L’Unicef a récompensé les lauréats du concours sur la photographie

En marge de la commémoration de la journée internationale de la « Jeune fille », le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo a récompensé six lauréats du concours sur la photographie, organisé en collaboration avec l’Académie des Beaux-Arts et le ministère congolais du Genre, famille et enfants.

Organisé sous le thème : « Pour chaque fille : droits, résilience, autonomisation », ce concours avait réuni au départ 19 participants, tous étudiants en Photographie à l’Aba. A la fin, 6 lauréats parmi lesquels deux filles, ont été récompensés.

«  Je suis heureuse d’avoir participé à ce concours, d’avoir valorisé la fille congolaise aujourd’hui et je m’aimerai faire d’avantage », a lâché Mushavuma Sifa Rebecca.

Dans son œuvre, elle a parlé d’une jeune femme abandonnée, mais qui s’était vite relevée par son travail dans une décharge, située au bord d’une rivière. Elle a su se valoriser par son travail de rassembler des déchets plastiques et de les vendre après. « Cette femme gagne sa vie actuellement et elle est respectée. Et donc à l’occasion de cette journée, j’invite les jeunes filles à ne pas s’abattre par la vie(…) », a exhorté Mushavuma Sifa Rebecca.

Très impressionnée par ces réalisations, la ministre du Genre, famille et enfants, Mme. Mireille Masangu Bibi Muloko n’a pas pu se retenir en disant ceci : « C’est avec assurance que je peux affirmer en ce jour que les filles peuvent nous conduire vers un avenir plus juste. J’invite les filles à résonner et réaffirmer leur engagement à travailler ensemble pour construire un monde où chaque fille peut mener des actions conduisant à la marche pour son épanouissement. Il est urgent d’accorder plus d’attention et de ressources au domaine clés qui permettent aux filles d’exercer leurs droits et de réaliser leurs potentiel”.

Même sentiment pour le partenaire, l’UNICEF, qui par la bouche de sa cheffe de section Protection, a réitéré sa disponibilité de continuer à apporter son soutien au gouvernement congolais. C’était avant de saluer l’apport de la jeune fille au développement du pays.

«  C’est donc une opportunité de mettre en lumière les filles très souvent oubliées dans le monde de la photographie et de donner un coup de pousse au commencement de leur autonomisation dans ce domaine, car actuellement les filles sont considérées aussi comme des leaders, elles sont dans plusieurs domaines des actrices du changement, et stimulent la croissance dans le monde entier”, a déclaré la cheffe de section Protection, Mme Ramatou Touré.

Et d’ajouter : «  Les filles sont une source essentielle du changement transformateur en faveur de l’égalité des sexes. Il est donc essentiel qu’en notre qualité d’acteurs et actrices de développement, nous puissions soutenir leur travail, leur militantisme et leur leadership dans divers domaines de la vie sociale”.

Prince Yassa




EPST: Me Tony Mwaba s’oppose à la marche des élèves qu’organiserait l’Evêque Dodo Kamba moyennant un montant de 2000FC par élève

Me Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique s’oppose au programme de défilé des élèves à l’esplanade du Palais du peuple, prévu le jeudi 19 octobre 2023, à l’occasion d’une journée instituée “Journée de l’Eglise de Réveil du Congo” , organisée par Son Éminence Président Évêque Général et Représentant légal de L’ Église du Réveil au Congo.

Instruit par le ministre, Mme Christine Nepa Nepa invite le Représentant légal de l’Église de Réveil au Congo en sa qualité de signataire de la convention de gestion des établissements scolaires publics, à veiller personnellement au respect du calendrier scolaire ainsi qu’aux différentes normes régissant l’enseignement national.

D’après les informations reçues par le Ministère de l’EPST, une décision institutionnelle N°0099/ERC/P.E.G/RL/CAB/CN/2023 du 20 septembre 2023 de l’Evêque Dodo Kamba ayant pour objet l’institution d’une journée de l’Eglise de Réveil du Congo, prévoit à la date du 19 octobre 2023 un défilé des élèves qui aura lieu à l’esplanade du palais du peuple moyennant une participation de 2000 francs congolais par élève.

De ce fait, le Ministère de l’EPST saisit le Représentant légal de l’Église du Réveil au Congo, l’Evêque Dodo Kamba par une correspondance du 12 octobre 2023 de son Secrétaire général, Christine Nepa Nepa qui y réagit, en rappelant qu’au regard de la législation scolaire en vigueur en République Démocratique du Congo, toute activité non prévue au calendrier scolaire doit être préalablement autorisée par le ministre de tutelle, et, si et seulement si elle ne perturbe pas le nombre des jours ouvrables prévus conformément au point VII.1 du calendrier scolaire 2023-2024;

“De même, il est formellement interdit d’exiger aux parents d’élèves, des frais supplémentaires en dehors de ceux repris sur l’Arrêté provincial du Gouverneur“, a-t-elle souligné dans sa lettre.




Sous l’initiative du PNLP: Une vingtaine des journalistes signe une charte d’engagement de lutte contre le paludisme

La RDC a enregistré en 2022 près d’un quart de sa population, soit 27 millions d’habitants infectés par le paludisme. Et en cette même année, le pays a enregistré 24 888 décès dus à cette maladie. C’est le programme national de lutte contre le paludisme, PNLP qui a dressé cette situation alarmante aux professionnels de médias, en atelier de formation des médias sur la lutte contre le paludisme en RDC, tenu à Kinshasa du 11 octobre 2023 au 12 octobre 2023. Pour PNLP, le moyen de prévention le plus efficace, simple, et moins coûteux, accessible est l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action dans les ménages. Ce moyen préventif de lutte contre cette maladie aide à réduire le taux d’affection, a-t-il insisté auprès des professionnels de média, acteurs clé dans la sensibilisation sur les comportements dans le chef des populations pour le changement social face au paludisme.

A l’issue de cet atelier, une vingtaine des journalistes a signé une charte d’engagement de lutte contre cette maladie. Ces hommes et femmes de médias vont devoir produire des informations innovante dans le but de sensibiliser tous les habitants et atteindre tous les couches de population pour un comportement responsable face à cette maladie.

 

 

Du mercredi 11 octobre 2023 au jeudi 12 octobre 2023, le PNLP en collaboration avec son partenaire technique Impact Santé Afrique, ISA, Sanru, a organisé un atelier de formation des médias sur le plaidoyer et la lutte contre le paludisme en RDC. Ce formation qui se veut un renforcement des connaissances sur le paludisme, a pour objectif général former 20 hommes et femmes de média de la RDC sur la lutte contre le paludisme. Et l’un des objectifs spécifiques , encourager les journalistes à augmenter la couverture médiatique des activités de lutte contre le paludisme tout en traitant l’information de manière innovante.

 

Plusieurs modules ont été développés au cours de cet atelier de deux jours. Dans le module les rôles et responsabilités des acteurs de média et communication dans la lutte contre le paludisme par le plaidoyer, les journalistes participants ont été appelé à jouer leur rôle de tisser des relations avec les équipes de la riposte contre le paludisme afin d’apporter des informations à tous les publics qui contribueront à réduire cette maladie.

 

Dans leur renforcement de connaissance sur la lutte contre le paludisme, le PNLP a souligné qu’il n’y a pas que l’utilisation toutes les nuits des MILD comme le seul moyen d’arrêter la chaîne de transmission du paludisme en RDC. Il existe tant d’autres moyens qu’il faudrait mettre en action pour une lutte efficace.

 

Ce programme qui rêve un jour d’un Congo sans paludisme, a indiqué le défis relevé pour mieux lutter, notamment, la rupture des stocks des médicaments ; taux de positivité au TDR; disponibilité de l’artesunate injectable pour toute âge; Intégration du secteur privé dans la lutte anti paludique.

 

Au cours de ce même atelier, les organisateurs ont insisté et ont mis un accent sur les axes d’intervention pour mener à bien la lutte contre le paludisme, notamment l’utilisation de MILD dans les ménages ; le traitement préventif intermittent (TPI, CPP, CPS); vaccination ( RTSS); test de diagnostic rapide ( TDR); prise en charge (traitement) ; l’assainissement de l’environnement)

 

 

Notons que le partenaire technique de l’atelier, Impact Santé Afrique (ISA) est une organisation non gouvernementale africaine basée au Cameroun, dirigée par des jeunes femmes. Il a pour mission renforcer la société civile locale et donner aux communautés concernés les moyens d’améliorer la qualité des services de santé et de mettre fin au paludisme. Leur domaines d’intervention plaidoyer et mobilisation sociale communication stratégique Assistance technique des ONG locales/OSC et pays partenariats stratégiques.

Pour la chargée de communication de cet organisation, Mme Ségolène Moussala, l’engagement pris par les journalistes congolais va apporter un impact sur la communication des activités de lutte contre le paludisme en RDC.

 

“Nous sommes contents du déroulement de l’atelier et de la manière dont les journalistes se sont engagés dans la lutte. On espère maintenant que cet engagement aura un impact sur la communication des activités de lutte contre le paludisme en RDC”, a dit Mme Ségolène Moussala.

 

 

 

Mamie Ngondo




Lubumbashi.: Lancement de la deuxième phase de vaccination antipolio

Lancement ce jeudi 12 octobre 2023 de la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite. La cérémonie de lancement a vécu dans la Zone de Santé de Tshamilemba, dans la Commune de Kampemba.

C’est le ministre provincial de la Santé, Joseph Nsambi Bulanda, qui a donné le GO de ces journées nationales de vaccination contre la polio.

C’est dans l’enceinte de la paroisse Garengaze, au Quartier Kigoma, dans la Commune de Kampemba, que cette cérémonie a vécu en présence de plusieurs autorités provinciales entre autres la ministre de l’Education et Jeunesse, Marie-Chantal Kilufya et le Commissaire Provincial à l’Energie, Bobo Malulu Kalungwe.

Selon la Cheffe de Bureau de l’OMS, depuis le 8 mai 2017, la Rdc fait face aux épidémies de poliomyélite. Au moins 755 enfants de moins de 5 ans ont été paralysés par la polio dans 5 provinces dont le Haut-Katanga.

Le ministre de la Santé, Joseph Nsambi Bulanda, s’est penché sur l’engagement du Gouvernement dans la lutte contre la polio, souci majeur du Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi et du Gouverneur Jacques Kyabula Katwe.

Le ministre provincial de la Santé a lancé un appel vibrant aux parents de faire vacciner sérieusement leurs enfants et a par la même occasion souligné l’importance de cette campagne avant de lancer officiellement les journées nationales de vaccination.

Joseph Nsambi Bulanda procédera, par la suite, à la vaccination symbolique de quelques enfants dans quelques ménages situés à proximité du lieu de la manifestation.

Cette campagne de vaccination ira du 12 au 14 octobre 2023 et concerne les enfants âgés de 0 à 5 ans.

Roger Ngandu wa Mitaba




Kinshasa : Une femme accusée de sorcellerie jettée dans la rue

C’est dans la nuit de samedi à dimanche qu’une femme d’une soixantaine révolue a été trouvée abandonnée dans la rue, sur l’avenue Bibwa, dans la commune de la N’sele.

Selon des sources présentes au moment des faits, explique que cette femme a été vue jettée par ses enfants avec un sac contenant des vêtements à l’intérieur. La femme accusée de sorcellerie par ses enfants se retrouvait dans la rue exposée à toutes sortes des intempéries comme le froid, le soleil, la pluie, la faim et même l’insécurité.
La population s’inquiète du danger que court cette dame a fait appel aux autorités. Après quelques heures, la police est descendue sur le lieu pour faire le constat, la femme épuisée de famine n’arrive pas à s’exprimer correctement et elle maîtrise mieux le Tshiluba, la dame n’a pas donné plus de précisions sur son identité, sa provenance ou encore le pourquoi de son rejet.
La police s’est saisie de l’affaire pour enquêter et savoir réellement ce qui se passe.

” Nous avons vu cette maman ici depuis dimanche. Moi personnellement, je ne la connais pas. Elle n’est pas du quartier. Mais mes voisins disent avoir vu les gens descendre avec cette maman sur la moto et ils l’ont jeté. Je me plaints parce qu’elle est dans l’insécurité totale”, a déclaré Marie.

” J’aurais appris que cette dame est accusée de sorcière par ses enfants. C’est pourquoi on l’a abandonnée. Mais pourquoi ne pas l’amener à l’église pour qu’on la délivre, la jeter dans la rue n’est pas une solution”, a ajouté Mamie.

” Aujourd’hui, les églises divisent les familles”, a noté Gorge Katalay.

A Kinshasa, beaucoup d’ églises, à cause de certaines prophéties, des messages, des gens sont impliqués dans les accusations qui les désignent comme sorciers. Dans la plupart de cas, ce sont les enfants qui sont des victimes de ce phénomène.
Toutefois, il faudrait toujours examiner les prophéties et ne pas se précipiter de prendre la décision d’abandonner, car dit-on que la famille est sacrée.

Éthique Tebasombe




Etats fragiles : Les décideurs africains devraient privilégier les mesures visant à renforcer la résilience

À l’occasion du retour des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI sur le continent africain pour la première fois depuis 50 ans, et plus précisément à Marrakech, au Maroc, ce dossier spécial sur l’Afrique traite de la conjoncture économique de l’ensemble du continent.

Après quatre années de crises et au terme d’une nouvelle année difficile, les événements récents (séisme dévastateur au Maroc, inondations destructrices en Libye et répercussions du cyclone Freddy au Malawi) ont démontré la vulnérabilité actuelle du continent aux catastrophes naturelles et la nécessité de renforcer la résilience.

De timides signes d’amélioration des perspectives à court terme sont toutefois présents dans nombre de pays d’Afrique : l’inflation est généralement en baisse, l’activité économique commence à se redresser et les déséquilibres budgétaires se résorbent progressivement.

Cependant, il reste des défis considérables à relever et il est trop tôt pour crier victoire. Pour un trop grand nombre de pays, l’inflation demeure trop élevée, les facteurs de vulnérabilité de la dette restent importants et les taux de croissance à moyen terme sont trop faibles. Les épisodes récents d’instabilité politique soulignent également la fragilité des États touchés par un conflit.

Dans un tel contexte, les décideurs africains devraient privilégier les mesures visant à renforcer la résilience, en garantissant la stabilité macroéconomique et en accélérant les réformes structurelles pour favoriser une croissance plus forte et plus inclusive. La communauté internationale devrait maintenir et intensifier sa stratégie de coopération pour offrir des biens publics mondiaux. Dans le cas de l’Afrique, il est primordial d’être présent aux côtés des pays les plus vulnérables, frappés par le changement climatique et les conflits.




Kwango : Un véhicule transportant le carburant prend feu dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba  

A Kahemba, chef-lieu du territoire portant le même nom, dans la province du Kwango, un véhicule de 10 pneus plein de carburant a pris feu dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba. Bilan, pas de perte en vies humaines, mais au moins rien n’a été récupéré dans le véhicule, et le bâtiment de l’hôpital sauvé par miracle.

Jude Tshianga, journaliste de la radio Rasol de Kahemba qui était sur place au moment de ce drame qui avait été contacté par la rédaction du média en ligne le www.lequotidierdc.com, précise que “c’était un véhicule d’un commerçant résident dans la ville de Kikwit qui transportait plusieurs fûts des carburants à son bord.

Voulant souder une pièce endommagée, le chauffeur avait jugé bon de stationner le véhicule dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba. Pendant l’opération, le véhicule a pris feu et rien n’a été récupéré. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines, l’hôpital a été épargné et le bâtiment n’a pas été miraculeusement touché. Plusieurs personnes sont sous l’émotion de cet incendie », raconte-t-il.

Et d’ajouter que la notabilité de ce coin de la province dénonce plus des dépôts clandestins de stockage des carburants sans respect de normes établies en la matière. Ce qui expose encore la population à d’autres.




Précampagne et utilisation abusive des réseaux sociaux en Rdc : Le CSAC hausse le ton et promet des sanctions sévères

Inquiet de la pré-campagne constatée  ces derniers temps dans les médias en République démocratique du Congo, en cette période où le pays s’approche des élections en décembre prochain, un scrutin qui se veut transparent, crédible et apaisé. Et ce,  avec  l’utilisation des réseaux sociaux qui ne cesse de provoquer beaucoup d’abus dans la société congolaise, soit un phénomène qui détourne même les plus jeunes de l’idéal pour leur devenir.

Face à toute cette réalité, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) invite les uns et les autres au respect de la loi de la République et promet de sanctions aux chaînes qui continuent à diffuser les messages de campagne dans leurs programmes.

A travers un point de presse organisé à Kinshasa, ce mardi 10 octobre 2023 par le président du CSAC, Me Christian Bosembe a tenu à appeler l’opinion nationale au respect de règles.  Pour lui, ” les réseaux sociaux n’ont pas pour vocation de détruire la société ou de nous blesser les uns contre les autres. Ce n’est pas non plus un endroit où un monde sans loi ni foi où tous les interdits sont autorisés, mais plutôt un véritable instrument pour transmettre les valeurs positives et partager efficacement les connaissances.

La RDC est comptée aujourd’hui parmi le pays producteur de la bêtise, producteur fakes news, ou la compétition de la bêtise et de l’immortalité est viralisée incroyablement avec la promotion des antivaleurs”.

Ainsi, le CSAC appelle à cette occasion les parents à veiller sur leurs enfants, à ne pas les priver des téléphones, mais plutôt à contrôler les contenus qui y sont placés. Le CSAC invite le gouvernement congolais à aider cette institution à mettre de l’ordre dans ce secteur afin d’éviter le pire.

Concernant la pré-campagne électorale constatée dans les réseaux sociaux et aussi dans plusieurs médias de la place et voir même sur la télévision nationale congolaise, pour le CSAC, ” il y a la vie après les élections. Nous ne pouvons pas permettre aux gens de tout galvauder au nom des élections, des accusations gratuites, des attaques personnelles, des imputations dommageables, la recrudescence de la violence verbale sont à condamner sans la moindre faiblesse ni complaisance.

Dans ses propos, Me Christian Bosembe a appelé les acteurs politiques à se réserver et à attendre la campagne électorale quand elle sera lancée officiellement pour que chacun puisse rencontrer  sa base et présenter son projet de société à la population.

A cet effet, le CSAC interdit pour l’instant toute forme de messages de propagande dans les chaînes de télévision, dans les médias en lignes et dans les réseaux sociaux et invite les patrons des médias et les professionnels des médias d’éviter tout traitement des informations ayant trait à la campagne électorale sur toute l’étendue du territoire congolais.




Abattage d’un éléphant à Binza : L’ICCN appelle la justice à faire toute la lumière et à poursuivre les auteurs

La biodiversité  qui mérite la protection commence à connaitre la nuisance déplorable dans la partie Est de la république démocratique du Congo. Un éléphant du parc national des Virunga dans la localité de Katwiguru, territoire de Rutshuru au Nord-Kivu,  a été abattu ce lundi 09 octobre dans la matinée  par des personnes non autrement identifiées.

L’acte que déplore l’ICCN et invite la  justice congolaise  à diligenter des enquêtes contre des jeunes auteures de l’abattage de cet animal domestique.

L’appel est de la Direction Provinciale de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature au Nord-Kivu(ICCN), qui indique que ce forfait a été commis par des personnes jusque-là inconnues, après que cet éléphant ainsi qu’un autre se sont échappés, quelques heures plus tôt, du Parc vers cette partie.

Condamnant l’abattage d’un de ces deux animaux,  l’ICCN rappelle que cet acte constitue une infraction conformément à la loi n°014/03 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature, raison pour laquelle, il appelle la justice à faire toute la lumière sur cette situation, afin que les auteurs répondent de leurs actes.

L’ICCN appelle également la population locale à se désolidariser des actes de braconnage et réitère sa détermination à poursuivre son action en vue de protéger la biodiversité du Parc National des Virunga au profit des communautés locales et y faire régner l’autorité de l’État conformément à sa mission.

Cette situation est une conséquence des actes de destruction méchante commis depuis quelques semaines par un groupe des jeunes instrumentalisés, qui ont endommagé une partie de la clôture électrique qui servait de barrière contre la sortie des animaux sauvages en dehors du Parc, précise l’ICCN.

Jean-Luc Lukanda




Le pasteur François Mutombo satisfait du bilan de la CAC/VH une année après sa création

C’était le samedi 7 octobre 2023 que la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) a totalisé une année de son existence depuis que cette église a changé sa dénomination pour une nouvelle vision qui est conduite par son Représentant légal, le pasteur François Mutombo Voici l’homme.


Pour dire merci au Seigneur pour ce grand pas qui marque un nouveau départ pour cette nouvelle mission que le Seigneur a confiée à son serviteur, une journée de célébration a été organisée au siège national de cette grande communauté sis sur l’avenue Kalembe Lembe 72 dans la commune de Kinshasa, un culte d’action de grâce auquel a pris part beaucoup d’enfants de Dieu et quelques personnalités du pays.
Au cours de ce grand culte, un bilan de travail d’une année a été présenté pendant cette première année où plusieurs choses ont été réalisées. En termes d’implantation, 53 assemblées ont été créées à travers le monde, notamment aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, en Belgique et en France. Sur le continent africain, on compte une Eglise en Afrique du Sud, au Congo Brazzaville et en Rdc où plus d’une vingtaine ont été implantées à Kinshasa la capitale et dans les provinces de la RDC.
Quelques églises ont été dotées de leurs propres terrains, d’autres en pleine construction. Les moyens de déplacement pour les visiteurs ont été mis en place pour prendre en charge les prédicateurs et autres visiteurs de marque de l’église en visite à Kinshasa.
Dans une interview accordée à notre média en ligne www.lequotidienrdc.com, le Représentant légal de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), le pasteur François Mutombo a rapporté que cette première année était un grand défi pour lui et pour l’église.
“Beaucoup de gens ne nous ont pas donné la chance pour être là où on est aujourd’hui. Mais que la gloire soit rendue à Dieu aujourd’hui. Nous fêtons une année et demain nous irons encore plus loin, parce que Dieu existe. Dieu nous a fait grâce d’être stable dans moins de 12 mois. Aujourd’hui nous avons une cinquantaine d’assemblées à travers le monde. Je pense que comme nous avons entamé la deuxième année, nous pourrons atteindre 400 Assemblées et tout dépend de Dieu à qui nous faisons confiance, parce que nous savons que ce que nous avons aujourd’hui ce ne pas le fruit d’un homme, mais plutôt la grâce de Dieu “, a martelé le pasteur François Mutombo.
Pour le reste du temps, l’homme de Dieu a encore encouragé l’église entière et tous les serviteurs de Dieu qui travaillent à ses côtés de compter sur l’Eternel pour accomplir parfaitement de leur mission.