La France appuie le PAM pour l’achat et l’approvisionnement de céréales en Rdc

Le Programme alimentaire mondial (PAM) accueille favorablement l’annonce, à l’occasion du déplacement du Président de la République française, M. Emmanuel Macron, en République Démocratique du Congo, d’une contribution de 5 millions d’Euros du gouvernement français pour l’achat et l’approvisionnement de céréales dans l’est du pays.

Cette contribution, qui s’inscrit dans le cadre du mécanisme de solidarité de l’initiative FARM (Food and Agriculture Résilience Mission), lancé conjointement par la France et le PAM en juillet 2022, aidera notamment le PAM à acheter auprès de fournisseurs locaux plus de 2 550 tonnes de céréales, avant de les acheminer et de les distribuer aux populations isolées de Lubumbashi, Goma et Bunia.
Selon la dernière analyse du Cadre intégré de la classification de la sécurité alimentaire (IPC), la RDC reste l’une des plus grandes crises alimentaires au monde, avec plus de 26 millions de personnes confrontées à une situation d’’insécurité alimentaire aiguë provoquée par les conflits, les mauvaises récoltes, le chômage et l’effondrement des infrastructures.  Quelque 5,7 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays (le chiffre le plus élevé d’Afrique). Parmi elles, 1,5 million ont été déplacées au cours de la seule année 2022.
L’intensification du conflit dans l’est du pays a obligé les populations à se réfugier dans des endroits où les conditions de vie sont inhumaines. De nombreuses familles ont été contraintes de vivre dans des camps insalubres et surpeuplés. La détérioration de la situation sécuritaire a créé des problèmes d’accès pour le PAM, privant des milliers de personnes de la nourriture vitale dont elles ont besoin.
Dans ce contexte très difficile, le Représentant du PAM en RDC, Peter Musoko, se félicite de cette contribution du gouvernement français.  » Ce soutien arrive à un moment où les familles qui ont été déracinées par le conflit ont besoin d’une assistance alimentaire d’urgence, les plus vulnérables étant les jeunes enfants et les mères enceintes et allaitantes. Alors que le conflit persiste, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider à sauver des vies et apporter une aide d’urgence à ceux qui en ont le plus besoin et cela n’est possible que grâce au soutien généreux de nos donateurs. »
Soulignons que le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d’urgence et utilise l’assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d’un conflit ou d’une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
Prince Yassa




La gratuité des soins des accouchements effective dans 12 provinces pilotes de la République

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a présenté aux membres du Conseil la situation globale de la santé dans le pays, principalement celle liée au le Covid-19.

La tendance à la huitième semaine de l’année 2023 est stable dans la mesure où il a été enregistré un seul cas supplémentaire par rapport à la semaine 7 de cette même année.
Il a, par la suite, fait rapport sur la situation de la gratuité des soins cibles des accouchements, projet financé par la Banque mondiale à travers le Programme de développement du système de santé (PDSS).
Cette gratuité est effective dans 12 provinces pilotes de la République, à savoir : le Kwango, le Kwilu, le Mai-Ndombe, le Sud-Ubangi, la Mongala, la Tshuapa, le Maniema, le Nord-Kivu, le Haut-Lomami, le Haut-Katanga, le Lualaba et la ville de Kinshasa. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.




Jean-Jacques Mbungani échange avec un groupe de médecins Australiens sur un projet de formation de médecins congolais en chirurgie anesthésique et trauma

Le Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a accordé une audience, dans son cabinet de travail, à Kinshasa, à un groupe de médecins Australiens en mission en République Démocratique du Congo pour conduire une série de formations en faveur des médecins congolais basés à l’Est du pays.

Au cours de leurs échanges, le chef de la délégation australienne a précisé qu’il s’agit d’une formation spécifique sur le système Sota, c’est-à-dire une formation orientée et concentrée sur la chirurgie, l’anesthésie et le trauma.
“Nous voyons beaucoup de catastrophes naturelles, d’atrocités qui se produisent dans cette région de la RDC, avec beaucoup de conséquences sur le plan sanitaire du côté des populations, qui sont, souvent, victimes. La prise en charge médicale est un peu faible parce que la plupart de médecins, qui sont affectés dans les zones rurales dans cette partie du pays, n’ont pas été suffisamment formés en la matière. D’autres ont appris surtout la théorie mais nous voulons améliorer leurs connaissances pratiques, afin de bien mener les interventions chirurgicales sur des malades, des blessés graves qui sont en urgence”, a expliqué le médecin australien, Dr Neil R. Wetzig, qui a renchéri :
“Ces formations vont durer deux mois. Elles commencent, d’abord pour les médecins qui ont déjà un niveau. Nous allons procéder par le recyclage des médecins dans différentes provinces afin d’améliorer leur qualité de prestation. Par la suite, il y aura des séances de renforcement des capacités.
Nous allons les observer et voir comment ils se sont améliorés au fur et à mesure qu’ils évoluent. Nous comptons aller partout au Congo mais nous pourrions aller petit à petit », a-t-il renseigné.

Pour la délégation australienne, ce projet répond justement aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a voulu que les personnes vivant dans les zones rurales puissent avoir accès aux soins de santé sécurisés et complèts d’ici les années 2030. “Nous sommes un peu en retard. Raison pour laquelle, nous voulons vraiment commencer dès maintenant pour que la population accède à la chirurgie sécurisée, même dans les zones rurales.
Nous voulons que chaque zone de santé de référence soit capable de le faire correctement, surtout là où il y a des médecins. Beaucoup reçoivent déjà de bons soins dans les centres de santé mais nous voulons aider surtout les zones rurales là où il y a encore beaucoup de problèmes en termes de prise en charge”, a-t-il conclu.
Il sied de noter que cette initiative est saluée par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, qui l’a assuré de son accompagnement et envisage de partager le projet aux autres membres du Gouvernement lors du prochain conseil des ministres. Car, il revêt une importance capitale qui va plus se justifier dans des zones où il y a carence des spécialistes en chirurgie.




Lutte contre le Paludisme en Afrique : Jean-Jacques Mbungani discute avec une firme pharmaceutique kenyane pour un projet de distribution du produit Mozzi en RDC

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a reçu, dans son cabinet de travail à Kinshasa, une délégation de la firme pharmaceutique Kenyane « NoMaK » en mission en République Démocratique du Congo. Cette délégation a été conduite par Janvier Mukasa Sebareme, Directeur-Responsable de la société à Kinshasa. Les échanges de cette délégation avec le patron de la Santé en RDC ont tourné autour de la lutte contre le paludisme, qui constitue le cheval de bataille de NoMAK en Afrique.
A cette occasion, Chris Opar, Président du Conseil d’Administration de cette firme, a expliqué au Ministre Jean-Jacques Mbungani la vertu du produit Mozzi qui est un répulsif contre le moustique, fabriqué par NoMAK.
Ainsi, la délégation kényane a échangé avec le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, sur un projet de distribution, en RDC, de son produit antipaludéen, dénommé Mozzi.
« Nous sommes très contents de la façon dont le Ministre congolais de la Santé a accueilli notre projet qui vise le bien-être de la population. Nous allons assurer la distribution de Mozzi afin que les populations vulnérables, comme les plus aisées, y accèdent rapidement. Car, Mozzi est très efficace contre la malaria. Nous souhaitons que Mozzi ne soit plus considéré comme un produit mais plutôt un outil qui sera utilisé au quotidien par la population », a déclaré Chris Opar, Chairman/NoMAK.
Pour sa part, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a exprimé son soutien à ce projet de distribution de la marque Mozzi. A travers son programme national de lutte contre le Paludisme (PNLP), il assure par son accompagnement afin que ce produit, essayé et testé, soit utile dans n’importe quel ménage et puisse desservir la RDC de manière économique et rapide.
Il faut noter que NoMAK, qui signifie ‘‘NO MALARIA KENYA’’, est une société kenyane dont l’objectif principal est de réduire l’incidence et les effets du paludisme avec l’aide de MOZZi.
NOMAK est là pour combattre le paludisme sur l’ensemble de l’Afrique. Un objectif qui est conforme au programme d’éradication du paludisme du ministère de la Santé.
Améliorer la gestion des soins de santé primaires dans le continent pour faire des progrès significatifs dans la prestation de soins de santé universels, est l’objectif de NoMAK, avec son produit MOZZi qui est considéré comme un outil supplémentaire pour booster la lutte contre le Paludisme.




Au Canada : Paul Muhindo tient un cadre de concertation avec les responsables des partis politiques et mouvements associatifs

Paul Muhindo, Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a animé, à l’Ambassade de la RDC au Canada, un cadre de concertation auquel ont pris part les responsables des partis politiques et des associations des Congolais vivant sur le sol canadien.
Introduisant ces moments d’échanges, Paul Mihindo s’est attaché à sensibiliser l’ensemble de ces compatriotes à se soumettre à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Dans la foulée, il a fait part à l’assistance des efforts déployés par l’équipe dirigée par le Président Denis Kadima mettant en avant sa détermination à mener à bon port le processus électoral en cours dans le pays en vue des élections crédibles, transparentes et apaisées.
Non sans avoir abordé les différentes innovations apportées par la loi électorale et celle portant identification et enrôlement des électeurs.
Le Rapporteur adjoint de la CENI a expliqué le bien-fondé de la révision du fichier électoral prélude à l’organisation des consultations électorales prévues en décembre prochain et bien plus tard.

Aux différentes questions soulevées, dans la partie consacrée aux échanges ayant abordé différents sujets qui préoccupent les compatriotes, Paul Muhindo a apporté des éléments de réponse en rassurant ses interlocuteurs sur la volonté et la crédibilité du bureau actuel de la CENI qui prône le “Rebranding”, le changement de paradigmes pour redorer l’image de la Centrale électorale pour accroître la confiance en elle.
Il a invité les Congolais vivant au Canada à s’approprier ce processus électoral qui leur offre la possibilité de se choisir, en toute liberté, le moment venu, de nouveaux dirigeants devant présider aux destinées du pays pour les prochaines années.
Il a exhorté les responsables politiques à amener leurs bases vivant en terre canadienne à s’impliquer dans cette opération d’identification et d’enrôlement des électeurs lancée depuis le lundi dernier à Ottawa.
Il a rappelé le rôle majeur que doivent jouer les Congolais vivant à l’étranger, dans leur ensemble, en vue de contribuer au changement des dispositions législatives du pays si leurs revendications sont portées au Parlement par des députés issus de leurs rangs.




Palmarès des 50 femmes qui Inspirent : La remise des trophées intervient ce 04 mars

La soirée de remise des trophées aux 50 Femmes qui inspirent édition 2023, aura lieu ce 04 mars dans la salle Show buzz, dans la Ville de Kinshasa. L’annonce a été faite ce jeudi 02 mars par la Directrice générale adjointe de pourelle.info, média initiateur de ce Palmarès.


Devant la presse, Esther Mpezo Omba a précisé le but de ce Palmarès qui consiste  à présenter des femmes modèles pour les jeunes filles de la RDC, qui prennent parfois comme modèle les femmes occidentales ou asiatiques. Elle a éclairé l’opinion sur les critères de sélection de ces femmes. ” Nous ne prenons pas les femmes au hasard. Elles sont des exemples de détermination, de lutte et de réussite. Celles-ci sont sélectionnées sur base de certains critères, notamment : l’engagement, le courage, l’innovation, la créativité, la sociabilité et le savoir-faire”, a-t-elle souligné.

Cette édition certaines s’illustrent dans le combat des droits des femmes, d’autres brillent dans le domaine scientifique, artistique, politique, financier, religieux, médiatique, sportive et dans la mode.
Esther Mpezo Omba a par la même occasion remercié les partenaires qui ont accepté d’accompagner pourelle.info dans cet événement notamment : RawbanK, FBNBANK, Level Up Makutano, Hodari, INPP, Magic touch, Showbuzz, l’agence Guyanne Group, la fondation Grame, l’agence événementiel Succès 360, exploit Crea, Jefferson Hardy, Ley’s Wisdom, les écoles chrétiennes la source de vie ainsi que les médias Ztm Tv, Mandiko, Arts.cd et bien d’autres.
Abordant la question sur la qualité des photos, Jefferson Hardy Tshimanga, photographe de cet événement, a précisé que la qualité des images fait partie intégrante d’une bonne communication pour les femmes. D’où la nécessité de mettre un accent particulier là-dessus. Il a par la même occasion, précisé le pourquoi des couleurs choisies cette année : le rose et le vert qui symbolisent l’équilibre dans leur vie professionnelle et l’amour de ce qu’elles font.
Hope Mangulu Event planner du Palmarès des 50 femmes qui inspirent a rassuré les médias que cet événement sera haut en couleur.

Dave Ngonde




Au cours de l’émission ‘Maloba na base’ sur la Rtga: Caroline Pindi Norah, plaide pour l’encadrement des Malewa

Quoi de mieux pour l’émission “Maloba na base » (Parole à la base) que d’entamer le mois de mars, mois dédié à la femme et par ricochet à la famille, que de donner la parole à une grande dame et mère de famille, de surcroit champion de lutte contre les violences domestiques ? Pour sa livraison du mercredi 1er mars 2023, le studio bleu de la Rtga, pour l’émission Parole à la base a été honorée de la visite de la responsable Rdc de G100 en charge de lutte contre les violences domestiques, le groupe des 100 femmes influentes à travers le monde, à savoir Caroline Pindi Norah. Le thème choisi pour l’émission était : “L’impact du recours au Malewa: solution ou source des problèmes en famille? Comment en tirer le meilleur parti” En lingala : “Momesano ya kolia malewa, libaku to lisungi po na libota. Lolenge malamu ya kosala”.

Il s’observe de plus à plus à Kinshasa, dans la capitale congolaise, pour des contraintes de la vie modernes, que des familles ne partagent plus régulièrement des repas communs. Contraint de quitter le foyer, chacun selon son horaire propre, hors domicile. L’on est dans l’obligation de recourir à d’autres cadres la restauration pour combler ses besoins physiologiques. Les mieux connus sont ces restaurants de fortunes mieux connus sous le nom de ‘Malewa’.
Les étudiants dans des universités et autres instituts supérieurs, les travailleurs dans l’administration publique et même les ouvriers d’usines, pendant la pause à midi et parfois même très top avant d’entamer leurs journées de travail, chacun en ce qui le concerne, recourt au Malewa pour s’alimenter. Ceci constitue donc une solution pour satisfaire les besoins physiologiques.
Toutefois, comme la relève la responsable G100 de lutte contre les violences domestiques, Caroline Pindi Norah, ” le recours aux Malewa, doit être un palliatif et non la règle car, pour la paix des ménages, le dialogue est capital et les repas en famille constituent des occasions uniques de dialogues”.
La rupture du dialogue dans la famille est donc la voie royale pour la dislocation de la famille, la famille étant la cellule de base de la société, des répercussions finirons par secouer toute la nation.
En outre, l’adduction aux Malewa peut faire que les tenants des Malewa finissent par jouer d’autres rôles que celui du ‘client’ (ou souvent de la cliente). “Il n’est pas rare que des relations extra- conjugales naissent en force des fréquentations régulières”, prévient Caroline Pindi qui est également présidente de l’ONG Mille et un espoir (MIES) qui milite pour la protection des personnes vulnérables principalement les femmes et les enfants.
Toutefois, loin de faire du féminisme radical, MIES milite plutôt pour l’harmonie et la paix domestique pour tous les membres du foyers, époux, épouse, enfants, parents et personnel domestique, tous ceux qui constitue la maisonnée.
De ce fait, conformément aux us et coutumes du pays, il revient premièrement à l’épouse de veiller à la bonne restauration du ménage. Ne pas s’assumer, “contraignant ainsi les membres du foyer à recourir au Malewa, peut aussi être considérer comme une violence domestique faite au mari ainsi qu’aux autres membres de la maisonnée”, a souligné la représente RDC de G100 sur les antennes de ‘Maloba n’a base’ de la Rtga.

Malewa, comment en tirer le meilleur parti ?
Comme l’on a eu à le préciser ci-haut, les contraintes du mode de vie citadin, obligent à recourir aux repas en dehors du cadre familial dont les ‘Malewa’. Étant devenus un besoin pour satisfaire les besoins physiologiques, les Malewa sont devenus également ‘business’. Vus sous cet angle, la Présidente de mille et un espoir qui prône également l’autonomisation de la femme, Caroline Pindi Norah suggère aux tenants des Malewa “de s’investir consciencieusement et avec responsabilité pour la réussite de leur petite entreprise”.
Elle n’a pas non plus manqué de lancer l’appel aux autorités civiles pour qu’ils encadrent au mieux ces Cheffes d’entreprises, car “beaucoup d’entre elles scolarisent leurs enfants grâce à leur Malewa et il y a même certaines qui roulent carrosses. Il importe donc de les former en matière de gestion et d’éducation financière “, Conseille Norah.
L’émission étant interactive, Béthel, une auditrice de l’émission interviendra en ligne pour fustiger “des tracasseries certains agents dits de l’ordre qui, dérapant de leur devoir de faire appliquer l’opération coup de poing initiée par l’hôtel de ville de Kinshasa, se permettent de renverser les marmites de nourritures s’ils ne se servent à volonté sans payer”.
Et Béthel de conseiller aux tenanciers de Malawa de “veiller scrupuleusement à l’hygiène dans leurs préparations et d’éviter de revendre les invendus d’aliments après la pasteurisation par chauffage, ce qui occasionne des indigestions”.
Il sied de souligner que les recettes typiques de la gastronomie congolaise ne sont proposées que dans des Malewa de ce fait, “protéger les Malewa, c’est également protéger notre gastronomie il est donc important que le constituant vote des lois en faveur de ces petites entreprises qui ne constituent pas seulement source de revenus pour la famille et concourent à l’autonomisation de la femme mais également un moyen de préserver le patrimoine gastronomique nationale”, conclu Caroline Pindi Norah qui, nous le lui souhaitons pourra être membre du Parlement dans la mandature qui sera issue des élections législatives de 2023.

Willy Makumi Motosia




En partenariat avec UNFPA: La fondation « Briser le silence » de Jeanine Mabunda offre de nouvelles latrines au lycée Motema Mpiko

Un jour pas comme les autres pour l’un des meilleurs lycées de la capitale Congolaise. Ses 1320 élèves qui avaient avec leurs besoins naturels pendant les heures de cours peuvent pousser un ouf de soulagement. Elles ont droit à des nouvelles latrines modernes inaugurées ce jeudi 02 mars 2023 soit une année exactement après le passage de Mme Mabunda dans ce lycée.

Cette réalisation est le fruit d’un partenariat entre la fondation « Briser le silence » et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA). Dans son mot de remerciement, la préfet de Motema Mpiko a dit toute sa joie de voir enfin ce projet aboutir pour soulager ces milliers de filles dont la santé était menacée à la suite de mauvaises latrines.
Les élèves, principales bénéficiaires de ce projet qui a coûté plus de 70 mille dollars américains, ont exprimé toute leur gratitude à Jeanine Mabunda, tout en détaillant d’autres difficultés auxquelles l’école est confrontée.
Prenant la parole, la marraine de la fondation « Briser le silence » a dit toute sa satisfaction de voir ce projet se matérialiser aujourd’hui pour la santé et le bien-être de la jeune fille. Elle a exprimé son désir de voir la jeune fille congolaise occuper des hautes fonctions demain et servir la Rdc, notre pays.
La fille doit croire en ses potentialités et s’affirmer dans la société. Jeanine Mabunda a salué le partenariat agissant entre la fondation BLS et UNFPA matérialisé par cet ouvrage. Elle en appelle à l’implication de tous les Congolais dans la restauration de l’éducation au-delà de divergences politiques, religieuses et tribales.




Est du pays : Le Japon et l’UNICEF unis pour soutenir les communautés affectées par les crises aiguës

L’UNICEF, en partenariat avec le Japon, lance un programme de réponse d’urgence et de renforcement de la résilience en faveur des communautés affectées par les conflits armés et les catastrophes naturelles en République Démocratique du Congo.

D’une durée de 12 mois, ce programme de plus de 1,9 million de dollars américains va permettre de répondre aux besoins les plus immédiats des communautés, en particulier des enfants touchés par des urgences aiguës dans quatre provinces de l’est du pays affectées par les conflits armés, à savoir le Nord et le Sud Kivu, l’Ituri et le Tanganyika.
Le contexte de crise persistante et des conflits armés en RDC, sont à la base des crises humanitaires aigües dans les provinces de l’est. Et la mise en œuvre de cette intervention permettra à l’UNICEF d’apporter un appui à plus de 59.000 personnes par le mécanisme de réponse d’urgence rapide de l’UNICEF et des interventions complémentaires dans les domaines de la Santé, Nutrition, Eau, Hygiène et Assainissement et Protection de l’enfance.
« L’UNICEF et le Gouvernement du Japon s’engagent à travers ce programme à sauver des vies et assurer la dignité des personnes, y compris des enfants les plus vulnérables (garçons et filles) à travers une réponse d’urgence rapide en articles ménagers essentiels, complétée par une assistance multisectorielle selon les besoins spécifiques », a déclaré Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC.
Ce programme met l’accent sur l’autonomisation des femmes. Toutes les interventions vont tenir compte de l’analyse genre et de la prévention de la violence basée sur le genre (VBG). Des analyses de risques de protection seront aussi menées en tenant compte du contexte COVID-19. Lors de la mise en œuvre, les femmes seront activement impliquées dans les interventions proposées, principalement par le biais de discussions de groupe (avant, pendant et après les interventions).
L’approche de cette intervention va contribuer à matérialiser les politiques du Japon pour l’Afrique en général, et pour la RDC en particulier, la Nouvelle approche pour la paix et la stabilité en Afrique (NAPSA) qui vise à réaliser la paix et le développement durable en Afrique tout en garantissant les assistances humanitaires aux réfugiés et aux déplacés internes.
« Face à l’intensification de la violence à l’est du pays, le Japon a décidé de doubler le volume de ses réponses humanitaires en RDC en 2023 par rapport à l’an dernier. Le Japon va financer une série de programmes avec les partenaires onusiens dont l’UNICEF», a indiqué M. Minami Hiro, Ambassadeur du Japon en RDC. « En tant que partenaires de longue date en RDC, nous connaissons l’efficacité et le professionnalisme de l’UNICEF. Nous espérons qu’avec ce financement, l’UNICEF apportera de l’aide aux populations vulnérables notamment les enfants victimes du conflit à l’est, tout en veillant à la sécurité de son personnel sur le terrain», a-t-il ajouté.
La contribution du Gouvernement du Japon permet à l’UNICEF d’améliorer l’accès aux services sociaux de base de qualité à des milliers de personnes, contribuant ainsi à l’instauration de la paix et de la stabilité dans les provinces ciblées.

À propos de l’UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.




Rougeole, Méningite, fièvre Typhoïde et Monkeypox : Jean-Jacques Mbungani mobilise ses services pour assurer la riposte dans les régions touchées

Actuellement, la situation épidémiologique est très préoccupante dans quelques zones de santé de certaines provinces de la République Démocratique du Congo. Les services du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention signalent la résurgence des épidémies telles que la Rougeole, le Méningite, la fièvre Typhoïde et la Monkeypox.
En effet, dans la province du Nord-Kivu, quelques cas de rougeole ont été signalés dans 18 zones de santé. La réponse en lien avec la prise en charge médicale a commencé. Les autorités sanitaires et leurs partenaires ont consenti des efforts et investissements bien plus importants pour assurer la riposte dans la région. Les équipes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de Médecins Sans Frontière (MSF) sont déjà dans le processus d’acquisition du vaccin de routine pour organiser une réponse vaccinale dans ces 18 zones de santé.
D’autres cas similaires ont été également enregistrés dans les provinces de la Tshopo, du Sankuru ainsi que de la Lomami où on note aussi quelques flambées dans certaines zones de santé.
Les personnels soignants sont mobilisés et déployés dans les zones de santé touchées. Le Gouvernement de la République et ses partenaires sont déjà à pied d’œuvre pour augmenter la couverture vaccinale et mettre un terme aux cycles sans fin d’épidémies de rougeole en RDC.
Par ailleurs, les analyses biomédicales confirment des nouveaux cas de la Méningite dans le territoire de Banalia, dans la province de la Tshopo où 5 échantillons ont déjà été signalés positifs au NM. 30 autres échantillons sont en cours d’analyse à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB). Au cas où 10 échantillons seraient testés positifs, le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention pourra donc déclarer officiellement la présence de l’épidémie dans cette partie de la République.
S’agissant de l’épidémie de la fièvre typhoïde, on note environ 24 personnes mortes sur plus de 700 cas enregistrés, entre octobre 2022 et février dernier, dans la zone de santé de Panzi, territoire de Kasongolunda, dans la province du Kwango. Le MSF et l’INRB sont déjà intervenus. Et l’on enregistre une diminution du nombre des cas.
Une équipe nationale descendra sur place dans quelques jours pour des investigations approfondies et pour appuyer la riposte.
En ce qui concerne le Monkeypox, la Tshopo, le Tshuapa et le Sankuru sont les provinces qui enregistrent un grand nombre des cas. La réponse est organisée localement. Déjà, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a déployé une équipe de l’INRB dans la Tshopo pour une enquête qui va déterminer les causes exactes de la flambée de cette maladie.