Lutte anti-fraude: DGDA/Tshopo, 100 millions de dollars américains siphonnés

La lutte anti-fraude déclenchée depuis quelques mois par la Présidence de la République à travers sa Cellule de lutte anti-fraude commence à porter ses fruits en peu de temps.

En effet, la mission de cette Cellule qui a été dernièrement dépêchée en Province de la Tshopo sous la conduite de son Coordonnateur National, monsieur Pierrot Tshindayi wa Mulumba, a permis à l’Etat congolais de découvrir un monstrueux détournement de plus de 100 millions de dollars américains dans l’unique secteur des produits pétroliers la simple période allant de janvier à février de cette année.

À la base de cette fraude bien entretenue se trouve la Direction Provinciale de la DGDA/Tshopo.

Ce réseau des fossoyeurs de notre économie nationale prospère avec la participation des étrangers. Dans le cas d’espèce, deux somaliens sont cités comme cerveaux-moteurs. Il y a aussi des Ougandais et des Kenyans.

Des importateurs congolais impliqués

Tous les actes de fraude documentés se font avec la participation active de la plupart des importateurs congolais des produits pétroliers champions de fausses déclarations couvertes par la DGDA.

Au lieu d’associer tous les autres services de l’Etat comme l’OCC, l’ANR et le DSF de la DEMIAP dans le cadre du guichet unique, la DGDA/Tshopo œuvre en solo.

La conséquence est que certains camions-citernes entrent sur le territoire national sans payer les taxes dues à l’Etat comme des quantités transportées ne sont pas déclarées ou sont minorées. Sans compter l’utilisation d’une même plaque minéralogique par trois ou quatre camions-citernes. À cela s’ajoutent des fausses déclarations et de nombreux faux bons de sortie.

Le centre d’orchestration de cette fraude institutionnalisée étant la DGDA/Tshopo, la Direction Provinciale de l’OCC/Tshopo a été amenée à protester et à instaurer le paiement hors-guichet.

Intervention salvatrice de la cellule anti-fraude

La descente sur terrain de la mission de la Cellule de lutte anti-fraude de la Présidence de la République a sauvé la Nation congolaise. En effet, elle a découvert le pot aux roses, notamment le détournement de plus de 100 millions de dollars américains.

En plus, cette intervention salvatrice de la Cellule de lutte anti-fraude a permis aussi à l’Etat d’encaisser les taxes sur plus de 300 camions citernes en deux semaines. Une véritable prouesse.

Un autre enseignement tiré de cette mission et qui n’est pas nouveau est que l’Etat congolais est saigné à blanc par ses propres filles et fils. Beaucoup de recettes prennent régulièrement la direction des poches des individus au lieu d’être canalisées au Trésor public.

Des organismes publics du genre Cellule de lutte anti-fraude sont à encourager. Il faut en créer d’autres dans plusieurs secteurs sensibles.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Interpellé à l’APK : Le DG Michée Musaka met d’accord tous les députés provinciaux

Interpellé par le député provincial Steve Mulumba, M. Michée Musaka, Directeur général de la Direction générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) a fait un discours magistral, qui a rencontré à la grande satisfaction les préoccupations fondées des élus du peuple de la ville de Kinshasa. En seulement 7 mois depuis sa prise de fonction, il est constaté une augmentation exponentielle des recettes de la DGRK. 80 milliards de Francs congolais est le montant qui a été mobilisé lors de la grande Échéance fiscale de Janvier à Avril 2024.

Les préoccupations des Elus de la capitale soulevées à la plénière tenue mercredi 19 juin résulte de l’interpellation de Michée Musaka Mayelenkay Directeur Général de la DGRK, principalement basée sur la gestion de cette Administration fiscale de Ville de Kinshasa qu’il dirige depuis le mois de Novembre 2023. Cet exercice de Redevabilité relève du contrôle parlementaire, dans une démarche inititiée par le Député Provincial Steve Mulumba.

Parmi les matières traitées lors de la plénière du mercredi 19 juin à l’Assemblée Provinciale de Kinshasa figurait l’interpellation du Directeur Général de la direction générale des recettes de Kinshasa. Présent à ladite plénière, Michée Musaka Mayelenkay a apporté ses moyens de défense dans un brillant exposé brossant la situation générale des finances de cette régie de la capitale, les réformes initiées, à la base de la maximisation accrue des recettes de la ville avec pour résultat, une première Grande Échéance réalisée avec succès en comparaison de celle des exercices antérieurs.

Ainsi, près de 7 mois depuis sa prise de fonction à la tête de la DGRK en novembre 2023 jusqu’à nos jours, il a été constaté une augmentation considérable des recettes réalisées par rapport à ses prédécesseurs.

La DGRK a mobilisé 80 milliards de Fc de janvier à avril

En ce qui concerne les recettes de la grande Échéance 2024 de janvier à avril, la DGRK a mobilisé près de 80 milliards de Francs congolais. Ces recettes ont été mobilisées au profit de la ville de Kinshasa.

Le numéro 01 de cette régie a souligné que la DGRK ne nivelle pas les recettes tout en rappelant les dispositions réglementaires en la matière, le Directeur Général de la DGRK a précisé clairement que ce sont les Banques partenaires de la Ville de Kinshasa qui procèdent au nivellement à partir des Compte transitoires Ville de Kinshasa Receveur des Recettes Fiscales et Ville de Kinshasa Receveurs des Recettesnon fiscales. Par conséquent, la DGRK ne reçoit que la rétrocession auprès des comptes de la ville de Kinshasa sus évoqués , au prorata des pourcentages lui alloués.

 

Dans son intervention saluée par les Elus de la Ville de Kinshasa, Michée Musaka Mayelenkay a relevé également quelques difficultés qui entravent le bon fonctionnement de la DGRK entre autres la politisation de la Régie par les prédateurs animés de mauvaise foi qui entravent son décollage, soutenant les pratiques qui frisent l’impunité.

Absent de la plénière, le Député Steeve Mulumba, initiateur de l’interpellation a été substitué par son collègue de 4AC Nicolas Wemankoy qui dit attendre les réponses du DG aux préoccupations soulevées par les Elus de la capitale lors de la prochaine plénière. Il sied de relever qu’après avoir vidé les préoccupations de l’honorable Steve Mulumba en 3 heures du temps, les députés provinciaux ont pris la parole pour présenter tour à tour d’autres préoccupations pouvant éclairer davantage, la lanterne de l’ Auguste Assemblée.

Soulignons que le numéro 01 de la DGRK avait sollicité une heure pour apporter ses moyens de défense aux questions soulevées par la plénière après avoir vidé l’interpellation.

Étant revenu dans l’ hémicycle, la parole lui accordée par le Président de l’Assemblée Provinciale de la ville de Kinshasa, la plénière a jugé utile que la séance soit suspendue pour la reprendre ce vendredi 21 juin en raison de la fatigue manifestée par certains députés.




Selon les projections de la Banque mondiale: La croissance en Afrique subsaharienne remontera à 3,5 % en 2024 et à environ 4 % par an en 2025-26

Selon les perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale, la croissance en Afrique subsaharienne a fléchi à 3 % en 2023. Elle est restée faible dans les trois plus grandes économies de la région : le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Angola. Le début de l’année 2024 a été marqué par un rebond de l’activité du secteur privé, à la faveur d’un raffermissement de l’économie mondiale. Dans le même temps, de nombreuses économies de la région continuent d’être aux prises avec une situation des finances publiques fragile, due en partie au faible niveau des recettes et au coût élevé du service de la dette, un certain nombre d’États devant en outre faire face aux effets néfastes des dépréciations monétaires.

Au Nigéria, la croissance du PIB a ralenti à 2,9 % en 2023. Malgré les ajustements macroéconomiques en cours, l’économie a affiché un dynamisme modéré au début de l’année 2024. La croissance sud-africaine, après être tombée à 0,6 % en 2023, est restée atone au début de l’année 2024. L’économie continue de pâtir d’une détérioration généralisée des services publics, avec notamment des pénuries d’électricité, des goulets d’étranglement dans les transports et un taux de criminalité élevé. La consommation des ménages reste limitée par les forts taux de chômage, tandis que l’investissement faiblit sur fond de confiance en berne chez les entreprises. En Angola, la croissance a chuté à 0,9 % en 2023, à la suite de la baisse de la production pétrolière et de la perte de dynamisme des secteurs non pétroliers.
Alors que l’inflation avait globalement reflué tout au long de l’année 2023, elle est repartie à la hausse début 2024, tirée en partie par l’augmentation des prix alimentaires. La hausse de l’inflation globale, en particulier dans plusieurs grandes économies d’Afrique subsaharienne, a entraîné un relèvement des taux d’intérêt dans un certain nombre de pays. L’insécurité alimentaire reste élevée dans la région, du fait des sécheresses prolongées dans certaines parties de l’Afrique de l’Est et des inondations en Afrique australe, mais aussi de l’existence de conflits violents et persistants dans les pays du Sahel et dans la Corne de l’Afrique.
Perspectives
Selon les projections, la croissance en Afrique subsaharienne remontera à 3,5 % en 2024 et à environ 4 % par an en 2025-26. L’atténuation des pressions inflationnistes devrait en effet permettre de baisser les taux d’intérêt, ce qui soutiendra la consommation et l’investissement privés. La croissance dans les trois plus grandes économies de la région devrait s’accélérer, pour passer de 1,8 % en 2023 à 2,4 % en 2024 et 2,6 % en moyenne en 2025-26. Elle reste toutefois nettement inférieure à la croissance moyenne régionale. Dans les économies qui ne disposent pas de ressources naturelles, la croissance devrait se maintenir au-dessus des taux moyens historiques. Celles qui sont riches en ressources reprennent de la vigueur après leur faible croissance de l’année passée, imputable principalement à la baisse des prix des métaux.
Dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, le PIB par habitant devrait s’accroître de 1 % seulement cette année et de 1,4 % en moyenne en 2025-26. Les prévisions anticipent une croissance substantielle du PIB par habitant dans les économies pauvres en ressources naturelles, tandis que les trois plus grandes économies de la région continueront d’enregistrer une progression inférieure à la moyenne régionale. Dans un quart environ des économies subsahariennes, le PIB par habitant n’aura pas retrouvé ses niveaux d’avant la pandémie à la fin de l’année 2026, ce qui signifie plus d’une demi-décennie de progrès perdus dans l’amélioration des niveaux de vie et la réduction de la pauvreté.
Risques
Les perspectives de croissance régionales sont principalement soumises à des risques de détérioration : montée des tensions géopolitiques mondiales, en particulier une intensification du conflit au Moyen-Orient ; nouvelle dégradation de la stabilité politique régionale ; hausse de la fréquence et de l’intensité d’épisodes météorologiques défavorables ; inflation plus élevée que prévu ; ralentissement économique plus marqué qu’attendu en Chine, ou encore aggravation des situations de surendettement public, faute de stabilisation des niveaux élevés de dette ou de disponibilité de nouvelles sources de financement.
L’inflation des prix à la consommation, en particulier, pourrait s’avérer plus tenace que prévu voire repartir à la hausse, sous l’effet notamment d’une hausse des prix alimentaires nourrie par les perturbations de l’approvisionnement que pourrait engendrer une escalade du conflit au Moyen-Orient. En outre, les épisodes météorologiques extrêmes augmentent les risques de pressions inflationnistes sur les produits alimentaires dans les économies touchées. Le phénomène El Niño a ainsi entraîné des précipitations et des inondations supérieures à la moyenne en Afrique de l’Est, mais une grave sécheresse en Afrique australe. Une augmentation de la fréquence et de la gravité des sécheresses ou des inondations exacerberait la pauvreté en Afrique subsaharienne et intensifierait l’insécurité alimentaire dans de nombreux pays.




Évolution à mi-parcours des recettes fiscales réalisées par la DGI, de janvier à fin avril 2024 en milliards CDF 

L’évolution des recettes fiscales réalisées par la DGI, de janvier à fin avril 2024 nous permet de tracer un graphique qui montre la tendance générale et, une représentation visuelle des efforts accomplis par la DGI, dans la mobilisation des recettes fiscales, au cours du premiers trimestre 2024.

Selon les statistiques de la DESCOM, les prévisions budgétaires assignées à la DGI sont de l’ordre de 13.812.443.978,350 CDF pour l’exercice 2024. Les recettes fiscales mobilisées de janvier à fin avril 2024 sont de 5.472.915.741.392,32 CDF.

L’écart observé entre les assignations annuelles et les recettes cumulées au premier trimestre est de 8.339.528.236.957,68 CDF qui représente les recettes que la DGI doit mobiliser ou dépasser dans les 8 mois.

Si nous divisons les 8.339.528.236.957,68 CDF par 8, c’est-à-dire le nombre des mois à couvrir, nous obtenons une moyenne arithmétique théorique de 1.042.441.029.619,71 CDF qu’il faut atteindre chaque mois ou dépasser.

Dans l’hypothèse de cette moyenne théorique, il convient de noter que la DGI atteint chaque année des pics des recettes fiscales, lors du payement de quatre acomptes prévisionnels de juillet, août, septembre et novembre.

Le programme du gouvernement Judith Suminwa, pour le quinquennat 2024-2028, s’est donné un budget de 92.9 milliards de dollars américains ou encore 86 milliards d’Euros, avec une moyenne annuelle de 18.47 milliards de dollars américains.

La DGI intervient chaque année à concurrence de 35% au budget national.

Si nous considérons la moyenne annuelle de 18.47 milliards de dollars américains, la suite part de la DGI est estimée à 6.1 milliards de dollars américains l’an, alors que les recettes fiscales au premier trimestre 2024 avoisinent ce montant.

Si nous prenons en considération la suite part de la DGI et les autres régies financières notamment la DGDA et la DGRAD, si toutes les autres choses restent égales par ailleurs, ceteri paribus, notamment la discipline budgétaire, et la rationalité dans les dépenses publiques, le gouvernement Judith Suminwa pourrait réaliser son contrat programme.

Plusieurs raisons poussent à l’optimisme. Depuis son avènement à la tête de la DGI, le Directeur général des impôts Barnabé Muakadi Muamba, s’est démarqué de ses prédécesseurs, dans la mobilisation des recettes fiscales avec des montants jamais atteints auparavant.

Comme vous pouvez le constater sur le graphique, la courbe des recettes fiscales réalisées est toujours au-dessus des prévisions budgétaires.

Les recettes fiscales cumulées au premier trimestre 2024 sont de 5.472.925.741.392,32 CDF traduisant la courbe des recettes réalisées toujours au-dessus de la courbe des prévisions. Les deux courbes ne sont pas rectilignes, elles présentent des coudes avec des segments ascendants ou qui descendent en fonction du niveau des prévisions gouvernementales.

La tendance générale du graphique montre que cette administration fiscale est efficace dans la mobilisation des recettes avec un certain optimisme néfaste à corriger dans les mois à venir pour éviter des contre-performances.

Que de croire que tout va bien dans le meilleur du monde, comme les libéraux qui pensent à tort qu’il faut laisser faire, et que les choses reviendront à la normale.

Alex Tutukala Kibambe, Journaliste économique




Marchés financiers : Prédominance du dollar dans le système de réserves internationales mise à jour (Serkan Arslanalp, Barry Eichengreen et Chima Simpson-Bell)

Le dollar continue de céder du terrain face aux devises non traditionnelles dans les réserves de change mondiales, mais il reste la principale monnaie de réserve.

La prédominance du dollar (ou le rôle démesuré du dollar dans l’économie mondiale) a encore récemment pu être observée, étant donné que la robustesse de l’économie américaine, le resserrement de la politique monétaire et l’intensification des risques géopolitiques ont contribué à valoriser davantage le billet vert. Parallèlement à cela, la fragmentation économique et la potentielle réorganisation de l’activité économique et financière mondiale en blocs distincts pourraient encourager certains pays à utiliser et à détenir d’autres monnaies internationales et de réserve.
Les récentes données provenant du rapport du FMI sur la composition en devises des réserves de change (COFER) indiquent une baisse progressive continue de la part du dollar dans les réserves de change des banques centrales et des États. Il est frappant de constater que la baisse de la part du dollar au cours des deux dernières décennies n’a pas été contrebalancée par l’augmentation des parts des autres principales monnaies, que sont l’euro, le yen et la livre. Au lieu de cela, c’est la part de ce que nous appelons les « monnaies de réserve non traditionnelles » qui a augmenté, notamment celle du dollar australien, du dollar canadien, du renminbi chinois, du won sud-coréen, du dollar singapourien et des devises nordiques. Les données les plus récentes confirment cette tendance, que nous avions déjà soulignée dans un précédent document de travail et un article de blog du FMI.

Ces monnaies de réserve non traditionnelles sont attrayantes pour les gestionnaires de réserves parce qu’elles sont une source de diversification et offrent des rendements relativement performants. Elles sont aussi devenues plus faciles à acheter, à vendre et à détenir grâce au développement des nouvelles technologies financières numériques (telles que le modèle de marché automatique « Automated Market Maker » et les systèmes automatisés de gestion des liquidités).
Cette tendance récente est d’autant plus saisissante au vu de la force du billet vert, qui indique que les investisseurs privés se sont tournés vers les actifs libellés en dollars. C’est du moins ce qui transparaît de l’évolution des prix relatifs. En même temps, cette observation rappelle que les fluctuations des taux de change peuvent avoir de manière indépendante une incidence sur la composition monétaire des portefeuilles de réserves des banques centrales. Les variations de la valeur relative des différents titres publics, reflétant les fluctuations des taux d’intérêt, peuvent également avoir un certain effet, même si ce dernier aura tendance à être moindre, dans la mesure où les rendements des obligations émises dans les principales monnaies suivent habituellement la même trajectoire. En tout état de cause, ces effets de valorisation ne font que renforcer la tendance générale. À plus long terme, au cours des deux dernières décennies, le fait que la valeur du dollar soit dans l’ensemble restée la même, tandis que sa part dans les réserves mondiales a diminué, indique en effet que les banques centrales se détournent progressivement du dollar.

En même temps, les tests statistiques n’indiquent pas une accélération de la baisse de la part du dollar dans les réserves, contrairement aux affirmations selon lesquelles les sanctions financières américaines ont précipité l’abandon du billet vert. Certes, comme certains l’ont affirmé, il est possible que les mêmes pays qui cherchent à s’éloigner du dollar pour des raisons géopolitiques sont aussi ceux qui ne communiquent pas d’informations sur la composition de leurs portefeuilles de réserve dans le cadre de l’enquête COFER. Il convient toutefois de noter que les 149 pays qui ont répondu à l’enquête représentent jusqu’à 93 % des réserves mondiales de change. En d’autres termes, les pays non participants ne représentent qu’une part infime des réserves mondiales.
Le renminbi chinois est l’une des monnaies de réserve non traditionnelles qui gagnent des parts de marché (à savoir un quart des parts perdues par le dollar). La Chine a mis en place des politiques sur plusieurs fronts pour promouvoir l’internationalisation du renminbi, notamment le développement d’un système de paiement international, l’extension des accords de swap et le lancement d’une monnaie numérique de banque centrale. Il est donc intéressant de noter que l’internationalisation du renminbi montre des signes de stagnation, du moins au vu de la part qu’il représente dans les réserves. Les données les plus récentes ne montrent pas de nouvelle augmentation de la part du renminbi dans les réserves. Certains observateurs estiment cependant que la dépréciation du taux de change du renminbi au cours des derniers trimestres a masqué cette augmentation. Cela étant dit, même en tenant compte des variations des taux de change, la part du renminbi dans les réserves a diminué depuis 2022.
D’autres observateurs suggèrent que ce qui est perçu comme une baisse continue des avoirs en dollars et une augmentation de la part des devises non traditionnelles dans les réserves n’est en fait que le fruit du comportement d’une poignée de grands détenteurs de monnaies de réserves. La Russie, pour des raisons géopolitiques, fait preuve de prudence dans sa politique de détention de dollars, tandis que la Suisse a préféré accumuler des réserves en euros au cours de la dernière décennie, la zone euro, proche géographiquement, étant son partenaire commercial le plus important. Mais si l’on exclut la Russie et la Suisse de l’agrégat de l’enquête COFER et si on se fie aux données publiées par les banques centrales de ces pays de 2007 à 2021, on constate peu de changement dans l’ensemble.
En fait, ce constat est plutôt général. Dans notre document de travail de 2022, nous avons identifié 46 « diversificateurs actifs ». Ce sont des pays dont la part des réserves de change en devises non traditionnelles était d’au moins 5 % à la fin de 2020. Il s’agit notamment des principaux pays avancés et pays émergents, et donc la plupart des membres du G-20. Au moins trois autres pays (Israël, Pays-Bas, Seychelles) ont rejoint cette liste en 2023.

Nous avons aussi constaté que les sanctions financières imposées par le passé incitaient les banques centrales à délaisser légèrement leurs portefeuilles de réserves (ces derniers risquant d’être gelés et redéployés) au profit de l’or, qui peut être stocké dans le pays et ne risque donc pas d’être affecté par une quelconque sanction. Ces travaux ont également montré que la demande d’or émanant des banques centrales est restée positive malgré les incertitudes entourant la politique économique et le risque géopolitique à l’échelle mondiale. Ces facteurs peuvent être à l’origine de l’accumulation d’or par un certain nombre de banques centrales dans les pays émergents. Cependant, avant de ne présager de quoi que ce soit, il est important de rappeler que la part de l’or dans les réserves reste à un niveau historiquement bas.

En résumé, le système monétaire et de réserve internationale continue d’évoluer. Les tendances que nous avons mises en évidence dans cet article (à savoir une baisse très progressive de la prédominance du dollar et l’augmentation du rôle des monnaies non traditionnelles de petits pays ouverts et bien gérés, rendue possible par les nouvelles technologies de change numériques) restent d’actualité.




OCC : DR Etienne Tshimanga Mutombo clôture la session de formation sur l’inspection de bois à la Direction Provinciale de Kinshasa

« Vaut mieux la fin d’une chose que son début » dit-on. Le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a clôturé ce jeudi 06 juin 2024, la session de formation sur l’inspection de bois qui s’est tenu pendant 10 jours à la Direction provinciale de Kinshasa.

Plus de 50 agents et cadres de l’Office Congolais de Contrôle ont durant la formation, été édifiés sur les conditions de commercialisation des bois en RDC, l’identification des essences, le repérage des plans de coupe, la détermination de l’humidité du bois, la procédure d’inspection des sciages avives tropicaux destinés à l’exportation et la procédure d’inspection des rondins de bois destinés à l’exportation.

Au cours de cette formation, une attention particulière a été accordée à la détermination du prix du bois afin de contribuer plus efficacement à l’amélioration de la production de l’Office Congolais de Contrôle, de la balance commerciale et de l’économie de la République Démocratique du Congo.

Dans son mot de clôture, le Directeur Général de l’OCC, le Dr Etienne Tshimanga a martelé que cette formation n’est pas la dernière. L’objectif de l’office est d’uniformiser, dans toutes les Directions Provinciales et Agences qui réalisent l’Inspection de bois, les instruments de mesure de bois, les méthodes de travail, les logiciels, les normes, les règles et les procédures d’inspection validés par les Organismes d’Accréditation.

Le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a indiqué que la Direction Générale attend des personnes formées, la mise en application de toutes les notions apprises durant la formation afin d’accroître la production de l’office et la protection des intérêts du pays pour tout ce qui est bois à exporter, en tenant compte des exigences du développement durable.

Signalons que cette session de formation avait été ouverte le 23 mai 2024 par Mme Christelle Muabilu, Directeur Général Adjoint de l’OCC, qui a été omniprésente à l’ouverture tout comme au cours des séances pratiques de classement des rondins et logiciel de calcul automatique de calcul automatique de cubage de bois à Kinkole , et aussi à la clôture.

Le Directeur Provincial de la Direction Provinciale de Kinshasa (Dirkin), Pierre Ilunga Mulamba a quant à lui, exhorté les participants à cette formation à appliquer sans faille tous les rudement reçus dans l’exercice de leurs fonctions et tâches respectives pour rendre performant notre outil de production.

Ila par ailleurs profité de l’occasion pour remercier Monsieur ZIZI MONSI, expert Consultant et Classeur Agréé par l’Association technique Internationale des Bois tropicaux (ATIBT pour son dévouement. Il a bravé tous les impondérables pour se mettre jour pour jour à la disposition des Agents et cadres de la DirKin.




A Kinkole: Christelle Muabilu évalue la formation sur l’inspection, les techniques d’identification des bois 

Mme le Directeur Général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu était le mardi 4 Juin 2024 au poste de Kinkole spécialisé dans le contrôle des bois.

Dans sa gibecière, Mme le Directeur général adjoint de l’OCC avait avec elle, tous les agents et cadres qui participent à la formation qui se tient à la Direction Provinciale de Kinshasa depuis le 23 mai 2024.

Ainsi, pour associer la théorie à la pratique, Mme Christelle Muabilu, en manager averti qui tient au développement des compétences du personnel dans ce domaine, a tenu personnellement à s’assurer si la théorie a été bien assimilée par les participants.

Christelle Muabilu assiste à la séance pratique

Durant plus de 5 heures, c’est-à-dire de 9 heures à 13h30’, Mme Christelle Muabilu accompagnée du Directeur Provincial de la Direction Provinciale de Kinshasa, Pierre Ilunga Mulumbaa, ont assisté à la séance de pratique supervisée par le formateur Zizi Monsi, Directeur honoraire et expert de l’organisme et Expert consultant et classeur agrée par l’Association Technique Internationale des Bois tropicaux (ATIBI).

Pour permettre à chaque participant à la formation de mettre en pratique les notions acquises sur l’inspection, techniques d’identification, règles de mesurage et des classements des bois, le groupe des participants a été reparti en 4 équipes.

Mme le DGA s’est associée aux participants

Le Directeur Général adjoint de l’OCC, Mme Christelle Muabilu, n’est pas non seulement venu assister à cette séance de pratique, mais elle s’est aussi associée aux pratiquants. C’est ainsi qu’elle a participé aux mesurages des bois sciés, question d’inciter les agents et cadres de bien maitriser les procédures d’inspection modernes, les techniques d’identification, les règles de mesurage et classement des bois tropicaux destinés à l’exportation de l’association technique internationale des bois tropicaux ainsi que les logiciels de calcul automatique de cubage de bois conçu par l’OCC ».

Signalons que cette formation connait la participation de près de 50 personnes constitués des Chefs des Divisions, chefs des Services, Chefs des bureaux et des sections, Chefs des postes et inspecteurs de conformité.

Le Quotidien




Les terminaux de paiement électroniques:  La mesure vise à renforcer l’utilisation du système bancaire

Après plusieurs spéculations, la Banque centrale du Congo a tenu à éclairer l’opinion sur cette nouvelle régulation afin de dissiper cette confusion constatée dans différentes publications dans les réseaux sociaux. Selon Mme le Gouverneur de la BCC, il n’y a pas d’inconvénients ni de confusion sur cette nouvelle mesure.

«La lettre dont il est question ne concerne pas les distributeurs automatiques des billets. Les Congolais et Congolaises vont continuer à aller dans les distributeurs automatiques des billets pour retirer soit des dollars, soit les francs congolais ; ça ne change pas. C’est que nous essayons de faire, c’est nous assurer que dans un magasin où ce qui est vendu est fixé en Franc congolais. Il faut qu’au moment où le client va payer avec sa carte bancaire, parce que ce payement va se faire à travers son compte bancaire, que celui-ci soit aussi fait en Franc congolais pour le moment parce que nous avons constaté que la plupart de ces terminaux de payement électronique sont paramétrés pour de payement seulement en dollars ».

A quoi va servir cette nouvelle régulation sur le plan national ?

Dans sa communication, Mme Malangu Kabedi Mbuyi souligne également que cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre des panoplies des réformes qu’elle va mettre en place pour soutenir la valeur des Francs congolais. La BCC soutient en même temps que cette mesure est destinée à renforcer l’utilisation de la monnaie nationale par rapport aux dollars.

« Parce que quand vous acheter en Franc une marchandise fixée en Franc congolais, c’est le montant que vous donnez qui sera déduit de votre compte. Cependant, comme les terminaux à payement électroniques sont paramétrés seulement en dollars, le magasin là où vous avez acheté va carrément se transformer en cambiste pour échanger la monnaie en Franc en dollars américains. Ce qui pourra entraîner un taux au-delà de celui de la banque », explique-t-elle.

Et d’ajouter, vous avez acheté pour un 1 millions de Franc congolais, ils transforment ça d’abord en dollars parce que c’est tout ce que la machine accepte. Maintenant quand ça arrive, si votre compte est en Franc congolais, le banquier aussi utilise le taux de change pour retirer l’argent de votre compte et payer le magasin. C’est cela que la Banque centrale veut s’attaquer.

Les prix sont en Franc congolais, vous payez en Franc congolais et cela diminue pour les consommateurs et ça fait qu’il n’y ait pas de taux de change qui sont utilisés de manière désordonnée et qui contribuent à la spéculation. Parce que lorsque vous arrivez, on vous dit que c’est un dollars, mais si vous voulez payer en Franc congolais, on vous dit c’est 2.900 alors que le taux de change peut être à 2600 ou 2700.

La Banque centrale du Congo qui tient à faire comprendre à l’opinion publique l’importance de cette réforme, souligne que cette mesure va aider à éliminer et à contribuer au renforcement de l’utilisation du système bancaire, donc la bancarisation et à réduire l’utilisation des encaisses.

Le Quotidien




Selon la BAD : La croissance économique devrait atteindre 3,7 % en 2024 et 4,3 % en 2025

Le thème de l’édition 2024 des Perspectives Economiques en Afrique est Impulser la Transformation de l’Afrique par la Réforme de l’Architecture financière Mondiale.

Malgré de solides performances économiques et une résilience remarquable, la transformation structurelle en Afrique a été lente et inégale, et pour y remédier, il faudra des réformes audacieuses de l’architecture financière mondiale afin de répondre aux besoins de financement du développement de l’Afrique.

Au moment où est publié le rapport 2024 des Perspectives économiques en Afrique, les pays africains continuent de faire face à d’importants défis structurels et à de multiples chocs sévères, notamment la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie provoquée par des tensions géopolitiques telles que l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les problèmes climatiques qui affectent l’agriculture et la production d’énergie, et une instabilité politique persistante.

Cet environnement contraignant a entraîné un ralentissement de la croissance du PIB réel de l’Afrique, qui est passée de 4,1 % en 2022 à 3,1 % en 2023. Toutefois, les perspectives économiques sont positives, avec une croissance qui devrait atteindre 3,7 % en 2024 et 4,3 % en 2025, ce qui souligne la forte résilience des économies africaines. Ce rebond de la croissance sera soutenu par l’amélioration attendue des conditions économiques mondiales et par des mesures politiques efficaces. Avec ces résultats, l’Afrique restera la deuxième région à croissance la plus rapide au monde, avec 40 pays qui devraient atteindre des taux supérieurs à ceux de 2023.

Malgré ces tendances positives, l’Afrique doit encore relever des défis pour parvenir à une transformation économique et sociale durables. Les taux de croissance historiques ont été insuffisants pour contrebalancer l’augmentation de la population, ce qui s’est traduit par des gains minimes en termes de PIB par habitant. La transformation structurelle s’est avérée limitée, les économies étant fortement tributaires, pour leur croissance et emploi, de secteurs traditionnels à faible productivité tels que l’agriculture ou les services peu qualifiés. Pour parvenir à une transformation structurelle substantielle, l’Afrique doit se concentrer sur des investissements stratégiques dans des domaines clés des objectifs de développement durable tels que l’éducation, l’énergie, les technologies et l’innovation favorisant la productivité, et les infrastructures de transport productives.

Le déficit de financement pour ces investissements est important, estimé à environ 402 milliards USD par an jusqu’en 2030, et nécessitera d’accroître la mobilisation des ressources intérieures et d’encourager les investissements du secteur privé. Cependant, étant donné l’ampleur des ressources, il est crucial d’augmenter les flux financiers externes comme sources de financement complémentaires. À cet égard, le rapport souligne l’urgence de réformer l’architecture financière mondiale pour faciliter une allocation équitable, durable et inclusive des ressources, essentielle au financement des objectifs de développement de l’Afrique.




Rdc : La BAD projette une croissance de 5,7 % en 2024 et 5,6 % en 2025portée par le secteur minier, le bâtiment et les travaux publics ainsi que le commerce

Selon les perspectives économiques publiées par la Banque africaine de développement, le taux de croissance économique en République Démocratique du Congo est passé de 8,8 % en 2022 à 7,5 % en 2023, en raison de la contre-performance des industries extractives (dont le taux de croissance est passé de 22,3 % en 2022 à 15,4 % en 2023). La croissance des secteurs non extractifs est passée de 3,1 % en 2022 à 3,6 % en 2023, portée par l’agriculture (+ 0,45 %), la construction et les travaux publics (+ 0,57 %), et les transports et télécommunications (+ 0,61 %).

La croissance a également été soutenue par les exportations (+17,3 %) et les investissements (+9,2 %). L’inflation est passée de 9,3 % en 2022 à 19,9 % en 2023, en raison de la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain (–21,8 %) et des contraintes d’approvisionnement en denrées alimentaires et en énergie. En conséquence, la Banque centrale a maintenu son taux préférentiel à 25 % depuis août 2023 pour freiner la dépréciation monétaire causée par le financement du déficit budgétaire.

Le déficit budgétaire est passé de 0,5 % du PIB en 2022 à 1,7 % en 2023 en raison d’une augmentation de 56,4 % des dépenses exceptionnelles (sécurité et élections), malgré une augmentation de 5,4 % des recettes et des subventions en 2023 (13,6 % du PIB). Le pays est confronté à un risque modéré de surendettement, le ratio dette publique/PIB passant de 22 % en 2022 à 21,5 % en 2023, et la dette extérieure passant de 14,8 % du PIB en 2022 à 17,8 % en 2023.

Le déficit du compte courant s’est creusé, passant de 4,9 % du PIB en 2022 à 6,3 % en 2023, sous l’effet de la détérioration des termes de l’échange (–8.1%) et des importations élevées. Les réserves internationales ont augmenté de 18 % pour atteindre 2,8 mois de couverture des importations en 2023. Avec le rétablissement des critères de crédit par la banque centrale, le ratio des prêts non productifs est passé de 7,4 % en 2022 à 6,5 % en 2023.

Le gouvernement vise une croissance inclusive et une réduction des inégalités. Le coefficient de Gini était de 0,511 en 2020, le taux de pauvreté de 56,2 % et le sous-emploi de 15,1 %.

Perspectives et risques

Les perspectives de croissance de l’économie devraient rester favorables à 5,7 % en 2024 et 5,6 % en 2025, portées par le secteur minier, le bâtiment et les travaux publics, et le commerce. L’inflation devrait chuter à une moyenne de 13,5 % en 2024–25, conformément à la politique restrictive de la banque centrale. Le déficit budgétaire devrait atteindre 2 % du PIB en 2024, avec la mise en place des institutions post-électorales, et retomber à 1,1 % en 2025. La stratégie d’apurement des arriérés intérieurs certifiés (2,4 milliards de dollars) est opérationnelle, et le ratio moyen de la dette au PIB devrait rester inférieur à 20 %.

Le déficit du compte courant devrait s’améliorer pour atteindre une moyenne de 4 % du PIB grâce aux investissements directs étrangers. Les réserves cumulées devraient atteindre 6,1 milliards de dollars, soit 2,3 mois de couverture des importations. Les incertitudes liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la guerre entre Israël et le Hamas, la chute des cours des matières premières, les tensions inflationnistes et de change, et l’insécurité dans l’est du pays, avec le pillage des minerais comptent parmi les risques à la hausse.

Les solutions pour mener à bien les transformations structurelles et améliorer le PIB par habitant (actuellement 731,3 dollars) comprennent la coordination des politiques budgétaires et monétaires, la mise en œuvre d’investissements structurels (en particulier des programmes d’industrialisation et de transformation agricole), et la poursuite de la réforme structurelle.

Réforme de l’architecture financière mondiale

Les transformations structurelles sont lentes et restent un défi majeur. Au cours de la période 2005–20, la part de l’agriculture dans l’emploi a chuté de 71,1 % à 60 %, tandis que la part de l’industrie est passée de 7 % à 10,7 %. La part des services a encore augmenté, passant de 22 % à 29,3 %. L’emploi évolue de l’agriculture vers l’industrie et les services en raison de la faible productivité des emplois agricoles, de l’importance du secteur informel et de la prédominance du secteur minier à forte intensité de capital. Le capital représente 82 % des facteurs de production et le travail 18 %. Les obstacles aux transformations structurelles sont l’insécurité aux frontières, les problèmes d’infrastructure, un climat des affaires difficile et des faiblesses au niveau du capital humain, des institutions, de la gouvernance et du financement.

Les problèmes de financement entravent les transformations structurelles. Pour couvrir ses besoins en matière de développement, le pays gagnerait à poursuivre l’amélioration de la gouvernance de son capital naturel et de ses ressources financières et bénéficierait ainsi d’une réforme de l’architecture financière mondiale. Le pays pourrait bénéficier de financements concessionnels et de sources de financement innovantes (fonds climatiques). Toutefois, l’accélération des réformes structurelles par la révocation des marchés miniers injustes, l’amélioration des recettes publiques et de l’efficacité des dépenses, et la dynamisation du climat des affaires pour tirer parti des investissements étrangers directs et de l’intégration régionale devraient apporter davantage de financements pour la transformation structurelle du pays.