La Fondation Vodacom accompagne le vernissage du livre “Les histoires rencontrées à raconter” de Ketsia Mavinga   

La plateforme socio-culturelle panafricaine AFRIK’ANS ONE a organisé, le samedi 13 avril 2024 à Sultani Hôtel une cérémonie de présentation du livre de Ketsia Mavinga intitulé : “Les histoires rencontrées à raconter”.

Ce livre est un récit poignant de 80 pages qui retrace le parcours de Ketsia Mavinga, marqué par la douleur liée à son handicap physique et le combat acharné qu’elle a mené contre la maladie pendant de nombreuses années.

Loin d’être une simple autobiographie, l’ouvrage est une véritable ode à l’espoir et à la persévérance. A travers son livre, Ketsia Mavinga souhaite avant tout transmettre un message d’espoir aux personnes qui vivent des épreuves similaires.

“Ma motivation est venue du fait que j’ai toujours ressenti en moi le besoin d’édifier une personne qui aurait envie d’abandonner à ne pas le faire, à lutter et à s’accrocher à la vie. Et surtout rappeler que les obstacles que nous vivons ne sont pas une fin en soi et que la vie continue”, explique-t-elle.

La cérémonie de présentation du livre a été l’occasion pour la Fondation Vodacom de saluer le talent et la force de Ketsia Mavinga et de réitérer son engagement à l’accompagner dans ses projets futurs.

La responsable de la Fondation Vodacom, Roliane Yulu a également invité l’auteure à devenir une ambassadrice des personnes vivant avec handicap, afin de partager son histoire et de sensibiliser le public à leurs réalités.

De son côté, la ministre des Personnes Vivant avec Handicap, Irène Esambo Diata, a félicité Ketsia Mavinga pour son livre et l’a encouragée à continuer à inspirer les autres. Elle a également rappelé que “la personne vivant avec handicap a droit à la protection au même titre que les autres personnes, dont les personnes du troisième âge”.

Cet événement, qui s’est déroulé en partenariat avec la Fondation Vodacom et le ministère des Personnes Vivant avec Handicap, a été l’occasion de célébrer le courage et la résilience de l’auteure. Leur engagement démontre la volonté de soutenir et d’accompagner ces personnes dans leur vie quotidienne.

Orchidée




Il y a 19 ans, saint Jean-Paul II s’éteignait 

Le pape Jean-Paul II s’éteignait dans la soirée du samedi 2 avril 2005, à l’âge de 84 ans. Emporté par une longue maladie qui a marqué la fin de ses 26 années de pontificat, le 263e successeur de l’apôtre Pierre est mort pendant l’Octave de Pâques, la veille du dimanche de la Divine miséricorde.

Juste avant, la foule était venue massivement soutenir par la prière ce « pape d’une génération » tout entière. Sur la place Saint-Pierre, des milliers de fidèles de toutes nationalités étaient présents pour suivre l’évolution de la situation, et veiller le Saint-Père jour et nuit. Selon les sources vaticanes, plus de 100 000 personnes étaient réunies sous les fenêtres du Palais apostolique quand le substitut de la Secrétairerie d’État Leonardo Sandri a annoncé officiellement, vers 22h, le décès de Jean-Paul II. Il demandait à la foule de prier pour le « très-aimé » souverain pontife.

Le mardi 5 avril, une grande procession silencieuse s’est déroulée dans la basilique Saint-Pierre, rassemblant plus de trois millions de personnes venues saluer son corps, et attendant parfois jusqu’à 24 heures avant d’entrer dans l’édifice. Les funérailles de Jean-Paul II se sont déroulées le 8 avril 2005, présidées par le cardinal Joseph Ratzinger, alors doyen du collège des cardinaux, et qui allait succéder à Jean-Paul II quelques jours plus tard, sous le nom de Benoît XVI.

Une cérémonie très émouvante, à laquelle assistèrent plus d’un million de personnes et 200 chefs d’États et de gouvernements. « Santo Subito » (« Saint tout de suite ») ! La foule réclamait la canonisation immédiate du défunt pape. Quelques semaines après, le nouveau pape Benoît XVI donnait son accord pour accélérer l’ouverture de la cause en béatification de Jean-Paul II.




Kongo-Central : Le patrimoine culturel et archéologique de Dimba en danger 

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a informé le Conseil des conclusions du Rapport des différentes missions de prospection effectuées dans le Kongo Central dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation de l’UNESCO relative à l’actualisation de la Liste Indicative des biens culturels de notre pays dont les Grottes de Dimba et de Lovo dans le territoire de Mbanza-Ngungu.

Les experts de son Ministère indiquent que l’exploitation du calcaire par les industriels, les constructions anarchiques et le projet des grands travaux qui n’impliquent pas l’expertise des professionnels de la culture menacent l’avenir de ces vestiges et de surcroit de l’histoire culturelle de la Rdc. D’où, la nécessité pour le Gouvernement de protéger ces sites par des mesures fortes visant à les sauvegarder, les valoriser, les classer et à les proclamer comme patrimoine national en vue de leur inscription comme patrimoine universel.

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a à cet effet, annoncé l’organisation d’un Atelier d’actualisation de cette liste indicative en vue de constituer le dossier de candidature tant attendue par l’UNESCO.




Poèmes de notoriété intemporelle Épisode 1 – Adieu à Dong Da 

Le poème intemporel de Gao Shi, poète de la dynastie Tang, adressé à son ami Dong Da est porteur d’un message profond : quels que soient les défis auxquels nous sommes confrontés, nous pouvons toujours regarder vers l’avenir avec confiance. Leur histoire, immortalisée dans le premier épisode de “Poèmes de notoriété intemporelle”, une série d’animation générée par l’IA et réalisée par CMG, témoigne de la force inébranlable d’une véritable amitié.

Rejoignez-nous pour percer le mystère de ce lien légendaire et laissez-vous inspirer par leur histoire de résilience et d’espoir !




Poèmes de notoriété intemporelle Épisode 2 – Ode aux oies

Comment l’improvisation intelligente d’un enfant de 7 ans est-elle devenue un classique largement récité par des générations d’enfants chinois ?

Dans le deuxième épisode de “Poèmes de notoriété intemporelle”, une série animée générée par IA et réalisée par CMG, nous revisitons le poème “Ode aux oies”, écrit par un enfant prodige, Luo Binwang. Avec ces vers, on retrouve un lien avec la nature, un sentiment de liberté, une explosion d’esprit juvénile et une vision profonde du monde vu à travers les yeux d’un enfant.




Nigeria/ Cinéma : le célèbre acteur de Nollywood John Okafor décédé

Connu sous le surnom de Ibu, John Okafor, acteur du cinéma Nigérian a tiré sa révérence le samedi dernier de suite d’une longue maladie.

Le cinématographique Africain en général et Nigérian en particulier vit sous le choc regrettant ainsi la perte de cet icône.

Des sources concordantes révèlent que John Okafor a longtemps souffert d’une maladie qui l’a conduit à la mort.

John Okafor a été connu pour ses différents rôles comiques dans les cinémas au Nigeria. Il était également parmi des figures emblématiques du cinéma Africain. Dans son actif, on peut plus de 200 films tournés.

Dans son état de maladie, l’une de ses jambes a été amputée en 2023. L’artiste avait sollicité un soutien financier à tous ses fanatiques à travers le monde pour le rétablissement de son état de santé.

Mboshi




Fally Ipupa annoncé au stade des martyrs au mois d’août pour une double prestation

L’artiste musicien congolais de renommée internationale Fally Ipupa promet de relever un autre défi de taille à Kinshasa.

Après avoir livré un grand concert inédit le 29 octobre 2022 au stade des martyrs de la Pentecôte, le leader du groupe F-Victeam habitué aux grandes prestations musicales à travers le monde, va se produire dans un double concert au stade des martyrs de la Pentecôte au mois d’août de l’année en cours.

Cette nouvelle a été confirmée par le ministre des sports François kabulo lors d’une émission télévisée dans une chaîne de la place. Le patron du sport congolais dit avoir été contacté par le Staff de l’artiste pour une réservation de ce grand stade de la RDC qui compte 80.000 places assises pour ce double événement qu’aucun musicien congolais n’a jamais réalisé.

Ipupa Nsimba Fally affectueusement surnommé “Aigle” par ses fans sera le premier artiste musicien congolais à relever ce grand défi.

L’artiste qui a dernièrement presté dans la salle mythique de Paris La Défense Aréna est aussi annoncé dans d’autres salles de l’Europe au cours de cette même année.

Sachez que l’artiste Fally Ipupa avait livré son premier concert au stade des martyrs de la Pentecôte le 29 octobre 2022 avant de s’envoler pour affronter les “Aréna” en Europe.

 

Osk




En présence de Patrick Muyaya : “Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDC” de Catherine Kathungu porté sur les fonts baptismaux

Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe a participé au vernissage du livre de sa collègue, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine Catherine Kathungu Furaha intitulé “Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDC”, ce jeudi 29 février 2024 à Rotana Hôtel dans la commune de la Gombe.

Prenant la parole après plusieurs éminents professeurs congolais et le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le ministre Muyaya a complimenté sa collègue pour avoir contribué significativement dans l’histoire du Congo à travers ce livre de 473 pages. Un livre qui reprend diverses figures emblématiques du monde artistique et culturel congolais des années avant l’indépendance jusqu’à ce jour.

“Tout en étant ici dans la salle, j’ai parcouru une dizaine de pages de ce beau livre écrit par ma collègue. J’ai vu les noms des saxophonistes, sculpteurs et autres icônes de notre pays. Je salue cette initiative, car, vous avez bien retracé l’histoire de votre secteur. Notre pays n’est pas seulement un scandale géologique. Il est aussi un scandale culturel. Malgré toutes les difficultés que nous rencontrions au quotidien, la culture est notre vivier où chacun de nous se retrouve”, a avancé le ministre Patrick Muyaya.

D’ajouter : “Le seul cadeau que j’offre à ma collègue est la RTNC. Pourquoi la RTNC ? Parce qu’elle est le seul support qui nous réunit tous en même temps. Lorsque nous grandissions la télévision nationale était aussi appelée “Tam-Tam d’Afrique”. Tam-Tam, un instrument que nos artistes utilisent fréquemment pour divers événements et messages. Dans les jours qui viennent, nous allons voir comment donner plus de places à notre culture dans nos médias. Parce que lorsque nous regardions les défis auxquels nous faisons face, il y a aussi la culture qui nous est parfois mal présentée. Nous devons nous-mêmes donner plus de temps pour connaître notre culture. Je pense que vous faites aussi partie du patrimoine. En somme, dans la culture, nous avons le tout. Merci pour cette culture que vous nous partagiez et ensemble, nous marchons vers le changement de narratif”.

Il convient de signaler que la ministre Catherine Kathungu est la 53ème ministre de la Culture, Arts et Patrimoine en République Démocratique du Congo. Depuis son jeune âge, elle aime la culture et les arts, et a composé plusieurs chansons. Aujourd’hui, elle vient de rédiger un livre et rentre dans l’immortalité de ce 5ème art.

Soulignons que ce livre est préfacé et est baptisé par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Il est imprimé et édité à CEDI, et est commercialisé partout à Kinshasa.

JMNK




Musique : la vulgarisation de l’art lyrique ( opéra ) recommandée (ASBL)

La vulgarisation de l’art lyrique, Opéra en République démocratique du Congo a été recommandée par le Directeur exécutif de l’ Asbl Operanauts pour une intégration culturelle des artistes congolais, a-t-on appris mardi au cours d’un entretien.

« Nous travaillons pour la vulgarisation de l’art lyrique , opéra au près des artistes congolais pour leur intégration culturelle du fait que la République démocratique du Congo a plusieurs paysages culturels , c’est aussi nécessaire d’exploiter le côté lyrique pour les amener à aimer et faire aimer l’opéra aux consommateurs un autre style autre que le rythmique, a fait savoir Mme Dorcas Masika Nende, Directrice exécutif a.i de Operanauts .
Pour Mme Masika Nende, Operanauts ( qui signifie National Artists United To Serve by OPERA, traduit du français par “des artistes nationaux unis pour servir l’opéra en rdc), nous rapproche de l’Opéra, des étrangers, et de toute personne qui désire le consommer. Et notre organisation s’est fixée une devise de briser les murs en promouvant l’art lyrique congolais pour valoriser des talents » dit-elle.

« Nous organisons des concours en Opéra dit “Joy Happenings “, la première édition a eu lieu l’année passée avec des solistes et la deuxième édition dont le lancement officiel a eu lieu le 26 février dernier aura lieu le 30 juin prochain, cette fois-ci avec des choeurs en opéra , des grandes chorales de la ville sont invitées pour leur permettre d’exprimer leur savoir faire, de démontrer leurs expériences artistiques. Le choix porter sur les chorales,c’est par rapport à la masse, aux invités et à la vente des billets, s’est -elle exprimée.
Parlant des critères de sélection, elle a souligné qu’« il n’y a pas assez des critères, les candidats devront prévoir une vidéo dans laquelle leur chorale a déjà interprètée un morceau d’opéra et cette vidéo sera jugé par un ensemble des professeurs et chefs des choeurs américains et ce sont eux qui décideront à partir des USA, soulignant que Operanauts RDC est une branche d’Operanauts Inc USA ».

«Opéranaut RDC est une nouveauté, un vent qui s’élève afin d’initier les congolais à aimer la musique douce qui detend l’âme, l’homme à penser à son développement. C’est ainsi que nous devons exploiter les talents. Nous allons travailler pour la promotion et la production . Notre but est de promouvoir la culture de chant; d’ Éduquer et former; de Promouvoir les œuvres culturelles et littéraires», et d’ajouter que «Nous luttons pour l’amélioration de l’éducation musicale; pour promouvoir les programmes de production musicale ; de contribuer au développement de la musique par la construction et réhabilitation des infrastructures facilitant les productions artistiques et musicales , d’ Assurer la formation orchestrale et vocale par des professeurs, les conducteurs et entraîneurs ; d’Assurer la formation générale en musique dans le secteur d’écoute, de production et de composition» a-t-elle expliqué.
Nous invitons les grandes chorales, le public de la ville de Kinshasa à y prendre part et recommandons à tous à aimer l’Opéra, a-t-elle conclue.

Rébecca Muzama




Bunia célèbre la Journée internationale de la langue maternelle : 21 tribus de l’Ituri rivalisent d’ardeurs culturelles pour leurs 18 langues maternelles

Il y a cinq  jours , le 21 février 2024 à Bunia, l’Université Shalom de Bunia et le centre international de la traduction biblique commémoraient comme toute la communauté internationale chaque 21 février, la journée internationale de la langue maternelle. Véhicule de la culture, l’occasion était donc donnée  à chacune des dix-huit (18) langues utilisées par les 21 communautés de l’Ituri de s’exprimer pour qu’elles se sentent acceptées par les autres, afin d’éviter la disparition des langues et des cultures, apprend-on  de Blaise Wathum, un journaliste dans le chef- lieu  de la province de l’Ituri issue de la grande Province Orientale démembrée, et située dans l’extrême nord-est de la RDC.

 

Bien que sous état de siège à la suite de l’insécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo souvent attisé par des conflits interethniques, les ituriens ont mis à profit la célébration de la journée internationale de la langue maternelle le 21 février 2024, pour resserrer les liens entre communautés par la culture.

Pour le professeur et traducteur de la bible Bagamba Arali, il faut standardiser les langues pour leur sauvegarde.

«la standardisation des langues signifie que le spécialiste puisse étudier et établir le nombre de dialectes de la langue et à la fin de cette étude, on désigne à la communauté la variété la mieux et la plus comprise et c’est cette variété là qu’il faut écrire. Alors, une fois la langue est écrite, maintenant, on peut conserver les connaissances que la communauté a développé au fil des ans, on ne sait pas combien de milliers d’années. Ce qu’il faut aujourd’hui, ce que nous puissions emmener les langues vers l’écrit, parce que maintenant nos enfants ne passent plus de temps avec nous à la maison, les enfants sont à l’école, mais, il faut arriver aussi à faire passer le message de l’oral à l’écrit» a déclaré le Professeur Bagamba cité par Blaise Wathum.

« chaque communauté a d’abord une langue en Ituri et ces langues doivent être protégées comme toutes les autres langues et nous avons compris que par rapport aux enseignements qu’on nous enseigne dans des écoles, on nous enseigne l’anglais, la langue française alors que nous avons nos langues maternelles. Nous pensons que c’est un moment opportun pour que les communautés comprennent que leurs langues aussi sont importantes pour véhiculer les messages, les pensées dans les communautés. Toutes les communautés doivent prendre conscience pour la protection de leurs langues maternelles. Il n’y a pas une langue qui soit supérieure à l’autre. Nos langues sont beaucoup plus importantes dans nos communautés. Nous sommes dans l’intérêt d’apprendre à nos enfants nos langues maternelles» a expliqué Michel META.

Douglas Boom, chercheur en linguistique au Centre de Traduction Biblique de Bunia précise que «la langue maternelle marque une identité intime, et sa perte risque de déclencher une crise chez chacun dans chacune des communautés. Cette langue véhicule les connaissances essentielles liées aux patrimoines culturels.»

Quelques communautés de l’Ituri dont Ndoo, Alur, Hema, Kakwa, Lendu, ont célèbré cette journée à travers des scénettes pour exprimer les valeurs culturelles.

Rappelons que la journée internationale de la langue maternelle a été instituée par les Nations-Unies en 1999.

Willy Makumi Motosia