IXème jeux de la Francophonie : Fally Ipupa a survolé le stade des Martyrs de Kinshasa, estiment les Kinois

Devant des milliers de personnes, le nommé ” Aigle” a réussi son pari. Fally Ipupa a joué avec son nouveau répertoire, le nouvel album qui dont les titres sont joués dans plusieurs coins de la capitale et dans les différentes provinces.

La prestation XXL de Fally Ipupa n’était plus une surprise à 24 heures de l’ouverture officielle. Les réseaux sociaux, plusieurs amoureux de la Rumba congolaise à Kinshasa dont les « Warriors » en battaient déjà campagne.

Fally Ipupa et Bill Clinton sont les deux artistes congolais qui ont presté au stade des Martyrs ce 28 juillet. Plusieurs autres musiciens dont JB Mpiana et Héritier Watanabe en ont suivis aux nuits de la Francophonie.

La cérémonie d’ouverture de la neuvième édition des Jeux de la Francophonie restera dans les annales de la République démocratique du Congo et particulièrement aux lèvres des kinoises et kinois.

Plusieurs personnes ont salué cette dernière qui « n’a jamais existé » depuis la nuit de temps sur le sol congolais.

Jean-Luc Lukanda




« Autant on a préparé l’accueil, autant on a préparé la sécurité… » (Muyaya) 

Intervenant toujours sur l’aspect sécuritaire afin de rassurer les Congolais et les étrangers, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias explique qu’en clair, autant on a préparé l’accueil, autant on a préparé la restauration, autant on a préparé l’hébergement, autant on a préparé la santé, autant on a préparé la sécurité.

« Peut-être faudrait-il alors qu’on invite le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur pour que l’on parle des dispositions qui sont prises, dans le volet de la sécurisation de la ville et le volet sécurité dans les sites. Les sites dans lesquelles les compétitions doivent se dérouler, on devra vous accréditer. Il y aura une répartition des tâches faites dans cet ordre-là. Il y a aussi des mesures qui sont prises », précise-t-il.

Vous connaissez plus ou moins le contexte, rappelle-t-il, parce que la Garde Républicaine viendra en appui pour s’assurer que les dispositifs pris par la Police suivant le règlement convenu avec un prestataire privé pour la sécurité des athlètes, pour être sûr qu’à toutes les étapes, les précautions ont été prises pour qu’il n’y a pas d’incidents. En plus des ambulances, des dispensaires, il y a des hôpitaux qui ont été préparés spécialement pour gérer les cas de maladies et autres crises.




« On a pris beaucoup de dispositions pour nous assurer que la sécurité se fera dans les meilleures conditions » (Isidore Kwandja)

Au cours de cet échange avec les journalistes, à quelques jours du grand rendez-vous, le Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo donné des explications claires sur le volet sécuritaire. « Pour la sécurité, vous savez que le stade des Martyrs est dans la commune de Kinshasa, le stade Tata Raphaël dans la commune de Kalamu, le Palais du peuple qui est dans la commune de Lingwala, le Centre Wallonie, dans la commune de la Gombe. La sécurité aussi bien dans les airs des jeux, dans les villages et dans les hôtels où seront logés les officiels a été prise en compte », dit-il, avant de révéler que nous avons plusieurs catégories des mesures prises.

A l’intérieur du village et dans les airs des jeux, informe-t-il, il y a un prestataire privé qui va assurer la sécurité avec les caméras, les portiques pour faire en sorte que les gens ne puissent pas entrer en désordre. A l’extérieur, il y a les policiers en uniformes, mais aussi d’autres services qui seront en civils pour assurer la sécurité.

« On a pris beaucoup de dispositions pour nous assurer que la sécurité se fera dans les meilleures conditions. D’abord, le site universitaire est clôturé. On a placé des caméras un peu partout. Il y a quelqu’un qui sera devant son ordinaire pour visionner toutes les caméras pour nous rassurer que quelqu’un ne puisse pas s’infiltrer. A l’extérieur, il y a les jeeps de la Police qui seront en train de patrouiller et prendre des dispositions pour empêcher que des personnes ne s’infiltrent dans les villages des jeux », rassure-t-il.

A en croire M. Isidore Kwandja Ngembo, il y a des déplacements lors des jeux, les bus seront escortés par les jeeps de la Police. « Tout cela sont des mesures prises pour assurer les conditions sécuritaires aux athlètes, mais aussi aux membres des délégations qui seront dans les différents hôtels. Il y a également la Garde Républicaine qui va donner un coup de main pour se rassurer que tout se passe dans l’ordre et la sécurité », pense-t-il.

Soulignons que la sécurité qui est mis en place, c’est notamment pour sécuriser la ville de Kinshasa pendant les jeux, même après les jeux et plus particulièrement autour des villages et autours des airs des jeux, parce qu’on sait que lors des tels événements, il y a toujours des gens qui peuvent venir faire des histoires pour parler d’eux.




La Rumba pas retenue parmi les disciplines des 9è jeux de la Francophonie

Au cours de cet échange avec la presse, nombreux ont exprimé leur mécontentement de voir que la Rumba n’a pas été retenue parmi les disciplines à l’occasion de cette 9ème édition des jeux de la Francophonie. C’est ainsi que la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu a regretté le fait que la Rumba ne soit pas retenue parmi les disciplines définies par le comité international des jeux.

« Nous sommes en train de voir comment on peut faire participer les artistes congolais pour la mobilisation de la population congolaise à venir soutenir les athlètes et les artistes. C’est de cette manière-là que nous pensons faire participer nos artistes », dit-elle, avant de préciser que quand j’ai participé à la répétition de la chanson, celle qui a été sélectionnée, c’est pratiquement la rumba.

Elle utilise le corps pour s’exprimer, même si c’est la chanson qui explique mieux ce que nous avons comme valeurs culturelles. Pour ce qui est des jeux d’animation et de mobilisation, le comité organisateur et la communication savent que nous devons mobiliser avec ce que nous avons, la rumba, les sapeurs, tous les artistes qui contribuent à notre gaité, à notre joie.

« C’est vrai qu’on ne va pas satisfaire à toutes les demandes, nous nous soumettons aux critériums prévus. Si nous organisons des choses et ajoutons ce qui n’est pas prévu, nous risquons d’être disqualifiés. Ce ne pas seulement au Congo qu’on les organise et ce sont les mêmes critères qu’on utilise partout ailleurs », affirme-t-elle.

Par rapport aux espaces, pour les ateliers comme galeries, ça sera au Musée et à l’Académie des beaux-arts. Ceux qui ont des œuvres peuvent les apprêter pour que la commercialisation soit possible. Nous nous apprêtons pour montrer au monde ce qui se fait le mieux

ici.




« Il n’y a pas eu de préférence dans le choix des artistes » (Catherine Furaha) 

Réagissant à une question relative à la sélection des artistes, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu a expliqué que les jeux de la Francophonie sont différents d’autres jeux. Ce sont des jeux qui ont comme base, des critères pour la participation. « C’est depuis 2019 que nous avons signé le cahier des charges et il y avait tous les critères de présélection et de sélection déjà établis par le comité international des jeux », note-t-il.

Et d’affirmer que nous avons informé à la communauté nationale, nous avons donné le site et le numéro pour communiquer aux gens de participer. Ceux qui étaient intéressés, ont participé. Toutes les informations étaient sur www.fef2022-preparationrdc.org. Il y a des gens qui ont postulé.

A Kinshasa, informe-t-il, il y a eu 300 candidatures, comparativement aux provinces. « Nous avons 15 provinces qui ont participé et ce, suite peut-être à la connectivité à l’internet ou le problème d’électricité. C’est à Kinshasa où il y a eu beaucoup de candidats. Les gens sont passés par le casting et c’était au niveau de l’Académie des beaux-arts. Les gens qui ont été retenus étaient présélectionnés, avant d’être sélectionnés », dit-elle.

Disons que la liste définitive des artistes est sortie en février 2023. Cette liste a aussi été publiée dans le même site. La ministre tranche qu’il n’y pas de préférence. L’objectif était de donner à tout le monde la chance de participer et de suivre les critères qui sont déjà préétablis. La Rdc n’a rien fixée, surtout que c’est la 9ème édition et ils ont déjà été organisés ailleurs. Il y a des disciplines qui ont 5 à 8 critères et c’est question de lire et de s’intéresser.




« Les infrastructures sont prêtes à accueillir les athlètes et les artistes » (Isidore Kwandja)

Ce briefing qui a abordé l’aspect culturel des jeux de la Francophonie, a connu la participation du Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo, qui a expliqué comment la journée de ce jeudi était dédiée à la descente sur les différents sites.

« Nous étions ici au stade des Martyrs, nous sommes allés au stade Tata Raphael, nous sommes montés l’Unikin où nous avons visité les infrastructures avec les ambassadeurs membres de la Francophonie. Le constat a été largement positif. Les infrastructures sont prêtes à accueillir les athlètes et les artistes », affirme-t-il.

Et de poursuivre que si on nous a accordé l’organisation des 9è jeux de la Francophonie, c’était en particulier parce que nous avions toutes les infrastructures pour organiser le volet culturel. Parmi les infrastructures, il y a le Palais du peuple, le Musée, l’Académie des beaux-arts, l’Echangeur de Limete, le Centre Wallonie Bruxelles, l’Institut français.

C’est vous dire que nous avons suffisamment d’infrastructures. Vous savez que dans le domaine de la culture, la Rdc est un leader africain et même mondial, parce que nous avons sorti des artistes qui ont fait la fierté en Afrique, voir dans le monde. Nous pouvons être fiers de cela. Nous croyons que nos artistes vont rafler beaucoup de médailles. Nous viendrons régulièrement pour vous donner les préparatifs d’accueil.

Pour le Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo, les résidences universitaires sont prêtes pour accueillir les athlètes qui arrivent déjà. « Nous avons à peu-près une dizaine des pays qui sont déjà là, tous les autres pays qui arriveront à partir du 23 juillet. C’est ce jour que nous allons ouvrir officiellement les activités à l’Université de Kinshasa, ils vont commencer les entrainements parce qu’ils doivent visiter différents sites, le 28 juillet, ça sera la grande cérémonie d’ouverture », dit-il.

Il a informé que les membres du comité de pilotage ont eu l’occasion de visionner ce que sera la cérémonie d’ouverture. « J’invite les Congolais à venir vivre cette cérémonie qui sera grandiose, une occasion pour présenter la richesse de notre pays. On est parti de nos mines, de nos forêts, de nos rivières et les personnalités qui ont marché le pays », souligne-t-il.

De son côté, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya explique pour ceux qui étaient là le matin, qu’on ne pouvait pas filmer le stade des Martyrs, parce que la mise en place est déjà faite, il y a des répétions qui se font. Il a promis que ça sera un spectacle son et lumière que vous n’avez pas encore vu. Il a précisé que ce briefing se fait au stade des Martyrs où la télévision nationale capte le signal à travers la fibre optique. « C’était le défi de nous mettre au diapason du numérique », pense-t-il.




Francophonie/Culture : La Rdc a souscrit pour 11 disciplines (Catherine Furaha Katungu)

A quelques jours du début des jeux de la Francophonie, une délégation des ambassadeurs francophones a fait le tour de tous les sites où vont s’organiser les jeux de la Francophonie. Du stade des Martyrs en passant par le stade Tata Raphaël et l’Université de Kinshasa, tout le monde a apprécié la détermination du Gouvernement à offrir des jeux de solidarité et d’unité aux Congolais et au monde.

Tout juste après cette visite, un briefing presse a été convoqué dans la soirée du jeudi 20 juillet 2023 à 20h00 sur le site des Jeux de la Francophonie au stade des Martyrs de Kinshasa, où la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu a été invitée par le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe pour donner des précisions sur le plan culturel. C’était ensemble avec le Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo.

Abordant le thème central : « Kinshasa prête pour les neuvièmes Jeux de la Francophonie, volet culturel», la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu s’est dite très émerveillée de voir que la question intéresse beaucoup de gens. Les jeux ont commencé parce que l’appropriation est déjà effective.

Mais qu’est-ce que nous sommes en train de préparer pour les jeux de la Francophonie, nous de la culture ? Elle a répondu que c’est depuis 2019 qu’il y a eu un cahier des charges signé entre la Rdc et le comité international des jeux. « Nous avons souscrit pour 11 disciplines prévues dans l’organisation des jeux de la Francophonie. Il s’agit de la chanson, la danse de création (qui est la danse de scène qui se passe dans une salle(, comptes et compteurs, la peinture, la sculpture et l’installation (qui est cette sculpture qui se passe dans un espace de création), la photographie, la danse Hip Hop (la danse de rues), jonglerie avec ballon, marionnettes géantes, la création numérique et la littérature nouvelle (littérature d’actualité où on fait les récits très brefs) », explique-t-elle.

Et d’ajouter que les 11 disciplines sont en marche chez nous. Nous sommes reconnus dans le monde comme un pays caractérisé par la danse, la musique. Mais nous avons souscrit pour les 11 disciplines parce que nous voulons montrer au monde notre capacité, nos différents talents et montrer que nous avons ce qu’il faut vendre au monde.

En dehors de la danse et la musique, ajoute-t-elle, nous avons des talents et le monde ne sera pas déçu. Nous nous sommes préparés, car c’est depuis 2019 qu’il y a eu la sélection. On n’a pas à avoir peur, nous devons garder nos apaisements.




13 juillet 1956-13 juillet 2023 : Koffi Olomide fête ses 67 ans d’âge 

Fils de Charles Agbepa et Aminata Angélique Muyonye surnommé Maman Amy ( décédés), l’artiste musicien congolais Antoine Christophe Abgepa Mumba dit Koffi Olomide né à Kisangani le 13 juillet 1956 a fêté le 13 juillet dernier son 67ème anniversaire.

Auteur – Compositeur-Interprète et propriétaire du label Koffi Central lancé en 2013, le Quadra Koraman en 45 ans de carrière musicale de règne dispose à son actif près de 30 albums studios et des hits à succès qui continuent à traverser les générations et a imposé son rythme « Tchatcho » dans la musique congolaise.

Diplômé en sciences commerciales en 1980 après avoir fréquenté l’Athénée de Lingwala, école confessionnelle de la Communauté Baptiste du Fleuve Congo (CBFC) sur l’avenue Bukama dans la commune Lingwala où se trouvait également la résidence familiale sur l’avenue Aketi avec le Baccalauréat scientifique qui lui permet de continuer les études à l’Université de Bordeaux en France en 1980 et obtient un diplôme en Sciences commerciales.

De retour au pays natal, Koffi Olomide, parolier travaille en collaboration avec Papa Wemba quelques années plutôt, ce qui accoucha l’opus du « siècle » Wake Up.

Koffi Olomide a réalisé 7 albums avec son groupe Quartier Latin International crée en 1986, qui propulse les jeunes artistes talentueux à l’instar de Suzuki Luzubu 4X4, Bourro Mpela et d’autres qui sont devenus à ce jour des stars africaines comme Fally Ipupa.

 

Avec une trentaine d’albums à succès, Koffi est le seul artiste musicien congolais, détenteur de 7 disques d’or : « Noblesse Oblige », « Droit de Veto », « Attentat », « Effrakata », « Bord ezanga kombo » et « 13ème apôtre ».

Le « Rambo du Zaire, Réparateur des cœurs brisés », caresse les cœurs pas sa musique, dénonce parfois il énerve bref un peintre de la société congolaise, sur ses épaules toute une génération d’artistes se sont appuyés en vue de se lancer. La légende vivante de la musique congolaise constitue un génie musical par son rôle phénoménal joué dans l’histoire de la musique du monde. Ambassadeur de la Culture congolaise qui s’est très bien défendue dans diverses salles mythiques européennes, américaines et africaines, l’homme qui a marqué l’année 1998 avec deux concerts exceptionnels à l’Olympia et au Zénith de Paris, le premier à jouer et à remplir la mythique salle de Bercy. Le rendez-vous sur scène est pris au concert de Cindy le Cœur et le Quartier Latin prévu ce samedi 15 juillet au Terrain GD de Lemba.

Franck Ambangito




Jeux de la Francophonie : Les comédiens congolais prêts à mobiliser la population

La campagne d’appropriation des IXes  Jeux de la Francophonie lancée par le Comité d’organisation ne cesse d’enregistrer le soutien des différentes couches de la population congolaise.

Après la première vague d’artistes congolais, ce sont les comédiens menés par Caleb Tukebana et Lady Esobe de rejoindre le projet. Reçus ce jeudi 6 juillet 2013 par le Directeur National des Jeux Isidore Kwandja, ils se sont imprégnés sur les avantages des Jeux de la Francophonie pour le pays.

« Les Jeux de la Francophonie constituent une occasion aujourd’hui de vendre l’image positive de notre pays. Depuis le combat de boxe entre Mohamed Ali et Georges Foreman en 1974, nous avons aujourd’hui l’opportunité d’accueillir un grand événement de portée mondiale qui allient sport et cultures. Et nous avons remarqué que des nombreuses infrastructures sont en construction sur différents sites de la capitale, ce qui nécessite que le projet soit porté par tous les congolais », a dit Caleb Tukebana qui a conduit la délégation.

Ils se sont engagés à travailler aux côtés du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie pour mobiliser la population en vue d’une appropriation et la réussite de ce rendez-vous de la jeunesse francophone du monde du 28 juillet au 6 août 2023.




Spécial 30 juin : Soirée de gala ‘Miss Indépendance 2023’  ‘Mwasi ya lipanda’, nouvelle donne dans l’autonomisation de la congolaise

En prévision de la soirée de gala qui se tiendra demain 30 juin 2023, sous le haut patronage de Mme Chantal Yelu Mulop pour couronner la finale de l’élection ‘Miss Indépendance 2023’, le comité organisateur de ce grand évènement culturel national a tenu un point de presse ce mardi 27 juin 2023 à Kinshasa au l’espace vert du somptueux Royal Events restaurant « 19 ». Trois jours avant ce grand jour, face à la presse et devant les 26 miss des provinces comme témoins, au nom de l’organisation, Véronique Kashala, entourée de la marraine de l’évènement Chantal Mulop, du représentant du ministre du Tourisme, le Directeur de cabinet Robert Ngambi ainsi que des représentants des sponsors et autres mécènes de l’évènement, a éclairé la lanterne des chevaliers de la plumes sur la visée et l’objectif de cette manifestation. Au cours duquel a également été annoncé l’introduction d’une nouvelle donne dans la désignation de la reine de la beauté congolaise, ‘Mwasi ya lipanda’.

« L’objectif de ‘Miss Indépendance 2023’, Mwasi ya lipanda, est de faire de ces jeunes filles des ambassadrices de l’intrusion financière », a renseigné Mme Chantal Yelu Mulop. Un message qui plante le décor des ambitions qui portent l’organisation de l’élection, en 2023, de ‘Mwasi ya lipanda’. Dans son exposé, la marraine de l’évènement a rappelé à l’assistance qu’outre les critères de la candidature, à savoir être de nationalité congolaise, âgée de 18 à 25 ans, mesurer 1.70m et avoir des cheveux naturels, pour participer au concours il fallait également faire montre des aptitudes managériales .

Au cours de la soirée de gala, la RDC va vivre un moment d’exception qui sera agrémenté par la Cléopatre Mbila Bel, « pour mettre en lumière nos filles qui vont être des ambassadrices de la promotion de l’émancipation de la femme dans leurs provinces respectives. La volonté du chef de l’Etat » a posté sur facebook la Coordonatrice Chantal Mulop.

Tirant leçon de la première édition, Véronique Kashala a annoncé la volonté de l’organisation d’introduire une nouvelle donne dans l’organisation de cette activité culturelle. Remerciant les donateurs, Véronique Kashala a annoncé que, dans l’objectif de l’autonomisation des participantes après ‘Miss Indépendance’, la remise des prix en produit permettant aux miss de se lancer dans l’entreprenariats ont été privilégié en lieu et place des prix en cash. Ce qui n’a pas manqué de susciter un sentiment d’approbation de l’assistance.

En appui à l’idée de faire de l’élection miss indépendance un outil de choix du tourisme national, « un secteur porteur de l’image positive pour redorer le blason de la RDC, le ramener au statut de l’Etat humaniste, un pays de valeurs faisant du Congo une terre d’accueil », comme l’a souligné Robert Ngambi le représentant personnel du Ministre du Tourisme, des réajustements ont donc eu lieu dans le déroulé. Pendant le jeu de question-réponse avec la presse, un souci quant à la valorisation de la gastronomie congolaise par une maitrise de l’art culinaire par les candidates a été soulevé « étant donné que bon nombre de jeunes filles congolaises ne savent pas cuisiner mais préfèrent des fast food importés comme le chawarma et autres », à en croire un journaliste qui a posé la question au Dircab du ministre.

Ce dernier a fait savoir que ‘Mwasi ya lipanda’, ne sera pas cette femme cloitrée au fond de la cuisine mais est formée pour être une femme entrepreneure. « La gastronomie congolaise renferme également des nombreuses potentialités d’entreprenariat », renseigne Porter des valeurs, c’est donc transformer des potentialités démontre Robert Ngambi en citant comme modèle le Royal Events Restaurant 19 qui emploie des Congolais et contribue à la lutte contre la crise de l’emploi.

Et c’est dans cet ambiance que le journaliste « 33 Tshitenge », modérateur du jour, a présenté les candidates venues de différentes provinces de la RDC: Moza Molo Thérèse (Bas Uélé), Makaya Makiesa Kirosia(Equateur), Bualia Disasi Veronica (Haut-Katanga), Mukonkole Mutunduka Abigaël (Haut-Lomami), Nlite Merry (Haut-Uélé), Isude Esther (Ituri), Mbuyi Kabuya Octavie (Kasaï), Nzambi Misenga Lucie (Kasaï Central), Msini Cimbu Angèle (Kasaï-Oriental), Ambapeto Océanie (Kinshasa), Mbembo Lubilwkwa Esther (Kongo Central), Ngiayi Lizz-Feti Déborah (Kwango), Kifoto Kimwesa Sephorah (Kwilu), Mulongoy Micheline (Lomami), Ngenda Carelle (Lualaba), Weshanga Bekombe Nyota (Mäi-Ndombe), Shabani Arusha Benedicte (Maniema), Njoli Mboyo Wimbrine (Mongala), Bmporiki Catherine (Nord-Kivu), Mayele Oveneke Darlène (Nord-Ubangi), Yaosiya EuEunice Favour (Sankuru), Mirindi Nyenyezi Ida (Sud-Kivu), Imana Ingulu Kevine (Sud-Kivu), Elonga Yende Rose (Tanganyika), Moliso Kasomogo (Tshopo) et Sasse Mboyo Bénie (Tshuapa).

Willy Makumi Motosia