OM : La situation s’empire pour Mbemba.

Après avoir refusé de passer l’IRM de son retour de sélection, Chancel Mbemba est en passe de subir des sanctions supplémentaires à Marseille.

Selon la Provence, le défenseur congolais soupçonnerait les dirigeants Marseillais de vouloir lui priver des entraînements en inventant une blessure qui n’existe pas.

Cependant, le capitaine des Léopards est ouvert à passer l’IRM avec les médecins de son choix. Dans le cas contraire, son clan saisira la justice.

Plus les jours passent, plus le dossier se pimente.

 

 

ST




Le sourire de Mgr Dominique Bulamatari 

La photo de Mgr Dominique Bulamatari tout souriant est portée en badge par les membres du protocole et autres services. La photo s’impose à l’entrée de la cathédrale Notre-Dame du Congo, à Kinshasa, où sont célébrées, le vendredi 13 septembre, les obsèques du prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa ordonné à 24 ans en 1980. L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a présidé l’eucharistie, concélébrée par une quinzaine d’évêques et plus de 100 prêtres.

L’évêque émérite de Molegbe, ancien évêque auxiliaire de Kinshasa, repose désormais dans le cimetière diocésain du grand séminaire saint André Kaggwa.

On gardera longtemps l’image de ce sourire de Dominique Bulamatari. Ce sourire rappellera à beaucoup l’homme qu’ils ont connu. Ainsi a-t-il été dans sa vie : souriant. Les souffrances n’ont jamais manqué dans sa vie d’homme, de prêtre et d’évêque.

L’archevêque de Mbandaka-Bikoro, Mgr Ernest Ngboko, l’a souligné dans l’homélie de la messe des funérailles : Mgr Bulamatari était un homme souriant. Mgr Ngboko a rappelé la foi chrétienne rejoignant la sagesse africaine exprimée par le Sénégalais Birago Diop : “Les morts ne sont pas morts.”

“Aucune fois nous ne t’avons vu en colère”, a révélé en témoignage un jeune frère de l’évêque Bulamatari.

“Je voudrais une gentille mort”, a souhaité Mgr Bulamatari la veille de sa mort. Il venait de célébrer une messe de mariage. Il ne souffrait pas du tout. Ainsi l’a révélé l’abbé Joseph Lukelu, condisciple de promotion depuis la propédeutique jusqu’à l’ordination sacerdotale par le cardinal Malula dans la cathédrale Notre-Dame du Congo avec les abbés Ntoto (+), Makamba et Landu (+).

“Un homme de foi et de joie”, ainsi le reconnaît le président de la Conférence épiscopale, Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi.

La photo “virale” de Mgr Dominique Bulamatari, j’en suis l’auteur. Je l’ai prise le samedi 11 mai 2024 à la grotte de la paroisse Sainte Rita de Kinshasa relevant du diocèse de Kisantu. Mgr Dominique Bulamatari venait d’ordonner prêtre mon jeune confrère Christian Mbadiko.

A sa mort, j’ai “rogné” cette photo et l’ai publiée sur Facebook. D’expérience, j’étais sûr que la photo de l’évêque tout souriant retiendrait le cœur de tous ceux qui l’ont connu. Ils en oublieront et pardonneront ses fautes. Ils retiendront leurs larmes.

Jean-Baptiste Malenge




L’OMS livre 14 tonnes de fournitures d’urgence au titre de la riposte à la mpox en Rdc

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a livré aujourd’hui 14 tonnes de fournitures et d’équipements médicaux à la République démocratique du Congo afin de soutenir la prévention et le contrôle des infections ainsi que la prise en charge des cas dans le cadre de la riposte pour contenir la flambée de mpox en cours.

Les fournitures, comprenant des équipements de protection individuelle, des tentes, des traitements et d’autres fournitures médicales, sont suffisantes pour couvrir les soins cliniques de 16 800 personnes pendant trois mois et ont été expédiées depuis le Centre de l’OMS pour la préparation aux situations d’urgence, basé à Nairobi (Kenya). Il s’agit d’une première livraison, d’une valeur d’un million de dollars des États-Unis, que la République démocratique du Congo a reçue. D’autres livraisons sont annoncées dans les semaines.

« Ces fournitures permettront aux établissements de santé de disposer des produits essentiels pour offrir des soins sûrs et optimaux aux patients, contribuant ainsi à la riposte d’urgence en cours des autorités sanitaires, avec le soutien de l’OMS et d’autres partenaires », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En République démocratique du Congo, pays le plus touché de la Région africaine, l’OMS intensifie son appui aux autorités nationales. L’Organisation a déployé des experts et exploité les capacités nationales existantes en redéployant plus de 400 personnes sur le terrain pour soutenir les opérations de première ligne relatives principalement à la surveillance, aux investigations sur les cas, à la recherche des contacts et à la participation communautaire.

Une équipe d’experts en vaccins est aussi déployée dans le pays pour l’accompagner dans la planification et le déploiement des vaccins. Grâce au don de l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, la République démocratique du Congo a reçu 99 000 doses de vaccin anti-mpox, et 101 000 doses supplémentaires devraient être livrées.

Dans toute la Région, l’OMS a fourni 2500 kits de démarrage de laboratoire à 13 pays et prépositionné 4000 kits de tests dans chaque centre d’urgence à Nairobi et à Dakar.

La République démocratique du Congo connaît de multiples flambées de mpox dues à différentes souches du virus. La flambée actuelle à l’est du pays est causée par un nouveau variant du clade I, appelé clade Ib, qui se propage d’une personne à une autre, notamment par voie sexuelle. Cette souche a désormais été détectée dans d’autres pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Est, à savoir le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Elle a également été détectée chez des voyageurs dans des pays hors d’Afrique.




Lutte contre le Mpox:  Laurent MUSCHEL rassure que le vaccin reçu a été déjà utilisé en Europe et aux Etats Unis

Le Directeur général de l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, la HÉRA à l’Union européenne, a rassuré que le vaccin reçu par la République démocratique du Congo est de très bonne qualité, et a déjà été utilisé en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique en 2022 pendant la crise contre l’épidémie de Mpox.

« C’est un vaccin danois. Ce vaccin a déjà été utilisé aux Etats unis, en Europe en 2022lorsqu’il y a eu la crise Mpox… C’est un vaccin que l’on connait bien, qui n’a pas de faits négatifs. C’est un vaccin autorisé par l’agence européenne des médicaments », a affirmé Laurent MUSCHEL lors d’un entretien eu dans le cadre justement de cette assistance qu’apporte l’Union européenne dans la riposte qu’organise la République démocratique du Congo contre l’épidémie de Mpox.

Hier jeudi, ce pays qui est le plus touché sur les 13 frappés par cette épidémie selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait reçu ses 100.000 premières doses de vaccin. Sauf imprévu, 100.000 autres doses arriveront demain samedi 07 septembre. Ce qui fera un total de 200.000 doses tout en espérant que d’autres partenaires se joindront à cette noble action de l’Union européenne.

« Ces vaccins ne sont pas destinés à toute la population mais aux personnes cibles, et c’est au gouvernement de la définir sa stratégie vaccinale en partenariat avec Africa CDC et l’Organisation mondiale de la Santé et les différents partenaires. L’idée, c’est d’aller dans les zones où il y a l’épidémie et d’essayer de contenir cette épidémie de Mpox (…) sur base d’une micro planification pour vacciner de manière la plus ciblée possible », a indiqué le diplomate européen.

Et donc pour lui, ces doses de vaccin devront être utilisées de la manière la plus ciblée possible, et devront permettre de répondre aux plus urgents.

Rappelons que ces vaccins font partie des 215 000 doses vaccinales MVA-BN® que l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne a acquises et s’est engagée à partager avec les pays touchés en Afrique en réponse immédiate à l’épidémie de mpox.

Par l’intermédiaire de l’Équipe Europe, 351 500 doses supplémentaires provenant de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Malte, du Portugal, du Luxembourg, de Croatie, d’Autriche, de Pologne et, éventuellement, d’autres États membres, seront données à Africa CDC afin qu’elles soient distribuées aux pays touchés. Cela porte le nombre total de doses de vaccin données par l’Équipe Europe à au moins 566 500, dont les 215 000 doses susmentionnées qui ont été données par HERA en coopération avec l’entreprise pharmaceutique Bavarian Nordic.

Soutien de l’UE à l’épidémie mpox Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un ensemble complet d’actions de l’UE mises en place dans le cadre de la stratégie de l’UE en matière de santé mondiale, qui représente la dimension extérieure d’une union européenne de la santé forte et constitue une composante essentielle de la stratégie « Global Gateway », afin de soutenir les partenaires du reste du monde.

La Commission coordonne activement la réaction des États membres de l’UE face à l’épidémie de mpox au moyen de réunions régulières du conseil de HERA et du comité de sécurité sanitaire, ce qui permet une coordination rapide lorsqu’il s’agit de faire face aux menaces pour la santé.

Le centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) est en contact avec les États membres de l’UE étant donné que, s’il est activé, le mécanisme de protection civile de l’Union (rescEU) peut être utilisé pour acheminer les vaccins et produits thérapeutiques contre le mpox vers les pays qui en ont besoin. Une expertise spécialisée, des articles et des équipements médicaux pourraient également être déployés en fonction de ces besoins.

Dans le cadre de la stratégie d’investissement « Global Gateway », la Commission est déterminée à faire progresser la santé publique en Afrique. La Commission s’est concentrée sur le renforcement des systèmes de santé, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement pharmaceutique et le développement de la fabrication locale par des investissements dans les infrastructures et un environnement réglementaire favorable. L’initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé (Mav+) et sur la sécurité sanitaire durable en est un exemple.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) soutient le travail épidémiologique sur le terrain en RDC, en collaboration avec Africa CDC afin d’identifier les domaines prioritaires pour la recherche sur le mpox, et dirige la coordination du réseau des grands centres de lutte contre la maladie à l’échelle mondiale. HERA collabore également avec Africa CDC dans le but d’élargir l’accès aux diagnostics et au séquençage du mpox dans la région, avec une subvention de 9,4 millions d’euros prévue pour le début de l’automne.

Prince Yassa




Les Etats-Unis offrent 50 000 vaccins contre la variole du singe (Mpox) à la Rdc 

« Je suis heureuse d’annoncer que le don de 50 000 vaccins contre la variole du singe (mpox) en provenance des États-Unis est arrivé aujourd’hui en République démocratique du Congo », a indiqué l’Ambassadeur Lucy Tamlyn sur son compte X.

En effet, les vaccins sont un élément crucial pour prévenir la propagation du mpox et constituent une des multiples façons dont nous assistons nos partenaires Congolais à faire face à l’épidémie actuelle. Depuis le début de l’année 2024, explique l’Ambassadeur Lucy Tamlyn, nous avons réuni des millions de dollars de fonds supplémentaires pour la santé afin de renforcer les ressources de laboratoire, d’accroître le soutien au personnel de santé présent sur terrain et de mettre au point des plans pour faire parvenir les vaccins à ceux qui en ont besoin et d’empêcher la propagation de la maladie.

Le soutien des États-Unis en faveur de la lutte contre le mpox en RDC s’inscrit dans le cadre d’un partenariat sanitaire de plusieurs décennies qui a vu nos pays coopérer dans la lutte contre une série de maladies mortelles telles que la malaria, la tuberculose, le VIH et l’ebola.

« Nous restons déterminés à soutenir la RDC et à collaborer avec les partenaires internationaux pour mettre fin à l’épidémie actuelle et protéger la santé et la vie des habitants de la région », rassure-t-elle.

Le Quotidien




Du 10 au 11 septembre 2024 à Caracas : La tenue du premier congrès mondial antifasciste

La ville de Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela, abrite, depuis hier mardi 10 Septembre 2024, le Premier Congrès Mondial contre le fascisme, le néofascisme et les activités similaires. Ces assises qui se clôturent ce mercredi 11 septembre 2024 auront duré quarante-huit heures.

À cette rencontre initiée par le Président vénézuélien Nicolas Maduro Moros, le Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, dont il est Président, a invité les partis, les mouvements sociaux, les personnalités, les influenceurs, les universitaires et les intellectuels afin d’échanger des visions et des stratégies en vue d’élaborer un agenda mondial de lutte contre ces manifestations qui menacent l’existence de l’être humain sur terre.

Parmi les partis politiques antifascistes présents à Caracas, il y a l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, de la République Démocratique du Congo, UDS, du Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi. Donc, l’UDS est représentée, cette fois-ci, par une femme en la personne de Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, Deuxième Vice-Présidente Nationale de l’UDS et, également, Présidente de la Ligue des Femmes de l’Union des Démocrates Socialistes, LIFUDS. Ayant quitté Kinshasa le dimanche 08 Septembre 2024 dernier, elle se trouve déjà à Caracas en compagnie de quelques compatriotes congolais qui ont fait aussi le déplacement de la capitale vénézuélienne.

Il est à noter que le 20me siècle a été témoin des manifestations politiques, sociales ou idéologiques dont la nature nie l’être humain et favorise son extinction. De tels exemples peuvent être trouvés dans l’Italie de Mussolini, l’Allemagne d’Hitler ou l’Espagne de Franco.

Comme on le voit, le fascisme a toujours représenté une menace directe pour les valeurs les plus authentiques de l’être humain, s’est propagé comme un fléau à travers l’Europe dans la première moitié du XXe siècle et a conduit le monde au génocide de millions d’êtres humains.

Malgré la défaite militaire du fascisme en 1945, ses idées et ses pratiques n’ont pas disparu. Elles sont en train de refaire surface sous des formes nouvelles et adaptées au contexte du XXIe siècle.

Dans un monde où la débâcle de l’impérialisme étasunien et européen devient de plus en plus imminente, l’humanité est, une fois de plus, menacée par la montée de mouvements néofascistes qui, sous de nouveaux habits, continuent de promouvoir la haine, l’intolérance et la violence.

Ce mouvement, dirigé aujourd’hui par une nouvelle aristocratie financière et technologique, utilise des outils sophistiqués de manipulation numérique et économique pour saper la démocratie, polariser les sociétés, violer la souveraineté des nations et imposer un ordre mondial qui perpétue ses intérêts de classe.

Ainsi, le Venezuela se positionne comme le bastion de la résistance contre ces idéologies extrémistes d’une autre époque, surtout à l’heure où il fait face à une nouvelle tentative de coup d’État de la part de ces expressions fascistes, qui cherchent, par la violence, ignorer la volonté populaire qui a décidé le 28 juillet de réélire le Président Nicolás Maduro Moros.

 

Un message d’encouragement du président Kabasele Tshimanga

A la veille de l’ouverture de ce grand rassemblement mondial des antifascistes de la planète, le Président National de l’UDS, monsieur crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a adressé un message de soutien aux autorités vénézuéliennes. Daté du dimanche 8 septembre dernier, il est ainsi libellé :

« Je tiens à saluer, ce dimanche matin 08 Septembre 2024, l’initiative du Camarade Président Nicolas Maduro Moros, de rassembler, à Caracas, toutes les forces mondiales anti-impérialistes et antifascistes dans le cadre du Premier Congrès Mondial contre le fascisme et le néofascisme.

« Je salue l’invitation lancée à l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, notre Parti politique très impliqué dans la lutte anti-impérialiste et antifasciste dans notre pays, de participer à cette grand-messe mondiale.

« Personnellement, je n’y serai pas. Mais, l’UDS sera dignement représentée par notre Deuxième Vice-Présidente Nationale et Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS, la Camarade Charlotte Buimpe Diombelayi, une Combattante de la grande cause qui est la nôtre.

« À la veille de cette grande manifestation révolutionnaire qui s’ouvre le mardi 10 Septembre 2024 à Carcas-la-Révolutionnaire, mes pensées vont tout droit au Commandant Immortel Hugo CHAVEZ, le Fondateur du Socialisme du 21me siècle, au Président Nicolas Maduro Moros, son Digne Successeur, et au Camarade Ranger PENA, Vice-Président des Affaires Internationales du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre indéfectible attachement à notre lutte.

« Je reste convaincu que la flamme antifasciste qui sera rallumée à Caracas, nous aidera à sceller à jamais notre pacte et à recharger nos batteries pour la lutte finale.

« Franc succès au Premier Congrès Mondial contre le fascisme et le néofascisme de Caracas 2024.

« Vive le socialisme! »

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




La Directrice exécutive de l’ONUSIDA en visite au Bénin

La Directrice Exécutive de l’ONUSIDA, également Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, Mme Winnie Byanyima est en visite officielle au Bénin.

C’est une visite de 5 jours, soit du 09 jusqu’au 13 Septembre 2024, qui s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique avec Expertise France.

Au cours de son séjour, elle sera accompagnée d’une délégation d’Expertise France et de la Directrice régionale Mme Berthilde Gahongayire, et rencontrera le Chef de l’Etat, la Première dame, certains membres du gouvernement, des partenaires internationaux, ainsi que des acteurs de la société civile pour discuter des progrès réalisés dans le cadre du projet en partenariat avec Expertise France, financé à hauteur de 1.921.520 € pour la première année.

Ce projet vise à améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine, le Sénégal et le Togo, en mettant l’accent sur l’accès aux traitements, la prévention et la sensibilisation au niveau communautaire.

Elle visitera également plusieurs sites de projets soutenus par ONUSIDA et Expertise France, où elle échangera avec les bénéficiaires et les professionnels de santé. En plus des problématiques touchées par le projet avec Expertise France, les priorités de l’ONUSIDA dans la sous-région et particulièrement au Benin, restent : le VIH pédiatrique, Education +, et le dépistage des hommes. Ces rencontres permettront donc d’évaluer les avancées sur le terrain et d’identifier les défis restants.

Cette visite marque un tournant dans le renforcement des efforts de l’ONUSIDA pour éradiquer la pandémie du VIH/SIDA dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre d’ici 2030.

Prince Yassa




Lutte contre le Mpox:  Laurent Muschel rassure que le vaccin reçu a été déjà utilisé en Europe et aux Etats-Unis

Le Directeur général de l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, la HÉRA à l’Union européenne, a rassuré que le vaccin reçu par la République démocratique du Congo est de très bonne qualité, et a déjà été utilisé en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique en 2022 pendant la crise contre l’épidémie de Mpox.

« C’est un vaccin danois. Ce vaccin a déjà été utilisé aux Etats unis, en Europe en 2022lorsqu’il y a eu la crise Mpox… C’est un vaccin que l’on connait bien, qui n’a pas de faits négatifs. C’est un vaccin autorisé par l’agence européenne des médicaments », a affirmé Laurent MUSCHEL lors d’un entretien eu dans le cadre justement de cette assistance qu’apporte l’Union européenne dans la riposte qu’organise la République démocratique du Congo contre l’épidémie de Mpox.

Hier jeudi, ce pays qui est le plus touché sur les 13 frappés par cette épidémie selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait reçu ses 100.000 premières doses de vaccin. Sauf imprévu, 100.000 autres doses arriveront demain samedi 07 septembre. Ce qui fera un total de 200.000 doses tout en espérant que d’autres partenaires se joindront à cette noble action de l’Union européenne.

« Ces vaccins ne sont pas destinés à toute la population mais aux personnes cibles, et c’est au gouvernement de la définir sa stratégie vaccinale en partenariat avec Africa CDC et l’Organisation mondiale de la Santé et les différents partenaires. L’idée, c’est d’aller dans les zones où il y a l’épidémie et d’essayer de contenir cette épidémie de Mpox (…) sur base d’une micro planification pour vacciner de manière la plus ciblée possible », a indiqué le diplomate européen.

Et donc pour lui, ces doses de vaccin devront être utilisées de la manière la plus ciblée possible, et devront permettre de répondre aux plus urgents.

Rappelons que ces vaccins font partie des 215 000 doses vaccinales MVA-BN® que l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne a acquises et s’est engagée à partager avec les pays touchés en Afrique en réponse immédiate à l’épidémie de Mpox.

Par l’intermédiaire de l’Équipe Europe, 351 500 doses supplémentaires provenant de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Malte, du Portugal, du Luxembourg, de Croatie, d’Autriche, de Pologne et, éventuellement, d’autres États membres, seront données à Africa CDC afin qu’elles soient distribuées aux pays touchés. Cela porte le nombre total de doses de vaccin données par l’Équipe Europe à au moins 566 500, dont les 215 000 doses susmentionnées qui ont été données par HERA en coopération avec l’entreprise pharmaceutique Bavarian Nordic.

Soutien de l’UE à l’épidémie Mpox Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un ensemble complet d’actions de l’UE mises en place dans le cadre de la stratégie de l’UE en matière de santé mondiale, qui représente la dimension extérieure d’une union européenne de la santé forte et constitue une composante essentielle de la stratégie « Global Gateway », afin de soutenir les partenaires du reste du monde.

La Commission coordonne activement la réaction des États membres de l’UE face à l’épidémie de Mpox au moyen de réunions régulières du conseil de HERA et du comité de sécurité sanitaire, ce qui permet une coordination rapide lorsqu’il s’agit de faire face aux menaces pour la santé.

Le centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) est en contact avec les États membres de l’UE étant donné que, s’il est activé, le mécanisme de protection civile de l’Union (rescEU) peut être utilisé pour acheminer les vaccins et produits thérapeutiques contre le Mpox vers les pays qui en ont besoin. Une expertise spécialisée, des articles et des équipements médicaux pourraient également être déployés en fonction de ces besoins.

Dans le cadre de la stratégie d’investissement « Global Gateway », la Commission est déterminée à faire progresser la santé publique en Afrique. La Commission s’est concentrée sur le renforcement des systèmes de santé, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement pharmaceutique et le développement de la fabrication locale par des investissements dans les infrastructures et un environnement réglementaire favorable. L’initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé (Mav+) et sur la sécurité sanitaire durable en est un exemple.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) soutient le travail épidémiologique sur le terrain en RDC, en collaboration avec Africa CDC afin d’identifier les domaines prioritaires pour la recherche sur le Mpox, et dirige la coordination du réseau des grands centres de lutte contre la maladie à l’échelle mondiale. HERA collabore également avec Africa CDC dans le but d’élargir l’accès aux diagnostics et au séquençage du Mpox dans la région, avec une subvention de 9,4 millions d’euros prévue pour le début de l’automne.

Prince Yassa




Kinshasa abrite les travaux officiels des responsables des Programmes Élargis de Vaccination de l’Afrique centrale

Les responsables des Programmes Élargis de Vaccination (PEV) des dix pays de l’Afrique centrale et le Groupe régional de travail sur la vaccination ont salué les progrès réalisés dans les interventions vaccinales des pays de la sous-région lors de leur réunion annuelle dans la capitale de la République démocratique du Congo. Cette réunion coïncide avec le 50ème anniversaire du PEV, lancé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 1974.

Lors de ce forum de quatre jours qui se tient du 09 au 12 septembre, les participants discuteront de diverses thématiques relatives à la vaccination, notamment des interventions vitales mises en œuvre pour réduire sensiblement l’impact des maladies évitables par la vaccination en Afrique centrale à travers les processus d’élaboration et de finalisation des Stratégies nationales de vaccination (SNV).

 

L’augmentation de la contribution par les fonds domestiques au financement des programmes de vaccination, de manière à prendre en compte les coûts additionnels liés au plan de rattrapage, l’introduction du vaccin contre le paludisme, la relance du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH), et la finalisation du plan de rattrapage des enfants zéro-dose ou insuffisamment vaccinés, comptent également parmi les sujets cruciaux au menu de ces discussions.

 

Le Dr Samuel Roger Kamba, ministre de la Santé publique, de l’hygiène et de la prévoyance sociale a exprimé sa reconnaissance « pour le leadership et l’engagement au plus haut niveau des 10 États Membres de l’OMS de la sous-région sur les questions de vaccination et les dispositions nécessaires pour l’organisation des enquêtes de couverture vaccinale » dans ces différents pays. « En travaillant ensemble, avec d’autres programmes et d’autres secteurs, nous pouvons progresser plus rapidement dans nos pays vers l’atteinte de l’objectif de 90% recommandé dans l’Agenda de la Vaccination à l’horizon 2030 ».

 

Les responsables du PEV examineront également les stratégies communes visant à réaliser efficacement l’analyse des risques des épidémies de fièvre jaune et à élaborer les plans de gestion des risques identifiés en utilisant les outils développés par l’OMS. Les experts se pencheront aussi sur le renforcement des comités nationaux de vérification afin de documenter les progrès et de faire le plaidoyer en faveur de l’élimination de la rougeole, l’une des maladies qui touche nombre de pays du continent africain y compris la RDC. Cette dernière comptabilisant plus de 76 038 cas suspects de rougeole avec 1 877 décès (taux de létalité : 2,4%) depuis le début de l’année 2024 dans 24 de ses 26 provinces.

En RDC, 1 015 enfants ont déjà été paralysés au cours de ces deux dernières années par les poliovirus (variants de type 1 et de type 2), une maladie évitable par la vaccination, alors que le pays compte aussi un nombre élevé d’enfants zéro dose en raison, entre autres, des zones reculées et inaccessibles.

S’adressant aux participants lors de la cérémonie d’ouverture, le Dr Bah Keita, Représentant par intérim de l’OMS en RDC, a remercié le Gouvernement de la RDC d’avoir accepté d’accueillir ces travaux pour l’avenir de la vaccination en Afrique centrale ». Il a également félicité le président Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC, qui fait « preuve d’un grand leadership en matière de vaccination et de l’éradication de la polio » après que son pays a organisé à trois reprises le Forum national sur la vaccination. « Nous devons faire face à plusieurs épidémies des maladies évitables par la vaccination, dans un contexte marqué par la survenue de la mpox, déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) par le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus le 14 août 2024 », a souligné le Dr Keita. « Nous avons en face de nous de nombreux défis à affronter, de nombreuses crises sanitaires, ainsi que les conséquences du changement climatique. Nous avons besoin de travailler ensemble, main dans la main pour le renforcement de ce grand partenariat vaccinal », a-t-il ajouté.

 

La réunion officielle des Directeurs du PEV en RDC fait suite à celle organisée en 2023 à Douala au Cameroun après 3 ans des réunions virtuelles. Au cours de la réunion de 2023, les Directeurs généraux de la Santé et plusieurs autres responsables des services de santé avaient été associés afin de favoriser l’intégration de la surveillance des maladies évitables par la vaccination (MEV) et de la vaccination tout au long de la vie dans les soins de santé primaires.

Ces travaux des directeurs des PEV à Kinshasa bénéficient de l’appui de Gavi, l’Alliance du vaccin, les Centres fédéraux pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC des Etats-Unis), UNICEF, l’OMS etc

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Prince Yassa




Grève : Les enseignants du Sud-Kivu durcissent le ton

Les enseignants du Sud-Kivu restent déterminés à faire entendre leur voix et continuent leur mouvement de grève entamé le 02 septembre 2024, en réclamant des meilleures conditions sociales de la part du gouvernement central.

Les enseignants réunis au sein de la synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu, ont décidé de maintenir leur mouvement de grève entamé depuis le début de la rentrée scolaire le 02 septembre 2024.
Les professionnels de l’éducation exigent des améliorations de leurs conditions sociales de la part du gouvernement central, affirmant que leurs salaires ne sont pas suffisants pour subvenir à leurs besoins basiques.
Lors de leur assemblée générale d’évaluation tenue hier le 09 septembre 2024 à Bukavu, le porte-parole de la synergie des enseignants a annoncé que la grève se poursuivrait tant que leurs revendications ne seraient pas prises en compte.
Les revendications des enseignants
Les enseignants du Sud-Kivu demandent une augmentation de leurs salaires, une amélioration de leurs conditions de travail, la mise en place d’une assurance maladie et la régularisation de leur situation administrative.
Ils estiment qu’ils ne sont pas reconnus à leur juste valeur et que leurs efforts pour former la jeunesse ne sont pas suffisamment récompensés.
Face à cette situation, ils ont décidé de durcir le ton et de maintenir la pression sur les autorités.
Appel aux parents
Les enseignants ont également lancé un appel aux parents d’élèves pour qu’ils gardent leurs enfants à la maison en attendant que leurs revendications soient prises en compte.
Ils affirment que leur mouvement de grève vise à garantir une éducation de qualité pour tous les enfants, mais que cela ne pourra se faire que si leurs conditions de travail s’améliorent.
Ils demandent le soutien des parents dans cette lutte pour des conditions dignes pour les enseignants.
Un symbole fort lors de l’assemblée générale
Lors de l’assemblée générale d’évaluation, les enseignants ont tenu à marquer les esprits en portant des sachets noirs sur la tête, en mémoire des enseignants décédés dans des conditions précaires.
Ils ont également tenu des bougies allumées pour symboliser la lumière qui devra guider les décideurs politiques vers des solutions justes et durables.
Cette action forte montre la détermination des enseignants à faire entendre leur voix et à obtenir enfin des réponses concrètes à leurs revendications légitimes.
Une lutte pour un enseignement de qualité
La grève des enseignants du Sud-Kivu ne vise pas seulement à obtenir de meilleures conditions de travail pour les professionnels de l’éducation, mais aussi à garantir un enseignement de qualité pour les élèves.
Les enseignants estiment que des conditions de travail dignes permettront d’attirer et de retenir des enseignants compétents, motivés et investis dans leur mission éducative.
Ils affirment que c’est l’avenir de toute une génération qui est en jeu, et qu’ils ne lâcheront pas tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites.
Malgré les pressions et les tentatives de décrédibilisation, les enseignants du Sud-Kivu restent unis et déterminés dans leur mouvement de grève. Ils continuent à manifester pacifiquement pour faire entendre leur voix et obtenir des avancées significatives dans leurs conditions sociales.
La solidarité au sein de la synergie des syndicats des enseignants reste forte, et les enseignants affirment qu’ils ne renonceront pas tant que des mesures concrètes ne seront pas prises pour répondre à leurs revendications légitimes.
En définitive, les enseignants du Sud-Kivu maintiennent leur mouvement de grève pour des conditions de travail dignes et une éducation de qualité pour tous.

Eugide Abalawi