de la ville de Nanning, dans la Région autonome Zhuang du Guangxi (sud de la Chine), a été construit sous la dynastie Song et a été le berceau du commerce local dans les temps anciens. Le 15 janvier, dans ce quartier où fusionnent le classique et le moderne, des maires venus des pays de l’ASEAN (Association des Nations d’Asie du Sud-Est) qui participent au Dialogue mondial des Maires à Nanning ont exploré le folklore chinois de la Fête du Printemps, apprécié l’art et l’artisanat traditionnels chinois et l’opéra traditionnel du Guangxi. L’atmosphère était animée.

 




COMMUNIQUÉ NÉCROLOGIQUE

Les familles MAYALA, MAYIKA, MUNDELE, KAMBUNDI et monsieur KAMBUNDI KAFUTI Thierry, journaliste à la radio TOP CONGO FM, ont la profonde douleur d’annoncer aux amis et connaissance le décès de leur fils, frère, père et grand-père, Monsieur Frédéric KAMBUNDI MUZINGA.

 

Décès survenu le Samedi 11 janvier 2025 à Kinshasa, de suite d’une courte maladie.

 

Le programme des obsèques se présente comme suite :

 

Samedi 18 Janvier 2025, de 19h à l’aube :

 

Veillée mortuaire au chapiteau de l’espace Ave Maria situé sur l’avenue de la Libération, ex-24 novembre, à côté de l’hopital du cinquantenaire.

 

Dimanche 19 Janvier 2025 :

 

8h : Levée du corps à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.

 

9h : Recueillement au chapiteau de l’espace Ave Maria

 

11h30 : départ pour l’inhumation au cimetière Nécropole 1 Entre Terre et Ciel.

 

Ce communiqué tient lieu de faire part.




Elimination des violences à l’égard des femmes et des filles: Arlette Mvondo appelle les médias à renforcer leurs rôles

La Représentante résidente de l’ONU Femmes au Sénégal, Arlette Mvondo, appelle les médias africains à renforcer leurs rôles dans l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles. Ce pressant appel a été lancé le vendredi 06 décembre lors de la clôture du Forum des médias, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sous le thème : « Respect des droits humains et autonomisation des femmes et des jeunes filles »

D’un ton monté, Arlette Mvondo a souligné le rôle important que les médias doivent jouer dans la transformation des normes sociales et la dénonciation des violences faites à la femme et à la jeune fille.

A cet effet, elle a attiré l’attention de l’assistance dans l’accomplissement de cette transformation à laquelle les professionnels des médias sont désormais des acteurs et partenaires. « Vous êtes des acteurs essentiels et incontournables. Vos capacités à influencer les attitudes et comportements sociaux sont un levier puissant pour transformer les normes sociales et promouvoir une culture de respect, d’égalité et de justice sociale ».

Pour leur permettre de jouer réellement ce rôle de levier puissant, la Représentante résidente de l’ONU-Femmes a invité les participants à élaborer des stratégies de communication qui placent la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, le respect des droits des femmes et des filles et leur autonomisation au cœur de l’agenda médiatique. Parce que, a-t-elle souligné : « (…) chaque reportage, chaque article, chaque image peut contribuer à bâtir un monde où les femmes et les filles ne sont plus réduites au silence par la peur et la violence, mais où leurs droits et leurs dignités sont protégés et respectés ».

 

Le chemin à parcourir est encore long

Selon un rapport de l’ONU Femmes, toutes les dix minutes, une femme est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille dans le monde. En Afrique de l’Ouest et du Centre, une femme sur trois subit des violences basées sur le genre. Les mutilations génitales féminines, les mariages précoces, les violences sexuelles et domestiques continuent de priver des millions de femmes et des filles de leurs droits fondamentaux.

Malgré les progrès réalisés, les défis, mieux, le chemin à parcourir est encore long. Les défis sont encore énormes mais pas impossibles à être relevés, particulièrement en ce qui concerne les normes sociales qui continuent de perpétuer les violences à l’encontre des femmes et des filles.

« Nous avons besoin de vous les médias pour amplifier la lutte et pour faire en sorte que les violences faites aux femmes ne soient plus tolérées », a-t-elle déclaré, avant de plaider pour un financement accru afin de prévenir les violences et assurer la prise en charge des victimes ».

Profitant de cette tribune, la Représentante résidente de l’ONU Femmes a dénoncé l’insuffisance des budgets nationaux alloués à l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles soulignant que la question des violences basées sur le genre devrait être une priorité politique.

Enfin, Arlette Mvonde est convaincue que ce Forum marque le début d’une collaboration renforcée entre les médias et les organisations de défense des droits des femmes.

« Le chemin est encore long mais ensemble, nous pouvons changer les choses ». C’était sur cette exhortation pleine de sens qu’elle a fini son adresse.

Ce Forum des médias a été organisé avec l’appui de l’ONU Femmes et du Fonds français Muskoka du 04 au 06 décembre.  Au total 64 journalistes venus de 36 pays africains y avaient pris part.

Prince Yassa

 




Lutte contre le VIH/SIDA: Toussaint Ngundoli appelle le Gouvernement à s’engager réellement

Le Gouvernement congolais devra réellement s’engager dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, qui sont financées malheureusement en grande partie par les partenaires extérieurs dont le Pepfar et le Fonds mondial.

Ce pressant appel a été lancé par le Coordonnateur national de l’Ong nationale « Jeunesse espoir » lors d’un entretien, peu avant la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA (Jms), édition 2024 sous le thème : «  Suivons le chemin des droits ».

« Chaque année, nous lançons un message au niveau national et international. Et donc, relativement à la thématique de la dernière JMS, édition 2024: « donner le leadership à la communauté », explique-t-il. « Je pense que l’Etat et ses partenaires devraient réellement s’y investir, travailler plus à la base là où il y a de problème. Parce que lors des interventions si on rate la base, c’est fini. Tout est biaisé. C’est nous qui sommes à la base. C’est nous qui travaillons avec les malades qui sont à la maison et dans les centres de santé alors que l’Etat et les partenaires ne les connaissent même pas. C’est nous qui sommes avec eux. Et donc, s’il faut vraiment donner le leadership aux communautés, il faut commencer par nous accompagner. Il faut faire respecter la Loi portant protection des PvVIH », a déclaré le Coordonnateur national de l’Ong « Jeunesse espoir », Toussaint Ngundoli.

Selon cet activiste, cette loi n’est pas respectée, parce que sur le terrain, quelques structures de prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PvVIH) font payer les services à leurs patients. « Ce qui est contradictoire à la loi, et n’est pas non plus acceptable lorsqu’on sait que la plupart des patients qui fréquentent ces structures n’ont pas assez de moyens ». Un cri de détresse, qui doit interpeller tous les intervenants.

Le Coordonnateur national de « Jeunesse espoir » a poursuivi en ces termes : « aujourd’hui, les structures de prise en charge font payer la consultation aux PvVIH. C’est un problème sérieux pour le pays. Avec cela, comment nous allons arriver à supprimer la charge virale, comment nous allons continuer à maintenir les PvVIH dans le traitement parce que la plupart n’ont pas de moyen pour payer la consultation et payer parfois pour d’autres services. (…) le président de la République doit s’engager réellement pour la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme sinon si on nous laisse cette situation perdurer demain lorsque les partenaires vont partir, les PvVIH, les tuberculeux vont se prendre en charge avec tous les risques pendant qu’il y a un gouvernement.  Nous demandons un accompagnement significatif du Gouvernement et des partenaires qui appuient surtout nous, les organisations des personnes vivant avec le VIH ».

Prince Yassa




Liberté et égalité pour tous: Chrysostome Moke appelle l’Etat congolais à protéger les droits des LGBTI

Le Chargé des recherches au Centre d’expertise en droit humains et criminologie (CEDHUC) appelle le Gouvernement congolais à prendre des mesures nécessaires pour la protection des droits des LGBTI. Il l’avait dit à l’issue d’un atelier de renforcement des capacités des défenseurs des droits de l’homme, membres de la société civile d’un côté, et des membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) dans le cadre de son projet « Liberté et égalité pour tous ».

Selon cet expert, qui intervenait sur le sous-thème : « Les droits économique socioculturels des minorités sexuelles », la catégorie minoritaire sexuelle renvoie juste à des hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les professionnels de sexe, les transgenres, les gays, bisexuelles, les intersexes.

Il se fait que dans la pratique communautaire, ces personnes sont victimes de plusieurs types de discrimination et stigmatisation notamment dans les milieux d’emploi, de santé, culturel… suite à leur orientation sexuelle.

« Ce qui ne devrait pas être le cas parce qu’au regard de nos textes et lois, toute attitude qui tend à discriminer cette catégorie de personne constitue une violation des droits de l’homme. Pourquoi, parce qu’à ce jour, notre législation n’a pas encore organisé des textes qui répriment tous les actes ayant trait avec l’homosexualité », a déclaré le Chargé des recherches au sein de Cedhuc, M. Chrysostome Moke Tamundele.

En effet, la République démocratique du Congo a ratifié à certains instruments juridiques internationaux, et régionaux. C’est le cas de la résolution 275 de la commission de droits de l’homme de la Charte de l’Union africaine. Dans cette résolution, il est recommandé aux différents Etats africains de pouvoir prendre les lois qui dépénalisent toute discrimination ayant trait aux actes d’homosexualité.

S’appuyant sur l’article 215 de la Constitution, le Chargé des recherches de Cedhuc, fait savoir qu’il est écrit noir sur blanc que les accords et traités internationaux régulièrement ratifiés par la RDC ont dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois. Et donc par-là, a-t-il souligné :

« Nous devrons comprendre que nos instruments juridiques internationaux font partie intégrante de notre cadre juridique. Donc, une loi qui à ce jour tenterait de discrimine, ça serait contraire aux textes, traités et accords ratifiés par la RDC (…) Par rapport à cette réalité, l’Etat doit prendre des dispositions qui doivent être orientées dans le sens de protéger les droits de cette catégorie des personnes, parce qu’à ce jour il n’y a pas un texte. Certaines perceptions notamment culturelles, religieuses se focalisent dans le sens d’une considération spirituelle. Nous ne faisons pas l’apologie de l’homosexualité mais, c’est juste que nous avons tenté d’exposer les droits économiques et socio-culturels de cette catégorie des personnes. Comment est ce que leurs droits sont bafoués. Au regard de ce traitement, nous invitons l’Etat à amorcer des actions nécessaires pour la protection des LGBTI ».

Cet atelier s’était déroulé pendant deux jours, soit du 16 au 17 décembre 2024. Il visait à renforcer les capacités des participants sur les notions des droits de l’homme afin qu’ils deviennent de plus en plus responsables et réceptifs aux droits des populations clés, et défendent leurs droits et les normes sociales.

Ils étaient près de 50 participants venus de différentes structures, membres de la société civile et de la CNDH, à participer à cette formation, organisée dans le cadre de la campagne UNFE, financée par le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) RDC.

Bien avant cette formation, rappelons que le Centre d’expertise en droit humains et criminologie (CEDHUC) avait toujours dans le cadre de son Projet « Liberté et égalité pour tous », eu à organiser plusieurs autres formations à l’intention des magistrats et policiers.

Prince Yassa




Dans son message du Nouvel An, Guterres exhorte les pays à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à « prendre un nouveau départ » en 2025, dans son message pour la nouvelle année, publié lundi.

Revenant sur l’année 2024, il a déclaré que « l’espoir a été difficile à trouver », les guerres provoquant d’immenses douleurs, souffrances et déplacements de population, et les inégalités et divisions alimentant les tensions et la méfiance.

« Et aujourd’hui, c’est officiel : nous venons de subir une décennie de chaleur meurtrière », a-t-il dit.

« Il n’y a pas de temps à perdre »

Le Secrétaire général a noté que les dix années les plus chaudes jamais enregistrées se sont produites au cours de la dernière décennie.

« Nous assistons à un effondrement climatique – en temps réel. Nous devons quitter ce chemin qui nous mène à la catastrophe – et nous n’avons pas de temps à perdre », a-t-il affirmé.

« En 2025, les pays doivent amener le monde sur une voie plus sûre en réduisant considérablement les émissions et en soutenant la transition vers un avenir renouvelable. C’est essentiel – et c’est possible », a ajouté le chef de l’ONU.

L’espoir est le moteur du changement

M. Guterres a déclaré que même dans les jours les plus sombres, il a « vu l’espoir amener des changements ».

A cet égard, il a salué les activistes – jeunes et moins jeunes – qui militent pour faire avancer les choses, ainsi que les « héros humanitaires qui surmontent d’immenses obstacles pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables ».

Le Secrétaire général a déclaré qu’il voit également de l’espoir dans les pays en développement qui luttent pour la justice financière et climatique, et dans les scientifiques et les précurseurs qui ouvrent de nouvelles voies pour l’humanité.

Il a souligné que le Pacte pour l’avenir, adopté en septembre dernier par les États membres de l’ONU, donne une nouvel élan pour construire la paix par le désarmement et la prévention.

Les autres objectifs incluent la réforme du système financier mondial, la promotion de davantage de perspectives d’avenir pour les femmes et les jeunes, et la mise en place de garde-fous dans le domaine des technologies « afin que les personnes passent avant les profits et que les droits l’emportent sur les algorithmes incontrôlables ».

Il a également jugé nécessaire de toujours rester fidèles aux valeurs et principes consacrés par les droits de l’homme, le droit international et la Charte des Nations Unies.

Nations unies

Le Secrétaire général a conclu en déclarant que rien ne garantit ce que 2025 nous réserve.

Il s’est engagé à être aux côtés de toutes celles et tous ceux qui s’efforcent de bâtir un avenir plus pacifique, égalitaire, stable et sain pour les populations du monde entier.

« En unissant nos forces, nous pouvons prendre un nouveau départ en 2025 », a-t-il affirmé. « Pas dans un monde divisé, Mais en tant que nations unies ».

Prince Yassa