Pseudo enquête sur les allégations concernant l’IGF Alingete : Politico.cd se discrédite auprès de l’opinion avec le mea culpa de son DG (Communiqué)

Quel crédit devons-nous donner à ces allégations distillées par Politico.cd, quand 72 heures après avoir déversé sur la place publique, les conclusions d’une pseudo-enquête, le directeur général de Politico.cd, LITSANI CHOUKRAN, vient de s’apercevoir qu’il s’est embarqué sur une mauvaise piste, discréditant du même coup son média. Hier déjà, les lecteurs entretenaient un doute sur ses différentes publications entrefaites de fakenews, aujourd’hui, tout le monde se rend à l’évidence que l’homme entreprend de décrédibiliser davantage son média.

Tenez, dans un communiqué qu’il vient de publier sur son compte X, LITSANI CHOUKRAN reconnait que les accusations portées contre l’inspecteur-chef de service Jules Alingete, avec décharges, les éléments sur lesquels il pensait s’appuyer pour étayer ses allégations avaient déjà été traités par une instance judiciaire, en l’occurrence la Cour de cassation, depuis 2020. Qui, au terme de ses investigations, avait classé le dossier sans suite parce que toutes ces accusations se sont révélé des affabulations montées par des officines que tout le monde connait.

Ces éléments de preuve que Politico.cd pensait opposer à la vérité sont des vieilleries déjà publiées par plusieurs médias dont Opinion-Infos, C-News… C’est pour ainsi dire que LITSANI CHOUKRAN et son Politico.cd n’ont rien apporté de neuf, sinon c’est un plagiat de mauvais goût, compulsé sur différents sites et le faire passer pour une pseudo-enquête ; question de faire du chantage à Jules Alingete, M. Clé Boa. Mais, c’est surtout pour faire plaisir à ses maîtres qui ont délié le cordon de la bourse, lesquels se recrutent parmi les délinquants financiers dont l’entreprise criminelle est mise en mal par la clairvoyance d’un Jules Alingete dont la simple évocation de son nom fait terreur dans ce monde des corrompus et criminels économiques.

Autrement dit, pourquoi avant de publier cette pseudo-enquête LITSANI CHOUKRAN n’avait pas pris soin de confronter ses sources à la place de balancer sur la place publique des contrevérités qui le discrédite aux yeux de l’opinion ?

Son parton, l’Indien Youssouf, avait été chassé des frontières congolaises après avoir détourné plus de 5 millions $, sur base d’une décision judiciaire. Cette vérité, LITSANI CHOUKRAN l’a camouflée pour ne braquer ses projecteurs que sur Jules Alingete. La raison est bien connue. Non, le Congolais est suffisamment mature pour ne plus prêter oreille à ces chants de sirènes annonciateurs de tournade.

Ci-dessous le communiqué de LITSANI CHOUKRAN, rédigé après la publication de sa pseudo-enquête et les réactions qu’elle a suscitées dans la confrérie.

Communiqué de Presse au sujet de notre Enquête en cours sur les allégations concernant Jules Alingete

Depuis février 2024, la rédaction de @politicocd s’est engagée dans une enquête minutieuse autour des allégations visant M. Jules Alingete. Malgré plusieurs sollicitations auprès de l’Inspection Générale des Finances (IGF), nous n’avons reçu aucune réponse. Dans un revirement surprenant, nous observons aujourd’hui une réaction synchronisée d’une coalition de journalistes, relayant un communiqué de l’IGF qui, outre les accusations sans preuves contre notre travail, est marqué par une nouveauté déplorable : des insultes ciblées et orchestrées à notre encontre, une première dans notre profession.

Ce comportement, loin des normes éthiques du journalisme, révèle une tentative manifeste de discréditer notre enquête par des moyens non journalistiques. De plus, ces mêmes confrères ont tiré des conclusions hâtives, se basant exclusivement sur le communiqué de l’IGF, sans aucune investigation supplémentaire. Cette démarche soulève des questions sérieuses sur leur impartialité et leur dévouement à la vérité.

Par ailleurs, une organisation non gouvernementale a validé l’authenticité des documents en question et a porté l’affaire devant la justice (avec les mêmes documents). Nous n’en sommes donc pas auteur.

A ce stade, notre enquête est maintenue, elle continue. Nous avons des preuves que la justice a classé l’affaire sans suite. Nous traiterons ce classement, ainsi que les raisons équivoquées. Néanmoins, depuis l’Inde, M. Youssouf conteste cette décision. Il est décrit par la coalition journalistique, sans fournir de preuves ni d’opportunité de défense, comme un criminel, ce qui jette un doute supplémentaire sur la fiabilité de leurs reportages.

En réponse à cette campagne de diffamation, nous annonçons notre intention de rencontrer M. Youssouf en Inde la semaine prochaine pour obtenir sa version des faits, poursuivant notre quête de la vérité avec intégrité et détermination. L’IGF peut toujours donner sa version sans passer par une campagne de diffamation à notre égard.

Nous condamnons fermement les tentatives de certains confrères de nous discréditer par des insultes commanditées et des conclusions infondées. Notre rédaction reste attachée à une investigation approfondie, équitable et exempte de toute influence extérieure.

Notre objectif est de démêler la vérité, en s’appuyant sur des preuves concrètes plutôt que sur des déclarations non vérifiées ou des attaques personnelles. Nous aspirons à démontrer, conformément aux conclusions des services de M. Alingete, l’infondé des allégations. Cependant, un tel résultat ne peut être atteint qu’à travers une enquête rigoureuse et transparente.

Nous nous engageons à maintenir notre intégrité journalistique et à vous tenir informés de l’évolution de cette affaire.

LITSANI CHOUKRAN, Directeur général de politico.cd

Didier Mbongomingi




Politique monétaire: Le logement est une des raisons pour lesquelles les effets des taux d’intérêt plus élevés diffèrent selon les pays  

Ces effets peuvent se manifester avec un décalage dans certains pays : si les taux d’intérêt restent plus élevés plus longtemps, les propriétaires en ressentiront vraisemblablement les conséquences lorsque les taux du crédit hypothécaire s’adapteront.

Les banques centrales ont considérablement relevé les taux d’intérêt ces deux dernières années pour maîtriser l’inflation au sortir de la pandémie, faisant craindre pour beaucoup un ralentissement de l’activité économique. La croissance mondiale s’est pourtant globalement maintenue, une décélération ne se manifestant que dans quelques pays.

Pourquoi certains pâtissent des taux élevés, et d’autres pas ? Les effets des taux directeurs de la politique monétaire sur l’activité dépendent en partie des caractéristiques du marché du logement et du marché hypothécaire, qui varient grandement selon les pays, comme le montre un chapitre de la nouvelle édition des Perspectives de l’économie mondiale.

Le logement est un important vecteur de transmission de la politique monétaire. Les prêts hypothécaires sont le principal engagement financier des ménages et le logement constitue souvent l’essentiel de leur patrimoine. L’immobilier représente en outre une grande part de la consommation, de l’investissement, de l’emploi et des prix à la consommation dans la plupart des pays.

Afin d’évaluer dans quelle mesure certaines caractéristiques du marché résidentiel affectent les effets de la politique monétaire sur l’activité, nous nous sommes appuyés sur de nouvelles données sur les marchés du logement et des prêts hypothécaires recueillies dans différents pays, et avons constaté que ces caractéristiques variaient considérablement selon les pays. Ainsi, la part des prêts hypothécaires qui sont à taux fixe est presque nulle en Afrique du Sud, alors qu’elle est supérieure à 95 % aux États-Unis et au Mexique.

Nos résultats indiquent que la politique monétaire a des effets plus importants sur l’activité dans les pays où la part des prêts hypothécaires à taux fixe est faible. Cela s’explique par le fait que si le taux hypothécaire est variable, le montant des remboursements mensuels augmente en fonction des taux directeurs de la politique monétaire. À l’inverse, les ménages qui ont emprunté à taux fixe ne verront pas de différence immédiate si les taux directeurs changent.

Les effets de la politique monétaire sont également plus marqués dans les pays où le montant des prêts est élevé par rapport à la valeur des biens, ainsi que dans ceux où l’endettement des ménages est élevé en pourcentage du PIB. Dans tous ces pays, un plus grand nombre de ménages sont exposés aux risques de variation des taux hypothécaires, avec des effets accrus si leur endettement est élevé en proportion de leur patrimoine.

Les caractéristiques du marché du logement jouent aussi un rôle : la transmission de la politique monétaire est plus forte là où l’offre de logements est plus restreinte. Par exemple, une baisse des taux réduit les coûts d’emprunt pour les primo-acquéreurs, entraînant une hausse de la demande. Sur les marchés où l’offre est restreinte, cela se traduit par une appréciation des biens. Les propriétaires existants voient donc leur patrimoine augmenter et peuvent consommer davantage, surtout s’ils peuvent donner leur bien en garantie pour emprunter plus.

La transmission est également plus forte si les prix de l’immobilier résidentiel ont connu une surévaluation récente. Les flambées de l’immobilier tiennent souvent à un optimisme déraisonné quant à l’évolution attendue des prix. Elles s’accompagnent souvent d’un endettement excessif qui peut déboucher sur une spirale de chutes des prix des logements et de saisies immobilières en cas de durcissement de la politique monétaire, les revenus et la consommation diminuant plus encore.

Le logement transmet moins les effets de la politique monétaire

Les marchés du crédit hypothécaire et de l’immobilier ont connu plusieurs transformations depuis la crise financière mondiale et la pandémie. Au début du récent cycle d’augmentation des taux directeurs et après une longue période marquée par des taux d’intérêt faibles, les paiements d’intérêts sur prêts hypothécaires étaient à un niveau historiquement bas, la durée moyenne des prêts était longue et la part moyenne des crédits à taux fixe était élevée dans de nombreux pays. En outre, la pandémie a incité les populations à s’éloigner des centres urbains, leur préférant des zones où l’offre est relativement moins restreinte.

Il se peut donc que la transmission de la politique monétaire par le vecteur de l’immobilier résidentiel se soit affaiblie dans plusieurs pays, ou tout au moins qu’elle soit retardée.

Les circonstances varient toutefois énormément selon les pays. L’évolution des caractéristiques du marché hypothécaire dans des pays comme le Canada ou le Japon indique un renforcement de la transmission de la politique monétaire par le vecteur du logement, principalement en raison de la diminution de la part des crédits à taux fixe, de la hausse de l’endettement et de la contraction de l’offre de logements. Cette transmission semble au contraire s’être affaiblie dans des pays tels que les États-Unis, la Hongrie, l’Irlande ou le Portugal, où ces caractéristiques suivent le trajet inverse.

Calibrer la politique monétaire

Il ressort de notre étude que pour calibrer et adapter au mieux la politique monétaire, il faut bien comprendre ses mécanismes de transmission par le vecteur du logement dans chaque pays. Dans les pays où ce vecteur est puissant, surveiller l’évolution du marché résidentiel et de la dette des ménages peut aider à déterminer rapidement si le resserrement de la politique monétaire est trop important. Là où la transmission de la politique monétaire est faible, les autorités peuvent prendre des mesures vigoureuses dès les premiers signes de surchauffe ou de pressions inflationnistes.

Mais que faire aujourd’hui ? La plupart des banques centrales se sont considérablement rapprochées de leur cible d’inflation. À la lueur de ce qui précède, on pourrait conclure que si la transmission est faible, mieux vaut opter pour une politique un peu trop restrictive qu’un peu trop souple. Pourtant, à l’heure actuelle, un resserrement excessif ou le maintien prolongé des taux d’intérêt à un niveau élevé serait plus risqué.

S’il est vrai que les crédits hypothécaires à taux fixe sont devenus plus courants dans de nombreux pays, il est fréquent que ces taux ne soient fixes que sur une courte période. Au fil des révisions de taux de ces prêts, la politique monétaire pourrait soudain transmettre ses effets plus efficacement et freiner la consommation, surtout dans les pays où les ménages sont lourdement endettés.

Plus les taux d’intérêt resteront élevés longtemps, plus les ménages courront le risque d’accuser le coup, même dans les pays où ils sont jusqu’ici relativement épargnés.

— Ce billet est basé sur le chapitre 2 des Perspectives de l’économie mondiale d’avril 2024 : « Qui accuse le coup ? Effets de la politique monétaire sur les marchés du logement ». Ce chapitre a été rédigé par Mehdi Benatiya Andaloussi, Nina Biljanovska, Alessia De Stefani et Rui Mano, avec l’appui d’Ariadne Checo de los Santos, Eduardo Espuny Diaz, Pedro Gagliardi, Gianluca Yong et Jiaqi Zhao. Amir Kermani y a contribué en tant que consultant externe et Jesper Lindé a contribué à la modélisation.




Rapport sur la stabilité financière dans le monde: L’essor du crédit privé et les risques associés (FMI)

Le chapitre 2 du rapport sur la stabilité financière dans le monde évalue les vulnérabilités et les risques potentiels pour la stabilité financière du crédit privé, catégorie d’actifs à l’essor rapide dont la vocation est généralement d’octroyer des prêts à des entreprises de taille intermédiaire en dehors du cadre des banques commerciales et des marchés des titres d’État, et dont la taille rivalise désormais avec celle d’autres marchés du crédit. Le chapitre relève des vulnérabilités importantes découlant de la relative fragilité des emprunteurs, de la part croissante des instruments d’investissement semi liquides, de la superposition des effets de levier, de valorisations dépassées et potentiellement subjectives, et du manque de clarté des relations entre les participants. Si le crédit privé reste opaque et poursuit sa croissance exponentielle dans un contexte de surveillance prudentielle limitée, ces vulnérabilités pourraient prendre une importance systémique.

Compte tenu des risques potentiels posés par cette catégorie d’actifs fortement interconnectée qui se développe à grande vitesse, les autorités devraient envisager d’adopter une approche plus volontariste s’agissant de son contrôle et de sa réglementation. Afin d’évaluer les risques de façon exhaustive, il est nécessaire de combler les lacunes en matière de données et de renforcer les exigences en matière de communication des informations. Les autorités devraient surveiller attentivement et traiter les risques de liquidité et de conduite dans les fonds — en particulier les fonds de détail — pouvant faire face à des risques de rachat plus élevés.

Les principales leçons du chapitre 2

Le crédit privé se développe à grande vitesse et représente une source de financement de long  terme pour les entreprises de taille intermédiaire. Il constitue pour les emprunteurs une  proposition de valeur grâce à des relations étroites avec les établissements prêteurs et des  modalités de prêt sur mesure. Tandis que les banques semblent être plus frileuses à l’idée de  prêter aux entreprises de taille intermédiaire, ou aux moyennes entreprises, le crédit privé joue  aujourd’hui un rôle central dans l’octroi de financements. Ce déplacement du crédit depuis le  cadre des banques réglementées et des marchés relativement transparents, à l’instar des crédits  syndiqués ou des obligations d’entreprises, vers l’univers plus opaque du crédit privé, crée des  risques potentiels. Bien que les risques immédiats semblent modérés, le secteur présente des  vulnérabilités considérables.

En cas de récession, le secteur pourrait subir des pertes inattendues de grande ampleur. Le  crédit  privé  applique  généralement  un  taux  variable  et  s’adresse  à  des  emprunteurs  de  relativement petite  taille  présentant  un  niveau  d’endettement  élevé.  Ces  emprunteurs  pourraient pâtir d’une hausse des coûts de financement et enregistrer de mauvais résultats lors  d’une récession.

Le risque de liquidité pourrait augmenter avec la croissance des fonds de détail. La grande  majorité des fonds de crédit privé pose peu de risques liés à la transformation des échéances.  Toutefois, l’essor des fonds semiliquides pourrait accentuer les avantages dit de premier sortant  et les risques de retraits massifs. La participation accrue des investisseurs de détail dans les  marchés du crédit privé soulève des préoccupations quant à leur conduite, car ils pourraient ne  pas mesurer pleinement les risques encourus ou connaître les restrictions applicables aux rachats  sur une catégorie d’actifs illiquide.

La superposition des effets de levier est à l’origine d’une interconnexion problématique. Bien  que les fonds de crédit privé eux-mêmes semblent faire un usage limité de l’effet de levier, ils  sont souvent au cœur d’un complexe réseau d’acteurs y recourant, depuis les emprunteurs  jusqu’aux investisseurs finaux en passant par les fonds d’investissement. Ces niveaux multiples  d’effet de levier, souvent dissimulés par une communication incomplète des informations,  pourrait amplifier les pertes. De plus, les fonds pourraient malgré tout faire face à des appels de  fonds importants, avec une transmission potentielle à leurs fournisseurs d’instruments à effet  de levier.

L’incertitude autour des valorisations pourrait entraîner une perte de confiance. Compte tenu  de l’opacité des sociétés emprunteuses et du fait que le secteur, avec sa portée et sa taille  actuelles, n’a jamais connu de grave récession économique, il est difficile pour un acteur  extérieur d’en faire une évaluation rapide. Les gestionnaires de fonds peuvent être incités à retarder la réalisation des pertes car ils procèdent à de nouvelles levées de fonds et perçoivent  des commissions de performance sur la base de leurs antécédents.

Les risques pour la stabilité financière pourraient également provenir d’entités présentant une  exposition particulièrement élevée aux marchés du crédit privé, comme les assureurs influencés  par  des  sociétés  de  capital-investissement  et  certains  groupes  de  fonds  de  pension.  Les  compagnies d’assurance contrôlées par des fonds de capital‐investissement ont vu leurs actifs  enregistrer une forte progression ces dernières années, sachant que leur exposition à des  investissements moins liquides est considérablement plus élevée que celle de leurs homologues  du secteur.

Du fait de l’insuffisance des données à disposition, il est difficile d’évaluer dans leur globalité  les risques que pose cette catégorie d’actifs pour la stabilité financière. Si cette catégorie  d’actifs reste opaque et poursuit sa croissance exponentielle dans un contexte de surveillance  prudentielle  limitée,  les  vulnérabilités  du  secteur  du  crédit  privé  pourraient  prendre  une  importance systémique.  Les autorités devraient envisager d’appliquer une supervision et une réglementation plus  intrusives à l’égard des fonds de crédit privé, de leurs investisseurs institutionnels et des  fournisseurs  d’instruments  à  effet  de  levier.  Elles  devraient  renforcer  la  coopération  transfrontalière  et  intersectorielle  afin  de  combler  les  lacunes  en  matière  de  données  et  d’harmoniser les évaluations des risques dans l’ensemble des secteurs financiers.

Les autorités devraient en priorité s’attacher à combler les lacunes en matière de données afin  que les organes de supervision et de réglementation puissent procéder à une évaluation plus  complète  des  risques,  notamment  ceux  liés  à  l’effet  de  levier,  à  l’interconnexion  et  à  la  concentration  des  investisseurs.  Elles  devraient  renforcer  les  exigences  en  matière  de  communication de données pour les fonds de crédit privé et leurs investisseurs ainsi que les  fournisseurs d’instruments à effet de levier afin d’améliorer le suivi et la gestion des risques.

Les autorités devraient surveiller attentivement et traiter les risques de liquidité et de conduite  dans les fonds —en particulier les fonds de détail— pouvant faire face à des risques de rachat  plus élevés. Les organes de réglementation des valeurs mobilières devraient appliquer les  recommandations du Conseil de stabilité financière et de l’Organisation internationale des  commissions de valeurs s’agissant de la conception des produits et de la gestion de la liquidité.




FMI et BM : Les réunions de printemps se tiendront du 2024 du 15 au 20 avril 2024

Les autorités congolaises, notamment les ministres des Finances et de Budget, ainsi que le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, participeront du 17 au 19 avril aux réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Ces réunions permettent de réunir divers acteurs — dirigeants du secteur public (banques centrales, ministères des finances et du développement, parlementaires) et du secteur privé, représentants d’organisations de la société civile, experts issus des milieux universitaires — autour des grands enjeux mondiaux : conjoncture économique, élimination de la pauvreté, développement international, efficacité de l’aide, et système financier international.

Elles offrent également une série de séminaires, séances d’information régionales, conférences de presse et autres sessions sur ces thèmes. Elles se dérouleront du 15 au 20 avril, les principales réunions ministérielles et manifestations se concentrant sur trois jours.

Disons que le temps fort de ce rassemblement est constitué par les réunions du Comité du développement, forum conjoint du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, et du Comité monétaire et financier international du FMI, qui permettent de faire le point sur les activités des deux institutions. Cet évènement donne également lieu à toute une série de séminaires, séances d’information régionales, conférences de presse et autres sessions consacrés à l’économie mondiale, au développement international et aux marchés financiers.

Les Conseils des gouverneurs du FMI et du Groupe de la Banque mondiale ne se réunissent en séance plénière qu’une fois par an, à l’automne, durant les Assemblées annuelles.

Pour rappel, les Conseils des gouverneurs du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale se réunissent une fois par an pour discuter du travail de leurs institutions respectives. Ces Assemblées annuelles se tiennent habituellement en octobre à Washington et, tous les trois ans, dans un autre pays membre.

La réunion inaugurale des Conseils des gouverneurs s’est tenue en mars 1946 à Savannah, dans l’État de Géorgie (États-Unis), et les premières Assemblées annuelles cette même année à Washington.

À l’occasion des Assemblées annuelles, plusieurs instances se réunissent, notamment le Comité du développement, le Comité monétaire et financier international (CMFI), le Groupe des Vingt-Quatre (G24) et le Groupe des Vingt (G20). À l’issue de leurs réunions, le Comité du développement et le CMFI, de même que plusieurs autres groupes, publient des communiqués et des déclarations. Au programme des Assemblées annuelles figure une séance plénière au cours de laquelle les gouverneurs traitent des affaires qui concernent les deux institutions. Les Conseils des gouverneurs prennent des décisions sur la façon de traiter les dossiers monétaires internationaux du moment, et approuvent les résolutions correspondantes. Les Assemblées annuelles sont présidées par un gouverneur du FMI et de la Banque, cette présidence étant exercée par les pays membres à tour de rôle d’une année sur l’autre. Elles peuvent aussi donner lieu à l’admission d’éventuels nouveaux membres au sein du FMI et de la Banque.

Réunissant un nombre considérable de responsables des pays membres, les Assemblées annuelles sont l’occasion de très nombreuses discussions avec un large éventail de parties prenantes. Les séminaires et autres manifestations publiques organisés parallèlement aux Assemblées visent ainsi à favoriser de féconds échanges de vues entre délégués des pays membres, hauts responsables du FMI et de la Banque, acteurs du secteur privé, représentants de la société civile ou encore journalistes. Enfin, chaque année, à l’occasion de ces Assemblées, la fondation créée en l’honneur de Per Jacobsson, troisième directeur général du FMI, organise une conférence consacrée à la finance internationale.




Invitation AGO Avril 2024




Jules Alingete rend hommage à Simon Kimbangu, précurseur de l’émancipation congolaise et africaine

Dans la lutte pour l’émancipation du peuple congolais du joug colonial belge, Simon Kimbangu se distingue comme un précurseur. Dès 1921, il a courageusement critiqué la politique coloniale belge avec un discours non-violent. Kimbangu a prôné l’égalité des droits devant la loi et a éveillé la conscience noire face à l’idéologie dominatrice du colon belge. Pour les Congolais de l’époque, Simon Kimbangu était un prophète de Dieu, un nationaliste. Cependant, les missionnaires et l’autorité coloniale le considéraient comme un personnage dangereux, incitant la population congolaise à la révolte. Son histoire et son combat ont marqué l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC).

Jules Alingete : Gardien des Finances Publiques

Jules Alingete Key, économiste congolais et expert-comptable agréé, est un homme dont le parcours est exemplaire. Né à Kinshasa le 25 juin 1963, il a été recruté sur concours à l’Inspection Générale des Finances (IGF) en 1988. Depuis lors, il a brillé dans divers postes, devenant un pilier du système Tshisekedi. Voici quelques points saillants de sa carrière :

1. Conseiller au ministère des Finances: Il a exercé ce rôle avec brio, contribuant à la gestion des finances publiques.

2. Coordonnateur au cabinet du gouverneur de la ville de Kinshasa (1997-2000): Son expertise a été précieuse dans cette fonction.

3. Commissaire aux comptes à la REGIDESO (2006-2018): Il a veillé à la transparence dans la gestion des ressources.

4. Directeur des recettes à la DGRK (2008-2010): Son travail a eu un impact significatif sur les recettes publiques.

5. Conseiller spécial du gouvernement en matière du climat des affaires: Il a contribué à améliorer le climat des affaires en RDC.

6. Inspecteur Général des Finances depuis juillet 2020: Jules Alingete a été un allié essentiel dans la lutte contre l’impunité et le détournement des deniers publics, une priorité du président Félix Antoine Tshisekedi .

L’IGF sous la Loupe d’Alingete

L’Inspection Générale des Finances (IGF) joue un rôle crucial dans la mobilisation des recettes publiques. La patrouille financière qu’il a mise en place est la clé de l’éradication des antivaleurs dans la gestion publique. Jules Alingete est un homme qui résiste aux menaces verbales, à la corruption et à la diabolisation. Il incarne l’espoir d’un Congo nouveau, bâti sur des valeurs d’intégrité et de transparence.

En somme, la commémoration de Simon Kimbangu et le travail de Jules Alingete convergent vers un idéal de justice, d’équité et de progrès pour la RDC. Leur héritage inspire les générations actuelles et futures à poursuivre la lutte pour un pays meilleur.

Didier Mbongomingi




DGRK : Michée Musaka reçoit le trophée d’excellence « Moto ya sika »   

M. Michée Musaka Mayelenkay, Directeur général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), a reçu ce vendredi 05 avril, le trophée d’excellence ” Moto ya sika “, prix du Citoyen congolais, lui décerné par l’ASBL ” Moto ya sika “.

La cérémonie de remise du trophée s’est déroulée à l’hôtel Hilton, dans la commune de Gombe.

L’ASBL a suivi avec attention particulière le fonctionnement de la DGRK depuis plusieurs années. Pour la structure, cette institution financière provinciale de la Ville province de Kinshasa connaît à ce jour, un élan d’épanouissement très remarquable, grâce à la politique managériale du comité de gestion conduit par Michée Musaka Mayelenkay nommé Directeur général à la tête de cette régie il y a à peine 5 mois.

Cet effort du changement, ajoute les Responsables de cette ASBL, mérite des encouragements pour l’avancement de la DGRK.

C’est ainsi que les Membres de l’ASBL “Moto ya sika”, prix du Citoyen Congolais, demandent aux Agents et Cadres de la régie financière de la capitale de soutenir le DG, Michée Musaka.

Prenant la parole, le Patron de la DGRK qui a reçu ce trophée récompensé aux hautes personnalités a accueilli cet événement avec joie et surtout humilité.

En cinq mois seulement à la tête de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay se dit surpris que l’ASBL suit de près les activités de la régie qui travaille pour l’intérêt de la ville de Kinshasa.

“16 ans après, il a fallu attendre qu’une Association puisse reconnaître les activités et les actes posés par la Haute Direction de la DGRK à travers ma modeste personne”, a déclaré Michée Musaka Mayelenkay qui applique depuis sa nomination la politique de proximité avec les assujettis dans le but d’atteindre tous les contribuables de la capitale, booster le niveau de mobilisation des recettes, élargir l’assiette fiscale et accroître la bonne volonté des Agents et Cadres dans le dévouement du travail.

Michée Musaka Mayelenkay s’est engagé par ailleurs à travailler encore plus pour l’amélioration des Agents et Cadres de la DGRK, car plusieurs défis sont à relever.

Avant de terminer son discours de remerciement, le Patron de la régie financière de la capitale a rendu hommage au Chef de l’Etat, M. Félix Tshisekedi qui a permis cet élan de bonne gouvernance et qui se soucie de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Sans oublier le Gouverneur de la Ville province de Kinshasa, M. Gentiny Ngobila Mbaka qui a jeté son dévolu sur sa modeste personne pour présider aux destinées de la DGRK et avec pour mission de remettre cette administration fiscale sur les rails.




La DGRK accorde un moratoire jusqu’au 30 Avril 2024 aux assujettis de l’IF et IRL exercice 2024 revenus 2023 

Sur instruction de Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), que dirige M. Musaka Mayelenkay Michée, le Directeur Général, informe les assujettis à l’Impôt Foncier (IF) 2024 et à l’Impôt sur les revenus locatifs (IRL) exercice 2024/revenus 2023 ainsi qu’aux actes générateurs des recettes non fiscales à échéance du 31 mars 2024 qu’un moratoire est accordé jusqu’au 30 Avril 2024, afin de permettre à tous les assujettis de déclarer et de payer en toute quiétude et sans contrainte au regard des dispositions de l’arrêté N°SC/0027/CAB/GVK/GNM/2022 du 31 janvier 2024.

A cet effet, précise le même document, il leur est demandé de se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.




Les assujettis à la Retenue sur Loyers appelés à s’acquitter de leurs obligations fiscales au plus tard mercredi 10 avril 2024

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Musaka Mayelenkay Michée, Directeur général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) rappelle les contribuables, personnes physiques et morales, assujettis à la Retenue sur Loyers que l’échéance mensuelle du mois de mars 2024 et/ou trimestrielle (1er trimestre 2024) est fixée au plus tard mercredi 10 avril 2024 pour s’acquitter de leurs obligations fiscales.

Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des amendes conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière.

N.B: Celui qui paie mal, paie deux fois.




Inclusion financière: Bientôt un répertoire national des sûretés mobilières 

Le lundi 1er et mercredi 3 avril, sous les auspices du Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et de mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi (Projet TRANSFORME), les experts des parties prenantes ont travaillé pour opérationnaliser les deux volumes comprenant, l’un, le manuel conceptuel et, l’autre, le draft d’un décret portant mise en place du Répertoire national des sûretés mobilières (RNSM) en République démocratique du Congo.

André Mayala Lutete, Secrétaire national des institutions de micro-finance

Réunis dans un hôtel de la place, les experts ont validé le cadre technique ainsi que le cadre juridique devant encadrer le programme d’implémentation du répertoire national des suretés mobilières. L’objectif pour le Gouvernement, c’est le souci de l’inclusion financière, faciliter l’accès au crédit aux petites et moyennes entreprises, aux femmes entrepreneures, aux jeunes qui sont dans les PME.

Expliquant les péripéties de ce processus, M. Adolphe Lotala Boketshu, conseiller au cabinet de la ministre de la Justice a expliqué qu’au début, il y a eu un consultant (Duga&Co et Albatress) qui a été recruté par le projet Transforme et qui a apporté les livrables. Il y a eu le travail informatique et le logiciel qui serviront à l’opérationnalisation du répertoire. « Et il a fallu qu’on examine le texte qui va accompagner l’implémentation du répertoire national et des suretés mobilières. Les résolutions assorties de l’atelier, il fallait aller à Brazzaville et à Yaoundé pour l’échange d’expérience. Avec l’expérience acquise de l’autre côté, il a fallu qu’on enrichisse notre texte », dit-il.

Et de préciser que nous allons au niveau du groupe technique valider ce travail que nous allons présenter aux autorités, notamment à la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, qui va le transmettre au Premier ministre pour signature.

Un instrument qui tombe à pic

Disons que la Rdc a mis en place une stratégie nationale d’inclusion financière. Parmi ses six objectifs stratégiques, il y a l’accès au crédit de la population. Cet instrument tombe à point nommé car il va permettre à la population d’avoir accès au crédit en présentant leurs équipements mobilier comme gage.

A en croire André Mayala Lutete, Secrétaire national des institutions de micro-finance, ceci permettra l’accès au crédit, aider les PME et par ricochet d’accroitre et de devenir des nouveaux millionnaires. En bref, ça aura un impact sur l’émergence de la classe moyenne.

Il soutient que le répertoire, c’est juste une plate-forme où les institutions financières vont enregistrer les équipements en gage. A côté de cela, il y a plusieurs répertoires spécifiques.

Concernant les attentes des institutions de micro finances, il s’est montré confiant : « nous sortons des travaux où on a eu à valider le répertoire, mais aussi le décret. Le plus important pour nous, que ceci soit mis en œuvre. Ça fait longtemps que le Congo Brazza a le décret, mais ceci n’est pas opérationnel ».

Soulignons que les travaux ont été guidés par les leçons apprises du voyage d’études effectué au Congo Brazzaville et au Cameroun, pays qui utilisent déjà le registre des sûretés mobilières. Cette réforme, soutenue par la Banque mondiale à travers le Projet TRANSFORME, vise à améliorer l’accès au financement et l’inclusion financière pour les MPME et particulièrement les femmes micro-entrepreneures souvent exclues du crédit par manque des garanties immobilières.

 

Le Quotidien