Adjudications des Obligations du Trésor du 13 août 2024 

Les soumissions ont atteint 139,1 millions de dollars au prix de 100%, sur un montant total de 50 millions de dollars annoncé au taux d’intérêt de 9%, soit un taux de couverture de 278,2 %.

Le ministère des Finances remercie les banques commerciales pour leur participation active à cette opération. Il est d’avis que «ces résultats traduisent, non seulement la confiance renouvelée du système bancaire vis-à-vis du Gouvernement, mais également la bonne tenue des finances publiques consécutive aux politiques d’ajustement budgétaire actuellement mises en œuvre dans le but de garantir notamment la stabilité du cadre macro-économique».




Le CPM maintient le taux directeur de la BCC à 25% et revoit le coéfficient de la réserve obligatoire de 10 à 12%

Au cours de sa réunion du jeudi 08 août 2024, le Comité de Politique Monétaire (CPM) sous la présidence de Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC) a décidé de maintenir le taux directeur de la BCC à 25% et de porter le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue en monnaie nationale de 10% à 12%.

Réuni ce jeudi 08 août 2024 sous la présidence de Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), le Comité de Politique Monétaire (CPM) de la BCC a renforcé l’orientation restrictive de la politique monétaire et décidé de relever le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue en monnaie nationale. Cette mesure vise à consolider les récents développements positifs relatifs à l’inflation et à la valeur externe de la monnaie nationale.

Selon un communiqué publié à cet effet, le CPM a noté que l’activité économique est restée soutenue et les pressions sur le taux de change et les prix intérieurs ont diminué au cours des sept premiers mois de l’année 2024. En effet, la dépréciation du franc congolais s’est située à 6,4% pendant cette période, contre 17% à fin juillet 2023, reflétant l’impact de la mise en œuvre continue des mesures de stabilisation prises dans les domaines monétaire et budgétaire. De son côté, l’inflation a connu un ralentissement significatif, se situant à 8,5% à fin juillet 2024, comparé à 16,5% à la même période de 2023.

Au cours de la même réunion, le CPM a souligné que malgré les évolutions positives observées à fin juillet et les bonnes perspectives macroéconomiques pour l’année 2024, des facteurs importants de risque et d’incertitude demeurent, y compris au niveau de l’environnement extérieur, exigeant une vigilance constante et une réponse prompte des politiques économiques aux évolutions macroéconomiques constatées ou anticipées.

Dans cette perspective et tenant compte de la situation actuelle de la liquidité intérieure, le CPM a décidé de maintenir le taux directeur de la BCC à 25% et de porter le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue en monnaie nationale de 10% à 12%. Le CPM a aussi gardé à 0% le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à terme en monnaie nationale et maintenu les coefficients de la réserve obligatoire sur les dépôts en devises à 13% et 12% pour les dépôts à vue et à terme, respectivement.

Le Comité a par ailleurs noté avec satisfaction le renforcement en cours de l’harmonisation des politiques budgétaire et monétaire, essentiel au retour soutenu de la stabilité du cadre macroéconomique et d’une croissance diversifiée de l’économie.

Soulignons que la prochaine réunion ordinaire du CPM aura lieu le jeudi 07 novembre 2024.




Le Maroc, une destination attractive pour les investissements internationaux

Désormais, le Maroc s’affirme comme une destination de premier choix pour les investisseurs internationaux, selon un rapport récemment dévoilé par l’organisation « Giambrone », spécialisée dans le conseil juridique international. Cette attractivité est attribuée à sa situation stratégique, sa stabilité politique et ses politiques favorables aux affaires.

Intitulé « Investir au Maroc : une destination prometteuse pour les affaires internationales », le rapport souligne que le Royaume bénéficie d’une « économie diversifiée, d’une infrastructure prospère et d’un accès privilégié aux marchés internationaux grâce à de nombreux accords commerciaux. Les incitations fiscales et un environnement juridique favorable augmentent encore l’attractivité du Maroc, en faisant un lieu idéal pour la création et le développement d’entreprises ».

Le rapport met également en avant le secteur des énergies renouvelables comme l’un des plus prometteurs pour les investissements au Maroc. Le pays marque des avancées significatives dans l’énergie solaire et éolienne, avec pour objectif de devenir un leader régional dans le domaine de l’énergie propre. Ces initiatives visent non seulement à réduire la dépendance aux combustibles fossiles, mais aussi à offrir des opportunités substantielles pour les investisseurs.

Quant au secteur du tourisme et de l’hôtellerie, il est également perçu en tant que moteur clé de la croissance économique du Maroc. Grâce à son histoire riche et à sa culture vibrante, le Maroc attire des millions de touristes chaque année. Les investissements dans les infrastructures hôtelières et les services touristiques sont en constante augmentation, offrant ainsi de nombreuses opportunités aux investisseurs dans ce domaine.

Le secteur aéronautique et spatial connaît au Maroc une « expansion notable« , avec des entreprises internationales établissant des installations de production et de maintenance dans le pays. Elles tirent parti d’une main-d’œuvre qualifiée et de coûts compétitifs. L’agriculture durable demeure un pilier essentiel de l’économie marocaine, avec des opportunités d’investissement dans des technologies agricoles innovantes qui améliorent l’efficacité et la productivité. De plus, l’industrie de la production mécanique, notamment dans la fabrication de pièces et de composants automobiles, offre un potentiel considérable.

Le secteur du commerce électronique connaît, à son tour, au Maroc une « croissance rapide« . L’expansion de l’Internet et des appareils mobiles favorise le développement des plateformes numériques et des services logistiques, créant ainsi de nouvelles opportunités pour les investisseurs dans ce marché en plein essor.

Le rapport indique que le gouvernement marocain propose une série d’incitations fiscales pour attirer les investissements étrangers, telles que des exonérations fiscales, des subventions et des facilités pour le rapatriement des bénéfices. Les investisseurs peuvent bénéficier d’exonérations fiscales au cours des premières années d’activité et de réductions d’impôt sur les sociétés, ce qui améliore considérablement la rentabilité de leurs projets.

En ce qui concerne le cadre juridique marocain, « Giambrone » le décrit comme étant adapté aux affaires. La loi 24-10 régule la concurrence sur le marché, assurant un environnement équitable et transparent pour les entreprises. Le Conseil national de la concurrence supervise la concurrence sur le marché et interdit les pratiques anticoncurrentielles. Par ailleurs, la loi 5-96 fixe les exigences pour la création et le fonctionnement des sociétés anonymes, garantissant la transparence et la bonne gouvernance des entreprises.

Le rapport précise également que la création d’une entreprise au Maroc nécessite plusieurs démarches imposées par le gouvernement pour assurer la conformité avec les régulations locales. Cela inclut l’enregistrement de l’entreprise au registre du commerce, l’obtention d’un certificat de non-inscription, ainsi que le respect du montant minimum de capital requis. L’obtention des licences et des autorisations nécessaires dépend du secteur d’activité, et l’inscription au régime de la sécurité sociale est également obligatoire.

De surcroît, divers organismes et institutions gouvernementales, tels que les Centres régionaux d’investissement et l’Agence marocaine de développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), offrent des conseils et un soutien aux investisseurs. Ces agences aident à la création d’entreprises, à l’obtention des licences et des autorisations, et fournissent des informations et du soutien aux investisseurs étrangers intéressés par le Maroc.

Zineb Jazouli




Commerce extérieur : la RDC obtient l’organisation du forum AGOA 2025

La République démocratique du Congo a obtenu l’organisation prochaine de la 22ème édition du Forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne (Forum AGOA) à Kinshasa. Ces assises se tiendront en 2025. La stratégie mise en place par la Première Ministre Judith Suminwa a permis à la RDC de rafler l’organisation de cette grand-messe du commerce extérieur à Kinshasa face à 3 pays africains, à savoir le Nigéria, l’Île-Maurice et le Rwanda.

C’est ce qu’a fait savoir Julien Paluku, Ministre ministre du Commerce extérieur, après sa participation à la 21ème édition du Forum AGOA tenue du 24 au 26 juillet à Washington DC au États-Unis d’Amérique à l’issue de l’audience lui accordée par la Première Ministre, le lundi 05 août 2024.

Selon Julien Paluku, la lettre de la Première Ministre adressée à tous les participants du Forum AGOA définissant les éléments clés qui fondent la demande de la RDC, a été l’élément déclencheur de cette victoire.

“La RDC a participé au Forum AGOA avec une demande expresse, celle d’organiser la 22e édition ici à Kinshasa. Ce qui a été obtenu grâce au plaidoyer fait par Mme la Première Ministre en adressant une lettre à tous les participants pour montrer l’intention de la RDC d’organiser le prochain Forum AGOA. Les opportunités qu’offrent la RDC ont pu attirer l’attention de tous les participants”, a-t-il expliqué.

Cette 22ème édition, à l’en croire, va permettre aux partenaires américains et congolais d’établir un cadre de collaboration dans les secteurs définis dans la stratégie nationale AGOA qui énumère 21 filières du secteur agricole et 5 filières du secteur minier.

Il a, par ailleurs, rappelé le voeu de la Première Ministre qui tient à ce que l’organisation de ce forum à Kinshasa soit une réussite. “Et que tous les américains et les partenaires découvrent que la RDC est l’une des meilleures destinations au monde”, a-t-il martelé.

L’importance de l’intégration de la RDC à l’AGOA

La RDC a réintégré l’AGOA en décembre 2020, après dix ans de suspension. Ce retour était le fruit des avancées démocratiques et de beaucoup d’autres efforts fournis sur le plan économique.

Julien Paluku a laissé entendre que la réintégration de la RDC dans le système AGOA a permis au pays de faire passer son volume d’échanges avec les États-Unis de 600 millions à 3 milliards USD.

“Je rappelle que lorsque nous étions admis entre 2000 et 2010, nos échanges sont passés de quelques millions USD à 600 millions USD l’an. Notre retrait de l’AGOA, fin 2010, a fait retomber nos échanges jusqu’à 32 millions USD. Voilà pourquoi notre réintégration en 2020 va nous permettre de passer de 600 millions à 3 milliards USD comme volume des échanges entre la RDC et les États-Unis. Ce qui va renforcer notre balance commerciale, c’est-à-dire la différence entre les importations et les exportations”, a dit Julien Paluku.

Le Ministre du commerce extérieur a promis d’organiser, sur instruction de la Première Ministre, une séance de restitution avec tous les partenaires de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et tous les autres intéressés pour rappeler l’importance des échanges commerciaux dans le cadre de l’AGOA. L’objectif est de faire de la RDC un pays plus exportateur qu’importateur des biens.

Kinshasa dispose des capacités pour accueillir le Forum AGOA ?

Julien Paluku a rassuré sur les capacités de Kinshasa a accueillir un forum international. Il a, en outre, rappelé la nécessité pour la RDC de vendre son image positivement.

“Kinshasa a plus de 5 hôtels 5 étoiles avec la capacité de plus de 1000 chambres VIP. Nous avons un aéroport qui accueille 10 compagnies aériennes. Nous avons des espaces touristiques comme le fleuve Congo. Nous comptons faire visiter certains participants nos provinces touristiques pour que finalement l’image de la RDC cesse d’être un pays où personne ne peut arriver ou non fréquentable. On doit donner l’image d’un pays qui offre des solutions à la planète à travers l’immensité des ressources dont elle dispose”, a-t-il conclu.

Notons que la loi AGOA a été promulguée en 2000 par l’ancien Président des États-Unis, Bill Clinton. Elle accorde une taxation préférentielle à des milliers de productions de l’Afrique subsaharienne exportées vers les USA. L’objectif étant de permettre aux pays bénéficiaires d’accroître leurs économies respectives afin qu’ils puissent affronter les défis de la mondialisation et parvenir à une stabilité politique et économique




Après détournement des fonds prévus à l’indemnisation des victimes à Kisangani: Plusieurs mandataires suspendus et arrêtés  

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a pris des mesures drastiques aujourd’hui en suspendant et en faisant arrêter des mandataires publics suite à un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) révélant des irrégularités et une gestion accablante des fonds destinés à l’indemnisation des victimes de la guerre de Kisangani.

Ces fonds auraient été détournés par des responsables gouvernementaux.

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avait alloué des fonds à l’Ouganda pour soutenir les efforts de réparation et d’indemnisation des victimes de la guerre de Kisangani.

Selon les informations disponibles, plusieurs mandataires publics ont été identifiés dans cette affaire. Leur rôle présumé dans le détournement des fonds a conduit à leur suspension immédiate et à leur arrestation.

La nouvelle de ces arrestations a provoqué beaucoup des réactions au sein de la population de Kisangani.

Le ministre Mutamba a promis une enquête approfondie et transparente pour établir la vérité sur cette affaire. Il a également appelé à la coopération de tous les acteurs concernés afin de garantir que justice soit rendue aux victimes.

Didier Mbongomingi




La Banque mondiale intensifie son combat contre la faim dans le monde

Au moins 500 millions de personnes devraient bénéficier de cette ambition renforcée et de nouvelles collaborations dans le cadre de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté du G20

Le Groupe de la Banque mondiale a dévoilé aujourd’hui un ensemble complet d’initiatives qui visent à agir d’urgence contre la pauvreté et la faim, permettre aux personnes vulnérables d’augmenter leurs revenus, renforcer la résilience face aux chocs climatiques et favoriser l’autonomie des femmes et des filles.

Ces annonces sont les suivantes :

Le Groupe de la Banque mondiale se fixe un plan ambitieux de développement des programmes de protection sociale qui vise, en collaboration avec ses partenaires, à venir en aide à au moins 500 millions de personnes dans les pays en développement d’ici 2030, la moitié de ces bénéficiaires devant être des femmes. Pour atteindre cet objectif, la Banque mobilisera des systèmes innovants de transferts monétaires qui garantissent que les personnes qui sont dans le besoin reçoivent directement les fonds, tout en luttant contre la corruption et le gaspillage ;

Le Groupe de la Banque mondiale sera le principal partenaire en connaissances de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté du G20, lancée à l’initiative du Brésil. Ce partenariat consistera à produire des solutions contre la faim et à coordonner, avec le Brésil, l’échange de connaissances dans l’intérêt de tous les pays ;

De nouveaux diagnostics fourniront des informations sur la faim, la pauvreté et la couverture de la protection sociale, pays par pays, afin de permettre aux pouvoirs publics de faire des choix éclairés.

« La faim et la pauvreté sont intimement liées. Nous devons nous attaquer aux deux et travailler d’arrache-pied pour en débarrasser le monde, a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. Nos programmes de protection sociale ont pour but de permettre aux populations de se procurer de la nourriture, de protéger les moyens de subsistance et d’aider les familles pauvres à payer leurs frais de santé essentiels et la scolarité de leurs enfants. La concrétisation de notre ambition nécessitera une collaboration étroite entre pays et partenaires, à l’instar de celle promue par l’Alliance mondiale, afin de partager les connaissances et d’accroître les financements. »

Dans le cadre de cette initiative, l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les plus démunis, mettra à disposition des ressources pour permettre aux pays de financer leurs politiques de lutte contre la faim et la pauvreté. L’IDA est déjà la principale source de dons et de financements concessionnels destinés à la lutte contre la pauvreté et la faim.

Selon les chiffres publiés ce jour par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 700 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim. Le Groupe de la Banque mondiale continuera d’adapter ses interventions aux besoins spécifiques des pays, en ayant recours à une palette de programmes de protection sociale qui ont fait la preuve de leur capacité à aider les familles pauvres à gagner décemment leur vie et à vaincre la misère et la faim. Ces interventions comprennent notamment un soutien au revenu de base, l’accès à des capitaux d’amorçage et des dispositifs d’épargne, et des possibilités de formation, d’accompagnement et de mentorat. À la lumière des apports de la recherche les plus récents, la protection sociale sera également utilisée comme un vecteur de lutte contre les effets du changement climatique et de progrès en faveur de l’égalité des sexes. L’Académie du savoir de la Banque mondiale travaillera en étroite collaboration avec les pays afin de partager ces solutions fondées sur des données probantes.




ZES de Maluku : Julien Paluku visite les usines de production de la gamme PEPSI et des carreaux- faïences 

C’est dans le but de la protection des industries locales en République Démocratique du Congo et des emplois qu’elles créent, et cela , après avoir interdit temporairement l’importation des bières, boissons , des carreaux et faïences que le Ministre du Commerce Extérieur a effectué ce lundi une descente à la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku.

Sur place, Julien Paluku Kahongya a visité les usines de Pepsi-RDC de la société Varun Beverage prêtes à être inaugurées par le Président de la République, Félix Tshisekedi, avec une capacité de production largement supérieure à la demande locale; et déjà la demande est formulée par le Congo Brazzaville, le Cameroun et le Gabon.

Juste après, il a visité les usines de production des carreaux et faïences made in Congo de la société Saphir Ceramics qui fait désormais la fierté de la République Démocratique du Congo avec également une production supérieure à la demande locale.

Signalons que cette descente intervient quelques heures seulement après le retour du Ministre du Commerce Extérieur de Washington aux États-Unis d’Amérique où il décroché l’organisation du Forum AGOA 2025 en juillet prochain à Kinshasa, victoire de la diplomatie commerciale et économique du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.




Léonnie Kandolo échange avec des représentants du système des Nations Unies en RDC

Dans un contexte où les enjeux liés à l’égalité des genres, à la sécurité et au développement social sont plus pressants que jamais, la nouvelle Ministre du Genre, Familles et Enfants, Léonnie Kandolo a récemment tenu une réunion de prise de contact avec des représentants du système des Nations Unies. Cette rencontre, marquée par des échanges constructifs, avait pour objectif de féliciter la ministre pour sa nomination et d’intérioriser sa vision au regard des défis majeurs auxquels le pays est confronté.

Au cœur des discussions, plusieurs thématiques transversales ont été abordées, notamment l’agenda 13-25 sur les Femmes, Paix et Sécurité, ainsi que l’agenda 22-50 qui se concentre sur les Jeunes, Paix et Sécurité. Bruno Lemarquis, Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies, a souligné l’importance de ces initiatives, qui visent à renforcer la participation des femmes dans les processus politiques et de paix, et à promouvoir le leadership féminin dans toutes les sphères de la vie publique.
La ministre a également mis en lumière la situation humanitaire alarmante à l’Est de la RDC, où des millions de personnes déplacées font face à des violences basées sur le genre et à des violences sexuelles. Les échanges ont permis d’identifier non seulement les réponses nécessaires pour soutenir les victimes, mais aussi les mesures préventives à mettre en place. L’application stricte de la loi a été soulignée comme un impératif pour résoudre ces problématiques.
Cette réunion a également révélé le potentiel d’une collaboration renforcée entre le ministère et diverses agences des Nations Unies, telles qu’ONU Femmes, l’UNFPA, l’UNICEF et la section genre de la MONUSCO. Le genre étant une thématique transversale, il est crucial que ces agences travaillent main dans la main avec le ministère pour réaliser des avancées significatives.
En conclusion, cette première rencontre entre la ministre du Genre, Famille et Enfants et les représentants des Nations Unies marque un tournant prometteur pour l’égalité des genres en RDC.
La vision alignée de la ministre avec celle des Agences onusiennes ouvre la voie à des initiatives concrètes qui pourraient transformer le paysage socio-politique du pays et améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants.
Bernetel Makambo




Barnabé Muakadi primé meilleur mandataire public

Dans la salle de réunion de la Direction Générale des Impôts (DGI), le Directeur Général, Barnabé Muakadi Muamba, a été honoré en tant que meilleur mandataire public. Cette distinction lui a été attribuée par l’ASBL Bravo X à l’occasion de sa 13ème édition en reconnaissance de sa gestion exemplaire et de sa capacité à dépasser les assignations de la DGI. La remise du trophée a été effectuée par le coordonnateur de l’ASBL, Farouk Mahumbala.


Cet événement a vu la participation de la haute direction de la DGI ainsi que de ses cadres et agents.
Lors de son allocution, le Directeur Général Barnabé Muakadi Muamba a exprimé sa gratitude envers le coordonnateur de l’ASBL Bravo X et le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont la vision de la bonne gouvernance a permis à la DGI d’atteindre des résultats remarquables. Il a également remercié l’ensemble du personnel de la DGI pour leur engagement et les a exhortés à continuer de travailler afin de dépasser les performances actuelles.


Barnabé Muakadi a rappelé le rôle crucial de la DGI dans la mobilisation des ressources permettant à l’État de mener à bien ses politiques. Il a également appelé l’État à mettre la DGI dans des conditions optimales pour maximiser davantage les recettes publiques.


Alex Tutukala Kibambe




Avec des politiques adaptées, le commerce peut redevenir un moteur de réduction de la pauvreté

Une fois le monde remis de la crise économique provoquée par la COVID-19, le commerce international a redécollé. En 2022, la valeur des biens et services échangés était supérieure de 24 % à celle de 2019, avant la pandémie. Cependant, en 2023, le commerce international s’est brutalement tassé et a seulement progressé de 0,1 % par rapport à l’année précédente, comme le souligne Trade Watch (a), l’observatoire du commerce de la Banque mondiale. Seule la forte croissance des services a permis de compenser la première baisse des échanges de marchandises enregistrée en vingt ans (hors période de récession).

Et maintenant, à quoi peut-on s’attendre ? Selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques mondiales, le commerce se redressera légèrement en 2024 et 2025, à mesure que les tendances antérieures à la pandémie se rétabliront. Le niveau des échanges devrait refléter la faible croissance prévue de la production et de l’investissement à l’échelle mondiale.
En revanche, les pessimistes pourraient dire que 2023 est le début d’une nouvelle normalité pour le commerce dans un monde marqué par des tensions géopolitiques, des chocs climatiques et un protectionnisme accru dans les économies avancées et les grandes économies. Ce sombre scénario serait lourd de conséquences pour les pays en développement, qui ont besoin du commerce, des investissements étrangers et de la participation aux chaînes de valeur mondiales pour éliminer la pauvreté et assurer leur transition écologique.
Il y a toutefois des raisons d’être optimiste. Trois facteurs suggèrent que le commerce international pourrait redevenir un puissant moteur de création d’emplois et de réduction de la pauvreté.
Le premier est la résistance avérée des chaînes de valeur mondiales et régionales, qui ont joué un rôle clé en aidant de nombreux pays en développement à tirer parti de l’effet de levier du commerce au cours des dernières décennies. Alors que les sanctions imposées à la Russie et la volonté des États-Unis de prendre ses distances avec la Chine ont réduit les échanges directs entre ces blocs, le commerce indirect et régional a souvent compensé ce recul (figure 1), et les pays en développement ont continué à commercer avec les différents blocs. Cette résilience montre qu’il n’est pas facile de démanteler complètement des chaînes d’approvisionnement mondiales construites au fil des décennies pour servir au mieux les entreprises et les clients du monde entier en dépit de divers chocs.

Le deuxième facteur est la forte progression du commerce des services, numériques en particulier, malgré des niveaux élevés de restrictions (figure 2). Le commerce des services (a) offre d’immenses possibilités de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité dans les pays en développement. Il renforce la compétitivité des exportations grâce aux importations de services commerciaux efficaces qui, à leur tour, servent d’intrants pour d’autres biens et services.


Le troisième facteur est la progression du commerce lié au climat. Le changement climatique et les politiques qui cherchent à le combattre redistribuent déjà les avantages comparatifs. Par ailleurs, les progrès de spécialisation induits qu’ils peuvent générer contribueront de manière significative à la réduction nécessaire des émissions de gaz à effet de serre. De nouveaux flux commerciaux pourraient apparaître grâce à des investissements réalisés à bon escient dans des pays offrant ces nouveaux avantages comparatifs écologiques. En outre, l’essor prévisible de la demande de biens environnementaux tels que les panneaux solaires ouvrira de nombreuses perspectives commerciales et favorisera le développement de nouvelles chaînes de valeur vertes mondiales et régionales, depuis l’extraction du lithium jusqu’à l’assemblage de véhicules électriques.


Cependant, ces facteurs ne doivent pas nous inciter à relâcher notre vigilance. Pour en tirer parti, il faudra que tous les acteurs du commerce prennent des mesures décisives.
Les pays en développement devront améliorer leurs infrastructures commerciales (autoroutes, procédures douanières, etc.) et leurs systèmes logistiques pour répondre aux normes de fiabilité exigées par la plupart des marchés d’exportation. Par ailleurs, pour conserver l’accès à ces marchés, les pays devront également respecter de nouvelles règles strictes en matière de durabilité environnementale
Sur le plan politique, les pays en développement peuvent améliorer leur compétitivité et rejoindre les chaînes de valeur vertes émergentes en réduisant les obstacles aux importations de technologies et de services environnementaux. Ils devraient s’abstenir de recourir à des mesures de rétorsion contre les dispositifs protectionnistes des économies plus avancées, ce qui ne ferait que décourager les investissements privés, nationaux et étrangers. En revanche, ils pourraient renforcer l’intégration régionale en s’attaquant aux problèmes transfrontaliers liés notamment à la concurrence et à l’investissement, tout en veillant à ce que des accords commerciaux préférentiels soient compatibles avec les règles mondiales en la matière. Enfin, les pays en développement pourraient envisager de renforcer leur cadre réglementaire, par exemple sur la protection des données personnelles et les règles relatives aux flux de données transfrontaliers, afin d’encourager le commerce numérique en le rendant plus sûr.
De leur côté, les économies avancées doivent veiller à ce que les mesures de plus en plus ambitieuses visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout au long des chaînes de valeur — comme les taxes sur les importations de biens à teneur relativement élevée en carbone ou les politiques de lutte contre la déforestation — ne restreignent pas outre mesure l’accès au marché pour les entreprises des pays en développement. De surcroît, les économies avancées doivent impérativement veiller à ce que les standards environnementaux et les mécanismes de conformité soient harmonisés afin d’éviter la création d’un salmigondis de réglementations complexes et contradictoires. Dans le cas contraire, le risque est grand de voir le commerce se polariser entre un bloc vert et un bloc brun, avec des conséquences incertaines pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ensemble, les pays développés et en développement doivent intégrer les biens publics dans l’architecture du commerce mondial, à l’image des subventions en faveur des technologies vertes et de la libéralisation du commerce des biens et services environnementaux, tout en continuant à ne pas recourir à des subventions destinées uniquement à obtenir des gains de compétitivité. Il sera également nécessaire de renforcer la coopération réglementaire dans le domaine des services et d’accélérer l’initiative de l’Aide pour le commerce afin de lever les obstacles aux échanges dans les pays en développement.
Enfin, pour redynamiser le commerce, il faut réorganiser les fonctions essentielles d’un système commercial fondé sur des règles, tout en tenant compte des nouvelles préoccupations des économies développées et en développement. Cela garantira des conditions de concurrence équitables et permettra aux pays en développement d’inscrire leurs engagements de réforme dans des accords commerciaux crédibles et aussi d’attirer les investissements étrangers directs.