Délabrement du pont Lubilu : Le député Zobel Milolo dénonce ” la négligence et la mauvaise volonté” du gouvernement Pieme

Le pont sur la rivière Lubilu est dans un très mauvais état depuis plusieurs mois maintenant et constitue un grand risque pour les passagers. Certains membres du gouvernement passent par là pour atteindre Mweka, Luebo ou Ilebo, mais sans songer à une réhabilitation rapide de ce pont.
“Le gouvernement provincial attend que les gens meurent sur ce pont pour le réhabiliter ? ou venir organiser un deuil et demander une minute de silence », s’interroge le député Milolo Dibondo, élu du territoire de Tshikapa.
“Le président de la République ou le gouvernement central ne doit pas tout faire pour nous. Avec le peu que nous avons, nous devons faire quelque chose”, dit-il
“Est-ce que dans cette province on ne mobilise pas l’argent ? Le gouvernement provincial ne fréquente pas ce tronçon ? Pourquoi une telle mauvaise volonté jusqu’à ce niveau ?”, regrette le haut cadre du Parti Travaillistes de Steve Mbikayi lors de sa tournée de sensibilisation de la population à l’enrôlement débutée dans le secteur de l’entre Kasaï Kabambayi.
“Si quelqu’un d’autre le fait, il y aura des problèmes”, conclu l’élu de Tshikapa, qui a financé la construction d’un pont à Mpampa dans le secteur de l’entre Kasaï Lunyeka, mais fait face à d’énormes problèmes d’ordre politique qui tentent de le décourager.
Le député Zobel a aussi dénoncé l’existence des plusieurs barrières de la police sur l’axe Kabambayi. Et pourtant, le chef de l’Etat avait interdit les barrières. Mais comment sur un seul axe vous trouvez 7 barrières ? Ce n’est pas logique, regrette l’élu du peuple.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Covid-19 : Il est observé une baisse des cas de 83 à 22, soit une baisse de 73,49%

Le Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a présenté au Conseil la situation globale de la santé dans le pays, avec un accent particulier sur la pandémie à Covid-19.

A la 5ème semaine de l’année en cours, il a été observé une baisse des cas de 83 à 22, soit une baisse de 73,49%. Le taux de positivité de tests a également baissé de 2,04% à 1,80% avec une absence de nouveau cas importé. Aucun décès n’a été déploré au cours de la semaine.
Malgré le contrôle de cette situation, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a réitéré sa recommandation à la population pour plus de vigilance, le respect des mesures barrières et la vaccination massive afin de prévenir des nouvelles vagues de Covid-19 en République Démocratique du Congo.




Opération coup de poing : Gentiny Ngobila supervise la démolition des constructions anarchiques sur l’avenue de Libération

Initiée par le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka dans le but d’offrir aux Kinois un environnement de vie sain, l’opération “coup de poing” se déroule avec succès dans la capitale. Après avoir opéré sur les avenues des Huileries et Nyangwe dans la commune de Lingwala, les bulldozers de l’hôtel de ville étaient samedi 11 février sur l’avenue de Libération, ex 24 novembre, précisément dans les communes de Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Bumbu et Selembao. Toujours sous la supervision du premier citoyen de la ville, l’opération a consisté en la démolition de toutes les constructions sur les emprises publiques. De Rond-point Moulaert jusque sur l’avenue Landu, des maisons d’habitation, des immeubles et des commerces sont tombés en présence de la population visiblement satisfaite de cette mesure de l’autorité urbaine.
Face à la presse, le Gouverneur Gentiny Ngobila a fait savoir que la force revient à la loi. «La loi n’autorise pas les gens à construire sur les emprises publiques», a rappelé le patron de l’exécutif provincial de Kinshasa. Il a rassuré que la ville de Kinshasa va aménager les espaces où des démolitions ont eu lieu, en construisant des parkings ainsi que des arrêts de bus pour permettre une bonne circulation.
S’agissant du suivi des travaux, le premier citoyen de la ville s’est dit rassuré car il y a des équipes de la ville qui sont mises à contribution pour suivre de près cette opération, notamment le vice-gouverneur, la commissaire générale en charge de l’environnement.
«On ne peut pas occuper anarchiquement les emprises publique, nulle part au monde, tout contrevenant, tout celui qui a construit sur les avenues, ruelles, caniveaux, verra tout simplement sa construction anarchique être détruite», a souligné l’autorité urbaine. En fin, il a demandé à la population de ne plus construire sur les avaloirs, les caniveaux et emprises publiques.
Après l’avenue de la libération, la prochaine étape c’est dans la commune de Lemba.




8ème Congrès du GIERAF: « L’infertilité d’une pathologie qui peut souvent être évitée » (Jean-Jacques Mbungani)

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a présidé la cérémonie d’ouverture du 8ème congrès du Groupe Interafricain D’étude, Recherche et d’application sur la fertilité (GIERAF), ce jeudi 09 février 2023, à l’hôtel Béatrice, à Kinshasa.

Organisé sous le thème principal : “Défis de la prise en charge de l’infertilité dans le contexte africain”, le 8ème Congrès du GIERAF a connu la participation de plusieurs pays dont les délégations ont fait le déplacement  de Kinshasa. Il s’agit notamment du Benin, du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali, du Togo, de la Russie, de la France ainsi que de la Tunisie, la Suède et de l’Inde, qui ont participé à ces assises par visioconférence.

Dans son allocution, le ministre congolais de la Santé, Dr Jean-Jacques Mbungani, a évoqué quelques difficultés liées à la lutte contre l’infertilité avant de proposer des pistes de solutions pour lutter efficacement contre ce fléau.

(..)” La disponibilité des interventions de lutte contre l’infertilité, l’accès à celles-ci et leur qualité continuent de poser des difficultés dans la plupart des pays. Le diagnostic et le traitement de l’infertilité n’ont souvent pas la priorité dans les politiques nationales démographiques et de développement ni dans les stratégies de santé reproductive, et ces éléments sont rarement couverts par le financement de la santé publique. Ajouter à cela le manque de personnel qualifié et l’absence des équipements et des infrastructures nécessaires ainsi que les coûts actuellement élevés des médicaments, constituent des obstacles majeurs, même pour les pays qui répondent activement aux besoins des personnes concernées par l’infertilité”.

Abordant les pistes de solutions pour lutter efficacement contre l’infertilité, le numéro 1 de la Santé Publique en République Démocratique du Congo préconise que les politiques de santé doivent reconnaître qu’il s’agit d’une pathologie qui peut souvent être évitée, ce qui diminue le besoin de traitements coûteux et peu accessible ; l’intégration de la sensibilisation à la fécondité dans des programmes nationaux globaux d’éducation sexuelle ; la promotion des modes de vie sains pour réduire les risques comportementaux, y compris la prévention, le diagnostic et le traitement précoce des IST; la prévention des complications liées aux avortements à risque, etc”.

Et le Ministre de la Santé, Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, a indiqué que “le cadre de ce 8ème congrès est l’occasion d’examiner les tensions qui traversent le système de prise en charge de l’infertilité, de relever ses failles et ses fissures, pour réfléchir ensuite à ce que peut être, demain, une bonne régulation de cette prise en charge. L’objectif étant de lutter contre l’infertilité en partageant les expériences et informations pratiques avec les acteurs engagés dans cette lutte”.

Dr Jean-Jacques Mbungani a terminé son allocution en exhortant tous les participants à ce congrès, à capitaliser les résultats de ces assises afin d’arriver à une bonne prise en charge des cas d’infertilité et minimiser ainsi son impact sur la qualité de vie et le bien-être des populations.

Quant au Président du Congrès, le professeur  Justin Mboloko, il a remercié le ministre Jean-Jacques Mbungani d’avoir rehaussé de sa présence ces assises, malgré ses multiples occupations.

Signalons que le Groupe Interafricain D’étude, de Recherche et d’Application sur la Fertilité, GIERAF en sigle, a été créé en 2009 à Lomé et réunit des chercheurs et des professionnels africains, ayant un intérêt dans la prise en charge de l’infertilité du couple afin de leur permettre de mettre en commun les connaissances et partager leurs expériences pour améliorer la prise en charge en la matière.

CEllCOM/MINSANTE




Rutshuru : Le PAM apporte une aide nutritionnelle aux personnes isolées par les conflits

Pour la première fois en quatre mois, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a fourni une aide alimentaire et nutritionnelle vitale au territoire de Rutshuru, dans l’est de la République démocratique du Congo, où plus de 28 000 enfants malnutris, femmes enceintes et mères allaitantes ne recevaient plus d’aide nutritionnelle en raison des restrictions d’accès dues à la recrudescence de la violence.

Avec le soutien des autorités de Goma et d’autres acteurs, le PAM a pu livrer 26 tonnes d’aliments nutritifs spéciaux à 8 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë, aux femmes enceintes et aux mères allaitantes dans 12 centres de santé du territoire de Rutshuru.

”Nous espérons qu’il s’agit d’un tournant, les livraisons sont une première étape importante à un moment où des milliers de familles ont été contraintes de fuir leurs maisons dans des zones difficiles d’accès – n’ont que peu ou pas d’accès à des aliments nutritifs”, a déclaré Wilfred Nkwambi, chef du bureau de zone du PAM à Goma. “Il est crucial que toutes les personnes dans le besoin aient un accès complet, sûr et sans entrave à l’aide humanitaire.”

La République démocratique du Congo est l’un des 15 pays au monde présentant les taux les plus élevés de malnutrition aiguë chez les enfants. On estime que 2,8 millions d’enfants de moins de cinq ans et 2,2 millions de femmes enceintes ou allaitantes souffrent de malnutrition aiguë. En outre, environ 45 % des décès d’enfants de moins de 5 ans sont directement ou indirectement liés à la malnutrition.

En République démocratique du Congo, on estime que 26,4 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, en grande partie à cause dues conflits, des déplacements massifs de population et de la faible production agricole.

Le PAM a besoin de 627,3 millions de dollars en 2023 pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels croissants dans le pays, notamment en intensifiant l’assistance vitale aux personnes déplacées à l’intérieur du pays et aux rapatriés dans l’est de la République démocratique du Congo. Des fonds sont nécessaires pour aider les enfants à avoir accès à des aliments nutritifs par le biais de programmes d’alimentation scolaire, de services de nutrition et de soutien aux activités de subsistance.




Manifestations intempestives contre le contrôle: Tony Mwaba condamne cette attitude et rappelle à l’ordre tous les Directeurs et chefs de service

A peine rentré de Kenge, Province de Kwango et une fois le Conseil des ministres terminé, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a présidé une séance de travail à l’attention de Mme le Secrétaire général, de l’Inspecteur Général, des Directeurs, Chefs de service et Inspecteurs Généraux adjoints en présence des deux élus nationaux.

Au menu, le rappel à l’ordre de tous les Directeurs, Chefs de service pour que chacun ait le contrôle des agents et cadres sous sa direction. C’est Mme le Secrétaire général qui va introduire la séance avec comme seul ordre du jour, la communication du ministre.

Ce contexte exceptionnel qui a conduit le patron de l’EPST à tenir pour la première fois de l’histoire de ce Ministère une réunion aussi tard, se justifie par la gravité des faits liés à cette affaire des manifestations intempestives avec comme but d’empêcher le contrôle initié, il y a peu, sur les listings des bénéficiaires de la prime d’encadrement de paie. Une prime de surcroît obtenue grâce aux efforts du Ministre Tony Mwaba.

Très remonté contre ces antivaleurs, le ministre a déclaré à l’assistance : ” la situation ne peut pas perdurer comme ça et que c’est possible que 25 Directeurs sur 40 soient renvoyés devant les instances judiciaires ”.

A ce propos, il a rappelé que les agents avaient manifesté pour réclamer cette prime d’encadrement de la paie qui pourtant était payée par le Secope devenue DINACOPE avec un montant inférieur à celle que paie désormais le trésor public.

Ces agents sont la plupart envoyés par certains Directeurs pour venir insulter le Ministre au Cabinet, brûlant les pneus sur la rue, saccagent les biens de l’État et des privés. Certains se sont permis de tenir des propos désobligeants à l’endroit du Ministre le traitant de bandit “Kuluna”.

Or, c’est lui, le ministre qui s’était impliqué pour la paie de cette prime après plusieurs années d’attente et beaucoup de gymnastique. Après la paie du premier mois, le ministre a été alerté sur le grossissement des listes par les Directions qui se sont organisées pour insérer des personnes fictives.

Des faits confirmés par la banque qui s’est également  plaint du désordre autour de ces listings évoquant même des insertions de noms par des appels téléphoniques. Ayant approché le Directeur des Ressources Humaines, ce dernier va avouer que ce sont les Directeurs qui ont grossi tout en rappelant son rôle ne se limite qu’à la centralisation.

C’est donc à la lumière de ces faits que le Ministre a initié un contrôle physique en recourant à un service étranger à la magouille, une équipe d’auditeurs externes.

Une stratégie qui a pour but d’empêcher que ceux qui ont grossi les listes avec des fictifs communément appelés ” Ngulu ” ne puissent influencer le contrôle, a-t-il souligné. Avant de révéler que “D’ores et déjà, on est à 600 fictifs pour une liste de 3900. Et ceux grâce à l’absence des membres de l’administration dont la plupart sont cités comme coupables. Bien au-delà des auditeurs, un groupe d’observation composé des syndicalistes a été désigné pour s’assurer du bon déroulement de ce contrôle.

Il faut s’identifier à l’EPST et non à la Fonction publique

Bloqués de part et d’autre, les tireurs de ficelles ont ainsi envoyé les agents sur la rue pour manifester et venir l’injurier, refusant de se faire contrôler. Une fois en réunion et après vérification, le syndicat dont les membres sont venus manifester, se trouve être dans l’illégalité et ne peut poser des actes à l’EPST et n’y disposant pas d’un seul siège.

Ces réfractaires au contrôle se sont permis d’aller à la Fonction publique disant qu’ils ne peuvent se faire identifier à l’EPST étant donné qu’ils sont de la fonction publique. Une erreur qui a été très vite corrigée par le professeur Tony Mwaba Kazadi qui a indiqué que la prime dont est question fait partie du crédit destiné à l’EPST dont il est Ordonnateur qui n’est pas donnée aux autres ministères du reste.

”Mon problème n’est pas de savoir qui a été engagé et quand, mais je ne cherche qu’à savoir qui est bénéficiaire de cette prime”, a déclaré le Ministre Tony Mwaba. La question qu’on se pose comment un Directeur qui a un nombre d’agents sous son contrôle, peut-il laisser ses agents qui vont sur la rue pour manifester et injurier le ministre?

Ce qui démontre noir sur blanc que ce sont les Directeurs qui sont instigateurs de toute cette rébellion qui s’observe à l’EPST. Pour preuve, a fait observer le Ministre, ”il y a des Directeurs qui continuent à signer les Commissions d’affectation pendant cette période jugée suspecte”.

Et à ce sujet, le Ministre a indiqué qu’il va poursuivre le contrôle à l’issue duquel il y aura ouverture des actions disciplinaires, dans des directions où seront identifiés les fictifs”.

Voilà pourquoi, il les  enjoint :”Retirez-vous de ce contrôle qui consiste à identifier les agents recrutés par arrêté ministériel, par commissions d’affectation ou par les listes déclaratives”, a-t-il lancé, avant de fixer les mesures qui seront prises désormais par son Cabinet: “Je vais demander une chose à mon cabinet: Une fois que les gens viennent manifester, vous les recevez et vous les enregistrez tout en identifiant leurs Directions”, a-t-il souligné.

”Ainsi, que chaque Directeur veille sur ses agents”, a-t-il tapé du poing sur la table. Comme pour inviter les Directeurs à prendre leurs responsabilités en leur déclarant :”Prouvez que vous pouvez avoir le contrôle sur vos ressources humaines”.




EPST/Kwango : Tony Mwaba prêche la trilogie inspectorale scolaire

Après la cérémonie de remise des bancs, M. Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a présidé la grande messe avec les inspecteurs scolaires du grand Bandundu dans l’après-midi de ce mercredi 08 Février.
Une étape d’une grande série d’itinérances initiée depuis son arrivée à la tête du Ministère de l’EPST, le professeur Tony Mwaba, s’est donné comme mission par cet exercice de réveiller les inspecteurs scolaires, ses bras séculiers dans sa mission de redresser la qualité de l’enseignement en rappelant la trilogie inspectorale (contrôler, former et évaluer), considérée comme la bible de l’Inspection.
L’introduction a été faite par l’Inspecteur Général de l’EPST, M. Jacques Odia, qui a brossé un tableau à la limite mitigieux de l’inspection dans cette partie de la République.
Au chapitre du contrôle, Jacques Odia a déploré la léthargie de ces derniers pour la plupart plongés dans les antivaleurs, notamment le monnayage des contrôles pédagogiques et administratifs occasionnant la mise en service des personnes non qualifiées avec comme incidence directe, la détérioration de la qualité de l’enseignement.
Aussi, l’Inspecteur général a évoqué la présence des faux diplômes dans plusieurs secteurs du pays avec l’exemple le plus récent, celui des postulants au test de la magistrature, où près de deux mille faux diplômes ont été détectés sur les cinq mille soumis au contrôle de l’Inspection générale
Au chapitre de la formation, l’Inspecteur Général a souligné une légère amélioration avant de repeindre un tableau encore sombre au niveau de l’évaluation. Si les évaluations sont faites à temps, la procédure n’y suit pas, à en croire l’IG de l’EPST. Cette promptitude selon l’Inspecteur, Chef de Corps, serait motivée par les différentes primes y afférentes.
Le prochain à prendre la parole, c’est Monsieur Papy Mangobe, Directeur national de la DINACOPE, l’ex SECOPE qui est passé pour apporter des précisions sur la situation du retrait des enseignants retraités des listings de paie ainsi que la suspension de la paie de certains enseignants qui ne se sont jamais présentés aux agences de paie, un sujet qui a fait l’objet d’une dénonciation non sans maladresse par le Proved de la province Éducationnelle de Kwango1 lors de son discours à la cérémonie de remise des bancs.
Sur le premier problème, Papy Mangobe a informé aux inspecteurs et responsables locaux que les enseignants retraités ont été déversés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents publics CNSSAP pour leur prise en charge. Au deuxième problème, le responsable de la DINACOPE a rappelé la responsabilité du ministère du Budget et celui des Finances dans la chaîne de paie tout en rappelant le travail principal de son service qui est celui de préparer les états de paie.
Une situation catastrophique
Prenant la parole, pour ses orientations, le ministre Tony Mwaba Kazadi est revenu sur les différents rapports lui transmis sur la situation de l’EPST/Grand Bandundu. Ces rapports reconnus par l’Inspecteur Général font état d’une situation catastrophique en ce qui concerne les trois missions principales des Inspecteurs qui consistent au contrôle, à la formation ainsi que l’évaluation.
” La dynamique engagée sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement ne peut se faire sans les inspecteurs dynamiques et engagés” a rappelé le Ministre de l’EPST avant de lancer un avertissement aux inspecteurs plongés dans les antivaleurs.
Quant aux droits des Inspecteurs, le ministre a informé à ses interlocuteurs, de plusieurs actions déjà engagées en leur faveur notamment la prime de fonction spéciale ainsi que la restauration de la prime d’itinérance supprimée depuis 30 ans, dont l’engagement est au budget pour la première et en préparation à l’Inspection générale pour la deuxième.
Équilibré dans ses propos, le patron de l’EPST a promis de faire le nécessaire pour redorer le blason terni de l’Inspection scolaire, jonction indispensable pour remettre la qualité au cœur du système éducatif congolais.




La Cellcom EPST met en garde l’arnaqueur qui opère via le numéro +243812249442

La Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, porte à la connaissance du public que le porteur du numéro mobile de la compagnie cellulaire Vodacom RDC, +243 812249442, tente de truander et d’arnaquer certains agents, cadres, ministres ayant en charge l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique en Provinces comme à Kinshasa, en demandant de l’argent, se faisant passer pour le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, contre certains avantages liés à la promotion ou à l’affectation à des postes juteux au sein de ce Ministère.

Tout en condamnant cet acte frauduleux, la Cellule de Communication du Ministère de l’EPST, met en garde quiconque se laissera piéger par pareilles manœuvres frauduleuses et promet de saisir les instances compétentes pour poursuivre des personnes qui se livrent à ces pratiques honteuses.
Toutefois, la Cellule de Communication de l’EPST, regrette la collaboration des services des sociétés de téléphonie cellulaire qui laissent pareils actes délictueux se commettre sans aucune initiative de les empêcher.




Lingwala : Poursuite de la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques ou sur les ouvrages de drainage

Comme annoncé dans un communiqué de l’hôtel de Ville de Kinshasa, l’opération coup de poing s’est poursuivie, cette fois, dans la commune de Lingwala. Dès 5 heures du matin, sous la supervision du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka qui s’est fait accompagner de son adjoint Gérard Mulumba ainsi que du patron de la police ville de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo, la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques voire sur les ouvrages de drainage a débutée d’abord sur l’avenue des Huileries, partant du rond-point jusqu’à la hauteur de l’avenue Kigoma. Puis, les bulldozers de l’hôtel de Ville ont pris la direction de l’avenue Nyangwe dans la commune de Lingwala.
Du rond-point Huileries jusqu’au saut-de-mouton érigé au niveau d’Assanef sur l’avenue de la Libération, ex 24 novembre, les tracteurs ont démoli Terrasses, containers, clôtures voire bâtiments construits de part et d’autre de l’avenue sur l’emprise publique. L’opération a connu un grand succès surtout avec les applaudissements de la population riveraine, visiblement contente de voir l’ordre rétabli sur cette voie.


Réagissant devant la presse, le premier citoyen de la ville a, une fois de plus, sensibilisé la population Kinoise sur le sens du respect des lois du pays surtout en matière de construction. Il a invité tous ceux qui ont construit sur les emprises publiques ou sur les caniveaux a déjà vider le camp avant que les bulldozers de l’hôtel de Ville ne passent à l’action. Par ailleurs, le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa a annoncé des amandes à l’endroit de ceux qui tenteront de regagner les espaces libérés.
Consistant en la destruction des marchés pirates, évacuation des véhicules et épaves jonchant les artères principales mais aussi en la démolition des constructions se trouvant sur les emprises publiques, cette opération dénommée “coup de poing” va se poursuivre dans toutes les communes de la ville. L’objectif étant d’offrir à la population Kinoise un environnement sain.




L’opération coup de poing: Bienvenu Mbalibi demande à ses administrés à se préparer en conséquence

Lancé par le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, l’opération coup de poing devient hymne provinciale et cheval de bataille pour tous les bourgmestres de la capitale congolaise. L’entame desdits travaux à Lingwala fait sortir la commune de Kinshasa de son silence.

« Après la commune de Lingwala, ce sera notre tour », prévient le bourgmestre de la commune de Kinshasa à ses administrés quant à cette vive opération initiée par le gouverneur Gentiny Ngobila.
Bienvenu Mbalibi, nouveau locataire de la commune mère et son adjoint Prince Esoko Lokola ont, de ce fait, invité la population de leur commune à évacuer les constructions anarchiques sur le long de la voie publique.
«Bars, kiosques, pour ne citer que cela, doivent être dégagés car l’opération coup de poing va se poursuivre avec le gouverneur Gentiny Ngobila et le vice-gouverneur Gecoco Mulumba pour cette semaine », renchéri le numéro un de la commune de Kinshasa.
Il faut rappeler que les communes de Lingwala et Selembao ont été ciblées par le gouverneur pour le mercredi et samedi de cette semaine en cours
Jean-Luc Lukanda