Lutte contre la Covid 19: L’OMS continue d’insister sur la vaccination

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) continue d’insister sur la vaccination, surtout pour des personnes vulnérables, contre l’épidémie de la Covid-19 en dépit de la situation de stabilité de la pandémie, qui sévit depuis trois ans.

« Aujourd’hui, nous sommes à une phase un peu plus stable avec très peu des cas qui sont rapportés dans nos différents pays dus à plusieurs facteurs, à plusieurs efforts qui ont été consentis par les pays membres pour contrôler cette épidémie, mais on garde toujours une vigilance accrue afin d‘éviter la résurgence des nouveaux cas ou encore la circulation très importante du virus qui peut entrainer l’émergence des nouveaux variant. Des choses que nous ne voulons pas voir dans l’avenir », a indiqué le Docteur Thierno Baldé, responsable des opérations de riposte à la Covid 19 au bureau régional de l’OMS. Il l’a dit lors d’un webinaire, organisé le mercredi 15 février par le Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen) sur le thème : « La Covid 19, trois ans ou en sommes-nous ? ».
Trois ans après l’apparition de cette épidémie qui est partie de la Chine en Asie, l’OMS estime que les défis sont encore là, parce que la Covid 19 renferme encore ce caractère d’urgence de santé publique de portée mondiale.
A cet effet, le Chargé des opérations de riposte à la Covid 19 au bureau régional de l’OMS, est revenu sur les mesures préventives, bien connues du public afin de se protéger contre la maladie. «  Porter un masque, se laver régulièrement les mains, se faire vacciner complètement surtout pour les personnes vulnérables permettra vraiment d’endiguer cette pandémie et éviter d’être contaminé par les nouvelles mutations du virus. Gardons, toujours la vigilance car il y a encore des cas des décès même s’il y a une phase de stabilisation », a recommandé le Docteur Thierno Baldé.
Avec son appui et celui des autres partenaires, l’OMS s’est félicitée de la spontanéité avec laquelle les pays membres ont réagi lors de l’apparition de cette épidémie. Le problème a été pris à bras le corps. Des décisions très importantes ont été prises aux plus hautes sphères de gouvernances des pays. Ce qui a permis que l’épidémie soit contenue. Parmi ces décisions, on peut citer la fermeture des certaines frontières, l’imposition des certaines mesures strictes pour limiter la circulation du virus, la location des ressources, acheter plus des médicaments, plus de matériels (…).
«  Ce sont tous ces efforts-là et aujourd’hui évidemment avec une grande composante technique d’analyse et de réflexion, qui nous ont permis et aux Etats membres d’adapter leurs réponses au fur et à mesure que l’on avançait dans cette réponse. Donc je pense qu’il y a une conjugaison de plusieurs facteurs étatiques, politiques qui sont là, mais aussi de tous les supports techniques (…)», a indiqué le chargé des opérations de riposte à la Covid 19 au bureau régional de l’OMS. C’était avant de souligner l’importance de l’OMS comme entité avec des représentations dans le monde entier. Ce qui a permis les échanges et partages des expériences entre pays dans la lutte contre cette épidémie.
« Les expertises qui sont trouvées ici comment les transférer ailleurs. Donc c’est tout ce travail de longue à laine qui nous a permis, et les populations qui ont adhéré à ça, de maitriser l’épidémie.  Il y a plus d’expériences ici en Afrique dans la gestion des épidémies par rapport à d’autres régions du monde. Donc, il y a avait un certain niveau de préparation. Nous avons connu ébola, choléra…Donc, il y avait toujours quelque part une capacité, des connaissances de nos structures, organisation pour pouvoir gérer la situation », a-t-il fait savoir à plus de 80 aux professionnels des médias, membres du REMAPSEN, spécialisé dans le traitement des questions de santé et environnementales.
Le Docteur Thierno Baldé a félicité le REMAPSEN pour l’intérêt accordé à cette question d’urgence de santé publique, et a souligné que le travail des médias est très salutaire et utile pour bien faire passer les messages.
Prince Yassa




Scandale au Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe : Yvonne Kausuamina reconnue gérante par le juge Mbutyabo Makati dans l’affaire Pay Network

La justice élève une nation, dit-on. Mais, la justice congolaise reste un des secteurs qui bloque l’envol de la RD Congo. Certaines décisions prises dans les cours et tribunaux ne tiennent pas compte de la vérité mettant en mal l’état de droit prôné par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Plusieurs cas traduisent cette situation inconfortable notamment l’affaire de la Société Pay Network Sarl au niveau du Tribunal de commerce/Gombe (Tricom/Gombe).

En réalité, Mme Yvonne Kusuamina qui avait déjà perdu sa qualité de gérante de la société Pay Network, au cours de l’Assemblée générale du 29 juin 2018, a vu son mandat prolongé pour 7 mois afin de présenter les états financiers de la société de cinq années précédant l’exercice 2016 par le Cabinet ABN et C.O. En complicité avec des juges du Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe, elle s’est accrochée à la tête de cette entreprise.

Selon les informations en notre possession, tout commence à l’Assemblée générale ordinaire des associés du 29 juin 2018 qui a décidé, à l’époque de prolonger pour 7 mois, avec effet immédiat, la durée du mandat de la gérante, Mme Yvonne Kusuamina Basola. Ceci est arrivé, apprend-on, après que tous les associés aient apposé leurs signatures y compris elle-même confirmant que cette dernière n’avait plus un mandat statutaire. « Ces pouvoirs viendront à expiration à l’issue de l’Assemblée générale mixte de la société qui (devrait se tenir au 31 janvier 2019) », note le procès-verbal de l’AG de la société Pay Network.

N’ayant pas convoqué ladite Assemblée, M. Ben Nzailu a été désigné en qualité de mandataire provisoire de la société « Pay Natwork Sarl pour une durée de 6 mois. Comme si cela ne suffisait pas, le 18 avril 2022, Mme Yvonne Kusuamina est allée en assignation en rétraction de cette dernière sous le MU 1779, action judiciaire pour laquelle la juridiction présidentielle au tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe se déclara matériellement incompétente et débouta la demanderesse de son action.

Catégorique, Mme Yvonne Kusuamina a refusé de faire la remise et reprise avec M. Ben Nzailu, et ce dernier décidera, de son coté, de jeter le tablier. Il va ainsi renoncer à sa mission le 26 avril 2022. C’est ici aussi que la justice, la juridiction présidentielle du Tricom/Gombe, entrera une fois de plus en danse saisie par Madame Yvonne, non pas en nomination d’un nouveau mandataire, mais plutôt à constater juste la rénonciation de sieur Ben Nzailu ».

Par la suite, Mme Yvonnes Kusuamina est passée aux aveux qu’elle n’était plus gérante lorsqu’elle affirme en date du 27 juin 2022 dans sa requête, « il aura fallu une combinaison de plusieurs facteurs allant du désistement de M. Ben Nzailu à la prise d’acte de tel désistement par le tribunal pour remettre à nouveau sur orbite à la requérante entant que gérante de la société Pay Network Sarl ».

La Société Pay Network en danger !

Les partenaires de la société Pay Network doivent être aux aguets. La fumée est toxique. La loi de l’Ohada sur la durée du mandat d’un gérant d’une société est claire, la plus longue est de 4 ans. Un mandat à durée indéterminée n’est pas permis. Bottant en touche le procès-verbal de l’Assemblée générale du 29 juin 2018, le juge permanent Mbutyabo Makati a considéré que cette dernière est une décision administrative.

Alors que M. Alain Katende a fait valoir que Mme Kusuamina avait perdu pour la deuxième fois son mandat suite à l’ordonnance statuant sur la désignation d’un gérant provisoire pour une durée de 6 mois, M. le juge précité n’a pas répondu à ce moyen.

Il faut noter que le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire des associés du 29 juin 2018 notait à l’époque ; l’absence de distribution de dividendes de 2007 à 2015 et demandait la Mise en place des mécanismes à même de garantir le respect des règles de bonne gouvernance par la société.

Depuis tous ces temps, souligne-t-on, et dans la logique de ce qui précède, la société est entre les mains d’une personne qui a perdu toute qualité. La plus grande crainte, pour les observateurs avertis, est que tous les actes posés, pendant toute cette période, par cette dernière, tombent caducs.

Chose étonnante encore, Mme Yvonne Kusuamina vient d’introduire au Tricom/Gombe une requête en confirmation de qualité de gérante statutaire alors qu’aucune disposition légale n’autorise ledit Tricom de statuer sur une telle demande. Cela prouve à suffisance que pendant tout ce temps, elle agissait sans qualité aucune.

Ainsi, tous les partenaires de la Société Pay Network Sarl sont avisés de la fraude qui émaille les actes posés.

Onassis Mutombo




Projet de Développement Multisectoriel et de Résilience Urbaine de Kinshasa (KIN-ELENDA) AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERETS (SERVICE DE CONSULTANTS INDIVIDUELS)




15 février 2023 : Journée internationale du cancer de l’enfant

On estime que, chaque année, un cancer est diagnostiqué chez 400 000 enfants et adolescents de 0 à 19 ans. Les formes les plus fréquentes sont la leucémie, les cancers du cerveau, les lymphomes et les tumeurs solides telles que le neuroblastome et la tumeur de Wilms. Dans les pays à revenu élevé, où des services complets sont généralement accessibles, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, moins de 30 % des enfants guérissent. Le cancer de l’enfant n’est généralement ni évitable, ni dépistable. La plupart des cancers de l’enfant peuvent être guéris grâce aux médicaments génériques et à d’autres formes de traitement, dont la chirurgie et la radiothérapie. Le traitement du cancer de l’enfant peut avoir un bon rapport coût/efficacité, indifféremment du niveau de revenu du pays. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les décès évitables dus aux cancers de l’enfant résultent d’une absence de diagnostic, d’un diagnostic erroné ou tardif, de difficultés d’accès aux soins, de l’abandon du traitement, de la toxicité des traitements, et de taux de rechute plus élevés. Seuls 29 % des pays à revenu faible indiquent que des médicaments anticancéreux sont largement disponibles pour la population, contre 96 % des pays à revenu élevé. Des systèmes de données sur les cancers de l’enfant sont nécessaires pour favoriser l’amélioration continue des soins et orienter les décisions stratégiques.

Nature du problème

Le cancer est l’une des principales causes de décès chez les enfants et les adolescents. Lorsqu’un cancer est diagnostiqué chez un enfant, la probabilité de survivre varie selon les pays : dans les pays à revenu élevé, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent, mais dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, cette proportion est inférieure à 30 %.

Plusieurs facteurs expliquent ces taux de survie inférieurs dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, notamment : un diagnostic tardif, l’impossibilité d’obtenir un diagnostic précis, des thérapies inaccessibles, l’abandon des traitements, les décès dus à la toxicité (effets secondaires) et les rechutes qui pourraient être évitées. L’amélioration de l’accès à la prise en charge du cancer chez l’enfant, y compris aux médicaments et aux technologies essentiels, est très rentable, possible et peut améliorer la survie quelle que soit la situation.

Quelles sont les causes du cancer chez l’enfant ?

Un cancer peut survenir à tout âge et toucher n’importe quelle partie de l’organisme. Il débute par des modifications génétiques de quelques cellules qui se multiplient pour former une masse (ou tumeur). Cette tumeur peut se métastaser, c’est-à-dire provoquer l’apparition d’autres tumeurs ailleurs dans l’organisme, ce qui entraîne des lésions et le décès en l’absence de traitement. À la différence des cancers de l’adulte, la grande majorité des cancers de l’enfant n’ont pas de cause connue. De nombreuses études ont été menées en vue de déterminer les causes des cancers de l’enfant, mais il est très rare que ceux-ci s’expliquent par des facteurs liés à l’environnement ou au mode de vie. Les efforts de prévention chez l’enfant doivent être axés sur les comportements à adopter pour éviter la survenue d’un cancer évitable à l’âge adulte.

Certaines infections chroniques, comme l’infection à VIH, l’infection à virus d’Epstein-Barr et le paludisme, sont des facteurs de risque de cancer chez l’enfant, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. D’autres infections peuvent augmenter le risque pour un enfant d’être atteint d’un cancer à l’âge adulte. Il est donc important de vacciner les enfants (contre l’hépatite B pour prévenir le cancer du foie et contre le papillomavirus humain pour prévenir le cancer du col de l’utérus) et d’utiliser d’autres méthodes comme le dépistage précoce et le traitement des infections chroniques susceptibles de provoquer un cancer.

Les données actuelles semblent indiquer qu’environ 10 % des enfants atteints de cancer ont une prédisposition en raison de facteurs génétiques [5]. Il faut mener davantage de recherches pour repérer les facteurs qui ont une incidence sur la survenue d’un cancer chez l’enfant.

Obtenir de meilleurs résultats contre le cancer de l’enfant

Le cancer de l’enfant n’étant généralement pas évitable, la meilleure solution pour en diminuer la charge et obtenir de meilleurs résultats est de se privilégier un diagnostic rapide et correct, suivi d’une thérapie efficace fondée sur des bases factuelles et de soins de soutien adaptés.

Diagnostic précoce

Si le cancer est détecté tôt, il répondra probablement mieux à un traitement efficace, les chances de survie seront meilleures, les souffrances seront moindres et les traitements s’avèreront généralement moins coûteux et moins intensifs. D’importants progrès peuvent être réalisés pour améliorer la vie des enfants atteints d’un cancer si celui-ci est détecté suffisamment tôt et si les soins sont prodigués rapidement. Il est essentiel que le diagnostic soit correct pour soigner ces enfants car chaque cancer nécessite un schéma thérapeutique particulier pouvant inclure de la chirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie.

Le diagnostic précoce repose sur trois éléments :

La connaissance des symptômes par les familles et les prestataires de soins primaires ; l’évaluation clinique, le diagnostic et la détermination du stade de la maladie (mesure dans laquelle le cancer s’est développé) exacts et rapides et l’accès rapide au traitement.

Le diagnostic précoce est utile quelle que soit la situation et augmente les chances de survie des patients pour de nombreux cancers. Des programmes visant à promouvoir un diagnostic précoce et correct ont été mis en œuvre avec succès dans les pays, quel que soit leur niveau de revenu, en général moyennant une collaboration entre les gouvernements, la société civile et les organisations non gouvernementales, les associations de parents jouant à cet égard un rôle essentiel. Le cancer de l’enfant est associé à un ensemble de symptômes annonciateurs (fièvre, céphalées sévères et persistantes, douleurs osseuses et perte de poids) que les familles et les prestataires de soins de santé primaires formés peuvent repérer [6].

Le dépistage n’est généralement pas utile pour les cancers de l’enfant. Dans certains cas cependant, il peut être envisagé pour les populations à haut risque. Par exemple, certains cancers de l’œil peuvent être causés chez l’enfant par la transmission héréditaire d’une mutation. Si cette mutation est identifiée dans la famille d’un enfant atteint de rétinoblastome, une consultation génétique peut être proposée et les frères et sœurs peuvent faire l’objet d’un suivi oculaire dans leurs jeunes années. Les facteurs d’ordre génétique n’expliquent qu’une faible proportion des cancers de l’enfant. Il n’existe pas de données probantes de qualité pour soutenir la mise en place de programmes de dépistage en population des cancers pédiatriques.

Traitement

Un diagnostic correct est essentiel pour prescrire un traitement adapté au type et à l’étendue du cancer. Les traitements habituels sont la chimiothérapie, la chirurgie et/ou la radiothérapie. Il faut également prêter une attention particulière à la croissance, au développement cognitif et à l’état nutritionnel des enfants, ce qui suppose l’existence d’une équipe pluridisciplinaire spécialement créée à cet effet. L’accès à un diagnostic efficace, à des médicaments essentiels, à des services d’anatomie pathologique, aux produits sanguins, à la radiothérapie, à la technologie et aux soins psychosociaux et de soutien est variable selon les pays et n’est pas équitable.

Toutefois, la guérison est possible pour plus de 80 % des enfants atteints de cancer, quand l’accès à des services de prise en charge est possible. Le traitement pharmacologique, par exemple, comprend des médicaments génériques peu coûteux inscrits sur la Liste OMS des médicaments essentiels à usage pédiatrique. Les enfants qui terminent un traitement ont besoin de soins continus pour détecter toute récidive et prendre en charge les effets éventuels des traitements à long terme.

Soins palliatifs

Les soins palliatifs soulagent les symptômes du cancer et améliorent la qualité de vie des patients et de leurs familles. Tous les enfants atteints d’un cancer ne guériront pas, mais les souffrances de chacun d’eux peuvent être allégées. Les soins palliatifs pédiatriques sont considérés comme faisant partie intégrante de soins complets, instaurés dès que le diagnostic est posé et qui se poursuivent que l’enfant reçoive ou non un traitement et des soins à visée curative.

Les programmes de soins palliatifs peuvent être dispensés dans la communauté ou à domicile afin de soulager la douleur et d’apporter un soutien psychosocial aux patients et à leur famille. Un accès suffisant à la morphine par voie orale et à d’autres antalgiques doit être assuré pour traiter les douleurs modérées à intenses qui sont associées au cancer et touchent plus de 80 % des patients en phase terminale.

Action de l’OMS

En 2018, l’OMS a lancé, avec le soutien du St. Jude Children’s Research Hospital, l’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant en vue de montrer la voie à suivre et d’apporter une aide technique aux gouvernements afin qu’ils renforcent et maintiennent des programmes de qualité pour combattre ce fléau [4]. L’objectif est de parvenir à un taux de survie de 60 % au moins pour tous les enfants atteints de cancer d’ici à 2030. Cela correspond presque au double du taux de guérison actuel et permettra de sauver un million de vies supplémentaires au cours de la prochaine décennie.

Le cadre CureAll et le programme technique qui l’accompagne ont été conçus pour faciliter la mise en œuvre de l’Initiative. Le programme aide les gouvernements et les autres parties prenantes à évaluer leurs capacités actuelles, à établir des priorités, à produire des argumentaires d’investissement, à élaborer des normes de soins fondées sur des données factuelles et à suivre les progrès réalisés. Un portail d’échange d’informations a été créé pour faciliter le partage de compétences entre les pays et les partenaires.

En décembre 2021, l’OMS et le St. Jude Children’s Research Hospital ont lancé la toute première Plateforme mondiale pour l’accès aux médicaments anticancéreux à usage pédiatrique afin d’assurer un approvisionnement ininterrompu en médicaments anticancéreux à usage pédiatrique de qualité garantie. Cette plateforme offre un appui complet, de la sélection à la délivrance des médicaments, suivant les normes de soins du niveau le plus élevé possible.

L’OMS et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) collaborent avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et d’autres organisations des Nations Unies et partenaires afin : d’accroître l’engagement politique en faveur de la lutte contre le cancer de l’enfant ; d’aider les gouvernements à mettre en place des centres de cancérologie et des antennes régionales de qualité afin d’assurer un diagnostic précoce et correct et de fournir des traitements efficaces; d’élaborer des normes et des outils pour orienter la planification et la mise en œuvre d’interventions de diagnostic précoce, de traitement, de soins palliatifs et de soins de survie ; d’améliorer l’accès à des médicaments et technologies essentiels et d’aider les gouvernements à protéger les familles dont l’un des enfants est atteint d’un cancer des difficultés financières et de l’isolement social lié aux traitements.

L’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé intitulée « Lutte contre le cancer dans le cadre d’une approche intégrée » (WHA70.12), axée sur la diminution de la mortalité prématurée due aux MNT et sur la réalisation de la couverture sanitaire universelle.




Synamed et Symeco présentent les différentes attentes sociales à Jean-Jacques Mbungani

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a échangé, ce mardi 14 février 2023, dans son cabinet de travail, avec la coordination du banc syndical du secteur de santé public.

Composée du Synamed, Symeco et d’autres syndicats de professionnels de santé de la République Démocratique du Congo, cette délégation syndicale unie est venue réitérer à l’autorité de tutelle les différentes attentes sociales des agents du secteur de la santé, qui doivent être prises en compte par le Gouvernement de la République.

Selon notre source, cette rencontre a été également une occasion propice  pour évaluer les différentes recommandations contenues dans les accords de Bibwa 2 signés, l’année dernière, entre le Gouvernement de la République et les bancs syndicaux du secteur de la santé.




En partenariat avec la Sofibanque et la société de construction EPANAYO : PPC BARNET lance Tonga Na PPC, un programme de logements confortables, sécurisés et abordables

PPC BARNET, producteur de ciment, réaffirme l’utilité de son programme Tonga Na PPC pour le pays. Ce programme, qui permet de faire construire une maison individuelle avec le budget d’une voiture, est le fruit d’un partenariat tripartite entre PPC BARNET, qui fournira les matériaux de construction, et d’une part, la société de construction Epanayo, qui assurera la dimension architecturale du programme en conseillant les futurs propriétaires, et d’autre part, la Sofibanque, qui assurera la partie financière en proposant un plan de crédit sur 60 mois.

Si la nature d’un tel programme est inédite en République Démocratique du Congo, la collaboration entre PPC Barnet RDC, SOFIBANQUE et EPANAYO est apparu, aux yeux des trois partenaires, évidente tant ces acteurs affichent une volonté commune de fluidifier le marché de la construction qui représente un fort potentiel et qui reste une nécessité pour le pays et plus spécifiquement pour Kinshasa et son urbanisation galopante. Une association d’autant plus évidente au regard de la complémentarité de leur domaine d’expertise permettant de proposer un programme de construction de maisons individuelles clés en main pour tous les Congolais.

PPC, producteur de matériaux de construction disposant d’outilsde production de dernière génération, rendant le ciment accessible à un prix abordable sur le territoire national, se positionne au cœur du développement des infrastructures en RDC. Acteur incontournable du secteur du bâtiment en RDC, EPANAYO propose des services qui sont sécurisés et fiables. Engagée dans le développement économique de la République Démocratique du Congo depuis plus de 10 ans, la SOFIBANQUE est un acteur expérimenté qui place le service client au cœur de son projet.

 Pour rendre tangible le programme Tonga Na PPC, les trois partenaires ont inauguré en mai dernier, le centre client de Kinkole afin de renforcer la proximité avec leurs potentiels clients. Ainsi, attaché au centre client, PPC a intégré un dépôt de matériaux de construction sur site. Pour la Sofibanque, ce lieu participe à son engagement pour faciliter l’inclusion financière en rendant les services bancaires toujours plus accessibles. Enfin, pour Epanayo, le centre client de Kinkole permet d’accompagner les clients dans leur projet de maison en proposant des plans d’architecture et en prodiguant des conseils à titre gratuit.

De plus, ce nouveau site est un lieu d’apprentissage avec la mise en place de programmes de formation pour les maçons et les ouvriers, l’organisation de sessions de lancement de nouveaux produits, et plus globalement un haut lieu d’interactions sociales et d’échanges pour l’ensemble des parties prenantes.

La livraison des maisons qui seront construites dans le cadre de ce programme, sortiront de terre entre 8 à 10 mois. 3 sont déjà en construction et 28 autres ont été commandées.

« Ce partenariat est donc un accord gagnant-gagnant, car il permettra à PPC Barnet RDC, EPANAYO et la SOFIBANQUE de couvrir une plus grande part du marché congolais. Cette synergie à 360° est une belle illustration de ce que nous sommes capables de faire en faisant travailler côte à côte des acteurs de différents secteurs dans un unique objectif : la participation au développement des infrastructures de la République Démocratique du Congo afin de favoriser la croissance économique du pays. »




Kinshasa : l’opération coup de poing se poursuit sans désemparer

Les bulldozers de l’hôtel de Ville de Kinshasa étaient en action, lundi 13 février 2023, dans la commune de Lemba.
Sous la supervision du Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka qui s’est fait accompagner de son adjoint Gérard Mulumba et de la Commissaire générale en charge de l’Environnement, Laetitia Bena Kabamba, des constructions anarchiques se trouvant sur les emprises publiques et sur les caniveaux ont été démolies, notamment sur l’avenue Bypass partant de l’échangeur de Limete jusqu’à l’entrée de Sous-région. Puis, sur l’avenue Arwimi jusqu’à la hauteur de Super Lemba.
L’autorité urbaine a, une fois de plus, sensibilisé la population Kinoise sur le sens de cette opération qui consiste à dégager les artères principales en vue de faciliter la circulation et d’offrir à la population un environnement sain.
Par ailleurs, le Gouverneur Gentiny Ngobila a salué le courage et la bonne foi de certains propriétaires des constructions anarchiques qui, volontiers, vident déjà le camp avant que les engins de l’hôtel de ville ne passent pour la démolition.
Très saluée par la majorité de la population kinoise, l’opération coup de poing va s’étendre dans toutes les communes de la capitale.




Bientôt le lancement du Baromètre National du Climat des Affaires

A l’occasion du lancement du Baromètre National du Climat des Affaires (BNCA) en RDC, annoncé par le Chef de l’Etat au cours d’une réunion du conseil des ministres en août de l’année dernière, une conférence de presse devrait être organisée à l’Hôtel Pullman, le 15 février 2023, à 9h30, par la Cellule Climat des Affaires (CCA) de la Présidence de la République.
Pour rappel, le BNCA est un outil de promotion du partenariat public-privé qui sert à évaluer périodiquement le degré de satisfaction des opérateurs économiques face aux réformes et autres pratiques liées à l’environnement des affaires dans le pays.
Cet outil permettra non seulement de renforcer le dialogue public-privé, mais aussi de fournir au Gouvernement des éléments sur le ressenti direct des opérateurs économiques, de manière à lui permettre de mieux évaluer son action sur les questions du climat des affaires et par conséquent, de mieux orienter ses futures politiques y relatives.
Le BNCA est conçu en partenariat avec Deloitte, acteur mondial de référence en Audit, Assurance, Consulting financier et Gestion des risques ayant plus de 175 ans d’expérience, et GSA (Global Sovereign Advisory) qui est une entreprise qui conseille les gouvernements et autres entités souveraines sur toutes leurs problématiques stratégiques, économiques et financières. Ces deux agences accompagnent la CCA dans la collecte des données, leur analyse et la publication du rapport.
La Cellule Climat de Affaires qui pilote ce projet est un service technique rattaché au Cabinet du Président de la République. Elle a pour mission d’étudier, d’analyser, d’évaluer et prendre en charge toutes questions ou initiatives se rapportant à l’amélioration de l’environnement économique et au climat des affaires en République Démocratique du Congo.




COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

Les familles André MUDIMBIYI, Antoine KAUMBU, MUABILU MPANYA, Son excellence Monsieur Pius MUABILU, Ministre d’Etat à l’Aménagement du territoire, son épouse Brigitte MUABILU MUDIMBIYI et leurs enfants; Les enfants Joseph MUTAMBULE, Gilbert MUTAMBA, Pasteur Germain MUDIMBIYI, Marie-Jeanne NDJIBU, Bertin NGOYI, Olivier MULENDA, Virginie MPEMBA, Jossart NTAMBWE,

Annoncent aux familles amis et connaissances, aux ressortissants du territoire de KABINDA, ainsi qu’à la grande communauté SONGYE, la disparition de leur chère mère, fille, petite fille, belle-mère, grand-mère, arrière-grand-mère, en la personne de Maman Anne-Marie MPEMBA KAUMBU, décès survenu à Kinshasa, samedi 11 Février 2023 à l’hôpital du cinquantenaire.
Le programme des obsèques se présente comme suit :
-Vendredi 17 février 2023: Recueillement dans la salle ATLANTIS située dans la commune de Limete (Référence Eglise Cité BETHEL Centrale). Heure : à partir de 15 heures.
-Samedi 18 février 2023: Veillée mortuaire à partir de 18 heures dans la salle ATLANTIS (Référence Eglise Cité BETHEL, Centrale)/Limete 1 Rue.
-Dimanche 19 février 2023: de 11h à 12 heure sortie du corps de la morgue à l’hôpital du cinquantenaire pour derniers hommages et suivi de la levée du corps pour inhumation au cimetière de NECROPOLE DE L’ETERNITE/N’SELE BAMBOU.
Ce communique tient lieu de faire-part.
Pour la famille
Pasteur Germain MUDIMBIYI
Pour tout contact: +243816033784 /+243842034430)




COMMUNIQUE NÉCROLOGIQUE

Nous avons la profonde douleur d’annoncer à la Communauté universitaire le décès du Professeur Ordinaire Aimé KAYEMBE de la Faculté de Communications Sociales de l’Université Catholique du Congo. Décès survenu ce mardi 14 février 2023.

Nous présentons nos condoléances chrétiennes au Doyen, au Personnel Académique et Scientifique et aux Étudiants de la Faculté de Communications Sociales ainsi qu’à toute la communauté de I’UCC et à la famille biologique du Professeur Aimé KAYEMBE. Nous recommandons l’âme de l’illustre disparu à vos ferventes prières.
Le Professeur Aimé KAYEMBE a formé plusieurs générations d’étudiants de notre Alma mater. Il a servi avec dévouement et exemplarité, générosité et magnanimité. L’Université Catholique du Congo lui est hautement reconnaissante.
Fait à Kinshasa, le 14 février 2023,
Professeur Abbé Léonard SANTEDI
Recteur