IXes Jeux de la Francophonie: Koffi Olomidé félicite le Comité national pour le succès retentissant récolté

De retour au pays après une tournée, l’artiste musicien congolais Koffi Olomidé a été reçu ce mercredi 30 août par le Directeur du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie, M. Isidore Kwandja Ngembo.

Au menu des échanges, la réussite des Jeux de la Francophonie organisés à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023.

« En tant qu’Ambassadeur de la culture congolaise, j’avais l’obligation de venir féliciter le Comité dirigé par M. Isidore Kwandja pour le succès enregistré par le pays à travers cette édition des IXes Jeux de la Francophonie » a dit Koffi Olomidé.

Il s’est dit disposé à accompagner le projet mis sur pied à travers les Jeux de la Francophonie au bénéfice de la jeunesse congolaise.

Une disponibilité qui n’a pas laissé indifférent le Directeur national des Jeux M. Isidore Kwandja.

« C’est un honneur pour moi de recevoir le plus grand artiste musicien de notre pays qui a toujours porté haut le drapeau de la RDC. Nous allons travailler ensemble pour vulgariser ce grand investissement fait par le Gouvernement au profit de la jeunesse congolaise », a-t-il souligné.

Le responsable du Département des concours culturels au Comité, M. Jeannot Kabuya a pour sa part, loué l’accompagnement de l’ambassadeur culturel Koffi Olomidé pour promouvoir des nouveaux talents à travers les matériels scéniques acquis ainsi que les infrastructures adéquates dont dispose le pays désormais grâce aux Jeux de la Francophonie.




L’histoire de Basongye

L’histoire des peuples Songye remonte il y a plus de 4000 ans.

Son début date de l’époque de l’apogée de la Civilisation Égyptienne, autour des rives de la Mer Méditerranée et de la Mer Rouge.

Le peuple Musongye est un peuple de la République Démocratique du Congo, une tribu du descendant pharaonique.

L’invasion de l’Égypte par des peuples du Proche-Orient a été la cause principale de l’émigration massive des descendants des bâtisseurs de célèbres pyramides en direction du Sud du Continent.

Le refus d’être colonisé par de nouveaux maîtres d’Égypte a contraint les descendants des Pharaons à émigrer en suivant soit le fleuve Nil soit la Mer Rouge.

Le peuple Musongye emprunta la Mer Rouge et accosta au niveau de l’île de Zazimbar, traversa la Tanzanie et le Lac Tanganika et s’installa à « Kantu à Muasa » (dans l’actuel Territoire de Kabambare ) avant de se fixer définitivement dans l’actuel territoire de Kasongo sous la direction des grands chefs de guerre dont le plus connu est LUSUNA (RUSUNA d’après les écrits des auteurs arabes).

Au début du 16é siècle, un des princes Songye, nommé NKONGOLO MWAMBA, grand chasseur et guerrier hors pair vint s’installer non loin du Lac Boya, imposa son autorité aux autochtones de part et d’autres du fleuve Lualaba et fonda l’empire LUBA, il est le premier MULOPWE.

Vers 1585, son neveu ILUNGA MBIDI alias Kalala Ilunga, général des armées royales, réorganisa l’empire et élargit ses frontières au-delà du Lomami et du Kasaï.

Le général Kalala Ilunga est le fondateur du deuxième empire Luba.

Au 17 siècle, un des descendants de Mulopwe ku Musengye fonde un royaume appelé Royaume de Yakitengye à EHATA (EPATA), ayant la capitale à Ebwe, près du village actuel d’Eoni dans le Territoire de Lubao. Le premier Yakitengye connu est Kilunga Kya Nkupi alias Elemba, père de Mbu Elemba (mère de Mpibwe Kitengye, ancêtre de Bekalebwe), de Ndjibu Elemba (mère de Bena Kiofwe) et de Mulo Elemba (mère de Kalanda, ancêtre de Ben’Eki), de Kakulu, ancêtre de Balaa, de Kitoto (mère de Kalume Kitoto, ancêtre des Belande.)

Selon le site Busongye du Dr Kabamba Nkamany, Nkongolo Mwamba fit partie des BAKALANGA qui, dans leur émigration de l’Egypte vers le Sud, s’était établi au site de Zimbambo avant de remonter vers le Nord en suivant la Kafue, puis à la frontière du futur Katanga, la Lufila jusqu’au Lac Zimbambo dans le groupe des lacs du Bupemba.

Faisons remarquer que selon le site des Luba du Katanga « Kyoto Kya Bana Ba Mbidi », Nkongolo Mwamba, fondateur de l’empire Luba se surnommait « KIMUNGU KYA BAKALANGA », l’hyène des Bakalanga. En effet, « Kimungu » désigne l’hyène en Kisonge jusqu’à nos jours. Par ailleurs, chaque notable Basonge appelé TSHITE se surnomme jusqu’à nos jours « Tshite KIMUNGU », ou Tshite, l’hyène, comme son ancêtre Nkongolo Mwamba.

S’agissant du terme BAKALANGA, il importe de mentionner qu’il est encore très courant dans le vocabulaire Songye, c’est le pluriel de MUKALANGA qui signifie un homme intègre, scrupuleux, et surtout courageux, bref, un brave homme.

Comme l’a mentionné le livre du Dr Kabamba, les Bakalanga avaient emprunté plusieurs directions.

Au Zimbabwe, il existe un peuple appelé les KALANGA dont la langue est très proche du Kisonge et du Luba.

Les recherches poussées sur l’origine des Kalanga du Zimbabwe pourraient nous révéler beaucoup de choses. Le royaume de “Mona Mopata” du Zimbabwe peut être traduit en kisonge par Royaume de “mwana a muipata”, l’enfant de la cour.

Evolution de l’identification du peuple Songye

Sur base des documents sus mentionnés, on peut avancer que l’identification du peuple Songe a évolué à travers son l’histoire.

Chronologiquement ils se sont fait appeler: Les BAKALANGA ; les BENA KANTU A MUASA (appellation prisée jusqu’à présent par les vieilles personnes Basonge), les BAYEMBI (une appellation utilisée jusqu’à nos jours par tous les peuples issus de l’empire Luba.

Bayembi signifiant ceux qui portent une arme blanche tranchante.

Enfin les BASONGYE, nom spécifique d’une tribu Songye ( Basonge) située sur la rive droite de la rivière Lomami à laquelle on a appliquait à toutes les autres tribus.

Voici la liste des principales tribus des Basongye telles qu’énumérées par Dr Kabamba Nkamany.

Les principales tribus [sous-tribus, clans, et familles confondus] de l’ethnie Songye sont:

√ Les Basonge de la rive droite de la Rivière Lomami (Lubao, Bena Malela, Bahina, Samba, Kisengwa, Kasongo I et II, Kabalo, Kubu, Wangongwe, Buku Kiloloshi, Bena Baye et Kongolo, Bena Nsala, Bena Malungu ; etc.).

Alors que les Bekalebwe, Ben’Eki (desquels sont issus les Bena Nsapu), Belande (Musolo et Kibeji),Bakooji Betundu, Bena Moona, Batempa, Bashilangye, Balaa, Basanga,Bena Ngandu,Bena Male, Bakankala, Bena Milembwe, Bambo, Bakwa-Nkoto, Bena Paye, Bena Majiba, Bena Budia, Bena Kiofwe, Sangwa, Bena Mpania Mutombo peuplent la rive gauche de la Rivière Lomami et ses affluents.

Les Basonge durant la colonisation

Durant la colonisation, affirme le Bureau d’Etudes Politiques Muteba,” tout le peuple Songye dans sa totalité se retrouve dans le District du Lualaba par le décret du 1 Août 1888 de l’Etat Indépendant du Congo divisant le pays en onze Districts.

L’arrêté Royal du 28 Mars 1912 divise le Congo Belge en 22 Districts dont celui du LOMAMI, lequel comprendra, à sa création, les Territoires de Kabinda, Pania Mutombo,Tshofa,Kisengwa,Kanda-Kanda (actuel Territoire de Mwena Ditu et Ngandajika), Mutombo Mukulu (actuel Territoire de Kanyama), et Mato (actuel Territoire de Kamina).

L’ensemble du District du Lomami se trouve dans la Province du Katanga, elle-même créée depuis le 07 Mars 1910.

Le poste de Kabinda créé en 1892 fut choisi pour être le chef-lieu du District du Lomami.

Les belges implantèrent à Kabinda, vers 1917, quatre services importants ; la Banque belge d’Afrique (B.B.A), INTERFINA, COTONCO et CLASSE MOYENNE pour le recrutement des travailleurs destinés aux travaux des chemins de fer BCK (KDL) et CFL, et pour l’exploitation des minérais de l’Union Minière du Haut Katanga (UMHK).Par ailleurs, les finalistes de l’Ecole Professionnelle Artisanale des Frères de la Charité à Kabinda étaient d’office engagés à l’Union Minière, qu’ils rejoignaient aussitôt leurs certificats en poche.

La réforme administrative de 1933 créant 6 provinces au Congo a provoqué l’éclatement du District du Lomami dont une partie des territoires a été annexée au District du Sankuru dans la nouvelle Province de Lusambo, et une autre partie transférée dans le District du Lualaba, province du Katanga. En 1945 le District de Kabinda est créé.




Fally Ipupa et Inno’S B nominés aux Trace Awards 2023

Les artistes musiciens congolais Fally Ipupa et Innos’s B sont nominés aux Trace Awards. Fally Ipupa est nominés dans deux catégories : “meilleur concert de l’année” pour son concert au stade des Martyrs de Kinshasa, et “meilleur artiste africain francophone”. Pour sa part, Innos’s B est nominé dans la catégorie “meilleure chanson” pour sa chanson “Mortel 06”. Le rappeur français né de parents congolais est aussi nominé dans la catégorie “meilleur artiste France/Belgique”. La cérémonie de remise des trophées aura lieu le 25 octobre à Kigali, au Rwanda.

Trace, géant mondial de la musique et créateur de tendances de la musique afro, marquera son 20e anniversaire avec le lancement des Trace Awards & Festival, une nouvelle cérémonie de remise de prix et un festival en direct célébrant la créativité, la fraîcheur et la confiance de la musique et de la culture africaines et d’inspiration africaine dans le monde entier.

Mettant l’accent sur les musiciens, les créateurs, les entrepreneurs et les créateurs de toute l’Afrique et de la diaspora africaine, les Trace Awards & Festival auront lieu à Kigali, au Rwanda, du vendredi 20 au samedi 21 octobre 2023, en partenariat avec Visit Rwanda et QA Venue Solutions Rwanda, la société de gestion de sites de BK Arena.

L’événement comprendra une cérémonie musicale spectaculaire télévisée en direct de 3 heures, précédée d’un festival culturel de 2 jours conçu pour divertir et responsabiliser les créateurs de musique et les fans.

Mettant en vedette les performances des plus grands artistes africains et d’ascendance africaine du monde, les Trace Awards seront présentés dans la plus grande arène couverte d’Afrique de l’Est, la BK Arena à Kigali, au Rwanda, devant 7 500 superfans de musique, musiciens, faiseurs d’opinion, créateurs de style et influenceurs d’Afrique et du monde entier. Les prix récompenseront un large éventail de genres musicaux allant de l’afrobeat au dancehall, en passant par l’afro-pop, le mbalax, l’amapiano, le zouk, la kizomba, le genge, le coupé décalé, le bongo flave, le soukous, le gospel, le rap, le kompa, le R & B et la rumba, tout en saluant les artistes dans un certain nombre de catégories culturelles / de style de vie.

La campagne comprendra également plusieurs événements de préparation, une tournée de remise de prix, des fêtes et des projections en Afrique, en Europe, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Brésil, dans l’océan Indien et dans les Caraïbes.

Destinés aux amateurs de musique et de culture africaine et d’inspiration afro du monde entier, les Trace Awards seront diffusés en direct sur les chaînes Trace dans plus de 180 pays à travers le monde. Les prix seront également présentés sur les partenaires de télévision terrestre Trace et les chaînes satellitaires du monde entier.




Rencontre XL à Matonge: Super Rumba et Olivier Tshimanga pour enflammer Bruxelles

Préparez-vous à vous laisser emporter par une soirée enchanteresse de mélodies et de souvenirs alors que Super Rumba, relais belges du flambeau de la rumba congolaise, collabore avec le « surdoué » Olivier Tshimanga père de la « Tshimangologie » pour un concert qui transcende les frontières et le temps. Ce spectacle, mélange harmonieux de passé et de présent, célèbre le lien intemporel entre le quartier Matonge, cœur culturel de Bruxelles, et les rythmes retentissants de la rumba congolaise.

La prestigieuse reconnaissance par l’UNESCO de la rumba congolaise comme trésor culturel et immatériel mondial en 2021 a marqué un moment charnière de son histoire. Les origines du genre étant profondément enracinées au Congo-Kinshasa et au Congo-Brazzaville, il est fascinant de voir comment la Belgique, et en particulier  le quartier Matonge, est devenue une toile de fond pour cet héritage musical. Matonge, souvent appelé le quartier africain de Bruxelles, constitue le décor idéal pour ce concert, rappelant le lien durable entre les cultures et les sons.

Les musiciens de Super Rumba, avec leurs affiliations à des groupes emblématiques comme TPOK Jazz, Afrisa International, Viva La Musica, Zaîko Langa Langa, ,… incarnent l’esprit de la rumba congolaise en Belgique. En complément de cet ensemble, Olivier Tshimanga,  guitariste virtuose dont le voyage de Kinshasa aux scènes du monde entier résonne avec passion et compétence. Sa collaboration avec des sommités comme Papa Wemba et Franco, Koffi Olomide Meiway, Patience Dabany, le rappeur Soprano pour ne citer que ceux-là  témoigne de ses prouesses en tant que guitariste au rayonnement mondial son dernier passage accompagnant  la chanteuse française Hélène Segara lors de l’émission la « France a un incroyable talent », a prouvé qu’il est lui-même un incroyable talent.

Le collectif Super Rumba est composé de férus de la rumba congolaise et de la world music ils sont conduits par Klay Mahungu un promoteur et passioné de la rumba congolaise .Klay  parle de la rumba congolaise comme il respire c’est lui qui a organisé aux Bozar de Bruxelles les 50 ans de carrière de Jossart Nyoka Longo.

 

Le lieu du rendez-vous

 

Préparez-vous pour une symphonie qui entremêle les classiques de Grand Kalle et Tabu Ley avec les créations contemporaines de Super Rumba et Tshimanga. Le lieu, l’usine de porcelaine historique Demeuldre-Coché transformée en Talk CEC, reflète ce mélange du passé et du présent. Son architecture néo-Renaissance, ornée de colonnes en fonte, d’escaliers en bois et de panneaux en céramique, fait écho à l’essence du concert : unir histoire, culture et musique dans une célébration harmonieuse. Venez profiter des derniers jours de l’été  belge avec le collectif Super Rumba et Olivier Tshimanga.  Karibu (soyez les bienvenus) !

 

Infos et réservations ; https://muziekpublique.be/concerts/20230826_superrumba_hideseek2023_18h30/




Prix « EAEA » Naïrobi / Kenya : Fally, Gims, Awilo Longomba et Innoss’b primés

La prestigieuse cérémonie de récompense artistique « East African Arts Entertainment Awards » (EAEA)  édition 2023 s’est très bien déroulée à Nairobi au Kenya. Quatre artistes musiciens de la RDC dont Fally Ipupa, Maître Gims , Innoss’B et Awilo Longomba  ont été primés. Fally Ipupa nominé en 3 catégories, a glané les trophées de « Meilleure performance en direct » et « Meilleur single francophone » pour le tube « Bloqué », Gim’s partage le trophée de « Meilleure collaboration projet de l’année » avec le Tanzanien Ray Vanny  pour la chanson « Senôrita ». Et le trophée « Meilleure collaboration de l’année en RDC » a été remporté par Innoss’B et Awilo Longomba pour leur featuring « Maboko Milayi » selon le communiqué  repris sur la toile.  C’est suite à sa prestation au stade des Martyrs  le 29 octobre dernier  que Fally Ipupa a remporté la catégorie « Meilleure performance Live »  aux East Africa Arts Entertainment Awards. Sur six  artistes congolais retenus au départ par le jury, quatre seulement ont été nominés  dans différentes catégories.

Les autres, notamment  Ferré Gola et Koffi  Olomide, dans trois catégories , sont repartis  sans aucun trophée. Les East African Arts Entertainment  Awards  sont un prix annuel du divertissement d’Afrique  de l’Est  basé  au Kenya  qui célèbrent  la culture   et la musique  africaine.  Cette cérémonie plébiscite  les artistes de 7 pays  notamment  le  Kenya,  la RDC,  le Soudan du Sud, le Burundi, le Rwanda , l’Ouganda  et la Tanzanie.

Franck  Ambangito    




L’ambassadeur Zhao Bin lance la semaine des films chinois à Kinshasa

L’ambassadeur chinois en République Démocratique du Congo a procédé à l’ouverture de la semaine des films chinois, le vendredi 11 août à Kinshasa, devant quelques autorités civilo-militaires du pays, mais aussi de la population congolaise représentée par les Kinoises et Kinois.

Zhao Bin a tout d’abord remercié le public congolais pour avoir accepté de partager ce moment très important pour son peuple. Il espère comme le veut le président Chinois Xi Jinping à travers l’Initiative pour la Civilisation mondiale, élargir les canaux de coopération, ainsi donc promouvoir la compréhension mutuelle et l’affinité entres les peuples, en vue de promouvoir conjointement le développement et le progrès de la civilisation humaine.
En mars dernier, le président chinois Xi Jinping a lancé l’Initiative pour la civilisation mondiale, qui préconise le renforcement des échanges et de la coopération internationale en matière de sciences humaines, enrichir le contenu des échanges, élargir les canaux de coopération, promouvoir la compréhension mutuelle et l’affinité entre les peuples, en vue de promouvoir conjointement le développement et le progrès de la civilisation humaine.
“Le cinéma est une plateforme important d’échanges culturels, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays et un outil d’améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples”, a rappelé Zhao Bin, ambassadeur de la Chine en Rdc.
Il reconnait également qu’un bon film peut avoir une répercussion dépassant les frontières et frapper la corde sensible dans les cœurs des personnes d’horizons culturels différents.
« Je suis convaincu qu’avec les efforts conjoints de nos deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et le Congo connaîtra un grand élan de développement et donnera une forte impulsion aux échanges et à l’inspiration mutuelles entre les deux civilisations, en vue de la construction d’une communauté de destin partagée de l’humanité », insiste Zhao Bin Ambassadeur Chinois en Rdc.
Soulignons que deux mois après, lors de la visite du Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi en Chine, les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la Rdc au rang de partenariat stratégique global de coopération, qui certainement, ne peut se réaliser sans un rapprochement davantage entre les peuples chinois et congolais.
Ainsi, de nouvelles opportunités sont offertes à la coopération culturelle sino-congolaise. «J’espère que la semaine du film chinois pourra modestement servir cette cause noble, et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais puisse mieux comprendre la Chine, se familiariser avec la Chine et aimer la Chine », pense-t-il.
Durant une semaine, les films chinois seront projetés à Kinshasa précisément dans la salle du cinéma showbiz. Les films projetés pendant la semaine du Film Chinois couvrent des thèmes variés, représentatifs d’excellentes œuvres cinématographiques chinoises contemporaines.
Hugo Matadi




Félix Wazekwa : «Je vais jouer au stade des Martyrs parce que les fans me l’ont demandé et parce que j’ai un spectacle à offrir» (Interview)

Après les ténors de Wenge Musica BCBG 4X4 Tout terrain et les leaders de la nouvelle génération musicale en République démocratique du Congo (Fally Ipupa, Ferré Gola, Héritier Watanabe…), Félix Wazekwa s’en va à la conquête du stade des Martyrs. Au cœur du rendez-vous musical de ce samedi 12 août, le patron de l’orchestre Cultura Pays Vie s’attend à offrir à ses nombreux mélomanes un spectacle haut en couleur. Bien avant ce concert plein d’enjeux, ce chanteur et fécond parolier s’est confié à son homonyme Félix Caleb Djamany, chroniqueur de musique basé en Belgique.
Félix Wazekwa, qu’est-ce qui vous a motivé à opter pour un concert au stade des Martyrs ce samedi 12 août ?
L’élément déclencheur, ce sont les fans ! C’est eux qui vous disent : ‘‘Président, on peut maintenant y aller’’. C’est comme à l’Olympia. Moi, j’ai commencé à amener des musiciens en Europe en 1999. Mais c’est en 2009, soit dix ans après, que je suis allé jouer à l’Olympia ! Pourquoi ? Parce que je savais que si je m’étais engagé avant, j’allais faire un fiasco. Il faut que les gens vous disent que le moment est propice. Qu’ils vous rassurent, vous garantissent qu’ils seront là…
Pourquoi avoir attendu le passage des jeunes leaders de la nouvelle génération musicale pour pouvoir vous lancer à l’assaut du stade des Martyrs ?
A chaque fois qu’on évoquera un concert au stade des Martyrs, il faudra très humblement penser, de prime abord, à Kester Emeneya. C’est lui qui nous a montré que ce stade pouvait aussi servir pour les concerts de musique. Il était en Europe et à son retour au pays, sept ans plus tard, il est allé animer son spectacle au Stade des Martyrs. Auparavant, cet édifice ne servait qu’à abriter les rencontres sportives et des réunions de prière. On a ainsi vu des églises remplir le stade. Avec des prédicateurs comme Denis Lessie, que je salue en passant. Devenu aujourd’hui une référence, il sera mon invité ce samedi 12 août, date de son anniversaire. Il m’a promis qu’il sera là. En lui en effet, je perçois ce côté artistique. C’est pourquoi on se comprend bien.
A propos justement de ceux qui remplissent le stade, ne serez-vous pas confronté au phénomène ‘‘plein’’ qui garantit le succès d’un concert dans cet immense édifice de 80.000 places ?
Aujourd’hui, on réalise de plus en plus que tout est numérique. Tout s’évalue en fonction du nombre, d’effectif du public… En politique par exemple, s’il n’y a pas du monde dans un meeting, on a l’impression que l’activité a échoué. On ne voit donc plus la portée du message ! C’est comme si, pour parler de Jésus aujourd’hui, il faut que l’église soit pleine. Est-ce comme cela qu’on devient un chrétien ? Faut-il donc miser toujours sur le nombre ? Si tel aurait été le cas, Jésus n’allait pas seulement avoir douze apôtres ! Il fallait alors qu’il ait 12.000 apôtres ! Et pourtant, il a juste misé sur les douze apôtres pour qu’on puisse parler de lui. Malheureusement aujourd’hui, tout est fonction du nombre. Même dans un deuil, on entend dire que ça ne s’est pas bien passé, parce qu’il n’y avait pas du monde. Mais, ce n’est pas parce que vous remplissez un deuil que le défunt va ressusciter !
N’est-ce pas un problème culturel ?
C’est un problème culturel qu’il faut rectifier. On a souvent l’habitude de dire : «La voix du peuple, c’est la voix de Dieu». Moi, je dis non. Si, face à Barabbas, la voix du peuple serait la voix de Dieu, je pense qu’on aurait plutôt tué Barabbas ! D’autant plus qu’il s’agissait de faire le choix face au Fils de Dieu ! Donc, ce jour-là en tout cas, la voix du peuple n’était pas la voix de Dieu. Comment Dieu pouvait-il accepter qu’on tue ce jour-là son fils face à un voyou ? Très souvent, on suit les tendances ambiantes comme des moutons de Panurge…
Qu’attendez-vous alors du concert de ce samedi au Stade des Martyrs ?
Moi, je vais jouer au stade, parce que les fans me l’ont demandé et parce que j’ai un spectacle à offrir. Je suis d’avis que personne ne pourra remplir ce stade au point de contenir toute la diaspora congolaise. Pensez-vous que tous ceux qui sont en Europe pourront venir pour remplir les 80.000 places du stade des Martyrs ? C’est impossible ! Notre diaspora dans le monde représente environ 6 millions de personnes. Il n’y a pas aujourd’hui un édifice qui soit capable de contenir autant de monde ! Ici à Kinshasa, nous sommes environs 14 à 15 millions d’habitants. On ne dispose pas d’un espace susceptible de contenir tant de monde ! On peut donc réaliser un bon spectacle qui sera, par après vu, par des millions de personnes !
Pouvez-vous être plus explicite ?
Je me réfère, par exemple, à mon concert d’Olympia. A l’Olympia, il n’y a pas plus de 3.000 places ! C’est à peine 2.000 et plus ! Et pourtant, ce stade de France reste mythique. Les concepteurs n’ont pas pensé à ériger un stade de 50.000 places ! Jouer au stade de France n’est pas aussi prestigieux que jouer à l’Olympia ! Parce qu’Olympia, c’est extraordinaire ! C’est là d’ailleurs qu’a joué notre compatriote Tabu Ley ! Donc, c’est pour dire que d’une petite place, on peut faire un grand évènement !
Concrètement, que réservez-vous au public ?
Je me suis dit que je vais jouer, parce que j’ai du plaisir à offrir au public. Pas seulement à ceux qui viendront ce jour-là, mais aussi à nos frères qui sont disséminés à travers le monde et à la postérité. Au regard de tous les shows qu’il y a aujourd’hui dans le monde, quel artiste musicien a-t-il fait mieux que Michaël Jackson ? Alors qu’il a arrêté de jouer il y a 20 ou 30 ans ? C’est ce que je veux : faire quelque chose qui reste comme un monument.
Dans votre spectacle de ce samedi, vous mettez un accent sur la réconciliation. Pouvez-vous être plus précis ?
Ce sera un spectacle de réconciliation entre les générations. J’ai ainsi pensé associer papa Jeannot Bomenga, Koffi Olomide, Barbara Kanam, Fabregas, Gaz Fabilous, le MPR… et d’autres. Je n’ai pas pensé associer les artistes de la diaspora, puisque je travaille avec ceux qui sont sur place.
Pourquoi avoir voulu restreindre l’effectif de vos invités ?
Si on veut faire un spectacle au stade et on veut inviter beaucoup de personnes, cela veut dire qu’on ne va pas pouvoir se produire soi-même ! Parce qu’il faut accorder au moins dix minutes à chaque invité. Déjà avec mes invités-là, c’est déjà 50 minutes sur scène. Alors, ‘‘Cultura pays vie’’, mon orchestre, va jouer combien de temps, puisque le spectacle est juste prévu pour 2h15 ? Si je mets déjà une heure à recevoir des invités, ‘‘Cultura pays vie’’ ne jouera qu’une heure ! On a donc voulu inviter peu de personnes, mais c’est Cultura qui va jouer. D’ailleurs, les invités vont venir une heure après l’entrée sur scène de Cultura.
Avez-vous aussi pensé à inviter les musiciens chrétiens ?
Bien sûr ! J’ai invité le frère Patrice, Aimé Nkanu, L’Or Mbongo, Moïse Mbiye… Sans oublier le pasteur Sony Kafuta dont j’apprécie beaucoup les prêches, de même que le pasteur Godé Mpoyi. Tous ceux qui font bien leurs tâches pour Dieu, je suis leur fan.
Propos recueillis par Félix Caleb Djamany et transcrits par Yves Kalikat




IXes jeux de la francophonie : La circulation routière perturbée ce vendredi matin suite au marathon de 20 Km

Habituée de sortir et rentrer au même moment et dans la même direction, la population kinoise s’est retrouvée embourbée ce vendredi dans leurs artères principales voire secondaires pour atteindre les lieux d’activité.

La circulation dans les artères de la ville de Kinshasa ce vendredi 04 août s’est transformée à un calvaire. Les routes sont bloquées, un embouteillage monstre est constaté sur le boulevard Lumumba et la route des poids lourds, ce qui a étouffé toutes les artères de la capitale.

 

En effet, c’est suite à l’athlétisme organisé dans le cadre des 9es jeux de la francophonie dans le marathon de 20 km que les routes sont bloquées pour offrir la voie aux athlètes de prester.

Au même où certains au bord des artères sont en train d’applaudir encourageant les athlètes, les autres se disent embourbés de la dimension événementielle.

Il sied de dire que la population est apparemment surprise de constater que ces marathons ont lieu et se plaint du fait qu’aucune alerte n’a été faite à ce sujet.

Jean-Luc Lukanda




Kinshasa: La clôture des jeux de la francophonie quitte le stade des Martyrs pour Palais du peuple

Le comité organisateur des IXiéme jeux de la francophonie a décidé de déplacer la cérémonie solennelle de clôture des jeux de la francophonie au grand chapiteau du Palais du peuple, ce dimanche 06 août 2023.

A cet effet, toutes les activités culturelles et production musicale sont maintenues, explique Isidore Kwandja, directeur du comité national des jeux de la francophonie.

« Initialement prévue au stade des Martyrs de la pentecôte, la cérémonie solennelle de clôture des 9èmes Jeux de la Francophonie, couplée à la soirée des lauréats, sera organisée au grand chapiteau du Palais du peuple le dimanche 06 août 2023. Les activités culturelles et productions musicales y afférentes sont maintenues et seront organisées à l’esplanade du Palais du peuple dans le cadre des nuits de la Francophonie », peut-on lire son tweet.

Il sied de signaler que cette cérémonie marquera définitivement la fin des IXiéme jeux de la francophonie tenu à Kinshasa qui avait débuté le 28 juillet dernier.

Jean-Luc Lukanda




La Congophonie française, un poème de Magloire Paluku

Ô beau pays né dans le sang

Peuple heureux bien puissant

Colonisé par les Wallons et Flamands

Tu vis ta France avec accent.

 

Aussi pays de Debré et De Gaulle

Allaité par Larousse aux dictées de contrôle

De Roi Baudoin, Kasavubu, Lumumba et Mobutu

Linéature d’une parfaite fourre-tout.

 

Pays des « c’est la toute première fois depuis que »

Tu es un mystère démocratique

La Parole est un Homme, la Culture est une Femme

Le français et tes langues sont en allogame.

 

Tu es le fils d’un lion et d’un léopard pensé

Belge en histoire, Congolais en Français

 

Ô beau pays des défis

Lumières numérisées des indécis.

 

Tu réussis quand tout le monde doute

Le monde parle de toi dans ses absoutes

Ils sont en deuil quand tu es vivant

Tes morts sur les médailles des gagnants.

 

Non, pays révélé, tu es en argent, bronze et Or

Voici les couleurs du monde dans ton sort

Le ciel t’a créé mais tu as tout sculpté

Le monde t’a abîmé mais tu as tout dansé.

 

Les ennemis t’ont trahi, tu as tout repeint

Sur un tableau de paix tu as bien raconté

Dans ta langue tu as parlé d’amitié

C’est la CONGOPHONIE en Français.

 

Je t’aime et je t’aimerai sans le passé.