Journée « Zéro discrimination » Christian Tshimbalanga de l’ONUSIDA insiste sur la formation des agents de l’ordre
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) estime importante la formation des agents de l’ordre en droits humain dans l’atteinte de « Zéro discrimination ». C’est ce qu’a dit son expert et consultant en droits humains au bureau régional lors d’un webinaire, organisé le lundi 27 février par le Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) en marge de la journée « Zéro discrimination », célébrée le 1er mars de chaque année.
« Les défis de la dépénalisation pour sauver des vies », tel était le thème décortiqué par Monsieur Christian Tshimbalanga, expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA.
A l’en croire, l’ONUSIDA avait initié sept programmes d’interventions pour aider les pays à faire respecter les droits humains à l’égard des populations clés, des personnes vivants le VIH/SIDA… Afin de parvenir à zéro discrimination comme le veut la journée du 1er mars. Et parmi ces programmes, il estime qu’il y en a de très importants qui peuvent aider les pays quant à l’application des lois. Il s’agit de la formation des agents de l’ordre.
« Ca ne demande pas seulement que l’on forme ou que l’o travaille avec des personnes soignantes mais aussi avec les policiers, les agents de l’ordre. Parce que les agents de l’ordre ne connaissent pas forcément les droits. Donc il faut travailler avec eux pour qu’ils comprennent cela (…). Nous avons la constitution, les textes de lois qui protègent mais ils ne connaissent pas la mise en application de ces lois et textes. Donc avant d’entrer dans les lois, qui protègent ou les lois pour les réformes (…), il faut travailler avec les agents de l’ordre », a-t-il indiqué.
Outre la formation des agents de l’ordre, l’expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA estime que les populations clés doivent aussi être formées sur leurs droits. De même aussi les autres catégories de personnes.
« Il y a de cessions qu’on appelle : Connaissez vos droits. Ceci veut dire former les populations clés afin qu’elles connaissent leurs droits. Quelqu’un qui ne connait pas ses droits ne peut même pas aller devant le juge alors que la personne qui connait ses droits est en meilleur position », a souligné Christian Tshimbalanga, avant de marteler sur la nécessité de changer des tirs maintenant que tous les regards sont tournés vers l’horizon 2030, le rendez-vous de l’élimination de cette pandémie contre laquelle d’énormes progrès ont été accomplis.
L’atteinte de « Zéro discrimination » passe aussi par la synergie des stratégies et efforts au niveau de pays. Des réformes juridiques, le partage de l’information, l’implication des communautés sont autant de possibilités qui peuvent aider à l’atteinte de ce noble objectif.
« Autre élément qui alimente la stigmatisation et la discrimination, c’est l’ignorance. Vous ne pouvez pas imaginer combien l’ignorance peut causer la stigmatisation et la discrimination. Moi-même qui vous parle avant d’entrer dans la lutte contre le VIH je stigmatisais certaines populations, je n’avais pas la bonne information et quand j’ai compris beaucoup de choses cela a changé et me voilà un acteur dans la riposte au VIH. Donc l’ignorance est l’une des causes…. Mais les médias, vous êtes une clé….. Vous avez un rôle capital. Vous pouvez modeler le public en envoyant des messages forts…. ». C’était en ces termes que Christian Tshimbalanga, expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA a exhorté les participants, membres du REMAPSEN, spécialisé dans le traitement des questions de santé et de l’environnement. Il est présidé par Monsieur Bamba Youssouf de nationalité ivoirienne, et compte en sein plus de 80 journalistes issus de dix-sept pays de l’Afrique de l’ouest, du centre et de Madagascar.
Prince Yassa
EPST/Lomami 1 : La gratuité de l’enseignement entraine un accroissement des effectifs des élèves à 6,7%
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Ces chiffres ont été révélés par Simon-Pierre Kambale, ministre provincial de l’Éducation dans la province de Lomami. C’était au cours d’une réunion trimestrielle d’évaluation des activités réalisées et la planification des activités avenirs dans le cadre du projet PERSE.
Ont pris part à cette réunion, tous les cadres de l’EPST/Lomami 1, toutes les coordinations des écoles conventionnées, les syndicats des enseignants, la société civile, le président de l’Association des parents d’élèves, le représentant de la fonction publique ainsi que d’autres partenaires du système éducatif opérant dans la province de Lomami.
Prenant la parole, Mme Djomo Kabibi, Experte chargée du PERSE dans la province de Lomami s’est dite très satisfaite de cette augmentation, avant d’énumérer quelques réalisations à l’actif du projet dans la Lomami.
Parmi ces réalisations, nous pouvons retenir la signature du code 22 par les enseignants de 1447 écoles soit 100%, il y a eu la formation des points focaux de la VBG au niveau des sous-division ….
Par ailleurs, Simon Pierre Kambale, ministre provincial de l’Éducation dans la Lomami a invité tous les participants à capitaliser toutes les recommandations afin de relever les différents défis.
A Genève : Tony Mwaba participe à l’ouverture officielle de la conférence de haut niveau Education Can Not Wait
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Ce fonds mondial des Nations unies, créé en 2016, vise à appuyer l’éducation des filles et des garçons dans les situations d’urgence et de crise. Avec son programme pluriannuel de résilience, Education CanNotWait vise à faire le pont entre Humanitaire, Développement et Paix/Sécurité.
En RDC, indique notre source, le programme pluriannuel de résilience de la RDC est coadministré par l’UNICEF en collaboration avec le Cluster Education et le PAM pour ce qui est des cantines scolaires.
Le ministre s’entretiendra avec le représentant de l’Unicef en RDC, M. Grant Leaty ainsi qu’avec la directrice d’Education CanNotWait, Mme Yasmine Sherif qu’il invitera probablement pour une 2e mission en RDC afin d’évaluer de façon conjointe l’avancement des projets d’éducation en situation d’urgence, notamment dans l’est du pays, en proie à une grande crise sécuritaire qui affecte grandement l’éducation.
Le ministre compte clôturer cette rencontre à haut niveau avec une intervention ce vendredi pour mobiliser 46 millions de dollars afin de faire passer à l’échelle le programme pour l’instant uniquement implanté dans le Tanganyika à deux autres provinces congolaises, à savoir l’lturi et le Kasai Central.
CoVDP : Ted Chaiban entame une visite de sept jours en Rdc
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Depuis avril 2021, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a facilité la vaccination de plus de 12,2 millions de personnes (10,2% de la population totale) par les autorités sanitaires congolaises pour la première dose. Un total de 9,7 millions de personnes ont également été complètement vaccinées contre la COVID-19 (8,1% de la population totale), y compris des personnes migrantes et déplacées de force. Ces données mises à jour sont fournies par les autorités sanitaires alors que Ted Chaiban, Coordonnateur principal du Partenariat Mondial pour la préparation et la fourniture du vaccin contre la COVID-19 (CoVDP), entame une visite de sept jours en République démocratique du Congo (RDC).
Dans un effort conjoint visant à faire progresser les objectifs de la vaccination pour tous et de réaffirmer le soutien continu du Partenariat Mondial pour la préparation et la fourniture du vaccin à la RDC, Ted Chaiban rencontrera les autorités du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention. Il aura aussi une séance de travail avec les responsables du Programme Elargi de Vaccination (PEV) en présence de leurs partenaires, afin d’apprécier les progrès du déploiement de la vaccination contre la COVID-19 en RDC, les efforts du pays à augmenter la couverture vaccinale contre la COVID-19 et les plans pour l’intégration de la vaccination contre la COVID-19 dans les soins de santé primaires, les programmes de vaccination de routine et les autres interventions de santé concernant les populations.
Au cours de sa visite, il rencontrera le Coordonnateur Résident et les chefs d’Agences et Fonds des Nations-Unies pour échanger sur le soutien de l’ONU aux priorités sanitaires nationales, avec l’intégration du vaccin COVID-19 dans la vaccination de routine, avec un accent sur les groupes à haut risque (personnels de santé, personnes avec comorbidités, personnes âgées, déplacés internes, migrants et réfugiés etc.).
« En matière de santé publique, nous avons tous été témoins du coût colossal que représente l’exclusion, car personne n’est protégée tant que tout le monde n’est pas protégé, » rappelle M. Chaiban. « C’est pourquoi nous continuons à mettre l’accent sur l’importance de ne laisser personne de côté et de s’assurer que tout le monde a accès aux doses de vaccins. »
A Kinshasa, le Coordonnateur principal du Partenariat et le Coordonnateur Résident participeront à une série de réunions bilatérales et multilatérales avec les autres parties-prenantes, les leaders religieux et communautaires, les représentants de la société civile, les membres des sociétés savantes (ordre des médecins etc.) pour les exhorter à poursuivre et à accroître leur engagement dans la vaccination. « Face à cette pandémie qui n’est pas encore terminée, le moyen de prévention principal durable demeure le vaccin. La vaccination doit continuer à être ouverte à l’ensemble de la population âgée partout dans le pays, – en particulier à l’endroit des groupes les plus à risque (personnes sans abri, personnes souffrant de maladies préexistantes), et souvent les plus touchés de manière disproportionnée – afin de leur garantir une protection plus large et la réduction des impacts sanitaires et économiques qui les touchent », a dit Adama Moussa, le Coordonnateur Résident ad intérim.
La délégation de Ted Chaiban, incluant notamment, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Gavi- l’Alliance du vaccin, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) se rendra à Bunia, Province de l’Ituri, (nord-est du pays) pour voir l’engagement et l’appropriation des autorités congolaises vis-à-vis de l’intégration et de l’inclusion sociale des déplacés internes et des réfugiés en termes de la vaccination. Ted Chaiban salue le leadership des autorités nationales et provinciales de l’Ituri et la détermination de la Mission de Stabilisation de l’ONU en RDC (MONUSCO) à assurer la protection et la sécurité des personnes vulnérables dans leurs sites, lesquels continuent de faire l’objet d’attaques des groupes armés depuis l’année dernière.
Pendant son séjour à Bunia, le Coordonnateur Principal du Partenariat rencontrera également les différents intervenants dans la vaccination. Il discutera avec les membres de la société civile, les leaders communautaires et religieux provinciaux pour mieux comprendre les enjeux et les difficultés. M. Chaiban les encouragera à soutenir la vision du Programme de développement durable à l’horizon 2030 – ne laisser personne de côté – dans le but de réduire les inégalités parmi les migrants, les réfugiés et les déplacés internes en matière de santé et d’accélérer la vaccination contre la COVID-19.
JMNK
L’exercice de la responsabilité sociétale du China Nonferrous Metal Mining Group (CNMC) En Rdc et son impact socio-économique sur le pays hôte
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
China Nonferrous Metal Mining Group (CNMC), est parmi les géants mondial dans l’exploitation des plusieurs minerais dont le cuivre. Sa notoriété internationale, sa haute technologie, sa volonté de respecter les normes internationales et les lois internes de la République Démocratique du Congo et surtout l’exercice sans faille de sa responsabilité sociétale font de lui un modèle de partenariat gagnant-gagnant entre la Chine et la République Démocratique du Congo. Tous ces éléments mis ensemble lui donnent un avantage concurrentiel en dépit de la campagne d’intoxication dont sont victimes les Entreprises minières à capitaux chinois. En Rdc, CNMC compte cinq filiales ci-après : Société Minière de Deziwa (SOMIDEZ), Kambove Mining SAS (KMS), China Nonferrous Mining Hong Kong Holding Limited (CNMHK); Lualaba Copper Smelter SAS (LCS); CNMC Congo Compagnie Minière SARL.
Quid sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises
Se reposant sur trois piliers, la Responsabilité Sociétale des Entreprises consiste en l’engagement volontaire d’une Entreprise en faveur du développement durable. Cela se matérialise par l’intégration dans sa politique, mais aussi dans ses activités commerciales et ses relations avec les parties prenantes des préoccupations tant sociales, économiques qu’environnementales. Ces trois piliers sont intrinsèquement liés. Ainsi, pour faire la RSE il faut impérativement prendre en compte simultanément les trois piliers précités. Il est à noter que ces trois piliers découlent des 17 objectifs du développement durable (ODD).
Cadre légale de Responsabilité Sociétale des Entreprises en République Démocratique du Congo
L’Organisation International du Travail (OIT) définit la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) comme « un processus permanent d’amélioration dans le cadre duquel les Entreprises intègrent de manière volontaire, systématique et cohérente des considérations d’ordre social, environnemental et économique dans la gestion globale de l’Entreprise, à cet égard la concertation avec les parties prenantes de l’Entreprises fait partie intégrante du processus ».[1]
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qui était au départ volontaire, a été renforcée par les règlements et lois sectoriels en la matière. Avec le nouveau code minier modifié par la loi n°18/001 du 09 mars 2018 modifiant et complétant la loi 007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier, la RSE a évolué en cessant d’être volontaire pour devenir contraignante .La légalité de la RSE en RDC est donc prouvée par la loi précitée dans son article 285. Contrairement au code minier antérieur, celui de 2018 possède des dispositions plus favorables pour l’Etat congolais et les communautés des zones d’exploitations minières.
L’exercice de la RSE en conformité avec les principes internationaux et les lois de la RDC
En faisant une analyse documentaire du rapport du CNMC sur le développement durable 2021, le constat est que le CNMC adhère aux principes directeurs relatifs aux Entreprises et aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et les principes volontaires sur la sécurité et les objectifs de développement durable (ODD). Pour ce fait, il dispose de procédures internes visant à son application. Dans son système de gestion du développement durable, le CNMC attache une grande importance au développement durable en RDC. Ses Entreprises membres ont mis en place des institutions de gestion de RSE conformément aux lois et règlements de la RDC et aux attentes et demandes des parties prenantes afin de déterminer les principaux domaines d’intervention pour le développement durable. Il attache à la fois une grande importance pour les parties prenantes et le développement durable en faisant la symbiose entre les attentes internes à la RDC et les normes internationales. Les bénéfices générés par le CNMC en République Démocratique du Congo contribuent tant soit peu à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
L’impact socio-économique de la responsabilité sociétale du CNMC en RDC
Dans l’exercice de sa responsabilité sociétale et pour répondre aux attentes des communautés locales par rapport aux trois (3) piliers de la RSE, CNMC intervient dans huit (8) principaux axes qui consisté à
Créer un environnement de travail :
Les entreprises du groupe CNMC implantées en République Démocratique du Congo favorisent la création d’un environnement de travail respectueux des principes des droits humains, des directives de l’Organisation de Coopération et de développement Economique (OCDE) et des lois de la RDC. Les employés bénéficient des avantages sociaux tels que : les soins médicaux (travailleurs + familles), le repas pendant les heures de travail, la prise en charge des frais funéraires, le transport.
Développer son personnel :
La création des plusieurs postes d’emploi a favorisé le développement économique et social en réduisant la pauvreté dans la communauté. De l’analyse sur sa politique salariale, il se dégage que , le CNMC assure l’augmentation annuelle des salaires de ses employés, et cela au prorata de pourcentage sur le bénéfice réalisé. Comme réponse aux attentes de ses employés, le CNMC assure la protection de leur droit et intérêts fondamentaux, il offre une rémunération concurrentielle ainsi que les possibilités de perfectionnement.
Maximiser sa performance dans la sécurité au travail et l’environnement :
Certifié par le système de management environnemental ISO 14001/ ISO 24001, le CNMC fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre son cheval de bataille, il a investi un budget conséquent dans la protection de l’environnement en mettant en place quelques pistes stratégiques pour la protection de l’environnement dans ses mines et exploitations. Ainsi, pour réaliser une exploitation minière respectueuse de l’environnement, le CNMC a mis en œuvre l’ensemble des exigences imposées pour la protection de l’environnement en favorisant activement la réalisation d’une exploitation écologique.
Maîtriser les questions sociales et communautaires :
Le CNMC a fait un ancrage dans la communauté qui bénéficie toujours de son soutien. Il vit toujours aux côtés de la communauté locale et intervient activement par des actions concrètes pour l’amélioration des conditions de vie de la communauté locale. Ses interventions prend en compte la prise en charge des groupes vulnérables, met également l’accent sur les soins médicaux et la gestion des catastrophes (exemple aide aux agriculteurs sinistrés). Pour répondre aux attentes et aspirations de la communauté, le CNMC a instauré un mécanisme de communication et de participation communautaire à travers lequel, le dialogue reste permanent entre les représentants de la communauté et le CNMC. Ce mécanisme facilite l’élaboration des plans de participation communautaire et sa mise en œuvre. Bref, il facilite l’appui au développement communautaire. Les autorités traditionnelles jouent un rôle capital dans ce mécanisme car elles servent de pont entre les communautés qu’elles représentent et le CNMC.
Etablir des partenaires et des fournisseurs locaux pour l’Entreprise :
En matière par exemple de la sélection des Entreprises contractantes, le CNMC observe les dispositions de la loi n°17/001 du 08 février 2017, fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé. Le CNMC fourni un effort considérable pour améliorer son système de communication avec ses différents partenaires.
Verser la redevance minière pour la relance du développement communautaire :
Conformément aux dispositions du nouveau code minier, précisément en son l’article 258 bis, chaque filiale du CNMC verse une redevance minière pour réaliser les ouvrages visant la promotion du développement communautaire dans la zone où elle est implantée tout en respectant les exigences de la responsabilité sociétale des Entreprises. Le versement régulier de cette redevance minière a boosté la construction et réhabilitation des plusieurs ouvrages d’intérêts communautaires (écoles, bureaux, communes, centres de santé, routes, ponts, points de distribution d’eau potable).
Respecter des lois internes de la République Démocratique du Congo
Dans sa politique de gouvernance, le CNMC insiste toujours sur le respect des lois internes et n’a cessé de perfectionner la conformité du système de gestion, d’assurer la crédibilité et la conformité aux règlements, de défendre les droits légitimes des parties prenantes, et de renforcer la sensibilité à la responsabilité d’assurer la conformité aux règles dans la gestion.
Dialoguer en permanence avec le Gouvernement (central, provincial, local) et autorité traditionnelle :
Il y a interaction entre le CNMC et l’Etat congolais à différent échelon à travers les services et mécanismes spécifiques. Le dialogue reste permanent entre le CNMC et l’Etat Congolais du sommet au niveau local, en passant par les gouvernorats des provinces où ses mines sont installées. Par ce fait, le CNMC élabore des rapports réguliers, respecte les lois de la RDC, stimule l’investissement et la création des valeurs, soutient le développement communautaire.
Toujours pour honorer leur responsabilité sociétale vis-vis de la communauté, les Entreprises membres du CNMC ont construit des infrastructures liées aux moyens de subsistance des populations tels que les routes et les forages d’eau potable. Le CNMC a construit et réhabilité les routes pour faciliter l’accès dans ses installations et la circulation dans la communauté, il a financé la couverture en réseau 4G pour un rayon de 150km en faveur des habitants et des Entreprises.
Dans le secteur de l’électricité, Les Entreprises membres du CNMC se sont impliquées pour faciliter l’accès à l’électricité dans la communauté d’accueil. Cas du projet Huachin qui a fait un don à l’université de Likasi pour améliorer son accès à l’électricité, et SOMIDEZ de son côté a financé la SNEL pour la construction de la sous station sud de Kolwezi d’une capacité installée totale de 300 KVA, et un projet d’alimentation électrique externe de 220KW.
En guise de conclusion, l’exercice de la responsabilité sociétale par China Nonferrous Metal Mining Group (CNMC) a un impact positif sur le développement socio-économique en RDC, pays hôte. Non seulement elle est profitable économiquement, elle respecte également les lois et l’éthique, mais aussi booste le développement communautaire au niveau locale en réalisant des œuvres sociales telles écoles, centres de santé, routes, forage des puits d’eau, appui à la culture et sport, agriculture.
Analyse produite par Ahombo Liliane, Directrice Exécutive du Centre d’études Stratégiques et de Sécurité Internationale
Grâce au PDSS : Le Gouvernement a assuré la gratuité des accouchements dans 12 provinces du pays dont Kinshasa couverte par neuf Zones de Santé de la partie Est
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a présenté aux membres du Conseil la situation globale de la santé dans le pays, principalement celle liée au le Covid-19.
Il a fait savoir que la tendance à la 7ème semaine de l’année 2023 est marquée par une baisse de l’incidence de cas de Covid-19 : de 49 cas (semaine 6) à 30 cas, soit une baisse de 38,77%.
Une baisse du taux de positivité de tests a été également notée, passant de 1,1 % 0,7% mais aussi une absence de nouveau cas importé. Aucun décès n’a été enregistré.
Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a réitéré la recommandation du Gouvernement à la population afin de renforcer la vigilance, de respecter les mesures barrières et de se faire massivement vacciner.
Sur un autre chapitre, il a fait le point sur la mise en œuvre du projet de gratuité des soins prénatals, des accouchements, des soins post natals et des nouveaux nés à Kinshasa dans le cadre de la Couverture Santé Universelle.
Le financement de la Banque Mondiale, à travers le Programme de Développement du Système de Santé (PDSS), a contribué aux efforts du Gouvernement d’assurer la gratuité des accouchements dans 12 provinces du pays dont Kinshasa couverte par neuf Zones de Santé de la partie Est.
Des options de consolidation et d’optimisation de la mise en œuvre de ce Projet repris dans l’axe 49 du Programme du Gouvernement 2021-2023 ont été passées en revue.
Le CSAC accorde un moratoire de 30 jours à toutes les entreprises de presse évoluant en RDC pour régulariser leurs dossiers administratifs
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Dans le but de relever un défi devenu virale dans le monde médiatique, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a accordé un moratoire de trente jours, à dater du 24 février 2023 à toute entreprise de presse (Audiovisuelle, écrite et en ligne) opérant en République Démocratique du Congo de régulariser son dossier administratif et obtenir son Avis conforme.
Dans un communique de presse rendu public hier vendredi 24 février 2023, cet organe d’appui à la démocratique en RDC a, suivant sa mission d’exercer un contrôle de conformité du dossier relatif à la création de toute entreprise de presse en vue de la délivrance du récépissé par le ministère de tutelle, sommé tous les organes de presse émettant au pays sans son Avis d’actualiser leurs dossiers administratifs endéans trente (30) jours.
A la même occasion, le CSAC exhorte tous les médias concernés par cette mesure à s’y conformer dans le délai. Sinon, ils subiront la rigueur de la loi.
Jean-Luc Lukanda
Eglise: L’archevêque de Lubumbashi échappe à une tentative d’enlèvement !
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, a échappé à une tentative d’enlèvement le vendredi 24 Février alors qu’il se trouvait dans son bureau de travail.
C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué signé par la curie diocésaine de Lubumbashi et publié vendredi 24 Février 2023.
A en croire l’église catholique, un« étrange escadron de la Garde Républicaine » lourdement armés, accompagné de deux blancs et d’un interprète congolais commis à la présidence de la République a tenté en vain de s’introduire dans la résidence de Monseigneur Fulgence Muteba.
“Ce vendredi 24 février 2023 vers 9h 20′, un convoi de véhicules des militaires lourdement armés, se déclarant de la Garde républicaine, a stationné en face de l’Archevêché de Lubumbashi. Neuf hommes aguerris ont tenté de s’introduire dans l’enceinte de l’Archevêché avec leurs véhicules. S’étant heurtés à la résistance ferme de l’équipe de gardiennage à l’entrée officielle de la résidence épiscopale, ils ont vite gagné la réception par la petite porte et, sans tarder, ont demandé avec insistance d’accéder au bureau de Monseigneur l’Archevêque, qui était paisiblement au travail. Sans trop attendre, ne sachant où se trouvait exactement l’hôte recherché, ces hommes en armes ont envahi le couloir qui mène au bureau de l’Archevêque.” explique l’église catholique
La curie diocésaine de Lubumbashi s’interroge sur le mobile de la présence non justifiée de ces militaires dans un lieu sacré.
“A la question de savoir pourquoi ils cherchaient le bureau de Monseigneur l’Archevêque, ces visiteurs indésirables ont prétendu qu’ils faisaient partie de l’équipe d’avance du Président de la République. Ils ont précisé qu’ils seraient venus à l’Archevêché prendre des dispositions sécuritaires en vue d’une manifestation religieuse qui aura lieu à la cathédrale Saints Pierres et Paul de Lubumbashi au cours d’un séjour projeté du Chef de l’Etat dans le Haut-Katanga. De cette curieuse manifestation, ni l’Archevêque, ni le Curé de la cathédrale, ni les services compétents de la Province ou de la ville n’en ont la moindre idée. Les étranges visiteurs se sont alors amenés à la cathédrale. Sans le moindre respect dû à un lieu de culte, ils l’ont inspectée de fond en comble, de la sacristie au jubé, en passant par le chceur et la nef, non sans poser d’innombrables questions gênantes au plan sécuritaire.”
Elle condamne pour ce faire, cette tentative d’enlèvement aux lourdes conséquences, qui constitue sans équivoque, une flagrante violation de domicile et de lieu de culte, au grand mépris de la liberté religieuse.
“Nous exigeons des explications claires de la part de la hiérarchie de cette escorte funeste pour fixer l’opinion tant nationale qu’internationale. Nous tenons à rappeler que l’Archevêque métropolitain de Lubumbashi est un homme de paix, un acteur intrépide de la réconciliation et de la cohésion nationale, un Pasteur zélé de la cohabitation pacifique et un promoteur patenté du «< vivre ensemble ». De toute manière, cet enlèvement manqué ne saurait en aucun cas le détourner de sa mission prophétique et de son ministère épiscopal.” indique le communiqué
Les prélats catholiques invitent à cette occasion, les chrétiens de l’archidiocèse de Lubumbashi et toutes les personnes de bonne volonté à la vigilance, en cette année électorale où la RDC a besoin de la paix.
Derick katola
ESU: Les professeurs de l’université de Kinshasa, en sit in le vendredi 3 Mars à l’immeuble du gouvernement (déclaration)
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Le climat reste délétère dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire où les professeurs des universités ne cessent de réclamer l’amélioration de revenues salariales.
Ainsi, réunis en assemblée générale le vendredi 24 Février 2023, l’association des professeurs de l’université de Kinshasa, ont constaté avec regret qu’aucune évolution significative n’a été enregistrée dans la réalisation des accords de Bibwa, malgré la multitude des promesses du gouvernement.
L’APUKIN a décidé :
L’organisation d’un site in en toge, le vendredi 3 Mars 2023 devant l’immeuble du gouvernement afin d’exiger du ministre du budget l’application intégrale des accords de Bibwa.
2. La poursuite des négociations déjà en cours entre l’APUKIN et le gouvernement sous la supervision du cabinet du président de la République.
L’association des professeurs de l’université de Kinshasa se réserve le droit de décréter une grève sèche et illimitée au cas où ses revendications ne trouveront pas satisfaction.
C’est depuis le 2 avril 2022 qu’un compromis a été trouvé à la fin des travaux de la commission paritaire entre les bans syndicaux des professeurs, chefs de travaux, assistants et administratifs des établissements supérieurs d’enseignement publics de la RDC et la partie gouvernementale.
Dans ce compromis, il s’agissait de l’élaboration d’une grille barémique actualisée, de la récupération du pouvoir d’achat, de la réduction des écarts des salaires, de l’octroi dès le trimestre en cours des véhicules aux professeurs, pour compenser le manque à gagner depuis des années, et du paiement d’une prime annuelle de recherche équivalant à 320 USD pour le professeur ordinaire.
Par ailleurs, des clauses ont été conclues entre les deux parties pour mettre fin à la grève du personnel de l’ESU enclenchée depuis le 5 janvier 2022.
Derick katola
A l’ISC/Gombe : Tshisekedi donne le go de Trans-Academia
écrit par Lequotidien | 28/02/2023
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a procédé, ce vendredi 24 février 2023, à l’institut Supérieur de Commerce (ISC), au lancement officiel des bus Trans-Academia, le service de transport public dédié exclusivement aux étudiants.
C’était aussi un jour historique pour les étudiants de l’ISC car pour la première fois, depuis sa création en 1967, un Chef de l’État en fonction, en l’occurrence, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a visité cet Institut supérieur dans le cadre de la mise en route d’un service exclusif réservé aux étudiants.
Trois discours ont émaillé cette cérémonie organisée sur le terrain de football de l’ISC devant des milliers d’étudiants et étudiantes très enthousiastes.
Avec une population estudiantine estimée à 25.000 unités, l’ISC ne pouvait espérer mieux avec le projet Trans-Academia, a fait savoir son Directeur Général Émile Ngoy Kassongo, dans son mot de circonstance.
Le Directeur général de Trans-Academia a aussi indiqué que la nouvelle entreprise qu’il administre est dotée d’un réseau de 20 lignes interconnectées avec 452 arrêts de bus censés faciliter la mobilité des étudiants.
Grâce au lot des bus déjà disponibles, a-t-il ajouté, Trans-Academia va bientôt débuter à Kinshasa, la phase-pilote du projet, quitte à la dupliquer dans les autres provinces du pays. Il a par ailleurs, insisté sur le paiement dématérialisé, via une application mobile, des frais de transport pour assurer une bonne traçabilité des recettes.
Le patron de Trans-Academia a aussi mis en relief les opportunités d’emploi qu’offre son entreprise tout en plaidant pour la sécurité sociale des travailleurs. Il a invité les étudiants, principaux bénéficiaires, à sécuriser l’outil mis à leur disposition pour son maintien dans le temps.
Le représentant des étudiants a, pour sa part, exprimé au Chef de l’État la gratitude ainsi que la reconnaissance de la communauté estudiantine de l’ISC et au-delà.
Après les explications reçues des responsables de la société quant à l’opérationnalisation du projet, le Chef de l’État et quelques officiels ont pris place à bord d’un des bus Trans-Academia pour un tour d’honneur jusqu’à la place des évolués.