Incendie au lycée Mwanga à Kolwezi : Aucun mort, 132 blessées et 50 % du bâtiment scolaire endommagé

Suite au sinistre survenu ce lundi 24 Avril2023 au Lycée Mwanga de Kolwezi au Lualaba qui a connu un incendie, un conseil de sécurité mixte s’est tenu sous la conduite du ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité Deodat Kapenda wa Kapenda, Représentant de la Gouverneure.

Le gouvernement provincial du Lualaba dresse un bilan d’aucun mort et plus de cent trente blessés.

“Nous savons tous qu’il y a eu incendie au Lycée Mwanga, qui est l’une des grandes écoles de la ville de Kolwezi. Tout le monde a été mobilisé notamment 11 camions citernes, pour assister les sapeurs-pompiers pour lutter contre les flammes. Quant au bilan, Dieu merci, nous ne déplorons aucun mort. Nous déplorons aussi le fait que du moins 50% du bâtiment a été endommagé et l’État pourra peut-être assister les sœurs ou l’église catholique à reconstruire ce que nous avons perdu”, a déclaré le ministre provincial de l’Intérieur du Lualaba, Déodat Kapende.

Signalons que les blessés sont pris en charge à l’hôpital général de Mwangeji de Kolwezi.

Derick Katola




Kolwezi : Un incendie cause des morts et blessés au Lycée Mwanga

Un incendie s’est déclaré ce lundi 24 avril au Lycée Mwanga à Kolwezi. Les élèves sont restés bloqués au premier niveau du bâtiment et ont tenté de se sauver en se jetant, comme l’attestent les images qui nous sont parvenues.

La cause de l’incendie n’est jusque-là pas connue, mais les sapeurs pompiers sont arrivés sur place, selon quelques sources.

Des blessés et des morts sont signalés sur place selon des sources concordantes.

Il faut signaler que le bilan n’est pas encore connu.

Jean-Luc Lukanda




Journées portes ouvertes du 25 avril au 04 mai : La CENI en mode transparence pour rassurer les Congolais

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que, conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, elle procède à la finalisation de la consolidation et du traitement des données collectées lors des opérations de l’actualisation du fichier électoral, notamment la détection des doublons au niveau national et l’audit interne du Fichier Electoral. Ces activités qui ont déjà démarré au niveau de la CENI se poursuivront jusqu’au 14 mai 2023.

Dans le souci de transparence et d’inclusion, indique Mme Patricia Nseya, Rapporteur qui signe ce document, la CENI organise, du mardi 25 avril au jeudi 04 mai 2023, des Journées Portes Ouvertes (Open Days) en faveur des parties prenantes au processus électoral qui se dérouleront à son siège au numéro 4471 du Boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe à Kinshasa.

Ainsi, le programme de ces journées se présente de la manière suivante : Mardi 25 avril 2023 de 10h00 à 13h00 – Les médias ; Mercredi 26 avril 2023 de 10h00 à 14h00 : les Missions d’observation électorale accréditées par la CENI Jeudi 27 avril 2023 de 10h00 à 14h00 ; Les organisations de la Société civile opérant dans le domaine des élections.

Vendredi 28 avril 2023 de 10h00 à 14h00 : Les partis politiques, toutes tendances confondues. Samedi 29 avril 2023 de 10h00 à14h00 : Les partis politiques (suite et fin) ; Mardi 02 mai 2023 de 10h00 à 14h00 : Les confessions religieuses ; Mercredi 03 mai 2023 de 10h00 à 13h00 : Les Organismes du Système des Nations Unies; Les Ambassades et les ONGs internationales. Jeudi 04 mai 2023 de 10h00 à 14h00 : les Membres du Gouvernement de la République ; Le Conseil Supérieur de la Magistrature; Le Senat et l’Assemblée Nationale.

Pour ce faire, les partis politiques désireux d’y participer sont priés de mandater deux délégués (femme et homme) munis de la lettre du responsable du parti au plus tard mercredi 26 avril 2023.

De même, les personnes et organisations, autres que les partis politiques, désireuses d’y participer sont priées de se faire enregistrer au Secrétariat de cette activité installée à la réception du siège de la CENI au plus tard lundi 24 avril 2023 à 15h00.




Santé : Tenue de la revue à mi-parcours du Projet régional de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies en Afrique Centrale

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a présenté la situation sanitaire du pays en trois volets.

En premier, la situation liée à la Couverture Sanitaire Universelle pour laquelle un Etablissement public dénommée « Agence Congolaise de Réglementation Pharmaceutique » (ACOREP) a été créée. Pour garantir une bonne santé aux Congolaises, l’enquête menée sur la qualité des produits pharmaceutiques indique que 60 à 80% des médicaments posent problèmes.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a informé le Conseil de la tenue de la revue à mi-parcours du Projet régional de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies en Afrique Centrale.

Les objectifs de cette revue étaient notamment de confirmer la pertinence des objectifs de développement du projet (ODP) dans le contexte actuel du pays ; et, d’évaluer les progrès réalisés et s’assurer qu’ils demeurent atteignables.

Dans un deuxième temps, le Conseil a été informé de la situation de la vaccination zéro dose. Car, actuellement, le pays compte environ 4 millions d’enfants zéro dose. Cette situation peut être à la base des plusieurs épidémies notamment la rougeole, la poliomyélite, etc.

Face à cela, tout est mis en œuvre pour renforcer la vaccination de routine, impliquer les Gouverneurs des provinces dans toutes les activités liées à la vaccination ; préparer une vaste campagne de rattrapage des enfants non vaccinés jusqu’à l’âge de 5 ans comme retenu au dernier Sommet de l’Union Africaine et impliquer les Ministères de Communication et Médias, et ceux du secteur de l’Education afin d’accompagner activement ces dites campagnes.

Le Ministre de la Santé a terminé ce deuxième chapitre en informant le Conseil de l’inauguration du Laboratoire INRB-Goma qui a eu lieu le 06 avril 2023.

En dernier lieu, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a présenté la situation épidémiologique dans le pays. Pendant que le Covid-19, le Monkey-Pox et la Méningite restent globalement maîtrisés, les efforts sont multipliés pour faire face au choléra et à la rougeole.




Les Fondateurs historiques de l’UDPS prônent la réconciliation entre les différentes tendances et sensibilités de l’UDPS Originelle actuellement émiettée

La délégation des Fondateurs Historiques de l’UDPS encore en vie a eu une séance de travail avec le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI le vendredi 21 Avril 2023 au Restaurant La Chaumière de Kinshasa, laquelle séance de travail a été axée sur la réconciliation entre les différentes tendances et sensibilités de l’UDPS Originelle actuellement émiettée ainsi que sur les voies et moyens pour sa réunification.

Les Fondateurs Historiques Paul-Gabriel Kapita Shabangi et François Lusanga Ngiele qui ont assisté à cette rencontre, ont été également mandatés par leurs collègues Charles Dia Onken-a-Mbel, le doyen, et Protais Lumbu Maloba Ndiba qui ont connu un empêchement de dernière minute. Quant à la délégation du Collection, elle a été conduite par monsieur Felly Fwamba Mubalamate, son Coordonnateur National.

Prenant la parole, le Coordonnateur National du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a tout d’abord remercié ses hôtes de marque pour la spontanéité avec laquelle ils ont accepté cette modeste invitation. Il a ensuite loué leurs qualités extraordinaires marquées de bravoure et d’audace frôlant la témérité en 37 ans de lutte héroïque de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social dont la mission principale était la déchosification de l’homme congolais en vue d’améliorer ses conditions de vie par une gouvernance mise au service du peuple congolais.

Le Coordonnateur National Felly Fwamba Mubalamate a souligné l’engagement sans faille des Congolais à l’UDPS par idéal et non pour des intérêts personnels égoïstes. Il a aussi épinglé l’action remarquable du Collectif menée contre le mandat spécial qui avait vicié l’atmosphère au sein de la tendance UDPS/TSHISEKEDI. Il a par ailleurs mis l’accent sur la survie de l’UDPS tant recherchée par le Collectif, laquelle survie passe par la réconciliation de toutes les Combattantes et tous les Combattants de la grande famille de l’UDPS.

Le Coordonnateur National du Collectif a fait remarquer que le principal but poursuivi est la réunification de l’UDPS qui devra avoir pour point d’orgue la revitalisation du Parti ainsi réconcilié et requinqué. Car, la redynamisation de l’UDPS réconciliée permettra la réélection du Président de la République, Chef de l’Etat, notre Vaillant Co-Fondateur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un second mandat et lui accordera, sans coup férir, une majorité parlementaire devant l’aider à matérialiser le programme politique du Parti. Cela évitera au Chef de l’Etat de faire appel à tous les flatteurs ayant servi les différents régimes passés d’accourir sans effort particulier à la soupe populaire.

Il a terminé son intervention par encourager les Fondateurs Historiques de l’UDPS à accomplir à la satisfaction de la base du Parti les lourdes missions de réconciliation et de réunification leur confiées récemment par la Haute Autorité Politique de Référence du Parti, le Camarade Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour sa part, le Président du Conseil des Sages du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a remis à chaque Fondateur Historique un exemplaire du cahier de charges pour la tenue du Conclave de l’unité, de la réconciliation et de la refondation de l’UDPS Originelle complété par le rapport synthèse des consultations menées auprès des tendances et sensibilités de l’UDPS. Ce document actualisé a été rédigé et envoyé à la Haute Autorité Politique de Référence en décembre 2021.

Le Président du Conseil des Sages du Collectif a fait une brève présentation du cahier de charges avant d’énumérer la liste des tendances et sensibilités recensées, à savoir UDPS/TSHISEKEDI, UDPS/KIBASSA, UDPS/MUBAKE, UDPS/TSHIBALA, CDPS, ANAFEC, URD, UDS, URDC et les Progressistes.

En réponse, les deux Fondateurs Historiques ont pris, tour à tour, la parole. Le Fondateur Paul-Gabriel Kapita Shabangi a, s’inspirant de la devise belge selon laquelle « L’union fait la force », insisté sur l’importance de l’unité de l’UDPS tout en qualifiant les ennemis de la réunification d’analphabètes politiques.

Le Fondateur Kapita Shabangi a rappelé que l’UDPS a été fondée par des personnalités issues et élues du peuple en communion avec les chefs coutumiers et nos ancêtres. Elle a été créée sans argent. Après le MNC qui a été combattu par les capitalistes, l’UDPS est le deuxième parti politique congolais fondé pour sauver notre peuple, le sortir de la misère. Toutefois, a-t-il indiqué, la tâche n’a pas été facile sous la dictature de la Deuxième République où les Fondateurs Historiques ont subi de nombreuses et innommables humiliations.

Il n’a pas oublié de souligner que le salut du peuple et la survie de notre Nation résident dans la réunification de l’UDPS. Il a enfin salué le travail abattu par le Collectif qui a fait preuve de sens élevé de responsabilité.

Le Fondateur François Lusanga Ngiele s’est, de son côté, réjoui de la détermination qui anime la plupart des membres de l’UDPS qui exigent sa réunification. Il a ainsi demandé à tous les sociétaires du Parti de fournir de gros efforts pour sauver l’UDPS.

Il s’est opposé à l’existence de plusieurs « ligablos » appelés UDPS qui n’ont aucune existence juridique. Il a enfin invité tous les membres de l’UDPS à contribuer à la refondation de l’UDPS. Tous les deux Fondateurs ont affiché leur farouche détermination à réussir la mission reçue de la Haute Autorité Politique de Référence du Parti.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP




Partenariat éducatif : Tony Mwaba visite le Chef spirituel Simon Kimbangu Kiangani

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a rendu visite au Représentant légal et Chef Spirituel de l’Eglise Kimbanguiste au Centre d’accueil de Kinshasa ce samedi 22 avril 2023, accompagné de Mme le Secrétaire général à l’EPST et de M. l’Inspecteur Général de l’EPST.

Objectif, maintenir permanent, le dialogue avec les confessions religieuses consécutivement à la signature de la Nouvelle Convention Scolaire qui lie l’Etat congolais avec les confessions religieuses.

Au menu de leur entretien, quelques préoccupations que connaissent les établissements scolaires conventionnés de l’Eglise Kimbanguiste.

Au sortir de cette audience, le ministre Tony Mwaba Kazadi a déclaré: “Bon! C’est dans le cadre de partenariat éducatif. Vous savez que l’église Kimbaguiste fait partie des confessions religieuses qui accompagnent l’État congolais sur la thématique de l’éducation. Et depuis la signature de la nouvelle convention scolaire, nous avons établi un cadre de concertation qui se fait collectivement avec tous les autres ou individuellement lorsqu’il y a un souci dans le secteur, et ça se règle à ce niveau-là entre le ministre et le représentant légal de chaque confession”, a-t-il déclaré avant de préciser:” Donc, c’est ce qui vient d’être fait. On a échangé sur un certain nombre de questions qui préoccupent effectivement l’église kimbaguiste. Nous l’avons fait et nous allons y travailler.”

Le ministre a mis à mis à la disposition du Chef spirituel, quelques cadres de la DINACOPE pour travailler sur le document qui lui a été remis par le Chef spirituel de l’Eglise Kimbanguiste




AVIS A MANIFESTATIONS D’INTERETS: Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi « TRANSFORME/RDC »

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENTREPRENEURIAT, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES UNITE DE COORDINATION DU PROJET

Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi « TRANSFORME/RDC

Recrutement d’un Consultant (cabinet) pour la réalisation de l’étude sur l’état des lieux des écarts observés entre les MPME gérées par les hommes et les MPME gérées par les femmes et le développement d’une campagne de marketing social pour créer un environnement favorable à l’égalité de genre dans les villes cibles du Projet

N° Avis : AMI n°015/UCP- TRANSFORME/PM/RDC/2023

Source de financement : IDA Crédit n°7101-ZR & Don E0280-ZR

Date de publication : 7 avril 2023

Date de clôture : 24 avril 2023

Dans le cadre de sa Stratégie nationale de développement des PME, le Gouvernement de la RDC a demandé et obtenu de l’Association Internationale de Développement (IDA) un prêt et un don pour financer le « Projet d’Autonomisation des femmes entrepreneures et une mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi », TRANSFORME / RDC en sigle (P179176). L’objectif de développement de ce projet est de renforcer l’entreprenariat formel, d’appuyer la création de nouvelles entreprises par des femmes, et d’améliorer l’accès au financement pour les MPME dans les zones géographiques sélectionnées. Le projet devrait permettre d’atteindre l’objectif de développement en s’attaquant à trois contraintes critiques pour les emplois du secteur privé et la transformation économique : (i) capacités des entreprises ; (ii) accès au financement ; et (iii) environnement des affaires.

C’est dans ce cadre que le Gouvernement de la RDC a l’intention d’utiliser une partie de ce prêt et don en vue d’effectuer des paiements au titre d’un contrat pour les prestations des services d’un Consultant (cabinet) pour la réalisation de l’étude sur l’état des lieux des écarts observés entre les MPME gérées par les hommes et les MPME gérées par les femmes et le développement d’une campagne de marketing social pour créer un environnement favorable à l’égalité de genre dans les villes cibles du Projet.

L’objectif général de la mission est de faire une étude sur les pratiques en marge de la loi qui créent des différences entre les micros, petites et moyennes entreprises gérées par les hommes et par les femmes, en matière d’accès au crédit, aux infrastructures, aux marchés et aux compétences et d’analyser les barrières sociales et culturelles qui constituent le goulot d’étranglement à l’adoption et à l’application des règlementations favorables aux femmes.

Il s’agira principalement de faire une collecte des données et de mener une étude analytique complémentaire en vue de concevoir et de mettre en œuvre, sur la base des conclusions de cette étude, des interventions efficientes pour réduire ces écarts dans les domaines identifiés notamment le développement des campagnes de marketing social. Cette étude permettra de promouvoir l’adoption des pratiques favorables à l’égalité de genre et soutenir l’application des dispositions légales dans le cadre du droit du travail, du droit foncier et de la récente loi sur l’égalité relative à l’autonomisation des femmes entrepreneures.

Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont :

Le Consultant doit répondre au profil ci-après :

Être un Cabinet de consultants (les ASBL/ONG ne sont pas éligibles), œuvrant dans le domaine de la promotion de l’Entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes ;

Justifier d’une expérience avérée d’au moins 10 ans dans la réalisation des études sur les questions de population et de développement des MPME et dans l’organisation de campagne de marketing social en matière d’égalité des sexes, développement des MPME dans les pays en voie de développement, de préférence en Afrique Subsaharienne ;

Fournir des références des missions similaires (d’études sur les disparités de genre et organisation des campagnes de marketing social) au cours de ces dix dernières années. Pour être acceptables, les références doivent être soutenues par des certificats de bonne fin de mission et indiquer le projet, l’année de réalisation, la personne de contact et le montant du contrat ;

Avoir une expérience antérieure de travail en équipe en RDC ou dans des contextes similaires en Afrique Subsaharienne.

L’UCP-TRANSFORME invite les candidats (Consultants cabinets ou firmes) admissibles à manifester leur intérêt pour fournir les services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir des informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution de cette mission.

Un Consultant sera retenu selon la méthode de Sélection fondée sur la Qualité et le Coût (SFQC), telle que décrite dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projet d’Investissement (FPI) », édition du 1er juillet 2016, révisée novembre 2017, en août 2018 et en novembre 2020 en vertu du Nouveau Cadre de Passation des Marchés Publics (NCPM), et les « Lignes Directrices » de la Banque mondiale sur la Prévention et la Lutte contre la Fraude et la Corruption dans les projets financés sur les Prêts de la BIRD, et les crédits et les subventions de l’IDA (datant du 1er juillet 2016), ainsi que les dispositions stipulées dans l’Accord de financement applicables au Projet.

Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, notamment sur les Termes de référence, à l’adresse ci-dessous et aux heures suivantes de 9 à 16 h00’ (heures locales TU+1) ou sur le site web « www.padmpme.cd ».

Les manifestations d’intérêt doivent être rédigées en langue française et déposées à l’adresse ci-dessous, par courrier physique ou électronique (e-mail), au plus tard le 24 avril 2023 à 16 heures (heure locale, TU+1) et porter clairement la mention ci-dessous : AMI n°015/UCP- TRANSFORME/PM/RDC/2023 « Recrutement d’un Consultant (cabinet) pour la réalisation de l’étude sur l’état des lieux des écarts observés entre les MPME gérées par les hommes et les MPME gérées par les femmes et le développement d’une campagne de marketing social pour créer un environnement favorable à l’égalité de genre dans les villes cibles du Projet ».

À l’attention : Monsieur le Coordonnateur National du Projet TRANSFORME

Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des PME pour la Transformation économique et l’emploi « UCP/ TRANSFORME » Sise, n°9-11, croisement des avenues Lemarinel et Kisangani (en face du Collège Boboto) Téléphone (+243) 81 87 24 937

Email : transforme@transforme.cd ; cpm@transforme.cd à Kinshasa/Gombe, République Démocratique du Congo

La Coordination nationale




Goma : Baruvi, 22 ans, taille patron

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », dit le poète. Et c’est bien le cas de Victoire, jeune modéliste de Goma, dans l’est de la RDC. Né le 20 mai de l’an 2000, il est le promoteur de la marque « Baruvi », trois syllabes pour donner du rayonnement à son identité : BAkunzi RUdatinya VIctoire. Son histoire est celle d’un jeune homme atypique, qui a « cassé le stylo » pour embrasser le style avec l’ambition de devenir le plus grand habilleur de son temps.

Tout commence avec le « lock-down » de COVID au premier trimestre 2020. Le jeune Bakunzi est inscrit en faculté de droit de l’université de Goma depuis 3 ans, après un diplôme en pédagogie générale obtenu à l’Institut Sebyera. Les mesures sanitaires prises alors arrêtent net toutes les activités et tout espoir de reprise imminente. Il s’en souvient : « ce moment de break a été long, entre temps je galerais fort vu qu’il n’y avait point d’occasions pour commander des costumes. »

Cela contrarie Victoire qui a toujours voulu aller vite, plus vite, comme celui qui danse avant la musique, au point de casser avec les codes de cet autre art qu’il pratique, le piano, dans le groupe musical de son église. A la reprise des cours, il est déjà passé à autre chose. « J’étais déjà ailleurs, je ne pensais plus qu’à mon business, et à l’œuvre de Dieu. Je n’ai plus voulu rentrer à l’université comme les autres. J’ai plutôt préféré rester focus sur comment faire émerger mon business vu les moments très durs qui venaient de passer », raconte-t-il.

« Baruvi » prend ses marques

Aujourd’hui, son rêve se matérialise dans une boutique située dans la toute nouvelle galerie marchande de la gare routière de Goma, sur le boulevard Kanyamuhanga, les Champs-Elysées de la ville aux 3 volcans. Des costumes et des tuniques africaines prêt-à-porter trônent sur les penderies dans un décor coloré. Mais la particularité de la maison, c’est le sur-mesure dont elle se fait le point fort. Des costumes deux, trois pièces, des tuniques africaines et chemises longues se partagent le showroom. Ce qui frappe, c’est l’étiquette que l’on montre : « BARUVI ». Elle est bien présente sur le col des vestes, sur les housses à costumes et partout dans le magasin. Tout au fond du show-room, derrière les rayons bigarrés, s’ouvre le bureau du directeur. Une frêle silhouette dépasse d’une tête d’éphèbe à peine sortie de l’adolescence, mais déjà sérieux comme un pape. Il en a l’allure derrière ses montures de lunettes à moitié carré et arrondies comme Malcolm X. Et ses yeux perçants charrient de l’ambition, l’envie de celui qui en veut toujours plus.

Le roman de sa vie délivre des traits qui se lisent avec passion. Il y a à peine quelques trois ans, il n’était qu’un couturier dans la rue, quand il décide de fonder sa marque et de proposer aux habitants de la ville ses créations. Son ambition est de trouver sa place dans les garde-robes des Gomatraciens connus comme friands des cérémonies de mariages pompeux plusieurs jours dans la semaine. Il se dit que s’il peut ne serait-ce qu’obtenir une part de ce marché qui se nourrit des importations d’Asie, il pourrait gagner sa vie. L’idée est claire, mais les moyens sont rares. Il n’a ni ciseaux, ni machines à coudre, juste un mètre ruban et des idées pleines dans la tête. Il doit en attendant se contenter de sous-traiter les commandes dans les ateliers de couture des autres tailleurs. Cela ne l’empêche pas de lancer des créations originales dont raffolent ses clients. Et fort heureusement, il est comme touché par la grâce. La plupart lui font confiance au point où certains acceptent parfois de se faire prélever des mesures à la sauvette dans le premier shop où ils se rencontrent. Plutôt satisfaits, ils donnent sa chance au jeune homme par pitié ou par instinct altruiste.

Dans l’entre-temps, Victoire se construit et se déploie. Il enchaîne des concours d’entrepreneuriat, remporte des prix et des trophées. En 2021, arrive le Concours des plans d’affaires jeunes entrepreneurs et porteurs de projets que le gouvernement ouvre avec le PADMPME. Il s’agit de soutenir notamment la création et le développement d’entreprises des jeunes. Une opportunité que ne rate pas Baruvi, lauréat avec 960 autres jeunes sélectionnés dans les villes de Kinshasa, Matadi, Lubumbashi et Goma sur un total de plus de 7000 candidats au départ. Ce programme soutenu par la Banque mondiale implémente une combinaison d’interventions techniques et financières en faveur de la croissance des PME. Des formations en entrepreneuriat et en mangement, voire en sauvegardes environnementales et en élaboration des plans d’affaires sont offertes aux récipiendaires en plus du coaching et du mentoring. Une aubaine pour Victoire Bakunzi qui capitalise tout pour donner corps à son rêve. La subvention non-remboursable qu’il reçoit lui permet d’investir dans les équipements, mais aussi de se doter d’un atelier de production ainsi que d’une boutique dans le meilleur quartier marchand de sa ville. Dans la foulée, il recrute aussi de la main-d’œuvre pour l’accompagner, 6 emplois stables enregistrés à la CNSS, INPP, DGI et ONEM. Et c’est le départ pour la professionnalisation. Notre modéliste itinérant d’hier devient le patron d’une entreprise prometteuse et citoyenne qui sait maintenant calculer ses coûts, développer son chiffre d’affaires et payer les salaires de ses employés et les impôts. Le tout, à 22 ans seulement.

Source : PADMPME




Églises orientales : le pape introduit une limite d’âge de vote pour les évêques

Dans une lettre apostolique sous forme de Motu proprio intitulé Iam pridem (« Depuis quelque temps », en latin) et publié lundi 17 avril 2023, le pape François modifie les canons 66 § 1, 102, 149 et 183 du Code des canons des Églises orientales. Le pape annonce que les évêques « ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans » « perdent leur voix délibérative dans le Synode des évêques, ainsi que dans l’élection des patriarches, des évêques et de candidats aux fonctions visées au canon 149 ». Donc, ils ne pourront plus voter dans le cadre des synodes épiscopaux des Églises orientales.

Cette nouvelle réglementation – qui entrera en vigueur « un mois après la publication » – ne s’applique pas aux « patriarches, archevêques majeurs, évêques éparchiaux et exarques ordonnés évêques en fonction », « même s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans ».

Le pape François explique que « depuis quelque temps, certains patriarches, archevêques majeurs et évêques » ont signalé au Dicastère pour les Églises orientales « les difficultés apparues dans les synodes des évêques », « en raison du nombre d’évêques émérites qui y participent avec une voix active ». Ce sont les « hiérarques » des Églises orientales qui « ont demandé au Siège apostolique d’adopter une disposition qui exclut du vote délibératif les évêques membres du Synode des évêques s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans ».

Traduction du Motu Proprio par Zenit

LETTRE APOSTOLIQUE SOUS FORME DE MOTU PROPRIO DU SOUVERAIN PONTIFE FRANÇOIS Iam pridem

concernant certaines normes du Code des canons des Églises orientales relatives aux évêques ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans dans le Synode des évêques des Églises respectives indépendantes

Depuis quelque temps, certains patriarches, archevêques majeurs et évêques ont signalé au Dicastère pour les Églises orientales les difficultés apparues dans les synodes des évêques des Églises patriarcales et archiépiscopales majeures, en raison du nombre d’évêques émérites qui y participent avec une voix active, en particulier lors de l’élection des évêques et des chefs et pères des Églises respectives indépendantes.

Ces hiérarques ont demandé au Siège apostolique d’adopter une disposition qui exclut du vote délibératif les évêques membres du Synode des évêques s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans.

Patriarches, archevêques majeurs, évêques éparchiaux et exarques ordonnés évêques en fonction ne seront pas soumis à cette norme, même s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans.

Accueillant l’invitation des hiérarques et après avoir consulté le Dicastère pour les Églises orientales et le Dicastère pour les textes législatifs, j’ai décidé de modifier les canons 66, § 1, 102, 149 et 183 du Code des canons des Églises orientales.

Considérant donc les besoins et le bien des Églises patriarcales et des Églises archiépiscopales majeures,

je décrète ce qui suit :

Art. 1. Le premier alinéa du canon 66 est modifié comme suit : « § 1. Dans l’élection du patriarche, tous les membres du Synode des évêques de l’Église patriarcale, et eux seuls, ont voix active, sans déroger au canon 102, § 3. »

Art. 2. Au canon 102, après le § 2, un nouveau paragraphe est inséré, de sorte que la disposition est formulée comme suit :

« § 3 – À l’exception des patriarches et des évêques éparchiaux encore en fonction, ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans, les évêques perdent leur voix délibérative dans le Synode des évêques, ainsi que dans l’élection des patriarches, des évêques et des candidats aux fonctions visées au can. 149.

Pour la discussion de certaines questions, d’autres personnes, en particulier des hiérarques qui ne sont pas évêques et experts, peuvent être invitées par le patriarche, selon le droit particulier ou avec le consentement du Synode permanent, pour exprimer leur opinion aux évêques réunis en Synode, sans préjudice du can. 66, § 2. »

Art. 3. Le canon 149 est modifié comme suit : « Pour remplir la charge d’évêque éparchial, d’évêque coadjuteur ou d’évêque auxiliaire en dehors des limites de l’Église patriarcale, le Synode des évêques de l’Église patriarcale élit, sans déroger au canon 102, § 3, et conformément aux canons sur l’élection des évêques, quelques candidats, au moins trois, et les propose pour nomination, par l’intermédiaire du patriarche, au souverain pontife. En observant le can. 102, § 3, et, conformément aux canons sur l’élection des évêques, des candidats, au moins trois, et les propose pour nomination, par l’intermédiaire du patriarche, au souverain pontife, en observant le secret à l’égard de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont eu connaissance du résultat de l’élection, même en ce qui concerne les candidats. »

Art. 4. Le premier alinéa du canon 183 est modifié comme suit : « § 1 Sans déroger au canon 102, § 3, la convocation étant canoniquement faite, […]. »

Ce que j’ai résolu par la présente Lettre apostolique, je l’ordonne ferme et stable en vigueur, nonobstant toute disposition contraire, même si elle mérite une mention spéciale, et sera promulgué par publication dans L’Osservatore Romano, entrant en vigueur un mois après la publication et ensuite inséré dans les Acta apostolicae Sedis.

Fait à Rome, en la basilique Saint-Pierre, le 16 avril 2023, deuxième dimanche de Pâques, onzième du pontificat.

FRANÇOIS




EPST : Tony Mwaba informé sur les avantages de la numérisation de l’enseignement

M. José Lami Nzunzu, Conseiller du Chef de l’Etat au Collège Education, Recherche Scientifique, Culture, Arts et Questions Religieuses, a conduit auprès du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ce mercredi 19 avril 2023, l’équipe qui avait effectué la mission à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, pour suivre une formation sur le renforcement des capacités en système d’information, dans le but de comprendre le Système d’Application de ALEF/EDUCATION pour enseignement via l’outil informatique afin de commencer un projet pilote similaire en République Démocratique du Congo.

Ce système consiste à numériser l’enseignement en République Démocratique du Congo, a expliqué le professeur Lami Nzunzu José qui a été complété par M. Emmanuel Diaka Niania, Chef de Division, Information à la DINACOPE.

Ce système permet à chaque enseignant, chaque élève ou parent de disposer d’un compte authentique d’accès.

De cette manière, l’enseignant doit avoir la matière précise, le sujet précis, la liste des élèves connectés, les outils pour la leçon, a expliqué M. Emmanuel Diaka Niania avant de préciser que l’enseignant doit diviser les élèves en groupe et ce, suivant le niveau de performance. Il doit également récompenser les élèves selon leurs performances. Ainsi, les parents suivent les performances scolaires de leurs enfants et communiquent avec l’enseignement.

Ce système présente beaucoup d’avantages, a révélé M. Emmanuel Diaka, notamment en ce qui concerne le learning : l’apprentissage rapide et autonome de l’élève, la mise à niveau de l’enseignant. En management : la gestion de la plateforme.

Ce système permet également une communication entre l’élève, l’enseignant, le parent et le responsable du Ministère de l’éducation ; tandis que la plateforme permet à l’enseignant de connaitre et suivre le vrai besoin de l’élève, a-t-il poursuivi.

La plateforme Alef éducation fonctionne depuis 2007 et tous les jours ils font des recherches pour améliorer et personnaliser selon le besoin du client.

Le Chef d’établissement peut connaitre les leçons trimestrielles en cours et terminés des différents niveaux et par classe. Et il est possible à l’Inspecteur scolaire de diagnostiquer le niveau de l’école et remonter le niveau qu’il soit au même niveau que les autres écoles, a conclu Monsieur Diaka.

En réaction, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, s’est dit très satisfait de ce projet qui vient rencontrer son souci, qui est, à côté de la gratuité de l’enseignement primaire, celui de relever la qualité de l’enseignement. Toutefois, il a émis les réserves quant à la fourniture en énergie électrique et surtout l’accès à l’Internet dans des milieux ruraux.

A cette préoccupation, la délégation du Conseiller du Président de la République, a indiqué que le projet a prévu l’installation des serveurs locaux et les tablettes fonctionnent en mode offline et en mode connecté.