Kazan abrite LE 16ème sommet des BRICS

La ville russe abrite à partir de ce mardi 22 octobre 2024, le 16ème Sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), devenus une grande organisation mondiale en 20 ans d’existence.

Ce Sommet de Kazan est historique à plus d’un titre. Car, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Au niveau de la participation, on notera la présence de 40 États représentés au plus haut niveau dont 24 Chefs d’État et de gouvernement ainsi que 20 000 invités. Du jamais vu!

Cinq nouveaux membres admis au dernier sommet, siégeront officiellement. Il s’agit de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Iran, de l’Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unis.

Du 22 au 23 octobre 2024, la première partie réunira les membres des BRICS sous le thème “Renforcer le multilatéralisme pour un développement et une sécurité mondiaux justes”.

Quant à la deuxième partie se dérouleront du 23 au 24 octobre 2024, elle aura pour thème “Les BRICS et le Sud : construire conjointement un monde meilleur” sous le format “BRICS/Plus/Utrecht”.

Le Sommet de Kazan est aussi historique au regard du nombre de demandes d’adhésion. 34 États au total. À cette occasion, une nouvelle catégorie dite “États partenaires” sera créée.

Au programme, il y aura des échanges sur les questions d’actualité de l’agenda mondial et régional, de coopération, de la politique, de la sécurité et de l’économie auxquels s’ajouteront des contacts financiers, culturels et humanitaires.

Les organisations des BRICS à l’instar de la Nouvelle Banque de Développement, du Conseil des Affaires, du Mécanisme de coopération interbancaire ainsi que la Women’s Business Alliance y présenteront leurs rapports d’activités.

L’enjeu le plus marquant sera la mise en œuvre d’un nouvel ordre mondial multipolaire pour jeter les jalons de l’anti-hégémonisme et de l’égalité souveraine des nations.

Le clou du 16ème Sommet des BRICS sera la publication de la Déclaration de Kazan.

Quant au Président russe, pays hôte, Vladimir Poutine, il aura un agenda très surchargé : plus de 20 rencontres bilatérales.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP




Après concertation avec Vital Kamerhe : Le Syneco lève la grève des enseignants sur toute l’étendue du territoire national 

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a eu, le samedi 19 Octobre 2024, une séance de travail avec une forte délégation du Syndicat des Enseignants du Congo, (SYNECO), conduite par Mme Cecile Tshiyombo, Secrétaire Général de cette structure et les députés nationaux élus du Kongo Central Jonas Tshundu Tshundu et Maneno Riziki.

Ces échanges ont tourné autour de la revalorisation de la question de l’Enseignant Congolais qui fait face aujourd’hui aux multiples problèmes Administratifs, Logistiques, et surtout Financiers, chose qui ne lui permet plus d’exercer décemment et dignement son travail.

Très attentif à ses Interlocuteurs, le Président de l’Assemblée Nationale a salué la bravoure des Enseignants Congolais qui se sacrifient depuis des décennies pour assurer une bonne relève à travers la formation de la jeunesse. Il a soulevé le fait que le Budget réservé l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté doit désormais être élaboré en tenant compte des propositions faites par les experts de ce secteur et en associant le Syndicat des Enseignants du Congo.

Prêchant par le bonne exemple, le Professeur Vital Kamerhe a appelé la SYNECO à désigner les experts qui vont travailler avec la Commission Économique et Financière de l’Assemblée Nationale dans l’examen approfondi du projet de loi de Finances 2025. Une occasion pour la SYNECO d’être au cœur des discussions sur l’affectation de fonds publics et sur la table des décisions au niveau du pouvoir législatif. Il a appelé la SYNECO à lever la grève des Enseignants afin de ne pas mettre en souffrance les élèves

«L’Honorable Président de l’Assemblée Nationale a compris facilement ce qui se passe à travers le système éducatif congolais. Il prend la question en charge et renvoie à l’Ecofin. Ensemble avec le Syndicat qui va devoir envoyer des délégués pour qu’ils puissent en discuter. Aux Enseignants qui se retrouvent en grève , aujourd’hui nous avons une réponse qui nous fait plaisir afin que tous nous puissions regagner l’école sur toute l’étendue de la République . Nous acceptons de déposer les armes puisque la réponse qui est arrivée, est une réponse que nous considérons être fidèle », a déclaré Madame Cecile Tshiyombo.

Il faut noter que cet exercice sera prolongé vers les Syndicats des médecins et l’Intersyndicale des Agents de la Fonction Publique qui pourront aussi être invités en séance de travail à la commission ÉCOFIN de l’Assemblée Nationale dans le cadre de l’examen de la Loi de Finances 20

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Kasaï : Le Gouverneur Crispin Mukendi regagne la province après un bref séjour à Kinshasa

Après un séjour de quelques jours passés à Kinshasa dans une mission officielle, le gouverneur de la province du Kasaï, maître Crispin Mukendi Bukasa a regagné sa province le jeudi 17 octobre 2024.

Accueilli par la population et quelques autorités provinciales, l’actuel locataire du gouvernorat n’a pas eu une minute pour se reposer. Il a visité le ravin Sokajic, où les travaux de la construction des collecteurs d’eaux avancent à pas de géant sont effectués par l’OVD grâce au financement du gouvernement provincial.

Face à des rumeurs sur son déplacement, le patron de l’exécutif provincial a éclairé la lenterne de ses administrés. Il a signifié que l’objectif de son séjour à Kinshasa aux côtés de ses collègues du Kasaï-Central, du Tanganyika et du Sud-Kivu était i prendre part à la réunion du Comité de Pilotage Conjoint des projets du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations-Unies (PBF) en RDC.

Répondant à la préoccupation sur l’apport de cette conférence sur la province du Kasaï, le Gouverneur Mukendi indique que la réunion Copilotée par le Vice-premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement et Membres des Nations-Unies, a comporté sur la restitution des réalisations des projets PBF dans les Provinces touchées par la guerre de Kamuena Nsapu dans le Grand Kasaï, le mouvement des déplacés de guerre et de l’Angola.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




Lutte contre la Mpox : La situation épidémiologique est en état d’amélioration

La situation épidémiologique en République démocratique du Congo contre l’épidémie de Mpox est en état d’amélioration. C’est ce qu’a affirmé le Docteur Inkale Basele, membre du Pilier Communication sur les risques et l’engagement communautaire (Crec) ce mercredi lors d’un briefing, organisé à l’intention des professionnels des médias.

S’il faut comparer, a-t-il dit, les données épidémiologiques de la première semaine et les données épidémiologique jusqu’à la quarantième semaine, la courbe est en train de chuter par rapport au nombre des cas et aussi par rapport au nombre de patients, qui sont guéris et qui sortent de traitement Mpox. «  La République démocratique du Congo est sur une ligne que l’on remarque que le nombre des cas Mpox sont réduits et la courbe baisse. Aujourd’hui nous sommes à 30% des personnes qui sont contaminées par la Mpox. Donc, le Gouvernement ensemble avec les différents partenaires est en train de fournir un appui surtout avec les partenaires techniques et financiers pour aider notre pays à contrecarrer cette épidémie », a-t-il indiqué.

Les Ambassadeurs de Mpox

Depuis peu, plusieurs cas guéris de l’épidémie de Mpox sont signalés à  travers le pays. Ce qui réjouit et rassure plus d’un du travail de titan que réalise l’Institut national de Santé publique (INSP) à travers son Centre des opérations d’urgence de santé publique.

S’exprimant à cet effet, le Docteur Inkale Basele, visiblement satisfait des prouesses que réalise sa structure, a bien trouvé les mots pour qualifier ceux qui ont vaincu la Mpox, avant de les responsabiliser. Il l’a dit en ces termes: « Ces malades guéris sont tout d’abord les ambassadeurs, parce qu’ils connaissent l’état de cette maladie. Ils sont mieux placés pour parler aux autres sur les mesures de préventions, sur comment les autres doivent se comporter parce qu’aujourd’hui en plus de la voie physique de contamination, il y a la voix sexuelle. Ceux qui sont contaminés par la voie sexuelle doivent transmettre le message en disant ceci que la population doit se protéger lors des rapports sexuels. Aussi, ils doivent dire que la meilleur prévention, c’est le respect des mesures barrières ainsi que la vaccination même si elle n’a pas encore commencé ici à Kinshasa (…)

Les Personnes vivant avec le VIH concernées par la vaccination

Selon le Docteur  Inkale Basele, membre du pilier Crec, responsable Affichage et reprographie des supports de communication, les Personnes vivants avec le VIH est catégorie de la population  qui est ciblée par la vaccination. Simplement, parce que la personne qui souffre du VIH est dans un état d’immunodépression.  «  Elles sont considérées à risque et doivent bénéficier de la vaccination contre la Mpox. Il n’y a pas d’inconvénient. Bien au contraire, c’est un vaccin, qui va renforcer l’immunité contre la Mpox », a-t-il préconisé.

Les professionnelles de sexe, une des cibles privilégiées

«  Nous avons remarqué, parce qu’au départ il y avait une seule souche de contamination de Mpox comme virus mais aujourd’hui, nous avons remarqué une deuxième souche, plade AB. Cette plade est une souche, qui se transmet par voie sexuelle, alors les professionnelles sont classées comme le groupe population à risque, et est directement ciblée par la vaccination, parce qu’elle est considérée comme un vecteur de la maladie. Voilà pourquoi, cette population doit bénéficier de la vaccination non seulement pour se protéger mais pour protéger aussi les autres », a fait savoir ce membre du Pilier CREC.

Soulignons que la communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC) est cruciale pour les réponses de santé publique aux situations d’urgence. Elle est partie prenante du Centre conjoint d’information (CCI) au sein du Centre des opérations d’urgences de Santé publique (COUSP).

Selon le Responsable de la Cellule de communication, le Docteur Olivier Kapumba, outre la santé, le COUSP peut alerter sur toutes les catastrophes humanitaires, qui peuvent survenir.

Prince Yassa




Grant Leaity : «  60 ans après, la missin toujours urgente ! »

« Au fil des décennies, l’action de l’UNICEF s’est élargie pour répondre aux nouveaux défis auxquels les enfants sont confrontés. Soixante ans après, la mission n’a pas changé, elle est aujourd’hui aussi urgente qu’alors ! L’UNICEF est déterminé à défendre les droits de chaque enfant, où qu’il soit. Face aux crises humanitaires, aux inégalités et au changement climatique, l’organisation redouble d’efforts pour construire un avenir meilleur pour les générations futures », a déclaré le représentant du bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo, Grant Leaity, jeudi 10 octobre 2024, lors de la célébration des 60 ans de cette agence onusienne au côté des Congolais.

Ce parcours, a dit ce haut fonctionnaire des Nations unies, a été marqué par d’immenses défis, mais aussi par des réussites remarquables. « Notre parcours a été marqué par d’immenses défis, mais aussi par des réussites remarquables. Depuis six décennies, l’UNICEF est aux côtés des enfants en RDC, témoins de leurs progrès et de leurs espoirs », a-t-il d’un ton confiant quant à l’avenir de ces enfants qui, une fois bien encadrés, constitueront un moteur sûr de le développement de ce beau et grand pays.

La RDC est un pays d’opportunités

Au-delà de ses nombreux et multiples défis, le représentant de l’UNICEF a rappelé lors de cette soirée hautement en couleurs, honorée par la présence des invités de marques du Système des Nations unies et autres partenaires au développement et diplomatiques, organisée dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-Arts, que la République démocratique du Congo est un pays d’opportunités et ne peut pas être réduite à la crise humanitaire aiguë qui affecte sa partie Est.

Il en veut preuve, sa jeune population. «  La Rdc abrite aussi environ 55 millions de jeunes avec une capacité énorme d’apprentissage, de créativité et d’entreprenariat et qui ne demande qu’un investissement conséquent dans leur santé, éducation, formation et protection pour atteindre leur plein potentiel », a dit Grant Leaity.

Aussi, a-t-il souligné, le futur de la planète est étroitement lié à celui de la RDC. En effet, les forêts tropicales du bassin du Congo constituent le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie, l’un des puits de carbone les plus précieux au monde trois fois la capacité d’absorption de l’Amazonie et une réserve majeure de biodiversité.

« La RDC est également le plus grand producteur mondial de cobalt et l’un des principaux fournisseurs d’autres minéraux essentiels pour la transition verte au niveau global notamment le coltan, le lithium, le tantale, l’étain, le tungstène et l’or. Autant d’atouts qui pourraient générer beaucoup de ressources pour répondre à la demande sociale des 55 Millions de jeunes », a-t-il ajouté, avant de souligner que malgré des défis humanitaires importants, de très nombreux programmes Paix- humanitaire- développement ont été couronnés de succès en RDC montrant la capacité du pays à poursuivre un développement résilient.

Rappelons que l’UNICEF a vu  le jour le 11 décembre 1946 lorsque l’Assemblée générale des Nations Unies avait décidé à l’unanimité d’établir un Fonds international de secours à l’enfance, chargé d’apporter une aide d’urgence aux enfants et adolescents des pays dévastés par la guerre et d’assurer la santé de l’enfant en général.

Cette aide est accordée sans distinction de race, de religion, de nationalité, de statut ou d’opinion politique.

 

Prince Yassa




Lutte contre Mpox et prise en charge: Le Coordonnateur national du COUSP en visite dans les différents centres 

Le coordonnateur national du Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP), le professeur Christian Ngandu, était en visite d’inspection dans les différents centres de traitement de Mpox (CTMpox) ou de prise en charge dans la ville de Kinshasa. C’était le samedi dernier.

L’objectif de cette visite était de suivre et palper du doigt comment se déroulent sur le terrain les activités de la riposte contre la Mpox. Selon l’Institut national de Santé publique (INSP), cette visite tombe à point nommé du fait qu’elle a pu recadrer et donner la vraie version du fait, contrairement aux fausses informations véhiculées sur la mauvaise prise en charge des malades Mpox.

Le coordonnateur national du COUSP a donné les orientations claires sur l’amélioration de l’organisation des services, le rendu des résultats et de la létalité au CTMpox de Masina et Vijana.

Rappelons que depuis le samedi 05 octobre dernier, le Gouvernement congolais avait lancé officiellement la campagne de vaccination contre cette épidémie, qui est une maladie virale. Elle peut déclencher une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre. Le virus se transmet d’une personne à l’autre par contact étroit. En RDC, elle vit depuis 1970 de manière endémique.

Cependant, depuis l’année 2021 jusqu’à ce jour, le cas n’a cessé d’augmenter, et au début de cette année, jusqu’à la semaine épidémiologique, 39 un cumul de 30.596 cas suspect et 5602 cas confirmés ont été notifiés dans le pays.

La Mpox a été déclarée comme une urgence santé publique pays, Urgence africaine de santé publique par Africa CDC et en août 2024, l’épidémie de Mpox a été de nouveau déclarée une urgence de santé publique de portée internationale par le Directeur général de l’OMS.

Prince Yassa

 




Nouveau cadre de coopération 2025-2029: L’UNICEF sollicite l’implication de tous 

Le bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en République Démocratique du Congo sollicite l’implication de tous les partenaires à son nouveau cadre de coopération pour la période 2025-2029. C’est ce qu’avait émis son représentant, le10 octobre 2024, lors de la célébration de 60 ans d’existence de cette Agence des Nations Unies.

D’après le représentant, l’UNICEF, ce nouveau programme, qui est une traduction des aspirations des enfants et des communautés, aligné sur le plan national stratégique de développement, vise à accélérer l’atteinte des résultats pour les enfants grâce à des stratégies transformationnelles au niveau communautaire, provincial et national avec une attention particulière aux communautés les plus vulnérables.

Pour ce faire, l’UNICEF invite le gouvernement congolais de maintenir son engagement en faveur des enfants, de renforcer les politiques publiques dans ce domaine, de promouvoir l’accès aux services sociaux de bases dans les zones humanitaires avec l’appui de la communauté internationale, et de continuer les négociations pour un accord de paix durable.

« Aux partenaires d’augmenter leur soutien financier et technique ainsi que leur plaidoyer aux services des enfants de la RDC. A la société civile de continuer à mobiliser les communautés et à défendre les droits des enfants. Aux jeunes et enfants d’avoir confiance en vous, de rester engagés, soyez des acteurs du changement dans un avenir meilleur », a déclaré Grant Leaity, lors de cette grande soirée hautement en couleurs, organisée sous une belle et lumineuse paillotte, érigée pour la circonstance dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-Arts devant un public très select.

C’était une ambiance bon enfant qui offrait un sentiment, non seulement festif, mais plus interpellateur, quant à l’avenir après une minutieuse évaluation de ses 60 ans. C’est ce qu’a souligné le représentant.

« Les 60 dernières années ont été marquées par des progrès considérables, mais le chemin reste encore long. Ensemble, nous pouvons construire un Congo où chaque enfant a les mêmes chances de grandir en bonne santé, d’apprendre et de réaliser son plein potentiel ».

 

Des progrès en 60 ans

Pendant plus de 60 ans, aux côtés du Gouvernement congolais, le Bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance a affirmé avoir contribué à la création d’un environnement favorable aux droits de l’enfant.

Selon son représentant, le travail de son agence a rendu possible des progrès remarquables pour les enfants au cours des dernières décennies. Il en veut pour preuve, entre 2007 et 2024, selon les enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) : le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est passé de 148 pour 1000 naissances vivantes à 92 pour 1000 naissances vivantes, soit une baisse de 56 points. Aussi, le taux d’allaitement maternel exclusif est passé de 36% à 53 %.

Dans le secteur de l’éducation, le taux brut de scolarisation au primaire est passé de 62% en 2001 à 112% en 2021.« Chaque année, l’UNICEF apporte son soutien à près d’un million de personnes, dont 580,000 enfants affectées par les conflits armés et des catastrophes naturelles à travers la distribution des articles ménagers essentiels », a indiqué le représentant de l’UNICEF en Rdc.

Il a précisé que sur cette liste de progrès, que pendant les 12 dernières années, 14.6 millions d’enfants ont été enregistrés à l’état civil, soit une moyenne de plus de 1.2 millions d’enfants par an sur 3.9 millions de naissances attendues. Et pendant la même période, poursuit-il, plus de 1.5 millions d’enfants victimes de violences ont bénéficié de services de protection et de prise en charge. Aussi, plus de 7,8 personnes utilisent à ce jour la plate-forme U-Report-faisant de la RDC le premier au monde en termes de nombre d’utilisateurs.

 

En effet, pour l’UNICEF, toutes ces réalisations sont le fruit d’un travail acharné mené en collaboration avec le gouvernement, la société civile, de nombreux partenaires et autres acteurs et surtout en partenariat avec les communautés.

 

Encore des défis

Malgré ces progrès, cette Agence des Nations Unies est consciente que de nombreux défis persistent encore dans plusieurs domaines notamment dans les domaines de la vaccination, de la nutrition, de la protection et de l’éducation.

En effet, a renseigné Grant Leaity, en 2023, où seuls 21% des enfants de 12 à 23 mois étaient complètement vaccinés contre 31% en 2007, soit un recul de 10 points. Aussi, le retard de croissance en 2023 est de 45% contre 46% en 2007.

« Ces défis sont exacerbés par un contexte marqué par la récurrence des conflits armés et les déplacements massifs de population et d’enfants qui en résultent, les effets du changement climatique telles que les inondations et les glissements de terrain », a-t-il fait savoir.

En plus de cela, la République Démocratique du Congo fait encore face aux épidémies d’Ebola, de Cholera, de rougeole et plus récemment Mpox.

 

Des ambassadeurs UNICEF à l’honneur

Ils étaient au nombre de quatre sur ce podium lumineux, eux qui portent la noble mission de l’UNICEF à travers le monde afin de venir en aide à ces enfants malnutris, malades, sans éducations …. Victimes des affres de la guerre… Leur engagement vaut de l’or.

« Je tiens à remercier l’Unicef (…) Aujourd’hui je me sens profondément liée à cet engagement, qui me pousse à grandir et à aller toujours plus loin », a déclaré Didi Stone Olomide, l’une des ambassadrices de l’UNICEF.

Même motivation aussi pour l’artiste-musicien Pascal Lokwa Kanza, qui de toute évidence, est allé des mots à la guitare. Deux bels morceaux de son riche répertoire ont été fredonnés par son groupe d’accompagnement de Kinshasa. C’était difficile de se retenir.

 

Des témoignages éloquents de la part des retraités

Trois grands anciens retraités, qui ont su donner les meilleurs d’eux-mêmes pendant plus de 20 ans pour certains, 15 ans pour d’autres, ont édifié l’assistance avec des moments forts de souvenirs pour la cause de l’humanité.

L’ancienne responsable de la Communication de l’UNICEF, Mme Bibiane Ambongo, s’était encore souvenue de ces grandes réalisations de son ancien employeur. Elle a relaté que «  parmi les grandes réalisations que nous avons pues atteindre à l’UNICEF, je pense notamment aux campagnes de vaccination contre la polio, je pense aussi aux campagnes de masse pour l’éducation ; je me rappelle que c’était en 2003 lorsque nous lancions cette campagne dénommée « toutes les filles à l’école ». Et ça été aussi pour moi l’occasion de rencontrer nos vedettes nationales… J’ai eu à travailler avec une bonne dizaine de représentants (…) ».

Si l’occasion n’a pas été donnée pour le dire tout haut lors de cette soirée, il faudra alors le préciser ici que cette dame, reconnue pour sa simplicité, a concouru à la création du Réseau des journalistes « Amis de l’Enfant » (RJAE).

Soulignons cette fête s’était déroulée en présence du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, de la ministre du Genre, Famille et Enfant et de plusieurs représentants des autres agences des Nations unies et des partenaires au développement et des délégués de la société civile.

Prince Yassa




Autonomisation de la femme : TFM forme près de 200 femmes en gestion organisationnelle des associations

Dans le cadre de son engagement envers l’émancipation des femmes rurales, Tenke Fungurume Mining (TFM) a organisé, fin septembre, une formation dédiée à huit associations féminines d’épargne et de crédit œuvrant dans sa concession. Ce programme, animé par le Réseau pour l’autonomisation de la femme (REPAFE), a permis à 192 femmes de la commune de Fungurume et la chefferie des Bayeke de renforcer leurs compétences en gestion organisationnelle des associations, et résolution des conflits. Cette formation fait partie du projet d’appui aux initiatives économiques des femmes organisées en coopérative, une rubrique du cahier des charges de TFM.

Wilfried Kyambwa, formateur du jour de REPAFE a mis en avant l’importance de cette initiative : « Cette première formation pour les bénéficiaires vise à assurer l’existence et la solidité des fondements de ces associations, en travaillant sur leur structuration, fonctionnement, ainsi que la gestion des conflits. »

Cette formation technique survient à la suite de l’approbation récente des plans d’affaires desdites associations par TFM et les comités de développement locaux de Fungurume et de la chefferie des Bayeke. Ces approbations sont un aboutissement d’une série de formations en entrepreneuriat lancée en 2022 en collaboration avec REPAFE visant à autonomiser les associations dans la création d’activités génératrices de revenus durables.

Le responsable des programmes agricoles et développement économique à TFM, Modeste Mujinga, a souligné la portée de cette initiative. « Nous sommes impressionnés par le potentiel entrepreneurial de ces femmes. Ces associations ont bénéficié du soutien de TFM, depuis le début jusqu’à la rédaction de leurs plans d’affaires et leur approbation. Il s’agissait également de leur fournir un accompagnement comprenant plusieurs sessions de formation avec REPAFE, telles que celles auxquelles ont participé les 192 femmes », a déclaré Mujinga. « Nous espérons que toutes les formations prévues dans le cadre de l’initiative de développement économique des femmes permettront aux projets sélectionnés d’aboutir à des résultats satisfaisants », a-t-il ajouté.

Modeste Mujinga a ensuite précisé que les financements des plans d’affaires sont actuellement en cours d’allocation à chaque groupe pour permettre de concrétiser leurs projets.

Les bénéficiaires de cette formation n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude et leur satisfaction. Issues d’horizons divers, ces femmes ont vu leur perspective et leurs compétences s’élargir à travers les ateliers.

Miriam Nongo, membre de l’association Bon Berger, qui se consacre à l’élevage et la transformation des poulets, a participé aux séances de formation. Elle a partagé son expérience : « Nous avons appris à gérer les ressources, mais aussi à comprendre le cadre juridique des associations et les documents légaux nécessaires. Cela est essentiel pour obtenir des résultats positifs dans le travail que nous souhaitons accomplir au sein de nos associations respectives. Je remercie TFM et le formateur qu’ils ont fait venir pour nous encadrer, en nous faisant passer d’une simple association à une organisation structurée, avec de grandes perspectives de croissance. »

Josephine Kayembe, présidente de l’Association des Producteurs Maraîchers (APM), a également exprimé sa satisfaction : « Cette formation a été très bénéfique pour nous. Elle nous a apporté des connaissances et renforcé nos capacités de leadership. La formation a mis l’accent sur l’importance de l’unité au sein des associations et la capacité à gérer les conflits. Nous avons commencé en tant que petite association avec peu de connaissances. Aujourd’hui, notre rêve en tant qu’association est d’augmenter notre production et de grandir au point de marquer l’histoire de Fungurume. »

Cette formation est la deuxième d’une série de 13 sessions programmées par REPAFE. L’objectif est de doter ces associations des capacités nécessaires pour qu’elles puissent fonctionner pleinement et devenir indépendantes du soutien de TFM.

TFM continue de se positionner comme un acteur clé dans la promotion du développement durable en République Démocratique du Congo, en particulier en soutenant des initiatives qui renforcent l’indépendance économique des femmes.




Le Rapport « Planète Vivante » 2024 du WWF signale une baisse catastrophique de 73 % de la taille moyenne des populations d’espèces sauvages  

La taille moyenne des populations d’espèces sauvages surveillées a connu un déclin catastrophique de 73 % en seulement 50 ans (1970-2020). C’est ce qu’indique le Rapport Planète Vivante (LPR) 2024 du WWF, dont une copie de communiqué de presse est parvenue ce vendredi 11 octobre 2024 à congocroissance.com

Ce rapport avertit que, la Terre s’approchant de points de basculement dangereux posant de graves menaces pour l’humanité, un énorme effort collectif sera nécessaire au cours des cinq prochaines années pour faire face à la double crise du climat et de la nature.

Il s’agit des déclins les plus importants des populations d’espèces sauvages observées qui ont été enregistrés en Amérique latine et dans les Caraïbes (-95 %), en Afrique (-76 %) et dans la région Asie-Pacifique (-60 %).

Aussi, le rapport révèle un « système en péril » alors que le monde s’approche de points de basculement dangereux et irréversibles dus à la disparition de la nature et au changement climatique.

Ainsi pour l’Ong internationale  WWF, ce qui se passera au cours des cinq prochaines années sera déterminant pour l’avenir de la vie sur Terre. Cependant, elle avertit en ces termes: » « Nous avons le pouvoir – et l’opportunité – de changer la trajectoire ».

soulignons que l’indice Planète vivante (IPV), fourni par la ZSL (Zoological Society of London), comprend près de 35000 tendances démographiques de 5 495 espèces pour la période 1970-2020.  A cet effet, précise WWF, le déclin le plus marqué concerne les écosystèmes d’eau douce (-85 %), suivis des écosystèmes terrestres (-69 %) et marins (-56 %).

« La perte et la dégradation de l’habitat, principalement dues à notre système alimentaire, sont les menaces les plus signalées pour les populations d’espèces sauvages dans le monde, suivies par la surexploitation, les espèces envahissantes et les maladies. Le changement climatique constitue une menace supplémentaire pour les populations d’espèces sauvages d’Amérique latine et des Caraïbes, qui ont enregistré un déclin moyen stupéfiant de 95 % », peut-on lire dans ce communiqué de presse, qui souligne que le déclin des populations d’espèces sauvages peut servir d’indicateur d’alerte précoce de l’augmentation du risque d’extinction et de la perte potentielle d’écosystèmes sains.

Et donc : « Lorsque les écosystèmes sont endommagés, ils cessent de fournir à l’humanité les avantages dont elle dépend – air pur, eau et sols sains pour l’alimentation – et peuvent devenir plus vulnérables aux points de basculement ». Un point de basculement se produit lorsqu’un écosystème est poussé au-delà d’un seuil critique, ce qui entraîne des changements substantiels et potentiellement irréversibles.

Les points de basculement mondiaux, tels que le dépérissement de la forêt amazonienne et la disparition massive des récifs coralliens, créeraient des ondes de choc bien au-delà de la zone immédiate, ce qui aurait un impact sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.

Cette mise en garde intervient alors que les incendies en Amazonie ont atteint en septembre leur niveau le plus élevé depuis 14 ans et qu’un quatrième épisode de blanchiment massif des coraux a été confirmé au début de l’année.

« La nature lance un appel de détresse. Les crises liées à la perte de la nature et au changement climatique poussent la faune et les écosystèmes au-delà de leurs limites, avec des points de basculement mondiaux dangereux qui menacent d’endommager les systèmes de survie de la Terre et de déstabiliser les sociétés. Les conséquences catastrophiques de la perte de certains de nos écosystèmes les plus précieux, comme la forêt amazonienne et les récifs coralliens, seraient ressenties par les populations et la nature dans le monde entier », a déclaré la directrice générale de WWF International, le Docteur Kirsten Schuijt, citée dans ce communiqué de presse.

Parmi les populations d’espèces recensées dans le cadre de l’IPV, citons le déclin de 57 % du nombre de tortues imbriquées femelles nicheuses entre 1990 et 2018 sur l’île de Milman dans la Grande Barrière de Corail en Australie, ainsi que le déclin de 65 % des dauphins roses d’Amazonie et de 75 % du petit tucuxi entre 1994 et 2016 dans la réserve de Mamirauá dans l’État d’Amazonas au Brésil. L’année dernière, plus de 330 dauphins de rivière sont morts dans seulement deux lacs pendant une période de chaleur et de sécheresse extrêmes.

L’indice révèle que certaines populations se sont stabilisées ou ont augmenté grâce à des efforts de conservation efficaces, comme l’augmentation de la sous-population de gorilles de montagne d’environ 3 % par an entre 2010 et 2016 dans les montagnes des Virunga en Afrique de l’Est, et le retour des populations de bisons d’Europe en Europe centrale. Toutefois, les succès isolés ne suffisent pas.

Les pays se sont déjà mis d’accord sur des objectifs mondiaux ambitieux pour stopper et inverser la perte de la nature (le Cadre mondial pour la biodiversité), limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C (l’Accord de Paris) et éradiquer la pauvreté (les Objectifs de développement durable des Nations unies). Mais le rapport Planète vivante indique que les engagements nationaux et les actions sur le terrain sont loin d’être à la hauteur de ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés pour 2030 et éviter les points de basculement dangereux.

Les sommets internationaux sur la biodiversité et le climat qui se tiendront prochainement – COP16 et COP29 – sont l’occasion pour les pays de se montrer à la hauteur de l’enjeu. Le WWF appelle les pays à élaborer et à mettre en œuvre des plans nationaux pour la nature et le climat (NBSAP et NDC) plus ambitieux, comprenant des mesures visant à réduire la surconsommation mondiale, à stopper et à inverser la perte de biodiversité nationale et importée et à réduire les émissions, le tout de manière équitable.

Le WWF exhorte les gouvernements à débloquer davantage de fonds publics et privés afin de pouvoir agir à grande échelle et de mieux aligner leurs politiques et actions en matière de climat, de nature et de développement durable. Les gouvernements et les entreprises doivent agir pour éliminer rapidement les activités ayant un impact négatif sur la biodiversité et le climat, et réorienter les financements des pratiques néfastes vers des activités qui permettront d’atteindre les objectifs mondiaux.

« Bien que la situation soit désespérée, nous n’avons pas encore dépassé le point de non-retour. Nous disposons d’accords et de solutions à l’échelle mondiale pour mettre la nature sur la voie de la régénération d’ici à 2030, mais jusqu’à présent, nous n’avons guère progressé sur le plan de la mise en œuvre et l’urgence n’est pas au rendez-vous. Les décisions prises et les mesures adoptées au cours des cinq prochaines années seront déterminantes pour l’avenir de la vie sur Terre. Nous avons le pouvoir – et la possibilité – de changer la trajectoire. Nous pouvons restaurer notre planète vivante si nous agissons maintenant », a poursuivi le Dr. Kirsten Schuijt.

Andrew Terry, directeur de la conservation et de la politique à la ZSL, a déclaré : « L’indice Planète vivante met en évidence la perte continue des populations d’espèces sauvages à l’échelle mondiale, et cet amincissement de l’arbre de la vie nous fait courir le risque de franchir de dangereux points de basculement. Nous ne sommes pas prisonniers de cette perte. Nous savons ce qu’il faut faire et nous savons que, si on lui en donne la possibilité, la nature peut rebondir – ce dont nous avons besoin maintenant, c’est d’un surcroît d’action et d’ambition. Nous avons cinq ans pour respecter les engagements internationaux visant à restaurer la nature d’ici à 2030. Les dirigeants mondiaux se réuniront bientôt pour la COP16, et nous avons besoin de réponses fortes de leur part et d’une augmentation urgente des ressources pour atteindre ces engagements et nous remettre sur la voie de la restauration », renseigne ce communiqué de presse.

Prince Yassa




Burundi : La 5è édition du Forum de haut niveau des femmes leaders a vécu 

La 5è édition du Forum de Haut niveau des femmes leaders, tenu pendant deux jours à Bujumbura, capitale de la République du Burundi, s’est clôturée sur une note de satisfaction avec plusieurs recommandations notamment d’instaurer le dialogue national sur le développement de la petite enfance…

«  Investir dans la petite enfance pour bâtir un capital humain solide tout au long de la vie », tel a été la thématique abordée au cours de cette 5è édition du Forum de Haut niveau des femmes leaders.

Plusieurs recommandations ont sanctionné cette rencontre de deux jours. Il s’agit notamment au gouvernement à travers les ministères sectoriels: D’organiser un dialogue national sur le développement de la petite enfance en vue de continuer les discussions et échanges sur la mise en œuvre du Plan stratégique du développement de la petite enfance au niveau national et son financement.

Aussi, renforcer les capacités de coordination, de planification, de mise en œuvre et de suivi-évaluation dans le pays; augmenter le budget alloué au développement de la petite enfance à tous les niveaux; instaurer une carte de dépistage pour le suivi des étapes du développement de l’enfant dans tous les services ainsi que d’augmenter les structures d’éducation préscolaire dans tout le pays.

Aux familles et communautés, de créer de clubs au niveau communautaires pour le développement des pratiques favorisant le développement de la petite enfance, contribuer à la création d’espaces pour les jeux pour les enfants au niveau communautaires et promouvoir les services de garde des enfants et des soins abordables et de qualité.

Aux partenaires techniques et financiers, d’appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre du Plan opérationnel de la stratégie multisectorielle du développement de la petite enfance.

Enfin, à l’Office de la Première Dame pour le développement du Burundi, de faire le suivi des recommandations issues de la 5ème édition du Forum des femmes leaders.

A cette occasion, les femmes leaders ont pris un certain nombre d’engagements pour investir dans la petite enfance, à devenir les championnes du développement de la petite enfance partout où elles sont à travers la promotion des bonnes pratiques contribuant au développement de la petite enfance pour bâtir un capital humain solide tout au long de la vie.

Un engagement partagé et soutenu par la Première Dame de la République Démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a pris une part active à ses assises.

Pour sa part, la marraine de la 5ème édition, l’épouse du Président burundais, madame Angéline Ndayishimiye a salué les efforts de ses sœurs Premières Dames pour le succès de ce Forum. Selon elle, tous les intervenants ont convergé sur la nécessité d’investir dans la petite enfance avec un paquet d’actions intégrées.  » En investissant dans la petite enfance, nous construisons une fondation d’un capital humain solide qui va contribuer à l’atteinte de dividende démographique », a-t-elle soutenu.  » Je suis convaincue que cet événement marquera un tournant dans l’action commune en faveur de la petite enfance au Burundi, Afrique et au monde entier », a soutenu la présidente de l’OPPD.

» Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour les générations futures par des interventions novatrices et de qualité.

Le mot de clôture était prononcé par le Vice-Premier de la République du Burundi qui a salué le bon déroulement de ces travaux avant d’affirmer que le gouvernement va s’approprier les recommandations de la 5ème édition du Forum des femmes leaders et leurs mises en œuvre

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Prince Yassa