839 millions d’Africains ne disposent pas de services d’hygiène de base

779 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable et 839 millions ne disposent pas de services d’hygiène de base. C’est ce qu’a indiqué la Chargée de programme assainissement de l’Ong internationale Speak Up Africa (Sua), Madame Roxane Fian, lors du webinaire organisé hier par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen) sous le thème : « Les défis de l’assainissement en Afrique ».

Des nombres qui font froid au dos au regard des potentialités dont dispose le continent. Ceci devra interpeler certains pays africains du centre par exemple, où le fleuve est roi. Selon Mme Roxane Fian, qui s’exprimait virtuellement sur le sujet face à près de 50 journalistes, l’assainissement est un ensemble d’actions visant à améliorer les conditions de vie humaine des communautés en référence aux conditions de santé publique liées à l’eau potable, au traitement et à l’élimination des excréments humains et des eaux usées.

« Les pays africains doivent y faire face et relever le défi de l’accès aux services d’assainissement de base chamboulé par l’urbanisation rapide et incontrôlée des villes, le boom de la natalité, et le changement climatique, qui entraine les inondations et la sècheresse (…) Dans le cas contraire, c’est l’insalubrité et des épidémies », a-t-elle préconisé, avant de souligner que son organisation travaille en accord avec les priorités nationales des différents pays par un appui technique et financier.

Ainsi, pour permettre une meilleure appropriation et implication , Speak Up of Africa estime que les populations, les Ong et les prestataires privés doivent être instruits sur les pratiques d’hygiène élémentaire, la construction de wc, la gestion des points d’eau potable, le lavage des mains, le drainage des eaux usées domestiques, la propreté des caniveaux.

Soulignons que l’accès à un assainissement adéquat, constitue une problématique à laquelle de nombreux pays font face. Dans le monde renseigne Speak up Of Africa, près de 4,2 milliards de personnes ne disposent pas de services d’assainissement de base (OMS/UNICEF, 2017). En Afrique Subsaharienne, seulement 28% de la population ont accès à un assainissement de base, et 32% pratiquent encore la défécation à l’air libre (OMS/UNICEF, 2017). Ces chiffres démontrent qu’il existe un gap considérable en matière de renforcement de l’accès à un assainissement de qualité pour tous.

« Cette situation constitue un frein pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), plus précisément de la cible 6.2 visant à garantir un accès à une hygiène et un assainissement adéquats et équitables pour tous et à mettre fin à la défécation à l’air libre, tout en accordant une attention particulière aux besoins des femmes, des filles et des personnes en situation de vulnérabilité, d’ici 2030 », déplore l’Ong Speak Up of Africa d’un ton interpellateur à l’endroit des gouvernements.

SpeaK Up Africa, dont le siège est basé à Dakar (Sénégal), est un groupe d’action politique et de plaidoyer qui se consacre à catalyser le leadership, à favoriser le changement de politique et à accroître la sensibilisation au développement durable en Afrique.

Prince Yassa




Vous avez dit gratuité des frais d’accouchement ? Mon œil

Il ne suffit pas de crier béton na béton tout simplement, comme l’autre-là; mais il faut surtout dire aux congolais comment cela va se faire. Quelle caisse va prendre ces frais d’accouchement en charge ? Les paiements de ces frais dans les cliniques et hôpitaux privés se feront avant l’accouchement ou faudrait-il envoyer une facture à l’ État après l’accouchement ? Si c’est une assurance qui les prendra en charge, quelles sont les modalités de souscription ? D’ailleurs, ça ne serait plus gratuit dans ce cas.

En tout état de cause, les congolais savent que l’Etat congolais est le plus grand débiteur de ses propres services publics. Il suffit de faire un tour à la Regideso ou à la SNEL pour s’en convaincre. C’est depuis leur bas-âge que j’ai dit à mes enfants de ne pas croire au père Noël, car il n’existe pas

Mais par dessus tout, comment Fatshi peut-il se permettre de faire la promotion de la maternité, dans un pays qui connaît chaque jour une baisse sensible du coût de la vie ? Est-ce indiqué comme politique, quand nous n’avons même pas les statistiques qui nous donnent avec précision le nombre de la population ? Vous me voyez perdu.

Même à petite échelle, on conseille souvent aux siens de limiter la maternité, quand les conditions de la vie ne permettent pas de prendre correctement soin de sa progéniture. Mais en RDC de Fatshi, on nous vend une autre recette et les affidés de l’union sacrée applaudissent. Malgré-moi me revient à l’esprit cette pensée de Karl MARX : l’ignorance apportera encore beaucoup de maux à l’humanité. Le pays se dirige tout droit vers les fonds abyssaux.

De ce que je sais, aucune clinique ou hôpital privé ne pourrait se permettre d’avoir l’Etat congolais comme débiteur de façon récurrente. Je sais aussi que les hôpitaux publics ne prennent qu’un taux très faible des accouchements au pays. Fatshi a juste fait du populisme. On sent bien qu’il est en quête d’un second mandat hypothétique. Un fruit ne tombe que quand il est mûr. Mais devant l’ouragan ou la tempête de l’histoire, mûr ou pas mûr, il tombe quand-même, avait déclaré le feu président MOBUTU à la tribune des nations-unies. TOUT EST À REFAIRE. ART. 64

Aux congolais d’intégrer cette pensée du grand Nelson Mandela : Notre marche vers la liberté est irréversible. Nous ne devons pas laisser la peur nous barrer la route.

Depuis le paradis,

L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC




Wibinaire sur la désinformation induite par l’IA: Les journalistes invités à l’adaptation d’outils de vérification des faits

L’ intelligence artificielle (IA) et comment celle-ci pourra influencer l’avenir de la més/désinformation, tel est le sujet qui était au centre d’un webinaire organisé mardi 6 septembre 2023 par Code for Africa (CfA), par l’intermédiaire de l’Alliance africaine de vérification des faits (AFCA). Pour les intervenants, l’intercession entre l’évolution de l’IA et la désinformation est de plus en plus amplifiée. Ils ont invité les journalistes et les fake-checkers de s’adapter aux outils sophistiqués pour pouvoir tracer une désinformation.

 

La désinformation est un fait qui ne date d’aujourd’hui. Elle a existé depuis les temps. Elle devient de plus amplifier avec l’IA. Les fausses informations montées par l’IA ne sont plus de nos jours à chercher. Plusieurs personnalités et institutions ont vu leur réputations se tenir par ces informations générées par l’IA que ce soit par images ou vidéos. Et pour lutter contre cette situation, Code for Africa (CfA), par l’intermédiaire de l’Alliance africaine de vérification des faits (AFCA) a organisé pour la unième fois, une formation en ligne avec des journalistes africains.

Pour les intervenants de cette session de formation, l’IA est un danger pour le monde d’information. Toutefois, ils ont épinglé quelques avantages que cette IA apporte à la société. L’IA aide à la communication et la socialisation. Avec l’IA qui contribue à l’existence des bases des données, rend la tâche facile à des milliers de personnes à faire des recherches sans beaucoup d’efforts. Cependant, dans un autre aspect, cette IA permet à l’invention des fausses informations, désinformation. Dans la plupart des cas, les fausses nouvelles parviendraient à se répandre plus largement en exploitant des émotions fortes, comme la peur et le dégoût.
Les fausses informations générées par l’IA ont la capacité de ruiner la réputation d’une personne connue. Il faudrait plus de sensibilisation pour aider la communauté à ne pas se fier au danger de la désinformation créée par l’IA, ont indiqué ces intervenants, avant d’insister auprès des journalistes d’avoir l’information à la source, aussi à avoir un esprit critique. Celui-ci permettre de faire face à la manipulation abusive de l’AI qui induit la communauté dans l’erreur de la désinformation.

M. Dimon Raymond Oyeniran, un des intervenants du jour, souligne qu’un
un journaliste doit refonder l’information, c’est-à-dire aller à la source de l’information et suspendre toutes les informations qui ne viennent pas des sources officielles

De son côté, Dieynaba Tshiombane décourage les journalistes à ne pas se fier à l’IA. « Il y a aucune fiabilité dans l’IA pour la vérification de l’information », car dit-elle, l’apparition de fausses nouvelles par l’IA doit faire pression aux journalistes pour chercher la bonne information, a-t-elle martelé.

Pour Esther Awanabi Idrissou, une autre intervenante, les médias doivent utiliser l’IA dans le fact-checking pour donner les vraies informations à des populations. Par ailleurs, elle a montré que ces populations sont dépourvues des outils de vérifications des faits et reçoivent toutes les informations, vraies et fausses.

Notons que l’Alliance africaine de fact-checking (AFCA), facilitateur de ce webinaire, est un réseau composé de rédactions et d’organisations de la société civile qui luttent contre la désinformation en publiant des vérifications de faits pour démystifier les théories de conspiration virales et autres contenus toxiques.

A Kinshasa, près d’une quinzaine de journalistes ont suivi ce webinaire au centre culturel américain de l’ambassade des USA en RDC.

Mamie Ngondo




763 millions d’adultes ne savent toujours pas lire et écrire: L’Unesco tend la perche au système éducatif congolais

Le chef de bureau et Représentant de l’UNESCO en RDC, Isaias Barreto Da Rosa a réaffirmé ce mercredi 06 septembre 2023 à Kinshasa, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies, le soutien et l’accompagnement au secteur éducatif congolais de cet organisme des nations unies. L’objectif étant l’intégration d’un nombre important d’enfants âgés de 6 à 11 ans non scolarisés.
proclamée par l’UNESCO en 1965 journée internationale de l’alphabétisation, chaque 8 septembre, depuis 1967, cette journée est célébrée à travers le monde, pour rappeler au public, notamment aux décideurs, l’importance de l’alphabétisation en tant que facteur de dignité et de droits humain. Cette célébration de sensibilisation, vise à mettre en évidence l’importance de l’alphabétisation pour les individus, communautés et sociétés et permet d’afficher les réalisations et de réfléchir aux moyens de relever les défis restants. Etant donné que l’alphabétisation fait partie du « programme de développement durable à l’horizon 2030 » de l’ONU, l’objectif de la commémoration chaque année du 8 septembre est donc de promouvoir l’alphabétisation en tant que partie intégrante de l’apprentissage tout au long de la vie. La lutte contre l’analphabétisme a pour but de donner accès à tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité. L’une des cibles de ce programme est de veiller, d’ici à 2030, à ce que tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes, hommes et femmes, sachent lire, écrire et compter.
Pour cette année en exercice 2023, dans son allocution, le chef de bureau et Représentant de l’UNESCO en RDC a salué la mise en œuvre de la mesure de la gratuité de l’enseignement de base en expliquant que sa conséquence directe est d’atteindre la scolarisation de tous les enfants au cycle primaire.

Alphabétisation pour l’autonomisation et l’épanouissement de l’apprenant

Rien ne sert de rappeler que la maîtrise de l’écrit donne à l’individu accès aux informations les plus basiques de la vie courante, conditionne aussi bien sa participation à la vie politique, à la vie sociale, économique et impacte sur sa culture. En cette ère de la mondialisation, l’accès à l’information n’est plus seulement l’apanage d’une élite mais un besoin au même titre que manger, se vêtir ou se loger. Ainsi donc, la journée internationale de l’alphabétisation est célébrée chaque 08 septembre dans le monde pour,comme le dit le thème de cette année « Promouvoir l’alphabétisation pour un monde en transition, bâtir les fondations de sociétés durables et pacifiques».
Depuis 1946, l’UNESCO œuvre à la réalisation d’une vision de l’alphabétisation pour tous basée sur la conviction que l’acquisition et l’amélioration des compétences tout au long de la vie. L’accès à l’alphabétisation fait donc partie intégrante du droit à l’éducation et procurent une grande émancipation et d’immenses bénéfices.
Selon des recherches, il est démontré que l’alphabétisation a un impact sur la santé, puisqu’on estime que plus le niveau d’instruction de la mère est élevé plus son nourrisson a de chance de passer l’âge de 5 ans.

Une alphabétisation en conformité avec la culture locale

De nombreux pays dans le monde connaissent des taux d’analphabétisme importants, particulièrement dans les pays en voie de développement. Cette impossibilité de lire et d’écrire un énoncé simple qu’est l’analphabétisme vient également de la mise en marge de certaines cultures dans ces pays que l’on a voulu « civilisé » par la colonisation.
Même si l’analphabétisme est généralement liée au fait d’avoir été privé d’enseignement scolaire, par conséquent l’analphabétisme est rare dans les pays où l’école publique est gratuite et obligatoire, le fait de mépriser les cultures locales des apprenants est aussi à la base de l’alphabétisme en berne dans certains pays.

La langue étant le véhicule de la culture, l’alphabétisation se trouve sur un champ miné dans les régions du monde où par complexe, on méprise les langues locales. Le fait d’apprendre dans sa propre langue ou même apprendre à lire et à écrire dans l’alphabet de sa langue, favorise mieux l’apprentissage que les faire dans les langues étrangères.
« Les parents et enseignants qui vont jusqu’à punir les élèves qui s’expriment en lingala à l’école (langue locale à Kinshasa),les traitant avec mépris de ‘lingala phones’, leur bloquent l’accès à la meilleure des voies d’acquisitions des informations, la langue maternelle », prévient un pédagogue, enseignant de la 1ère année primaire depuis plus d’un quart de siècle.

L’alphabétisation est donc le moteur du développement durable, autorisant une plus grande participation au marché du travail, améliorant la santé et la nutrition des enfants et des familles, réduisant la pauvreté et élargissant les possibilités offertes dans la vie. L’approche de l’UNESCO dans le domaine de l’alphabétisation continue d’évoluer de concert avec l’évolution de la définition du lettrisme dans un monde de plus en plus numérisé. Approcher l’alphabétisation dans le respect des langues locales permet de « bâtir les fondations de sociétés durables et pacifiques», tranche le vieil enseignant paraphrasant le thème de l’année.
Le chemin reste erncore long pour l’alphabétisation car, en dépit des progrès réalisés à l’échelle mondiale, 763 millions d’adultes ne savent toujours pas lire et écrire.

Willy Makumi Motosia




LCS lance un nouveau chapitre de la coopération école-entreprise

Récemment, LUALABA COPPER SMELTER S.A.S en sigle (LCS), filiale du groupe CNMC(China Nonferrous Metal Mining Group), a activement invité les professeurs et les étudiants des universités locales à participer à la “journée portes ouvertes de LCS” afin de promouvoir la coopération écoles-entreprise. Soixante-six personnes composes des professeurs et étudiants de l’université de Lubumbashi, de l’université de Kolwezi qui ont visité l’usine de LCS en groupes.

Durant la visite, les responsables de chaque département de LCS ont patiemment et soigneusement présenté aux professeurs et étudiants en visite l’ensemble du processus de production de l’usine LCS et le fonctionnement spécifique de chaque atelier. À la fin de la visite, les professeurs de la délégation ont déclaré que c’était un grand honneur pour eux de visiter sur le terrain LCS d’une part, et d’autre part, que cela compensait le manque d’expérience pratique aux universités locales et qu’ils espéraient que d’autres opportunités pourraient être créées à l’avenir pour réaliser ce type d’interaction entre les universités et les entreprises en collaboration avec LCS.

En tant qu’unique fonderie pyrométallurgique à grande échelle en RDC, la direction de LCS a déclaré qu’elle s’acquitterait activement de sa responsabilité sociale d’entreprise et continuerait à attirer les meilleurs diplômés des universités locales pour travailler à LCS par des méthodes de coopération dont le slogant “introduire des nouveaux diplômes et inviter les proffeseurs à enseigner “, à optimiser continuellement la structure du personnel local et à cultiver activement les talents professionnels et techniques sur le marché local.

 

Elle cultive également activement les talents professionnels et techniques locaux pour l’industrie pyrométallurgique locale. Parallèlement, l’entreprise invite des professeurs d’université à LCS pour dispenser une formation des compétences et des connaissances professionnelles aux employés de LCS, afin d’améliorer le niveau professionnel et technique et les connaissances théoriques des employés de l’entreprise, et de constituer activement l’équipe des talents locaux de l’entreprise avec une approche à deux volets.

RH présente l’entreprise aux diplômés

L’université de Lubumbashi et l’université de Kolwezi ont indiqué qu’elles redoubleraient d’efforts pour coopérer avec LCS dans le domaine de l’emploi des diplômés et de la coopération université-entreprise, et que, grâce aux efforts des deux parties, elles fourniraient à LCS des diplômés locaux de haut niveau, plus nombreux et de meilleure qualité.

 

À l’heure actuelle, les universités susmentionnées ont déjà organisé des stages pour les étudiants au sein de LCS. Grâce à ces stages, les étudiants des universités locales accumuleront une expérience précieuse qui leur permettrait de travailler dans la société après l’obtention de leur diplôme.

Des étudiants en stage à l’usine LCS




A partir du quartier Tchad/Unikin : Le Professeur Tony Mwaba lancel’année scolaire 2023-2024

Conformément au calendrier scolaire 2023-2024, la rentrée des classes a eu lieu ce lundi 04 septembre sur toute l’étendue de la République.

Le lancement officiel a été fait par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa.

Loin des milieux huppés de la ville province de Kinshasa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a fait le choix de l’école Mulekwa Nsapu située au quartier Tchad, derrière la prestigieuse Université de Kinshasa, Unikin.

Devant plusieurs cadres du Cabinet et de l’administration de l’EPST ainsi que d’autres partenaires éducatifs, le professeur Tony Mwaba, tout en lançant officiellement les activités de l’année scolaire 2023-2024, a fait également une rétrospective des activités de l’année scolaire précédente. Il a étalé les projections pour cette année scolaire qui vient de s’ouvrir.

“Il m’apparait opportun de rappeler que l’année scolaire 2022-2023 avait été placée sous le thème : trilogie inspectorale pour un enseignement de qualité.

Ce thème, faut le rappeler, a été choisi pour cadrer avec les objectifs assignés à notre ministère, en vue d’une implication accrue de tous les acteurs et partenaires dans  l’encadrement, la formation et rééducation de nos enfants” a-t-il dit.

 




Au quartier Tchad/Unikin: Tony Mwaba lance l’année scolaire 2023-2024

Tel que repris dans le calendrier scolaire 2023-2024, la rentrée des classes a eu lieu ce lundi 04 septembre sur toute l’étendue de la République.

 

Le lancement officiel a été fait par M. Tony Mwaba, Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa.

 

Loin des milieux huppés de la ville province de Kinshasa, le M

ministre Tony Mwaba Kazadi a fait le choix de l’école Mulekwa Nsapu située au quartier Tchad, derrière la prestigieuse Université de Kinshasa, Unikin.

 

Devant plusieurs cadres du Cabinet et de l’administration de l’EPST ainsi que d’autres partenaires éducatifs, le professeur Tony Mwaba, tout en lançant officiellement les activités de l’année scolaire 2023-2024, a fait également une rétrospective des activités de l’année scolaire précédente. Il a étalé les projections pour cette année scolaire qui vient de s’ouvrir.

 

“Il m’apparait opportun de rappeler que l’année scolaire 2022-2023 avait été placée sous le thème : trilogie inspectorale pour un enseignement de qualité.

Ce thème, faut le rappeler, a été choisi pour cadrer avec les objectifs assignés à notre ministère, en vue d’une implication accrue de tous les acteurs et partenaires dans l’encadrement, la formation et rééducation de nos enfants” a-t-il dit.

 

Et d’ajouter : “Les actions inscrites à notre actif dans le sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique sont notamment: la prise en charge de 23 793 nouvelles écoles, soit un accroissement de 57%, la construction de 781 écoles sur fonds propres du Gouvernement pour désengorger les classes surpeuplées: l’augmentation de l’enveloppe salariale mensuelle de l’ordre de 166 639 737 151 soit, un accroissement considérable de 238%: la réintégration de 6 121 928 élèves dans le circuit scolaire, la prise en charge de 279 145 agents soit 68%,

la majoration considérable des frais de fonctionnement aux écoles dites de prestige soit, 5 344%, l’octroi des frais de fonctionnement aux écoles de référence soit, 10 000 000 FC par école et bien d’autres”.

 

Et de conclure : “Au regard des enjeux de l’heure, je place l’année scolaire 2023-2024 sous le thème: Amélioration de la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la redevabilité.”

Loin de moi l’idée de me contenter des avancées positives, je demande à tous les opérateurs pédagogiques de se remettre en question et de s’engager résolument dans la recherche de l’excellence à l’effet de concrétiser, chacun dans sa sphère de travail, la vision du Gouvernement, celle de construire un système éducatif inclusif et de qualité contribuant efficacement au développement national, à la promotion de la paix et d’une citoyenneté démocratique active”, a conclu le ministre Tony Mwaba Kazadi.

 

Donnant un coup de pouce à l’action du primat de l’EPST, l’UNICEF a remis un lot important des kits scolaires aux élèves de l’EP et l’Institut Mulekwa Nsapu, une première école publique dans ce coin.




Couverture Santé Universelle : mise en service du numéro court *151# pour l’enregistrement des femmes enceintes dans la ville-province de Kinshasa

La Direction Générale de l’Agence Nationale d’Ingénierie Clinique et du Numérique de la Santé (ANICNS), porte à la connaissance de la population congolaise la mise en service du numéro court *151# gratuit et opérationnel sur tous les réseaux de télécommunication en République Démocratique du Congo, pour l’enregistrement des femmes enceintes dans la ville-province de Kinshasa dans le cadre du lancement des activités de la Couverture Santé Universelle, avec le programme de prise en charge gratuite de la femme enceinte, des accouchements et du nouveau-né.

Pour ce faire, indique notre source, les femmes enceintes sont invitées à utiliser leurs propres numéros de téléphone pour la procédure d’enregistrement et de suivre les instructions, afin d’obtenir un numéro de référence unique nécessaire pour la prise en charge gratuite au sein des Etablissements de Soins de Santé.

A noter que la ville de Kinshasa constitue la première phase avant déploiement sur toute l’étendue du territoire national.




Tournoi communale de Limete : Gekoko Mulumba encourage les jeunes footballeurs et remet des médailles aux vainqueurs

Le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, Gérard Mulumba dit Gekoko a remis des médailles, une somme d’argent et quelques maillots aux jeunes footballeurs de la commune de Limete, ce samedi 02 septembre à la fin de la finale d’un tournoi dénommé” Soso ya Mboka” au stade municipal docteur Étienne Tishisekedi wa Mulumba, jadis Waya-waya dans le quartier Kingabwa.

16 équipes de cette municipalité ont pris part à cette compétition urbaine d’une durée de sept jours, soit une semaine selon l’organisation structurelle de la jeunesse de ce coin communément appelée “Soso ya Mboka” et chacune a touché une somme importante de mains du vice-gouverneur Gekoko Mulumba, une façon pour lui d’encourager ces jeunes pendant cette période de vacances qui prennent fin ce dimanche 03 septembre.

En sa qualité de fils et autochtone de Kingabwa, Gekoko Mulumba a encouragé les jeunes talentueux, la police nationale et la population venue nombreuse, pour le déroulement sans incident de ce tournoi : “J’ai toujours dit que la jeunesse est l’avenir de toute une nation.

Je tiens d’abord à remercier le bourgmestre de la commune de Limete représenté par le vice-Bourgmestre, la police nationale qui est professionnelle, les jeunes footballeurs et toute la population pour le dérangement de ce championnat sans incident. Nous sommes très contents et nous remettons une enveloppe à toutes les équipes participantes”, a dit l’élu de Kingabwa.

Au cours de cette cérémonie, le célèbre de Limete n’as pas tâtonné de rappeler à ses lecteurs son candidat à la présidentielle du décembre 2023. “Nous ne battons pas la campagne. Mais vous le savez tous que chacun a toujours les siens ! Que personne ne vienne vers vous avec des discours creux. Notre candidat président de la République, c’est Félix Tishisekedi, à la députation nationale, c’est Kabuya Muana Buta et provinciale vous le savez très bien que c’est votre pur”, a-t-il précisé.

Il faut rappeler qu’” un but à zéro” en faveur de Kimbotolo City fut le score qui a sanctionné la finale de ce tournoi Soso ya Mboka, discuté au stade municipal Étienne Tishisekedi wa Mulumba dans la commune de Limete.

Jean-Luc Lukanda




Rentrée scolaire 2023-2024 : Un évènement symbolique piloté par le Professeur Tony Mwaba

Lundi 04 septembre 2023, jour de rentrée scolaire. Les élèves retrouvent les bancs de l’école avec gaieté, les enseignants, eux, préparent leur leçon avec minutie dans l’espoir d’offrir un enseignement de qualité.

Le ministre Tony Mwaba Kazadi, au premier plan de cette rentrée, avec pour objectif de poursuivre son combat de la redynamisation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public en RDC et ainsi, offrir à chaque enfant congolais une chance égale d’apprendre.

Malgré les obstacles et les antivaleurs à combattre, le Warrior majeur, le Professeur Tony Mwaba Kazadi n’abandonne pas la lutte pour une éducation meilleure, car sait-il que, c’est dans l’éducation que réside l’avenir du pays, et c’est avec détermination que lui et son équipe continuent à bâtir.

Au-delà des chiffres et des statistiques, la rentrée scolaire en RDC est un événement symbolique, un moment d’espoir et de renouveau pour la nation. Avec le Ministre Tony Mwaba Kazadi, le sous-secteur de l’éducation est en pleine expansion.

Muteba Katshita