Barumbu : Le bourgmestre s’engage à aplatir les avenues détruites

Le bourgmestre de la Commune de Barumbu, Christophe Lomami s’est engagé depuis le jeudi 30 mars, dans les travaux d’aplatissage des avenues totalement délabrées, dans le but de donner une nouvelle image de cette agglomération de la capitale menacée par la destruction incessante des routes.

Après les actions multiples sur les avenues Kasaï, Kabambare et Itaga, le numéro de Barumbu communément appelé “homme du terrain” a fait sa descente ce samedi 01 avril, sur l’avenue Bas-Congo où les tracteurs et plusieurs agents ont procédé à la planification de ce tronçon resté longtemps détérioré sans intervention d’aucune, dans sa partie comprise entre Kabinda et Kabambare.

Cet acte salvateur n’a pas laissé indifférentes les femmes vendeuses des produits de la première nécessité de faire monter leurs éclats joyeux. “Nous avons connu des bourgmestres dans cette commune, mais celui-ci nous marque dans peu de jours.

Il est près de nous et donne même les outils pour que nous entretenions nos espaces.

Nous demandons au gouvernement et surtout à Gentiny Ngobila de l’aider avec des moyens nécessaires pour qu’il continue et concrétise cette vision salvatrice.

Il est l’homme du terrain et mérite nos encouragements” disent les femmes vendeuses trouvées le long de l’avenue Bas Congo dans la municipalité de Barumbu.

Elles témoignent par ailleurs que les agents sont observés dans des rues tous les jours pour les travaux de curage, pour permettre aux kinoises et kinois de cette agglomération de ne pas vivre les inondations quand il pleut abonnement.

Il faut rappeler que toutes les catégories des routes sont dans un état de délabrement total, une interpellation imminente des autorités compétentes qui ne doivent pas attendre les moments de la campagne électorale pour vider tous les verbes dans leurs bouches.

Jean-Luc Lukanda




Kapela : Le ministre Gratien Tsakala exige aux vendeurs des abattoirs de quitter les lieux

Les bars, terrasses, abattoirs ainsi que d’autres constructions anarchiques, qui se trouvent dans la commune de Kalamu, ont été détruits le mois dernier par les agents de l’Hôtel de ville dans le cadre de l’opération « coup de poing » initiée par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Mais quelques jours après ces destructions, les vendeurs des viandes blanches, des chevreaux ou cabris mais aussi de poulets Mayo qui servaient les clients de ces mythiques bars ont repris normalement leurs activités.

Ayant remarqué le non-respect de ces commerçants, le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Tsakala s’est rendu vendredi 31 mars sur les lieux concernés pour faire le suivi de l’opération menée par l’autorité urbaine. Il leur a demandé de respecter les mesures qui ont été prises par le numéro 1 de Kinshasa.

C’est au mois de janvier 2023 que cette opération a été lancée dans la capitale congolaise. Elle vise à détruire toutes les constructions anarchiques érigées sur les emprises publiques

Jean-Luc Lukanda




En 2022 : Huawei a généré 642,3 milliards CNY de revenus (85,9 milliards d’euros) et 35,6 milliards CNY de bénéfices nets (4,7 milliards d’euros)

Huawei Northern Africa a tenu le 31 mars 2023 une conférence de presse en ligne au cours de laquelle M. Adnane Ben Halima, Vice-Président en charge des relations publiques, a présenté les résultats du rapport annuel 2022 de l’entreprise.

Selon un communiqué qui a été publié à cet effet, ce rapport met en évidence la performance exceptionnelle de Huawei dans le monde, ainsi que son engagement à fournir des technologies de pointe et des solutions innovantes à ses clients.

L’entreprise fait état d’activités régulières stables tout au long de l’année 2022, ayant généré 642,3 milliards CNY de revenus (85,9 milliards d’euros) et 35,6 milliards CNY de bénéfices nets (4,7 milliards d’euros). En Afrique, Huawei a connu une croissance remarquable et continue de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires pour stimuler le développement économique et social de la région.

Adnane Ben Halima a notamment mis en lumière les avancées technologiques de Huawei dans divers domaines, tels que la 5G, le cloud computing et l’intelligence artificielle. Ces technologies jouent en effet un rôle crucial dans la transformation numérique de l’Afrique, en stimulant la croissance économique, en améliorant les services publics et en renforçant les capacités des entreprises locales.

Les dépenses de Huawei en matière de recherche et développement ont connu une envolée spectaculaire et n’ont cessé d’augmenter jusqu’à atteindre 161,5 milliards de CNY en 2022 (21,6 milliards d’euros). Cela représente 25,1 % de son chiffre d’affaires total annuel, portant ainsi le total de ses dépenses en R&D au cours des dix dernières années à plus de 977,3 milliards de CNY (130,7 milliards d’euros), ce qui figure parmi les chiffres les plus élevés de l’histoire de Huawei.

“Chez Huawei, nous investissons massivement dans la R&D pour offrir des technologies de pointe qui répondent aux besoins et attentes des populations sur le continent africain. Nous sommes fiers d’être à l’avant-garde de l’innovation avec des solutions en 5G, intelligence artificielle, cloud et cybersécurité qui améliorent la vie de l’ensemble des habitants dans la région. Nous sommes déterminés à collaborer étroitement avec tous nos partenaires pour bâtir un avenir meilleur et plus connecté pour tous.” a déclaré M. Ben Halima.

M. Ben Halima a tenu à remercier ses clients et partenaires en Afrique pour leur confiance et leur soutien continus. Nous sommes déterminés à renforcer nos relations de partenariat et à travailler de concert pour bâtir un avenir numérique meilleur et plus prospère en Afrique.

À propos de Huawei

Fondée en 1987, Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et des communications (TIC) et d’appareils intelligents. Nous comptons 207 000 employés et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.

Notre vision et notre mission consistent à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. À cette fin, nous œuvrerons en faveur d’une connectivité omniprésente et d’un accès inclusif aux réseaux, posant ainsi les bases d’un monde intelligent; nous fournirons une puissance informatique diversifiée là où vous en avez besoin, quand vous en avez besoin, afin d’apporter le cloud et l’intelligence aux quatre coins de la planète; nous construirons des plateformes numériques pour aider toutes les industries et organisations à devenir plus agiles, efficaces et dynamiques; et nous redéfinirons l’expérience utilisateur grâce à l’IA, en la rendant plus intelligente et personnalisée pour les personnes dans tous les aspects de leur vie, qu’elles soient à la maison, en déplacement, au bureau, en train de s’amuser ou de s’entraîner.




Algérie : le flux des refoulés subsahariens vers le Niger bat son plein 

Le gouvernement algérien intensifie une fois de plus sa répression répressive et systématique contre les migrants subsahariens. Les déportations massives sans précédent de l’Algérie créent une urgence humanitaire au Niger. Depuis la mi-mars, en trois vagues successives près de 2000 migrants subsahariens ont été expulsés d’Algérie vers le Niger.

Les autorités algériennes les déposent, indépendamment de leur nationalité, le plus souvent de nuit au milieu du désert, dans un lieudit “Point-Zéro” qui marque la frontière entre les deux pays. Entre janvier et fin mars 2023, les autorités algériennes ont abandonné plus de 10 000 personnes dans le désert près de la frontière avec le Niger voisin dans une série de déportations collectives rigoureuses, rapporte le site « Alarme Phone Sahara ».

Le Niger, faut-il le rappeler, est un pays enclavé d’Afrique de l’Ouest, à la lisière sud du désert du Sahara. Il est bordé par la Libye et l’Algérie au nord, le Bénin et le Nigeria au sud, le Burkina Faso au sud-est, le Mali à l’ouest et le Tchad à l’est. Il se situe le long de la frontière entre les régions sahariennes et subsahariennes, et les 4/5èmes de son territoire sont des déserts arides.

Le fait que ce pays ne soit pas en mesure de contrôler réellement sa frontière avec l’Algérie signifie un flux de migrants refoulés en continu. Le Niger est également un pays de transit pour la migration clandestine à la recherche de l’Eldorado, qui passe par son territoire en route, vers le nord et le Maghreb considéré comme la dernière étape africaine avant le Vieux Continent.

Bref, ces milliers d’Africains subsahariens une fois expulsés d’Algérie doivent ensuite parcourir une quinzaine de kilomètres à pied pour atteindre le village d’Assamaka, dans la région d’Agadez dans le nord-ouest du Niger. C’est au bas mot une dizaine d’heures de marche pour rallier un des trois centres de transit surpeuplé, Assamaka sur l’axe Assamaka – Arlit – Agadez qui du reste, sont tous débordés par des vagues de refoulements successives. Ils attendront à Assamaka des semaines voire des mois durant avant d’être rapatriés dans leur pays d’origine par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui contrôle ces camps.

« Des expulsions massives de migrants subsahariens de l’Algérie vers le Niger se déroulent actuellement », a gazouillé « Alarme Phone Sahara », une plateforme sahélo-saharienne qui s’active à secourir des exilés en détresse dans le désert. « Il y a eu deux arrivages ces derniers jours avec 1 277 personnes !!! Le 24 mars 2023, ce fut une arrivée spectaculaire à 20 heures », a twitté Alarme Phone Sahara sur son compte Twitter.

« Entre le 11 janvier et le 3 mars 2023, 4 677 personnes en situation de migration sont arrivées à pied à Assamaka », avait précisé MSF qui ajoute que « moins de 15 % d’entre elles ont pu bénéficier d’un abri ou d’une protection à leur arrivée ».

Alarme Phone Sahara a en outre indiqué que parmi les migrants subsahariens et autres, figuraient des femmes et des enfants. Toujours selon la même source, les migrants sont originaires du Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, Gambie, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Nigeria et le Sénégal, il y a même des ressortissants arabes du Moyen-Orient de Syrie et du Yémen.

Avant de les expulser, les forces de l’ordre pour ne pas dire l’ANP, les auront dépouillés de tous leurs biens et les auront soulagés de leurs téléphones et argent. Ce sont des dizaines de milliers de migrants subsahariens qui ont été expulsés massivement, ces dernières années, par l’Algérie vers le Niger. En 2015 ils étaient plus de 100 000 migrants en Algérie. Malheureusement, le régime militaire d’Alger, qui se dit prôner l’amitié entre les peuples, ne reconnaît jamais ces expulsions.

A la mi-mars, l’ONG française Médecins sans frontière (MSF) présente à Assamaka avait dénoncé dans un communiqué « l’abandon » de milliers de migrants expulsés par l’Algérie « une situation sans précédent », décrivait alors MSF qui se plaignait de ne pouvoir prendre en charge autant de personnes “sans accès à un abri, à des soins de santé, à la protection et aux produits de première nécessité”.

Des milliers de migrants meurent chaque année en traversant le Sahara et sont souvent enterrés dans des fosses informelles ou de circonstances. Mais c’est là que des destins indirects pour les milliers de morts, de disparitions voire parfois de sauvetage pour les plus chanceux (après des jours sans eau ni nourriture) lors de la traversée du désert du Sahara depuis 2015.

Selon l’OIM, plus de 5 000 personnes sont mortes et plus de 2 000 ont été secourues dans le désert du Niger depuis 2015, date à laquelle le gouvernement nigérien a adopté la tristement célèbre loi 2015-036, à l’instigation de l’Union européenne. Il s’agit d’une loi dont le champ d’action comprend les villes, les villages, les points de circulation et les principales artères menant à Agadez. Ce sont des voies d’évasion et de migration.

D’après les Nations unies, l’Algérie a expulsé depuis 2014 des dizaines de milliers de migrants irréguliers originaires d’Afrique de l’Ouest et centrale. Le pays est considéré, par les migrants subsahariens, comme un pays relativement riche et un point de transit vers l’Europe. Certains d’entre eux tentent de survivre en Algérie, souvent en mendiant, ou en travaillant dans le bâtiment ou l’informel.




Les réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI se tiendront du 10 au 16 avril 2023

Ouvertes à tous en ligne, les Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI se tiendront du 10 au 16 avril 2023 à Washington. Elles offrent à chacun une occasion sans équivalent d’entendre le point de vue de tous les acteurs du développement : gouverneurs des Banques centrales, ministres, dirigeants du secteur privé, représentants de la société civile, jeunes leaders et chercheurs.

« Ensemble, nous nous pencherons sur les défis les plus urgents de notre temps et sur les solutions qui permettront de favoriser la croissance, l’équité et la prospérité pour tous », indique une dépêche publiée sur le site de la Banque mondiale.

A ces réunions prendront part les ministres congolais des Finances et du Budget, Nicolas Kazadi et Aimé Boji, sans oublier Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi.

Comment le Groupe de la Banque mondiale, en coordination avec la communauté internationale, peut-il aider les pays à traverser les crises et poursuivre leur développement ? Comment peut-il innover pour contribuer à résoudre le problème de la dette et financer les biens publics mondiaux dans les économies en développement comme dans les pays à revenu intermédiaire ? Comment faire en sorte que le développement profite aux populations quand l’État est défaillant ? Et, face à ces défis, comment impliquer davantage le secteur privé pour mobiliser des financements indispensables ? Ces questions seront le fil directeur de la série d’évènements que nous diffuserons en ligne à partir du 10 avril, en direct de Washington.




L’Asbl «  Women no cry » exhorte les femmes à s’approprier de l’éducation numérique

L’Asbl «  Women no cry », spécialisée dans la promotion des droits de la femme, a exhorté celle-ci à s’approprier de l’éducation numérique afin d’accéder à son autonomisation. C’était hier à l’occasion d’une conférence-débat, organisée en marge de la clôture du mois de la femme sur le thème : «  Education numérique égalitaire, autonomisation et entreprenariat des femmes et des jeunes filles ».

Selon sa coordinatrice, Mme Rachel Mangala, l’éducation numérique offre plusieurs opportunités à la femme et celle-ci ne doit pas passer outre. «  Nous voulons réveiller les femmes sur l’éducation numérique égalitaire. Les femmes doivent comprendre que l’histoire du numérique ne concerne pas seulement les hommes. Nous sommes tous concernés et pour aller de l’avant les femmes doivent utiliser les numériques parce qu’en utilisant les numériques la femme découvre plusieurs autres opportunités pour son épanouissement, pour son éducation (…) et dans Women no cry nous militons contre les violences faites à la femme et insistons sur la valorisation des capacités de la femme. Car, une femme qui est autonome est celle qui sait dire non, ça suffit. C’est celle qui sait entreprendre et aller de l’avant », a-t-elle fait savoir.

Dans ses mots, Madame la coordinatrice n’a cessé d’encourager les femmes d’être partisanes de leur propre développement. C’était avant de lancer ce message fort et plein de sens : «  Je vous invite à vous lever, d’arrêter de pleurnicher, et de travailler pour le changement ».

Au regard de la thématique retenue, la vice-ministre des Transports, Mme Séraphine Kilubu Kutuna, qui était parmi les intervenantes, a estimé que dans ce combat d’autonomisation, la femme devra avoir Dieu comme soubassement.  Car, dit-elle, rien ne peut se faire sans Lui.

« De tous les enseignements que nous donnons si le Christ n’est pas là, ça ne sert à rien. Et donc, nous disons que l’autonomisation de la femme est un facteur vraiment indispensable pour la paix, le social, l’économie (…). Car lorsqu’une femme est autonome surtout économiquement ça donne le développement pour le pays », a déclaré la vice-ministre des Transports. C’était avant d’ajouter ceci : «  Notre souci est que les Congolaises comprennent la hauteur de leurs tâches, qu’elles ne puissent pas économiquement dépendre de quelqu’un. Nous croyons qu’avec tout ce que nous donnons comme enseignements les femmes deviendront autonomes. Et donc pour le développement du Congo, nous devrons faire tout pour que la femme en Christ devienne autonome, car c’est le Seigneur qui fait que l’Homme ait des valeurs et non des antivaleurs ».

S’exprimant à son tour, la spécialiste en charge des questions genres au bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) en Rdc, Mme Marie Musifu Bougain, a invité les participantes à faire du numérique un outil d’épanouissement.

Rien qu’avec son téléphone, dit-elle, la femme peut se rendre autonome. «  Et donc, le numérique devra devenir une culture pour nous. Je vous demande de faire un effort pour vous acheter un téléphone. Il faut être à la page. Accéder à des réseaux sociaux est un développement pour les femmes. J’exhorte donc les organisations qui encadrent les femmes de les accompagner à maitriser l’outil informatique, les téléphones », a-t-elle encouragé.

«  Je suis contente de cette journée d’échanges, j’espère que les autres participantes l’ont aussi aimée. Nous devrions nous habituer avec le numérique, le téléphone par exemple pour envoyer et recevoir de l’argent. C’est ce que je fais déjà mais que beaucoup de femmes ici dans la salle n’arrivent pas. Elles se font à tout moment assistées. Ce qui n’est pas bien. Nous devrons être capables d’utiliser le téléphones nous-mêmes », s’est réjoui une des participantes à cette journée, organisée dans la salle de conférence du Cepas à Gombe.

 




EPST : Aminata Namasia s’enquiert des conditions d’apprentissage des enfants qui étudient dans les écoles préfabriquées

Pas de repos pour la vice-ministre Aminata Namasia à l’absence de son titulaire en mission. Après avoir dirigé la réunion du Comité de Pilotage du Projet PERSE le mardi 28 mars dernier, l’infatigable Namasia a consacré sa journée du mercredi 29 mars à l’itinérance tel que décidé par le ministre Tony Mwaba Kazadi.

Une particularité pour ce mercredi, vérifier les conditions d’apprentissage des enfants qui étudient dans les écoles préfabriquées.
Le numéro 2 du ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique a commencé son itinérance au Complexe scolaire Lumumba dans la commune de Limete dans la province éducationnelle du Mont Amba.
Sur place dans ce Complexe, la Vice-Ministre a été accueillie par une grande équipe composée notamment de madame la Proved, de l’IPP et le Diprocope de Mont Amba.
Après une poignée de main suivie d’une brève présentation, la Vice-Ministre s’est entretenu avec les autorités de la province éducationnelle question d’appréhender la situation.
C’est ici l’occasion pour Madame Astrid Nambuyi Proved de Mont Amba de faire le point sur le fonctionnement de ce complexe qui abrite trois écoles à savoir l’institut Lumumba 1, 2 et l’institut Limete.
Prenant la parole au nom de ses collègues préfets de ce complexe, Monsieur Fangofango Michel préfet de l’Institut Lumumba 1 a expliqué à l’autorité les problèmes qu’ils rencontrent, principalement le manque d’espace adéquat pour l’encadrement des élèves.
A son tour, Madame la Vice-Ministre a rassuré ces derniers de l’accompagnement du ministère pour palier à ces problèmes.
C’est après cet entretien que débute-la vite des classes pour voir dans quelles conditions ces élèves étudient.
L’étape de Lumumba finie, le cortège prend la direction de la commune de Kisenso où la deuxième autorité du ministère a prévu la visite de l’ITI Kitomesa.
Sur place, la Vice-Ministre a été accueillie par le Préfet de cette école avec toute son équipe. Avant de visiter les bureaux et salles de classes comme l’exige l’esprit des itinérances initiées.
Les élèves émus de joie ont remercié Madame le Vice-Ministre pour sa visite qui vient réconforter tous les élèves en général et les filles en particulier en ce mois de mars dédié aux droits de la femme.
Il sied de noter que nous sommes à la troisième semaine des itinérances de chaque mercredi instaurées dans le but de veiller sur les réformes menées dans le sous-secteur en particulier la gratuité de l’enseignement primaire public ainsi que les mesures d’appui à celle-ci




Kasaï : L’opération Kanzala lancé ce mardi à Tshikapa par les autorités de la commune

Tous les marchands ambulants qui étalent le long du boulevard Lumumba dans la commune miroir de Kanzala à Tshikapa sont obligés de libérer les espaces publics de l’Etat sur ce boulevard Lumumba, Likasi, de la ferme et d’autres avenues sans explication et dans toutes urgences.

C’est la bourgmestre de Kanzala, accompagné de son adjoint qui a lancé l’opération ce mardi 28 mars 2023. Esther Badibiabia et son adjoint cherche à rendre la circulation fluide sur cette artère, mais les avenues propres et donner une vrai image d’une commune miroir, mais aussi lutter contre les embouteillages dans plusieurs coins chaux de la commune de Kanzala.

Pour la journée de ces mardi, les commerçants des marchés pirates ont vu leurs activités être paralysées par ces autorités communales qui cherchent à tout prix que ces derniers regagnent les grands marchés de Kamalenga sans explication

Cette opération intervient 30 jours après la campagne de sensibilisation dans les radios via les communiqués d’alerte et les réunions avec ces opérateurs économiques vendant le long de boulevard Lumumba, Likasi et de la ferme, allant de l’Afriland First Banc jusqu’au ravin Sokagik, en passant par le tronçon Papa Yaya et l’entrée du stade Kanzala.

Plusieurs biens ont été confisqués selon le constat fait par notre reporter dans la zone. Selon Jean-Luc Tshipamva, le bourgmestre adjoint, tous les marchands doivent se rendre au marché Kamalenga et au mini-marché qui se trouve en face de l’église Kimbanguiste dans la commune de Kanzala.

Mme Esther Badibiabia, la bourgmestre, fait savoir que ces commerçants ont été alertés un mois avant le lancement de l’opération dénommée « Kanzala Bukalanga » en Tshiluba (Kanzala propreté), et de la lutte contre les marchés pirates ainsi que la nuisance.

Le même jour, Mme Esther Badibiabia a rappelé l’interdiction des tapages nocturnes et diurnes sur l’ensemble de la commune de Kanzala. Dans son message, elle interdit encore les bruits des écoles et universités durant les heures de cours, promettant ainsi des sanctions contre les têtus.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




EPST: les syndicalistes au ministère du Budget pour tirer au clair les dossiers des primes dont la dénommée Equity

Les dossiers liés au paiement de la prime de la gratuité et celle d’encadrement de la paie, a une fois de plus fait objet d’une réunion entre le Caucus des syndicalistes et les autorités du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, ce lundi 27 mars 2023.

Dans la salle des réunions du Cabinet de l’EPST, les syndicalistes étaient venus évaluer l’avancement de ces dossiers qui avaient occasionné, dans un passé récent, des mouvements de soulèvement des bénéficiaires de ces primes.

A l’absence du professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’EPST en mission à Londres, Mme le Vice-ministre de l’EPST Aminata Namasia Bazego a dirigé de main de maître cette rencontre dans un climat de paix et de convivialité.

Sous sa supervision, accompagnée notamment du Secrétaire général a.i à l’EPST, de la DINACOPE et d’autres Experts de l’EPST, il a été rappelé aux syndicalistes que lors de la dernière réunion, le Sous-gestionnaire des crédits au Secrétariat général avait indiqué qu’au 31 décembre 2022, le ministère des Finances avait annulé toutes les demandes de paiement car arrivées à la date échue. S’y référant, le ministre Tony Mwaba avait alors réengagé les dossiers pour leur exécution. Il se trouve alors que jusqu’à présent, le dossier traîne au niveau du ministère du Budget.

Les syndicalistes étant éclairés de la situation, ont décidé de se rendre au Budget pour tirer les choses au clair. Une démarche approuvée par Mme le Vice-ministre Aminata Namasia qui s’est décidée d’accompagner la délégation.

Sur place au ministère du Budget, les syndicalistes se sont rendus seuls de la réalité. Le Vice-ministre au budget, assumant l’intérim du ministre d’Etat en mission, n’a pas hésité un seul instant pour signer les états liquidatifs de la prime d’encadrement de la paie par les Services centraux de l’administration qui ont été directement envoyés au Ministère des Finances pour les mois de novembre et de décembre 2022. En ce qui concerne les trois premiers mois de l’année, le dossier est sur la table de Mme le Vice-ministre pour un nouvel engagement.




Selon l’UNICEF: Le conflit dans l’Est de la Rdc a un impact dévastateur sur l’éducation des enfants

L’éducation d’environ 750 000 enfants a été perturbée dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, deux provinces les plus touchées par le conflit dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
De nouveaux chiffres publiés par l’UNICEF montrent qu’entre janvier 2022 et mars 2023, au moins 2 100 écoles des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont été contraintes de cesser leurs activités suite à la détérioration de la situation sécuritaire.
L’insécurité a particulièrement affecté près de 240 000 enfants récemment déplacés qui vivent dans des vastes camps autour de Goma. La violence des groupes armés a forcé des milliers de familles à quitter leurs domiciles en quête de sécurité, empêchant ainsi leurs enfants d’aller à l’école.
« Les enfants en âge scolaire paient un prix inacceptable à cause du conflit et de l’insécurité croissante dans l’est de la RDC », a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC. « Des centaines de milliers d’enfants qui devraient apprendre en toute sécurité à l’école ont au contraire été déplacés suite à la violence et vivent dans des conditions déplorables, dans de vastes camps surpeuplés ».
L’ampleur de la crise signifie que la majorité des enfants qui vivent dans les camps de déplacés ne peuvent pas du tout aller à l’école. Seule une minorité d’enfants peuvent accéder à des « Espaces amis des enfants » soutenus par l’UNICEF ou à des Centres d’apprentissage temporaires.
Il existe peu d’installations permettant aux enfants déplacés de passer leurs examens de fin d’année en juin et d’obtenir leurs résultats.
Les chiffres collectés par un groupe de coordination de l’éducation dirigé par l’UNICEF composé d’autorités nationales, de réseaux d’ONG locales et internationales au Nord-Kivu et en Ituri, renseignent que 119 écoles ont été attaquées, occupées ou temporairement utilisées par des groupes armés ; Près de 1 700 écoles ont été contraintes de fermer en raison de l’insécurité persistante (principalement parce qu’elles se trouvent dans des zones contrôlées par des groupes armés) ; Près de 300 écoles ne peuvent pas fonctionner car elles sont utilisées comme abris par des personnes déplacées suite aux conflits ; Des chiffres distincts de l’ONU publiés plus tôt cette année indiquent que le conflit dans l’est de la RDC a causé le déplacement de plus de 5,3 millions de personnes, avec plus de 800 000 personnes forcées de fuir leurs foyers dans le seul Nord-Kivu depuis le début de la crise du M23 en mars 2022.
L’UNICEF soutient la construction d’espaces d’apprentissage temporaires et fournit du matériel scolaire aux élèves, en plus de former les enseignants sur des sujets pertinents, y compris le soutien psychosocial des enfants.
En mars 2023, l’UNICEF a également fourni des fournitures éducatives et récréatives à plus de 10 320 élèves déplacés et de la communauté d’accueil à Bunia, capitale de la province de l’Ituri, faisant suite à une précédente distribution de chaises et de tables pour les enseignants.
L’UNICEF s’est engagé à tenir à jour un aperçu des fermetures d’écoles et des attaques contre les écoles dans l’est de la RDC afin de connaitre le nombre exact d’enfants privés d’éducation.