Changement de la Constitution : Ce que pense Pius Romain Rolland

Dans une interview accordée à nos consœurs journalistes de LCI, le Chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo a affiché ses ambitions de changer la Constitution sous prétexte que cette dernière ne lui facilite pas la tâche de mettre vite en place une équipe gouvernementale. Nous avons jugé bon de ne pas prêter les mots au Président de la République, sinon reproduire in extenso ses propos pour ne pas tomber dans la diffamation peu avant de donner notre point de vue sur la loi fondamentale. Ci-dessus, les propos de Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi :

Journaliste : On revient en République Démocratique du Congo, vous avez récemment nommé une femme Premier Ministre, beaucoup d’attentes de la part de la population, beaucoup d’attentes de la part de plusieurs personnes, mais le Gouvernement n’arrive toujours pas, Monsieur le Président ?

Oui ! Il va arriver. C’est vrai que nous avons un système, j’allais dire vétuste, pas bien ficeler en tout cas. Figurez-vous, aujourd’hui nous sommes une majorité, nous constituons la majorité, normalement, la composition d’un gouvernement ne devrez pas tarder.

Regardez le temps qu’on a mis déjà à l’Assemblée nationale pour avoir un bureau, mais c’est programmé pour le mois de Mai, début Mai. Maintenant, on a mis un temps fou à le faire, on n’a pas encore le Sénat.

Je crois qu’il y a un problème avec notre Constitution, il faudrait faire des réformes pour qu’on ne perde plus beaucoup, autant de temps pour constituer le Gouvernement. Les élections ont eu lieu fin décembre, mon investiture a eu lieu le 20 janvier, normalement dans la foulé, on aurait dû commencer le travail. On a perdu des mois à tout cela. La Première Ministre est là, elle est déjà très active, elle a reçu toutes les personnalités des secteurs de la vie publique nationale ; elle est prête, son programme est prêt mais nous attendons tous mettre en place, parce que son gouvernement sera validé par l’Assemblée nationale.

Changer la Constitution de sorte que déjà d’abord, ce système de la proportionnalité pour un pays comme le Congo, je trouve qu’au niveau national, je trouve que c’est ne pas très efficace, c’est justement ce système nous prend du temps, il faut identifier les regroupements ou les partis qui veulent marcher ensemble qui forment la majorité, puis ensuite il faut commencer à discuter avec les uns et les autres pour constituer le Gouvernement. C’est du temps, c’est énormément du temps que nous prenons. Tandis que, si nous avons un système majoritaire, le parti qui gagnait aller commencer le travail parce que, il est déjà en son sein organiser, prendre les affaires.

Ici, nous sommes un conglomérat des regroupements, des partis politiques, il faut s’identifier comme étant du même bord politique, ensuite commencer les discussions entre nous, c’est beaucoup de temps.

C’est une Constitution qui a été pensée, présentée aux congolais après un long moment de conflit. C’est une Constitution post-conflit, c’est normal, en ce moment-là on craignait que certains partis au conflit puissent retrouver dans des guerres. Donc, on a voulu faire une sorte de mosaïque pour que tout le monde puisse participer à la gestion du pays. Aujourd’hui, c’est dépassé, nous sommes, la guerre intercongolaise elle est loin, elle est dans le passé, il faut regarder les choses en termes de développement de la République Démocratique du Congo et ça, c’est le temps. On n’a pas le temps à perdre, il faut aller vite.

Cher M. le Président de la République, j’ai eu le privilège de décrypter une partie de votre entretien avec nos consœurs Wendy Bashi et Tina Gerhäusser, partie dans laquelle vous exprimez le souhait de faire la réforme constitutionnelle, notamment en disant ce qui suit : Changer la Constitution de sorte que déjà d’abord, ce système de la proportionnalité pour un pays comme le Congo, je trouve qu’au niveau national, je trouve que c’est ne pas très efficace, c’est justement ce système nous prend du temps, il faut identifier les regroupements ou les partis qui veulent marcher ensemble qui forment la majorité, puis ensuite il faut commencer à discuter avec les uns et les autres pour constituer le Gouvernement.

M. le Président, la Constitution de la République Démocratique du Congo est l’une des meilleures au monde, à en croire votre ancien député national André Mbata. Elle est un pacte républicain entre les congolais, soumis au référendum. Malheureusement, votre parti politique l’UDPS n’a jamais été favorable à cette loi fondamentale, accusée à tort d’être contraignante.

Cependant, vous vous êtes mis sur la trajectoire de la changer, au profit de celle qui portera votre signature. En réalité, c’est la signature de Joseph Kabila que vous comptez effacer.

En outre, les 229 articles qui renferment cette loi fondamentale, aucun d’entre eux n’évoque le système de la proportionnalité pour lequel vous n’arrivez pas à mettre en place l’équipe gouvernementale. Le système proportionnel est consacré dans la Loi n°15/001 du 12 février 2015 modifiant et complétant la Loi n °061006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales visait, notamment, à répondre aux problèmes pratiques constatés lors des scrutins antérieurs par l’insertion des règles nouvelles relatives à la répartition des sièges par circonscription sur base du nombre des habitants.

Ce système avait pour but d’améliorer le système de la représentation proportionnelle des listes par l’introduction d’un seuil de représentativité déterminé par un pourcentage, selon qu’il s’agit  des élections législatives, provinciales, municipales et locales.

Dire que la Constitution de la République Démocratique du Congo est la cause principale de la lourdeur de la mise en place de votre équipe gouvernementale, cela étonne plus d’un congolais car, quand bien même cela vous tient à cœur de la changer, vous serez butés à cette disposition : article 219 qui dispose : « Aucune révision ne peut intervenir pendant l’état de guerre, l’état d’urgence ou l’état de siège ni pendant l’intérim à la présidence de la République ni lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat se trouvent empêchés de se réunir librement ».

Pourtant, M. le Président de la République, la République Démocratique du Congo ne dispose pas de toutes ses superficies, à savoir 2.345,410Km2 ce, depuis le 13 juin 2022 que le Gouvernement central n’a plus le contrôle sur cette entité. Ceci explique cela, que l’état de siège, comparable à l’état d’urgence et instauré par les autorités de la République démocratique du Congo dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri depuis mai 2021.

Ceci dit, qu’aussi longtemps que ces provinces sont dans cet état, le changement de la Constitution tel que vous le souhaitiez ne peut en aucun cas être envisagé.

La lourdeur de la sortie de l’équipe gouvernementale de Mme Judith Suminwa n’est pas de la responsabilité de la Constitution car, cette dernière vous avez conféré le pouvoir de nommer le Premier Ministre au sein de la Majorité, conformément à l’article 78 de ladite loi fondamentale. Si vous éprouvez de la difficulté pour constituer l’équipe gouvernementale c’est entre autre votre responsabilité de déstructurer les institutions de la République en débauchant les députés nationaux et cadres des partis politiques appartenant au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD en sigle mais également à son regroupement le Front Commun pour le Congo, FCC en sigle. Ce débauchage vous coûte les yeux de la tête, non seulement à vous, mais également à la République. La Constitution de la République n’est pas responsable de cette déstructuration des institutions de la République. La justice, qui devrait résoudre ce cas a été instrumentalisée dans le seul but de vous octroyer la Majorité parlementaire non issue des urnes avec des arrêts devenus monstre juridique. Après avoir obtenu cette majorité par le coût des Palissades, l’achat de consciences et des plusieurs promesses, vous vous êtes mis l’épine dans le pied, Monsieur le Président de la République. Votre prédécesseur Joseph Kabila vous l’avez pourtant averti, que ces députés deviendront une charge. Nous en sommes là ! La Constitution n’en est pas responsable.

Je me suis intéressé à cet entretien une fois de plus lors que vous affirmez ce qui suit : « Donc, on a voulu faire une sorte de mosaïque pour que tout le monde puisse participer à la gestion du pays. Aujourd’hui, c’est dépassé, nous sommes, la guerre intercongolaise elle est loin, elle est dans le passé, il faut regarder les choses en termes de développement de la République Démocratique du Congo et ça, c’est le temps. On n’a pas le temps à perdre, il faut aller vite ».

Monsieur le Président, la République Démocratique du Congo est sous agression et complot international. Les événements du vendredi 03 mai 2024 sont en contradiction avec vos propos. Le camp de Mugunga a été bombardé et les images nous parvenues, n’ont pas retenu de faire couler nos larmes. Le Congo est au cœur d’un vaste complot, dont la Constitution de la République n’en est pas coupable.

Le coupable est celui qui a introduit notre bourreau sur notre sol aux cris de Yo Nani oboya Kagame ; le coupable est celui qui a ressuscité le Mouvement 23 longtemps vaincu et son arsenal confisqué ; le coupable est celui qui offert la mine de Sakima sans l’aval de la représentation populaire ; le coupable est celui qui a permis à la compagnie Rwandair de survoler notre espace aérien ; le coupable est celui qui considère l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila de criminel, mais s’est mis dans les bras de notre bourreau en tant que frère, partenaire nécessaire et fiable ; le coupable est celui qui a écrit dans le livre d’or à Kigali que mes frères et sœurs massacrés par Paul Kagame et Yuweri Museveni sont des victimes collatérales.

Je ne saurai terminer cette dernière sans inviter le Premier d’entre les congolais, que les détournements et scandales financiers qui suscitent la clameur publique ne sont pas l’œuvre de la Constitution qui favorise ces détournements, ni la montée du tribalisme au sein des institutions de la République.

La Loi fondamentale qui a été la base des accusations gratuites contre Joseph Kabila de vouloir la modifier, plusieurs manifestations ont été organisées dont je me souviens : « Ne touche pas à ma Constitution », pour lequel j’invite Messieurs Martin Fayulu, Delly Sessanga et Moïse Katumbi Chapwe d’en dire davantage sur la nécessité de changer la Constitution en période de guerre et d’état d’urgence.

Enfin, Joseph Kabila accusé à tort de vouloir changer la Constitution, n’a jamais exprimé cette volonté, ni dans une interview, ni dans un entretien. « Mon sort est réservé par la Constitution », ne cessez de le dire à qui veut l’entendre. Malheureusement, l’opposition d’hier qui constitue la Majorité d’aujourd’hui avait son agenda. Otes-toi que je m’y mette.

M. le Président de la République, ne soyez pas induit en erreur par les hommes politiques en errance, à la recherche de position politique sans idéologique politique, les prostitués politique à la quête de leurs intérêts et rien qu’aux intérêts ventriotes. Je vous invite à la lecture de cette même Constitution que vous êtes le protecteur par votre serment, article 74, qu’en cette période, vous n’auriez même pas évoqué cette problématique de son changement car, l’article 219 vous l’interdit

 

Pius Romain Rolland




Le discours Royal met en exergue le rôle remarquable des MRE dans le développement du Royaume (acteur associatif)

Le Discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 49è anniversaire de la glorieuse Marche Verte vient rappeler la place importante que le Souverain a toujours accordée au rôle « remarquable » que joue la communauté marocaine à l’étranger sur les plans politique, économique et social, a indiqué Mme Souad Talsi, fondatrice de l’association Al Hassanya, basée à Londres.

Le Discours Royal montre, une fois de plus, que la question de la diaspora est prioritaire pour le Souverain, qui considère les Marocains du monde comme un acteur clé dans la contribution au développement et à l’essor du Maroc, a ajouté Mme Talsi, soulignant la Haute sollicitude dont SM le Roi a toujours entouré les MRE.

Selon elle, le discours de Sa Majesté le Roi est de nature à consolider le lien déjà “très fort” entre la mère-patrie et les Marocains du monde, qui sont “des ambassadeurs du Royaume et des défenseurs acharnés de la Cause nationale”.

Ce n’est pas la première fois que le Souverain appelle au renforcement des relations avec la communauté marocaine à l’étranger, a fait observer Mme Talsi, appelant l’ensemble des intervenants à prendre les mesures qui s’imposent pour mettre en œuvre la Vision Royale.

Dans ce sens, elle s’est réjouie de l’appel de Sa Majesté le Roi à faciliter les procédures administratives et judiciaires dédiées à la communauté marocaine à l’étranger, qui sont parfois « lourdes et longues ».

Mme Talsi a soutenu que la mise en place d’un guichet unique pour accompagner les membres de la diaspora dans leurs projets d’investissement est également de nature à augmenter davantage leur contribution aux investissements privés.

Les Marocains de l’étranger sont, souvent, des ressortissants des pays dans lesquels ils vivent et disposent d’un poids politique considérable, à la fois en tant qu’élus et qu’électeurs, a-t-elle relevé, appelant à exploiter et à valoriser leur rôle conformément aux Hautes Orientations Royales, dans le cadre d’une stratégie soigneusement planifiée.




Atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024: Denis Kadima exhorte les cadres et agents de la CENI à s’impliquer pour élaborer des recommandations conséquentes

Il est impératif qu’après quatre cycles de procéder à un examen critique et responsable des forces et faiblesses de la loi organique particulièrement en ce qui concerne la nomination des membres, la composition et le fonctionnement des organes de la CENI. Pour le cadre opérationnel, au-delà des autres thèmes des termes de références, Denis Kadima invite à examiner l’impact potentiel du numérique dans la transmission rapide et sécurisée des résultats au regard de la tension qu’occasionnent souvent, depuis les précédents cycles, les centres locaux de compilation des résultats.

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, dans son mot d’ouverture et d’orientation stratégique de l’Atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024 qui se déroule pendant deux jours à l’Hôtel Platinum, a relevé que l’équipe qu’il dirige a immédiatement engagé un vaste chantier de reformes pour moderniser l’institution et renforcer sa crédibilité.

Soulignant qu’il était donc temps de procéder à une évaluation d’étape sans complaisance, afin de permettre d’identifier les faiblesses, les atouts, les défis et consolider les acquis.

C’est pourquoi, a indiqué le numéro un de la Centrale électorale, à travers cet atelier, l’occasion est offerte aux membres de l’assemblée plénière, cadres et agents de la CENI de s’impliquer pour élaborer des recommandations conséquentes, en vue d’améliorer le cadre légal, opérationnel et la gouvernance électorale dans son ensemble.

« Dès sa prise de fonction en octobre 2021, notre équipe s’est engagée à améliorer son image de marque auprès de l’opinion publique à travers le concept ‘’rebranding’’. Cette ambition a été traduite par l’élaboration d’un Plan stratégique s’articulant autour de cinq axes : la création d’une nouvelle image de la CENI, l’élaboration de la qualité de nos services, le renforcement des relations avec les parties prenantes pour une plus grande confiance, la promotion de l’inclusion et l’assurance de la pérennité de l’institution », a déclaré Denis Kadima.

Avant d’affirmer que « pour la première fois depuis la première élection présidentielle de 2006, la plus grande mission d’observation citoyenne des élections n’a pas contredit les résultats de la Présidentielle publiés par la CENI dans l’après-midi du 31 décembre 2023, sous la lumière du jour et dans une atmosphère de paix, comme promis dans plusieurs de mes déclarations publiques. Nous avons également progressé dans la prise en compte de la dimension genre favorisant une participation accrue des femmes. Ce qui témoigne de l’ouverture de notre système électoral ».

Denis Kadima a souligné la nécessité de prendre en compte les défis persistants, entre autres les diverses contraintes liées à l’organisation des joutes électorales et les incidents découlant des violences enregistrées lors des scrutins combinés du 20 décembre 2023.

Pour un système électoral qui renforce la crédibilité

Le Président de la CENI a effleuré la question du vote des Congolais résidant à l’étranger dont le taux de participation est resté faible, qui mérite également une attention particulière. Non sans avoir rappelé que le système électoral demeurant incompris de notre population, il y a donc lieu d’envisager un autre qui pourra renforcer la crédibilité et la confiance des électeurs et de différentes parties prenantes.

Il a également mis en avant la question du genre et inclusion qui mérite une attention particulière des participants lors de présentes assises au regard de récentes évolutions de la réforme de l’article 13 de la loi électorale ayant proposé l’exemption des listes ayant aligné les candidatures à plus de 50% des femmes.

« Les récentes incitations proposées dans la loi électorale n’ayant pas donné les résultats escomptés, nous devons réfléchir à d’autres mécanismes pour renforcer la parité et l’inclusion », a-t-il préconisé.

A la suite du Président Denis Kadima, le Directeur de cabinet adjoint en charge des questions juridiques, Dav Banza, a procédé à la présentation de la méthodologie devant guider les travaux, faisant la répartition des tâches dans les six sous-commissions thématiques qui seront constituées. Avant que le Directeur juridique, Eddy Kisile, ne fasse la lecture des attributions de différentes composantes de ces sous-commissions pour la répartition des tâches dévolues à chacune d’elles.




Avec un investissement massif de 1 milliards USD : Le Parc agroindustriel de Mbanza-Ngungu promet de rapprocher la RDC de l’autosuffisance alimentaire

Avec un investissement colossal de près d’un milliard de dollars pour exploiter plus de 100 000 hectares, le Parc Agro-Industriel de Mbanza-Ngungu, porté par la société suisse Mole Groupe, prend forme comme l’un des projets agroalimentaires les plus ambitieux en RDC, et éventuellement en Afrique. En partenariat avec des acteurs internationaux de renom et en concertation avec le gouvernement congolais et l’ONUDI, Mole Groupe se positionne pour répondre aux besoins alimentaires nationaux et réduire la dépendance aux importations. Au cours d’un entretien depuis le siège de Mole Groupe à Fribourg, en Suisse, le directeur général, Gandi Mole, a souligné l’importance stratégique de ce projet, qui allie production agricole intensive et impact économique durable. Ce fut également pour lui l’occasion de revenir sur la croissance prometteuse de la filière cacao, à portée par le site de production de Mole Groupe à Nganda Tsundi, dans le secteur de Tshela (Kongo Central).

C’est un investissement ambitieux de près d’un milliard de dollars américains pour l’exploitation de plus de 100 000 hectares. Le Parc Agro-Industriel (PAI) de Mbanza-Ngungu se profile comme l’un des plus importants projets agroalimentaires en République démocratique du Congo, et probablement en Afrique.

Porté par la société suisse Mole Groupe, ce projet qui avance favorablement dans sa phase de discussions avec les parties, implique notamment, le gouvernement de la RDC, l’ONUDI, et plusieurs bailleurs de fonds de renom.

Ces avancées sont confirmées par le directeur général de Mole Groupe, Gandi Mole, qui peut compter sur des partenaires de premier plan dans le secteur agroalimentaire, comme Buhler Group, réalisant un chiffre d’affaires de 3,3 milliards de dollars, et De Smet Ingénieurs, avec 50 millions d’euros.

Depuis le siège de Mole Groupe à Fribourg, en Suisse, Gandi Mole a exprimé son attachement personnel à ce projet qui lui tient particulièrement à cœur : « Depuis 2021, mon équipe et moi-même travaillons avec détermination sur le PAI Mbanza-Ngungu. Le climat en RDC, notamment dans la province du Kongo Central, est idéal pour cette initiative. Le potentiel agricole du pays est indéniable, avec des terres arables en abondance. Nous avons longuement étudié la faisabilité de ce projet, et nous sommes convaincus que la RDC peut répondre aux besoins de consommation intérieure », a-t-il affirmé.

Un mois après sa visite à Kinshasa, où il a pu entamer les premières discussions avec le gouvernement et divers bailleurs de fonds, le directeur général se montre optimiste : « Les choses avancent bien. Plusieurs réunions de travail ont eu lieu entre notre équipe, le gouvernement congolais et l’ONUDI », a-t-il précisé.

Le Parc Agro-Industriel de Mbanza-Ngungu s’impose comme une réponse audacieuse à la dépendance marquée de la RDC aux importations de produits alimentaires de première nécessité, tels que le riz, la farine de blé, le sucre, et les huiles végétales. S’étendant sur une superficie impressionnante de 104 000 hectares dans la province du Kongo Central, le PAI prévoit des cultures diversifiées, notamment de maïs, de canne à sucre, de manioc et de riz. Le site vise une production annuelle de 70 000 tonnes de farine de blé, 150 000 tonnes de sucre, 150 000 tonnes de farine de maïs, 20 000 tonnes de riz et 260 000 tonnes de farine de manioc.

Succès en croissance pour la filière cacao

Mole Groupe connaît un succès croissant dans la filière cacao à Tshela, plus précisément à Nganda Tsundi, dans la province du Kongo Central. Depuis 2022, la société s’est engagée dans ce projet avec un site de production capable de fournir annuellement 3 500 tonnes de produits finis. Fort de cette réussite, Mole Groupe envisage un avenir ambitieux, en travaillant sur des phases d’expansion qui s’étendront jusqu’à 2030, notamment par la plantation de nouvelles pépinières sur une superficie de plus de 10 000 hectares. Cette initiative permettra à terme d’augmenter la capacité de production locale et d’installer des unités de transformation pour diversifier les produits dérivés du cacao, a précisé le directeur général de Mole Groupe, Gandi Mole.

Au cœur de ce projet, Mole Groupe place la durabilité comme un pilier central, promouvant des pratiques agricoles responsables et respectueuses de l’environnement, des méthodes de fermentation de haute qualité, ainsi que des formations régulières pour les agriculteurs locaux. En s’intégrant à la communauté de Nganda-Tsundi, Mole Groupe se positionne non seulement comme un acteur industriel majeur, mais aussi comme un symbole de renaissance de la filière cacao en RDC. Grâce à cet engagement, l’entreprise offre aux communautés locales de nouvelles perspectives économiques et des emplois, contribuant ainsi au développement de la région.

Le directeur général plaide également pour un soutien accumulé aux efforts de développement de l’industrie cacaoyère en RDC, en présentant les avantages tant économiques que sociaux.

Ainsi, Mole Groupe s’attache à conjuguer la rentabilité de l’entreprise avec le développement durable, dans une approche où la réussite économique s’harmonise avec la protection de l’environnement et l’élévation des conditions de vie des communautés locales. Pour Gandi Mole, il s’agit là d’une vision d’avenir qui met en valeur le potentiel exceptionnel de la RDC dans le domaine du cacao, tout en offrant un modèle inspirant pour l’industrie agroalimentaire du pays.

Pitshou Mulumba




COP29 : la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka mobilise le soutien international pour la RDC

Présente à la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka tient une série d’échanges avec plusieurs dignitaires mondiaux sur des questions relatives à la coopération bilatérale et à la lutte contre le changement climatique.

Au cours de cet événement mondial, la Cheffe du Gouvernement congolais a échangé, mardi 12 novembre, avec le Ministre britannique en charge des Affaires Étrangères pour l’Afrique, M. David Lammy MP et la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Nourra Hamladji. Elle a pris contact avec Dénis Sassou-Nguesso et Nana Akufo-Addo, respectivement présidents du Congo-Brazzaville et du Ghana.

Vers l’appui de la Grande Bretagne pour renforcer le statut de la RDC, pays-solution

La Première Ministre a reçu en audience dans ses bureaux de circonstance installés à la COP29, M. David Lammy MP, Ministre britannique des Affaires étrangères pour l’Afrique.

Les échanges entre les deux autorités ont porté sur le renforcement de la coopération et des relations bilatérales entre les Gouvernements du Royaume Uni et de la RDC, notamment la collaboration dans la lutte contre le changement climatique et pour la protection des forêts, la promotion des partenariats gagnant-gagnant en matière de commerce, ainsi que les voies de résolution du conflit dans l’Est de la RDC.

L’échange s’est conclu sur des propositions concrètes pour engager un certain nombre d’activités concrètes, y compris l’appui à la RDC pour faire valoir son rôle de pays-solution à la COP 30 de Belém, au Brésil, à la fin de l’année 2025.

Judith Suminwa Tuluka et le SGA de l’ONU

Dans la même veine, la Première Ministre a été reçue par la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, en charge du suivi de la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des négociations sur le climat.

Les échanges entre les deux personnalités ont permis de faire le point sur les enjeux de négociation de Bakou (COP-29) et les points critiques qui intéressent la RDC, dans son profil de pays-solution.

En substance, les discussions entre Judith Suminwa Tuluka et Nourra Hamladji.ont permis de mobiliser le soutien de l’équipe Climat des Nations Unies pour appuyer la RDC dans au moins trois volets critiques pour lui permettre de se présenter en vrai champion à la COP de Belém, dans le nord du Brésil. Il s’agit notamment (1) d’aider le pays à mieux articuler sa Contribution Déterminée à l’Echelle Nationale (CDN) et de la finaliser avant la COP 30, (2) de permettre à la RDC de s’approprier les mesures d’application de l’article 6.4, validées à la COP29, le lundi 11 novembre 2024, visant à rendre opérationnel le marché de carbone et à la RDC de mettre son potentiel en valeur ; (3) de soutenir la pays à mieux affiner son plan d’adaptation.

Tous ces instruments sont des conditions essentielles pour le positionnement stratégique du pays dans les négociations sur le climat.

Les deux parties ont prévu de développer une feuille de route qui devra servir d’agenda de travail dès la fin de la présente COP.

Judith Suminwa-Denis Sassou-Nguesso-Nana Akufo-Addo

La Cheffe du Gouvernement congolais a pris contact avec le Président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso dans un contexte où la coopération en bilatérale entre ces deux pays frères, séparés par le Fleuve Congo, se porte bien.

En outre, elle a pris contact avec le Président du Ghana, pays dont la RDC envisage des liens diplomatiques encore plus forts.

Notons que la COP29 se tient du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. La première COP s’est déroulée en 1995 à Berlin, en Allemagne. L’année dernière, la COP28 s’est tenue à Dubaï, aux Emirats arabes unis (EAU).




Le directeur régional de l’UNFPA en visite officielle au Cameroun

Le Directeur régional du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Docteur Sennen Hounton effectue du 9 au 17 novembre 2024 une visite officielle au Cameroun. Au cours de cette visite il va engager un plaidoyer de haut niveau avec les autorités camerounaises en vue d’accélérer l’atteinte des objectifs de développement durable(ODD), en intégrant les priorités définies dans le pacte pour l’avenir non seulement dans ce pays mais également tous les pays de la sous-région.

Le directeur régional ira dans la région de l’extrême nord du pays pour toucher du doigt le travail que mène son organisation notamment dans les domaines de la santé de reproduction et la lutte contre la fistule obstétricale, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la lutte contre les violences basées sur le genre et la réponse humanitaire.

Soulignons qu’au moment de la visite du Dr Sennen Hounton au Cameroun, cette agence des Nations unies a mis en œuvre son 8è programme de coopération pour la période 2022-2026.

 

Prince Yassa




Mpox : l’OMS va réunir son comité d’urgence le 22 novembre

Alors que le nombre de cas de variole simienne montre une tendance générale à la hausse sur le continent africain principalement due aux cas signalés en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi et en Ouganda, le Comité d’urgence de l’Agence sanitaire mondiale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se réunira le vendredi 22 novembre 2024.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il s’agit de la deuxième réunion du comité d’urgence concernant la recrudescence du Mpox en 2024 afin de déterminer si la recrudescence de la variole simienne continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) et, dans l’affirmative, de proposer des recommandations temporaires aux États parties pour faire face à l’événement.

 

Cette réunion, précise la source, se penchera sur les efforts mondiaux en cours pour surveiller et répondre à la recrudescence de la maladie sur le continent africain.

L’OMS examinera les données épidémiologiques les plus récentes, l’évolution mondiale du virus depuis sa première réunion le 14 août 2024, et les activités de réponse entreprises par les pays touchés.

 

En attendant, le dernier décompte établi le 3 novembre dernier fait état de 11.148 cas confirmés, dont 53 décès (taux de létalité de 0,5 %) cette année dans 19 pays du continent africain. Le pays le plus touché reste la République démocratique du Congo (8.662 cas confirmés, 43 décès), suivie du Burundi (1.726 cas confirmés, aucun décès) et de l’Ouganda (359 cas confirmés, un décès).

 

Léger ralentissement dans la propagation du virus

 

Les données de ces dernières semaines pour la République démocratique du Congo pourraient suggérer que le nombre total de cas déclarés se stabilise. Mais pour l’OMS, cela doit être interprété avec prudence, étant donné les retards probables dans la déclaration et les ruptures de stock récurrentes des fournitures de test dans le pays, qui entravent la capacité de confirmer les cas de variole.

Les flambées de variole en RDC sont dues à des souches de MPXV des clades Ia et Ib, qui ont été détectées dans différentes provinces du pays. Jusqu’à présent, le clade Ib du MPXV a été détecté dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu, de Kinshasa, du Kasaï, de la Tshopo et du Tanganyika.

En RDC, le nombre total de nouveaux cas de variole signalés semble atteindre un plateau dans le Sud-Kivu, qui continue de signaler le plus grand nombre de cas dans le pays.  Alors que des tendances à la baisse sont observées dans le Sud-Kivu, qui continue de représenter la plupart des cas suspects dans le pays, avec plus de 700 cas suspects au cours de la dernière semaine pour laquelle des données complètes sont disponibles, cette tendance pourrait être influencée par des retards dans la notification et doit être corroborée dans les semaines à venir.

 

Au Burundi, l’épidémie reste largement concentrée dans et autour de Bujumbura

 

Des tendances stables, avec moins de 200 nouveaux cas suspects par semaine, ont également été observées ces derniers mois en Équateur, qui a toujours été la province la plus touchée par la variole dans le pays. Dans plusieurs provinces du pays, les difficultés de dépistage persistent, ce qui empêche de comprendre l’évolution de l’épidémiologie.

 

Au Burundi voisin, l’épidémie continue d’être alimentée par le clade Ib, avec plus de 200 cas confirmés en laboratoire au cours de chacune des deux dernières semaines. Depuis le début de l’épidémie de variole en juillet 2024 jusqu’au 3 novembre, le Burundi a signalé au total 1.726 cas confirmés de variole, mais aucun décès jusqu’à présent.

 

L’épidémie reste largement concentrée dans et autour de la ville de Bujumbura, avec deux principaux groupes d’âge principalement touchés, similaires à ce qui est observé dans le Sud-Kivu (jeunes enfants <5 ans et jeunes adultes entre 20-29 ans), ce qui suggère une dynamique épidémique similaire.

 

Des transmissions locales hors d’Afrique ont été observées au Royaume-Uni

 

L’épidémie s’étend rapidement en Ouganda, où plus de 100 nouveaux cas confirmés de variole ont été signalés la semaine dernière. Entre juillet et le 3 novembre 2024, ce pays d’Afrique de l’est a signalé 359 cas confirmés et un décès dans les 19 districts touchés.

Selon l’OMS, la transmission est favorisée par des contacts intimes étroits, notamment sexuels, et par les réseaux de prostitution. La grande majorité des cas signalés concernent des adultes.

Par ailleurs, une transmission locale du clade Ib du MPXV a été signalée pour la première fois en dehors de l’Afrique, au Royaume-Uni où trois (tous) membres du ménage du cas initial (qui avaient voyagé dans les pays d’Afrique de l’Est touchés par le clade Ib) ont été confirmés comme étant atteints du Mpox.

Outre ce pays européen, deux autres pays supplémentaires ont confirmé des cas de clade Ib MPXV liés à des voyages depuis le dernier rapport de situation : la Zambie et le Zimbabwe.

Prince Yassa




Sud-Kivu et Equateur : provinces les plus touchées par Mpox

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté le

tableau épidémiologique en République Démocratique du Congo.

Au sujet du Mpox, il a fait le point de différentes actions de riposte menées sur terrain ainsi que leur impact positif au cours de cette semaine. Les provinces les plus touchées demeurent le Sud-Kivu et l’Equateur.

Quant au Choléra, comparativement à la semaine précédente, la tendance à la

44ème semaine est marquée par une stagnation du nombre des nouveaux cas,

avec une légère diminution du nombre de décès, soit une létalité de 1,8%. Les

provinces les plus touchées demeurent le Nord-Kivu, le Haut-Katanga et le

Sud-Kivu. Le Conseil a pris acte de cette note d’inform

ation.




Polémique autour du changement de la constitution: Les chefs des confessions religieuses appellent les acteurs politiques à dépassionner le débat

Les chefs des confessions religieuses de la Rdc ont appelé, mardi 29 octobre les acteurs politiques de tous bords, de dépassionner le débat qui défraie la chronique ces derniers jours autour du changement ou encore révision de la constitution.

Ils réagissent ainsi après avoir constaté que ce débat coloré selon les penchants politiques, commence à diviser les Congolais mettant en mal la cohésion nationale déjà fragile. Au terme d’une plénière présidée ce mardi 29 octobre à Kinshasa par l’archevêque Evariste Ejiba Ya MAPIA, les leaders religieux ont annoncé la tenue prochaine d’un forum qui aura pour but d’analyser la question.

« Après avoir examiné les différents points de vue sur la question, la plénière de la plateforme de confession religieuse a décidé d’organiser un forum qui va rassembler les intelligences des confessions religieuses afin de mieux éclairer sa religion sur la question de la révision ou du changement de la constitution », ont-ils déclaré.

Dans leur message, les chefs des confessions religieuses ont également appelé l’opinion nationale au calme tout en invitant le gouvernement congolais à améliorer le social du peuple.

« Dans l’entre-temps, la plénière de la plateforme de confession religieuses invite les acteurs politiques et de la société civile à la responsabilité et dépassionner le débat afin de préserver la cohésion et l’unité nationale. La plénière de la plateforme appelle aussi le gouvernement à doubler d’effort pour améliorer le social des congolais », ont-ils ajouté.

Les chefs des confessions religieuses réagissent après que la CENCO s’est ouvertement opposée à toute éventualité de la révision ou changement de la constitution.

En RDC, le débat autour de la révision ou changement de la constitution n’est plus tabou depuis l’adresse du Chef de l’Etat à Kisangani. Félix Tshisekedi a clairement exprimé ses intentions de modifier la constitution. Il a même annoncé la mise en plan l’an prochain d’une commission nationale devant réfléchir pour voir dans quelle mesure doter le pays d’une nouvelle constitution.

OSK




L’Asbl «  AVES » sensibilise les marchandes à la lutte contre la drépanocytose

La représentante de l’Asbl  « Un avenir, un espoir » (AVES) a sensibilisé plusieurs femmes, venus de tous les coins de la commune de Ngaliema mais aussi de Kintambo et les environs sur la lutte contre la drépanocytose, une des maladies les plus meurtrière dans le monde.

Elle était pleine comme un œuf, l’église «  La Vase d’honneur », située sur l’avenue Route de Matadi à Binza Ozone, qui avait servi de cadre à cette grande activité d’adhésion de près 70 femmes, toutes avec une activité en mains, à la noble cause de cette Asbl, qui intervient dans le domaine de la santé et économique.

S’exprimant à cet effet, sa représentante Mme Jenny Kilele Kabongo, a fait savoir qu’il était important d’expliquer à l’assistance ce qu’est AVES, ses objectifs…Avant de solliciter leur adhésion.

«  Nous venons d’entamer la première étape, qui était celle de l’adhésion des membres. Et donc, il était important de parler avec elles, leur présenter les objectifs, les attentes et les missions de notre Asbl, qui a deux volets d’interventions, à savoir : la santé et l’économie. Concernant la santé, nous sommes précisément dans la lutte contre la drépanocytose. Et donc, il était question de conscientiser les mamans sur cette maladie, qui tue énormément des gens à cause de l’ignorance. Etant le socle de la société, il était nécessaire   que les mamans aient l’information, de savoir comment se prévenir afin qu’à leur tour, elles puissent apporter l’information dans leur famille, à leur fille et garçon, ainsi qu’en parler à leur proches », a fait savoir la représentante de l’Asbl «  AVES ».

Sur le terrain, AVES n’a qu’une seule arme, la sensibilisation afin de prévenir les risques liés à cette maladie. Casser l’ignorance auprès surtout des jeunes, filles comme garçons, et passer l’examen d’électrophorèse, c’est le seul moyen pour prévenir la drépanocytose, qui tue près de 60 millions de personnes à  travers le monde.

« Elle n’est pas assez vulgarisée, les gens ne connaissent pas l’impact de cette maladie qui déstabilise les foyers et familles.   Elle fait dépenser beaucoup d’argent au couple. Et donc, c’est pour cette raison que nous avons voulu vraiment insister sur ça afin de réduire tant soit peu le taux de mortalité. Nous le faisons par la sensibilisation afin de prévenir cette maladie par le dépistage», a-t-elle ajouté.

Abordant le deuxième volet de «  AVES », sa représentante a fait savoir que l’Asbl soutient et accompagne les femmes entrepreneurs en vue d’élargir leurs marchés, d’accroitre leurs chiffres d’affaire par des formations et l’octroi de micro-finance.

« Nous avons remarqué que la plupart des femmes sont dans l’informel et évoluent avec des maigres revenus.  Et donc, nous avons examiné ce point afin de voir comment les aider relativement à nos objectifs pour accroitre leurs chiffres d’affaire. Parce qu’une femme formée, outillée deviendra compétente et autonome »,  a-t-elle déclaré Mme Jenny Kilele, visiblement très satisfaite de cette belle moisson réalisée.

Les sentiments étaient réellement partagés entre l’organisation et l’assistance, qui a trouvé en cette matinée  une belle opportunité pour voir ses capacités être renforcées en adhérant à l’AVES, mais aussi avoir l’information sur la drépanocytose. C’est ce qu’a dit Madame Hemeraude Nsungu, en ces termes : «  Je suis très contente de cette initiative et souhaite vraiment que notre Asbl aille de l’avant avec Dieu mais aussi avec un peu de courage et l’amour entre nous, parce que nous avons été longtemps dans l’ignorance sur le choix de partenaire sans tenir compte de l’examen d’électrophorèse, alors que c’est très important pour nous éviter des drépanocytaires dans les familles. Par rapport à mon activité, j’ai besoin de soutien aussi», vendeuse de braises et de pains.

Après cette première étape, l’Asbl prévoit une série de formations prévues pour le mois de novembre.

 

Prince Yassa