Communication numérique : une approche anthropologique de l’intelligence artificielle à l’africain 

MANONGO BAKENGE Jean-Marcel, Chef de Travaux à l’Université Officielle de Mbuji-Mayi et doctorant, en Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université de Kinshasa, RDC

 

Résumé

Intelligence artificielle, communication africaine reste un aspect non exploitée jusqu’au jour d’aujourd’hui, alors que ce type de communication fait partie de la communication sensible du point de vue ancestral. Les chercheurs ayant abordé ce domaine l’ont souvent développé sous l’angle technologie (machine, automate, robotique…). Les constructions des pyramides, les tombes et les palais pharaoniques, et les grands monuments comme sphinx en Egypte, la recherche et jet de mauvais sorts sur les voleurs et autres badous en République Démocratique du Congo en général et particulièrement au Kasaï-Oriental (cas de Nkuba, Kansonda, Nteta, Elawa chez les Teléla) et Mbazu chez les congolais de la province de Congo Central pour ne citer que cela, démontrent à suffisance que l’Afrique n’a pas eu besoin de l’avènement de la technologie et/ou du développement du numérique pour faire recours aux applications de l’intelligence artificielle à l’africain.

Mots-clés : Communication, Numérique, Intelligence, Intelligence Artificielle, Afrique.

Digital communication ; a anthropological approach to african artificial intelligence

Abstrat : Artificial intelligence, African communication not exploited until today, when this type of communication is part of sensitive communication from the ancestral point of view. Researchers who have approached this field have often developed it from a technological angle (machine, automaton, robotics, etc.). The constructions of the pyramids, the tombs and the pharaonic palaces, and the great monuments like sphinxes in Egypt, the search for and rejection of bad luck on thieves and other badou in the Democratic Republic of Congo in general and particularly in Kasaï Oriental (case of Nkuba , Kansonda, Nteta, Elawa among the Teléla) and Mbazu among the Congolese of the province of Congo Central, to name but a few, sufficiently demonstrate that Africa did not need the advent of technology and/or the development of digital technology to use artificial intelligence applications for Africans.

Keysword : Communication, Digital, Intelligence, Artificial Intelligence, Africa.

Introduction

Tout est parti de l’invention et/ou de l’évolution de la technologie, l’évolution de l’informatique; le microordinateur, microprocesseur, la téléphonie mobile, le mobile money, la robotique continuent à bouleverser les habitudes de la société. Les machines sont devenues presque humaines, ce qui est à la base de l’Intelligence Artificielle (IA). Aujourd’hui, l’intention des utilisateurs du concept de l’intelligence artificielle (IA) est de nous faire penser aux machines « comme des humains » ; en d’autres termes, le fait d’effectuer des tâches telles que raisonner, planifier, apprendre et comprendre notre langage. C’est ce qu’on appelle l’explicabilité de l’IA, qui consiste à comprendre comment un système d’IA fonctionne pour aboutir à ses résultats. Les entreprises qui créent des systèmes d’IA veulent protéger leur propriété intellectuelle. Et les algorithmes d’IA sont parfois si complexes qu’il est presque impossible de comprendre les processus impliqués. Il faudra noter que l’IA à l’africaine et/ou à la congolaise, encore mieux à la Kasaïenne ne pas à confondre avec celle à l’occidentale qui est généralement compris au sens technologique et/ou matériel. Au Kasaï (République Démocratique du Congo) en particulier et en Afrique généralement, l’IA a existé bien avant l’existence de la technologie, sinon, comment expliquer la construction des édifices comme pyramides de l’Egypte antique ; beaucoup de centaines de siècles avant Jésus Christ, la momification des corps sans vie avec des ingrédients naturels faits maison rien qu’avec l’existence de l’homme noir et cela longtemps avant l’avènement de l’informatique? On peut extrapoler en disant que l’IA à l’occidental a été calquée sur base des pratiques ancestrales de l’homme noir de l’époque. Nous développerons cette thèse dans les lignes suivantes.

Problématique

Dans le grand Kasaï et particulièrement dans la ville de Mbuji-Mayi, il existe une sorte de l’intelligence artificielle difficile à démontrer. Lorsqu’on commet un crime ou une dérive quelconque dans la société, on doit s’attendre à des sanctions punitives qui ne sont pas ni juridiques ni de la justice populaire, comme c’est toujours le cas ailleurs. Cela va des sévices corporels aux amandes et corvées, jusqu’à la peine capitale. La justice était exercée soit par le chef du village, les féticheurs qui sont généralement les vieux et doyens du village, soit par ce que l’on croyait être le « Nzambi » ou « Mvidi mukulu ». Ces sanctions permettaient de maintenir l’ordre, la pureté et la sécurité en famille et dans la communauté. Cela étant, les choses sont peut-être de simples mythes et préjugés, d’autres en revanche sont des réalités. Aujourd’hui au Kasaï, notamment dans la tribu luba, le pouvoir coutumier a perdu toute sa force (ou presque) en raison de son rapprochement avec la politique et la civilisation modernes. C’est parce que les interdits coutumiers ne sont plus respectés. Cependant, la justice dite mystique et « divine » conserve encore un réel pouvoir sur le sol kasaïen. Les témoignages qui le confirment sont légion. Pourtant, ce sont des choses qu’on ne peut expliquer ni par la science ni par la raison, mais qui se produisent quand-même. En dehors du fait que l’intelligence artificielle est toujours présentée de manière technologique ou moderne dans d’autres cieux, nous voulons pour notre part, démontrer qu’une technologie dite moderne a été avant tout traditionnelle, après avoir suivi une certaine révolution de la modernité (transformation dans le temps et dans l’espace), oubliant que ce qui est moderne pour les uns, ne l’est forcément pas pour les autres (relativisme technologique ou de la modernité) Etant chercheur en sciences de l’information et de la communication, nous nous intéressons à l’aspect communicologique de l’intelligence artificielle à l’africaine, considéré par certains comme maléfique et/ou sorcellerique surtout par les non africains (les occidentaux).

Cela étant la question principale de cette réflexion s’article de la manière suivante : Quelles sont les manifestations de l’intelligence artificielle à l’africaine ? De cette question principale découle une série de questions qui nous plongent dans cette réflexion à savoir : – Quelles sont les œuvres africaines qui démontrent de l’intelligence artificielle avant l’avènement du numérique, de la modernité et sa révolution ? – Quelles sont les applications Kasaïenne qui dénotent de l’intelligence artificielle sans recourir aux nouvelles technologies de l’information et de la Communication ? Toutes ces questions seront exploitées dans la partie suivante.

Hypothèse

Nous pensons pour notre part que cet aspect reste non exploité par les chercheurs en Sciences de l’Information et de la Communication par manque de d’explication propre à ce phénomène considéré par plusieurs comme mystique et/ou sorcellerique. Par cette peur de s’engager sur un terrain dont ils n’ont pas la maitrise ou ne croient pas (croyance), ils optent tout simplement pour le silence.

Les œuvres africaines qui démontrent de l’intelligence africaine sont légions. Certaines d’elles méritent d’être citées dont : Les constructions des pyramides, les tombes et les palais pharaoniques, et les grands monuments comme sphinx en Egypte, pouvaient ériger sans qu’on aille faire recours à « l’intelligence artificielle à l’africaine ». Les applications Kasaïennes qui dénotent de l’intelligence artificielle n’ayant pas fait recours aux nouvelles technologies de l’information et de la Communication sont entre autres : le Nkuba, le Nteta, le Kansonda, le Tshiabawu, le Tshibindji, le Elawo chez les tetela pour ne citer que celles-là.

Définition de concepts

Cette partie envisage de fournir davantage d’éclairages autours des termes, ces notions qui sous-tendent notre travail de recherche. Il comprend quelques concepts à savoir :

– Communication : Le fait de communiquer, d’établir une relation avec quelqu’un ou quelque chose. Elle implique la notion de feedback, de rétroaction ou d’effet combo entre deux protagonistes.

– Communication Numérique : La communication numérique est un champ des sciences de la communication qui désigne l’ensemble des actions visant à diffuser des messages par le biais d’un média numérique, Web, médias sociaux, application mobile ou autres. La communication sur les médias numériques se distingue de la communication traditionnelle par son évolution constante en termes d’usages et de technologies. Le numérique constitue, de nos jours, une réalité et un phénomène intrinsèquement liés à l’homme, et ce, à travers la gestion de toutes ses activités. Il est qualifié d’une représentation de l’information par un nombre fini de valeurs discrètes comme l’affirme le professeur bob Bobutaka dans ces publications sur la documentation.

– Intelligence Artificielle (IA)

Dans son ouvrage intitulé : « Intelligence artificielle à travers l’information, la communication et le média », le professeur Bobutaka Bob, estime que l’intelligence est par essence, la faculté de comprendre, de saisir par la pensée. Elle est aussi un ensemble de fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle, poursuit-il. L’IA est aussi comprise comme un ensemble de théories et des techniques mises en œuvre pour réaliser les machines dont le fonctionnement s’apparente au cerveau humain. Elle est l’extension de l’intelligence humaine. L’intelligence artificielle consiste à rendre intelligent un système artificiel, principalement informatique. Cela suppose qu’il existe une définition précise de l’intelligence. Or, ce n’est pas forcément le cas. L’Intelligence Artificielle est un domaine qui a révolutionné le monde et surtout l’univers scientifique. Elle a stimulé la réflexion sur sa prise en charge dans l’épistémologie des Sciences de l’Information et de la Communication. Cette discipline scientifique est souvent exploitée en Informatologie, en Communicologie et en Médialogie ou en Médiologie comme support d’opérationnalisation de leur heuristique en produisant les savoirs scientifiques. Et pourtant, l’IA fait partie intégrante du noyau même des SIC en favorisant l’élaboration des connaissances scientifiques. On notera que l’Informatique, son domaine d’attache, est une des sciences de l’information. En outre, le numérique, l’artificialisation de l’intelligence, l’intelligence humaine naturelle, l’intelligence humaine artificielle, la mémoire artificielle, la révolution technétronique et le métavers sont exploités. Metavers est un mot formé à partir de méta (au-delà) et univers. Il désigne un univers numérique et connecté, accessible avec le matériel adéquat, où les utilisateurs incarnent des avatars et réalisent des actions34. Le métavers est un réseau de mondes virtuels immersifs, interactifs, persistants et partagés45. Ce concept est apparu dans la science-fiction avant de se concrétiser avec les jeux en ligne massivement multi-joueurs.

– Anthropologie de la communication

L’anthropologie est étude de l’homme dans son milieu naturel. Dell Hymes6 pense que l’anthropologie de la communication s’intéresse aux rapports entre le langage, la culture et la société. Elle emploie les méthodes de l’enquête

5 Bobutaka, B., (2022), Intélligence artificielle à travaers l’information, la communication et le média, Mauritius, EUE. Et MATHIVET, V., (2014) Intelligence Artificielle pour les développeurs. Concepts et implémentations en C#, Editions ENI. 6 Dell Hymens, « The Antropology of communication », in Fex Dance (ed), Human Communication Theory OrginalEssays, Holt, Rinehort and Winston, 1967. Texte cité par Yves Winkin, « Vers une antropologie de la communication » dans la communication. Etat des savoirs, , Sciences Humaines, 3ème édition, Paris, 2003. P111 – 112

– Intelligence Artificielle à l’Africain (IAA)

C’est le recour à l’économie communicative (la richesse communicationnelle) d’une société donnée pour y puiser techniques et le savoirfaire nécessaire à partir des moyens tirés du patrimoine culturel afin de résoudre et accomplir les problèmes de la cité (gestion et résolution de conflits, cohésion et concorde sociale, gestion des maladies et des épidémies…) en Afrique, sans recourt aux NTIC7 ni à la révolution de la modernité. Cette façon de définir l’IAA, est issue de vision de l’anthropologue de la communication Dell Hymes qui évoque pour la première fois une nouvelle notion de la dimension l’invisible, dans la prise en compte des éléments constitutifs de la définition de l’anthropologie de la communication. C’est ainsi qu’il fait appel à la notion d’animisme8. Pour lui, « C’est le fait de croire qu’au-delà du visible, l’invisible existe. Ici, la communication n’implique forcement pas la notion d’Emetteur (visible) d’autant plus que l’Emetteur peut être surnaturel (un dieu, un esprit, une foudre, un éclair, une pierre, un fantôme, une œuvre d’art, etc.) »… Tous les êtres: vivants ou inertes, naturels ou surnaturels, sont sujets de communication. Aussi, le même Hymens estime qu’ « il faut insérer dans l’économie communicative d’une société tous les acteurs auxquels ses membres attribuent des intentions de communication (les dieux, les morts, les animaux, les esprits, les fantômes, etc.) ainsi que tous les moyens dont ces êtres disposent (éclaires, pierres, aboiement etc.), pour parler aux hommes, ou se parler entre eux ».

Méthodes

Toute recherche scientifique a des exigences, parmi lesquelles les méthodes, théories et techniques propres qui fondement la scientificité d’un domaine ou d’un autre. La communication numérique, quelques applications de l’intelligence artificielle à l’africaine exige l’utilisation de la méthode ethno sociologie. La méthode ethnosociologique selon Gérard Dérèze (1999) est un ensemble d’actes inter-reliés et interdépendants. Elle est une approche objective dans la mesure où elle a pour objectif d’étudier un fragment de la réalité socio-historique (objet social) et de comprendre comment ce moment s’est créé, a connu une transformation à travers les rapports sociaux, les mécanismes, les processus et les logiques d’action qui le caractérisent. Pour lui, elle est une approche qui est : Dynamique, sous-entend qu’elle se construit un objet dans l’évolution de l’enquête et la spécificité de son approche dans l’évolution de la recherche ; Potentiellement distincte, dans la mesure où elle peut au-delà de ce que l’ethnologie a tendance à faire comme proposition, de tenter de mener des approches qui s’intéressent à des questions spécifiques ; Situationnelle, ce qui veut dire localisable et contextualisant ; Compréhensive et non explicative ou strictement descriptive, du fait qu’elle propose des interprétations localisées ; Empirique, c’est-à-dire qui est fondée sur l’expérience personnelle des choses et des faits en recourant sur terrain, et non sur une théorie établie ; Ordinaire, c’est-à-dire que priorité est donnée au sens commun, sens donné par les acteurs ; Extensive, qu’elle vise à dépasser l’empirique et les interprétations localisées pour tenter de formuler des extensions compréhensives proportionnelles. Notre recours à cette approche ethnosociologique se justifie parce qu’elle fait appel à la démarche qualitative, mais focalise son attention sur des catégories spécifiques de la population. Dans son approche qualitative, la méthode ethnosociologique permet d’obtenir des attitudes des cibles potentiels de la communication en vue de comprendre la communication numérique pour quelques applications de l’intelligence artificielle à l’africain, dans la ville de Mbujimayi, Kasaï Oriental, République de Démocratique du Congo et dans toute l’Afrique. Du point de vue théorique, nous avons opté pour la théorie de représentation sociale de Denise Jodelet. La théorie dans une recherche scientifique sert principalement à présenter un cadre d’analyse et à généraliser les relations théoriques déjà prouvées dans d’autres contextes pour tenter de les appliquer au problème sous étude. Selon la théorie des représentations sociales, toute représentation portée par un individu est socialement construite. Les représentations sont sociales ; lorsqu’elles se forgent dans le creuset de la communication et de l’agir social, qu’elles contribuent à rendre possible par ailleurs. En psychologie sociale, l’étude des représentations sociales (RS) suscite un grand intérêt parce qu’elle permet de confronter les perceptions que les individus ont des objets en jeu dans leur vie quotidienne, raison pour laquelle nous l’abordons dans cette étude.

C’est à la psychologie sociale que l’on doit d’avoir enrichi ces premières réflexions en mettant en lumière le caractère socialement construit des représentations, surtout lorsqu’il s’agit d’objets sociaux comme l’environnement ou la santé. Selon la théorie des représentations sociales, toute représentation portée par un individu est socialement construite. Les représentations sont sociales ; elles se forgent dans le creuset de la communication et de l’agir social, qu’elles contribuent à rendre possible par ailleurs. Comme le soulignent Doise et collaborateurs, la dynamique d’élaboration des représentations est intimement entremêlée à la dynamique des rapports sociaux. Les représentions sociales « forment le sous-sol qui échappent aux individus mêmes dont elles façonnent les actes et les paroles et à qui elles permettent de coexister ». Étudier les représentations sociales, à la fois produits et processus, c’est plonger dans un univers d’une très grande complexité : Apport de la théorie des représentations sociales à l’éducation relative à l’éducation relative à l’environnement, La représentation se manifeste de façon complexe et plurielle. Elle tient à la fois du savoir, de la théorie, de la croyance et de l’attitude. Elle résume une certaine expérience du monde qui ne se dissocie pas de son interprétation ; elle exprime un système de valeurs et commande la mise en œuvre d’une éthique ; elle absorbe le passé pour organiser l’avenir. Elle se repère aussi bien dans les productions idéologiques de la culture que dans certaines idiosyncrasies individuelles ou minoritaires. Elle surgit à chaque instant de la vie quotidienne, mais aussi là où on l’attendrait le moins, dans le discours scientifique par exemple. Au carrefour entre l’individuel et le social, les représentations sociales sont le fruit de deux dynamiques combinées. Chez l’individu, les représentations comportent des éléments socialement construits et partagés au sein de son principal groupe d’appartenance ; mais on y retrouve également des éléments idiosyncrasiques liés à son histoire de vie personnelle (tributaires entre autres de la succession et sans doute de la multiplicité des groupes d’appartenance de l’individu au cours de son histoire personnelle). Les représentations sont « déterminées par le sujet lui-même, par le système social et idéologique dans lequel il est inséré, et par la nature des liens que le sujet entretient avec le système social ». À cet effet, Doise et collaborateurs mettent en garde contre la tentation de considérer de façon réductrice les représentations sociales comme étant essentiellement consensuelles ; elles sont porteuses de différences interindividuelles et ce phénomène intéresse également la recherche sur les représentations sociales.

Les recherches sur les représentations sociales présentent un caractère à la fois fondamental et appliqué et font appel à des méthodologies variées : expérimentation en laboratoire, et de terrain ; enquêtes par questionnaire et par guide d’entretiens, techniques d’association des mots ; observation participante ; analyse documentaire et de discours, etc. Autant d’éléments qui attestent de la fécondité de la notion, de sa maturité scientifique et de sa pertinence pour traiter des problèmes psychologiques et sociaux de notre société. C’est pourquoi, il nous a apparu nécessaire d’en faire recours dans le cadre de cette réflexion.

1. Bref aperçu historique de l’intelligence artificielle

Au cours des dernières années, l’intelligence artificielle (IA) est devenue un thème central dans les agendas technologique, économique et politique au niveau mondial. Une infinité d’applications et d’outils que nous utilisons au quotidien incorporent des systèmes d’IA — moteurs de recherche, assistants personnels et agents conversationnels (chabots), pour n’en citer que quelques-uns — ce qui confère à ces derniers un fort impact sur des secteurs aussi variés que la santé, la mobilité, l’éducation ou la finance. Cela implique aussi bien des opportunités – meilleure productivité, création d’emplois qualifiés –, que des menaces — fermeture de postes de travail dans de multiples industries, concentration accrue de la richesse et augmentation des inégalités. Dans ce contexte, nombreux sont les pays et les organisations sociales qui promeuvent pour une utilisation de l’IA éthique, responsable et centrée sur l’humain. L’intelligence artificielle regroupe un certain nombre de techniques qui ont pour but de ressembler ou de prendre la place d’une « intelligence réelle » et de reproduire le cheminement de la pensée humaine. L’histoire de l’intelligence artificielle débute en 1943, avec la publication de l’article « A Logical Calculus of Ideas Immanent in Nervous Activity. » par Warren Mc Cullough et Walter Pitts. Dans ce document, les scientifiques présentent le premier modèle mathématique pour la création d’un réseau de neurones. Le premier ordinateur à réseau de neurones, Snarc, sera créé en 1950 par deux étudiants de Harvard : Marvin Minsky et Dean Edmonds. La même année, Alan Turing publie le Turing Test qui sert encore aujourd’hui à évaluer les IA. En 1952, Arthur Samuel crée un logiciel capable d’apprendre à jouer aux échecs de manière autonome. Le terme d’intelligence artificielle, quant à lui, sera prononcé pour la première fois durant la conférence « Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence. » de John Mc Carthy en 1956. Lors de cet événement, les chercheurs présentent les objectifs et la vision de l’IA. Beaucoup considèrent cette conférence comme la véritable naissance de l’intelligence artificielle telle qu’elle est connue aujourd’hui. Nous sommes au bord d’une révolution technologique qui modifiera fondamentalement notre mode de vie, notre travail et nos relations mutuelles… Actuellement, l’Intelligence Africaine s’appuie sur la révolution numérique et se caractérise par la fusion de nouvelles technologies qui brouillent les frontières entre les mondes physique, numérique et biologique, impactant toutes les disciplines, économies et industries, et même défiant les idées sur ce que signifie être humain.

1.1. Définition de l’IA

L’intelligence artificielle est une science pluridisciplinaire difficile à définir de façon formelle. Elle est pourtant très bien connue par ses applications dans de nombreux secteurs d’activités et le traitement automatique des langues naturelles. L’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais pour Artificial Intelligence) consiste à mettre en œuvre un certain nombre de techniques visant à permettre aux machines d’imiter une forme d’intelligence réelle. L’IA se retrouve implémentée dans un nombre grandissant de domaines d’application tels que l’automobile, la santé, le transport, l’agriculture, le changement climatique, le tourisme, la banque et l’assurance, le commerce, l’industrie, l’éducation, l’aéronautique. Les avantages et les inconvénients de l’intelligence artificielle ont été mis en exergue. La notion voit le jour dans les années 1950 grâce au mathématicien Alan Turing. Dans son livre Computing Machinery and Intelligence, ce dernier soulève la question d’apporter aux machines une forme d’intelligence. Il décrit alors un test aujourd’hui connu sous le nom « Test de Turing » dans lequel un sujet interagit à l’aveugle avec un autre humain, puis avec une machine programmée pour formuler des réponses sensées. Si le sujet n’est pas capable de faire la différence, alors la machine a réussi le test et, selon l’auteur, peut véritablement être considérée comme « intelligente ». De Google à Microsoft en passant par Apple, IBM ou Facebook, toutes les grandes entreprises dans le monde de l’informatique planchent aujourd’hui sur les problématiques de l’intelligence artificielle en tentant de l’appliquer à quelques domaines précis. Chacun a ainsi mis en place des réseaux de neurones artificiels constitués de serveurs et permettant de traiter de lourds calculs au sein de gigantesques bases de données.

1.2 But de l’Intelligence Artificielle

Son but est de concevoir des systèmes capables de reproduire le comportement de l’humain dans ses activités de raisonnement. L’IA se fixe comme but la modélisation de l’intelligence prise comme phénomène (de même que la physique, la chimie ou la biologie qui ont pour but de modéliser d’autres phénomènes). L’intelligence artificielle a plusieurs buts, parmi lesquels l’apprentissage, le raisonnement et la perception. Elle est utilisée dans toutes les industries, à tel point que les applications sont infinies et impossibles à énumérer de façon exhaustive.

2. De l’Intelligence Artificielle à l’Africaine (IAA) à l’Intelligence Artificielle (IA)

Il est question de voir comment nous sommes partis du mortier à la presse à huile moderne. De ce fait, il sied de noter que l’IA n’est que le résultat du processus du développement ou de l’évolution de l’IAA pour les adeptes du monde non africain alors que les africains n’ont pas besoin de l’IA partout, c’està-dire les africains ont justement besoin de l’intelligence artificielle selon les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour le développement social. Ils ont également besoin de recourir aux pratiques et autres applications ancestrales ou culturelles de leur appartenance dans le cadre de la promotion de leur identité sociale entant que telle et la gestion de certaines questions propres à eux. Méconnaitre ce phénomène, c’est méconnaitre également, non seulement l’existence de l’Afrique, mais aussi celle de son histoire, de sa culture et de sa civilisation (il n’existe pas des cultures, ni de races supérieures à d’autres, toutes se valent et se complètent dit-on). Contrairement à l’IA, l’IAA n’a pas besoin de mise à jour d’un quelconque système d’exploitation qui d’ailleurs n’existe pas et n’est jamais obsolète, elle n’a pas peur de logiciels malveillants et/ou de virus informatiques, et donc n’est pas vulnérable et ne peut en aucun cas se rebeller contre son géniteur comme c’est le cas avec la robotique. Il suffit d’être ayant droit de la lignée tribale et initié en (IAA) pour faire usage.

– Le Munyenga (Presse à huile)

C’est une machine d’extraction d’huile de palme. On l’appelle également presse à huile.

Comme on peut le constater, de la figure une à la troisième, nous démontrons que l’IAA est l’ancêtre de l’IA. Nous sommes partis de l’époque où tout le travail était fait à la main vers celle où tout est fait à la machine, avec un bon rendement, grâce à la modernisation. C’est l’expression même de l’évolution technologique.

3. Quelques applications de l’IAA

Les concepts comme la révolution technologique, du numérique et de la modernité ne sont nés que hier. Entant qu’orientation de la communication numérique ; un domaine de Sciences de l’Information et de la Communication, l’IA n’est nécessairement pas technologique et toute technologie ne renvoi obligatoirement pas aux machines ou à la robotique.

3.1. Le Nkuba (La Foudre)

Lorsqu’elle est « dirigée », elle fait office de justice dans certains milieux en cas des conflits. La foudre devient une IA lorsqu’elle résout un problème (litige) avec une précision totale, là où la police et la justice sont limitées. Kinshasa — Dans la province du Kasaï Occidental, la foudre n’est plus un phénomène naturel. Pour la population de Kananga, chef-lieu de cette entité administrative, cette décharge électrique, accompagnée d’éclairs et de tonnerres, est plus liée aux coutumes et aux fétiches. En effet, elle n’est pas utilisée pour se rendre justice en se vengeant en vue de punir mortellement quelqu’un. Parmi de nombreuses conséquences, chaque semaine, on dénombre une à deux personnes mortes foudroyées dans la ville. C’est un coup de tonnerre mortel, à ne pas confondre avec les tonnerres naturels produits par les éclairs et le choc des nuages lors d’un orage ou d’une pluie. Au Kasaï, la foudre est un tonnerre fracassant qui se produit même sans orage ni pluie. Et la déflagration est extraordinairement brutale, assourdissante et épouvantable. La victime meurt sur le champ ou quelques minutes après. Son corps se noircit et donne l’impression d’être brûlé. Avant de rendre l’âme, certaines victimes de nkuba confessent le crime qu’elles ont commis, par exemple : « J’ai couché avec la femme d’autrui », « J’ai volé un colis de diamant », « J’ai pris et consommé une dot qui ne m’était pas destinée »… D’autres, avant d’expirer, ont déclaré avoir vu venir vers eux un léopard, un chien ou un lion mystérieux, bref un animal de la mort. Le nkuba ne badine pas : parfois, le corps de la victime est littéralement morcelé comme par de la dynamite ou une bombe à fragmentation. « Dans les traditions du Grand-Kasaï, l’impunité n’existe pas. Le sol kasaïen est considéré comme sacré. Si vous commettez un crime ou une dérive quelconque dans la société, vous devez vous attendre à des sanctions. Cela va des sévices corporels aux amandes et corvées, jusqu’à la peine capitale. La justice était exercée soit par le chef du village et les ancêtres, soit par ce que l’on croyait être le « Nzambi » ou « Mvidi mukulu » c’est à dire Dieu en langue tshiluba. Ces sanctions permettaient de maintenir l’ordre, la pureté et la sécurité en famille et dans la communauté ». Certaines choses sont peut-être de simples mythes et préjugés, d’autres en revanche sont des réalités. Aujourd’hui au Kasaï, notamment dans la tribu luba, le pouvoir coutumier a perdu toute sa force (ou presque) en raison de son rapprochement avec la politique et la civilisation modernes. C’est parce que les interdits coutumiers ne sont plus respectés. Cependant, la justice dite mystique et « divine » conserve encore un réel pouvoir sur le sol kasaïen. Les témoignages qui le confirment sont légion. Pourtant, ce sont des choses qu’on ne peut expliquer ni par la science ni par la raison, mais qui se produisent quand-même. Voici par exemple les quatre armes mystiques et mystérieuses du Grand-Kasaï.

3.2. Le Kansonda

C’est une balle d’arme mystique qu’on lance à quelqu’un qui a commis un crime dans la société (viol, adultère avec une femme d’autrui, vol, extorsion de biens, etc.). Le Kansonda est mortel et il est lancé à distance par un nganga (maître sorcier) sollicité pour le faire. La victime ressent comme un coup violent, une balle invisible qui se loge dans son corps, ou un malaise brutal qui le tue sur le champ ou au bout de quelques jours. La médecine moderne n’y peut rien.

3.3. Nteta (mine anti-personnelle mystique)

C’est un piège mystique mortel que vous piétinez sans le savoir. Ça peut être des herbes, des excréments humains ou des choses semblables travaillées mystiquement et posées dans votre champ, votre bureau ou devant votre maison, pour que quand vous les touchez ou vous les piétinez, vous ayez une plaie cancéreuse incurable par la médecine moderne. Seul le nganga qui a posé le Nteta – ou un ngaanga qui connaît l’antidote – peut le soigner. Sinon la personne va mourir.

3.4. Tshibindi

C’est en quelque sorte la conséquence malheureuse découlant d’une violation d’un interdit coutumier chez les Luba du Kasaï-Oriental. Certains cas de Tshibindi sont réparables (par exemple l’inceste), d’autres peuvent conduire à la mort, (l’adultère non confessé d’une femme mariée)… La femme coupable de Tshibindi peut faire des fausses couches répétées, son ventre peut gonfler sans cause, son mari peut voir ses affaires ou sa santé se dégrader, etc. Et ce, jusqu’à ce que le péché soit confessé. A noter que le Nteta et le Kansonda sont devenus des armes de haine et de jalousie. Ils peuvent désormais frapper même des innocents. Quelqu’un qui est jaloux de votre richesse, de votre maison, plantation, emploi, peut vous piéger avec le Nteta ou vous lancer le Kansonda. Mais au départ, ces armes ne frappaient que les véritables coupables. Il existe au Kasaï des choses bien plus mystérieuses que ça. Et les explications diffèrent d’une tribu à une autre. Je ne vous affirmerai pas que ces armes sont vraies, attestées ou scientifiquement prouvées. Je peux néanmoins vous assurer en une vérité certaine que nombre de Kasaïens croient dur comme fer que l’usage de ces armes mystiques est la cause de disparition soudaines ou de maladies graves de proches ou amis.

Conclusion

Ce qui se fait chez les congolais en général, les Kasaïens en particulier ne sont peut – être pas prouvable mathématiquement ou de manière cartésienne. Ce n’est peut-être pas de la technologie mais, c’est probablement de la technique. C’est ne peut – être pas du savoir-faire, c’est un savoir fait. Or, le savoir fait ne pas donner à tout le monde, c’est un domaine réservé aux initiés (Cfr la transmission du savoir égyptien d’une génération à une autre). L’intelligence artificielle à la Kasaïenne est avant tout et est constituée des pratiques ancestrales auxquelles recouraient l’homme de l’époque et continuent à recourir certaines personnes présentement. A partir de ces pratiques, nos ancêtres ont résolus et accomplit beaucoup des problèmes de la société (Gestion de cité, gestion et résolution de conflits, cohésion et concorde sociale, gestion des maladies et des épidémies…) et accomplit beaucoup d’exploits. Ils n’avaient pas besoin des vaccins pour bouter les épidémies. Ils n’avaient pas besoin d’une armure sophistiquée pour arrêter et/ou combattre l’ennemie ; les abeilles téléguidées mystiquement pouvaient faire bonne affaire à la place des hommes. Que dire des rebelles de RCD-N9 à l’entrée de Kabinda/Kasaï oriental (en R.D.C) stopper par les autochtones en transformant toute la ville de Kabinda en un grand lac, empêchant ainsi les rebelles non seulement d’avancer mais aussi de prendre la ville de Kabinda? Quelle Intelligence Artificielle redoutable… Il n’est pas question de tout rejeter en bloc ce qui vient de l’occident (l’IA) à l’a l’avantage de l’IAA. L’Afrique a besoin de deux parce qu’elle doit copier ce qui se fait ailleurs pour son développement, mais aussi conserver et faire connaitre sa vraie identité sociale et culturelle en faisant usage des applications de l’IAA héritées de ses ancêtres.




Tout en félicitant d’avoir franchi le seuil de recevabilité : Le Bureau politique de la CDR décide d’apporter son soutien total et inconditionnel au Président Félix Tshisekedi pour un second mandat

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, signé conjointement par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Président National et Charly Matshuela Matundu, Secrétaire Général, le Bureau politique de la Convention pour la Démocratie et la République (C.D.R) a tenu, ce mercredi 23 août 2023, sous la direction de l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Président National, une réunion consacrée à l’évaluation de la participation du Parti au processus électoral en cours.

A ce propos, le Bureau politique observe avec une satisfaction légitime que le Regroupement AN dont fait partie la C.D.R., a allègrement franchi le seuil de recevabilité. D’autre part, il est à noter que le Parti a aligné les candidats à la députation au niveau tant national que provincial concernant l’élection présidentielle, le Bureau politique de la C.D.R. a pris la décision d’apporter son soutien total et inconditionnel au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un second mandat.

En conséquence, le Bureau politique de la C.D.R. invite les membres et les sympathisants du Parti à œuvrer pour une victoire électorale du Candidat Tshisekedi.




L’Asbl Ndalamumba en deuil : La dépouille mortelle d’Apolline Musau Musengeshi sera rapatriée à Kinshasa le vendredi 01 septembre 2023

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux et signé par Ndalamumba Elumba Yalukumbi Nadège, Vice-Présidente, la Coordination Nationale de Ndalamumba-ASBL en collaboration avec la famille du feu Ndalamumba Musau Musengeshi Apolline, porte à la connaissance de toutes les femmes Songye vivant à Kinshasa que le rapatriement de la dépouille mortelle de notre Présidente Nationale est interviendra le vendredi 01 septembre 2023.

Sur ce, il est demandé à toutes les Ndalamumba se trouvant à Kinshasa d’être nombreuses à l’aéroport international de Ndjili pour accueillir le corps de la Présidente et de l’accompagner jusqu’à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire.

Il est également demandé à toutes les Ndalamumba d’entrer en contact avec la coordination pour récupérer les T-shirts et des pagnes qui sont mis à disposition des toutes les Ndalamumba pour rendre un vibrant hommage à notre Présidente.

Pour plus détails sur l’organisation des Ndalamumba, prière appeler au numéro suivant +243 822 112 948, +243 907 163 341.




Beni : Lancement de la 2è édition du festival Tumaini

La ville de Beni au Nord-Kivu accueille depuis la soirée du samedi 26 août 2023, le festival “Tumaini “, deuxième édition.

Le lancement officiel a été fait par le Maire policier de la ville Beni, le commissaire supérieur principal Jacob Nyofondo qui dans son allocution à salué cette initiative de la jeunesse avant de les demander de bien vouloir profiter de cette occasion pour contribuer au retour de la paix.

C’est autour du thème: “Résilience, engagement civique et paix “, du 26 au 27 août 2023, le conseil urbain de la jeunesse et le parlement de jeunes de la ville de Beni organisent cette activité culturelle conçue dans l’objectif de sensibiliser la population et particulièrement mobiliser la jeunesse sur le processus de paix, la sécurité et la résilience économique dans cette région en proie aux attaques de groupes armés depuis plusieurs années.

Soulignons que le Tumaini festival est un autre canal à travers lequel, ces deux structures juvéniles veulent redonner l’espoir, sensibiliser et rappeler aux autorités leur rôle dans le processus du retour de la paix totale.

Benjamin Asimoni, Coordonnateur du festival Tumaini indique que pour cette première journée a été colorée par la succession des artistes musiciens sur le podium pour agrémenter et sensibiliser les spectateurs.

A part la musique culturelle, notre source ajoute que plusieurs autres activités y sont organisées entre autres l’exposition économique et les oeuvres artistiques.

Benjamin Asimoni se dit très satisfait de la clôture de la première journée de ce festival sans incident grave. Néamoins, quelques difficultés d’organisation ont été évoquées.

Notons que cette deuxième édition du festival Tumaini dit “d’espoir ”se passe au sein du stade municipal du 15 octobre de Beni situé au quartier résidentiel commune Bungulu, ville de Beni et connait la participation des plusieurs artistes musiciens venus de différents coins du pays.

 

Alain Wayire/Beni




Dans une déclaration politique : L’ACP dit non à l’acharnement contre Gentiny Ngobila 

Dans une déclaration politique, l’Alliance des Congolais Progressistes (ACP) note qu’il se constate ces derniers jours et à l’approche des élections, des attaques et des coups bas injustifiés des politiciens qui instrumentalisent même la Cour des comptes dans le but de déstabiliser son Autorité morale, le Gouverneur Gentiny Ngobila.

1) Pour rappel, le retard dans le dépôt de l’Edit portant reddition des comptes n’est pas constitutif d’une faute de gestion, au regard de l’article 214 de la Loi numéro 11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques qui définit clairement une faute de gestion. Toutefois, les dispositions pertinentes de l’article 178, point 3 de la Loi portant Finances publiques, donne au gouvernement provincial de Kinshasa la possibilité de joindre à son projet d’édit budgétaire de l’année 2024, le projet d’édit portant réédition des comptes du budget de l’exercice 2022 au cas où il n’aurait pas été déposé à la date, tel que déterminé à l’article 185 de la même Loi.

2) L’Alliance des Congolais Progressistes, rappelle que le Gouverneur de la ville de Kinshasa a hérité d’une dette de 64 millions de dollars américains, avec des arriérés de salaire des agents de la ville allant jusqu’à plus de 34 mois. Et pour pallier à ce déficit criant des finances de la ville, dès son entrée, le Gouverneur de la ville, en génie gestionnaire, a réorganisé toutes les régies de la ville pour la maximisation des recettes.

3) L’ACP rappelle, sous le leadership éclairé du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, que nous appelons affectueusement Fatshi Béton, que le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Son Excellence Gentiny Ngobila Mbaka, Autorité Morale de notre parti, a fait des réalisations à impact visible qui font peur à ses détracteurs. A titre illustratif, nous citons avec beaucoup de fierté les routes trans-communales pour désengorger les trafics routiers dans la ville, ainsi, permettre une fluidité et une mobilité sereine des usagers : les avenues Elengesa, Kikwit, Mombele, Cecomaf, De la paix, Birmanie, Assossa, Landu, De la Nation, Bongolo et tant d’autres…

4) Au-delà des infrastructures routières, le Camarade Gentiny Ngobila Mbaka en bâtisseur indéniable de la vision du Président de la République, construit un marché moderne aux standards internationaux communément appelé «Zando», avec une capacité de 65.000 places dont l’inauguration interviendra au mois de novembre prochain par le Président de la République. Le marché Type K, les ponts Bongolo et Kauka, les mini-stades de football, basketball et volleyball ainsi que les embellissements des espaces publics, le cas le plus illustratif est celui du boulevard Lumumba, qui font partie des réalisations faisant la fierté des Kinoises et des Kinois.

5) L’ACP rappelle, dans l’histoire de la ville de Kinshasa, qu’aucun Gouverneur n’a réussi à construire même 1 kilomètre de route achevée. L’Autorité Morale de l’ACP a éclairé les grandes artères de la ville de Kinshasa, alors que depuis des lustres, l’éclairage public était l’apanage du gouvernement central, car, à son entrée en fonction le 07 mai 2019, seulement 8 ampoules étaient fonctionnelles le long du boulevard du 30 juin. Aujourd’hui la ville en compte des milliers et cela dans plusieurs communes.

6) Il a réussi, par le partenariat public-privé, les recyclages de déchets plastiques créant ainsi des emplois aux Kinoises et Kinois, et avoir implémenté le parc de divertissement Aqua Splash qui reste le cadre le plus attractif pour les Kinoises et les Kinois. Et l’ACP rappelle que, malgré les 18 mois de la pandémie de la Covid-19 qui n’a pas facilité la mobilisation des recettes, le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a consenti des efforts énormes pour qu’il y ait toutes ces réalisations ci-haut citées.

7) Sur ce, l’ACP invite la population kinoise à ne pas se laisser distraire par des politiciens roublards et haineux en mal de positionnement et de popularité.

8) L’ACP rappelle à la Cour des comptes que Kinshasa n’est pas la seule province en retard, il y a encore plusieurs provinces qui n’ont pas déposé leurs édits de reddition des comptes.

De ce fait, il se constate curieusement un acharnement politique sur la ville de Kinshasa et à la personne de Gentiny Ngobila Mbaka, notre Autorité morale.

9) L’ACP exhorte la Cour des comptes à ne plus se faire manipuler par des politiciens haineux et véreux au risque de ternir l’image de cette noble Institution qui doit plutôt faire ses preuves dans l’objectivité pour obtenir la confiance des Congolais et de leur Chef.

10) L’ACP réitère sa confiance et son soutien indéfectible au Chef de l’Etat pour qui il mobilise pour lui donner un second mandat amplement mérité.

11) L’ACP met en garde tout politicien qui oserait encore s’attaquer à son Autorité Morale, il trouverait des acpiens sur son chemin.

12) Avec toutes ces réalisations précitées qui matérialisent la vision effective du Président de la République, on est en foi de nous poser la question, Que cherchent-ils, ces politiciens haineux voulant déstabiliser l’électorat du Chef de l’Etat en s’en prenant ardemment à Gentiny Ngobila Mbaka, le bâtisseur de la vision du Président Félix Tshisekedi?

Fait à Kinshasa, le 25 août 2023

Pour le Secrétariat Général de l’ACP




« Le PAM a besoin de 728 millions de dollars pour ses efforts de réponse dans l’Est de la Rdc » (Peter Musoko)  

Selon Peter Musoko, Directeur-pays du PAM en République démocratique du Congo qui intervenait lors d’un point de presse au Palais des Nations à Genève (Suisse), l’instabilité politique et les conflits armés en cours en RDC ont dévasté les systèmes de production et de distribution alimentaires. Les déplacements de population, la destruction des infrastructures et la perturbation des activités agricoles ont entraîné des pénuries alimentaires généralisées et une vulnérabilité accrue à la faim, avec 1,5 million de personnes en situation d’insécurité alimentaire d’urgence.

A l’en croire, la menace constante de la violence empêche les agriculteurs de cultiver leurs terres, ce qui se traduit par une baisse des rendements et un accès limité aux marchés. Aujourd’hui, la RDC connaît la plus grande crise alimentaire au monde, avec 25,8 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire. Quelque 6,7 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire résident en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, soit 44 % de la population de la province.

Quelque 6,3 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. Environ 6 millions d’entre elles se trouvent dans les trois provinces de l’Est. Le conflit dans l’Est de la RDC est une crise interdépendante qui affecte l’insécurité alimentaire, la malnutrition, la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et les abris. La malnutrition touche 4,4 millions de personnes, tandis que le manque d’accès aux services essentiels a encore aggravé la protection des civils et alimenté la violence sexiste. Chaque jour qui passe, la situation dans la région orientale de la République démocratique du Congo continue de mettre en danger la vie des femmes et des enfants.

“Lors de mes conversations avec les personnes déplacées dans l’Est de la RDC, j’ai été frappée par leur force face à l’adversité. Leurs défis, tels que la lutte quotidienne pour obtenir suffisamment de nourriture et les dangers supplémentaires auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles cherchent à se nourrir, sont profondément préoccupants. Il est évident que l’assistance que nous fournissons, bien qu’elle ait un impact, doit être renforcée pour assurer leur bien-être”, témoigne-t-il.

Le financement s’est presque tari ; les besoins opérationnels du PAM sont en jeu. Le PAM a reçu un financement limité. Notamment, en juillet, le PAM a fourni une assistance à quelque 1,2 million de personnes. Cependant, sans financement supplémentaire, il est peu probable que davantage de personnes risquent de ne pas recevoir d’aide et que nous approchions même de la moitié de l’objectif fixé.

Un gap de 567 millions de dollars pour les six prochains mois

De l’avis de Peter Musoko, le PAM a besoin de 728 millions de dollars pour ses efforts de réponse dans la région orientale. Malheureusement, nous sommes confrontés à un déficit de financement stupéfiant de 567 millions de dollars, ce qui équivaut à 78 % des fonds nécessaires pour les six prochains mois.

La flexibilité du financement a permis au PAM d’acheter des produits alimentaires complémentaires vitaux tels que des légumineuses, de l’huile et du sel, garantissant ainsi une approche nutritionnelle globale. Cependant, la dure réalité est que nos opérations sont en suspens et se trouvent à un moment critique.

La situation dans l’Est de la République démocratique du Congo exige notre attention immédiate. Des vies sont en jeu et le coût de l’inaction a des conséquences incalculables pour la population. La RDC a besoin de notre attention et de notre soutien immédiats pour éviter une catastrophe humanitaire. Nous demandons aux gouvernements, aux donateurs et aux partenaires humanitaires de se tenir à nos côtés en ces temps difficiles.

Soulignons que le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde à sauver des vies dans les situations d’urgence et à utiliser l’assistance alimentaire pour ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité pour les personnes qui se remettent d’un conflit, de catastrophes et de l’impact du changement climatique




Clôture la revue annuelle des performances 2023 : Le satisfecit du professeur Tony Mwaba

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a clôturé, ce jeudi 24 août, les assises de la Revue Annuelle des Performances à Kinshasa.

Après l’audition des résolutions de l’atelier annuel d’évaluation des activités de l’Inspection Scolaire, Edition 2023, la lecture du rapport final des assises assorti des recommandations, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a pris la parole pour clore ces travaux qui ont duré 3 jours.

D’entrée de jeu, le professeur Tony Mwaba Kazadi a remercié les participants à ces assises ainsi qu’à Madame le Secrétaire général Christine Nepa Nepa pour la réussite des travaux.

Tout en reconnaissant la véracité du diagnostic posé par les participants, le patron de l’EPST s’est questionné sur l’inertie sur terrain alors que les responsables provinciaux ont tous les moyens, en ce qui les concerne, pour y répondre.

Pour le Ministre Tony Mwaba, c’est aussi le moment que chaque responsable provincial puisse s’auto-évaluer pour savoir si réellement, il est à sa place, et qu’il fait bien son travail. Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba a reconnu les efforts de plusieurs provinciaux qui ne ménagent aucun effort pour appliquer les instructions de la hiérarchie.

Poursuivant son discours, le Ministre a souligné que du jour au lendemain, les choses évoluent quand-même bien, et que certains se réveillent, ce qui est un motif de satisfaction.

Pour les responsables provinciaux qui n’arrivent à se réveiller, dit le Ministre, un réaménagement technique va intervenir sous peu pour donner un nouveau souffle dans ces entités. Il a fait allusion de l’agir simpliste et complaisant d’un Diprocope qui s’est permis, à la sortie des assises de Mbwela Lodge du mois de juillet, de saper l’action du Gouvernement.

L’année scolaire 2023-2024, devra être une année particulière caractérisée par des itinérances effrénées. Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a annoncé la réception des écoles construites dans le cadre du programme du développement à la base de 145 territoires, PDL-145T.

Le patron du sous-secteur de l’Epst a tenu à exhorter les Ministres provinciaux présents dans les assises de bien vouloir aider les Gouverneurs pour la bonne marche du sous-secteur de l’éducation au bénéfice des enfants congolais.

Ayant pour thème ”améliorer la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la rédevabilité,” ces travaux ont permis de dégager les maux qui rongent le sous-secteur de l’éducation et les moyens d’y remédier d’ici 2025 pour répondre aux exigences de la stratégie sectorielle annuelle 2016-2025.




Rdc : Le CIGRS fixe certains points sur la maladie de Monkepox

Soucieux de vulgariser et sensibiliser sur la maladie Monkepox en RDC, le centre interdisciplinaire de gestion du risque sanitaire, CIGRS en sigle, a, dans une note technique publiée ce jeudi 24 août 2023, fixé plusieurs  points sur cette maladie contagieuse.  Publiée au lendemain de l’enregistrement d’un cas de Monkepox dans la capitale congolaise, cette note révèle que presque toutes les provinces du pays sont exposées à cette maladie, ne se limitant plus aux zones forestières, car même

les zones de savane rapportent aussi des cas à travers le pays.

Elaborée par CIGERS et autres institutions (INRB, Laboratoire vétérinaire central, DOPERAUS,  UPN), la note technique défini  Mpox comme une anthropozoonose qui est causée par un virus proche du virus de la variole, une maladie qui a été éradiquée depuis 1980. En tant qu’anthropozoonose, le Mpox est donc une maladie qui affecte principalement les animaux et ces derniers peuvent la transmettre accidentellement aux humains. La transmission du Mpox se fait par contact direct d’un homme sain avec un animal infecté. Ce contact peut avoir lieu lors de la chasse pendant que le chasseur manipule l’animal capturé soit pour le tirer du piège ou encore lors de la découpe pour le débarrasser des organes internes en vue de sa conservation. Les mamans ainsi que les enfants peuvent aussi s’infecter en manipulant un animal infecté ou tout liquide qui a servi à laver un tel animal.

Les déchets issus de la découpe de ces animaux peuvent aussi infecter les enfants qui les utilisent souvent pour la cuisson. Des cas de contamination peuvent aussi s’observer au laboratoire en cas de manipulation des échantillons d’animaux sans respect des mesures de biosécurité.

Plusieurs espèces d’animaux peuvent être impliquées dans la transmission du Mpox mais les rongeurs viennent en tête de la liste notamment les rats de Gambie ainsi que les écureuils. Chez ces animaux, malheureusement, la maladie est presque asymptomatique c’est-à-dire que les animaux infectés ne présentent aucun signe révélateur de Mpox.

Chez l’homme, par contre, on peut observer des éruptions cutanées qui peuvent avoir plusieurs formes en fonction du stade d’évolution de la maladie. Ainsi, on peut observer de macules, des vésicules, ses pustules et même des croûtes. Ces éruptions peuvent être observées au niveau des mains, des pieds, du visage et même de tout le corps. On peut aussi observer la présence de la fièvre associée à un gonflement des ganglions. L’état général de la personne peut être affecté avec un manque d’appétit, de la fatigue, de la faiblesse et même une sensation de malaise. La mort peut aussi survenir danscertains cas. Des cas de complications dues au MPox peuvent aussi s’observer chez l’homme comme une surinfection cutanée, de la septicémie, une inflammation de l’encéphale et même une atteinte de la cornée.

La transmission entre les humains peut se faire par contact direct ou encore à travers les liquides biologiques ou les lésions cutanées. Toute surface souillée par le virus peut aussi être à la base de la transmission du Mpox tout comme toute promiscuité avec une personne infectée peut causer

la transmission par inhalation à travers des gouttelettes respiratoires.

En Afrique, environ 3 à 6 personnes peuvent mourir d’une infection à Mpox sur un total de 100 personnes infectées. Le nombre de morts peut  atteindre 10 pour 100 cas de maladie en Afrique centrale où circule une souche  de MPox plus virulente que celle de l’Afrique de l’Ouest. Depuis mai 2022, des cas de MPox ont été rapportés hors de la zone Africaine et cette épidémie s’est propagée dans plusieurs pays et continents poussant l’OMS à la déclarer « Urgence de santé publique de portée internationale » en juillet 2022.

L’apparition de cette maladie hors de l’Afrique a montré que ce virus peut subir des transformations allant jusqu’à la modification même de sa voie de transmission. Ainsi le virus qui a causé cette pandémie se transmet principalement par voie sexuelle et les signes sont moins marqués qu’en  Afrique. De même, très peu de cas de mortalité est observé lors de cette

pandémie.

 Situation de la maladie dans le monde

A ce jour, sur 89 529 cas reportés dans 156 pays à travers le monde (situation du 23 Août 2023), 156 personnes ont perdu la vie un taux de létalité d’environ 0,17% soit environ 2 personnes soit 1000 personnes infectées contre 30 à 60 personnes soit 1000 en Afrique.

La maladie du Mpox est facile à diagnostiquer chez l’homme partant de signes observés au niveau de la peau mais plusieurs cas suspects de Mpox ne sont pas confirmés au laboratoire, indiquant ainsi que tant de maladies cutanées peuvent lui être apparentées. C’est le cas de la varicelle, la rougeole, la syphilis et même l’herpès. Pour ce faire, l’usage des analyses du laboratoire est très utile pour discriminer MPox d’autres maladies cutanées. Toutefois, les échantillons à envoyer au laboratoire doivent être appropriés et envoyés dans de bonnes conditions.

Histoire et traitement de Monkepox en Rdc

La République démocratique du Congo (RDC) est le pays où les cas autochtones de la maladie ont été identifiés pour la première fois chez les humains en 1970, à Katakokombe, dans l’actuelle province du Sankuru.

Actuellement, la RDC est parmi les pays qui rapportent le plus grand nombre des cas de MPox dans le monde. Presque toutes les provinces du pays sont exposées à cette maladie qui ne se limite plus aux zones forestières car même les zones de savane rapportent aussi des cas à travers le pays. Cette maladie peut atteindre n’importe quel coin du pays et même du globe étant donné qu’elle peut se propager à travers le voyage et même le tourisme. C’est ainsi que Kinshasa, la capitale de la RDC, vient d’enregistrer un cas importé de MPox suite à une personne vivant dans la province du Kwilu qui a effectué le déplacement de Kinshasa. Des mesures de riposte sont déjà mises en place pour éviter la propagation de cette maladie à d’autres personnes dans cette grande métropole de plus de 10 millions d’habitants.

Tirant profit de sa longue expérience dans la gestion des cas de MPox, le pays a mis en place un schéma thérapeutique qui, naturellement, associe l’isolement de toute personne infectée comme mesure préventive afin d’éviter toute propagation de la maladie. Ce schéma prévoit que les cas légers ou modérés bénéficient d’un traitement symptomatique avec du Paracétamol pour lutter contre la fièvre et toute douleur légère tandis que le Tramadol devra être utilisé en cas de douleur modérée. Ce traitement doit être associé au lavage de la peau avec du savon et de l’eau ainsi qu’à l’administration de la Loratadine pour lutter contre la démangeaison. En cas de formes compliquées, avec douleur intense, la Morphine devra être ajoutée sur la liste pour soulager la douleur. Le développement des pustules sur le corps devra bénéficier d’un traitement approprié et toute adénopathie avec pus devra être traitée avec de l’Erythromycine et l’Ibuprofen. En cas de dyspepsie, un pansement devra être réalisé tandis qu’un antiémétique du genre d’Ondansetron devra être utilisé en cas de nausée et de vomissement.

Mamie Ngondo




Exetat 2023 : Les écoles et les élèves appelés à utiliser les bons codes

La sœur Thérèse Malema Nsawawa, Préfet des Études au Lycée Boyokani, accompagnée de l’Abbé Coordinateur des Écoles Conventionnées catholiques a été reçue à l’Imprimerie de l’Inspection Générale de l’EPST où est logé le Centre de correction de l’Examen d’Etat pour s’enquérir de son recours y introduit au sujet de la perturbation des codes de ses élèves. Un recours largement et viralement répandu dans les réseaux sociaux avec toutes sortes de commentaires de nature à jeter un discrédit sur cette évaluation certificative.

Sur place, elle a été introduite dans le centre de correction où elle s’est rendue compte que le problème se trouvait dans sa manière de consulter les résultats. Elle mettait, elle et ses élèves le code de l’année passée 2022 au lieu de mettre celui de cette année 2023. Après vérification, son école a les résultats.

A l’issue de cette visite, elle a été rapprochée par la Cellule de Communication de l’EPST, elle a reconnu avoir été à l’Inspection Générale de l’EPST et regrette que son recours ait fuité dans les réseaux sociaux.

Il s’agit donc d’une erreur de consultation qui pourrait être commise par d’autres. Voilà pourquoi la Cellule de Communication de l’EPST, insiste et demande à tous ceux qui veulent consulter les résultats de l’Examen  de le faire en utilisant le bon code pour éviter ce désagrément

 




JMS édition2023 : L’ONUSIDA insiste sur le leadership des communautés

Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) estime que le leadership doit  être confié aux communautés afin de mettre fin à la pandémie du VIH/SIDA. C’est ce qu’indique une note d’information publiée hier.

« Le monde peut mettre fin au sida, avec des communautés qui montrent la voie. Les organisations communautaires de personnes vivant avec le VIH, exposées au risque ou touchées par le virus sont en première ligne des progrès de la riposte au VIH. Les communautés relient les personnes aux services de santé publique centrés sur la personne, instaurent la confiance, innovent, surveillent la mise en œuvre des politiques et des services et responsabilisent les prestataires », peut-on lire sur cette note d’information publiée hier en marge de la célébration de la Journée mondiale contre le SIDA (Jms), édition 2023.

Cependant fait observer la source, les  communautés sont freinées dans leur leadership. La raréfaction du financement, les obstacles politiques et réglementaires, les contraintes de capacité et les mesures de répression sur la société civile et les droits fondamentaux des populations marginalisées entravent les progrès des services de soins et de prévention du VIH.

« Si ces obstacles sont éliminés, les organisations dirigées par des communautés peuvent donner encore plus d’élan à la riposte mondiale au VIH, en multipliant les progrès pour mettre fin au SIDA», souligne cette note d’information. A cet effet, poursuit-elle, la Journée mondiale de lutte contre le SIDA est bien plus qu’une célébration des réalisations communautaire ;  « C’est un appel à l’action pour émanciper et soutenir les communautés dans leurs rôles de leadership ».

Ainsi, la Jms édition 2023 martèle sur le fait que les rôles de leadership des communautés doivent être au cœur de tous les plans et programmes de lutte contre le VIH, ainsi que dans leur rédaction, leur budgétisation, leur mise en œuvre, leur suivi et leur analyse.  En d’autres termes : « Rien pour nous sans nous. »

Aussi, les rôles de leadership des communautés doivent être financés de manière complète et fiable pour permettre l’élargissement requis, et être correctement soutenus et rémunérés. « Ne pas mettre fin au sida coûte plus cher que d’y mettre fin. »

« Les obstacles aux rôles de leadership des communautés doivent être éliminés. Un environnement réglementaire favorable est nécessaire pour faciliter le rôle des communautés dans la prestation des services de lutte contre le VIH, pour garantir l’espace de la société civile et pour protéger les droits humains sans exception, y compris des communautés marginalisées, pour faire avancer la riposte au VIH dans le monde. « Abolir les lois discriminatoires, adopter des lois protectrices», préconise l’ONUSIDA dans cette note,

À partir d’octobre, l’ONUSIDA mettra à disposition sur une page spécifique de son site Internet des supports dédiés à la Journée mondiale de lutte contre le sida qui pourront être adaptés aux besoins. Pour souligner la cohérence de la communication, la palette de couleurs et les polices utilisées pour la campagne seront celles du rapport La Voie pour mettre fin au SIDA, en juillet. Les images utiliseront également le même design que celui du rapport The Path That Ends AIDS, avec un changement pour mettre en évidence le rôle de leadership des communautés. L’angle passera ainsi d’une plongée à une contre-plongée, avec davantage de visages face caméra. Les supports seront personnalisables par pays et par communauté.

Le changement ne dépendant pas d’un moment, mais d’un mouvement, le message « Confier le leadership aux communautés » s’inscrira dans la durée. Il sera au cœur des activités qui se développeront tout au long du mois de novembre. Aussi sera visible, la publication du rapport de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, intitulé « Confier le leadership aux communautés, fin novembre, atteindre un crescendo lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre et continuer à faire écho tout au long du mois de décembre et au-delà.

« Il est possible de mettre fin au sida, c’est à notre portée », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. Et pour cela, préconise-t-elle, il faut : «  emprunter la voie qui met fin au sida, le monde doit confier le leadership aux communautés »

Prince Yassa