Le phénomène Kintwidi chez les Yanzi et les Mbun : Comment y mettre fin ?

Les critiques et conséquences ravageuses du phénomène Kintwidi chez les Yanzi ne cessent d’être enregistrées chaque année, voir même chaque 6 mois dans les provinces de Kwilu et de Kinshasa.

Cependant, dans la province de Kwilu et Kinshasa, dans les tribus Yanzi et Mbuiun, le phénomène Kintwidi, mieux la pratique coutumière et culturelle du mariage forcé  et précoce, est encore et toujours d’actualité et ce taux des mariages forcé et précoce est maintenant élevé.

Il sied de rappeler que toute fille née d’une mère Yanzi ou Mbuium, en commençant par la première de la famille, doit épouser son grand-père chez les Bambunda et son oncle maternel chez les Yanzi. C’est ça la loi imposée par le phénomène traditionnel coutumier et culturel appelé par les deux peuples Kintwidi.

A ce sujet, nos fins limiers ont recueilli plusieurs témoignages des jeunes filles qui se sont donné la mort pour ces pratiques ancestrales ou mortes de façons mystérieuses chez les Yanzi et les Mbium,

Parfois, on impose à la jeune de 20 ans d’épouser un vieil homme de plus de 60 ans ou plus et si la fille refuse on lui promet la mort.

L’autre, on l’impose d’épouser le neveu de son grand-père ou son petit frère. C’est inconcevable pour les jeunes filles qui ont été à l’école.

Un témoignage d’un jeune garçon de 14 ans a aussi été recueilli dont la sœur ainée s’était donnée la mort parce qu’on voulait la marier avec son cousin et le garçon a témoigné anonymement par peur de représailles. Et même à Kinshasa dans la capital, ces pratiques ancestrales que nous dénonçons sont présentes dans les familles Yanzi et Mbun.

Assimiler le Kintwidi à la violence faite à la femme

Aujourd’hui à Kinshasa, on risque de ne plus voir des mariages des filles nées de mères Yanzi et Mbun. Et ce, suite à l’ampleur de conséquences ravageuses de pratiques ancestrales du phénomène Kintwidi.

D’autres témoignages sur le phénomène Kintwidi, démontrent  que si tu vas épouser une fille Yanzi et Mbun, il faut se préparer en conséquence de doubler la dot ou ajouter une enveloppe d’argent pour son mari de Kintwidi, afin de la libérer.

Retenons qu’après plusieurs années d’enquêtes auprès des membres de plusieurs ethnies, particulière chez les Yanzi et Mbun, en province du Kwilu dans le grand Bandundu, il nous revient que ce phénomène Kintwidi qui consiste en un mariage forcé entre cousins et cousines, oncles et nièces, grands-pères et petites filles ou encore entre filles ainées et une autorités familiales reprend le poils de la bête, avec plusieurs conséquences dans les milieux familiaux, etc.

En effet, ce phénomène Kintwidi qui refait surface, avec d’énormes conséquences sur la santé des jeunes filles, des parents qui s’y opposent ne se manifestent pas visiblement. Ceci, à cause de la croyance qui l’entoure et qui lui confrère un caractère mystique, le phénomène place les victimes dans une situation d’impuissance de renoncement par crainte de subir des dégâts qui découleraient. Dans ce cas, des nombreuses familles préfèrent en parler dans le seul cercle familial, sans en faire aucun bruit, de peur aussi de s’attirer la foudre des défenseurs de droits de l’homme.

Ceci ressort des discutions avec de membres de plusieurs ethnies voisins de Yanzi et Mbun.

Cependant, le refus de ce mariage n’est pas sans conséquences comme il a été dit dans cet article.

Certaines d’entre elles y meurent, et d’autres sont victimes de maladies, de stérilités éterneles, des avortements continuelles, de souffrances qui souvent conduisent au divorces. Les filles Yanzi sont privées même de leur liberté, de se choisir librement un partenaire, alors que le mariage est garanti par la loi de la République à partir de 18 ans et selon ton choix.

Pour mettre fin à ce phénomène de Kintwidi qui prive la liberté de se choisir aux filles et femmes Yanzi et Mbun, le gouvernement congolais est invité à faire de cette question, l’une des infractions similaires à celle sur le genre, notamment les violences faite à la jeune fille et à la femme.

Et de mettre en place des mécanismes qui découragent et contraignent ses auteurs au respect de la dignité humaine et du droit aliénable que doit avoir le jeune homme ou la jeune fille Yanzi et Mbun, chaque fois qu’il fait le choix du conjoint ou de la conjointe, comme cela se passe ailleurs; d’instaurer les espaces du débat dans les milieux Yanzi et Mbun, afin de parler à bâton rompu des méfaits et autres inconvénients liés à un tel mariage ; de vulgariser le code de la famille.

La situation est complexe, mais des solutions existent. D’où la nécessité d’une forte sensibilisation à tous les niveaux, dans les médias, dans les églises, dans les écoles, et dans les secteurs de sécurité (La Police).

Firmin Ifowolo/Cp

 

 




Musique: Chose promise chose faite-mille mercis Papa Wemba

Le maître d’école Papa Wemba brandissait ce slogan de son vivant : ‘’De génération en génération’’.

Ce dernier est similaire au passage biblique qui ne peut-être interprété par n’importe qui excepté par des personnes ou mélomanes inspirés.

Toute personne n’est pas dotée du pouvoir d’interpréter le passage biblique dit-on.

Par la vision et le slogan “De génération en génération”, cette star listée parmi les grandes du monde prédisait ce qui va arriver après sa disparition quand à ce qui concerne sa perpétuité artistique.

Les mélomanes avertis et inspirés avaient compris qu’après sa mort, ce dernier, c’est de Papa Wemba qu’il s’agit, promettait envoyer une sous forme de saint esprit dont le jeune artiste musicien et compositeur qui pérennisera son œuvre.

 

Après plusieurs tentatives d’artistes musiciens jeunes et vieux qui ont bien voulu l’imiter mais en vain, la personne appropriée est visiblement détectée par les passionnés de la bonne musique du Village Molokaï à savoir l’artiste Bébé Wemba – La Vera Vigna – Apôtre Paul – Homme d’Anoumabo – L’incarnation 001._

Voilà l’artiste incarnant sa belle voix, son talent, son charisme et tant d’autres qualités qui ont convaincu les mélomanes de toutes les races à travers le monde.

Pas plus tard que ce 14 juin de l’année en cours en mémoire de la date de naissance de Papa Wemba, il a sorti la chanson BEUBEU sur toutes les plates formes de téléchargement pour le plaisir des milliers de fans de son maître.

Ce titre joue pleinement le rôle de Jean-Baptiste par rapport à l’avènement du maxi-single“Réincarnation 001.

Avec son groupe d’accompagnement, il se produira le 1er juillet à la Place des artistes au compte de la francophonie.

 

Une tournée est aussi confirmée à partir du 05 juillet 2023 dans la province du Kongo Central.

Il se produira successivement dans les villes de Muanda, Boma, Matadi, Soyo et Cabinda.

Au retour du Kongo central pour la capitale Kinshasa, l’incarnation de la star planétaire Papa Wemba, c’est de Bébé Wemba La Vera Vigna autrement dit La vraie Vigne qu’il s’agit se produira pendant toutes les festivités de la francophonie qui débuteront du 26 juillet au 06 Août 2023 à Kinshasa/RDC.

Antoine Bolia




Festival de Cannes : Muyaya accompagne les acteurs du fil Augure

Décidément, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, ne rate aucune occasion pour visibiliser la Rdc connue par nombreux sous divers clichés peu reluisants. C’est ainsi que le porte-parole du Gouvernement est totalement investi sur le front médiatique, afin d’améliorer l’image du pays longtemps ternie. Sa présence au Festival de Cannes n’est que la concrétisation de cette volonté, qui va inévitablement profiter à la Rdc.

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a foulé le tapis rouge du festival de Cannes. Il a accompagné les acteurs du film du cinéaste Baloji intitulé AUGURE. Ce film connaît une production associée de Eve Commenge, Benoît Roland, Philippe Logie.

Il nous revient AUGURE est un film choral retraçant l’histoire de quatre personnages considérés comme sorcières et sorciers. Ils vont trouver le moyen de s’entraider pour sortir de leur assignation dans une Afrique fantasmagorique.

Dans ce film, Koffi (acteur principal) est considéré comme un Zabolo (sorcier). Koffi a été banni par sa mère. Après 15 ans d’absence, il revient à Lubumbashi pour s’acquitter de sa dot. Accompagné par sa future femme Alice, il va se confronter aux préjugés et à la suspicion des siens.

Dans la suite du porte-parole de la Rdc au festival de Cannes, les acteurs principaux de ce film à savoir : Marc Zinga, Yves-Marina Gnahoua, Marcel Otete Kabeya, Eliane Umire et Lucie Debay.

Baloji, de son vrai nom Baloji Tshiani, né le 12 septembre 1978 à Lubumbashi en République démocratique du Congo, est un rappeur, auteur-compositeur, poète, performeur, styliste, réalisateur et directeur artistique de films et clips vidéo belge. Il grandit à Liège en Belgique. Il est anciennement connu comme MC Balo au sein du groupe Starflam.

En solo, il chante en français. En 2008, il publie son premier album solo, Hôtel Impala, certifié disque d’or et doublement récompensé aux Octaves de la musique. Il est suivi par un deuxième album solo, Kinshasa succursale, en 2010 et d’un EP solo intitulé 64 Bits and Malachite en 2015. En mars 2018, il sort son album 137 Avenue Kaniama. Plus récemment, il est multirécompensé pour son court-métrage Zombies.

Quant au Festival de Cannes, il faut noter que c’est un des événements les plus médiatisés au monde. Le Festival de Cannes attire de nombreuses stars, mais aussi beaucoup de marques venues faire leur publicité.

Le ministre Muyaya a donc valablement représenté la Rdc sur ce prestigieux lieu mythique qui accueille chaque année de stars du monde entier. Au-delà de la guerre médiatique qu’il ne cesse de mener contre les ennemis de la Rdc, le ministre Patrick Muyaya a su porter haut l’étendard du pays de Félix Tshisekedi.




Adrien Bokele ferme le lac Tanganyika pour repos biologique

Dans une lettre, le ministre de pêche et élevage, Adrien Bokele Djema informe l’opinion tant nationale qu’internationale que, selon les résultats des études menées par le Projet Latafima, Lake Tanganyika Fisheries Management (Gestion des Pêcheries du Lac Tanganyika) sur les espèces de poissons à valeur commerciale, il a été observé un déclin du stock des ressources halieutiques dans le Lac Tanganyika.

Ainsi, dit-il, pour permettre la reconstitution des stocks de poissons, il a été formellement recommandé par tous les pays riverains du Lac Tanganyika (Burundi, Tanzanie, Zamble et la RDC) un repos biologique qui devra passer par la fermeture du Lac Tanganyika aux activités de pêche.

Face à cette considération, la huitième session de la Conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika tenue à Kigoma le 16 décembre 2021 avait signé la Charte portant mesure de gestion du Lac Tanganyika, laquelle dispose en son article 14 la fermeture du Lac aux activités de pêche pour une période de 3 (trois) mois, soit du 15 mai au 15 août 2023.

Sur ces entrefaites, pour la première année de l’application de la mesure portant fermeture du Lac Tanganyika aux activités de pêche, les équipes de suivi, contrôle et surveillance des pêches seront déployées simultanément par les 4 pays riverains du Lac Tanganyika sous la supervision du Secrétariat Exécutif de l’Autorité du Lac Tanganyika en vue de s’assurer de l’effectivité de cette mesure.

« Cependant, il convient de noter que les Gouverneurs des Provinces du Tanganyika et du Sud-Kivu qui me lisent en copie et gèrent le littoral du Lac Tanganyika sous la juridiction congolaise sont tenus, chacun en ce qui le concerne, de prendre un arrêté quant à ce », précise le ministre, qui ajoute qu’au terme de la première phase de 3 mois de fermeture du Lac Tanganyika aux activités de pêche, une évaluation pourra être faite quant aux résultats de l’application des dispositions de l’article 14 de la charte ci-dessus évoquée.




1ère édition du Festival Buku à Kinshasa : plein succès pour le livre « Rwanda assassins sans frontières »

Le savoir est essentiellement écrit. Et les Kinois l’ont compris en prenant rendez-vous du 05 au 07 mai 2023 à l’Académie des beaux-arts pour savourer ce festival Buku (livre en lingala). Une occasion de rencontrer les éditeurs, écrivains, caricaturistes, scénaristes congolais face à leurs lecteurs de tous les jours.

Au-delà de la problématique du financement des livres et bandes dessinées, les exposés ont eu l’avantage d’aborder d’autres défis toujours nombreux qui se dressent sur le chemin de la lecture. Et même la langue utilisée (le français) a été au centre de ces riches échanges entre les amoureux du livre qui ont été à ce festival. Tous les secteurs de la vie courante ont été représentés dans ces livres exposés durant ces trois jours : la science, la religion, l’économie, la politique et même la détente.

Et le plus grand moment de ce festival a été la présentation samedi du livre : « Rwanda, assassin sans frontières ». Un livre de Michela Wrong dont l’intérêt est réel au regard du contexte actuel dans la sous-région. Mentionnons aussi l’intérêt du public pour le roman « Ainsi sont faites les lianes » de Godefroid Mwanabato

Ce dimanche, dernier jour de ce festival, quelques auteurs ont exposé avec brio le contenu de leurs ouvrages. Le pasteur Henri Papa Mulaja a parlé de la louange à travers ses deux livres : louanges malgré tout. Il a démontré que le chrétien a plusieurs sujets d’adoration de son Seigneur. La louange est une vie au-delà du simple chant, a-t-il ajouté. Il s’est étendu à travers les écritures bibliques sur la louange et ses avantages.

Kash Tembo, un grand caricaturiste congolais a parlé de son expérience avec la bande dessinée et la nécessité de relancer le dessin éducatif pour les enfants. Et face à la menace du papier par le numérique, Kash Tembo recommande la mise à jour de ses connaissances acquises.

Et la Russie à travers son ambassade en Rdc a exposé la richesse de la littérature avant de répondre aux préoccupations de l’auditoire. Et c’est dans une grande ambiance conviviale que les travaux de ce premier Festival Buku se sont clôturés.

SK




Académie des Beaux-arts : Lancement effectif de la 1ère édition du festival Buku

Décidément, les amoureux de la littérature peuvent en profiter au maximum pendant ces trois jours successifs. Comme annoncé il y a peu par les organisateurs, la 1ère édition du ‘’festival Buku’’ a été lancée officiellement ce vendredi 5 mai 2023, dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, en présence des écrivains, éditeurs, professeurs d’universités, élèves, pour ne citer que ceux-là, tous, visiblement heureux et motivés de prendre part à ces messes littéraires dont les lampions vont s’éteindre le dimanche 7 mai prochain.

De ce fait, c’est le grand Auteur congolais, Christian Gombo, qui a livré les mots de circonstance et profité de l’occasion, pour remercier tous les participants ayant répondu présents à l’invitation à cette première journée.

Conformément au programme, tout a commencé par la présentation du livre intitulé : Mutshimba et Gatogo « une foi plus forte que la mort », de Nestor Katoko. Publié à la maison d’édition Afri’ka de l’Editeur Brunel Lungambu. Cet ouvrage met un accent particulier sur deux personnages de conviction, qui ont été attachés à la foi Kimbanguiste malgré les persécutions, jusqu’à leur assassinant. L’auteur de cet ouvrage, congolais, pasteur de son état au sein de l’église Kimbanguiste, secrétaire provincial de ladite église, assistant à la faculté théologique Kimbanguiste et enseignant de l’écriture « Mandombé », a signifié que Mutshimba et Gatogo, une foi plus forte que la mort, est un témoignage poignant de deux martyrs Kimbanguistes. À l’en croire, les deux avaient une foi inébranlable. Ils étaient Kimbanguistes de conviction jusqu’au sacrifice suprême. « Ce sont des martyrs Kimbanguistes, une victoire de Kimbanguiste sur la force du mal en 1964 », dit-il.

Répondant à une question sur son ressentiment après que la journée du 6 avril ait été déclarée fériée, chômée et payée pour le combat de Simon Kimbangu, Nestor Katoko estime que c’est une grande satisfaction pour la communauté Kimbanguiste». Dans le même chapitre, il a brièvement, parlé de l’écriture Mandombé. « Le mandombé s’enseigne d’ores et déjà à l’Université Simon Kimbangu. C’est une innovation, ce n’est que le début », a martelé Nestor Katoko.

Pour sa part, Brunel Lungambu, responsable et éditeur de la maison d’édition Afri’ka, a exprimé sa satisfaction de pouvoir réaliser ce projet de publication. « J’ai été très honoré de travailler avec le Révérend Katoko. Ce livre est un héritage pour nous. En effet, grâce à ce livre, nos enfants et petits enfants pourront connaître cette histoire poignante après », a par ailleurs renseigné le responsable de la Maison d’édition Afri’ka.

Comment vulgariser des œuvres littéraires au sein de sa maison d’édition ?

Pour répondre à cette question, Brunel Lungambu a été précis quant à ce. « Dans un pays comme le nôtre, dit-il, il est difficile de réaliser ce travail. « En dehors des activités que nous organisons, nous essayons de faire de notre mieux. Comme toute œuvre, cela demande des moyens. Nous nous sommes dit de commencer et nous verrons ce qui arrivera après. Heureusement aujourd’hui, c’est depuis 2019 que la maison d’édition existe. Petit à petit nous sommes en train d’avancer malgré les contraintes et les réalités du pays. Nous nous battons nous faisons en sorte que la Majorité puisse connaître l’histoire du pays. Je suis fier de ce que nous faisons ; nous sommes conscients de ce que cela va aboutir », a-t-il confié.

A l’issue de cette présentation, plusieurs activités se sont déroulées tout au long de la première édition. Des conférences à des ateliers en passant par les pièces de théâtre et projection de films, le festival Buku a attiré beaucoup d’élèves congolais. D’ailleurs, ceux du Lycée Mgr Bokeleale ont été éclairés sur la problématique des droits d’auteurs, achats, cession, co-édition. Certains ont fait le vœu de se lancer dans l’écriture.

Il sied de noter que le “Festival Buku” est une rencontre avec les littéraires congolais. Elle vise à mettre en avant l’industrie congolaise du livre, rassembler les amoureux de la littérature, les poètes, les écrivains afin de constituer un réseau d’événements qui mettrait en lumière cette littérature qui doit renaître actuellement.

Tout au long de ces messes littéraires, il y aura une succession d’écrivains, des ateliers et beaucoup d’autres surprises qui y sont réservées. La participation à ce festival est gratuite pour tous les amoureux de la littérature la journée et l’accès aux théâtres le soir est payant.

MB




Affaire Pay Network SARL : Le faux persiste sur Yvonne Kusuamina

L’audience du 24 avril 2023 et les documents prélevés au Greffe ressembleraient à un spectacle. Par définition simple, à en croire un comédien congolais du théâtre classique, un spectacle veut dire « faisons ceci, pour signifier cela» pour brouiller les cartes sur le faux et usage de faux de Yvonne Kusuamina.

Selon les éléments en notre possession, la juge Benita Kulonga du Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe, à qui, le Président du Tribunal a attribué cette affaire dont la citation directe contre Alain Katende, aurait violé la loi sur plusieurs points notamment, la loi organique n°13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire en son article 56, qui dispose, « Le juge se trouvant dans une des hypothèses prévues à l’article 49 de la présence loi organique est tenu de se déporter sous peine de poursuites disciplinaires ».

C’est-à-dire que la juge présidente précitée, et l’une des juges de la composition ont déjà opiné (jugé) dans l’affaire RP30474 ayant opposé Alain Katende à Yvonne Kusuamina. Elles avaient pris une décision sur le banc disant que cette dernière ne devrait pas être poursuivie par citation directe puisque, selon elles, jouissant des privilèges de juridiction en tant qu’administrateur à la CNSS : ce qui est contraire à la loi.

Il sied de souligner qu’en date du 11 avril 2023, Alain Katende a interjeté appel contre ledit jugement prononcé sur le banc par le Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe au greffe du même Tribunal de paix. Ce qui signifie que le Président dudit Tribunal devrait être au courant de cet appel.

Deuxièmement, la juge Benita Kulonga, aurait également violé la loi sur la litispendance. Il faut noter qu’en droit congolais, cette notion de litispendance est évoquée lorsque deux ou plusieurs juridictions compétentes se trouvent saisies des mêmes faits intéressant les mêmes personnes.

A ce niveau, en cas de litispendance, la loi a prévu trois solutions. L’article 145 de la loi citée ci-haut, dispose qu’« En cas de litispendance, les causes pendantes devant les juridictions différentes sont renvoyées par l’une d’elles à l’autre selon les règles et dans l’ordre ci- après : la juridiction saisie au degré d’appel est préférée à la juridiction saisie au premier ressort ; la juridiction qui a rendu sur l’affaire une disposition autre qu’une disposition d’ordre intérieur est préférée aux autres juridictions et la juridiction saisie la première est préférée aux autres juridictions. Une expédition de la décision de renvoi est transmise avec les pièces de la procédure au greffe de la juridiction à laquelle la cause a été renvoyée». Ce qui veut dire qu’une affaire en appel ne peut être ouverte en première instance dans une autre juridiction puisqu’il s’agit d’un même fait et des mêmes personnes.

Etat de droit : le droit de la défense en question !

Dans cette audience, le droit de la défense aurait été foulé au pied, aussi. Cette loi qui permet à la partie défenderesse ou citée d’analyser les pièces avant de se retrouver devant les cours tribunaux n’a pas été prise en compte.

En République Démocratique du Congo, le droit de la défense est une notion à valeur constitutionnelle. En effet, il est consacré par la Constitution de 2006, qui dispose, en son article 19, que le droit de la défense est organisé et garanti. Mais, malheureusement, tel n’a pas été le cas lors de l’audience du 24 avril 2023 devant le Tripaix Kinshasa/Gombe.

Tout porte à croire que l’idée de départ était de condamner par défaut Alain Katende. Puisque, la juge présidente avait demandé aux conseils d’Alain Katende de se retirer de la barre afin que celui-ci soit jugé par défaut. Malheureusement ou heureusement, Alain Katende a fini par comparaitre en personne déjouant ainsi le plan « machiavélique » mis en place.

Les Conseils de Alain Katende pensaient que le tribunal renverrait la cause à une date certaine puisque les pièces venaient d’être déposées à quelque minute du début de l’audience. En instruisant sur les pièces non encore examinées par la partie citée, la juge présidente aurait encore une fois de plus violé le droit de la défense. Après un long débat juridique, un report de 15 jours a été finalement accordé à Alain Katende et ses conseils.

Ainsi, au regard des pièces levées, il n’y a pas eu remise en cause du rapport d’expertise de faux et usage de faux commis par Yvonnes Kusuamina. Le rapport obtenu par le conseil d’Yvonnes Kusuamina ne repose pas sur une contre-expertise. Il a plutôt demandé une authentification des signatures de la contestée Assemblée générale(AG) du 29 juin 2019 dont la validité n’a pas été prouvée.

Des signatures électroniques scannées authentifiées !

Dans la lettre adressée à la Police Scientifique, le conseil de Kusuamina a fait la demande d’authentification des signatures de l’Assemblée générale sus-évoquée du 29 juin 2019. Cette correspondance qui est signée par Patrick Kitenge (avocat) le 10 avril 2023 (voir l’annexe), n’aurait pas été accompagnée par des pièces, à part le PV de l’AG remise en cause.

Au regard de la plainte faite contre Yvonnes Kusuamina, Alain Katende tient à l’éclatement de la vérité. Il a exigé au Tribunal que, la Police Scientifique vienne donner son avis d’expert. Aussi, que la banque TMB vienne témoigner que c’est bel et bien elle qui lui a transmis le PV déposé à la Police scientifique.

Concernant la comparution du journaliste, elle peut être considérée, encore une fois, comme une manœuvre dilatoire pour faire taire une presse. D’ailleurs, la loi de la presse de 1996 garantit la liberté de la presse en son article 11, « le journaliste est libre d’accéder à toutes les sources d’information ».

Pour la prétendue tentative d’escroquerie attribuée à Alain Katende, le Ministère public a demandé de l’élaguer (retrancher) pour son l’illégalité au regard de la loi congolaise.

Un appel à la vigilance a été lancé à l’opinion publique sur toutes les autres versions publiées dans la presse. Puisque les documents de ce procès sont à la disposition de tous au greffe du Tribunal de paix Kinshasa/Gombe.

 

Onassis Mutombo




Le livre « Holocauste au Congo : l’Omerta de la communauté internationale » de Charles Onana présenté à Kinshasa

« Holocauste au Congo : l’Omerta de la communauté internationale », c’est le énième livre de Charles Onana, docteur en science politique, spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs et des conflits armés, qui a été présenté à Kinshasa, à l’initiative de Freddy Mulumba. C’était en présence de quelques sommités du monde scientifique, notamment le professeur Ntumba Luaba, le professeur Emmanuel Kabongo, Justin Bitakwira, etc. Préfacé par Charles Million, ex-ministre de la Défense de Jacques Chirac entre 1995 et 1997, l’auteur de ce livre constate que plus de 10 millions de morts, au moins 500.000 femmes violées, des enfants martyrisés et torturés au nom de la transition énergétique, l’un des pires crimes contre l’humanité depuis 1945 se déroule en ce moment et depuis presque 30 ans en RD Congo.

Pourquoi une telle impunité et ce silence médiatique ?

Pour répondre à cette question, l’auteur de ce livre rappelle qu’entre avril et juillet 1994, l’Est du Congo-Zaïre est pris d’assaut par un afflux de réfugiés rwandais. Les dirigeants zaïrois et plusieurs organisations humanitaires internationales croient alors qu’il s’agit-là d’une conséquence directe du génocide rwandais. La réalité est toute autre.

Le politologue Charles Onana démontre ici que l’on assiste déjà, sans le savoir, à l’exécution du plan d’invasion du Congo-Zaïre dans le but de prendre le contrôle total des énormes ressources minières de l’est du Congo-Zaïre en y exterminant le maximum de populations.

L’auteur s’appuie sur des archives de la Maison Blanche et sur les documents du Pentagone mais aussi sur plusieurs rapports de l’ONU et de l’Union Européenne.

Qui sont les auteurs de ces actes criminels et les bénéficiaires de ce pillage en bande organisée ? Que fait la communauté internationale devant cette situation insoutenable qui dure maintenant depuis 28 ans ? Ce livre brise enfin le mur du silence et apporte des preuves sur le calvaire d’une population livrée à des criminels contre l’Humanité.

Voici les bonnes feuilles de ce livre

La médiatisation excessive des massacres et du génocide au Rwanda reste nécessaire pour l’actuel régime de Kigali, qui ne souhaite pas voir évoqué ou questionné son rôle dans la guerre qu’il poursuit indéfiniment contre des millions de Congolais sur leur territoire depuis vingt-huit ans.

Ainsi, le fait de traiter régulièrement du génocide au Rwanda maintien de facto le travail de nombre de chercheurs et de responsables politiques ou associatifs à l’écart des crimes de masse que les troupes et les milices tutsis du régime de Paul Kagame commettent en RDC. Nul n’est manifestement autorisé à parler librement de ces horreurs puisque le Rwanda de Kagame fut victime d’un génocide en 1994. Pourquoi tenter de réfléchir sur les raisons ou les causes de ce génocide si le gouvernement rwandais et ses lobbys pensent déjà à la place des chercheurs, des politologues ou des historiens et très souvent d’ailleurs à la place de tous les Rwandais ? Pourquoi continuer à faire des recherches, à ouvrir de nouvelles archives et à diffuser de nouveaux témoignages si le gouvernement rwandais et ses soutiens ont trouvé toutes les réponses et les ont déjà gravées dans le marbre ? A-t-on encore au moins le droit de questionner les faits 2 Apparemment non.

Dans un tel contexte, le questionnement devient suspect pour ne pas dire dangereux. Par conséquent, tous ceux qui osent mener des recherches ou qui s’aventureraient à vouloir éclairer le public sur les massacres dans cette région, en dehors des lignes et du périmètre tracés par Paul Kagame, prennent non seulement des risques considérables mais s’exposent à la furie de Kigali et de ses réseaux clandestins en Europe. En recourant constamment à l’intimidation, au dénigrement, voire aux poursuites judiciaires et à la censure médiatique, Paul Kagame et ses lobbys tentent de contraindre tous ceux qui ont l’audace d’enquêter sur la tragédie rwandaise et sur le drame de la RDC de se ranger du « bon côté », pour éviter des ennuis…

Comment une région où les morts et les viols se comptent par millions peut-elle se transformer en un vaste espace de silence, d’intimidation et de censure ?

Cette situation, plutôt fréquente là où sévit la mafia, a pris racine dans la région des Grands Lacs africains depuis 1994. L’exemple de la RDC est de ce point de vue très intéressant car le peuple congolais est soumis sans cesse à la violence et à l’intimidation au point qu’une partie importante de la classe politique a renoncé à parler de ceux qui massacrent les Congolais.

De quoi s’agit-il exactement ?

Depuis 1994, ce pays de 2.345 millions de kilomètres carrés, près de quatre fois la France, souffre d’une guerre chronique, de massacres de masse et d’atrocités continues. Au cœur de ces atrocités et de cette souffrance indescriptible, on trouve constamment des troupes venant des pays voisins, principalement du Rwanda et de l’Ouganda. Que cherchent donc ces troupes en RDC et pourquoi s’autorisent-elles à infliger un tel calvaire aux populations de ce pays ?

L’afflux de millions de réfugiés rwandais en territoire zaïrois n’est en aucun cas le fait d’un accident malencontreux ni un « dégât collatéral » du génocide rwandais. II procède au contraire d’une action militaire minutieusement préparée en vue d’envahir et d’occuper l’est du Zaïre pour exploiter ses minerais.

Il s’agit d’inciter les populations autochtones de l’est du Zaïre à abandonner leurs terres aux populations étrangères aux fins de mieux organiser l’exploitation minière.

Un écran de fumée

La tragédie rwandaise a donc longtemps servi d’écran de fumée aux organisateurs du plan d’invasion du Congo-Zaïre et cette lecture doit être complètement remise en cause aujourd’hui.

D’ailleurs, cette vision ne saurait davantage prospérer au motif qu’elle relève stricto sensu de la propagande du régime de Paul Kagame qui prétend que ce qui se passe au Congo concerne exclusivement les Congolais.

Le discours sur les « dégâts collatéraux » du génocide rwandais fut suffisamment puissant et répétitif au point que même les autorités zaïroises ont fini par le croire, en voyant les réfugiés rwandais entrer massivement sur leur territoire. Ils pensaient que leur pays subissait les conséquences de la guerre du Rwanda même s’ils n’étaient pas dupes dans l’ensemble. Ils étaient surtout loin d’imaginer que leur pays était devenu la cible principale de ce qui se jouait au Rwanda. Ils ne voyaient pas explicitement que leur pays était, dès 1994, non seulement dans la ligne de mire du régime de Paul Kagame qui venait de prendre le pouvoir à Kigali, mais qu’il était aussi dans le viseur des milieux d’affaires anglo-saxons qui voulaient dépecer le Congo et le vider de ses ressources naturelles et de ses populations.

Les réfugiés rwandais seront donc utilisés pour masquer ce projet l’examen minutieux de la stratégie militaire employée par Paul Kagame et ses hommes permet aujourd’hui d’expliquer aisément cette réalité, peu saisissable en 1994. La volonté de Paul Kagame de s’emparer de tout le pouvoir au Rwanda le plaçait naturellement en position idéale pour envahir le Zaïre. Il est important de souligner dès à présent que les Zaïrois d’hier ou Congolais d’aujourd’hui n’ont strictement rien à voir avec les massacres ou le génocide au Rwanda. C’est un point essentiel qu’il faut garder à l’esprit car il s’agit avant tout d’une affaire entre Tutsis et Hutus du Rwanda chez eux. Lorsque les réfugiés hutus et même tutsis commencent à se déverser au Congo- Zaïre en avril, mai et juin 1994, fuyant la violence du nouveau régime tutsi rwandais, rien n’indique précisément qu’il s’agit là d’une action d’invasion.

Cependant, le comportement des soldats de Paul Kagame et leur action sur le terrain livrent des informations pertinentes sur les différentes phases de leurs objectifs concernant le Congo-Zaïre.

La première phase de l’invasion du Congo-Zaïre se déroule donc au Rwanda même. Lorsque les soldats de Kagame s’attaquent essentiellement aux populations rwandaises à partir du nord et de l’est du pays, on constate qu’ils les poussent vers le centre du pays et principalement vers la capitale Kigali4. Par ce procédé, les rebelles tutsis décident de fermer la frontière entre le Rwanda et la Tanzanie à l’est, où le nombre des réfugiés est déjà évalué à 470 000 selon le chercheur belge Dirk De Schrijvers, pour que les populations se dirigent plutôt à l’intérieur du Rwanda et progressivement vers l’ouest, à la frontière zaïroise

Un rapport de l’association américaine Refugees International, financée par George Soros, adressé au Haut-Commissariat aux Nations unies décrit le harcèlement et la violence que les rebelles de Paul Kagame font subir aux réfugiés rwandais. Ces données ne diffèrent pas de celles que découvrira l’envoyé spécial du quotidien français Libération à la frontière tanzanienne avec le Rwanda : « les réticences du FPR à conduire les journalistes et les organisations humanitaires dans certaines zones qu’il tient accréditent l’idée que la guérilla a quelque chose à cacher et qu’elle a fermé les frontières pour mieux régler ses comptes. Mardi, le HCR est d’ailleurs venu confirmer les accusations par la voix d’un de ses responsables qui rentrait d’une mission d’exploration le long de la frontière. Devant ses yeux, des réfugiés qui tentaient de franchir la rivière Akagera ont été fusillés par les rebelles.

Se basant sur les témoignages de réfugiés, le HCR, sortant de la réserve affichée jusqu’ici, fait état de “tirs délibérés” sur les réfugiés, de villageois rassemblés dans des écoles et mis en pièces à la machette, et de gens jetés vivants, pieds et poings liés, dans l’Akagera6 »>.

L’occupation de l’ex Zaïre à terme

(…) Au vu des chiffres présentés ici, il est clair que la question de l’exode massif des populations vers le Zaïre est inséparable de la conquête du pouvoir au Rwanda et d’une stratégie militaire visant l’occupation du Congo-Zaïre. L’argument qui consiste à dire que ce sont les membres du gouvernement rwandais en fuite qui incitèrent la population à se réfugier au Zaïre est inconsistant car il ignore complètement la pression militaire des troupes du FPR (Front patriotique rwandais) sur cette même population.

Il est incontestable que la méthode et les moyens utilisés par Paul Kagame et ses hommes visent d’une part le massacre de la majorité des populations civiles rwandaises qui tombaient entre leurs mains et d’autre part l’expulsion de la population hutu, majoritaire au Rwanda, en la forçant à prendre le chemin de l’exil au Congo-Zaïre. On est donc bien en face d’une invasion masquée où Kagame se sert des réfugiés hutus pour prendre pied au Zaïre. C’est une atteinte flagrante à la souveraineté du Zaïre sans y déployer des troupes au départ. Cette méthode consiste à agir sur le territoire zaïrois sans attirer l’attention des dirigeants zaïrois ni même celle des pays africains ou des observateurs étrangers. Autrement dit, l’arrivée massive des réfugiés rwandais au Zaïre ne peut pas à elle seule permettre de soupçonner Paul Kagame ni ses troupes de vouloir conduire une action militaire au Zaïre. Pourtant, ce sera bien le cas. Pour saisir cette réalité, ce n’est pas au Zaïre ou à partir du Zaïre qu’il faut observer les choses mais à partir du Rwanda. La pression militaire exercée à la fois contre l’armée gouvernementale (hutu) en débâcle mais aussi et surtout contre les civils indique avec précision que l’objectif des rebelles tutsis est de continuer à massacrer les populations en fuite.

C’est exactement ce que deux chercheurs américains, les Prs Allan Stam et Christian Davenport, ont découvert en réalisant, à partir de données spatio-temporelles, des cartes de simulation mettant en relation la pression militaire du FPR/APR et les déplacements de la population civile 10. Il y a néanmoins un volet très important qui a échappé à ces chercheurs mais qui relève essentiellement de la géopolitique, c’est l’invasion du Zaïre par le canal des réfugiés à partir de cette même pression militaire.

L’analyse du mouvement des troupes du FPR/APR révèle qu’en plus de l’augmentation des massacres en 1994, l’invasion du Zaïre fait aussi partie de ses objectifs politiques.




Kinshasa : Mme Véronique Kashala lance la 2e édition Miss indépendance Rdc 2023

C’est dans le souci de promouvoir l’autonomie et l’indépendance de la femme congolaise, que Mme véronique Kashala, présidente de la Fondation « Umue » a lancé ce dimanche à Kinshasa, la 2ème édition Miss indépendance Rdc 2023. C’était dans un restaurant de la commune de la Gombe, en présence de M. Germain Mpundu, membre du jury ; Carine Rusoke, gagnante de la première édition et de Mme Rachel Kadimashi, membre du jury.

Ce concours pour la sélection de la prochaine reine de beauté qui va remplacer l’Iturienne Carine Rusoke, qui a commencé aujourd’hui, concerne toutes les jeunes filles de nationalité congolaise des 26 provinces du pays. Elles doivent avoir l’âge qui varie entre 18 à 27 ans, mesurer 1m 65, peser près de 55 kilos, être de bonne moralité, de bonne vie et mœurs. En plus, toute candidature doit faire une vidéo d’une minute et l’envoyer via le numéro +243 900 200 202. Pour ce faire, elle doit s’habiller T-shirt blanc et pantalon noir, ce qui va faciliter le casting visuel.

Lors d’une série de questions-réponses, Mme Véronique Kashala a insisté sur le fait que l’objectif de ce concours qui est à sa 2ème édition n’a pas du tout changé. Il s’agit de l’autonomisation et de l’indépendance de la femme congolaise. Même si elle ne pense pas avoir rencontré un tel objectif en une année ! Elle a été relayée par Carine Rusoke qui en a donné les conditions que devra remplir la prochaine Miss.

Quelle particularité pour cette édition et quelles leçons tirer ? Mme Véronique Kashala répond que 2023 est une année très chaude, avec en toile de fond le processus électoral qui va conduire à renouveler le bail du président de la République, des députés et sénateurs. Sans sortir des objectifs de l’Asbl « Umue », a indiqué que nous sensibilisons les femmes à s’enrôler, pour celles qui ne l’ont pas encore fait. Elle a quand même lâché qu’il y aura des surprises. Nous aurons les télé-réalités… », dit-elle.

Elle a avoué avoir retenu beaucoup de leçons et dit avoir passé beaucoup de moments de souvenir. « Nous avons encore beaucoup de travail à faire », dit-elle, avant d’avoir des mots justes pour encourager la femme à ne pas abandonner et à être autonome.

Mais, quelles sont les valeurs morales à incarner par les candidates? A cette question, Mme Véronique Kashala explique qu’on est en train de parler de la femme, la maman, la sœur, … qui a beaucoup de rôles à jouer dans la société. « Nous mettons un accent particulier sur l’autonomisation, l’implication de la femme au développement de la Rdc », dit-elle, avant de reconnaître que toutes les filles de l’édition antérieure étaient belles, mais Carine Rusoke avait présenté un bon projet. Et de témoigner que lors de leur déplacement en Ituri, ils ont eu l’occasion d’admirer et d’apprécier ce que Carine a fait. Elle encadre les filles mères, les femmes, etc. on a vu ce qu’elle fait. Nous demandons à chacun de contribuer au développement de la Rdc. Chaque personne doit contribuer et c’est ça notre objectif.

Elle en a profité pour préciser qu’une fille non résidente dans telle province, peut toujours présenter sa candidature là où elle se trouve. Et s’il est exigé des vidéos, c’est pour parer à plusieurs difficiltés, notamment le transport, etc.

Les membres du jury témoignent

Premier à témoigner, c’est M. Germain Mpundu, membre du Gury. Il a commencé par dire que Maman Véronique Kashala est dans un parcours de succès. Elle s’est lancée dans le développement de la jeune fille congolaise. C’est un privilège d’être choisi. « Nous avons des critères et à chaque passage des filles, nous cochons et il y a un pourcentage qui est déduit. Sur 26, nous procédons par élimination », explique-t-il, avant de préciser qu’au-delà de la beauté, nous visons le savoir-vivre et le savoir-faire.

Voir une fille encadrer d’autres qui tombent précisément grosses, cela nous a poussés à lui donner la couronne. Le jury, c’est le lieu où nous sublimons la moralité. Et ce, parce que « Muasi Tala tala ya Congo », c’est le miroir de tout le Congo. « Nous voulons des filles qui représentent parfaitement notre pays », soutien-t-il.

Pour sa part, Mme Rachel Kadimashi a aussi donné son expérience, en reconnaissant que c’était une expérience formidable. « Nous ne nous sommes pas seulement basés sur la beauté, mais la tête. La Miss 2023 s’est démarquée parce que son projet était magnifique. Ce n’était pas facile de sélectionner un meilleur projet », note-t-elle.

C’est dans ce contexte que Carine Rusoke, elle qui va abandonner la couronne dans deux ou trois mois, de souhaiter à ce que celle qui va la remplacer fasse mieux qu’elle. Je suis un peu jalouse, parce que c’est elle qui sera désormais sur les objectifs des caméras et appareils de photo. Mais elle a insisté pour dire sa remplaçante devrai mieux faire.

Pas question de se sous-estimer

Comment faire pour les filles qui sont dans des milieux reculés ? Quid de filles-mères. Face à ces préoccupations, Mme Véronique Kashala a rappelé que l’Asbl Umue a pour objectif de sortir celles qui sont dans le noir vers la lumière. « C’est pour cela que nous demandons aux filles d’envoyer les vidéos. Il y a des filles qui ont utilisé les téléphones de leurs frères pour nous envoyer les vidéos, tout en mettant leurs numéros de contact. On se bat pour voir celles qui sont là-bas », calme-t-elle.

Pourquoi se sous-estimer ?, s’est-t-elle demandé, avant d’insister : que personne ne vous dise que vous êtes incapable de faire quelque chose. « Nous avons demandé les cheveux naturels, parce que dans la capitale, une fille peut s’acheter les mèches. Mais celles qui sont au village n’en ont pas. Personne ne peut se sous-estimer », martèle-t-elle, avant de dire qu’elle est la parfaite expression du courage.

Elle n’a pas manqué de dire que la jeune fille mère doit être fière d’être mère. Malheureusement dans les critères, précise-t-elle, nous avons trouvé bon qu’il n’y ait pas de filles mères. « Nous voulons avoir des « Moseka ». Mais elles peuvent toujours se joindre à nous, car il y a beaucoup de choses à faire », informe-t-elle.

Jean-Marie Nkambua




IXes Jeux de la Francophonie: Modero Simba et Isidore Kwandja décidés de promouvoir le secteur du tourisme

Le Comité National des IXes Jeux de la Francophonie compte faire des Jeux de Kinshasa une opportunité de relance du secteur de tourisme et du rayonnement de l’image de marque de la République Démocratique du Congo.

Ce souci explique la visite, ce mercredi 22 mars 2022, du Directeur National des Jeux M. Isidore Kwandja Ngembo au ministre du Tourisme Modero Simba ; le Secteur du tourisme en RDC étant au centre du Dispositif Prioritaire de Développement Durable dans l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie.

Les deux parties ont convenu de travailler ensemble en vue de mettre sur pied, les mécanismes nécessaires pour booster, à l’occasion des Jeux, le secteur du tourisme. Elles ont décidé de mettre en place un cadre de collaboration pour convoquer les professionnels du secteur du tourisme public et privé. Seront concernés notamment les hôteliers, les restaurateurs, les agences de voyage, les tenanciers des sites touristiques et les guides touristiques. Il sera question de les sensibiliser sur les arrivées des artistes, des athlètes et des différentes délégations officielles attendus à Kinshasa pour les IXes Jeux de la Francophonie du 28 juillet au 6 août 2023.

« Notre pays organise les IXes Jeux de la Francophonie et cela implique que nous devons loger et nourrir toutes les délégations qui viennent. Or, le secteur de la restauration et le secteur hôtelier relève du Ministre de tourisme. J’étais venu le voir pour demander son implication pour que nous puissions organiser ces Jeux dans les meilleures conditions », a dit le Directeur National Isidore Kwandja au sortir de l’audience.

Il a révélé en outre que le ministère de Tourisme est en train de réhabiliter le site de la N’sele qu’il pourra mettre à la disposition du comité pour loger les délégations congolaises qui vont participer aux Jeux.