Tshikapa: LIFID apporte une aide alimentaire et morale aux enfants orphelins du Sida

A l’occasion de la célébration de la journée internationale des enfants orphelins du Sida célébrée le 07 mai de chaque année dans le monde, l’ONG” LIFID”, la Ligue des Filles et Femmes Instruites pour le Développement, a décidé d’apporter une assistance alimentation et morale aux enfants orphelins et ceux vivant avec le VIH SIDA dans la ville de Tshikapa par le truchement d’une structure d’ encadrements de ces enfants et autres Personnes Vivant avec le VIH SIDA ( UCOP+ ).

 

Ce geste caritatif de la LIFID est salué par la Mme Adèle Kabedi, responsable de l’Ucop+, une structure qui encadre les personnes vivant avec le VIH qui dans son message a dit toute sa gratitude aux bienfaiteurs avant de promettre une usage de ce don reçu auprès d’une structure sans financement.

Cette assistance de la LIFID envers les enfants orphelins est une consolation pour ces enfants qui vivent une vie misérable et par moment déconsidérés dans la société, peut-être par ignorance.

« Ces enfants opprimés ont besoin d’accompagnement et de la consolation de tout le monde. Voir LIFID dans nos installations pour poser ce geste caritatif, est une immense joie pour nous de l’UCOP+ », a dit Adèle Kabedi, coordonnatrice provinciale de l’UCOP+.

 

Marie Djema, la chargée des ressources humaines et sensibilisation des violences basées sur les genres au sein de la LIFID Kasaï, le geste posé est motivé d’abord par les objectifs que poursuit cette ASBL, mais aussi l’encadrement des enfants et vulnérables de tout genres sans discrimination. Et ce,

avant de plaider pour la réintégration de ses enfants dans les milieux scolaires pour assurer leur avenir, quelque soit les milieux et coutumes, note Maria au micro du confrère Casco de Rop radio.

Mme Lydia Fuamba responsable de l’ONG LIFID et la chef du Programme National Multi-Sectoriel pour la Lutte contre le Sida ( PNMLS ), ont assisté à cette cérémonie et promettant de faire mieux à la longue.

 

Jeanluc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Selon le BCNUDH : Les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes documentées dans les provinces affectées par les conflits

Le BCNUDH a documenté 303 violations et atteintes aux droits de l’homme dans les zones affectées par les conflits en avril 2023, une diminution significative par rapport au mois de mars 2023 (420) et février (358). Les cas documentés dans ces zones représentent à eux-seuls 84% des cas documentés sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, avec notamment 248 victimes d’exécutions sommaires et extrajudiciaires (157 hommes, 64 femmes et 27 enfants).

Le Nord-Kivu est demeuré la province ayant enregistré le plus grand nombre de violations et atteintes (52%, soit 159 violations et atteintes), suivi par les provinces de l’Ituri (22%, soit 66 violations et atteintes), du Tanganyika (16%, soit 49 violations et atteintes), du Sud-Kivu (7% soit 21 violations et atteintes) et du Maniema (3 % soit 8 violations et atteintes).

Dans la même dynamique que le mois précédent, les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes documentées dans les provinces affectées par les conflits, avec 216 atteintes, soit 71 %, notamment 60 atteintes au droit à la vie ayant fait 230 victimes (144 hommes, 62 femmes et 24 enfants) d’exécutions sommaires, une réduction par rapport au mois précédent (353 victimes). Les agents de l’Etat ont été, quant à eux, responsables de 87 violations des droits de l’homme, notamment 23 violations du droit à la vie avec 18 victimes (13 hommes et deux femmes et trois enfants) d’exécutions sommaires et extrajudiciaires.

Au cours du mois d’avril 2023, 37 cas d’enlèvement ont été enregistrés dans les provinces affectées par les conflits, ce qui constitue une légère baisse par rapport aux cas documentés en mars (39 cas) avec 100 personnes (79 hommes, 16 femmes et cinq enfants) victimes d’enlèvement par des membres de groupes armés. La province du Nord-Kivu demeure la plus touchée avec 25 cas (68%) suivie des provinces du Sud-Kivu (sept cas soit 19 %) et de l’Ituri (cinq cas, soit 13%). Parmi les groupes armés, des membres des ADF et des éléments Maï-Maï sont responsables du plus grand nombre de victimes d’enlèvement (25 victimes chacun, soit 25%), suivis des FPIC (16 victimes, soit 16%), de CODECO (13 victimes soit 13%), du M23 (11 victimes, soit 11%), entre autres.




Avril 2023 : Le BCNUDH constate une diminution de plus de 27% des violations et atteintes aux droits de l’homme

Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.

Au cours du mois d’avril 2023, le BCNUDH a documenté 359 violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo, soit une diminution de plus de 27% par rapport au mois de mars 2023 (495 violations et atteintes). Cette diminution concerne toutes les violations et atteintes aux droits de l’homme et en particulier le nombre de victimes d’exécutions extrajudiciaires et sommaires (-30%), de mauvais traitements (-38%), d’arrestations et de détentions arbitraires et d’enlèvements (-45%) et de violences sexuelles (-62%).

Les agents de l’Etat ont été responsables de 142 violations, soit 40% des violations et atteintes documentées au cours de ce mois. Ce chiffre est en baisse par rapport au mois précédent (-10% ou 158 violations). Les agents de la PNC, comme le mois précèdent, ont commis le plus grand nombre de violations des droits de l’homme (59) soit 42% du total des violations commises par les agents de l’Etat en avril 2023. Les membres des groupes armés ont quant à eux été les auteurs de 217 atteintes soit 60% des violations et atteintes enregistrées au cours de ce mo

is.




Le Racoj a pris part à la 1ère journée scientifique d’Expertise France

La Coordonnatrice nationale du Réseau des Associations congolaises des jeunes contre le VIH/SIDA (RACOJ) a pris part à la 1ère journée scientifique organisée, le 5 juin dernier à Paris, par Expertise France dans le cadre du Programme « L’INITIATIVE » sur le thème : « Les enfants face aux pandémies de VIH, tuberculose et paludisme ».

D’après le Docteur Rachel Ndaya, il était question au cours de cette journée d’éclairer l’assistance sur ce que le Racoj fait pour le renforcement des capacités des adolescents et jeunes face à la santé sexuelle et reproductive, à la riposte au VIH, le renforcement des capacités des personnes cliniques adaptées. Aussi, il fallait faire voir et comprendre les énormes acquis du projet « INITIATIVE ».

« J’ai été invitée comme intervenante pour parler de la riposte communautaire au VIH chez les enfants, adolescents et jeunes. Ma prestation était par rapport à ce que nous faisons dans le cadre du projet Jeunes et DSSR, financé par l’Initiative. J’ai beaucoup aimé cette journée, parce que ça nous a donné l’opportunité d’apprendre aussi des autres pays », a indiqué la Coordonnatrice du Racoj à congocroissance.com

Profitant de cette occasion, le Racoj et plusieurs autres participants ont saisi la balle au bond pour solliciter la clémence des bailleurs à continuer de disponibiliser des fonds pour que les questions touchant les adolescents et les jeunes soient toujours au centre de la riposte.

Soulignons que l’Initiative est une facilité mise en œuvre par Expertise France et complémentaire du Fonds mondial. Elle apporte une assistance technique et un appui à l’innovation aux pays récipiendaires du Fonds mondial pour améliorer l’efficacité de ses subventions et renforcer l’impact sanitaire des programmes financés. Les évolutions récentes de l’Initiative amplifient son effet catalytique en renforçant les capacités des acteurs de la santé et de la société civile, en améliorant les cadres institutionnels, politiques et sociaux, et en soutenant des approches innovantes contre les pandémies.

Prince Yassa




ISTA : Les étudiants en colère, barricadent la route

Les étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) s’affrontent avec les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) à Ndolo  ce mercredi 7 juin à Kinshasa.

Selon les informations fournies sur place auprès des étudiants de cet Alma mater, la raison n’est autre que la majoration des frais académiques et le paiement d’un quelconque frais à l’entreprise” trans Academia”, alors que ces cas étaient déjà examiné.

Difficile à maîtriser, quelques étudiants  sont dispersés par les gaz lacrymogène pour permettre aux passagers de bien circuler. Mais les autres ont désisté et provoquent un climat d’affrontement avec la Police nationale congolaise (PNC) qui était venue pour l’intervention.

Il faut signaler que  ces futurs ingénieurs ont barricadé da route et ont brûlé des pneus sur la chaussée, perturbant le mouvement dans ce quartier de la capitale congolaise.

Jean-Luc Lukanda




EPST/Kasaï Central : Disparition du don de l’UNICEF destiné à la construction de 3 écoles à Kamponde

Est-ce un hold-up à ciel ouvert, un détournement sans cœur ou bien une manœuvre de mauvais goût pour salir l’image du gouvernement et de ses partenaires  à la sous-division Dibaya3 à Kamponde, dans le Kasaï Central ?

Conformément à la détermination du chef de l’Etat, le gouvernement et ses partenaires éducatifs dont l’Unicef ont entrepris de revêtir les écoles de nouvelles robes surtout dans les milieux ruraux où elles sont dans un état déplorable. Et c’est le cas de la sous-division Dibaya2 dans le secteur de Tshishilu, territoire de Dibaya où un fonds ainsi que les matériaux ont été donnés en quantité suffisante pour la construction de trois écoles : une à Kamponde-mission (école primaire) une autre école primaire à Nganza et une dernière à Cidimba dans le village propre du Sous-Proved John Cisuyi Kabuebue.

Insatisfaite du travail abattu, la population locale avait commencé à murmurer en dénonçant les graves irrégularités constatées. Saisi de ces faits, le Proved a instruit son Sous-Proved de rendre compte à la délégation du gouvernement provincial chargée d’enquêter sur l’évolution des travaux supposés déjà achevés.

Constat révoltant

Arrivée sur place, la délégation gouvernementale partie de Kananga pour la sous-division Dibaya3 de Kamponde a dressé un constat amer et révoltant : les fonds se sont volatilisés dans la nature. Les matériaux de construction ainsi que les ciments et tôles totalement dilapidés. Une construction inachevée à Kamponde-mission, tandis qu’à Luekeji et Cidimba rien n’a été fait avec le don de l’Unicef. Et le Sous-Proved a tenté sans convaincre de présenter quelques justifications sans démontrer clairement la destination prise par les matériaux de construction (barres de fer, ciment, etc.). Il tente vainement de renvoyer la balle à son chef hiérarchique au niveau de Kananga, comme pour dire : je n’ai pas volé tout seul.

Toute la population abusée demande à la justice de faire son travail. Et les autorités politiques et éducationnelles de la province du Kasaï-Central et même l’autorité nationale (le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique) doivent tirer toutes les conséquences qui s’imposent dans la mesure où pareil détournement sabote la vision du chef de l’Etat dans le territoire de Dibaya. Ce feuilleton promet des rebondissements judiciaires et administratifs et pourquoi pas sociaux dans les jours à venir.

Nous y reviendrons.

Sk.




Sur la voie ferrée Kinshasa-Matadi: Le train ne passe plus depuis presque deux mois

Le train reliant la ville province de Kinshasa à la province du Kongo Central ne passe plus depuis pratiquement deux mois. Et ce, suite au mauvais état du rail dans le tronçon compris entre Kingatoko et Kimwenza qui est devenu impraticable à cause de plusieurs têtes d’érosions occasionnées par les pluies diluviennes qui se sont abattues dernièrement.

Le ministre des Transport, voies de communication et désenclavement vient d’effectuer une descente sur ce site avec une forte délégation de l’Office national de transport. « La réhabilitation de ce tronçon est une urgence », a soutenu Marc Ekila, le patron du secteur de transport en République démocratique du Congo.

A l’étage de Kimwenza où l’ouvrage est prêt à seder, la situation reste très préoccupante. Mais il convient de signaler, d’après le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement que les travaux de soutien provisoire ont été exécutés. Ces derniers doivent vite être achevés, soutient-il, avant l’arrivée de dame la pluie.

« Nous allons faire en sorte que le gouvernement prenne rapidement des précautions pour la réhabilitation de cette voie ferrée et nous allons nous impliquer personnellement afin que tout soit mener à bon port », a expliqué Marc Ekila. Ce dernier a recommandé aux responsables de l’office national de transport de bien gérer les fonds affectés à la réhabilitation de ce tronçon de voie ferrée.

La ligne ferroviaire Kinshasa- Matadi est l’unique voie en chemin de fer qui relie la capitale congolaise à la province du Kongo central. « Le train Kinshasa-Matadi est le seul moyen de transport qui permet de transporter non seulement une grande quantité de marchandises mais aussi et surtout un grand nombre de passagers à moindre coût. Le mauvais état de cette voie ferrée nous préoccupe au plus haut point. Que les autorités du pays puisse nous aider à rendre praticable ce chemin de fer afin de nous faciliter les choses. Vous êtes sans ignorer que déjà en son temps, Stanley avait déclaré que sans le chemin de fer Kinshasa-Matadi, le Congo ne serait rien », s’est exprimé un usager de cette voie ferrée.

Il y a plusieurs années que le mauvais état de la voie ferrée entrave la circulation du train urbain sur le tronçon gare centrale- Aéroport international de N’Djili dans la capitale de la République démocratique du Congo.

Serge Musene




Kinshasa : ‘Kuluna’ boosté par des poches noires 

Dans un peu moins d’un mois, le 2 juillet, ce sont les grandes vacances, période des réjouissances au Congo et particulièrement à Kinshasa. Toutefois, l’insécurité prend de plus à de l’ampleur dans la ville particulièrement en raison de la multiplication des poches noires dans la capitale. Il ne se passe pas un seul jour dans la capitale de la République démocratique du Congo sans que l’on enregistre des cas de banditisme urbain. Il fut un temps, Kinshasa avait des sites et communes réputés ‘zones rouges’ mais, depuis un temps, il n’existe plus de quartiers ayant le monopole du banditisme urbain connu sous le nom de ‘kuluna’. Tous les quartiers de Kinshasa sont hantés par ces cartels de banditisme urbain, aux noms de guerre : « les américains, les arabes, les brésiliens, les zaïrois, les zoulous etc… », qui se disséminent dans toutes les communes de Kinshasa. Kinshasa, capitale mondiale de la rumba et de la sape, réputée pour ses nuits blanches d’ambiances, ‘Kinshasa by night’, ne cesse de perdre ses lustres à cause de ce phénomène ‘kuluna’ qui prend de plus de l’ampleur particulièrement à la suite de la généralisation des poches noires dans la ville-province du Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka.

La République démocratique du Congo a la réputation de pays à paradoxes : ‘Pays riche à la population pauvre’ ; ‘scandale géologique et victime de ses richesses naturelles’ et pays au potentiel énergétique immense avec un accès à l’électricité faible. Nul n’ignore que la République démocratique du Congo regorge une capacité hydroélectrique de plus de 100.000 mégawatts, dont plus de 40% dans le seul le site énergétique d’Inga situé dans la province du Kongo-Central. Ses deux grandes centrales hydrauliques existent dans ce site : Inga 1 (d’une capacité de 351 Mw avec six tribunes dont deux seulement fonctionnent) et Inga 2 (d’une capacité de 1424 Mw avec 8 tribunes dont 5 en fonction), construits pendant la deuxième République.

Pour combler toute cette capacité de plus de 40.000 Mw du site Inga, il sied de développer d’autres centrales hydroélectriques jusqu’à Inga 8. D’où la mise sur pied du méga projet hydroélectrique Grand Inga qui consiste au développement d’une série de projets hydroélectriques allant d’Inga 3 jusqu’jusqu’à Inga 8, pour un coût estimé à au-moins 100 milliard de dollars américains.

Le Grand Inga qui est un projet hydroélectrique, est considéré comme un projet d’énergie renouvelable propre. « Propre dans le sens où, la même capacité, on parle aujourd’hui de 47.000 Mw, en production fossile, par exemple le gaz, charbon ou pétrole, émettrait davantage des émissions ».

A N’Sele, les ‘mobondo’ recrutent les Kuluna et en faveur de l’obscurité terrorisent la population

Depuis un temps, qui Kinshasa vit sous l’angoisse des ‘Mobondo’, une milice qui sévit aux portes de Kinshasa et opèrent principalement dans les plateaux des Bateke et dans les communes urbano- rurales de N’sele et Maluku. Les vagues de terreurs de ‘Mobondo’ dont l’épicentre était le territoire de Kwamouth dans le Mai-Ndombe, ont atteint Kinshasa et s’y propage par des ‘enlèvements’ réels ou supposés s’opérant en faveur de l’obscurité une fois la nuit tombée.

« Les Mobondo qui recrutent désormais les membres des cartels ‘Kuluna’, profitent de l’obscurité pour opérer. Le district de la Tshangu, dans la partie est de la capitale, étant la partie de la ville qui a le moins d’accès à l’électricité, l’insécurité y prospère plus que partout ailleurs », affirme Me Jonas Mongombe, initiateur de l’ONG ‘Fondation Jonas Mongombe’ qui encadre les anciens Kuluna de la commune de la N’Sele. Pour un autre habitant de la N’Sele, l’amélioration de l’accès à l’électricité dans cette partie de la ville serait un pas majeur dans la lutte contre l’insécurité. Par son potentiel énergétique important, faisant de la Rdc non seulement scandale géologique mais également scandale ‘électrique’, qui, avec Inga seul, peut gagner le pari lutte contre les poches noires à Kinshasa et réduire par ce fait, la capacité de nuisance des criminels qui profitent de l’obscurité.

Willy Makumi Motosia




EPST: Le professeur Tony Mwaba reçoit l’artiste chanteur, auteur-compositeur Ferré Gola

L’artiste chanteur, auteur-compositeur et producteur congolais, Ferré Gola a été reçu en audience ce lundi 05 juin 2023 par le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi dans son bureau de travail afin de le remercier pour le travail abattu jusqu’ici dans le sous-secteur de l’éducation, ainsi que le Président de la République, Chef de l’État pour son apport dans la pérennisation et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics.

 

Au sortir de leurs entrevues, Ferré Gola a justifié sa présence au cabinet du ministre de l’EPST.

 

“ Je suis venu à la rencontre du Ministre Tony Mwaba, d’abord afin de le remercier pour le travail effectué et deuxièmement pour accompagner le message de la gratuité de l’enseignement primaire, étant donné qu’il existe dans les milieux ruraux des mères des familles qui ne sont pas en mesure de scolariser leurs enfants, et pourtant la gratuité de l’enseignement primaire est bel et bien là. Nous sommes donc là pour véhiculer ce message”, s’est-il expliqué, avant de renchérir que

“ lorsque nous étions élèves, l’enseignement dans les écoles catholiques était gratuit et aujourd’hui nous avons la gratuité de l’enseignement primaire, je pense que tous les enfants devront en profiter”, a-t-il insisté.

 

Se livrant à la presse, il a fait entendre vouloir composer une chanson pour la gratuité de l’enseignement primaire, une manière pour lui d’appuyer la gratuité de l’enseignement primaire, dans les établissements scolaires publics, Vision phare du Chef de l’État, surtout que celle-ci vient en aide aux parents qui n’étaient pas en mesure de scolariser leurs enfants auparavant.

 

“ Je pense avoir proposé au Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi une chanson pour accompagner l’action du Président de la République dans le sous-secteur de l’éducation, et appuyer le professeur Tony Mwaba Kazadi pour la manière dont il fait avancer les choses dans le domaine de l’éducation.”

 

Cela étant, il a invité tous les parents à envoyer leurs enfants au banc de l’école.

“Et cette chanson, c’est aussi pour pousser les parents à envoyer leurs enfants à l’école, parce que je pense que l’avenir de demain c’est l’éducation, et le Congo de demain, c’est la jeunesse.”

 

Il sied de rappeler que la gratuité de l’enseignement primaire concerne les Congolais de toutes les couches sociales, aussi bien au pays que dans les écoles consulaires.




Transports en commun à Kinshasa : Les chauffeurs de taxis décrètent une grève de trois jours

La journée s’est annoncée timide, les vendeuses et vendeurs contraints de parcourir à pieds de longs kilomètres pour atteindre leurs lieux de service. Et ce, à cause d’une grève sèche qui a commencé ce lundi.

Ceci est dû notamment au décès d’un chauffeur survenu le mardi 2 mai lors d’un affrontement entre les changeurs dans la commune de Matete et un autre dans la commune de Bandalungwa le 5 mai dernier ainsi que plusieurs actes de tracasseries des agents de la Police Nationale Congolaise (PNC ). Et ce, sans oublier le transport véreux et fictif.
C’est ainsi que la Synergie des Associations pour la Défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en République Démocratique du Congo ( SADCPCR/RDC) vient de décréter trois journées sans chauffeur du lundi 5 au mercredi 7 juin 2023 sur l’ensemble de la ville province de Kinshasa.

Dans une lettre adressée à l’hôtel de ville de Kinshasa le dimanche 28 mai dernier, les chauffeurs dénoncent des actes de violences qu’ils subissent de la part des chargeurs commis dans des parkings, des équipes du ministère provincial des
transports ainsi que d’autres agents fictifs installés le long des grandes routes de la capitale.

De ce fait, cette synergie des conducteurs de la ville de Kinshasa demande à l’autorité les choses cici :

– Que les parkings soient gérés essentiellement par les chauffeurs pour le maintient de l’ordre et l’encadrement des jeunes;

– Seuls les unités du PCR et les agents de la DGRAD doivent rester sur la route afin que les taxes payées parviennent à la caisse de l’État;

– Les Ujana, PP, GMI, B2, Mbata et d’autres unités de la police qui mettent des désordres sur la route doivent aller sécuriser la population et leurs biens ainsi que lutter contre le phénomène Kuluna;

– Que les politiciens ne gâchent pas le travail des conducteurs dans la ville de Kinshasa pour des intérêts partisants ou personnels.

Elle exige également une Police de circulation routière (PCR) qualifiée, réformée et équipée.

“Ainsi, toute unité d’appui, devra impérativement être sous le commandement de la PCR”, indique cette correspondance.

Outre ces revendications, ils renseignent que le dernier jour sera mis à profit pour le dépôt d’une pétition adressée au Président de la République en vue de solliciter son implication personnelle dans la résolution de leurs problèmes socio-professionnels.

Signalons que depuis des lustres, la gestion du secteur de transport reste un casse-tête pour les autorités congolaises.
Jean-Luc Lukanda