EAST AFRICAN COMMUNITY CIVIL AVIATION SAFETY AND SECURITY OVERSIGHT AGENCY JOB VACANCIES

 

The EAC Civil Aviation Safety and Security Oversight Agency (EAC-CASSOA) is a self-accounting institution of the East African Community mandated to assist the EAC Partner States undertake their aviation safety and security oversight obligations effectively.

The Agency is looking for qualified, highly motivated, self-driven and result-oriented professionals to fill the following positions:

  1. EXECUTIVE DIRECTOR (D1) (CAS/HR/001/2023-2024); and
  2. DIRECTOR TECHNICAL (P5) (CAS/HR/002/2023-2024).

 

Interested candidates are advised to read the detailed requirements of the above positions on https://www.cassoa.org/category/vacancies/.

 

Applications, quoting the job advert reference number of the position applied for in the application letter, should be sent via email (all soft copies should be in PDF and in one file) or in hard copies to the address indicated on the specific detailed job requirements posted on the website and should comprise of a signed application letter; the completed and signed EAC CASSOA Personal History Form; completed job requirements questionnaire; copies of relevant academic and professional certificates; proof of nationality and age i.e. copy of national identity card, birth certificate or passport.

 

The applications should be received not later than 10th August 2023.

 

 




Spoliation de l’espace de l’ITI/Gombe : Tony Mwaba dit non à son collègue Muhindo Nzangi

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a après la clôture de ses séances de réarmement moral avec les Chefs d’établissements scolaires privés et publics de la Ville Province de Kinshasa, ce mardi 11 juillet 2023, fait un saut à l’imprimerie de l’EPST situé dans l’enceinte de l’Institut Technique de la Gombe où le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo tente de vendre l’espace de cet établissement scolaire, patrimoine immobilier du Ministère de l’EPST, en complicité avec le Directeur général de l’Institut Supérieur Pédagogique et Technique (ISPT/Gombe), le professeur Albert Kabasele Yengayenga, qui a déjà vendu tous les espaces aux Libanais.

Cette visite éclair a provoqué dans le chef des élèves et enseignants de l’ITI/Gombe qui cohabitent dans les locaux qui logent les installations abritant l’ISPT/Gombe des scènes d’effervescence.

Après le départ du Ministre, le Directeur général de cette Institution a instrumentalisé les étudiants pour aller saccager les maisons des enseignants. Un des enseignants de l’ITI Gombe a été poignardé par la police estudiantine de cette Institution supérieure.

Il y a donc périls en la demeure et une intervention urgente du Chef de l’Etat ou du Gouvernement est attendue avant que ces spoliateurs ne réalisent leurs besognes pour besoin de la campagne électorale qui s’annonce.

D’ores et déjà, le DG de l’ISPT érige le mur pour bien mettre les enseignants dehors et leurs familles pour réussir la vente de ces espaces aux Libanais qui ont tout conquis sur l’avenue Shaumba.




Covid-19 ne représentant plus une menace : Le Gouvernement compte lever certaines mesures restrictives  

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé, ce mardi 11 juillet, à l’immeuble du Gouvernement, une réunion du Comité Multisectoriel de Riposte contre la Covid-19. Cette réunion avait pour objectif de statuer sur les mesures prises au niveau du pays contre la Covid-19 au regard de la position actuelle de l’OMS sur cette pandémie face à l’évolution de la situation.

Le Ministre de la Communication et Médias qui a fait le compte-rendu de la réunion a indiqué qu’il était question au cours de cette réunion de tirer les conséquences vis-à-vis de l’évolution de la situation sanitaire,  notamment celle liée à la Covid-19 qui, selon l’OMS, ne représente plus une menace pour la population.

” Il s’est agi de la réunion du comité multisectoriel de Riposte contre la covid-19. Vous savez qu’en conseil des Ministres, il y a quelques semaines, le Ministre de la Santé avait déjà déclaré que la Covid-19 ne représentait plus la menace mondiale. Et, au niveau de l’OMS, il y avait des mesures qui étaient prises. Vous savez qu’il y a un décret encore en vigueur en République démocratique du Congo, qui fixe particulièrement des mesures. Et, dans cette réunion, il était question de tirer les conséquences du fait que la pandémie ne représente plus une raison ou une menace et d’envisager la levée des mesures suivant l’acte réglementaire qui avait été posé à propos”, a dit le Ministre Patrick Muyaya Katembwe.

Pour sa part, le Ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, a souligné la nécessité de lever les mesures restrictives prises au pays compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain. Mais, le tout passera par un décret du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

“Effectivement, c’est une réunion multisectorielle de toute l’équipe qui a géré la COVID-19 en partant du Premier Ministre lui-même, qui s’est réunie pour titrer les conséquences. Une des premières conclusions, c’est que l’OMS a levé l’urgence de santé publique et de portée internationale. Et donc, nous allons travailler maintenant pour pouvoir rédiger les mesures concrètes que le Ministre de la communication pourra annoncer à la population. Mais, ce qui est certain est que l’on va lever les mesures qui étaient déjà prises notamment au niveau des frontières”, a expliqué Samuel Roger Kamba.

Il sied de noter qu’avec la levée attendue de ces mesures, le test et le vaccin Covid-19 ne seront plus exigés ni à l’entrée ni à la sortie des frontières du pays.




Le prof Tony Mwaba clôture sa tournée par la Province Éducationnelle de Kinshasa/Lukunga

C’est ce mardi 11 juillet que le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, a clôturé ses réunions populaires avec les Chefs d’établissements de la ville province de Kinshasa dans la province éducationnelle de Kinshasa/Lukunga.

A cet effet, l’Institut de la Gombe, située dans la même Commune portant le même nom, a servi de cadre à cette cérémonie qui a regroupé les chefs d’établissements de 7 communes qui constituent le district administratif de Lukunga.

Parce qu’une dernière étape dans la province administrative de Kinshasa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a commencé son discours par remercier les directeurs chefs des services de l’administration centrale de l’EPST pour leur accompagnement sans faille dans cette campagne. Par la même occasion, le Ministre a remercié particulièrement le Proved de Lukunga qui a réussi à lutter contre les antivaleurs et a imposé le respect strict de la gratuité de l’enseignement primaire. Parce que si, la Province éducationnelle de Kinshasa/Plateau a été le siège des antivaleurs, Kinshasa/Lukunga a été le bastion de la lutte contre la gratuité de l’enseignement primaire public.

C’est une province éducationnelle qui a été pratiquement le siège de la marchandisation de l’éducation où il y a eu des résistants contre cette réforme qui est consignée dans le contrat social voté au référendum par tous les Congolais, la Constitution. Qui combat la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics est semblable à ceux qui nous agressent, a-t-il souligné.

S’adressant aux chefs d’établissements scolaires, le Ministre Tony Mwaba a fait remarquer à ses hôtes que dans leurs établissements, ces derniers représentent le Ministre, et par ricochet le Gouvernement. Partant de cela, un chef d’établissement se trouve dans le banc gouvernemental et non le banc syndical. Il est donc le représentant du pouvoir organisateur (l’employeur).

Il revient alors à ces auxiliaires du Gouvernement de défendre et de protéger les intérêts du pays. Le Ministre Tony Mwaba a rappelé aux chefs d’établissements scolaires le rôle qui est le leur notamment l’encadrement des élèves et des enseignants, la supervision des activités,  l’élaboration et l’exécution du budget ainsi que le contrôle sanitaire et environnemental de l’établissement.

La lutte contre les antivaleurs, une urgence

Premier à prendre la parole, le Proved de Lukunga Sieur Jean-Pierre Yoy Bokete a dressé une cartographie détaillée de sa juridiction qui comprend 13 sous-divisions réparties dans 7 communes: Barumbu, Gombe, Kinshasa, Kintambo, Lingwala, Mont-Ngafula et Ngaliema; 26 pools d’inspections dont 13 pools primaires et 13 pools secondaires ; 26 antennes de la DINACOPE ; 6 coordinations des écoles conventionnées ; 6 associations des parents d’élèves; 2 associations provinciales des écoles rivées agréées et 7 structures syndicales.

En rapport avec les statistiques, la province éducationnelle de Kinshasa/Lukunga compte 725 écoles maternelles dont 75 publiques; 1261 primaires dont 337 publiques; 870 écoles secondaires dont 203 publiques; 105 bureaux gestionnaires ; soit au total, 2856 dont 720 établissements scolaires publiques tous mécanisés.

Quant aux effectifs des élèves, Kinshasa/Lukunga regorge en son sein 689.533 élèves dont 319.104 filles répartis comme suit: 42.660 élèves au maternel; 417.201 élèves au primaire, dont 353.200 élèves dans les écoles primaires privées agréées et 229.672 élèves au secondaire.

Vexée par l’agir spontané des chefs d’établissements, Mme le Secrétaire général a interpellé ces derniers en ce qui concerne la lutte contre les antivaleurs avant de les convier à mettre en pratique les orientations du Ministre de l’EPST. Ensuite, elle a énuméré la plage de documents que doit détenir un chef d’établissement scolaire pour la gestion efficace et efficiente de l’école.

Il sied de noter qu’après l’étape de Kinshasa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi va continuer cette campagne dans quelques provinces administratives et éducationnel




EPST : Sama Lukonde lance officiellement l’outil numérique de suivi de l’effectivité de la paie des enseignants

A l’ère où le numérique prend le contrôle de tout, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique révolutionne son sous-secteur. Ce lundi 10 Juillet, une grande cérémonie sur la présentation de l’outil numérique de suivi de l’effectivité de la paie des enseignants sur terrain a eu lieu au Fleuve Congo hôtel de Kinshasa en présence des partenaires éducatifs, des hauts cadres du pays et du sous-secteur de l’éducation.

Chef du Gouvernement, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé cette cérémonie solennelle de la présentation de ce logiciel développé par la DINACOPE qui dorénavant permettra à l’enseignant de suivre les mouvements relatifs à son traitement financier.

Dans sa prise de parole, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a exprimé son satisfecit suite à cette innovation et a encouragé le Ministre Tony Mwaba Kazadi pour ses efforts innombrables.

“C’est avec satisfaction que j’ai suivi la présentation de l’outil numérique de suivi de l’effectivité de la paie des enseignants et des frais de fonctionnement alloués aux écoles publiques et aux bureaux gestionnaires. Ici je voudrais remercier le Ministre pour être allé loin et ça m’a permis à découvrir non seulement l’outil qui est à l’ordre du jour, mais aussi les autres applications”, a-t-il dit en substance.

Par ailleurs, le Premier Ministre a loué les efforts consentis par le Ministre Tony Mwaba Kazadi pour rendre plus vivace la vision du Chef de l’État qui n’est rien d’autre que la gratuité de l’enseignement primaire public.

Le Ministre de l’EPST a quant à lui démontré de quelle manière ce logiciel innovateur fonctionne, et ce, a travers le site www.dinacoperdc.com.
Faisant d’une pierre deux coups, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a révélé au Chef du Gouvernement tous les maux qui rongent son sous-secteur dans le cadre de la plaie des enseignants, lesquels maux sont occasionnés par les différents opérateurs de paie.

Il sied de noter qu’il y a 1 mois, le ministère de l’EPST avait lancé l’application de géolocalisation des écoles de toute l’étendue de la République, une cérémonie présidée par le Vice Premier Ministre en charge de l’Economie nationale Vital Kamerhe.




Fatshi reste constant devant le Rwanda: La guerre reste la dernière option 

« Le président de la République répond aux questions de la population sur la vie nationale », c’est le nom d’une tranche qui a été diffusée ce samedi 08 juillet 2023 à la Radio télévision nationale congolaise et animée par Mme Tina Salama, porte-parole du président de la République. Au cours de ce jeu de questions-réponses le chef de l’Etat a rencontré les préoccupations de la population exprimées dans les réseaux sociaux sur le social, la couverture santé universelle, la politique, la diplomatie, infrastructures, les retombées des voyages, etc.

A la question de savoir l’impact de son action sur la situation sociale, Félix Tshisekedi répond que concernant l’impact, il faut toujours le prendre en trois dimensions : immédiate, moyen et long terme. « Nous sommes dans des réformes notamment dans l’agriculture qui vont nous amener vers la sécurité alimentaire dans les temps à venir. Cela augure de très bonnes nouvelles et on va mettre fin à des importations qui nous coutent des milliards. On va faire de la transformation locale en vue de la création des richesses et des emplois. Ça c’est à long terme », précise-t-il.

Dans le court terme, il a expliqué comment notre économie est très dépendante de la conjoncture étrangère. Il y a eu d’abord la Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne qui a eu un impact sur les produits pétroliers et sur les denrées alimentaires. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour alléger les peines de la population », dit-il. C’est ici qu’il a donné l’exemple de la subvention des carburants, de la gratuité qui a fait du bien aux ménages, l’augmentation de la solde des militaires, la régularisation des médecins, etc.

Le chef de l’Etat s’est étendu sur le Service National qu’il dit avoir trouvé dans une situation plus que chaotique. Il a profité de l’occasion pour tirer son chapeau au général Kasongo Kabwik qui dirige cette institution. « C’est un homme très courageux qui a cherché à me voir. Je suis heureux de voir que nous avons énormément des travailleurs dont certains étaient parmi les Kuluna. Ils sont complétements métamorphosés et servent l’Etat », témoigne-t-il.

Dans tous les camps militaires, explique Félix Tshisekedi, le prix du sac de farine est resté pratiquement le même. « Je lui avais demandé qu’on privilégie les militaires, nos héros. Au niveau de la production agricole ça se passe bien. A côté du maïs, il a été ajouté le riz ? Nous lui avons demandé de faire la pisciculture. Au sein du Service national, il y a des bâtisseurs. Ils ont fait leur preuve et ça va continuer. Nous allons ouvrir d’autres ententes pour que le Service National soit une institution qui répond aux besoins des Congolais » dit-il, tout en révélant qu’il pense à une sorte de service national qui serait obligatoire à quiconque termine le secondaire avant d’aller à l’université. Ainsi, on pourra apprendre à être patriote et à servir son prochain.

Justice, un bémol qui quinquennat de Félix Tshisekedi

« S’il y a un bémol à mettre sur mon bilan, c’est la justice. Je ne suis pas content du bilan de la justice. J’ai beaucoup compté sur la justice, parce que c’est elle qui élève la nation. Mais pour nous, c’est elle qui la détruit. J’ai fait comprendre aux chefs des corps ma vision, en leur disant que c’est vous qui connaissez votre métier, exercez-le consciencieusement », indique-t-il, tout en constatant malheureusement qu’il n’a pas l’impression que nous sommes tous sur le même diapason.

Le chef de l’Etat dit récolter des critiques de manière injuste et certains congolais estiment qu’il y a toujours l’intervention de l’Etat. « Je ne suis intervenu dans aucun cas pour demander l’arrestation ou la libération de quelqu’un. Je crois que nos institutions doivent être livres d’exercer leur devoir. Je crois que cette justice a besoin d’une réforme », affirme-t-il.

Et le chef de l’Etat de souligner que sous d’autres cieux, on parle de mise en examen. Car pour le commun des Congolais, lorsqu’on est amené en prison, cela jette un discrédit sur la justice. « J’ai commandé des études et je crois qu’elles sont prêtes et au moment venu, elles seront rendues publiques. Mais le chef de l’Etat estime quand même que parmi les auxiliaires de la justice, il y a des braves gens. Et ce, même s’il a l’impression que tout le monde est dépassé par la force du mal qui jette un discrédit sur la justice. Et l’opinion pense que nous avons tous à y avoir. Pour que les investisseurs viennent, ils doivent compter sur une justice impartiale, pense-t-il. Il termine par dire qu’il n’a jamais désespéré. Il y a eu beaucoup de difficultés et entant qu’homme, on ne peut que trouver des solutions.

Que des retombées

Les internautes ont voulu savoir quelles sont les retombées des nombreux voyages du chef de l’Etat ? Le n°1 congolais affirme que vous n’aurez jamais un voyage qui vous ramène immédiatement des retombées. Mais il reconnait quand même qu’il y a beaucoup des retombées. A l’en croire, le Congo était en isolement, en immersion et on ne l’entendait presque pas. De sorte que quand on a commencé à dénoncer la situation de l’Est, nos interlocuteurs donnaient l’impression d’apprendre ou d’entendre cela pour la première fois.

« Le Congo se présente aujourd’hui comme un pays solution au problème du réchauffement climatique. C’était le Congo en face et le Gabon qui avaient pris le lead, alors que nous sommes propriétaires de 65% de ce massif forestier. Idem pour les minerais stratégiques grâce auxquels on va voir une transition industrielle », dit-il, avant d’ajouter que grâce à ces sorties, nous avons réussi à placer le Congo sur cet échiquier.

Prochainement, poursuit-il, nous allons recevoir deux leaders qui sont propriétaires des grands massifs. Il s’agit du Brésil et l’Indonésie qui seront ici pour montrer leur solidarité avec la Rdc, mais aussi d’autres pays pour nous permettre de parler d’une seule voix et de défendre nos intérêts.

Fatshi note que le souhait était aussi d’aider les pays qui captent le CO2 de leur permettre de parler d’une seule voix et intelligible. Une autre retombée, c’est l’aide internationale de la Banque mondiale qui a été accrue à cause de notre bonne gouvernance et de ces voyages. Ici, un nouveau discours a été préparé : maintenant que la Rdc a changé de narratif, elle a sollicité l’accompagnement des partenaires qui n’ont pas hésité un seul instant. Et grâce à tous cela, on a un budget qui a quadruplé, les agences de notation qui ont grimpé la notation de la Rdc, bientôt nous allons envisager la 5è revue, ce qui est une première depuis l’indépendance du pays.

« C’est clair que les choses se passent autrement et c’est grâce à ces sorties », dit-il. Pour tordre le cou de ceux qui pensent que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) n’ont jamais développé un pays, Félix Tshisekedi souligne que ces Institutions de Bretton Woods se mettent à côté des Etats pour les accompagner en fixant les règles de jeu. Lorsque les revues vont se conclure, cela permettra à la Rdc de devenir crédible, de s’ouvrir des lignes de crédit pour lui permettre de se développer. C’est ainsi que nous sommes à fonds lancé dans cette aventure qui nous donne des fruits, souligne-t-il.

Fatshi salue la souplesse des chinois

Nombreux sont les Congolais qui sont revenus au dernier voyage du chef de l’Etat en Chine, pour en savoir un peu plus. « La Chine est un partenaire depuis 50 ans qui a permis la construction du palais du peuple, du stade des Martyrs, etc. Mais je vais vous dire comment l’idée de ce voyage est née. C’est simplement parce que je me faisais du souci au regard de ce que nous avons récolté dans ce partenariat. Depuis des années, il y a un contrat qui a été signé par des entreprises chinoises des minerais contre les infrastructures. On a eu l’impression que seules quelques individus profitaient de ce contrat, pendant que la partie chinoise s’est retrouvée. Mais grâce à l’IGF qui est une référence, on se rend compte que le Congo n’a rien gagné, mais quelques individus. Il s’est passé des choses pas correctes qu’il fallait revoir. « Je leur ai fait comprendre que la Rdc ne veut pas seulement être une terre d’extraction. Je voulais qu’ils nous accompagnent dans l’industrialisation du pays. Les yeux des investisseurs du monde sont tournés vers le Congo et nous dévons en profiter. Nous dévons jouer sur ça pour que cette industrialisation non seulement se réalise en partenariat avec ces grandes nations dont la Chine, pour que nous allions dans une sorte de partenariat gagnant-gagnant et que les partenaires chinois se retrouvent dans ses investissements, parce que nous allons développer la chaine de valeur.

Le message est bien passé et les Chinois l’ont bien compris. Aujourd’hui, informe-t-il, ils attendent la prochaine rencontre de la commission mixte pour que l’on mette un plan commun de cette industrialisation, pour voir dans quel domaine ils doivent nous accompagner.

« Je ne voulais pas donner l’impression à nos partenaires traditionnels que nous les ignorons. Je vais que tout le monde soit intéressé. Je vais que ce pays soit définitivement stable et que nous soyons tournés vers le développement. Il y a aussi la volonté d’intégrer les chinois dans ce partenariat et c’est ainsi que j’ai apprécié cette souplesse des Chinois, révèle Félix Tshisekedi.

Faut-il rompre avec le Rwanda ?

Sur ce chapitre, Félix Tshisekedi note qu’il a toujours eu une approche différente de celle de certains de ses compatriotes qu’il trouve extrémistes. « Il faut toujours faire la part des choses entre le régime Kagame et le peuple rwandais. Pourquoi rompre les relations avec ce peuple rwandais ? Il y a des mariages, des échanges commerciaux, …et si vous le faites, vous condamner des milliers des gens à la famine à cause d’un individu », pense-t-il.

Le président congolais pense que nous devrions continuer à mettre la pression diplomatique sur le régime de Kagame. Au mois de mars passé, on entendait les coups de feu du M23 dans les positions des FARDC, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il y a des rapports qui démontrent que la RDF est au Congo… nous mettons en exergue la diplomatie et notre propre dissuasion, parce que le Rwanda n’a profité que des faiblesses de notre armée, suite aux brassages et mixages. La guerre pour moi, restera la dernière option. Nous comptons encore sur nos partenaires pour qu’ils imposent au Rwanda des sanctions. Et si le Rwanda ne veut pas quitter le Congo et qu’il s’entête, nous pourrions prendre nos responsabilités.

Pour Félix Tshisekedi, la diplomatie, on ne la rompt jamais. Tant qu’il y aura des hommes, il y aura diplomatie. Aujourd’hui entre la Russe et l’Ukraine, il y a la diplomatie. Je continue à croire en la force de notre diplomatie. En plus de la diplomatie, j’ai renforcé les capacités de mon armée et au moment venu, nous prendront nos responsabilités.

Jean-Marie Nkambua




Tribune d’expression populaire : L’élève Moussi Wosho conseille de refuser l’esclavagisme sexuel dans les milieux scolaires 

L’Association Congolaise des Femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) a organisé pendant deux mois des sessions des tribunes d’expression populaire dans dix écoles du district du Mont-Amba et Lukunga. Les échanges avec les élèves avaient porté sur la vulgarisation de la loi n°06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et Complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénal Congolais.

Après des multiples sessions de sensibilisation, les élèves sélectionnés avaient concouru à une épreuve de dissertation ayant pour objectif d’évaluer le niveau d’assimilation de la matière dispensés lors des TEP dans les écoles à Kinshasa. Au complexe scolaire Berée, dans le district de Ngaliema, la feuille de la dissertation de l’élève Moussi Wosho de la 5e littéraire, a été jugée meilleure par le Jury.

Soulignons que ce projet portant vulgarisation de la loi sur les violences sexuelles en RDC, a été financé par les affaires mondiales Canada appuyé par le Centre Carter dans le cadre du programme Voix et Leadership des Femmes (VLF).

Pourriez-vous accepter d’être esclave du sexe ? OUI ou NON

La violence est une chose, le silence en est une autre. Dans la vie, tout est question de psychologie, la peur, la honte et même le harcèlement. C’est l’une des raisons fondamentales qui me pousse à dire que « NON » je ne peux pas garder silence si je suis victime.

Me prendre quelque chose qui m’appartient sans mon accord. Totalement et les forces et que je ne pourrai jamais tolérer. Et si cela m’arrive dans le pire des cas, le seul moyen de me sentir apaisé serait de savoir que l’acteur, le malfaiteur, que l’auteur de ce crime soit puni et jugé pour que personne ne subisse ce que moi, j’ai subi.

Comme je le disais dans les premières lignes, la violence est une chose, mais la tolérer en est une autre. Garder silence, c’est comme dire « OUI » à mon propre malheur, l’accepter serait un manque de respect à l’idée que je me fais de moi et de mon future.

La psychologie, le mental, la pensée, vivre dans le mal à l’aise tout ça à cause d’un acte qui a détruit ma vie et si cet acte est condamnable, pourquoi le cacherais-je ?

NON, NON et NON Je dois parler, pour me libérer de ce fardeau, puni en acte, en agissant, en dénonçant car il n’y a pas que moi qui souffrirais.

Accepté de me faire violer, ne pas dénoncer ces actes ? Je ne pourrais pas, J’en serai complice, car en dénonçant peut être plusieurs qui ont subi le viol, prendront elles aussi courage et serons en paix avec elle-même.

Texte écrit par l’élève Moussi Wosho




Lutte contre le VIH/SIDA : Thérèse Omari parle de la réussite du séminaire scientifique organisé par l’IAS

«  C’est une réussite qui est le fruit de la synergie de plusieurs  acteurs. Il y a d’abord la confiance placée à notre structure, Femmes plus. Aussi c’           était un honneur comme structure pionnière dans la lutte contre le VIH/SIDA de pouvoir abriter ce grand symposium international sur la science et la communauté dans la riposte contre cette pandémie. Ca été une grande reconnaissance pour nous, que ça soit le gouvernement, le PNMLS, le PNLS, les partenaires techniques et financiers pour nous accompagner et pour nous c’est une ferté », s’était réjouie la Présidente de l’Ong « Femmes Plus », Thérèse Omari à la clôture de ce séminaire scientifique, organisé par l’IAS Educational Fund tenu pendant deux jours, soit du 22 au 23 juillet sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc » avec l’appui du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA).

«  C’est un succès qui se justifie parce que lors des préparatifs nous avons mis en place  un comité de planification et un comité technique où il y avait le PNLS, les experts nationaux, le PNMLS et les trois thématiques  retenus c’était suite aux défis que nous avons dégagés et comme vous le savez l’année passée, nous avons élaboré le Plan stratégique et ce document avait montré là où il y a des problèmes », avait-elle ajouté, visib

Les trois thématiques abordées étaient : La Prise en charge pédiatrique et élimination de la transmission verticale, les stratégies innovantes en matière de prévention combinée, et une réponse au VIH sans stigmatisation et discrimination.

A la suite des défis identifiés et des propositions de réponse sur base des certaines expériences, les participants, dont certains étaient venus de l’arrière-pays, s’étaient retrouvés en travaux de groupes qui avaient abouti à des recommandations et à un plans d’actions.

A l’issue de ce séminaire scientifique, l’organisation compte murir la réflexion sur la problématique par l’organisation des webinaires avant de faire le suivi de l’application de toutes ces recommandations formulées après ces deux jours des travaux afin de voir ce qui peut être fait à moyen terme, à court terme et à long terme.

Prince Yassa




Lutte contre le VIH/SIDA : La Directrice-Pays de l’ONUSIDA privilégie les interventions ciblées à l’endroit des adolescents et jeunes

La Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo a estimé que les interventions ciblées  doivent  être privilégiées afin d’atteindre les différents groupes d’adolescents et jeunes dans la lutte contre cette pandémie.

« Nous devrons avoir une approche ciblée  ou des interventions  ciblées  pour atteindre les différents groupes de jeunes  et d’adolescents,  et nous devrons cibler parmi ces jeunes et adolescents ceux qui sont les  plus vulnérables (…) analyser d’abord ceux qui  sont à risque le plus élevé », avait répondu le Docteur Susan Kasedde aux différentes questions posées à l’ONUSIDA sur la lutte contre le VIH /SIDA en milieux des adolescents et jeunes lors du séminaire scientifique organisé par IAS Education Fund en collaboration avec la fondation «  Femmes Plus.

 

 

 

 

Outre cela, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA a pensé que les différents programmes et les partenaires devront agir de manière à ce que la qualité de ces différentes interventions soit  appropriée.  C’était avant de suggérer ceci : «  (…) nous devrons faciliter leur intégration, leur autonomisation mais aussi le renforcement des capacités des adolescents et jeunes ».

Enfin, le bureau du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en Rdc estime que la durabilité des programmes et interventions  pour les adolescents et jeunes doit être assurée. Parce que ; « Les résultats nécessitent une continuité et une suffisance d’investissement  pour donner un impact cherché. Nous devrons assurer une suffisance et  une continuité, une durée  de financement  pour atteindre les résultats », avait fait savoir sa Directrice-Pays, avant d’interpeller l’assistance en ces termes : «  Nous avons une responsabilité partagée  pour assurer cette réponse aux  adolescents et jeunes  ( …) Mais il y a aussi la responsabilité des décideurs pour assurer les politiques  pour l’offre efficace des différentes interventions holistiques. Il y a aussi la responsabilité des chercheurs , de la communauté  (…) des donateurs et des partenaires financiers  pour créer des conditions favorables pour  la disponibilité ou la possibilité de l’offre des services pour les adolescents et jeunes mais aussi pour assurer la durabilité de ces interventions ».

Ce séminaire scientifique tenu pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin avec l’appui de l’ONUSIDA, avait pour thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc ».

Prince Yassa

 

 

 




Échange documentaire sino-africain : rencontre avec le réalisateur congolais Ngalouo Flogy Dostov

La “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique” s’est déroulée mardi, dans le cadre du “Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie” à Quanzhou, dans la province du Fujian, dans le Sud de la Chine. À cette occasion, le réalisateur congolais, Ngalouo Flogy Dostov, a partagé avec nous ses expériences dans la production sino-africaine et ses attentes à l’égard de l’événement.

 

“Les films sino-africains ou les documentaires sino-africains sont caractérisés par les perspectives croisées, c’est-à-dire que nous avons la collaboration qui existe entre la Chine et l’Afrique, nous avons des vidéos, disons, des films, qui parlent de sujets des Africains, des Chinois, mélangés, et ce sont des sujets qui parlent de l’économie, de la culture entre les deux régions. Les malentendus, là où il y a des êtres humains, il y a toujours des malentendus. Mais cela ne veut pas dire qu’il y a toujours des malentendus, et je pense bien que dans le documentaire que nous faisons, nous avons déjà eu à filmer des histoires qui montrent qu’il y avait une grande distance entre les deux peuples par rapport à la compréhension culturelle, la compréhension de la façon dont les gens vivent ici et ailleurs, en Afrique et en Chine. Mais après avoir eu à faire cette production, nous remarquons qu’il y a beaucoup de personnes ici en Chine, et aussi en Afrique, qui comprennent les deux cultures, qui essaient de travailler dans le sens de mettre les deux peuples ensemble.

Je pense, premièrement, que cet événement met en lumière les documentaires pour essayer de propager l’information et d’aider les personnes à comprendre la culture chinoise et la culture africaine. Et je pense que si on continue dans cet élan, à avoir ce genre d’activités, cela permettra aux peuples africains et aux peuples chinois de se comprendre, d’apprendre beaucoup de choses des deux côtés, et aussi, cela va permettre aux réalisateurs et aux scénaristes africains et chinois de travailler ensemble, parce que c’est très important. Nous avons besoin de ces plateformes”, a déclaré Ngalouo Flogy Dostov.

CGTN