Kinshasa : ‘Kuluna’ boosté par des poches noires 

Dans un peu moins d’un mois, le 2 juillet, ce sont les grandes vacances, période des réjouissances au Congo et particulièrement à Kinshasa. Toutefois, l’insécurité prend de plus à de l’ampleur dans la ville particulièrement en raison de la multiplication des poches noires dans la capitale. Il ne se passe pas un seul jour dans la capitale de la République démocratique du Congo sans que l’on enregistre des cas de banditisme urbain. Il fut un temps, Kinshasa avait des sites et communes réputés ‘zones rouges’ mais, depuis un temps, il n’existe plus de quartiers ayant le monopole du banditisme urbain connu sous le nom de ‘kuluna’. Tous les quartiers de Kinshasa sont hantés par ces cartels de banditisme urbain, aux noms de guerre : « les américains, les arabes, les brésiliens, les zaïrois, les zoulous etc… », qui se disséminent dans toutes les communes de Kinshasa. Kinshasa, capitale mondiale de la rumba et de la sape, réputée pour ses nuits blanches d’ambiances, ‘Kinshasa by night’, ne cesse de perdre ses lustres à cause de ce phénomène ‘kuluna’ qui prend de plus de l’ampleur particulièrement à la suite de la généralisation des poches noires dans la ville-province du Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka.

La République démocratique du Congo a la réputation de pays à paradoxes : ‘Pays riche à la population pauvre’ ; ‘scandale géologique et victime de ses richesses naturelles’ et pays au potentiel énergétique immense avec un accès à l’électricité faible. Nul n’ignore que la République démocratique du Congo regorge une capacité hydroélectrique de plus de 100.000 mégawatts, dont plus de 40% dans le seul le site énergétique d’Inga situé dans la province du Kongo-Central. Ses deux grandes centrales hydrauliques existent dans ce site : Inga 1 (d’une capacité de 351 Mw avec six tribunes dont deux seulement fonctionnent) et Inga 2 (d’une capacité de 1424 Mw avec 8 tribunes dont 5 en fonction), construits pendant la deuxième République.

Pour combler toute cette capacité de plus de 40.000 Mw du site Inga, il sied de développer d’autres centrales hydroélectriques jusqu’à Inga 8. D’où la mise sur pied du méga projet hydroélectrique Grand Inga qui consiste au développement d’une série de projets hydroélectriques allant d’Inga 3 jusqu’jusqu’à Inga 8, pour un coût estimé à au-moins 100 milliard de dollars américains.

Le Grand Inga qui est un projet hydroélectrique, est considéré comme un projet d’énergie renouvelable propre. « Propre dans le sens où, la même capacité, on parle aujourd’hui de 47.000 Mw, en production fossile, par exemple le gaz, charbon ou pétrole, émettrait davantage des émissions ».

A N’Sele, les ‘mobondo’ recrutent les Kuluna et en faveur de l’obscurité terrorisent la population

Depuis un temps, qui Kinshasa vit sous l’angoisse des ‘Mobondo’, une milice qui sévit aux portes de Kinshasa et opèrent principalement dans les plateaux des Bateke et dans les communes urbano- rurales de N’sele et Maluku. Les vagues de terreurs de ‘Mobondo’ dont l’épicentre était le territoire de Kwamouth dans le Mai-Ndombe, ont atteint Kinshasa et s’y propage par des ‘enlèvements’ réels ou supposés s’opérant en faveur de l’obscurité une fois la nuit tombée.

« Les Mobondo qui recrutent désormais les membres des cartels ‘Kuluna’, profitent de l’obscurité pour opérer. Le district de la Tshangu, dans la partie est de la capitale, étant la partie de la ville qui a le moins d’accès à l’électricité, l’insécurité y prospère plus que partout ailleurs », affirme Me Jonas Mongombe, initiateur de l’ONG ‘Fondation Jonas Mongombe’ qui encadre les anciens Kuluna de la commune de la N’Sele. Pour un autre habitant de la N’Sele, l’amélioration de l’accès à l’électricité dans cette partie de la ville serait un pas majeur dans la lutte contre l’insécurité. Par son potentiel énergétique important, faisant de la Rdc non seulement scandale géologique mais également scandale ‘électrique’, qui, avec Inga seul, peut gagner le pari lutte contre les poches noires à Kinshasa et réduire par ce fait, la capacité de nuisance des criminels qui profitent de l’obscurité.

Willy Makumi Motosia




EPST: Le professeur Tony Mwaba reçoit l’artiste chanteur, auteur-compositeur Ferré Gola

L’artiste chanteur, auteur-compositeur et producteur congolais, Ferré Gola a été reçu en audience ce lundi 05 juin 2023 par le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi dans son bureau de travail afin de le remercier pour le travail abattu jusqu’ici dans le sous-secteur de l’éducation, ainsi que le Président de la République, Chef de l’État pour son apport dans la pérennisation et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics.

 

Au sortir de leurs entrevues, Ferré Gola a justifié sa présence au cabinet du ministre de l’EPST.

 

“ Je suis venu à la rencontre du Ministre Tony Mwaba, d’abord afin de le remercier pour le travail effectué et deuxièmement pour accompagner le message de la gratuité de l’enseignement primaire, étant donné qu’il existe dans les milieux ruraux des mères des familles qui ne sont pas en mesure de scolariser leurs enfants, et pourtant la gratuité de l’enseignement primaire est bel et bien là. Nous sommes donc là pour véhiculer ce message”, s’est-il expliqué, avant de renchérir que

“ lorsque nous étions élèves, l’enseignement dans les écoles catholiques était gratuit et aujourd’hui nous avons la gratuité de l’enseignement primaire, je pense que tous les enfants devront en profiter”, a-t-il insisté.

 

Se livrant à la presse, il a fait entendre vouloir composer une chanson pour la gratuité de l’enseignement primaire, une manière pour lui d’appuyer la gratuité de l’enseignement primaire, dans les établissements scolaires publics, Vision phare du Chef de l’État, surtout que celle-ci vient en aide aux parents qui n’étaient pas en mesure de scolariser leurs enfants auparavant.

 

“ Je pense avoir proposé au Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi une chanson pour accompagner l’action du Président de la République dans le sous-secteur de l’éducation, et appuyer le professeur Tony Mwaba Kazadi pour la manière dont il fait avancer les choses dans le domaine de l’éducation.”

 

Cela étant, il a invité tous les parents à envoyer leurs enfants au banc de l’école.

“Et cette chanson, c’est aussi pour pousser les parents à envoyer leurs enfants à l’école, parce que je pense que l’avenir de demain c’est l’éducation, et le Congo de demain, c’est la jeunesse.”

 

Il sied de rappeler que la gratuité de l’enseignement primaire concerne les Congolais de toutes les couches sociales, aussi bien au pays que dans les écoles consulaires.




Transports en commun à Kinshasa : Les chauffeurs de taxis décrètent une grève de trois jours

La journée s’est annoncée timide, les vendeuses et vendeurs contraints de parcourir à pieds de longs kilomètres pour atteindre leurs lieux de service. Et ce, à cause d’une grève sèche qui a commencé ce lundi.

Ceci est dû notamment au décès d’un chauffeur survenu le mardi 2 mai lors d’un affrontement entre les changeurs dans la commune de Matete et un autre dans la commune de Bandalungwa le 5 mai dernier ainsi que plusieurs actes de tracasseries des agents de la Police Nationale Congolaise (PNC ). Et ce, sans oublier le transport véreux et fictif.
C’est ainsi que la Synergie des Associations pour la Défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en République Démocratique du Congo ( SADCPCR/RDC) vient de décréter trois journées sans chauffeur du lundi 5 au mercredi 7 juin 2023 sur l’ensemble de la ville province de Kinshasa.

Dans une lettre adressée à l’hôtel de ville de Kinshasa le dimanche 28 mai dernier, les chauffeurs dénoncent des actes de violences qu’ils subissent de la part des chargeurs commis dans des parkings, des équipes du ministère provincial des
transports ainsi que d’autres agents fictifs installés le long des grandes routes de la capitale.

De ce fait, cette synergie des conducteurs de la ville de Kinshasa demande à l’autorité les choses cici :

– Que les parkings soient gérés essentiellement par les chauffeurs pour le maintient de l’ordre et l’encadrement des jeunes;

– Seuls les unités du PCR et les agents de la DGRAD doivent rester sur la route afin que les taxes payées parviennent à la caisse de l’État;

– Les Ujana, PP, GMI, B2, Mbata et d’autres unités de la police qui mettent des désordres sur la route doivent aller sécuriser la population et leurs biens ainsi que lutter contre le phénomène Kuluna;

– Que les politiciens ne gâchent pas le travail des conducteurs dans la ville de Kinshasa pour des intérêts partisants ou personnels.

Elle exige également une Police de circulation routière (PCR) qualifiée, réformée et équipée.

“Ainsi, toute unité d’appui, devra impérativement être sous le commandement de la PCR”, indique cette correspondance.

Outre ces revendications, ils renseignent que le dernier jour sera mis à profit pour le dépôt d’une pétition adressée au Président de la République en vue de solliciter son implication personnelle dans la résolution de leurs problèmes socio-professionnels.

Signalons que depuis des lustres, la gestion du secteur de transport reste un casse-tête pour les autorités congolaises.
Jean-Luc Lukanda




IXes Jeux de la Francophonie : Les animations périphériques arrivent à la Tshangu !

Après les campagnes de sensibilisation de proximité au rond-point des Huileries, dans la commune de Kinshasa et à l’Université Pédagogique Nationale (UPN), les animations périphériques arrivent cette fois-ci à la Tshangu, le plus populaire des quatre districts qui composent la ville de Kinshasa.

Ce 2 juin 2023, le Comité national des Jeux de la Francophonie, à travers sa commission des Animations Périphériques a investi la commune de Ndjili par une parade avec la star du jour, « Masano » la mascotte des Jeux.

Une parade qui a commencé sur le Boulevard Lumumba jusqu’au terrain Bonsomi en passant par le Boulevard Kimbuta.

Musique, danses, chorégraphies et acrobaties ont attiré du monde le long du parcours jusqu’au point de chute.

Une parfaite occasion de communion avec la population de cette partie de la capitale.

S’en est suivi le jeu de questions et réponses qui a permis à ceux qui ont donné des bonnes réponses de gagner des polos et casquettes des IXes Jeux de la Francophonie.

« C’est l’ambiance qui annonce les couleurs des Jeux que nous attendons désormais dans quelques jours. C’est l’occasion aussi de lancer notre campagne qui consiste à populariser les Jeux de la Francophonie en faisant participer tout le monde », a précisé Eric Mpoyi, responsable des Animations Périphériques au Comité national des IXes Jeux de la Francophonie.

Ces actions de proximité vont se poursuivre et s’intensifier à l’approche des Jeux dans la capitale Kinshasa.

Les Jeux de la Francophonie c’est du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, la plus grande ville francophone au monde.




Pasteur René Tshibungu Disashi : « François Mutumbo reste pour l’Eglise corps du Christ un modèle et une référence à suivre »

La célébration de la mini-fête des Juifs restera gravée dans les annales de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) et dans les cœurs de tous les participants.

A la clôture de cette grande campagne d’évangélisation, le pasteur et responsable de la 30ieme communauté Pentecôtiste nouvelle Jérusalem de Kansele, dans la ville de Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental n’a pas caché ses impressions après ce grand travail. Comme l’un des intervenants de cette première édition de la mini-fête des Juifs, le pasteur évangéliste René Tshibungu Disashi a profité de l’occasion pour dire merci au Seigneur pour la réalisation de cette activité et à l’homme de Dieu, le Révérend Pasteur Mutumbo Voici l’homme pour cette marque de confiance qu’il a toujours manifesté à sa personne et de lui avoir associé à cette grande activité spirituelle.

L’homme de Dieu qui s’était confié dans le média en ligne www.lequotidienrdc.com juste après la clôture de cette célébration, a dit bénir d’abord le Seigneur pour les 8 jours passés dans la présence du Seigneur et a appelé les enfants de Dieu à conserver cette bénédiction reçue pendant ces assises. ” J’encourage tous les enfants de Dieu à garder la foi en ce qu’ils ont écouté ici comme déclaration de victoire qui accompagnent actuellement leurs vies ».

Répondant à une question sur l’hôte de cette grande célébration et visionnaire de la CAC/VH, le Révérend Pasteur René Tshibungu Disashi a encouragé également la Pasteur François Mutumbo pour le sens élevé de sa détermination et son dévouement dans l’œuvre de Dieu. ” Je demande à toute l’Eglise corps du Christ de prier pour l’homme de Dieu François Mutumbo, pour que Dieu lui accorde beaucoup de force et sagesse. Je profite encore de l’occasion pour lui dire de ne pas se négliger, parce que beaucoup de gens comme des serviteurs de Dieu comptent sur lui. Ils ont les yeux fixés sur lui car il reste un model et une référence pour plusieurs”, a-t-il ajouté.

 

Concernant la Rdc, l’homme de Dieu a appelé les Eglises du Congo de prier pour le pays afin que la guerre finisse et que la paix véritable revienne. Et ce, avant de demander à Dieu de donner la force à l’armée nationale et aux autorités congolaises pour que l’ennemi qui endeuille la population soit bouté dehors.




La Dynamique des mouvements citoyens inquiète de la mise en place d’une milice urbaine à Kinshasa

La dynamique des mouvements citoyens de la République Démocratique du Congo, composée des structures telles Lucha, Filimbi, Congolais Debout, Mouvement justice en action, MCCP, Les indignés, Ekoki, Patriotisme oblige, Dynamique des jeunes érudits congolais, Synergie bilenge, On a que le Congo est vivement préoccupée par la conduite du processus électoral actuel censé conduire aux élections générales de 2023 et 2024.

De la mise en place controversée du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de la promulgation d’une loi électorale taillée sur mesure, au débat sur la loi de répartition des sièges en passant par l’audit du fichier électoral ; la CENI et le pouvoir en place mènent le processus électoral sans la prise en compte des revendications et des avis de toutes les parties prenantes, à l’instar de l’opposition politique et de la société civile.

La preuve la plus récente de la conduite cavalière et forcée de ce processus est l’examen par l’Assemblée Nationale du projet de loi sur la répartition des sièges alors que le fichier électoral qui le sous-tend est contesté avec raison par l’opposition politique et la société civile. Ces acteurs au processus fustigent le fait que l’audit du fichier électoral a été mené par la CENI elle-même à travers le montage d’un groupe d’auditeurs dont la crédibilité et l’indépendance posent clairement problème.

Par ailleurs, la dynamique des mouvements citoyens de la République Démocratique du Congo est fortement préoccupée par la restriction croissante de l’espace civique à l’approche des élections générales prévues en décembre 2023. Dans la foulée de la répression violente de la manifestation pacifique de l’opposition le 20 mai dernier, plusieurs atteintes aux droits et libertés publiques ont été enregistrées. Les auteurs ont été publiquement remerciés par le président Félix Tshisekedi.

Il s’agit notamment de l’obstruction du sit-in de l’opposition politique devant le bureau de la CENI à Kinshasa le 25 mai 2023, du refus du déplacement à l’intérieur même du territoire des opposants Moise Katumbi et Matata Ponyo, de l’arrestation musclée de l’opposant Salomon Kalonda à l’aéroport international de Ndjili ce 30 mai 2023 ainsi que de la tolérance des rhétoriques tribalistes portées par des cadres, militants et soutiens du parti au pouvoir.

« Nous sommes particulièrement inquiet.e.s de la mise en place d’une milice urbaine à Kinshasa regroupant certains membres de l’UDPS (Force du Progrès) qui s’en prennent aux manifestants d’opposition à l’aide d’armes blanches en toute complicité avec certains éléments de la police », indique la dynamique, qui pense qu’il est urgent que les autorités congolaises et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) se ressaisissent pour éviter au pays une nouvelle crise politique alors que la situation sécuritaire, économique et sociale est déjà extrêmement intenable pour des millions de Congolais.es. À cet effet, nous appelons vivement les institutions congolaises (le Parlement, le Gouvernement, le Président de la République et la CENI) chacun en ce qui les concerne à :

• Suspendre l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges afin de construire au préalable le consensus autour du fichier électoral spécifiquement et de tout le processus globalement.

Cela pour s’assurer que les élections de décembre 2023 soient transparentes, crédibles, apaisées, démocratiques et inclusives, en recommandant à la CENI de procéder à une contre-expertise de l’audit externe du fichier électoral déjà effectué ou procéder carrément à un




« Un bout du testament de Lauren-Désiré Kabila sur notre pays »

Voici un extrait du récent livre de Charles Onana intitulé « Holocauste au Congo » que j’estime très important à faire connaître à tous les congolais surtout aux dirigeants actuels et futurs de notre cher pays encore colonisé, vassalisé.

« Pendant que les médias occidentaux se déchaînent contre le président Kabila, l’armée tutsi de Paul Kagame crée une nouvelle « rébellion » dans le but d’occuper à nouveau l’est de la RDC et de renverser cette fois le président Laurent-Désiré Kabila. Les Etats-Unis réagissent timidement à cette nouvelle agression des troupes de Kagame en RDC. Et pour cause, « deux espions britanniques sont arrêtés aux abords de l’aéroport de Ndolo, à Kinshasa : ils sont accusés de préparer l’arrivée de rebelles. Ils sont ensuite remis à l’ambassade de Grande-Bretagne à Kinshasa.

Interrogé, l’ambassadeur britannique se contente de répondre qu’il s’agit de membres de l’ambassade venus voir comment on pourrait procéder à l’évacuation des étrangers au cas où surviendrait une attaque dans Kinshasa. A la même époque, trois « missionnaires » blancs, américains cette fois, sont appréhendés à Lubumbashi (RDC), porteurs de fusil d’assaut avec balles explosives. Dans le sous-sol de leur maison d’habitation, protégé par un système électrique, sont trouvées des jumelles infrarouges de vision nocturne, des armes et des lunettes de tir de précision, le tout portant l’inscription « US Army ». Selon des éléments de la garde rapprochée de Laurent-Désiré Kabila, il s’agirait de commandos envoyés par les forces spéciales américaines pour abattre le président congolais. Interrogé sur l’identité de ces individus, l’ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa, M. Williams Lacy Swing dira qu’« ils sont des missionnaires venus faire du tourisme à titre privé ».

Questionné sur le fait qu’ils détenaient des armes d’assaut de gros calibres, il répond que « ces armes leurs servaient d’abattre du gibier pour se nourrir ». Se prenaient-ils pour des pygmées vivant de la chasse en RDC ? En général, les touristes américains à l’étranger ont leurs devises pour se nourrir et n’ont pas à chasser pour se procurer leur nourriture…. à moins que le gibier qu’ils traquaient ne fût plutôt le président congolais ?

Il est incontestable que Laurent-Désiré Kabila se savait désormais en danger. Son proche conseiller, Kabisa Boniface, explique : « Lorsque, attaqué de toutes parts, le président Lauren-Désiré Kabila arrive à Bruxelles en 1998, au moment de rencontrer les parlementaires belges puis le roi, je m’empresse de récupérer son manteau. Je crains surtout qu’il soit mis entre des mains suspectes et lui soit rendu imbibé de substances toxiques et dangereuses. Certains membres du protocole n’ont pas apprécié mon attitude et vont tenter de me persuader de leur remettre le manteau du président. Ce que je refuse avec fermeté mais le président Kabila a observé la scène. A la fin de la rencontre, il vient reprendre son manteau et me demande en souriant : « C’est quoi cette guerre du manteau que tu as engagée avec tant de détermination ? » Je lui exprime mes craintes vu le contexte de sa visite. Il me dit d’un air plus sérieux :

« Enlevez vos lunettes. Vous êtes bien naïfs. Vous croyez que j’ai encore 3 ou 4 ans à vivre ? Ils ne me laisseront pas vivant. Ils me demandent des choses que je ne peux pas donner. Mon pays n’est pas à vendre. Moi non plus. Les gens comme moi, ils les tuent ! Vous comprenez ? Vous croyez que je suis venu ici pourquoi ? C’est ici qu’il y a la guerre contre la RDC.

C’est l’Occident qui nous fait la guerre. Il faut qu’il y ait beaucoup de Kabila. On va les tuer les uns après les autres mais nous finirons par gagner et notre pays vivra enfin libre. Ce n’est pas encore le cas ». Le président s’est isolé avec moi et j’avais les larmes aux yeux en l’écoutant.

Ce n’est qu’après que j’ai compris qu’il me livrait en quelque sorte un bout de son testament sur notre pays ». (Extrait du livre de Charles ONANA, Holocauste au Congo, pp. 185-187)

Pour ma part, après avoir lu ce passage du livre de Charles ONANA, j’ai été conforté dans ce que j’ai toujours pensé et su : nos vrais ennemis, ceux contre qui nous devons nous battre, ceux qui nous font la guerre depuis des siècles, ce sont les euro-américains. L’Occident et les USA ne nous laisseront jamais en paix tant qu’ils considéreront notre pays non pas comme une terre des hommes mais comme une terre des « choses », des richesses à exploiter, une terre qui leur appartient et qu’ils peuvent exploiter sans contrepartie pour les populations locales qui ne sont pas considérées par eux comme des êtres humains.

Bien plus, lorsqu’un dirigeant africain est détesté au point d’être tué par les Euro-Américains, c’est qu’il est bon pour l’Afrique. L’Afrique a donc besoin des hommes libres, libérés et libérateurs, qui mettent leur tête à couper pour la libération totale de l’Afrique et de toute l’Afrique.

Le Congo n’est pas à vendre. Les Congolais non plus. L’Afrique n’est pas à vendre. Les Africains non plus.

Je termine en reprenant cette phrase du Mzee Laurent-Désiré Kabila qui constitue un véritable appel adressé à nous tous sans exception : « Il faut qu’il y ait beaucoup de Kabila. On va les tuer les uns après les autres mais nous finirons par gagner et notre pays vivra libre » (Parole du Mzee).

A chacun de nous de tirer les leçons de ce testament de Laurent-Désiré Kabila !

Kinshasa, le 31 mai 2023

José Mpundu, Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa




Mini-fête des juifs : La mission était accomplie (Prophète Josué Muyombo et le Pasteur Marcel Nkongolo)

La mini-fête des Juifs est une activité qui était couronnée de succès et de gloire. Ce sont des instants prophétiques qui resteront gravés dans la vie de chaque enfant de Dieu. Plus de 20 ans dans le ministère de la parole au service du Seigneur et au chevet des âmes, le pasteur Marcel Nkongolo de l’Eglise Cité Béthel de Mbuji-Mayi a été aussi l’invité de marque dans cette grande célébration annuelle. Pendant les 8 jours du déroulement de ces assises, ” il s’est passé des choses merveilleuses que chaque fidèle va témoigner dans sa vie”, a déclaré le pasteur Marcel Nkongolo.

Se livrant à cœur ouvert à travers une interview accordée dans le média en ligne le quotidienrdc.com, le pasteur Marcel Nkongolo a avant tout rendu grâce à Dieu pour ce travail et surtout pour le grand exemple de maturité que les fidèles de l’Eglise de la Communauté des assemblées chrétiennes Voici l’homme/CAC.VH ont fait preuve. Il a profité de l’occasion pour dire au peuple de Dieu de garder confiance en Dieu et à croire que tout ce que Dieu les a parlé pendant ces assises s’accomplira certainement. Et ce, avant de remercier le pasteur François Mutumbo pour avoir enseigné l’Eglise qu’il dirige à aimer Dieu plus que toute autre chose.

Pour sa part, le prophète Josué Muyombo de l’Eglise évangélique parole pure sans mélange de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, a également béni le Seigneur pour cette activité. Pour l’homme de Dieu, celle-ci a été une mission accomplie. L’homme de Dieu a également remercié l’hôte de ces assises pour l’organisation qui n’a pas failli dans son exécution et aussi un pour l’accueil réservé aux orateurs.

“Dès notre arrivée dans la capitale, nous sommes bien traités en qualité des hommes de Dieu. Je me sens chez moi et CACVH devient notre maison. A chaque moment que l’Eglise de Kinshasa aura besoin de moi, je serai toujours disponible pour contribuer à l’avancement de l’œuvre de Dieu”.




Contrairement aux rumeurs : Les élèves du centre situé à l’EP Diakese n’ont pas passé l’examen à même le sol (Proved Lukunga)

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, quelques élèves du centre de l’Ecole primaire Diakese, dans la sous-division provinciale de l’EPST Ngaliema 2, province éducationnelle de Lukunga, ont été filmés assis à même le sol, alors qu’ils attendaient d’être appelés pour accéder dans les salles de passation de l’examen.

Contrairement à ce que racontent certaines langues dans les réseaux sociaux, « ces élèves n’ont pas passé l’examen à même le sol ».

Cette mise au point est de Yoy Bokete Jean-Pierre, Directeur Provincial de la Province éducationnelle de Lukunga qui s’est exprimé à la presse ce 02 juin 2023 après la visite d’inspection effectuée dans cet établissement scolaire privée et agréée.

« Il faut d’abord préciser que ce Centre d’ENAFEP a reçu 1325 candidats, au lieu de 1100 attendus. Le Chef du Centre n’a pas voulu les laisser dehors de l’enceinte de l’école, notamment pour des raisons de sécurité. Il les a fait attendre dans la cour, tout en prenant des dispositions pour leur permettre d’accéder dans les salles. Ils étaient sous surveillance. Regardez bien la vidéo: Les enfants n’ont pas des Items d’examen en main. Ils ont eu accès dans les salles et ont passé l’examen dans de bonnes conditions », a-t-il fait savoir

Pour le Proved Yoy Bokete, cette vidéo est un acte prémédité pour des fins de buzz et au besoin de salir gratuitement l’image de la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics élargie pour les candidats à l’ENAFEP des écoles privées agréées.

 

« Le Président de la République a décrété la gratuité de l’enseignement primaire public. Cette réalisation qui permet aux élèves d’accéder à l’éducation de base de qualité ne plaît pas à tout le monde. C’est dans ce sens qu’ils produisent de telles vidéos pour saper les efforts des autorités », a-t-il renchéri.

Notons qu’aussitôt cette séquence sortie sur les réseaux sociaux, le ministre Tony Mwaba Kazadi s’est promptement saisi de la question et a envoyé une délégation composée des membres de son cabinet, des inspecteurs et des cadres du Secrétariat général de l’EPST pour s’enquérir de la situation.

Ce dont s’est réjoui le Proved de Lukunga qui en a profité pour appeler la Promotrice de l’EP Diakese à améliorer la capacité d’accueil pour rester viable faute de quoi un arrêté de retrait d’agrément sera pris par l’autorité de tutelle.




Les enfants passent l’ENAFEP à même le sol : Tony Mwaba ordonne une enquête sur le Complexe Scolaire Diakese

De la Province de la Tshopo où il a lancé l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires à l’EP de l’Athénée de Kisangani le 1er juin dernier, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi vient d’initier une enquête de viabilité sur l’école privée agréée, le Complexe Scolaire Diakese, située sise, l’Avenue Kasa-Vubu, numéro 20, référence Terrain Municipal, dans la commune de Ngaliema, dont les images circulent viralement dans les réseaux sociaux où les enfants passent l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires.

Il s’agit d’une école privée agréée. Ce qui revient à dire que les bâtiments sont une propriété du promoteur, qui a le devoir de la rendre et la maintenir viable. Aussi, doter son école de toutes les infrastructures nécessaires, notamment les bancs – pupitres.

Ceci n’est pas à la charge de l’Etat qui s’occupe des écoles publiques qui bénéficient depuis un moment de la dotation en bancs, grâce à la campagne, PAS UNE ECOLE SANS BANCS, lancée par le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi qui a abouti à ces jours à la distribution de plus de 150.000 bancs-pupitres dans toutes les provinces.

Il faut d’ailleurs souligner que les finalistes du primaire des écoles privées jouissent de la gratuité de l’enseignement primaire en ce qui concerne l’ENAFEP, une décision prise avec bravoure par le professeur Tony Mwaba étant donné que les frais relatifs à l’organisation de cet examen sont pris en charge par le Gouvernement.

Leurs parents ne paient plus rien comme avant. Celui qui commente visiblement par ignorance, propagande ou haine ne sait pas faire la différence entre le statut de fonctionnement des écoles privées par rapport aux écoles publiques.

Ainsi donc, il faut noter que si cette école ne remplit pas les conditions de viabilité, il est possible que son arrêté ministériel d’agrément soit retiré.