Antoine Ntunda n’est plus !

Les ressortissants de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami sont très affligés pendant ces derniers temps. Que de mauvaises nouvelles ! Ils viennent de perdre Papa Antoine Ntunda Ntambue, grand frère de Mgr Félicien Ntambue, évêque de Kabinda et administrateur apostolique de Kananga. Les Basongye de Kinshasa, qui venaient de perdre Pascal Ndibu, chef de Travaux à l’Université de Kabinda, où il était aussi chargé du budget, voilà une autre nouvelle qui vient paralyser cette communauté.
Papa Antoine Ntunda, pour ceux qui le connaisse à partir de Saint Martin à Kabinda, est un chrétien catholique engagé, qui a laissé des traces dans la Légion de Marie de la même paroisse. Fin blagueur, Antoine Ntunda était incapable de faire du mal même à une mouche. Papa Antoine Ntunda, tu n’as fait que nous précéder. Que Dieu t’accueille dans sa félicité céleste. Et n’oublie pas de prier pour les siens que tu laisses sur cette vallée des larmes.

Ci-dessous, le programme des obsèques :




Choléra dans le monde : L’OMS s’inquiète de la recrudescence mondiale

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part de sa préoccupation quant à une augmentation généralisée des cas de choléra à l’échelle mondiale. D’après le nouveau rapport publié récemment par cette agence onusienne, 7 pays dans le monde dont la République démocratique du Congo, ont chacun rapporté en un nombre dépassant les 10.000 cas de choléra, suspects et confirmés.

Bien que les données sur le choléra demeurent limitées, les cas rapportés pour l’année 2022 ont dépassé plus de deux fois le nombre enregistré en 2021, a souligné l’OMS dans un nouveau rapport, publié vendredi, notant que 44 pays ont signalé des cas, soit une augmentation de 25% par rapport aux 35 pays qui ont signalé des cas en 2021. Selon cette agence onusienne, 7 pays, à savoir l’Afghanistan, le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Malawi, le Nigéria, la Somalie, et la Syrie, ont chacun rapporté un nombre dépassant les 10.000 cas de choléra, suspects et confirmés.

“Le choléra est une infection intestinale aiguë qui se propage par les aliments et l’eau contaminés par des matières fécales contenant la bactérie Vibrio cholerae”, explique l’OMS, faisant savoir que cette maladie bactérienne est étroitement liée au manque d’eau potable et d’assainissement adéquat, dû au sous-développement, à la pauvreté et aux conflits. Et d’ajouter que le changement climatique contribue également de manière significative à cette recrudescence, car les phénomènes climatiques extrêmes tels que les inondations, les périodes de sécheresse et les cyclones engendrent de nouvelles épidémies tout en exacerbant celles déjà présentes.

D’après la même source, les données actuelles pour l’année 2023 laissent entrevoir la poursuite de cette recrudescence mondiale, sachant que 24 pays signalent actuellement des épidémies actives, avec certains d’entre eux se trouvant dans une situation de crise aiguë.

Il convient de noter que l’OMS a lancé un appel de fonds de 160,4 millions de dollars pour lutter contre le choléra dans le cadre du plan stratégique mondial de préparation, de préparation et de riposte. À cet égard, une somme de 16,6 millions de dollars a déjà été débloquée du Fonds d’urgence de l’OMS pour les situations d’urgence pour la riposte au choléra en 2022 et 2023.

Mamie Ngondo




Entrepreneuriat communautaire : Equateur en marche Asbl lance le projet de la transformation primaire des produits agricoles

Depuis le mercredi 27 à ce vendredi 29 septembre 2023 et ce, 09H00 à 12h30’ à la Paroisse Saint Etienne de Kisenso, la population locale et environnante est à l’école du savoir.

En effet, à l’initiative de M. Didier Ekabela Litenge, président de l’Equateur en Marche Asbl, il a été conçu un programme intitulé ‘’Ecole après école classique’’. Ledit programme repose sur un vaste projet qui vise la transformation primaire des produits agricoles. Mme Mamie Nsibu en est la formatrice.

Cette formation vaut son pesant d’or dans la mesure où beaucoup de produits agricoles pourrissent parce qu’on a pas d’industries de transformation. Apprendre à transformer les produits agricoles, une initiative très encourageante. Les initiateurs de tels projets méritent l’accompagnement du gouvernement et surtout du ministère de l’agriculture.

Antoine Bolia




Déclaration de perte de certificat d’emphytéose

Nous soussignés MUTOBA KANDA Graciella, résident sur rue Matadi n°49 quartier Kilimani, commune de Kintambo. Déclare avoir perdu le certificat d’emphytéose dont numéro cadastral 159 705, volume A/N53 Folio 27  cause de la perte : vol depuis le mois d’avril 2023.

Nous sollicitons le remplacement de ce certificat d’emphytéose et déclare rester seul responsable des conséquences  dommageables que la délivrance de ce nouveau certificat d’emphytéose pourrait avoir vis-à-vis des tiers.

Fait à Kinshasa le 27 septembre 2023

MUTOBA KANDA Graciella




Du 03 au 07 octobre prochain : La ville de Dakar va abriter la 6ème édition du « Forum Galien Afrique »

La ville de Dakar, capitale de la République du Sénégal va abriter la 6ème édition du « Forum Galien Afrique » sur le thème : « Maladies non-transmissibles : L’Afrique en lutte ! ». C’est ce qu’a annoncé la ministre d’Etat auprès de la Présidence du Sénégal et Présidente de l’Association Galien Afrique, la professeure  Awa Marie Coll-Seck, lors d’un wébinaire, organisé le lundi par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN).

A l’en croire, plus de 3000 participants sont attendus du monde entier, parmi lesquels les récipiendaires du Prix Nobel, leaders politiques, experts, chercheurs, étudiants, leaders communautaires, médecins, socio anthropologues, biologistes, innovateurs, investisseurs, organisations internationales, société civile, secteur privé œuvrant dans le secteur de la santé.

«  Le Forum Galien Afrique est une plateforme d’échanges scientifiques de haut niveau sur des questions d’intérêt commun et les priorités du continent africain par les africains eux-mêmes (…) Nous avons voulu pour cette occasion que les jeunes et les femmes soient à l’honneur », a indiqué la présidente du Comité scientifique du Forum Galien Afrique, avant de déplorer le fait que plus de 80% des médicaments consommés en Afrique viennent de l’extérieur. Ce qui traduit noir sur blanc, la faiblesse de la rechercher et de la production au niveau du contient.

Un chiffre qui fait froid au dos et devra interpeller les dirigeants et les gouvernements africains à renverser la tendance.

En attendant, l’Association Galien Africa, a dit la ministre-Gouverneur de la Côte d’Ivoire, Dr Raymonde Goudou-Coffie, membre du jury du Prix Galien Afrique, reconnait et prime les chercheurs.

« Le Prix Galien Afrique qui consacre l’excellence et l’innovation, a pour but de primer les chercheurs, les institutions et industries pharmaceutiques du secteur public ou du secteur privé ayant mis au point des initiatives, des services, des produits pharmaceutiques, biotechnologiques, de phytothérapie, de diagnostic, les dispositifs médicaux et solutions digitales récemment introduits sur le marché africain », a-t-elle déclaré, soulignant que ce Prix est décerné depuis 50 ans et équivaut au Prix Nobel en matière d’innovation pharmaceutique.

Ainsi, ça sera pour la troisième fois que « le Prix Galien Afrique » sera décerné au cours de cette rencontre de Dakar. Son appel à candidature a été lancé le 20 février 2023.

Quatre catégories sont retenues, à savoir : le meilleur produit pharmaceutique, le meilleur produit de tradithérapie, le meilleur produit biotechnologique, la meilleure technologie médicale ou solution digitale.

« Ce prix a deux critères de base, qui sont l’innovation et découverte, et l’impact sur le continent africain (…) vu que 90% des médicaments vendus en Afrique subsaharienne proviennent des autres continents», a-t-elle souligné.

Prenant la parole à son tour, le professeur Ibrahima Seck, membre du comité scientifique du Fondation Galien Afrique, a fait savoir qu’il s’agira pour cette édition de mettre en exergue le rôle de l’Afrique dans la lutte contre les maladies non transmissibles.

« Les facteurs de risque clés des maladies non transmissibles sont liés au comportement qu’il est possible de modifier, notamment le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’absence d’exercice physique, et l’usage nocif de l’alcool, qui à leur tour entraînent surpoids et obésité, l’hypertension, l’hypercholestérolémie », a-t-il indiqué.

Saluant le partenariat tissé avec le REMAPSEN, la professeure Coll-Seck a qualifié cette rencontre de salutaire pour faire un large écho du Forum Galien Afrique, et surtout des recommandations qui en seront issues.  «  Pour que nous puissions avoir le retour de ce que nous faisons, il faut que les journalistes nous accompagnent », s’est réjoui Boubacar Sow, responsable de Communication et des Relations publiques de l’Association Galien Afrique.

Prince Yassa




Du 28 au 30 septembre à Kinshasa : 2.123.518 enfants de 0 à 59 mois concernés pour la vaccination contre la poliomyélite

Le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa a procédé hier au lancement de la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, prévue pendant trois jours, soit du 28 au 30 septembre sur toute l’entendue de la capitale avec pour cibles les enfants de 0 à 59 mois.

Selon le délégué de la ministre provinciale de la Santé, Me Benoit Pinga, pour cette deuxième phase, 2.123.518, soit 18, 9 % d’enfants pour la ville province de Kinshasa, sont attendus à cette campagne.

«  L’objectif pour cette campagne est d’atteindre 95 % de notre cible en attendant le rapport du monitorage indépendant qui sera organisé par l’Organisation mondiale de la Santé. Deux gouttes de vaccin seront administrées par voie orale en stratégie porte par porte (…) Les vaccinateurs passeront d’une maison à une autre  et partout où les enfants se retrouveront … », a-t-il déclaré, avant d’assurer que pour sa visibilité, Kinshasa impliquera encore les plus hautes autorités  pour une large diffusion d’informations aux parents, proches et gardiens d’enfants.

Pour ces journées nationales de vaccination, 35 zones de santé de Kinshasa seront couvertes.

Reconnaissant l’existence de zones de santé d’accès difficile, les zones d’insécurité, dont Maluku I et II avec la présence des miliciens Mobondo, mais aussi des Kuluna, le gouvernement provincial de Kinshasa a assuré tous les partenaires présents à cette cérémonie, déroulée sur la grande avenue Kasa-Vubu à la hauteur du célèbre arrêt Bakayau dans la commune de Bandalungwa, que toutes les dispositions ont été prises  afin d’assurer la sécurité de tous les vaccinateurs pendant cette période.

Le délégué de la ministre provinciale de la Santé a saisi l’occasion pour exhorter les parents à s’approprier de cette nouvelle opportunité  pour récupérer le retard chez les enfants  en conflit avec le calendrier vaccinal.

« La poliomyélite est une maladie contre laquelle il n’existe pas encore de traitement. Et donc, la vaccination est le seul moyen de lutte le plus sûr et le plus efficace pour protéger nos enfants, les mettre à l’abri de cette maladie et leur assurer un avenir meilleur », a souligné le Docteur Joao Luvungu, Coordonnateur provincial de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) au nom de toutes les agences des  Nations unies et autres partenaires intervenants sur la problématique.

«  (…) dans la province de Kinshasa, il a été identifié la présence du poliomyélite variant type II. Ce qui justifie le lancement à ce jour  des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. Cette campagne d’envergure est une réponse vigoureuse  aux épidémies de polyo, qui sévissent dans le pays depuis 2017 », a souligné le Dr. Joao Luvungu, avant d’insister sur les vaccinations de routine

Rappelons que plus de 15 millions d’enfants ont été vaccinés lors de la dernière campagne déroulée au mois de juillet 2023.

Prince Yassa

 




En itinérance dans la ville de Kinshasa : Tony Mwaba visite les établissements scolaires en pleine réhabilitation

Silence! Ici on travaille. C’est ce que l’on peut retenir de la résolution du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba en cette période où sa personne fait face à une campagne de sape pour avoir réussi à consolider et à pérenniser la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics. En tout cas, contrairement à ce qu’attendaient ses détracteurs l’homme reste imperturbable. Il est déterminé à améliorer la qualité de l’enseignement à travers les cadres d’apprentissage.

Serein et à peine rentré du voyage, le professeur Tony Mwaba Kazadi a mis à profit cette journée de mercredi 27 septembre, consacrée à l’itinérance pour inspecter les travaux de réhabilitation des grands établissements publics dans quelques provinces éducationnelles de Kinshasa.

L’Ecole Primaire Matonge 1 et 3 a été la première à être visitée. De la pose des treillis pour lutter contre les actes de vandalisme que subit régulièrement cette école de la part des bandits, au plafonnement des salles de classe, les détails techniques des travaux ont été fournis au Ministre par Éloi Kumbo, Directeur-Chef de Service de la Direction Nationale de Construction, d’Entretien, de Réhabilitation et de Gestion des Infrastructures Scolaires (DINAC).

Lancés le 1er septembre 2023, ces travaux initialement prévus pour un délai de plus ou moins 4 mois, vont devoir être prolongés suite aux contraintes des cours qui se donnent actuellement dans les salles de classes, a déclaré le Directeur-Chef de Service de la DINAC,  avant d’annoncer qu’un mois de plus soit 5 mois au total sont amplement suffisants pour terminer tous les programmes.

Juste après, le Ministre et sa suite ont visité l’école primaire Matonge 2 et 4 où les travaux se poursuivent également.

La visite s’est poursuivie au Lycée Technique de Matonge, avant de prendre la direction de Lemba où le Ministre a commencé par l’EPA 1 et 2 Lemba. D’abord le premier site de cet établissement où sont construits deux nouveaux bâtiments en préfabriqué comprenant   9 salles de classes au total, un autre  bâtiment administratif et un bloc sanitaire au profit de EPA1 et EPA2 Lemba.

Mwaba débarque à Lemba

Le deuxième site, c’est l’Institut Pédagogique de Lemba où la DINAC a la mission de réhabiliter deux bâtiments de 6 Salles de classes qui font un total de 12 salles de classes à rénover, deux bâtiments administratifs ainsi que le sanitaire proche de bâtiments administratifs.

Après Mont-Amba, le Ministre s’est rendu dans la province éducationnelle de Kinshasa/Plateau, précisément dans la commune de la N’sele pour inspecter les travaux de L’Ecole Primaire Maman Sifa située dans le quartier Kinkole

Dans ce site dont les travaux ont été lancés il y a une semaine, la DINAC a donc la charge de réhabiliter tout le complexe

Après la clôture de la visite, le ministre a rappelé l’objectif de cette ronde: “Nous avons voulu passer dans tous les sites pour les écoles officielles qui sont en réhabilitation afin de voir l’état d’avancement des travaux. Nous disons qu’après la gratuité, le champ de bataille c’est maintenant la qualité de l’enseignement. Je dois commencer par la viabilisation des infrastructures scolaires, qui permettent de mettre à la disposition des enfants, le meilleur cadre d’apprentissage et nous avons décidé de commencer par les grandes écoles officielles”, a-t-il déclaré.

La journée va se clôturer par une visite d’inspection à l’Ecole le Baobab toujours à Kinkole où la hiérarchie de l’établissement avait refusé d’obtempérer à la décision du PROVED demandant la fermeture de ladite école pour non viabilité.

Sur le champ, le Ministre a instruit le Directeur Provincial de l’EPST Kinshasa/Plateau de sceller à l’immédiat cette école qui ne répond pas aux normes et de délocaliser les élèves vers les autres écoles viables à proximité de celle-ci.




Double publication des résultats de l’examen d’État : Tony Mwaba attendu à l’assemblée nationale pour s’expliquer. 

Une interpellation contre le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique Tony Mwaba a été déposée le mardi 26 Septembre au bureau de l’assemblée nationale par le député national Willy BOLIO.

 

Le patron de l’EPST devra s’expliquer au sujet de la double publication des résultats de l’examen d’État édition 2023, notamment sur quelle base légale, il a procédé à la correction des résultats de l’Examen d’Etat déjà publiés.

 

Pour l’initiateur de cette interpellation, cette double publication risque de porter préjudice sur la reconnaissance des diplômes délivrés en RDC.

 

“Le ministre ne doit pas se dédouaner dans les réseaux sociaux ou dans les chaînes de télévision. Il doit venir expliquer devant la représentation nationale. Ce qu’il vient de faire là c’est un suicide contre l’intelligence congolaise. Vous allez vous rendre compte que nos diplômes ne seront plus pris en compte par d’autres États à cause de la deuxième session pour l’examen d’État. Je l’ai interpellé, qu’il vienne nous expliquer comment ceci est arrivé.” a déclaré le député national Willy BOLIO.

 

Le député national Willy BOLIO note également une confusion dans la préparation de l’examen d’État 2024 avec notamment l’obligation aux parents de payer certains frais avant le 25 Octobre.

 

Derick Katola




Écoles Consulaires : Tony Mwaba rappelle à l’ambassadeur congolais au Burundi le caractère obligatoire de la gratuité de l’enseignement à l’école primaire

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, exige à l’ambassadeur de la Rdc au Burundi, le retrait du communiqué, devenu viral sur les réseaux sociaux du secrétariat administratif de son ambassade exigeant aux parents d’élèves du Centre Scolaire Congolais de Bujumbura de payer trimestriellement les frais de construction fixés à 30000 Franc Burundais.

Dans une correspondance lui adressée, le ministre Tony Mwaba rappelle à l’ambassadeur de la RDC à Bujumbura, les instructions officielles relatives au sous-secteur de l’EPST qui renseignent le caractère gratuit et obligatoire de l’enseignement primaire dans les établissements publics du pays et consulaires.

Il souligne que les écoles hors frontières bénéficient mensuellement des frais de fonc




EPST : Tony Mwaba ordonne le retrait du communiqué exigeant le paiement des frais de construction au centre scolaire congolais de Bujumbura

” Il n’existe aucun frais à payer par les parents  d’élèves sous toutes leurs formes au niveau primaire dans les établissements publics “. C’est la mise au  point du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba. Le Ministre de l’EPST l’a déclaré à l’intention des parents d’élèves du Centre Scolaire Congolais de Bujumbura au Burundi.

Cette réaction de l’autorité de tutelle intervient après un communiqué de l’Ambassade de la RDC au Burundi devenu viral sur les réseaux sociaux, exigeant un paiement trimestriel de 30.000 Francs burundais par les parents d’élèves pour la construction.

Dans sa correspondances, le patron de l’EPST a rappelé, a l’Ambassadeur les dispositions réglementaires violées par son communiqué référencé 132.21/A1/838/2023 du 21 septembre 2023, en premier l’article 43 de la Constitution qui stipule dans son alinéa 5 que ” l’enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements scolaires publics “.

Hormis la Constitution, il y a également la note circulaire du 20 mai 2023 relative aux frais scolaires 2023-2024 qui interdit tout paiement au niveau primaire avant d’évoquer le point I.I. 1.1 de ladite circulaire qui élargit l’application de la gratuité de l’enseignement primaire public aux élèves qui fréquentent les établissements consulaires en vue de garantir l’égalité de chances à tous les élèves congolais à l’enseignement de base.

Tony Mwaba rappelle à l’Ambassadeur congolais au Burundi que cet établissement, à l’instar des autres établissements consulaires bénéficie des frais de fonctionnement qui leur permettent d’exécuter des projets de construction de manière planifiée.

Soucieux du respect des textes et des instructions du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, le Ministre exige à l’Ambassadeur de  retirer à l’immédiat ce communiqué jugé incendiaire pour l’image du système éducatif congolais et des instructions en vigueur en matière de la gratuité de l’enseignement primaire public.