Exetat 2023 : A Kinshasa, les finalistes saluent une session abordable 

La session ordinaire de l’examen d’État édition 2023 s’est clôturée, ce jeudi 29 juin, sur l’étendue du territoire de la RDC.

 

À Kinshasa, l’ambiance est bon enfant devant les centres de passation d’examen et sur quelques rues parcourues par nos reporters. Sourires aux lèvres, des pas de danses, des exclamations et des cris de joie et de la fatigue aussi, voilà tout ce qui a caractérisé ces élèves au sortir de leurs salles d’examen. Quelques finalistes rencontrés devant le centre d’Exetat de l’Institut technique industriel de Masina (ITI Masina) ont livré leurs impressions à congopresse.net. « L’examen s’est très bien passé. Nous avions peur. Ce qu’on nous racontait, c’est totalement le contraire de ce que nous avons vu ici. Les examens sont comme ce que nous faisons à l’école. On craignait pour rien », a déclaré l’une des finalistes ayant requis l’anonymat.

 

« L’examen s’est vraiment très bien passé. Vu que c’était une expérience nouvelle alors j’avoue que c’était vraiment hallucinant. Des questions inconnues, ça ne manque pas, je me suis retrouvé. Il y en a d’autres aussi où je ne me suis pas retrouvé. Je me suis vraiment préparé acharnement. J’ai eu le temps de révision. Sur tout ce que je me suis préparé n’est venu mais je me suis quand même débrouillé. Je compte continuer avec l’électricité vu que c’est mon domaine de rêve », a renchéri Jérémie Mwabi, finaliste de l’ITI Masina en Électricité.

 

Pour sa part, Japhet Muke de la même école, ils avaient toutes les armes pour affronter ces épreuves. « On était très bien préparé par nos professeurs. Ils nous ont donné toutes les armes pour affronter. Il y a des jours où nous avons trainé et des jours où nous n’avons pas traîné. Parce qu’il y avait des jours où il y avait plus de questions et des questions un peu difficiles. Il y aussi des jours où c’était plus facile. Après mon examen, je compte aller à l’université, faire la polytechnique parce que je veux être comme Albert Einstein, c’est ma source d’inspiration », a-t-il renseigné.

 

D’autres finalistes retrouvés devant le centre d’Exetat du lycée professionnel presbytérien de Masina (LPPM) se sont également confiés à nos reporters notamment sur des difficultés rencontrées durant ces quatre jours d’examen. « C’était bien passé sauf les petites difficultés qui se tiennent du côté des items. Il y a d’autres amis qui abimaient leurs items au début et pour changer c’était un peu difficile. Sinon, les examens viennent à l’heure. On commence à l’heure et on termine à l’heure. Voyez même que nous sommes à 11h et on a presque tous fini. J’ai vraiment apprécié l’organisation de l’EPST. Nous sommes vraiment heureux et très content même. C’est ma première fois et je suis vraiment heureux », s’est exclamé Yannick Mutoka, finaliste du complexe scolaire Bosembo.

 

Notons que ces épreuves ont duré quatre jours et ont connu la participation de plus d’un millions des finalistes à travers toute la République.

Jean-Luc Lukanda Mutombo




Contrairement aux rumeurs: Aucun bus Transco n’a été attaqué sur la nationale n°1

L’établissement public Transports au Congo « Transco » , informe au public qu’il constate avec étonnement la circulation sur les réseaux sociaux depuis ce mercredi 28 juin 2023, d’un message faisant état d’une prétendue attaque d’un bus TRANSCO en provenance de la ville de Moanda dans le Kongo Central, avec enlèvement de tous les passagers à bord.

Il s’agit tout simplement d’une mauvaise campagne menée par des personnes mal intentionnées, dans le but de ternir l’image de cet établissement public.

Ainsi, à travers sa cellule de communication, TRANSCO informe au public qu’aucun bus Transco n’a été victime d’une quelconque attaque sur la nationale numéro 1.

Transport au Congo invite par ailleurs la population à continuer à faire confiance à cet établissement public qui s’est assigné comme mission de déplacer les congolais avec quiétude a moindre prix.




Nord-Kivu : l’examen d’Etat lancé officiellement à la sous division de Béni

La  session  ordinaire de l’examen d’Etat  de l’édition  2022-2023  a été lancée  ce lundi 26 juin 2023  en  ville de Béni  au Nord-Kivu comme partout ailleurs en République démocratique du Congo.

C’est le Maire de Béni, le  commissaire divisionnaire  adjoint   Narcisse Muteba Kanshale   qui l’a lancé  au centre situé dans l’enceinte de l’Institut Bungulu   en présence d’autres autorités politico-  administratives et  éducatives.

Dans  son  allocution,  l’autorité urbaine de Béni  a invité  comme d’habitude  les élèves finalistes  à braver la peur et aussi de travailler assidument pour que les grands pourcentages viennent de Béni.

Cela sera  un  honneur du  candidat,  mais également de la  ville  de Béni entière.

Matsoro Lenge Olivier,  sous Proved de l’Epst/ville  de Béni   parle quand lui de plus de 5000 candidats qui prennent part à cette évaluation nationale  qui va durer quatre jours.

Cette autorité éducative  précise que pour cette  première journée, aucune absence n’a été notifiée  dans les 12  centres de passation d’examen d’Etat retenus en sous division de Béni.

Interrogés, quelques finalistes  au sortir du centre de passation,  ont indiqué que l’examen du jour a été adapté à la matière déjà  apprise à l’école.

Précisons que pour cette première journée, les élèves finalistes ont fait face à la culture générale.

Alain Wayire depuis Béni




Ces versets omis au sein des églises politisées

Aujourd’hui, en R.D. Congo, l’opposition entre l’Eglise – particulièrement l’Eglise catholique – et l’Etat est à la une de plusieurs médias. Et les commentaires vont dans tous les sens. Qu’à cela ne tienne !

En homme d’Eglise, je voudrais relire cette opposition à la lumière des lignes directrices de l’Evangile chrétien.

D’une manière globale, l’Evangile connait les oppositions entre le prophète et le roi, entre le camp de Jésus et celui de l’autorité politique d’alors. Dans ces différentes circonstances, Jésus ne prend l’initiative de défier l’autorité politique qu’en réaction à une provocation pour préciser le sens de sa mission.

Ainsi, face aux Douze qui confondent l’être disciples et la course au pouvoir, Jésus répond en faisant référence aux comportements des tenants du pouvoir politique : « Les rois des nations agissent avec elles en seigneurs, et ceux qui dominent sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! » (Luc 22,25-26 ; lire aussi avec intérêt Luc 13,31-33) ; dans les controverses sur le civisme fiscal, Jésus se montre prudent et désintéressé : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Marc 12,17 ; lire aussi avec intérêt Matthieu 14,27), etc. A travers ces différentes péricopes, Jésus réagit en invitant les disciples à s’attacher plutôt à la logique du Royaume de Dieu.

Paradoxalement, dans l’actualité de l’opposition entre l’Eglise et l’Etat, les choses se passent comme s’il y avait une lecture inversée du paradigme christique. Dans leurs déclarations politiques et politisées, les autorités ecclésiastiques prennent des initiatives et vont pour ainsi dire en guerre contre les autorités politiques établies. Ce comportement les éloigne franchement du modèle christique. Il y a inversion des paradigmes !

En conséquence, les citoyens – croyants et non-croyants – se voient soumis à une guerre médiatique déconcertante, mieux à un jeu de ping-pong où religieux et politiques se lancent des projectiles, jeu que l’Evangile qualifierait d’enfantin : « A qui vais-je comparer cette génération ? Elle est comparable à des enfants assis sur les places, qui en interpellent d’autres : ‘Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine’ » (Matthieu 11,16-17).

En effet, de Lubumbashi (Kashobwe), on entend :

« Les premiers gestes du Président de la République en 2019 étaient porteurs d’espoir pour un Etat de droit, notamment l’ouverture de l’espace politique et médiatique, la libération des prisonniers politiques et le retour au pays des exilés. Malheureusement, nous observons aujourd’hui un recul déplorable caractérisé par la répression violente des manifestations de l’Opposition, la restriction de la liberté de mouvement des opposants, des tentatives des projets des lois discriminatoires, l’instrumentalisation de la justice et les arrestations arbitraires … » (Message de la 60ème Assemblée plénière de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), n° 11, Lubumbashi le 22 juin 2023).

Et de Mbuji-Mayi, l’on entend :

« L’Etat et l’Eglise, particulièrement l’Eglise catholique, ont l’obligation … et le devoir de collaborer, de marcher ensemble … Et c’est peut-être ici l’occasion pour moi de tirer une sonnette d’alarme par rapport à une certaine dérive constatée au sein de l’Eglise catholique, une dérive que je qualifierais de dangereuse, surtout en cette année électorale. L’Eglise doit être au milieu du village … l’Eglise doit être au milieu des Congolais ; elle doit prêcher l’amour, l’unité et l’égalité. L’Eglise doit accompagner toutes les filles et tous les fils de la République qui sont en politique de la même manière, sans distinction aucune ; car il y va de la stabilité de notre cher pays … » (Discours du Président de la République à Mbuji-Mayi, le 25 juin 2023).

Ces échanges à caractères belliqueux, entretenus tant par leurs auteurs pour des motifs inavoués que par les médias tireurs des ficelles, n’auraient peut-être pas pris autant d’ampleur si les représentants de Jésus-Christ en R. D. Congo, c’est-à-dire les autorités ecclésiastiques, n’avaient pas abandonné le paradigme christique pour se constituer en porte-parole politisés d’une Eglise qui devrait normalement demeurer au milieu du village, vivre et dire la vérité de son divin Maitre : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » (Jean 18,19).

Je reste toutefois convaincu que certaines autorités ecclésiastiques se repentiront d’avoir dévié du paradigme christique et qu’elles se mettront, en toute charité, à vivre et à dire la vérité de Jésus-Christ aux uns et aux autres.

Father Arthur Lubwika




Couverture en PTME : Sur environ 17.000 maternités existantes en Rdc, seulement 4746 offrent le service PTME

Intervenant lors du séminaire scientifique, organisé par IAS Education Fund en collaboration avec l’Ong «  Femmes Plus», le Docteur Hilo Ilunga Bulaya, chef de Division au Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) en charge de la Prévention de la transmission  Mère à l’enfant (PTME) a fait savoir que sur les 17.000 maternités existantes sur l’ensemble du pays, seulement 4.746 offrent les services de la PTME. Ce qui constitue un des grands défis à relever.

« Nous avons réalisé beaucoup de progrès en PTME dans notre Pays, cependant les défis restent encore énormes pour qu’on arrive à l’Élimination verticale Mère-Enfant du VIH, de la Syphilis et de l’Hépatite B. L’un des grands  défis au niveau pays reste l’offre des services.  Ça veut dire que nous ne couvrons pas jusque-là, l’ensemble des  maternités en interventions PTME. Sur l’ensemble du  pays nous avons  autour de 17.000 maternités mais la PTME n’est que dans 4.746 maternités, soit une couverture d’environ 28%. Et donc, le gap en termes de l’offre des services est important. Toujours dans les défis, nous avons aussi l’indisponibilité des intrants ainsi que l’insuffisance en ressources humaines de qualité », avait-il fait savoir avant de saluer les efforts du Gouvernement, et déplorer la baisse du financement  PTME par les bailleurs. Les principaux sont les le PEPFAR et le Fonds Mondial.

Le pays a enregistré des progrès

Si les choses clopinent pour ce qui est de l’offre des services, il faut dire cependant que la République démocratique du Congo a enregistré des progrès et succès en termes de la Prévention de la transmission du VIH de la Mère à l’enfant (PTME). ».

« En termes d’évolution de la PTME en Rdc, il faut dire que le programme PTME a été intégré au pays vers les années 2002,  et entre 2002 et 2023, il s’est passé beaucoup de changements en termes des protocoles et directives. Comme vous le savez, le ministère de la Santé est ancré aux directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les changement ont porté beaucoup sur les protocoles de prise en charge, qui a beaucoup évolué  avec la prophylaxie, la monothérapie, la bithérapie et nous sommes aujourd’hui à la trithérapie.. Sachez aussi qu’avant, l’initiation d’un traitement ARV chez la femme enceinte passée impérativement par les critères d’éligibilité. Mais aujourd’hui il n’y a plus des critères d’éligibilité, le fait simplement d’être VIH positif  vous donne déjà droit au traitement et le traitement  est à vie. Il y a aussi les Algorithmes de dépistage qui ont évolué dans notre pays. On va se rappeler qu’à l’époque on s’appuyer beaucoup sur les tests Liza, Western Blot ainsi que les stades de l’OMS, mais aujourd’hui nous utilisons les algorithmes à trois tests. On a utilisé il y a quelques années  le détermine, le double check et Unigold, mais  aujourd’hui le double Check a été remplacé par le Stat pack », avait-t-il indiqué, avant de souligner ceci : «  la PTME vise l’élimination de la transmission du VIH, de la syphilis, de l’hépatite B,  nous utilisons aujourd’hui de façon spécifique le test Duo, c’est à dire un dispositif sur lequel on dépose une goutte de sang ,et qui vous donne les résultats pour le VIH et la syphilis. Mais ce test va évoluer pour prendre en charge aussi les hépatites BCe sont là les évolutions ».

Aussi, il faut dire que  sur les aspects communautaires, il y a beaucoup d’approches qui sont utilisées en Rdc. Mais l’approche « Mère mentor » s’est montrée efficace. Cette approche  consiste à ce que les femmes  VIH positives, qui ont été dépistées lors de la CPN ou à la maternité acceptent volontairement de sortir de la clandestinité pour  accompagner la structure sanitaire afin de susciter  la demande de dépistage chez les autres femmes  qui fréquentent la Structure sanitaire.

Enfin, une autre avancée enregistrée par le pays est que tous les enfants qui naissent  de mère VIH positive, bénéficient de la prophylaxie ARV à la naissance et  du test de dépistage précoce dans le quatre ou six semaines après leur naissance.
Soulignons que ce séminaire scientifique s’est déroulé pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc ».

Prince Yassa




6ème anniversaire de la disparition du professeur émérite Astérie Kisaka-kia-Ngoy: Me Clément Kitenge plaide pour l’amélioration des conditions sociales des magistrats

Cela fait 6 ans, jour pour jour, depuis que le professeur émérite Astérie Kisaka-kia-Ngoy a quitté la terre des hommes. A l’occasion de cet anniversaire douloureux, Me Clément Kitengye Kisaka, président de la Corporation des enfants des magistrats (C.E.M), plaide pour que sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dont une des batailles est l’éradication de la corruption en Rdc, un effort soit davantage fourni par le Gouvernement pour relever le titre de noblesse du corps de la Magistrature, en répondant positivement à l’amélioration des conditions sociales des prestataires. C’est la République qui, en définitive, trouverait son compte à travers des magistrats motivés à garantir une Justice suffisamment équitable et indépendante, à l’abri d’éventuelles tentations.

A l’occasion du 6ème anniversaire du décès de ce grand professeur Emérite Astérie Kisaka-kia-Ngoy, qui a œuvré au sein de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa et de bien d’autres encore, Me Clément Kitengye Kisaka, président de la Corporation des enfants des magistrats (C.E.M), se fait le devoir de raviver la mémoire de l’illustre disparu.

En effet, né à Kibandila, dans la Province de Lomami, un certain 17 décembre 1936, ce dernier, fils de Ngoy-Kisaka Antoine et de maman Elemba Kalenga Anastasie, entreprit ses études primaires à Kalonda et secondaires à Likasi, au Collège Saint François. Il devint malheureusement orphelin de père, dès son jeune âge, lui et sa grande sœur.

C’est en 1968, à Kinshasa, qu’il obtint, à l’Ecole nationale d’Administration (ENDA), son diplôme de licence en droit, puis quelques années après, en 1971, il décrocha avec mention « Grande distinction », sa thèse de doctorat en droit pénal et criminologie, à l’Université de Bordeaux I Talence, en France.

Avant d’entamer ses études universitaires, il se retrouvera à la Banque nationale du Congo à Likasi, puis en 1960, il exerça, pendant 3 ans, les fonctions de greffier au sein du Tribunal de grande instance de Likasi.

Après ses études postuniversitaires, il fut engagé, en 1972, comme professeur à la faculté de droit. Il dispensa, entre autres, durant toute sa carrière professorale, les cours d’organisation et de compétence judiciaires, de procédure pénale, de droit pénal international, droit pénal des affaires et déontologie des magistrats.

Il y a, également, lieu d’épingler que dans son parcours académique, il fut doyen à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, de 1984 à 1988.

En 1974, débutant sa carrière dans la magistrature, il fut nommé juge, affecté au Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, puis il gravit rapidement les échelons, pour se retrouver comme Conseiller à la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe.

Il deviendra, en 1980, Conseiller à la Cour Suprême de Justice, et plusieurs années vont s’écouler avant qu’il soit nommé Président à la Cour Suprême de Justice, en 1998, fonction qu’il exercera jusqu’à la date fatidique que nous commémorons ce jour.

Bien qu’ayant choisi de servir la Nation tant dans l’enseignement supérieur que dans la magistrature, il eut à offrir, autrement, son expertise, en 1979, en qualité de Conseiller principal du Président du Conseil judiciaire Kengo wa Dondo.

De 1997 à 1998, il fut Chef de Cabinet au Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, animé par Mwenze Kongolo.

Il s’en suivra qu’il assumera en 1998, les fonctions de Secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Que faudrait-il retenir du Haut magistrat Kisaka-kia-Ngoy ?

L‘on retiendra qu’il a construit sa notoriété par les valeurs qu’il ne cessait de mettre en exergue, sa force de caractère, sa forte personnalité, le souci d’une justice indépendante et incorruptible, son incorruptibilité, son comportement basé sur l’éthique, …

« Ce pays regorge de modèles à suivre dans plusieurs domaines, nous nous devons de profiter de son exemple pour la bonne marche de la Justice en République démocratique du Congo. Il criait fort pour une Justice véritablement indépendante, digne de représenter le 3ème pouvoir », souligne Me Clément Kitengye Kisaka. Il est le président de la Corporation des enfants des magistrats (C.E.M), avant de marteler qu’un effort doit être accompli dans ce sens par le gouvernement congolais, pour honorer la noblesse du corps judiciaire.

Ces quelques mots opinent la position de Me Clément Kitengye Kisaka par rapport à l’engagement qu’il prend pour accompagner l’idéal qu’il prône dans ce domaine.




DRC Mining Week : TFM gratifié d’un prix de reconnaissance

« Célébrer les triomphes et les victoires de l’industrie minière en RDC ». Ce thème évocateur de l’édition 2023 du DRC Mining Week a permis à différents acteurs du secteur minier congolais de célébrer les triomphes et victoires accomplis dans le secteur. C’est dans ce contexte qu’au cours de la soirée de gala marquant la fin de ce salon des miniers que Tenke Fungurume Mining a reçu un prix de reconnaissance aux côtés d’autres entreprises du secteur.

À la soirée, TFM a été représenté par son manager en charge des relations extérieures, bureau TFM/Kinshasa, Samantha Mwenda. « Au nom du management de TFM et de l’ensemble des employés, a-t-elle dit, je tenais à exprimer ma gratitude à l’organisation VUKA pour ce prix de reconnaissance, témoignage du dur labeur et du dévouement de toute l’équipe TFM. »

L’ascenseur rendu à l’organisateur, Samantha Mwenda a tenu à marteler sur les défis que le secteur affronte : « Le secteur minier n’est pas toujours facile, il n’a pas que des moments de gloire. Ce secteur a aussi beaucoup de défis à relever. C’est donc un honneur pour nous de recevoir ce prix. »

Ce prix est tout aussi une reconnaissance des performances de l’entreprise dans divers aspects. En effet, l’entreprise se conforme aux normes internationales les plus strictes en matière de gestion de l’environnement et gestion de l’hygiène et la sécurité au travail. Et sa participation sociétale n’est plus à démontrer. L’entreprise a signé avec la communauté locale un engagement sur cinq ans d’une hauteur de plus de 31 millions USD, en vue de répondre aux besoins de base de la communauté locale et lui procurer les services de base adéquats. En plus, face aux critères ESG désormais incontournables, TFM et le groupe CMOC, sa société mère, engrangent d’excellentes notes au terme des audits internationaux.

Et concluant son propos, la manager des relations extérieures a fait un regard rétrospectif, tout en jetant des fleurs sur l’organisateur. « Nous sommes fière de constater l’ampleur que prend le DRC Mining Week, qui a commencé petit, et année après année, a perpétué ce grand rendez-vous réunissant les principaux acteurs du secteur minier et qui, aujourd’hui, est devenu le plus grand salon et conférence sur les mines, les infrastructures de la RDC », a-t-elle affirmé. Elle a aussi témoigné que « cela fait plusieurs années que nous y participons en tant que sponsor et serons heureux d’y participer encore l’année prochaine. Encore une fois, au nom de TFM et l’ensemble de ses employés, grand merci ».

Cette édition de DRC Mining Week a connu un engouement particulier en termes de participation. À TFM, les choses ont été prises avec beaucoup de sérieux. Julie Liang et Wu Shenggen, respectivement vice-présidente de CMOC en charge de l’ESG, et directeur général de TFM en charge de la Coopération et de la Conformité, ont aussi été là, entourés des agents délégués par l’entreprise et donnant plus de tonus à la participation

de TFM.




La 56ème journée nationale du poisson célébrée avec faste à Kinkole

La 56ème journée nationale du poisson célébrée le 24 juin sur toute l’étendue de la Rdc a tenu toutes ses promesses. Ici à Kinshasa, le cap a été mis à Kinkole, cité historique des pêcheurs dans la commune de la Nsele. Une cérémonie grandeur nature c’était déroulé sur l’esplanade de la maison communale de la Nsele. Les membres des plusieurs associations des pêcheurs ont répondu présents à ce rendez-vous annuel.

Plusieurs discours ont ponctué la dite cérémonie. Le bourgmestre de la commune de la Nsele, le président de l’Association des pêcheurs de la capitale, le ministre provincial de Pêche de Kinshasa, mais aussi et surtout le discours du ministre national de pêche et élevage, Adrien Bokele Djema, tous ont salué à bras le corps les efforts inlassable que déploie le chef de l’état, Félix Tshisekedi pour que le secteur de la pêche longtemps tombé en léthargie puisse renaître de ses Cendres.

En outre, le patron de la pêche a énuméré les différentes promesses du chef de l’Etat qui sont en train d’être matérialisées à la grande satisfaction de la communauté des pêcheurs de Kinkole. Les travaux de la construction du port moderne de pêche sont presque achevés à hauteur de 90, pourcent.

Dans un avenir très proche, le président de la République, viendra personnellement inaugurer cet ouvrage, a précisé le ministre Adrien Bokele Djuma. Il faudra épingler l’arrivée au pays de 15 bateaux de pêche industriels commandés par le gouvernement. Cette acquisition va à coup sûr booster ce secteur vers une production industrielle du poisson en RDC.

Au cours de la dite cérémonie, le ministre de Pêche et élevage a aussi remis de manière symbolique quelques intrants de pêche. En marge de cette cérémonie, l’Ong mouvement d’action pour l’intégration de Kinkole que dirige de main de maître Bohi Epicure a voulu donner une connotation particulière à cette célébration.

Grâce au partenariat de l’Association du bien-être familial, naissance désirable, les pêcheurs membres de maik ont eu droit à des soins gratuits sur la planification familiale. Une campagne qui va durer 4 jours au centre au site du centre pilote de pêche à Kinkole.

Le promoteur de l’ONG maik, Bohi Epicure a voulu à travers cette action salvatrice, placé la santé des pêcheurs au Centre de ses préoccupations. Rappelons que cette célébration de la 56ème journée du poisson à Kinkole, a été agrémentée par l’orchestre Wenge Musica maison mère. Un peu comme on dit lier l’Utile à l’agréable.

Martin Mudimbi Kapenga




Le Dr Fatou Fall du Sénégal privilégie la dispensation communautaire pour l’auto dépistage du VIH

Le Docteur Fatou Fall de la Division en charge de la lutte contre le VIH/ SIDA du Ministère sénégalais de la Santé, qui intervenait lors du séminaire scientifique, organisé par l’IAS Educational Fund en collaboration avec l’Ong « Femmes Plus » à Kinshasa,  estime que la dispensation communautaire pour l’auto dépistage doit être privilégiée.

« Effectivement, il y a d’énormes défis pour l’auto dépistage du VIH dans la plupart de nos pays, l’implémentation a démarré avec les projets. Les projets sont finis et ont été évalués et se sont retirés. Et maintenant dans le cadre de la mise à l’échelle, il faudra voir comment l’Etat aura les moyens de soutenir cette mise à l’échelle et pour combien de temps.  Alors les résultats des études nous ont donné l’opportunité d’analyser comment est-ce que nous les pays, qui devons faire la mise à l’échelle, allons adapter tous ces résultats et faire les meilleurs activités avec les moindres coûts. Pour ce qui est de l’auto dépistage du VIH, c’est la dispensation communautaire qui est prioritaire et qui a montré les meilleurs résultats et qui améliore nettement l’accès à certaines populations, qui sans l’auto teste,  elles ne seraient jamais dépistées », avait indiqué lors de la première journée de ce séminaire, déroulé pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc ».

S’appuyant sur l’expérience de son pays, ce médecin de formation a déclaré tout haut que la mise en place d’une ligne verte a facilité la prise en charge des personnes après l’auto dépistage.

«  Au Sénégal, nous avons mis en place une ligne verte. Toute personne qui se dépiste sur le kit d’auto teste, on a mis cette ligne. Donc, c’est pour dire à la personne si  vous avez envie de faire votre test seul, vous le faites seul, sinon de manière assistée. Sinon aussi, après l’avoir fait, si vous avez besoin d’informations complémentaires,  vous pouvez appeler sur ce numéro et on vous orientera vers les structures de prise en charge », a-t-elle indiqué, avant de souligner par ailleurs que dans son pays, tous les sites publics proposent le dépistage au VIH.

Contrairement à ce pays, qui a été la porte de sortie  des esclaves africains par l’Ile de Gorée, la République démocratique du Congo qui est l’un des pays les plus affectés par le VIH avec  un type généralisé  et une prévalence de 1, 2 %,  n’a pas encore expérimenté l’auto dépistage.

Prince Yassa

 

 




Lutte contre le VIH/SIDA: Le séminaire scientifique de l’IAS Education Fund clôturé sur une note de satisfaction

Tenu pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin 2023 sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc », le séminaire scientifique de l’IAS Educational Fund, organisé en collaboration avec l’Ong  » Femmes Plus », s’est clôturé le vendredi dernier sur note de satisfaction avec plusieurs recommandations.

Selon la présidente nationale de l’Ong «  Femmes Plus », Mme Bernadette Mulelebwe, ces deux jours ont été d’une grande importance  pour réfléchir  et dégager des recommandations qui vont booster la lutte contre la pandémie du VIH en République démocratique du Congo.

«  A la fin de ces travaux, au nom de notre organisation «  Femmes plus », je voudrais vous remercier pour le temps passé avec nous. Nous avons apprécié votre contribution  aux recommandations  formulées par chacun en fonction de son secteur par les membres de la société civile, les partenaires techniques et financiers.  Il est opportun d’affirmer que les enrichissements   des uns comme des autres ont concouru à  la réussite de ce séminaire.  Aussi, nous remercions tous ceux qui  ont concouru à la préparation effective de ce séminaire tout en faisant mention au Docteur Bernard Bossiki, qui en dépit de son état de santé qui n’était pas bon, a travaillé dur pendant la préparation (…)  En guise de conclusion, nous mettons le vœu de voir toutes ces expertises être mises en contribution dans la lutte contre le VIH/SIDA »,  a-t-elle indiqué.

Après le premier jour, qui a été consacré aux exposés avec des sous thèmes très boostant dans la lutte contre le VIH/SIDA,  soulignons que le deuxième jour par contre, était réservé aux travaux des groupes. Chacun avec une thématique d’orientation. Celle-ci devrait être enrichie par les membres du groupe avant d’être remis au comité.  Et c’est ce qui a été fait.

«  Au nom de l’IAS, nous voudrons vous adresser un mot de remerciement au regard de la réussite de cette activité (…) et pour les prochaines étapes, l’IAS va partager les recommandations de ce séminaire pour validation. Nous invitons les participants à continuer les réflexions sur les actions à mener assorties au cours de cette réunion, avec tous les partenaires  pour que la lutte contre le VIH soit effective au niveau de la République démocratique du Congo », avait déclaré Patrick Bitangumutwenzi, membre du Conseil d’administration de l’IAS région Afrique. C’était avant de souligner ceci à l’intention de l’assistance : « Il ne faut pas hésiter de nous informer sur ce qui se passe dans vos associations pour des éventuels suggestions ».

Soulignons que ce Symposium fait suite à la 24ème Conférence Internationale sur le SIDA (AIDS 2022) tenu à  Montréal au Canada.

Prince Yassa