Rentrée scolaire édition 2023-2024 : Les enseignants de Beni optent pour la reprise des activités scolaires dès le lundi 04 septembre prochain

À l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire tenue ce jeudi 31 août 2023, les enseignants de la sous division de l’EPST ville de Beni réunis au sein du syndicat des enseignants du Congo (SYECO), du syndicat national des enseignants catholiques (SYNECAT) et de la force du syndicat nationale ont décidé finalement de reprendre avec les activités scolaires dès ce lundi 04 septembre, date marquant le début de la rentrée scolaire édition 2023-2024 en République démocratique du Congo, conformément au calendrier du ministre de tutelle.

Christophe Kanyambwe, Secrétaire permanent du SYECO /Beni indique que cette décision est un signe de compassion envers les enfants de la région de Beni longtemps victimes atrocités commises par les groupes.

Profitant de cette accalmie qui s’observe dans la région, les enseignants sont appelés à encadrer nt les écoliers et élèves pour une bonne préparation de leur avenir meilleur.

Néanmoins, ce professionnel de la craie blanche regrette que le gouvernement n’a toujours pas honoré ses promesses dont la prise en charge des enseignants nouvelles unités, mais également l’amélioration des leurs conditions de vie.

Même son de cloche pour Michael Lukobatundi, président provincial de la Forces syndicale nationale, selon qui, la décision de la majorité des enseignants d’aller en grève a été violée par sa hiérarchie.

Toutefois, il précise que si le gouvernement congolais ne répond pas à ses revendications, les enseignants ne tarderont pas en entrer en grève pour réclamer leurs droits.

Alain Wayire/Beni




Ce jeudi 31 août 2023 : Clôture des «Assemblées régionales» des Témoins de Jéhovah

Du 29 au 31 août 2023, les Témoins de Jéhovah de Kinshasa sont réunis au stade des Martyrs de la pentecôte  dans le cadre des rassemblements annuels appelés «Assemblées régionales» des Témoins de Jéhovah. Pour cette année 2023, la thématique choisie porte sur : «Soyons patients». A l’occasion, une traduction de la Bible dans un Lingala courant plus affiné a été remise gratuitement à chacune des près de 50.000 personnes réunies au stade des Martyrs. Ci-dessous, l’interview que M. Nzau Charles, Porte-parole régional des Témoins de Jéhovah pour Kinshasa et le Kongo Central a accordé au média en ligne www.lequotidienrdc.com.

lequotidienrdc.com : Quel est le sens du rassemblement que vous organisez au stade des Martyrs ?

Nzau Charles : Notre rassemblement au stade des Martyrs s’inscrit dans le cadre des rassemblements annuels appelés «Assemblées régionales» des Témoins de Jéhovah. Pour cette année 2023 «SOYONS PATIENTS» est la thématique choisie. Et comme en plus, il est prévu cette année de présenter et de distribuer une traduction de la Bible dans un lingala courant plus affiné, le cadre du Stade des Martyrs était des plus appropriés pour réussir à rassembler une grosse majorité des Témoins de Jéhovah de Kinshasa qui s’expriment et se réunissent régulièrement dans cette langue. Ainsi, un exemplaire gratuit était remis gratuitement à chacune des près de 50.000 personnes réunies au stade des Martyrs en cette première journée de notre rassemblement. Et cette distribution va se poursuivre jusqu’à la fin de nos assises demain jeudi 31 Août.

Pourquoi avoir choisi ce cadre fréquenté par les païens et les autres ?

Le plus important pour notre organisation, c’est de trouver un cadre approprié, pratique et fonctionnel en vue d’accueillir un nombre maximum des Témoins de Jéhovah et leurs invités. Pour nous, le stade des Martyrs est un cadre qui remplit cette conditionnalité. Et nous remercions SEM le ministre des Sports et toute l’Administration du stade de nous l’avoir accordé. Secundo, étant donné que ce stade est ouvert au public pour des activités sportives et autres, nous n’avons pas le droit de pouvoir émettre un jugement de valeur sur les hommes et les femmes qui le fréquentent habituellement. La bible ne nous l’autorise pas. Au contraire, nous y lisons que Dieu veut que toutes sortes d’hommes soient sauvés.

Quels sont les thèmes et sous-thèmes alignés ainsi que les orateurs ?

Le programme est construit sur trois jours d’affilée, allant de mardi 29 à jeudi 31 août prochain.

  • s’agissant de mardi, les discours alignés permettent de découvrir comment la patience peut aider à atteindre des objectifs dans notre vie.
  • le mercredi par contre, une série des discours percutants sera alignée et les orateurs vont démontrer les uns après les autres comment la patience peut aider à améliorer sensiblement nos relations avec notre famille et nos amis
  • Le Jeudi sera le point culminant de ses assises avec un discours biblique très pratique intitulé : «Dieu fera-t-il quelque chose pour vous ?» Ce discours devra répondre à la question de savoir ce à quoi chacun devra s’attendre de la part de Dieu chaque fois que nous le prions de nous venir en aide.

Quant aux orateurs, il s’agit des ministres chrétiens murs, dévoués et expérimentés qui servent dans toutes les églises ou assemblées locales des Témoins de Jéhovah disséminées dans toute la ville province de Kinshasa.

Quelle relation avez-vous avec les tenants du pouvoir ? Eux aussi sont invités ?

La Bible nous fait obligation d’honorer le Personnel politique et de nous soumettre à lui aussi longtemps que les principes bibliques ne sont pas heurtés. Cela étant dit, les Témoins de Jéhovah sont mondialement connus et reconnus comme étant strictement neutres sur le plan politique. Et pour faire directement réponse à votre question, j’aime autant faire noter que plusieurs semaines avant nos assises une grande campagne d’invitations portant sur ce rassemblement annuel était organisée dans le territoire du monde entier en ce compris, dans toutes les rues et les maisons de toutes les communes de Kinshasa aux fins d’inviter les hommes et les femmes de toutes catégories sociales en ce compris, les responsables politiques et autres, sans aucune discrimination, à assister à cette grande réunion annuelle pour enrichir et nourrir l’esprit sur la question centrale de la Patience.

Qu’est-ce que vous visez après tout ?

Comme nous l’avons précédemment indiqué, nous invitons tous les hommes et les femmes épris de vérité et de justice divines de suivre ce programme biblique d’une grande richesse spirituel qui sera développé au stade des Martyrs autour de la question centrale de la Patience, une thématique des plus appropriées en vue de nous aider à améliorer qualitativement le niveau de nos rapports avec Dieu et notre prochain.

Je terminerais par dire que nous avons tous le loisir de consulter le programme complet desdites assises ou en regarder les vidéos sur notre site officiel JW.ORG

Propos recueillis par JMNK

 




Le PAM dénonce de multiples procédures de dédouanement très lourdes lors du transport de nourriture à travers les frontières internationales

Le PAM opère dans un environnement extrêmement difficile et il adapte et modifie ainsi ses opérations selon les besoins, à condition que les ressources y afférentes soient disponibles.

Les risques sécuritaires posés par les groupes armés non étatiques créent des contraintes d’accès sur les principales routes d’approvisionnement. La capacité du PAM à atteindre certaines communautés qui en ont le plus besoin se trouve donc être limitée.

Cela est particulièrement vrai pour les programmes d’urgence et de nutrition du PAM à Rutshuru et Masisi, au Nord-Kivu et dans une grande partie de l’Ituri. Les restrictions de mouvement, y compris les barrages routiers illégaux, ont également un impact sur les coûts de nourriture et de transport, en particulier sur les routes menant aux terres agricoles ou aux marchés, perturbant ainsi la disponibilité alimentaire dans les zones touchées.

En conséquence, les familles sont parfois contraintes de recourir à des mécanismes d’adaptation périlleux pour trouver de l’argent et de la nourriture, ce qui entraîne souvent des risques en matière de protection. La violence basée sur le genre, parmi autant d’autres risques en matière de protection, constitue un défi supplémentaire dont le PAM doit tenir compte dans ses efforts de réponse. Par exemple, la protection des femmes et des filles lorsqu’elles ramassent du bois d.e chauffe pour cuisiner reste une préoccupation majeure

Le PAM est confronté à de multiples procédures de dédouanement très lourdes lors du transport de nourriture à travers les frontières internationales, ce qui retarde sa réponse humanitaire car la présence d’un groupe armé non étatique au Nord-Kivu et en Ituri oblige le PAM à traverser plusieurs pays voisins pour atteindre les sites de distribution.

Les livraisons du PAM sont également fortement impactées par d’autres problèmes de transport. Il s’agit notamment de mauvaises infrastructures routières, de conditions météorologiques extrêmes et de ressources.




Le PAM a besoin de 11 millions de dollars pour traiter les femmes et les enfants souffrant de malnutrition aiguë dans 47 zones de santé

Les programmes de traitement et de prévention de la malnutrition du PAM sont essentiels dans les zones de conflit et de déplacement, où les familles ont du mal à trouver une nourriture saine pour leurs enfants. Cependant, le PAM est confronté à de graves déficits de financement, ce qui a un impact sur ses activités de nutrition.

Le PAM projette d’assister 144 000 femmes et enfants dans le cadre du programme de traitement de la malnutrition aiguë modérée (MAM), tandis que 215 000 femmes et enfants sont ciblés par son programme de prévention de la malnutrition dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de l’Ituri pour la durée de l’intensification des activités du PAM jusqu’à décembre 2023. Entre janvier et juin, le PAM a aidé 66 000 enfants et femmes en moyenne par mois grâce à des programmes d’urgence de traitement et de prévention de la malnutrition dans ces trois provinces de la RDC. Grâce à l’augmentation de ses capacités, ce chiffre est passé en juillet dernier à 100 000 femmes et enfants.

Début 2024, les besoins en soutien nutritionnel devraient rester élevés. C’est pourquoi le PAM a besoin de 11 millions de dollars pour les six prochains mois jusqu’en janvier 2024, pour traiter les femmes et les enfants souffrant de malnutrition aiguë dans 47 zones de santé réparties dans les trois provinces. En outre, compte tenu du caractère dynamique des conflits et des déplacements dans l’est de la RDC et qui sont en constante évolution, le PAM travaille avec le Cluster Nutrition et ses partenaires en utilisant des enquêtes nutritionnelles et d’autres sources de données pour mettre à jour de manière permanente la compréhension des besoins et ajuster les plans d’action et les plans de priorisation en conséquence.

Alors que les ressources destinées au traitement de la malnutrition sont déjà insuffisantes pour répondre aux besoins existants, le programme de prévention de la malnutrition qui l’accompagne est encore plus gravement sous-financé, nécessitant 18 millions de dollars entre août et janvier 2024.

Investir dans la prévention de la malnutrition n’est pas seulement important pour la santé des mères et des enfants, mais présente également des avantages à long terme en évitant que les mères et/ou les enfants ne reviennent pour un traitement contre la malnutrition aiguë. De plus, la prévention est plus rentable que le traitement.




De graves déficits de financement limitent la portée de l’intervention du PAM 

Au cours du premier semestre 2023, le PAM a fourni une aide alimentaire, monétaire et nutritionnelle d’urgence à environ un demi-million de personnes par mois dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri.

Grâce à la capacité supplémentaire mise en place grâce à l’intensification de ses opérations, le PAM a aidé 748 000 personnes en juin et 1 230 000 personnes en juillet avec une aide en espèces, en nature et nutritionnelle. Ces chiffres auraient pu être plus élevés si davantage de ressources avaient été disponibles.

En ce mois d’août, le PAM continue de se focaliser sur l’intensification de l’assistance en espèces, étant donné que ses stocks de produits alimentaires sont faibles. L’objectif affiché étant d’atteindre 1 million de personnes avec des distributions de l’aide en espèces en août, tandis que 500 000 personnes supplémentaires recevront de l’aide alimentaire en nature. Pour garantir que les bonnes personnes reçoivent l’assistance à laquelle elles ont droit, le PAM a lancé un vaste exercice d’enregistrement biométrique. Au stade actuel, près d’un million de personnes ont été enregistrées biométriquement depuis le début de l’intensification des opérations.

De graves déficits de financement limitent la portée de l’intervention du PAM alors que, selon les plans de ce dernier dans le cadre de l’intensification de ses opérations, environ 3,6 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire chaque mois au moins jusqu’à la fin de l’année.

À partir d’octobre, le PAM souhaite accroître ses distributions alimentaires en nature dans les trois provinces touchées par le conflit, suite à l’arrivée prévue davantage de ressources alimentaires. Ces produits seront livrés progressivement au fur et à mesure des cycles de distribution.

Malheureusement, cette arrivée de nouveaux stocks alimentaires coïncide avec une réduction drastique des fonds disponibles pour les distributions monétaires, de sorte que le nombre total de personnes assistées ne pourra augmenter que si davantage de fonds sont obtenus.

Le PAM vise à maintenir une flexibilité programmatique de ses modalités d’assistance en espèces et en vivres en fonction des ressources disponibles.




Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri : Le PAM a besoin de 567 millions de dollars pour répondre aux besoins les plus urgents à une plus grande échelle au cours des six prochains mois

Dans les provinces de l’Est de la RDC, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, 6,7 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë. Il s’agit d’une zone fortement en proie au conflit et à l’insécurité et dont la situation est particulièrement désastreuse, affectant non seulement les personnes déplacées par le conflit, mais aussi une grande partie de la population locale.

Pour faire face à cette crise humanitaire multidimensionnelle, une intensification des opérations et une révision du niveau de la crise à l’échelle du système des Nations Unies a été déclarée dans ces trois provinces de l’Est. Pourtant, les ressources restent désespérément faibles pour répondre aux besoins humanitaires, du reste extrêmement élevés.
Le PAM maintient son assistance sur le terrain et intensifie ses opérations pour augmenter progressivement le nombre de personnes bénéficiant d’une aide alimentaire et en espèces. Cependant, les besoins croissants mettent à rude épreuve une opération déjà gravement sous-financée et peu prise en compte.
L’aide du PAM est cruciale à environ 3,6 millions de personnes dans ces provinces en constante expansion. Par ailleurs, les ressources ne suivent pas et sont indisponibles pour répondre à tous les besoins de cette population.
Compte tenu du déficit actuel en termes de ressources, et tout en donnant une grande priorité à l’aide en espèces, le PAM a déjà du mal à répondre aux besoins des 1,5 million de personnes déjà enregistrées. Si aucun financement supplémentaire n’est reçu, le PAM sera contraint de réduire considérablement le nombre de personnes vulnérables, dont les femmes et les enfants en situation d’insécurité alimentaire qu’il compte assister d’ici octobre.
A cet effet, le PAM lance un appel urgent de 567 millions de dollars en vue de répondre aux besoins les plus urgents dans les trois provinces, à une plus grande échelle au cours des six prochains mois, soit d’août 2023 à janvier 2024.
Des ressources prévisibles et flexibles sont nécessaires de toute urgence, car elles donnent au PAM la capacité non seulement d’augmenter le nombre de personnes dans le besoin qu’il assiste, mais également de garantir l’agilité et la rapidité de l’intervention du PAM compte tenu de la situation sécuritaire et humanitaire fragile.

De graves déficits de financement limitent la portée de l’intervention du PAM

Au cours du premier semestre 2023, le PAM a fourni une aide alimentaire, monétaire et nutritionnelle d’urgence à environ un demi-million de personnes par mois dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri.
Grâce à la capacité supplémentaire mise en place grâce à l’intensification de ses opérations, le PAM a aidé 748 000 personnes en juin et 1 230 000 personnes en juillet avec une aide en espèces, en nature et nutritionnelle. Ces chiffres auraient pu être plus élevés si davantage de ressources avaient été disponibles.
En ce mois d’août, le PAM continue de se focaliser sur l’intensification de l’assistance en espèces, étant donné que ses stocks de produits alimentaires sont faibles. L’objectif affiché étant d’atteindre 1 million de personnes avec des distributions de l’aide en espèces en août, tandis que 500 000 personnes supplémentaires recevront de l’aide alimentaire en nature. Pour garantir que les bonnes personnes reçoivent l’assistance à laquelle elles ont droit, le PAM a lancé un vaste exercice d’enregistrement biométrique. Au stade actuel, près d’un million de personnes ont été enregistrées biométriquement depuis le début de l’intensification des opérations.
De graves déficits de financement limitent la portée de l’intervention du PAM alors que, selon les plans de ce dernier dans le cadre de l’intensification de ses opérations, environ 3,6 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire chaque mois au moins jusqu’à la fin de l’année.
À partir d’octobre, le PAM souhaite accroître ses distributions alimentaires en nature dans les trois provinces touchées par le conflit, suite à l’arrivée prévue davantage de ressources alimentaires. Ces produits seront livrés progressivement au fur et à mesure des cycles de distribution.
Malheureusement, cette arrivée de nouveaux stocks alimentaires coïncide avec une réduction drastique des fonds disponibles pour les distributions monétaires, de sorte que le nombre total de personnes assistées ne pourra augmenter que si davantage de fonds sont obtenus.
Le PAM vise à maintenir une flexibilité programmatique de ses modalités d’assistance en espèces et en vivres en fonction des ressources disponibles.




Après le désengagement du MSF et du CICR : Des déplacés abandonnés !

Les déplacés de Rutshuru vivant à Kanyabayonga, Bwito et Lubero qui ont fui la guerre du M23 n’arrivent pas à se payer les factures des soins de santé depuis le désengagement le 30 juin 23 de MSF et CICR dans cette zone.

À ce jour, indique notre source, 15 déplacés traînent au centre de santé de référence de CEPROMI , 8 au Reboisement, 5 au CS Singamwambe et 12 à l’hôpital général de référence de Kayna faute de payement de facture.

Il nous revient que les déplacés se sentent être abandonnés tant par le gouvernement congolais, que par les partenaires qui interviennent dans le secteur la santé.

Il est anormal qu’un déplacé qui a fui la guerre, qui ne produit rien et dont son milieu d’origine reste toujours occupé par les rebelles puisse être facturé à 40$, 50$, voir même 100$ à chaque fois qu’il tombe malade et dont nombreux sont les enfants et les femmes enceintes.

« Nous demandons au gouvernement d’appuyer ces structures par les médicaments et aux partenaires de la santé de se positionner pour soulager tant soi peu les souffrances de ces personnes vulnérables », indique Richard Kalume, président des déplacés.




Kasai Central 1: Le PROVED à la division provinciale boycotte-t-il la vision de Fatshi à la sous-division Dibaya 3 de Kamponde?

Kamponde, lieu où a étudié feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le père de notre Chef de l’Etat actuel, Felix-Antoine Tshilombo, tourne en rond à la veille de la rentrée scolaire 2023-2024 sans ses trois nouvelles écoles primaires voulu ainsi par le financement de l’Unicef. Les différentes enquêtes des autorités politico- administratives de la province après descente sur terrain à trois repises ont établi sans détours un détournement des fonds et des matériaux par les gestionnaires de la Sous-Division Dibaya 3 et ses complices qu’il protège. Il y a deux mois passés, les autorités de Kananga avaient demandé au sous-Proved de laisser à l’ONG NUSED/ NUTRIPAS la direction des travaux inachevés à Kamponde mission pour l’école Muibuanyi, travaux jamais effectués à Bena Nganza à Luekeshi et à Tshidimba.
Au moment où toute la population attend non seulement que justice soit rendue mais que la vérité éclate au grand jour pour savoir qui a détourné quoi et combien, et que Nutripas se batte pour achever les 3 écoles déjà financées, c’est alors que surgit la note du Proved Arthur Mputu Mutombo datant du 8 août 2023 pour brouiller les cartes et enterrer la quête de la justice et de la vérité en demandant à son sous-proved Tshisuyi Kabuebue de continuer les travaux. Confusion totale aujourd’hui dans cette partie du Kasaï Central. Tout le monde comprend maintenant une seule évidence : les véritables détourneurs des fonds et matériaux destinés à ces trois écoles de Kamponde se couvrent entre eux et cherchent à protéger leurs postes de travail au détriment de la pauvre population scolaire de Kamponde-mission.
Mille questions sans réponse. Sur la forme d’abord : les investigations de la ministre provinciale de l’EPST et ses deux collègues n’ont-ils rien produit ? Quand le gouvernement provincial demande que la poursuite des travaux passent sous la direction de Nutripas et le Proved lui désobéit, y a-il encore un pilote dans cet avion qu’est le Kasaï central ? Qui est au-dessus de l’autre dans la hiérarchie ? Et sur le contenu où le Proved floue tout le monde et tourne la population en bourrique : ne cherche-t il pas à rétablir un détourneur qui en sait un peu plus sur le partage du butin ? Pourquoi avait-il auparavant demandé au sous-Proved de faire la remise-reprise avec Nutripas et aujourd’hui il se contredit par son rétro-pédalage ? Tout le monde comprend à présent : le Proved doit des explications non seulement à la population de Kamponde et de Tshishilu mais à la province et à la nation congolaise entière !




Retraite des enseignants : Tony Mwaba n’y est pour rien!

Une vidéo partagée viralement dans les réseaux sociaux montrant des enseignants mis à la retraite qui s’attaquent au Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi fait couler beaucoup d’encre et salive au sein de l’opinion.

En cause, leur mise à la retraite ”indigne” dont l’affaire a été portée par eux en justice et que la justice ne sait pas se prononcer. Une vidéo qui, de par son contenu, est partagée dans l’unique but de nuire à l’image du Ministre de l’EPST, Tony Mwaba Kazadi qui a réussi à faire consolider et pérenniser la gratuité de l’enseignement primaire, dans les établissements publics scolaires, vision phare du quinquennat du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, appliquée conformément à l’article 43 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour.

C’est à se demander s’il s’agit d’une manipulation, d’une intox ou de la sous-information.
Parce que le statut de l’enseignant tel que organisé par l’ORDONNANCE 91-232 du 15 août 1991 portant règlement d’administration relatif au personnel des établissements publics d’enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel apporte des réponses claires et sans ambiguïtés.

Si conformément à l’article 17 de cette ordonnance, l’enseignant est recruté et mis à la retraite par le Ministre ayant dans ses attributions l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, alors, une fois l’enseignant est éligible à la retraite, il bénéficie de ses allocations de fin de carrière. La rente et la pension de la retraite sont prises en charge par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État (CNSSAP) conformément aux lois organisant ce service public.

A ce niveau une question majeure se pose, les manifestants ont ils touché leurs allocations de fin de carrière ?
La réponse est affirmative …

Si le Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a déjà rempli sa part de responsabilité en quoi est-il concerné dans cette affaire, dont la responsabilité exclusive revient à la CNSSAP ?

La question n’est plus à poser, ni au Ministère de l’EPST, ni à la justice, mais plutôt au CNSSAP qui reçoit déjà les cotisations sociales des agents encore actifs pour répondre aux besoins post-carrières des enseignants et autres agents de l’État.




Commune de Limete: La bousculade lors de la cérémonie de mariage civil crée un scandale

Les couples qui faisaient la file avant d’accéder dans la salle des cérémonies pour la célébration de leurs mariages civils, ce samedi 26 Août 2023, dans la municipalité de Limete, ont occasionné une bousculade qui a créé un scandale tant pour les parents, les témoins, les invités que pour les agents de l’Etat de cette entité territoriale décentralisée.
Tout a commencé lorsque les couples sensés se présenter à la commune au moment opportun, ont débarqué tardivement et ont voulu à tout prix voir leurs mariages civils être célébrés à temps afin qu’ils puissent rentrer et vaquer librement à leurs occupations, oubliant qu’ils n’ont pas été eux-mêmes ponctuels.
” Je suis arrivé ici à la commune de Limete autour de 8h00, en tant qu’ayant droit coutumier. Les agents de l’Etat civil étaient déjà à leurs postes. J’ai appelé le couple pour lequel j’étais venu, mon gendre me dira, son épouse était encore au salon de coiffure. Quelques temps après, l’homme est arrivé seul. Nous avons, ensemble attendu sa femme qui nous a rejoint dans les heures d’après-midi. A ma grande surprise, elle commençait aussi à s’impatienter comme les autres retardataires. Il est bon que les Congolais puissent développer la notion de ponctualité et surtout le jour de son mariage civil”, a déclaré M. Jeanot, père d’une des épouses du jour.
Les mariés qui étaient en honneur ce jour ont donné un spectacle de mauvais goût en bousculant les agents commis à la sécurité de la salle de cérémonie et en créant de la désolation ainsi que de l’amertume dans le chef des gens qui sont venus nombreux rehausser de leur présence cette cérémonie de mariage civil.
Les vestes, les robes de mariage se sont transformées en tenue de gymnastique.
“C’est vraiment malheureux. Ces jeunes qui se marient et qui se sont comportés comme des acteurs des films d’actions, sont des futurs responsables de ce pays. Leur impatience m’a estomaqué. Pourtant, il n’y avait plus beaucoup de couples qui restaient pour entrer dignement dans la salle de cérémonie”, a témoigné M. Prosper, témoin d’un couple.
Soulignons que la commune de Limete est l’une des municipalités de la ville de Kinshasa qui enregistrent le plus grand nombre de mariages hebdomadaires.
Serge Musene