Kinshasa/Tshangu: Tony Mwaba recadre certains chefs d’établissements scolaires publics et privés

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a poursuivi sa tournée en provinces pour s’entretenir directement avec les Chefs d’établissements scolaires privés et publics. Cette fois, c’est la Province éducationnelle de Kinshasa/Tshangu. Cadre choisi, le Collège Bonsomi, quartier Quatre, dans la commune de Ndjili.

Premier à prendre la parole, c’est le Directeur de la Province éducationnelle de Kinshasa/Tshangu, qui a souhaité la bienvenue à la délégation du Ministre.

Très vite, il a présenté sa province qui couvre les Communes de Ndjili, Masina et Kimbanseke avec 10 Sous-Divisions, 10 Pools secondaires et et 10 Pools primaires.

Elle a 2552 écoles réparties comme suit: 685 écoles publiques, 1867 écoles privées; soit 73% des écoles privées et 27% des écoles publiques.

La Province éducationnelle de Kinshasa/Tshangu dispose des 22.023 classes dont 7385 publiques et 14.640 privées avec un effectif de 22.373 dont 9002 femmes et 7464 dont 1882 femmes; 4294 ouvriers dont 1382 femmes, avec un nombre d’élèves de 594.258 élèves dont 292.514.

Profitant de la parole, le PROVED a fait son mea-culpa, révélant ainsi un nombre important d’antivaleurs qui rongent cette entité. Le Proved a indiqué que la majorité des écoles sont locataires, avec un personnel sous qualifié, des ateliers et laboratoires non équipés et inexistants, une gestion financière très opaque et une formation des classes insolites et tant d’autres.

Prenant la parole à son tour, le Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba a donné l’objet de sa mission en provinces qui consiste à briser la rupture entre lui et les chefs d’établissements scolaires à la base. Par cette initiative, le patron de l’EPST veut résoudre le manque d’informations ainsi que la mauvaise transmission des instructions de la hiérarchie.

Sur un ton ferme, le Ministre a d’abord rappelé aux chefs d’établissements leurs prérogatives avant d’énumérer un certain nombre d’antivaleurs dont les informations lui sont parvenues.

” Le chef d’établissements qui on fait des établissements scolaires de mauvaises pratiques, le manque de latrines, le non-respect des directives dans la fixation des frais de participation aux évaluations certificatives, le monnayage des fournitures scolaires, le manque des visites pédagogiques, le non-respect des directives par les gestionnaires, l’insuffisance des bancs dans les écoles, la non-utilisation des manuels destinés aux élèves, pourtant stockés dans des bureaux, l’utilisation abusive des frais de fonctionnement, des arrêtés sans écoles”, a déclaré le Ministre

Avant de clôturer son propos, le Ministre a accordé la parole à Mme le Secrétaire général de l’EPST, pour la lecture du vadmecum reprenant les documents essentiels à l’exercice de gestion d’établissements scolaires, question de faciliter le travail aux chefs d’établissements. A ce propos, le Ministre a instruit a Madame le SG et au Directeur national de la DINACOPE pour la mise en ligne de ces documents pour raison d’accessibilité.

L’étape Tshangu clôturée, le Ministre et sa délégation sont attendus dans la province éducationnelle de Kinshasa/Mont-Amba ce mercredi 05 juillet pour le même exercice, celui de moraliser et réarmer moralement les chefs d’établissements scolaires dans la poursuite de la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public.




Ituri : Une tenancière d’un cash-point assassinée par des inconnus à Mambasa 

Il s’agit de la nommée Jolie, une fille d’une vingtaine d’années qui a été tuée par des inconnus dans la nuit du lundi à ce mardi 04 juillet 2023, à Mambasa Centre, entité qui se situe dans le territoire portant le même nom en province de l’Itiru.

La nouvelle a été confirmée à la presse ce mardi par John Vuleveryo, Coordonnateur de la nouvelle société civile à Mambasa.

A l’en croire, la victime tenancière d’un cash-point a été surprise dans sa maison par ces hors la loi qui l’ont logé une balle dans son corps avant de se volatiliser dans la nature.

Cette structure citoyenne condamne ce énième cas de criminalité à outrance dans cette partie de l’Ituri dont les causes ne sont pas encore connues. Par ailleurs, elle plaide pour l’ouverture des enquêtes par les services de sécurité afin de retrouver les auteurs de ce crime.

La population est appelée à régler pacifiquement leurs différends que de recourir à la violence meurtrière, exhorte-t-il.

Précisons que le corps de la victime a été tiré du lieu du drame vers la morgue en attendant la suite du programme de son inhumation.

Alain Wayire depuis Beni

 

Carence des intrants médicaux à Kainama : La société civile enregistre déjà deux morts

Le centre de santé de Kainama situé au nord- est d’Eringeti , en secteur de Beni-Mbau, territoire de Beni, province du Nord-Kivu, connait depuis plusieurs mois une carence des intrants médicaux.

L’alerte a été lancé ce lundi par Jonas Bin- Kasumba président de la Société civile dans le groupement Banande Kaina, qui indique que cette carence des médicaments, matériels et infrastructures médicales est consécutive aux violences rebelles des ADF notifiées dans la contrée il y a peu.

Au cours de ces attaques, ces terroristes ADF avaient pillés et incendiés complètement la structure.

Ce défenseur des droits humains précise que suite à cette situation de manque de soins, deux personnes dont une femme et son bébé sont décédés le weekend dernier, alors qu’ils étaient en route pour l’hôpital de Boga à 25 Km de Kainama Centre .

Pour se faire soigner, les habitants dont la majorité des femmes enceintes et allaitantes parcourent des longues distances jusqu’à rejoindre des structures sanitaires situées dans la province de l’Itiru, pour avoir des soins de qualité.

Cependant, il plaide auprès du gouvernement central et des organisations humanitaires d’avoir un œil regardant à cette situation juste en appuyant le centre de santé de Kainama en bâtiments et intrants médicaux.

Notons que l’agglomération de Kainama a été plusieurs fois attaquée par les terroristes ADF.

Alain Wayire depuis Ben




Augmentation de violence, catastrophes naturelles et épidémies dans l’Est de Rdc : L’OMS prévient sur la détérioration du système de santé

L’OMS a averti sur la détérioration de la situation sanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, causée suite à l’augmentation de violence,  les catastrophes naturelles  et les épidémies. Cet avertissement a été fait par le responsable principal des urgences de l’OMS, Dr Jorge Castilla, lors d’un point de presse régulier du vendredi 30 juin 2023, à Genève. Ce dernier a montré que 7,4 millions de personnes ont besoin d’une assistance sanitaire.

D’après notre source, s’exprimant depuis la capitale congolaise, le Dr Jorge Castilla, responsable principal des urgences de l’OMS, a déclaré aux journalistes lors d’un point de presse régulier à Genève qu’il y avait eu une augmentation importante des déplacements en raison de la violence continue alimentée par des groupes armés, ayant pour conséquence qu’environ 7,4 millions de personnes ont besoin d’une assistance sanitaire.

Depuis mars 2022, près de trois millions de personnes ont été chassées de chez elles dans l’est du pays, dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, a-t-il montré, avant de souligner que de nombreuses personnes en déplacement avaient été attaquées à plusieurs reprises. Dans la région de Goma, « quand elles se déplacent, les maladies aussi se déplacent avec elles. Le choléra s’est propagé dans la région, et on compte maintenant 25.000 cas. La zone où elles sont arrivées enregistre le plus grand nombre ».

Le système de santé du pays est soumis à une énorme pression en raison des épidémies de COVID-19, de rougeole, de poliomyélite et de mpox. La fièvre jaune, le choléra et le paludisme sont en hausse en raison des catastrophes naturelles récurrentes et du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour les personnes en déplacement, a indiqué l’OMS.

 La persistance du choléra

Les données de l’agence montrent que depuis la mi-mars, la RDC connaît en moyenne 1.000 cas de choléra par semaine. Au 12 juin, un total de 24.562 cas et 156 décès ont été signalés.

Une campagne de vaccination contre la rougeole est prévue dans les prochains jours, a indiqué l’OMS. Les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu représentent à elles seules 82% des plus de 136.000 cas de rougeole enregistrés cette année jusqu’à présent, dont 2.000 décès.

En plus de l’insécurité endémique, les inondations du début de cette année ont tué et blessé des centaines de personnes et touché 36 établissements de santé dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Kasaï et de Tshopo, augmentant encore les besoins en matière de santé.

Les attaques des groupes armés contre les établissements de santé ont également eu un impact sur la capacité à fournir des soins de santé.

Le système de santé « vraiment sous pression »

En raison des glissements de terrain provoqués par les inondations, des installations ont été détruites, et il y a eu des morts et des blessés. « Donc tout le système de santé est vraiment sous pression », a déclaré le Dr Castilla.

La faim et la malnutrition augmentent, a dit l’expert de l’OMS, forçant certains des déplacés à retourner sporadiquement dans leurs régions d’origine juste pour survivre et les exposant à de nouvelles violences, à des chocs de santé mentale et à des tensions psychosociales.

 

Mamie Ngondo




Dans le cadre de la gouvernance de proximité, le Ministre de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé ce lundi 03 juillet, les séances de moralisation et réarmement moral de tous les chefs d’établissements publics et privés de la RDC. Première étape, la province éducationnelle de Kinshasa/Plateau

Cette Province éducationnelle cadette de toutes les autres,  s’étend sur deux Communes, Nsele et Maluku, des vastes étendues urbano-rurales. Elle couvre 08 Sous-Divisions avec un total de 1.668 écoles dont 738 publiques et 730 privées agréées et compte 13.135 agents dont 6.722 femmes, soit 51% contre 6.413 hommes qui encadrent un effectif de 354.669 élèves comprenant 181.637 filles, soit 51% contre 173.032 garçons.

 

Dans son mot, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a rappelé :”Je suis venu m’entretenir avec les Chefs d’établissements et non avec les syndicalistes avec qui je vais échanger bientôt sur leurs cahiers des charges entre le Gouvernement et le banc syndical.

Le patron de l’EPST a justifié cette rencontre par un hiatus entre lui qui donne les instructions et ceux qui sont appelés à exécuter, les Chefs d’établissements. Mais entre celui qui donne les instructions et ceux qui doivent exécuter, il y a beaucoup d’intervenants qui ne font pas leur travail, a-t-il déploré.

Voilà pourquoi, il est difficile d’exécuter.

 

Aussi, les syndicalistes ne font pas aussi leur travail lorsqu’ils ne font pas la restitution à la base.

 

C’est pourquoi, a expliqué le patron de l’EPST : “Je parle aux gestionnaires qui sont les bénéficiaires de mes instructions”.

A ce sujet, il a rappelé les prérogatives d’un Chef d’établissement qui sont l’encadrement pédagogique des enseignants et des élèves; l’élaboration et l’exécution du budget de l’établissement scolaire ; le contrôle sanitaire et environnemental de l’école, notamment en ce qui concerne les toilettes; le rapport annuel de toutes les activités de l’école de l’année qui vient de s’achever à tous les niveaux; l’exécution du calendrier scolaire;  le contact permanent avec les comités des parents; la transmission aux enseignants des instructions officielles; être attentif avec les médias et les réseaux sociaux pour que personne ne prétexte l’ignorance sur les instructions et informations officielles ; veiller à l’exécution du programme de l’enseignement ; le contrôle et l’évaluation de l’enseignement et disposer des documents des directives et orientations du Ministère notamment la loi-cadre sur l’éducation nationale, la convention scolaire révisée en octobre 2022, la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation: ses axes…

 

Le Gardien de la gratuité de l’enseignement primaire public a rappelé également toute une litanie des antivaleurs contre lesquelles il s’est engagé de se battre notamment le monnayage des inscriptions, le népotisme, le tribalisme, la corruption…

 

Il a également rappelé  son appel à l’organisation du Salongo chaque samedi, du salut au drapeau et d’un message patriotique chaque matin.

Tony Mwaba Kazadi n’a pas oublié de relancer les Chefs d’établissements sur sa campagne :”Pas une école sans bancs” avec les frais de fonctionnement que d’aucuns ont transformé en frais familiaux.

 

Le professeur Tony Mwaba Kazadi a frappé du poing sur la table en ce qui concerne la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics qui n’est pas négociable lorsqu’il a condamné la pratique de certains chefs d’établissement qui s’arrangent avec les comités des parents pour percevoir les frais illicites à l’école primaire sans titres de paiement.




Clôture de l’année scolaire ce 01 juillet : Tony Mwaba renoue avec les bonnes habitudes d’antan

Tout est bien qui finit bien, dit-on. Ce samedi 01 juillet 2023 marque la fin de l’année scolaire 2022-2023 sur toute l’étendue du pays, y compris les écoles consulaires disséminées dans plusieurs pays.

Par cette clôture officielle intervenue ce premier samedi du mois de juillet, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Gardien de la gratuité de l’enseignement primaire public, vision phare du premier quinquennat du Président Félix-Antoine Tshisekedi, a renoué avec les bonnes habitudes d’antan et ce, après 30 ans de rupture avec des perturbations créées par les multiples grèves illégalement organisées.
Alors que la crise sanitaire due à la Covid-19 avait chambardé le calendrier scolaire 2019-2020 au point de clore cette année au mois de septembre, les choses ne s’étaient malheureusement pas améliorées. Le 02 juillet, reconnu par tous comme une date fatidique pour les écoliers congolais, n’avait plus son côté mythique et splendide ; car, c’est toujours après cette date que les années scolaires se clôturaient. Il a fallu que le Professeur Tony Mwaba Kazadi prenne le commandement de ce ministère pour que les choses reviennent à la normale. Cette année, la clôture intervient le 01 juillet simplement parce que le 02 tombe un dimanche.
La réussite de cette année scolaire, pour le primat de l’EPST, c’est aussi la remise des documents officiels attestant la scolarité d’un élève à la fin d’une année et/ou d’un cycle.
Comme pour les années bonheurs, ce 01 juillet 2023, les élèves sont rentrés avec leurs bulletins et certificats de fin de cycle primaire pour ceux de 6ème primaire ainsi que les brevets pour ceux de 8ème CTEB ayant passé le TENASOSP.
Ces résultats attestent la détermination du Professeur Tony Mwaba Kazadi à redorer l’image ternie du sous-secteur de l’éducation.
Dans 15 jours, le ministre sera avec le banc syndical à Mbuela Lodge à Kisantu pour évaluer l’addendum à l’accord de Bibwa signé en 2019.




D’ici 2024 : l’UNESCO espère que plus de 25% de femmes, jeunes et adolescents vont avoir accès à des services adaptés de SSR/IST/VIH-Sida

Les violences basées sur les genres (VBG), la santé sexuelle et reproduction (SSR) et le VIH en milieu scolaire, tels sont les trois sujets développés au cours d’un atelier organisé à Kinshasa par l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), du lundi 26 au mardi 27 juin 2023. Cet atelier qui a réuni plus de 30 représentants des jeunes de Kinshasa, en présence du Conseiller régional du secteur de l’éducation en Afrique centrale, Hiller Mputu et de la cheffe de Division chargée d’évaluation du Programme national santé des adolescents (PNSA), Mimi Kabanga, vise plus de 25% de jeunes à l’accès aux services adaptés de service de santé de la reproduction, SSR en 2024, à travers l’utilisation des applications ciblées dont ” Hello Ado”

L’objectif de cet atelier est de promouvoir l’accès des jeunes filles et des femmes non seulement à l’éducation mais aussi à l’information adéquate sur la santé sexuelle et reproductive, les droits humains et le VIH à travers un renforcement des capacités à l’utilisation de l’application digitale.

Renforcer des connaissances des participants en matière du VIH, de la santé sexuelle et reproductive et des violences sexuelles basées sur le genre en milieu scolaire ; booster l’appropriation de l’application mobile « Hello Ado » par les participants ; éveiller la conscience des participants sur les dangers des inégalités de genre dans tous les domaines et particulièrement en matière du numérique et d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, tels sont d’autres objectifs spécifiques du dit atelier.

Pour Hiller Mputu, les jeunes pourront jouer dans la riposte aux VIH et aux VBG en milieu scolaire ainsi que dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents, suite à ces deux journées de réflexion qui servent d’une sensibilisation à leur intention.

« Nous évoquons les VBG, les violences sexuelles et le VIH Sida, car ils sont une problématique universelle et n’épargne aucune société dans le monde. Elle se vit d’un contexte à un autre et appelle à une implication de tous les acteurs politiques et sociaux pour des réponses appropriées. S’agissant de la RDC, il faut noter que chaque année des millions de jeunes et adolescentes meurent des causes que l’on peut éviter comme les avortements clandestins liés aux grossesses précoces et non désirées, le VIH et autres. Pour l’UNESCO, l’investissement en matière de droit, santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescentes est une condition essentielle pour que cette jeunesse soit éduquée, en bonne santé, épanouie, autonomisée et adopte les comportements responsables en opérant des choix éclairés. », a-t-il dit.

Mimi Kabanga a par ailleurs noté que le silence face aux VGB ne fera qu’empirer le problème des adolescents et jeunes.

« Les adolescents et jeunes sont victimes de divers problèmes de santé sexuelle et reproductive. Nous citons les infections sexuellement transmissibles, le VIH Sida, les violences sexuelles, les violences basées sur le genre, les grossesses précoces, les avortements provoqués ou clandestins et j’en passe. Garder le silence face à tout ceci ne fera qu’empirer le problème des adolescents et jeunes. Nous saluons l’opportunité que l’UNESCO nous donne ce jour pour réfléchir ensemble pour nous sensibiliser aussi enfin de donner l’information à cette jeunesse sur les différents problèmes de santé sexuelle et reproductive, sur comment faire pour les prévenir et les éviter», a-t-elle dit.

L’amélioration des connaissances des participants en matière du VIH, de la santé sexuelle et reproductive et des violences sexuelle basées sur le genre en milieu scolaire ; d’ici 2024, plus de 25% de femmes, des jeunes filles, jeunes et adolescents, garçons et Hommes ont accès à des services adaptés de SSR/IST/VIH-Sida à travers l’utilisation des applications ciblées dont « Hello Ado », sont des résultats attendus de l’atelier.

Mamie Ngondo




Lutte contre le VIH: EGPAF recommande la pro-activité dans la gestion des programmes

Le Directeur Pays de la Fondation Elisabeth Glaser, spécialisée dans la prise en charge des enfants malades du VIH/SIDA a recommandé la pro activité dans la gestion des différents programmes de lutte contre cette pandémie en République démocratique du Congo. C’était lors du séminaire scientifique, organisé par l’IAS Education Fund en collaboration avec l’Ong « Femmes Plus ».

Tout en restant stratégique, le Docteur Aimé Mboyo, qui intervenait sur la prise en charge pédiatrique et élimination de la transmission verticale, s’est résumé en quelques points en émettant sur la place publiques des idées pouvant améliorer la maitrise de cette pandémie qui est de type généralisé avec une prévalence de 1, 2 % en Rdc.

« Il s’agit premièrement de la Pro-activité. Ça c’est très important. La pro-activité par rapport à l’utilisation rapide des évidences dans la gestion quotidienne des programmes (…) Il s’agit de voir comment traduire rapidement toutes ces informations scientifiques en directives complètes, compréhensibles pour les prestataires techniques, les prestataires communautaires et même les gestionnaires… (…) Les évidences qui vont contribuer rapidement à accélérer les efforts qui vont aider à contrôler l’épidémie. Et c’est là ou, nous saluons le travail des scientifiques qui produisent régulièrement les évidences pour nous permettre de réorienter, d’assister nos interventions (…) », avait-il déclaré.

En deuxième lieu, le Directeur Pays a évoqué la problématique de la disponibilité des ressources. Outre la disponibilité des intrants, il a insisté sur la formation des ressources humaines.

A cet effet, dit-il : « Il faut voir avec les partenaires comment former rapidement les prestataires. Et pour cela, il ne faut pas seulement attendre les grands ateliers de ce genre…. Il faut repenser notre façon d’agir, être plus concrets, être plus orientés vers les compétences pour que les informations puissent circuler rapidement. Nous sommes un grand pays il faut trouver des innovations pour que les prestataires soient informés rapidement afin que les évidences soient mises en œuvre le plus rapidement possible ».

Abordant enfin le troisième et quatrième points relatifs à la documentation et à l’évaluation, le Directeur Pays d’EGPAF a illustré ses propos en évoquant le programme américain, le Pepfar, dans l’organisation des monitorings…. pour s’assurer de l’effectivité de la mise en œuvre de toutes les stratégies. Un modèle d’exemple qui peut inspirer le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS).

Rappelons que ce séminaire scientifique de deux jours, soit du 22 au 23 juin avait pour thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc », avec l’appui du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA).

Prince Yassa




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Docteur Etienne Mpoyi de l’Oms loue le bien fait du traitement

« (…) Parmi toutes les interventions il y en a une qui est très importante, c’est le traitement. Donc si on arrive à dépister toutes les personnes positives à les mettre sous traitement (…) et qu’il y ait une charge virale supprimée, je pense que c’est sera un grand pas vers l’élimination du VIH, parce qu’une personne qui a une charge supprimée pendant au moins six mois cette personne a très peu de risque de transmettre le VIH et ça c’est un grand avantage pour la lutte contre le VIH », avait fait savoir le Docteur Etienne Mpoyi Mutombo, administrateur national VIH et Hépatites au bureau Pays de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) lors du séminaire scientifique, organisé par l’IAS Education Fund en collaboration avec l’Ong «  Femmes Plus ».

Selon ce médecin, qui intervenait sur les avantages de la «  Prévention combinée », celle-ci est un ensemble d’interventions qui permettent d’optimiser la prévention du VIH. Et, a-t-il souligné, ces interventions sont taillées sur mesure par rapport à une population donnée dans un pays en tenant compte de la situation épidémiologique des personnes qui sont les plus à risque.

« Donc, à chaque groupe de populations on essaie de voir quelles sont les interventions nécessaires et parmi ces interventions, il y en a qui sont biomédicales comme les Arv, la profilaxie aux Arv, le préservatif, et d’autres interventions pour casser les barrières dont notamment les interventions structurelles pour réduire la stigmatisation, les violences parce que s’il y a la discrimination et la stigmatisation les gens ne viendront pas chercher les services », a-t-il souligné.

Cependant, poursuit le Docteur Etienne Mpoyi Mutombo, administrateur national VIH et Hépatites au bureau Pays de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il y a aussi des interventions qui permettent d’améliorer la demande pour que les gens viennent au traitement.

Et pour ceux qui viennent au traitement, insiste-t-il, de faire en sorte qu’ils puissent continuer à prendre les médicaments. Et donc tout ça mis ensemble permet d’offrir une gamme d’interventions de prévention qui soient plus efficaces.

Rappelons que ce séminaire de deux jours, soit du 22 au 23 juin avait pour thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc ».

Prince Yassa




Kidnapping à Kinshasa : Gratien Tsakala sur terrain pour endiguer les cas d’enlèvements de passagers

Depuis l’annonce d’interdiction des véhicules teintés sur l’étendue de la capitale, et des mesures pour lutter contre des cas d’enlèvements de passagers des taxis, taxis bus et motos de plus en plus récurrents dans la ville. Le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Tsakala a déploré ce phénomène de kidnapping qui a pris encore de l’ampleur dans la capitale de la Rdc.

 

Au cours d’une descente effectuée sur terrain, ce mardi 27 juin 2023, dans la commune de la Gombe au grand marché, le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Tsakala a interpellé certains chauffeurs des véhicules aux vitres teintées pour lutter contre le kidnapping à Kinshasa.

 

” Vous savez que le phénomène de Kidnapping a pris l’ampleur ce dernier temps ? Donc de la semaine prochaine vous avez l’obligation de changer et à remplacer vos vitres fumées noires par des vitres claires, au cas contraire la Police National s’occupera de vous”, a déclaré le ministre provincial de l’intérieur.

 

Cette décision est prise suite aux nombreux cas de kidnapping enregistrés ces derniers temps en République démocratique du Congo plus particulièrement à Kinshasa. Le ministre provincial de l’intérieur invité les bourgmestres aux arrêts de bus , afin de lutter contre ce phénomène.

 

Toujours dans la même journée, le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Tsakala ensemble avec la PNC, sont descendus sur les lieux de vente des liqueurs, pour interpeller les vendeurs. “Si le phénomène kuluna et kidnapping retrouvent l’ampleur, c’est aussi à la base de ces liqueurs qui détruisent les jeunes en faisant des bêtises”.

 

Le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Tsakala invite la population congolaise à la vigilance, afin de lutter contre le phénomène de kidnapping et promet d’être au four et au moulin pour mettre fin à cette situation qui égorge la capitale de la République Démocratique du Congo.

Jean -Luc Lukanda Mutombo




A l’INBTP: Les coups et blessures sanctionnent l’élection du représentant des étudiants

Les étudiants de l’Institut National des Bâtiments et Travaux Publiques (INBTP) se sont donné à une bagarre très violente, causant plusieurs blessés graves et des dégâts matériels le mardi 27 juin 2023, lors du dépouillement des résultats de votes à l’élection du représentant des étudiants de cette institution d’enseignement supérieur.

 

D’après nos sources, quatre candidats étaient en lice en vue de remporter l’élection. Deux d’entre eux ont été écartés par le DG de l’INBTP, pour des raisons internes, ce qui a enflammé les troubles au sein de cet Alma mater.

 

Quelques étudiants rencontrés sur les lieux relatent l’histoire. « Il y’avait élection du représentant des étudiants, ils sont tous de la 4è HE ( Master 1 Hydrolique et Environnement) à savoir Asabi Pierre, Jordan Emma, Benjamin, Joël Mudimba. Le candidat numéro 13 Benjamin qui est soutenu par le DG s’est vu être provisoirement proclamé coordon par tricherie, au détriment de Jordan Emma, et Asabi Pierre qui sont très populaires et aimés de tous les étudiants. Après dépouillement des bulletins de votes, il s’est avéré que le candidat du DG était vraiment mal au point et par là ils ont appelé une bande de Kuluna venant avec des armes blanches et machettes, ils ont fait du sabotage au sein de l’Institut », ont-ils laissé entendre.

 

D’après Glody Kabasele, témoin aux urnes a relaté les faits, « après publications de vote, le désordre venait de l’extérieur et envahissait l’établissement et cette affrontement menant les étudiants jusqu’au bureaux des votes et ils ont tout casser, dépouiller, ce qui a poussé à tout le monde de prendre la fuite jusqu’aux dernier, ils étaient bien équipés avec des objets tranchants et m’ont gravement blessé à la main et ont pris mon téléphone ».

Les étudiants de l’INBTP ont droit d’élire leur propre représentant comme les règlements universitaires le recommande, aucun étudiants n’est censé être victime des discriminations ou à tout autres actes de tribalisme. Il est conditionnée que les étudiants fasse preuves des civismes et des bonnes manières, ils doivent préserver les locaux et les matériels, ils doivent respecter les règles établies dans toutes les structures au sein de l’Université.

Jean-Luc Lukanda Mutombo