Face à la pratique de l’homosexualité : Les kinois expriment leur désapprobation (Enquêtes)

La question de l’homosexualité fait actuellement vibrer le monde, un sujet qui divise les opinions partout dans le monde.

A Kinshasa, les kinoises et kinois ont vivement réagi, au cours des enquêtes d’opinions menées par Crispin Mutelembe et Zabani des journalistes locaux, durant le mois d’octobre 2023, au sujet de la pratique de l’homosexualité en République Démocratique du Congo.

Selon les résultats des enquêtes, près de 65% des kinois s’opposent aux pratiques homosexuelles à Kinshasa. La plupart d’entre eux considèrent l’homosexualité comme une pratique malsaine et diabolique. Peu d’entre eux suggèrent que les humains apprennent à s’accepter mutuellement malgré leur divergence d’orientations sexuelles.

“L’homosexualité est une relation sexuelle entre deux personnes du même sexe. Je suis contre cette pratique car je considère qu’elle est un péché. Dieu dit que l’homme s’attachera à sa femme et non le contraire », a réagi un kinois, sous couvert d’anonymat.

« L’homosexualité est une orientation sexuelle naturelle qui existe déjà depuis toujours dans d’autres pays d’Europe, d’Amérique et même certains pays Africains et dans toutes les cultures et sociétés du monde », a fait savoir Magloire Pelenda, indiquant que cette pratique n’est plus un tabou dans des sociétés occidentales.

Il a également souligné que cette acceptation de la diversité sexuelle « marque le temps de la fin et témoigne de la mondialisation avec ses nouvelles inventions technologiques. Il est donc essentiel d’accepter cette réalité et de promouvoir la tolérance envers les différences sexuelles », a-t-il ajouté.

« Tout d’abord, la Bible nous dit dans le livre de 1 Corinthiens 6:9 : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les immoraux, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni ceux qui font des reproches ou extorquent leur prochain n’hériteront du royaume de Dieu », a souligné Dorcas Mpilulu qui s’oppose également à cette pratique qui est, selon elle, une abomination.

« La Bible précise dans l’Ancien Testament, livre du Lévitique 20:13 : “Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux », a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, un autre intervenant a indiqué que la pratique d’homosexualité revêt de nombreuses conséquences notamment des maladies sexuellement transmissibles et d’autres maladies graves.

Sur le plan social, « il est important de vivre en respectant la loi que Dieu nous a donnée, en suivant l’exemple d’Adam et Ève dans Genèse 1:28. Dieu les a bénis et leur a dit : “Soyez féconds, multipliez-vous et remplissez la terre” », a-t-il préconisé.

Sur le plan éducatif, une dame d’environs trente ans a souligné qu’un bon éducateur doit respecter les lois formelles de Dieu en valorisant la différence sexuelle. Cela signifie pratiquer une vie sexuelle conforme à la volonté de Dieu.

« L’homosexualité est une pratique abominable qui n’est pas à encourager déjà par sa pratique, il y a rien de sacré à l’intérieur. Je pense que les raisons sont spirituelles, elles sont dues au temps de l’avènement de l’anti-Christ et au-delà de ça, il y a l’internet, la télé et les réseaux sociaux qui normalisent la pratique et comme nous vivons dans une génération dite alpha donc qui essaie sous prétexte que c’est à la mode, c’est là que plusieurs tombent dans ce piège et ils n’y arrivent plus à ressortir » a-t-il martelé.

Il est important de retenir que dans tous les cas, la pratique de l’homosexualité a des conséquences néfastes sur la vie d’une personne.




Vaccination contre la poliomyélite: Les chefs  coutumiers impliqués

Des chefs coutumiers de la République démocratique du Congo sont désormais impliqués dans toutes les opérations de promotion à la vaccination et l’éradication contre la poliomyélite. C’est ce qu’ils ont déclaré le samedi 28 octobre 2023 lors du forum national des chefs coutumiers sur la promotion de la vaccination et de l’éradication de la poliomyélite, organisé par le Programme national de vaccination (Pev) à Kinshasa.

« J’appelle les autorités traditionnelles de la RDC  à sensibiliser les populations aux bienfaits des vaccins contre la polio, une maladie virale hautement contagieuse qui représente une menace importante pour la santé, avec le potentiel de causer la paralysie et la mort. Et donc, cette activité vise à combler les défis liés à la polio en RDC et à Kinshasa  en particulier,  notamment  dans la persistance de la circulation de la poliovirus, l’insuffisance de l’information sur la vaccination de routine et la contre-performance face à des indicateurs de la surveillance épidémiologique », a déclaré Mfumu Difima Nitu, secrétaire général de l’Association nationale des autorités coutumières au Congo ( ANATC).

Au nom du secrétaire général au ministère de l’Intérieur, le chef de population, Monsieur Jacques Kabongo, a trouvé des mots justes pour remercier l’assistance pour l’intérêt porté sur la vaccination en vue de contribuer à l’éradication de la poliomyélite.

«  Ce Forum national des chefs coutumiers sur la promotion de la vaccination et de l’éradication de la poliomyélite, a une grande importance au regard des conséquences néfastes que cette maladie cause dans la société congolaise dont la paralysie », a-t-il indiqué. C’était avant d’émettre le vœu de voir les chefs coutumiers être impliqués activement, puisque la RDC avec ses 9 pays voisins, est exposée à des flambées de la poliomyélite surtout celle dérivée de la souche vaccinale.

M. Kabongo, a salué l’engagement du Président de la République, champion de la vaccination, qui a donné de la voix pour cette thématique liée à la vaccination en RDC.

Appuyé notamment par des partenaires internationaux tels que  l’Unicef  l’OMS, GAVI,  PATH et l’USAID,  cette activité a été organisée par le Programme élargi de vaccination (Pev) dans le cadre des activités marquant la célébration de la Journée de la polio, dédiée le 24 octobre 2024.

Elle vise à encourager l’engagement continu envers des résultats et la responsabilité des Chefs coutumiers, tradi-praticiens et peuples autochtones à tous les niveaux pour soutenir le service de vaccination afin de réduire la mortalité et la morbidité en lien avec les maladies évitables par la vaccination, y compris la poliomyélite.

Bien que le continent africain ait été certifié exempt de poliovirus sauvage en août 2020, soulignons que les flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) constituent désormais le principal obstacle à l’éradication de la poliomyélite en Afrique.

Quinze  états membres de l’Union Africaine ont signalé cette année des flambées de poliovirus circulants dérivés  d’une souche vaccinale de type 1 et de type 2, et environ 58 % des cas signalés provenaient de la région de l’Afrique centrale.

Prince Yassa




A Kalembe-Lembe : Le pasteur François Mutombo et la CAC/VH célèbrent la 2ème édition de GIBB

C’était le samedi 28 octobre 2023 que les membres du Groupe d’intercession Babuki Bikeko (GIBB), une vision de l’homme de Dieu et pasteur de son état, François Mutombo Voici l’homme, venus de toutes les églises sœurs, se sont retrouvés au siège national de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), située sur l’avenue Kalembe-Lembe, au numéro 72 dans la commune de Kinshasa, pour prier Dieu en brisant toutes les lois établies.

En effet, GIBB, cette vision salvatrice pour beaucoup de gens, était l’une des causes utilisées par la hiérarchie de l’Assemblée chrétienne de Kinshasa (ACK) pour excommunier le pasteur François Mutombo Voici l’homme. Loin d’être une Eglise, GIBB n’est qu’une vision qui rassemble tous les chrétiens autour de Voici l’homme. Et ce, s’étant rendu compte que les combats de nos familles trouvent solution lorsqu’on est en communauté que lorsqu’on est seul.

S’il est vrai que cette 2ème édition s’est déroulée à Kalembe-Lembe, inévitablement la 3ème se déroulera à l’extérieur, afin de redonner le caractère universel à GIBB qui ne réunit pas seulement les chrétiens de la CAC/VH, mais aussi ceux d’autres églises soucieux de s’associer à ce combat.

Cette deuxième édition qui intervient après que cette église ait changée de dénomination était marquée par la présence de plusieurs serviteurs et groupes de prière, des fidèles venus des quelques églises de la capitale, sans oublier les milliers des fidèles qui ont suivi ce programme à travers des plateformes en ligne.

Comme visionnaire et initiateur de cette organisation, le révérend François Mutombo a d’abord tenu à expliquer à l’assistance la genèse de cette grande vision, ainsi que l’objectif poursuivi en adhérant à ce rassemblement. Pour l’homme de Dieu, la création de ce rassemblement qui tire son origine à un enseignement biblique dispensé sur le renversement des autels, était tiré dans livre de Juges 6, qui explique l’histoire de Gédéon et de son père.

Suite à plusieurs réalités ressorties dans ce texte liées au mystère sur le combat spirituel, alors la question fut posée, celle de savoir, comment se libérer des combats afin d’être délivré totalement des liens, des lois injustes, etc. C’est autour de toutes ces questions qu’est sortie l’inspiration de la création de ce rassemblement appelé GIBB.

Ayant choisi comme thème pour cette grande rencontre : « Tire mon âme de sa prison », un verset tiré dans le livre des Psaumes 142 : 7. Poursuivant son message, l’homme de Dieu a précisé que GIBB est un rassemblement de tous les chrétiens sans distinction des confessions religieuses, mais ouvert à tous ceux qui croient au combat spirituel, à l’enseignement de la délivrance et qui s’associent à ce mouvement pour défendre leur vie.

Pour l’initiateur de GIBB, ce mouvement de prière a été créé comme une réponse à toutes les préoccupations pour l’homme de Dieu. «GIBB est universel. Il regroupe plusieurs croyants même ceux qui viennent de l’Eglise catholique, les protestants, voir même les Musulmans. Ce qui prouve que ce rassemblement est neutre de par sa vision et sa mission à travers le monde », a-t-il ajouté.

 

A cette même occasion, l’homme de Dieu a appelé plusieurs autres personnes qui sont concernées par ces enseignements de venir prier et s’associer à GIBB pour le salut de leurs âmes. Le groupe d’intercession Babuki Bikeko (GIBB), loin de symboliser la destruction des statuettes, voudrait expliquer le combat acharné contre les blocages, les freinages, les envoûtements, les lois des familles, les liens, etc., pour combattre pour leurs vies.

Après cette rencontre qui marque une nouvelle heure pour ce mouvement de prière, le pasteur François Mutombo Voici l’homme a à même temps annoncé d’autres grandes manifestations dans le même cadre pour permettre à ce rassemblement d’accomplir sa mission mondiale basée sur la délivrance de l’homme.

Osée Kalombo




Lutte contre les troubles dus à la carence en IODE: Mme Béatrice Kalenga appelle à la consommation du sel iodé pour une bonne croissance des enfants

La Directrice adjointe du Programme national de nutrition (Pronanut), Madame Béatrice Kalenga Tshiala appelle à la consommation du sel iodé, surtout pour les femmes en âge de procréer afin d’assurer une bonne croissance des enfants. Elle l’avait dit le vendredi, 27 octobre lors de la célébration de la Journée nationale de lutte contre les troubles causés par la carence en IODE.

« Notre souci est que même si c’est un microélément, plus petit qu’il soit, mais très important dans l’organisme humain. Et donc, nous devons sensibiliser la population à consommer le sel iodé. Et la meilleure façon que la population peut nous écouter, c’est à travers la sensibilisation. La sensibilisation permet le changement des comportements (…) c’est pour cela qu’on a fait aussi appel à vous les journalistes pour qu’ensemble nous puissions informer la population sur l’importance de l’iode », a indiqué la Directrice générale adjointe du Programme national de nutrition (Pronanut), Madame Béatrice Kalenga Tshiala.

Selon le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo, l’enquête MICS 2018 a montré une disponibilité nationale du sel iodé dans les ménages à 84,7% dont 88,5% en milieu urbain et 82,0% en milieu rural.

Ce taux de disponibilité de 84,7%, a dit le chef de section Nutrition de l’UNICEF, Monsieur Dénis Garnier, est en dessous des recommandations de l’Assemblée Mondiale de la Santé (WHA) de 97%. Cela va amener à ce que des centaines de milliers de nouveau-nés seront non protégés contre les TDCI. Les provinces du Kasaï central Kasaï oriental, de Sankuru, de Lomami, du Maniema, de Kwango, de Kwilu, de Mai-Ndombe et de l’Equateur sont en dessous de la moyenne. Une situation qui devra interpeller le gouvernement, obligé à renverser la tendance.

En attendant, a dit le chef de section Nutrition à l’UNIEF, son agence appuie le PRONANUT et l’OCC. Aussi elle soutient des U-reporters pour faire une cartographie de la disponibilité du Sel Iodé sur le territoire national avec un accent sur les frontières et portes d’entrée. Les résultats de cette cartographie permettront au Gouvernement d’ajuster les actions de lutte contre les TDCI.

« L’UNICEF continuera d’appuyer le pays qui s’est engagé résolument vers l’atteinte de cet objectif d’élimination totale des Troubles Dus à la Carence en Iode (TDCI), en doublant de vigilance le contrôle, aux frontières, sur les marchés, chez les grossistes, les détaillants comme dans les ménages. (…) je voudrais vous rassurer de notre appui pour l’atteinte des recommandations de l’objectif de l’élimination des Troubles Dus à la Carence en Iode », a-t-il déclaré.

Symboliquement, des kits pour des tests rapides de l’existence de l’iode dans le sel consommé par nos ménages en Rdc, ont été remis aux agents de terrain de l’Office congolais de contrôle (OCC). « Je pense que l’OCC, qui est pratiquement dans toutes les frontières de la Rdc bénéficie de ces kits pour améliorer et de maintenir ses activités de contrôle et de surveillance du sel iodé entrant sur le territoire congolais », a dit le représentant du secrétaire général Hygiène et Prévention, le docteur Jean-Bertin Epumba Epondo de la Direction de Santé de la famille et des Groupes spécifiques, avant d’insister sur l’importance de la sensibilisation.

Le manque de l’iode est à la base de plusieurs conséquences dans l’accroissance physique et mentale de l’enfant.

Prince Yassa




Rdc : « Soutenir les vainqueurs d’Ebola à mieux surmonter la stigmatisation dans l’Est »

L’infirmière Mwamini Kavugho fait partie de l’Association des vainqueurs d’Ebola de Beni. Elle a été également parmi les toutes premières personnes à avoir été déchargées de la maladie au centre de traitement Ebola en octobre 2018 à Beni. OMS/Hugh Cunningham Kinsella

A droite, Elizabeth Zawadi, esquisse un sourire avant de poser avec ses autres collègues devant le siège de l’Association des vainqueurs d’Ebola, AVE, à Beni. OMS/Hugh Cunningham Kinsella

Depuis 2018, la région du grand nord (Province du Nord-Kivu), dans l’Est de la République démocratique du Congo, a été le foyer de quatre épidémies de la maladie à virus Ebola, touchant notamment plusieurs zones de santé de Beni, Biena et Butembo, avec un millier de personnes ayant survécu à la maladie.

Il y a cinq ans, Mwamini Kavugho, habitante de Beni avait vaincu la terrible maladie, après une prise en charge au Centre de traitement Ebola, au grand soulagement de sa famille et de sa communauté. Infirmière dans un établissement de santé de Beni pendant une dizaine d’années, cette héroïne méconnue fait partie d’un millier d’autres survivants qui tentent désormais de surmonter la détresse psychosociale, en plus de la difficulté pour trouver du travail ou des sources de revenus.

“Depuis ma guérison d’Ebola fin octobre 2018, je n’ai plus retrouvé mon travail dans la clinique pédiatrique où je prestais auparavant, en dépit du soutien que nous avions bénéficié du programme de suivi dédié aux vainqueurs d’Ebola”, raconte Mwamini, 43 ans, mère de deux enfants.

Le programme de suivi multidisciplinaire des anciens patients d’Ebola a été mis en place par le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention avec le soutien de l’OMS et de l’UNICEF. C’est une bouée de sauvetage essentielle pour suivre les personnes survivantes pendant 18 mois, en leur fournissant mensuellement des soins de santé, des conseils et un soutien coordonné grâce aux cliniques spécialisées, en ce qui concerne notamment les aspects cliniques, biologiques et psychologiques.

“Ce sont des choses qui font partie de l’être humain, même si les gens vous regardent autrement et croient que vous portiez toujours le virus”, a déclaré Mwamini.

Mwamini fait actuellement du petit commerce, et tant d’autres petites occupations journalières pour tenir, mais son espoir est toujours de retrouver un jour son emploi dans la pédiatrie qu’elle faisait avant qu’elle ait contracté le virus Ebola en 2018. “Parfois, on peut trouver du travail, mais alors un travail tellement épuisant qu’on finit par l’abandonner”, dit-elle.

Pour une autre survivante, Elizabeth Zawadi, 32 ans, “beaucoup de gens pensent que le fait d’avoir survécu à Ebola nous a ôtés d’une partie de nos facultés mentales. J’ai déjà fait l’objet de moqueries de la part de certains membres de ma famille, juste pour un simple oubli de quelque chose. Pour eux, ce type d’oubli est la conséquence d’avoir eu Ebola, ce qui n’est pas vrai du tout, car l’oubli est humain, ça peut arriver à tout le monde”.

“Souvent, je ressens des vagues intenses de chagrin quand je fais face à ce type de stigmatisation, j’essaie parfois de cacher mes émotions, mais vous savez, ce sont des choses parfois dévastatrices sans paroles”, ajoute Zawadi.

“Mais ces braves vainqueurs d’Ebola ont été témoins de nombreuses dépressions, d’anxiété et de trouble de stress post-traumatique au cours de ces années écoulées, et dont il n’était pas toujours facile d’en saisir l’impact psychologique. Ils ont encore besoin de beaucoup de soins, de beaucoup de soutien psychologique”, a indiqué le Dr Jérémie Katsavara, médecin-directeur de l’hôpital général de référence de Beni.

Katsavara a été longtemps en première ligne dans la prise en charge de ces anciens guéris lors de la dixième épidémie de 2018-2020. Il a expliqué que ce qui a été d’une grande aide pour la région, c’est ce programme de suivi des vainqueurs du virus d’Ebola, ayant bénéficié du soutien financier de la Chine. Ça a été indispensable à cette communauté, en termes de soutien psychologique dont elle avait besoin pour mettre en lumière leur énergie et leur volonté de continuer à se battre. Il pense aussi que face aux terribles conséquences de la maladie, ’’il faudra faire plus, de la part du gouvernement, des partenaires et de la communauté pour accompagner davantage les vainqueurs de ce virus potentiellement meurtrier d’Ebola’’.

“Une des choses qui a été intéressante pour les vainqueurs d’Ebola, ce qu’ils ont créé une relation de confiance très forte entre eux. Ils se regroupent dans des associations communautaires sans but lucratif pour échanger et partager une multitude d’expériences ou suivre certaines formations de renforcement des capacités pour réaliser leur plein potentiel. Cela a toujours grandement contribué à remonter leur moral”, a souligné Rachel Kashimoto, en charge de l’accompagnement psychosocial au sein du programme de suivi.

Aujourd’hui, cette jeune femme de 33 ans, qui vit à Beni, fait partie d’un groupe de prestataires qui continuent de faciliter l’accès de vainqueurs d’Ebola aux services psychosociaux dont ils ont besoin‘‘. Au cours des dernières années, nous avons fortement applaudi toutes les initiatives de santé publique et les opportunités liées à la santé mentale de ces anciens guéris. Nous les accompagnons à mieux gérer des situations stressantes, mais ils ont appris à être résilients’’, ajoute Kashimoto. La dixième épidémie de la maladie à virus Ebola en RDC avait enregistré un total de 3470 cas, 2 287 décès et 1170 guérisons.

Le Dr Boureima Hama Sambo, représentant résident de l’OMS en RDC s’est dit “inspiré par l’admirable résilience des anciens patients et vainqueurs d’Ebola, qui ont su courageusement surmonter les défis de la vie au quotidien, grâce notamment au solide partenariat de l’OMS avec l’Agence chinoise de coopération internationale pour le développement.”

“Nos défis communs nécessitent des solutions partagées. Les vainqueurs de la maladie à virus Ebola ont vu en ce partenariat quelque de très positif qui a eu un impact considérable sur leur vie, leur permettant tout simplement de bénéficier d’un suivi rigoureux pour leur santé et leur réintégration dans la société”, a déclaré le Dr Sambo.

Les membres des différentes commissions mises en place pour la riposte contre Ebola posent dans l’enceinte du Bureau central de la zone de santé (BCZ) de Beni, en présence de l’équipe de l’OMS. Les épidémies majeures qui ont touché la région ont souvent été cordonnées à partir de ce BCZ.




Lutte contre les fistules: L’Ong américaine IntraHealth international  plaide pour la disponibilité des ressources humaines en santé

Deux millions de femmes  à travers le monde souffrent des fistules et 90% de celles-ci  sont en Afrique subsaharienne et en Asie du sud, selon une étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a dit le Directeur régional  d’Intra Health international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Docteur Cheick Touré, lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), avant de plaider pour la disponibilité des ressources humaines en santé.

« La fistule obstétricale en Afrique, parlons-en », tel a été la thématique de cette rencontre qui avait réuni une cinquantaine des journalistes membre de ce réseau.

Selon le Docteur Cheick Touré, la fistule est une lésion induite lors d’un travail prolongé. Elle survient pendant l’accouchement lorsque la tête de l’enfant bute et exerce une pression  continue contre les os du bassin en comprimant les tissus. « (…) on parle des fistules obstétricales après l’accouchement et dans la plupart des cas, l’enfant qui cause la fistule va être un mort-né et ça entraine des déchirures des voies intérieures… », a-t-il dit, avant de souligner qu’en terme épidémiologique, la fistule est réel un problème santé publique dans les pays en développement alors que les pays développés et ceux du Maghreb l’ont déjà résolue.

Pour l’Ong américaine IntraHealth international, deux caractéristiques communes se dégagent pour ces pays dont les populations souffrent encore de cette maladie. Il s’agit des pays où le taux de mortalité maternelle est élevé. Aussi, des pays où il y a crise en ressources humaines en santé ou encore les pays qui n’ont pas atteint l’objectif de l’Oms qui est de 23 prestataires pour 10.000 habitants.

«  La fistule est un problème de santé publique dans les pays en voie de développement. Cependant, la tendance peut être renversée s’il y a la sensibilisation des communautés contre le mariage des enfants et les grossesses précoces (10-18 ans), la sensibilisation des populations pour que tous les accouchements aient lieu dans un centre de santé avec l’assistance de personnel qualifié, une meilleure planification des grossesses et la promotion de l’espacement des naissances », a préconisé le Docteur Cheick Touré afin de lutter contre cette maladie qualifiée de honte.

Outre les mariages et des maternités précoces, la malnutrition, l’excision, l’inaccessibilité géographique aux services de santé, les erreurs médicales, le recours tardif aux services de soins sont aussi parmi les facteurs qui favorisent les fistules.

Saluant l’apport du REMAPSEN afin de sensibiliser les communautés, le Directeur régional de l’Ong américaine IntraHealth international  a dit ceci : «  (…) Nous comptons vraiment sur votre réseau, le REMAPSEN, pour aider dans le plaidoyer mais aussi  diffuser des messages contre ces mariages d’enfants, aussi sensibiliser la communauté pour que les accouchement puissent se faire dans un centre de santé, parce que si une femme accouche dans un centre de santé on peut assurer la prise en charge ».

Cependant, bien qu’étant couteux, le Docteur Cheick Touré a fait savoir qu’il y a un traitement contre les fistules. C’était avant de soulever ceci: « il y a des établissements sanitaires inadapté aux soins de fistules obstétricales, l’insuffisance de ressources humaines qualifiées. Mais l’expérience nous a démontré que sans assistance médicale, les conséquences sociales sont énormes, à savoir, la perte de l’enfant, l’exclusion religieuse, la marginalisation, l’abandon du mari, le traumatisme psychologique, la pauvreté, etc ». Et pour cela, il faut la  double implication des communautés contre cette violence basée sur le genre.

Ainsi, face à l’insuffisance des ressources humaines qualifiées en santé dont souffrent les établissements, l’Ong américaine IntraHealth  international tente d’apporter une solution durable dans plus de 5000 établissements qui ont bénéficié de son appui.

«  Notre mission est d’améliorer les performances des agents en santé et de renforcer les systèmes dans lesquels ils travaillent, parce que nous pensons que tout le monde partout où l’on se trouve devrait avoir des soins de santé pour s’épanouir parce qu’on ne peut pas parler de développement si une partie de la population est souffrante », a indiqué le Directeur régional de cette Ong, créée en 1979 aux Etats-Unis, dont les domaines d’interventions  sont assez variés.  On peut citer : le renforcement des capacités locales, le VIH, la prévention et prise en charge de la TUBERCULOSE, la planification familiale, la sécurité sanitaire mondiale, les maladies non transmissibles (les maladies cardiovasculaires).

Prince Yassa




Obsèques de la sur Zizine Lomaliza Mangufu: Voici le mot dadieu prononcé par Gaby Puati au nom de la CEEFAC aujourdhui JEFAC

La paroisse Sainte Maria Goretti, située dans le quartier Kauka, commune de Kalamu, ville province de Kinshasa, a refusé du monde, ce jeudi 26 octobre 2023. Des grappes de gens venus de toute part pour pleurer, mieux rendre hommage à la sur Zizine Lomaliza Mangufu, rappelée à fleur dâge auprès de son créateur. Visages marqués par cette douleur de perdre un être cher, tous habillés en blanc, des milliers de gens venus à cette occasion ont accompagné ce membre de discernement de la Communauté famille chrétienne en sa dernière demeure, avec une promesse de se revoir prochainement auprès du père. Cétait sous lil vigilant du couple berger Botolo, qui a eu les mots jusque pour souligner quil est du devoir des enfants denterrer leurs parents et non le contraire. Mais comme ce qui est arrivé est la volonté de Dieu, lon na pas dautres choix que de se plier et de lui rendre grâce. Que des témoignages sur la vie de cette femme modèle et dont le sourire légendaire aura marqué beaucoup de gens. Une messe célébrée à cet effet aura été le clou de la vie de Mme Zizine sur cette terre des hommes.

Ci-dessous, le mot dadieu prononcé par Gaby Puati au nom de la CEEFAC aujourdhui JEFAC :

 

 

Chère Zizine,

 

Ta famille, tes proches, tes collègues et tous ceux qui tont aimée sont ici aujourdhui, pour te rendre un dernier et vibrant hommage et te dire Adieu.

 

Tu pars bien avant nous, bien trop tôt, à un moment où personne ne pouvait sy attendre et tu nous rappelle quici-bas notre vie nest plus quéphémère et passagère.

En effet, cette pénible et malheureuse circonstance de ta mort soudaine nous permet douvrir notre bouche en ces durs moments, non pas pour accroître la pompe du deuil que nous portons par des plaintes étudiées, moins encore pour satisfaire lambition des vivants par des vains éloges de mort, ce qui est contraire à sa modestie, en toute humilité, nous voulons observer la commune condition de tous les mortels, afin que la pensée de la mort donne à chacun de nous un saint dégoût de la vie présente et que la vanité humaine rougisse en regardant le terme fatal que la providence divine réserve à ses espérances trompeuses.

 

« Ars longa sed vita brevis ». Lart est long mais la vie est courte. Tout corps vivant nest que poussière.

 

Zizine,

 

Cest dans la CEEFAC, aujourdhui JEFAC, commission chargée de lencadrement des enfants de la CFC que nous nous sommes rencontrés et avons évolué ensemble. Toute jeune, et pourtant très engagée, très dévouée, très appliquée et très dynamique, tu as su marquer de tes indélébiles empreintes ton passage dans cette structure. Les intarissables témoignages de tes frères et surs qui fusent du monde entier se lisent par milliers sur les réseaux sociaux et les flots de sanglots versés par notre affliction qui constituent lexpression de notre angoisse et le réel reflet de notre vive émotion ainsi que le déferlement des hommages répandus depuis lannonce de ton décès prouvent à suffisance que tu nappartenais plus à ta seule famille biologique mais plutôt à tout le monde et particulièrement à la famille CEEFAC/JEFAC, grâce à tes qualités extraordinaires que tu emportes aujourdhui avec toi dans ta tombe.

Oui Zizine, tu as traité tout le monde avec la même attention, la même gentillesse et surtout le même amour, sans distinction et sans préférence.

 

Nous profitons de lavantage de ce micro pour adresser nos plus sincères condoléances à ton papa, ta maman, tes frères et surs, ainsi quà tous les membres de ta famille, encore plus à ton mari et tes enfants éplorés et affligés pour qui désormais, tu deviens lintercesseuse.

 

Vas héroïne, Vas excellente missionnaire, Vas Vaillante et fidèle servante, Vas dans la gloire éternelle, dans ta désormais nouvelle demeure de la cité céleste, auprès de ton Créateur, qui attend de toi le récit de ta courageuse mission terrestre qui sachève ce jour.

 

Nous voilà privés de ton légendaire sourire chaleureux, plus jamais nous nexpérimenterons cette rare combinaison de serviabilité et de délicatesse qui tincarnait, Désormais absents ton bon sens et ton bon cur. Tu resteras gravée dans nos curs et nous ne toublierons jamais.

 

Vas et repose en paix.




Lutte contre le choléra en Rdc: Le pays est à son 5ème plan multisectoriel stratégique d’élimination du choléra 2023-2027  

La République démocratique du Congo (RDC) est à son 5ème plan multisectoriel stratégique d’élimination du choléra (PMSEC) de son histoire, qui couvre la période de 2023 à 2027, a renseigné un communiqué de presse.

« La RDC adopte ce 26 octobre le 5ème PMSEC de son histoire, qui couvre la période de 2023 à 2027. Ce plan ambitieux vise à mobiliser plus de 22 ministères clés et à préciser leurs contributions pour assurer l’élimination du choléra comme un problème de santé publique et réduire de manière drastique la morbidité et la mortalité liées aux autres maladies diarrhéiques. Ceci dans la continuité des actions visant à améliorer le bien-être des Congolais », a écrit le comité de pilotage du PMSEC dans son communiqué de presse.

Et de préciser : « sa mise en œuvre nécessite un engagement politique soutenu et une coordination efficace des actions entre les ministères, une condition essentielle pour parvenir à l’élimination effective du choléra. D’où cet engagement des différents ministres membres de ce comité de pilotage ».

Cependant, a fait savoir la même source, tel que décidé par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le comité de pilotage de la Coordination nationale d’action, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement (CNAEHA), présidé par le ministère du Plan, en collaboration avec les autres ministres du Présidium de ce comité de pilotage, représenté par le ministère de la Santé publique, a approuvé le Plan multisectoriel d’élimination du choléra (PMSEC) au pays. Cela après un processus de révision mené par l’ensemble des secteurs et leurs différents partenaires.

Ce communiqué a renseigné que l’adoption du PMSEC intervient à un moment critique marqué par la recrudescence du choléra à travers le monde et particulièrement en Afrique, suite aux conséquences déjà perceptibles du changement climatique. Cette recrudescence des cas, qui intervient après une brève période d’accalmie, devrait interroger l’ensemble des acteurs sur les limites des plans antérieurs et les nécessaires innovations à apporter tant sur le plan des stratégies opérationnelles que de la gouvernance globale du PMSEC.

Le 5ième PMSEC, dont le coût de mise en œuvre est évalué à 192 millions USD, doit donc être celui de toutes les innovations, tenant compte de toutes les opportunités dont la mise en œuvre de ce nouveau plan pourrait et devrait bénéficier.

L’opérationnalisation du PMSEC 2023-2027 dans le contexte des PDL-145 territoires

Ce communiqué de presse a précisé que le PMSEC 2023-2027 s’opérationnalise dans un contexte de mise en œuvre effective du PDL-145T et de la Couverture Santé Universelle, deux programmes majeurs matérialisant la vision du Président de la République.

Et de poursuivre : « Contrairement aux plans antérieurs, la mobilisation exceptionnelle du gouvernement à son plus haut niveau et l’engagement des ministres membres du COPIL pour le présent plan, est un gage de la promesse d’une plus importante implication des différents secteurs pour rapidement opérationnaliser les axes stratégiques de ce plan dans leurs secteurs spécifiques ».

« Pour l’atteinte des objectifs de ce nouveau PMSEC, les différents partenaires tant techniques que financiers, nationaux et internationaux, à qui le gouvernement réitère ici ses plus sincères remerciements pour leur engagement aux côtés des populations congolaises, sont priés de s’aligner à la vision stratégique du Gouvernement telle que reprise dans le document du PMSEC », a souligné la source.

En rapport avec cette vision stratégique, le document a indiqué que c’est ici le lieu de rappeler à tous les acteurs tant nationaux qu’internationaux, que l’orientation stratégique de la RDC dans l’élimination du choléra accorde une priorité à l’apport en eau potable dans les zones sanctuaires d’abord et dans les zones en fonction de la cartographie du choléra définie dans le PMSEC. En effet, l’eau et l’assainissement sont les seuls moyens qui permettent de gérer à la fois la situation du choléra et celle des autres maladies diarrhéiques.

« Il va donc être très important de mettre en place des stratégies de mobilisation des 37% du budget liés à la mise en œuvre des actions durables concernant l’amélioration des infrastructures d’eau et d’assainissement. Dans les phases d’urgence, des efforts devront être consentis pour mobiliser les 21% du budget liés aux interventions d’urgence faisant recours à des stratégies de distribution d’eau potable en situation d’urgence, surtout dans les provinces de l’Est du pays, en attendant la résolution définitive du problème des déplacements des populations », a souligné la source. Et de noter : « la prise en charge curative devra être renforcée surtout dans les zones de santé du centre et de l’Ouest du pays, où la maladie survient de façon épidémique ».

Acception en RDC de la vaccination contre le choléra

Par ailleurs, ce communiqué a indiqué que la vaccination contre le choléra a été acceptée en RDC. Mais cet axe stratégique qui ne représente que 6% du budget global du PMSEC, ne doit pas faire occulter le fait que la priorité reste l’eau et l’assainissement. Aucun pays au monde n’a résolu durablement le problème du choléra sans l’amélioration des infrastructures d’eau et d’assainissement.

« Afin de continuer à innover dans les stratégies de gestion du choléra et à diffuser les bonnes pratiques pour améliorer la gouvernance, ce plan consacre 7% de son budget à la recherche opérationnelle et 3% à la communication et à l’engagement des différentes communautés », a souligné la source.

Et de poursuivre : « pour s’assurer de la multisectorialité et de l’alignement de tous les acteurs dans la vision de ce MSEC, la RDC s’est engagée à renforcer la coordination du présent MSEC à travers la mise en place d’une Task force nationale pour l’Elimination du choléra. Cet outil qui est conforme à la vision à l’échelle globale du management du choléra, vient renforcer les efforts de coordination du pays pour écrire une nouvelle page de l’histoire de la lutte contre le choléra en RDC ».

A travers ce nouveau mécanisme de coordination, la RDC espère continuer à rester un modèle et un leader innovant dans la lutte contre le choléra non seulement au niveau régional, mais aussi au niveau global, a conclu le communiqué.

Mamie Ngondo




Lutte contre la principale cause des décès liés à l’accouchement

L’OMS pour une feuille de route
Il existe plusieurs causes des décès liés à l’accouchement, dont la principale est l’hémorragie du post-partum (HPP). Celle-ci est définie comme des saignements excessifs après l’accouchement. Pour lutter contre cette cause principale, l’OMS a, il y a peu, publié sa première feuille de route. Entre 2023 et 2030, cette feuille de route fixe une série d’objectifs et d’activités en matière de recherche, de normes, de mise en œuvre et de plaidoyer.
En effet, les mesures prioritaires de cette feuille de route consistent à élaborer de nouvelles orientations sur l’hémorragie du post-partum, qui soient de plus vaste portée et couvrent la prévention, la détection et le traitement ; à mener des recherches en vue d’innover et de renforcer l’accès à des interventions éprouvées ; à mettre en place un nouveau mécanisme d’achats pour améliorer l’approvisionnement en médicaments et autres produits ; et, enfin, à mener des activités de plaidoyer et de sensibilisation et, au niveau des pays, de formation et d’amélioration des installations.
À propos de la feuille de route
La feuille de route a été élaborée à la suite de larges consultations auxquelles ont participé plus de 130 experts issus de différents domaines. Sa mise en œuvre sera pilotée par un comité directeur interdisciplinaire.
L’OMS et ses partenaires fourniront un appui technique spécialisé aux pays afin qu’ils transposent les lignes directrices mondiales en autant de politiques nationales, en commençant par les pays où la charge de mortalité maternelle est la plus élevée.

 

Rappelons que ce problème de l’HPP touche des millions de femmes chaque année et représente la principale cause de décès maternels dans le monde.
Bien qu’elle soit évitable et traitable, l’HPP entraîne environ 70 000 décès chaque année. Chez les survivantes, elle peut causer des handicaps et des traumatismes psychologiques qui durent des années.
« Les hémorragies sévères pendant l’accouchement sont l’une des causes les plus courantes de mortalité maternelle, bien qu’elles soient tout à fait évitables et traitables », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Cette nouvelle feuille de route fixe le cap vers un monde où davantage de femmes accouchent en toute sécurité et vivent ensuite en bonne santé avec leur famille. »
Le but du document est d’aider les pays à agir pour réduire les profondes disparités observées entre eux en matière de taux de survie, qui découlent elles-mêmes d’inégalités d’accès criantes aux services de santé essentiels. Plus de 85 % des décès dus à l’HPP surviennent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Les facteurs de risque sont, en particulier, l’anémie, les anomalies placentaires et d’autres complications de la grossesse telles que les infections et la prééclampsie.
De nombreux facteurs de risque peuvent être maîtrisés si des soins prénatals de qualité sont en place, notamment moyennant un accès à l’échographie, et si un suivi efficace est instauré dans les heures qui suivent la naissance. Les saignements doivent être détectés dès qu’ils apparaissent, puis traités avec la plus grande rapidité. Or, trop souvent, les établissements de santé manquent de personnel de santé ou des ressources nécessaires, y compris de produits vitaux tels que l’ocytocine, l’acide tranexamique ou le sang pour réaliser les transfusions.
« Pour combattre l’hémorragie du post-partum, il faut une approche à plusieurs volets qui englobe la prévention et la riposte en prévenant les facteurs de risque et en fournissant en cas de besoin un accès immédiat aux traitements, parallèlement à des efforts plus larges tendant à renforcer les droits des femmes », a déclaré la Dre Pascale Allotey, Directrice du Département Santé sexuelle et reproductive de l’OMS et du HRP, le programme spécial des Nations Unies en matière de recherche, de développement et de formation à la recherche en reproduction humaine. « Chaque femme, où qu’elle vive, devrait avoir accès à des soins de maternité de qualité, fournis en temps opportun et fondés sur les services de soignants qualifiés et la disponibilité du matériel essentiel et de produits adaptés et efficaces. C’est un élément essentiel pour traiter les saignements du post-partum et réduire les décès maternels. »
Mamie Ngondo




Dans un message pathétique : Prof Nicot Omeonga invite les congolais à rejoindre la communauté de l’excellence économique

Professeur des universités et Docteur en Economie, Nicot Omeonga est un compatriote soucieux de l’avenir et du développement de la RDC.

A la tête de la fondation ‘’Fomenic’’, Prof Nicot Omeonga essaye d’apporter des solutions dans divers domaines touchant la vie des Congolais (sécuritaire, social et économique). Pour tout dire, c’est un homme qui s’invite régulièrement dans le débat sur les questions liées directement à la vie de ses compatriotes. C’est ainsi qu’il nous a fait parvenir un message dans lequel il invite les congolais à rejoindre la communauté de l’excellence économique.

Ci-dessous le message du Prof Nicot Omeonga :

 

‘’Vous êtes passionné d’économie et de finance ? Vous souhaitez enrichir vos connaissances et rester à jour avec les dernières tendances économiques ? Ne cherchez plus, la page Facebook du Prof Nicot Omeonga est là pour vous !’’

En tant que Professeur des universités, Docteur en Economie et spécialiste en Finance, le Prof. Omeonga propose un contenu exclusif et de qualité qui vous plongera dans l’univers passionnant de l’économie.

Au programme de sa page Facebook :

-Des conseils financiers avisés pour gérer vos investissements et préparer votre avenir.

-Des analyses pointues sur l’économie mondiale et les marchés financiers.

-Des partages d’articles et de recherches académiques pour approfondir vos connaissances.

-Des discussions stimulantes avec une communauté d’étudiants, de professionnels et d’experts du domaine.

Et Prof Nicot Omeonga de poursuivre : ‘’Rejoignez-nous dès maintenant et bénéficiez du savoir-faire et de l’expertise du Prof Nicot Omeonga. Ensemble, cultivons l’excellence économique !

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Antoine Bolia