A cause des perspectives 2024 globalement positives : Le CPM décide de maintenir inchangé le taux directeur à 25%

Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Congo (BCC) s’est réuni le vendredi 29 décembre 2023 sous la présidence du Gouverneur, Mme Malangu Kabedi Mbuyi.

Il nous revient que le CPM a passé en revue la situation économique intérieure et mondiale marquée, en 2023, par les effets néfastes de multiples chocs. Se fondant sur les évolutions économiques récentes et sur les perspectives pour 2024, le CPM a décidé de maintenir inchangés le taux directeur de la BCC et les niveaux actuels des coefficients de la réserve obligatoire.

Selon un communiqué publié à cet effet, le CPM a noté que les mesures de stabilisation en cours, le maintien d’une politique monétaire restrictive, et le renforcement de la coordination entre les politiques monétaire et budgétaire ont permis de soutenir la stabilité du cadre macroéconomique au cours des derniers mois de l’année.

« En effet, les pressions inflationnistes observées à mi-juillet ont sensiblement baissé et sont restées modérées au cours de la seconde moitié de l’année, en dépit des chocs externes et internes affectant notamment l’offre des produits alimentaires de base et des pressions continues sur le taux de change essentiellement alimentées par une forte demande de devises. Le CPM a ainsi observé que l’inflation mensuelle est passée de 5,8% en juillet à 2,3% en novembre », indique le même document.

Une inflation de 22,3%

En conséquence, en glissement annuel, l’inflation est restée autour d’une moyenne de 22,3% entre mi-aout et mi-décembre 2023. En ce qui concerne le marché des changes, le CPM a noté qu’au 28 décembre, les taux de change se sont situés à 2.679,6 CDF/USD et 2.68,5 CDF/USD pour les marchés interbancaire et parallèle respectivement, comparés aux taux de 2.655 CDF/USD et 2.674 CDF/USD à fin novembre, dénotant ainsi une légère dépréciation sur les deux marchés. Le CPM a également noté que l’activité économique est restée soutenue en 2023, avec une croissance économique estimée à 6,2%.

Le CPM a, enfin, relevé que les perspectives économiques pour 2024 restent globalement favorables, avec une croissance forte et une baisse continue des pressions inflationnistes, malgré les incertitudes et les risques encore élevés, particulièrement au niveau de l’économie mondiale.

En conclusion, indique le même document, le CPM a décidé du maintien de l’orientation restrictive de la politique monétaire et a recommandé un suivi rigoureux par la BCC des conditions affectant la liquidité dans l’économie. Il a ainsi laissé le taux directeur de la BCC inchangé à 25%, et maintenu les coefficients de la réserve obligatoire à 10% et 0% pour les dépôts à vue et à terme en francs congolais ; et à 13% et 12% pour les dépôts à vue et à terme en devises.

Le CPM a insisté sur la nécessité pour le pays de maintenir des politiques économiques saines, prudentes, et favorable à la croissance ; et de renforcer davantage la coordination des politiques budgétaire et monétaire.

 




Programme des célébrations liturgiques du temps de Noël au Vatican

Solennité de Noël du Seigneur

Chapelle papale

Basilique Saint-Pierre, 19h30

Le Saint-Père François présidera la messe dans la nuit de la solennité de la naissance du Seigneur.

Lundi 25 décembre 2023

Solennité de Noël du Seigneur

Loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, 12 heures

Le Saint-Père François adressera son message de Noël au monde et donnera la bénédiction « Urbi et Orbi ».

Dimanche 31 décembre 2023

Solennité de Marie sainte mère de Dieu

Basilique Saint-Pierre, 17 heures

Le Saint-Père François célébrera les premières vêpres de la solennité de Marie Très Sainte Mère de Dieu, qui seront suivies du chant traditionnel de l’hymne « Te Deum », à la fin de l’année civile.

Lundi 1er janvier 2024

Solennité de Marie sainte mère de Dieu

Chapelle papale

Basilique Saint-Pierre, 10 heures

Le Saint-Père François présidera la célébration eucharistique de la solennité de Marie, très sainte Mère de Dieu, dans l’octave de Noël, à l’occasion de la 57e Journée mondiale de la paix.

Samedi 6 janvier 2024

Solennité de l’épiphanie du Seigneur

Chapelle papale

Basilique Saint-Pierre, 10 heures

Le Saint-Père François présidera la célébration eucharistique de la solennité de l’Épiphanie du Seigneur.




Devant Nicolas Kazadi : Démonstration du logiciel de télé procédure d’immatriculation des véhicules   

M. Nicolas Kazadi, ministre des Finances a présidé ce 06 décembre la séance de démonstration du logiciel de télé procédure d’immatriculation des véhicules. Ce logiciel permettra à la population de soumettre les dossiers et de payer électroniquement sans se rendre physiquement à la DGI.

Ce logiciel interfacé avec Sydonia va faciliter le contrôle automatique si le véhicule a payé la douane sans se rendre à la DGDA. Il permettra aussi d’effectuer le paiement en ligne par carte bancaire ou par voie téléphonique (mobile money) sans connexion internet.

Le lancement officiel aura lieu avant le 31 décembre 2023. Ce logiciel est le 1er axe à côté de l’implantation des unités locales de production des plaques, l’installation des caméras et radars dans les carrefours pour identifier les contraventions routières, ainsi que des fourrières.




Albert Zeufack : « La Rdc se porte assez bien et devient l’un des pays à forte croissance en 2023 »

M.Albert Zeufack, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Rdc, l’Angola et le Seychelles a animé dernièrement à Kinshasa un café de presse au cours duquel il a abordé trois points importants. Il s’agit du compte-rendu des Assemblées annuelles entre la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech au Maroc, la réorientation du portefeuille de la Banque mondiale en Rdc suite à la revue de la performance du portefeuille, ainsi que la Banque mondiale comme banque du savoir.

Faisant le compte-rendu des Assemblées annuelles entre la Banque mondiale et le Fmi à Marrakech, M. Albert Zeufack a expliqué que du 09 au 15 octobre 2023, se sont tenues à Marrakech les Assemblées annuelles, un événement important qui permet aux participants de discuter sur des thématiques clés pour le développement et la lutte contre la pauvreté. Ici, l’on a défini la vision face au monde, mais aussi par rapport au nouveau président de la Banque mondiale qui, lui, a une vision claire. La nouvelle conception devrait permettre de mettre à l’épreuve la sincérité de notre engagement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 orientations

A Marrakech, la Banque mondiale et le Fmi se sont accordé de créer un monde sans pauvreté et une planète vivable. Ce qui leur a permis de se rassurer que l’aspect soutenabilité soit pris en compte dans chaque projet du Gouvernement. Concernant ces orientations, il s’agit  de la capacité financière accrue à travers l’adoption de nouveaux outils, pour permettre de lever près de 157 millions de dollars Us ; avoir des prêts à échéance de 35 à 40 ans pour mieux gérer les projets ; des partenariats plus solides. Il faut repenser nos partenariats en mettant un accent sur l’impact ; au niveau du secteur privé, s’assurer qu’on a un engagement plus profond avec le secteur privé, moteur de toute croissance durable ; concernant le processus plus efficace, Zeufack a souligné que le nouveau président nous met au défi de réduire le temps de préparation et de mise en œuvre des projets. Il a terminé par le numérique, pour dire que le nouveau président a une expérience pertinente dans les numériques pour faire le développement.

Deux choses

Au cours de ces Assemblées annuelles, deux choses méritaient d’être rappelées. Il s’agit des réunions bilatérales et l’évaluation de la situation macroéconomique avec les Etats membres. Dans cet échange avec la presse, M. Albert Zeufack a expliqué que la délégation congolaise était l’une des quatre délégations qui ont été reçues par le président de la Banque mondiale. Il en est ressorti la structuration du projet Grand Inga. Et ce, parce que c’est un projet d’une taille gigantesque. Pour cela, la Banque mondiale a pu mobiliser le partenariat pour ces types des projets. La Banque mondiale y a répondu positivement. Il s’agit d’un programme de développement, de transformation économique de Inga, qui pourrait générer 44 GW. Une fois lancé, Grand Inga peut permettre à 5 pays, mais aussi générer l’énergie pour l’exploitation des minerais critiques.

« Inga pourrait également être une plateforme pour un développement infrastructurel important. Et ce, pour permettre la diversification économique », indique Albert Zeufack, qui ajoute que le lien entre l’énergie d’Inga et les forêts est clair. Si Kinshasa cuisinait totalement à l’électricité, ça éviterait la déforestation et protègerait les forêts. A ce jour, ajoute-t-il, pour générer l’électricité, c’est 50 centimes de dollar. Mais si grâce à Inga on revenait à 3 centimes, ça serait une bonne chose.

Se basant sur Africa Pulse, Albert Zeufack a fait l’état de la région Afrique subsaharienne, pour constater qu’il y a une baisse de la croissance. « Il y a un ralentissement de la croissance de 3,6% à 2, 5% », dit-il, avant de poursuivre que dans cet environnement morose, la Rdc se porte assez bien. La Rdc devient l’un des pays à forte croissance en 2023. Et ce, même s’il y a des problèmes qui persistent au niveau de l’inflation.

Il a aussi noté que le secteur minier qui a tiré la croissance en 2022, devrait ralentir en 2023, soit 11% en 2023, contre 22% en 2022. De même, le secteur de services connaît une plus forte croissance en 2023. Cette évolution est confirmée par le dernier rapport de la Banque mondiale qui confirme que les efforts fournis par le Congo ont porté des fruits. Cette croissance est tirée par le bloc de gestion macroéconomique.

Il sied de noter qu’il y a des domaines où la situation n’a pas du tout changé. Il s’agit des réformes structurelles, les secteurs sociaux et la Gouvernance.

Quid du portefeuille de la Banque mondiale

Il sied de souligner que le portefeuille de la Banque mondiale en Rdc est de 8,6 milliards de dollars Us avec 23 projets nationaux et 3 projets régionaux. C’est 18% dans les infrastructures, 43% dans le développement humain, 23 dans le développement durable et 16 dans la croissance économique. C’est ici qu’Albert Zeufack a fait observer qu’à l’issue de la revue du portefeuille de la Banque mondiale, des décisions conséquentes ont été prises.

Il est question de mieux structurer le portefeuille de la Banque mondiale pour lui permettre de se pencher sur les infrastructures (énergie, routes et eaux) ; le capital humain où la Banque mondiale soutient le Gouvernement dans la gratuité de l’enseignement, avec plus de 3 millions d’enfants supplémentaires qui ont rejoint l’école ; accélérer la mise en œuvre de nos projets. Près de la moitié reste à décaisser ; s’assurer qu’on limite l’interférence politique dans les unités de gestion.

Il a soutenu qu’à la fin de cette revue, il y a eu un mémorandum qui a été signé par la Banque mondiale et la Rdc.

Albert Zeufack a terminé son intervention par évoquer le dernier point relatif à la Banque mondiale, banque du savoir. Il a démontré que la Banque mondiale n’est pas seulement un chéquier, mais elle a aussi un grand département de développement. « Elle génère beaucoup d’analyses économiques. Ces connaissances nous permettent de mieux influencer la réussite de nos projets », martèle-t-il.

JMNK




Une firme américaine veut mettre 360 million de dollars dans la transformation du cuivre et du cobalt 

Les responsables de l’entreprise DELPHOS, pionnier dans la levée des fonds ont échangé ce vendredi 17 novembre avec le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe dans son cabinet de travail. La Présidente de cette firme, Roya Rahmani et son Directeur général Wesley Davis ont sollicité la facilitation de patron de l’Économie Nationale pour la matérialisation du projet d’installation d’une raffinerie de transformation du cobalt et du cuivre en RDC, un projet à 100% Congolais.

La Présidente de la société Delphos que conduisait Eddy Kioni, Directeur général de la société Buenassa, initiateur du projet en RDC, a annoncé au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale que DELPHOS compte lever les fonds pour développer une raffinerie moderne qui va produire de la cathode du cuivre au standard LME (London Métal Exchange) soit 99,99% de degré de pureté et faire du sulfate du cobalt, une étape au-dessus du sulfate de cobalt locaux disponible sur le marché afin pouvoir servir au précurseur de la batterie.

Cette opportunité s’inscrit dans l’idée du protocole d’accord signé entre la RDC, la Zambie et les États-Unis pour développer localement la fabrication des batteries pour des véhicules électriques.

«  Nous sollicitons votre appui pour l’opérationnalisation de ce projet très bénéfique pour la République Démocratique du Congo car enfin ça va inscrire le pays sur la voie du gain profitable à tous les Congolais contrairement à l’exploitation et l’exportation minière telle que fait aujourd’hui. Nous allons ramener la transformation localement en installant une raffinerie moderne en RDC. DELPHOS est prêt à trouver 350 millions auprès de ses partenaires pour investir dans ce projet. Nous sollicitons une implication du gouvernement dans le financement des études de faisabilité à travers une subvention d’utilité publique condition nécessaire pour convaincre les investisseurs et une accélération dans la procédure d’opérationnalisation.« , a affirmé La Présidente de la société Delphos

D’après le numéro un de la société Buenassa, Eddy Kioni, ce projet s’inscrit dans la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo car il répond, poursuit-il, aux attentes du peuple Congolais non seulement dans la création d’emplois mais des emplois de qualité au profit de la femme et de la jeunesse.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale qui a écouté attentivement les doléances de DELPHOS, a promis, en sa qualité du Président de la Commission Économique et Financière du Gouvernement, de s’investir personnellement pour approcher tous les Ministres sectoriels concernés par ce projet notamment le Ministre de l’industrie, le Ministre des Finances, le Ministre de l’Énergie, le Ministre du Plan. Pour avoir plus d’éclaircissement, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a convié à cette réunion la Ministre des Mines, Antoinette N’samba Kalambayi qui a affirmé que ce projet est louable et prometteur pour le développement de l’industrie minière en RDC.

«  C’est un très bon projet et je l’adopte étant donné que madame la Ministre des Mines vient de témoigner. Il est grand temps que la République Démocratique du Congo quitte ce rêve du pays potentiellement riche pour devenir un pays réellement riche. Nous devons mouiller le maillot en impliquant dans des projets tel que celui présenté par DELPHOS. Nous allons échanger avec les Ministres sectoriels et faire rapport au Chef de l’État afin que ce projet puisse être opérationnel. Vous avez tout mon soutien », a martelé le patron de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.

Notons que la société DELPHOS est une société basée à Washington DC et travaille depuis 50 ans dans la levée des fonds.




COMMUNIQUE N° CAMI/DS/001/2023




Au cours d’un Forum économique : L’Angola et la Rdc d’accord pour le renforcement de la coopération économique dans plusieurs secteurs

Les travaux de la deuxième édition du forum économique Angola-Rdc qui se tiennent depuis ce lundi 13  novembre, à Luanda, capitale angolaise  ont été sanctionnés par la signature d’un communiqué conjoint. Les deux parties sont tombées d’accord sur plusieurs recommandations, dans le cadre du renforcement de la coopération économique mutuellement bénéfique pour le développement de différents secteurs,  au profit de leurs populations.

C’est le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe qui a signé le communiqué final au nom du gouvernement congolais. La partie angolaise a été représentée par le ministre angolais en charge de l’économie et de la planification Mario Augusto Caetano Jõao.

Concernant la mise en œuvre de l’accord commercial signé par les deux gouvernements le 29 octobre 2021, indique une dépêche de la Cellule de communication, les deux pays ont convenu de faciliter l’octroi des visas aux opérateurs économiques, aux postes frontaliers et de poursuivre le processus, jusqu’à assurer la libre circulation des personnes.

S’agissant des opérations conjointes d’inspection et de contrôle aux frontières communes, les deux  parties se sont engagées à lutter de manière drastique contre la fraude à l’importation et à l’exportation aux frontières communes et à coopérer pour éliminer la contrebande. Des actions seront également menées pour décourager l’entrée illégale à travers les frontières.

L’Angola et la RDC se sont accordés sur la nécessité d’améliorer la compétitivité des industries locales.  Les deux pays vont prendre des mesures nécessaires pour protéger les industries locales et émergentes. Ils vont aussi partager des informations en temps réel sur les saisies et les risques douaniers identifiés à travers les points focaux respectifs à indiquer pour lutter contre la circulation illicite des marchandises et des personnes.

Les participants ont décidé d’identifier, diversifier et élargir les domaines de coopération notamment à travers le transfert des technologies et le co-financement des projets entre opérateurs économiques. Les deux nations vont promouvoir les opportunités commerciales en simplifiant les procédures administratives.

L’Angola et la RDC sont aussi d’accord pour développer les infrastructures transfrontalières y compris les chemins de fer, les routes, les voies navigables, augmenter la fréquence des vols commerciaux, mettre en œuvre l’accord de transport routier transfrontalier signé depuis janvier 2015.

Les deux pays vont développer la coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrie, du commerce et des énergies renouvelables, comme le projet Grand Inga  et d’autres projets énergétiques développés par des opérateurs privés.

L’Angola et la RDC vont par ailleurs entamer une coopération dans le cadre  de la diversification économique afin d’échanger les expériences de chaque pays en vue de rendre leurs économies plus compétitives et résilientes.

Bien avant la lecture du communiqué final, les gouverneurs des provinces frontalières (Angola-Rdc) ont présenté des problèmes au niveau de leurs entités et proposé des pistes de solutions. Ce panel a été organisé à la demande particulière du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.

Pour rappel, la deuxième édition du forum économique Angola-Rdc est placée sous le thème :  » Partenariat économique pour une croissance partagée. »




Forum économique Angola-Rdc : Vital Kamerhe condamne l’agression rwandaise

La deuxième édition du forum économique Angola-Rdc se déroule au moment où la République Démocratique du Congo fait face à l’agression dans sa partie orientale, de la part du Rwanda et de l’Ouganda. Le  Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a profité de  son speech pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, avec de lourdes conséquences sur l’activité économique. Il a sollicité  l’implication des chefs d’Etats Africains dont celui de l’Angola, pour décourager les agresseurs dans cette forfaiture.

«  C’est le lieu de réitérer notre appel à tous les chefs d’États attachés à la paix et à la sécurité d’user de leur sagesse, de leur expérience, pour obtenir du Rwanda et de l’Ouganda la fin des hostilités, pour qu’ensemble, nous puissions désormais tourner le regard vers le développement socio-économique dans le plus grand intérêt des populations de l’ensemble des grands lacs. », a lancé le Pacificateur.

A en croire une dépêche de la Cellule de communication, Vital Kamerhe a déploré le drame que traverse les populations du Nord-Kivu et de l’Ituri.

«  L’Afrique doit cesser de déstabiliser l’Afrique. Les armes doivent se taire sur l’ensemble de l’Afrique. Et ensemble, construisons une Afrique solidaire, prospère, stable où il fera beau vivre », a recommandé le  Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale.

Et de renchérir :  « Leurs excellences Messieurs Jõao Manuel Lourenço et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en grands panafricanistes, voudraient voir une Afrique qui se lève et marche, l’Afrique qui aime l’Afrique, l’Afrique qui se concerte avec l’Afrique, l’Afrique qui échange avec l’Afrique, bref l’Afrique dans ce challenge de mondialisation qui va échanger avec les autres continents la tête haute ».

Concernant les élections de décembre 2023 en République Démocratique du Congo, Vital Kamerhe a émis le vœu de voir ces scrutins se dérouler dans la paix, la quiétude et le fair-play entre acteurs politiques.

Le  Vice-Premier Ministre a loué les réformes courageuses entreprises par le président Félix Tshisekedi.  Il a loué « des mesures et des actions bénéfiques au peuple congolais dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la construction des infrastructures sociales de base sans oublier les efforts qu’il entreprend pour le rétablissement de la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire congolais surtout dans sa partie Est plus particulièrement au Nord-Kivu et en Ituri. »

 




Forum économique Angola-Rdc : Vital Kamerhe prône le renforcement d’une coopération multiforme entre les deux pays

Les travaux de la deuxième édition du Forum Économique Angola-Rdc ont démarré ce lundi 13 novembre à Luanda.

Les décideurs et opérateurs économiques de deux pays se réunissent durant deux jours dans la capitale angolaise pour dégager des recommandations fortes en vue du renforcement des liens commerciaux, visant la croissance économique de deux États.

Ces assises interviennent après la première édition tenue du 31 juillet au 02 août 2023 à Kinshasa. Le thème choisi pour cette deuxième édition est : «  Partenariat économique pour une croissance partagée. »

Dans son discours à l’ouverture de ces assises, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’économie nationale de la RDC Vital Kamerhe a commencé par rendre hommages aux Présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Jõao Lourenço de l’Angola, initiateurs de ce forum.

D’après le patron de l’économie nationale, cette initiative constitue un point de rupture avec les sentiers battus pour permettre aux deux pays, mieux à l’Afrique, au regard de sa diversité culturelle et de ses potentialités naturelles, d’inventer son propre modèle de développement. « Car en effet, en dehors des barrières superficielles qui séparent nos deux pays, nous sommes un seul et même peuple« , a martelé Vital Kamerhe, le Pacificateur.

D’après lui, cette deuxième édition est une opportunité pour renforcer la coopération multiforme : Économique, commerciale, énergétique et agro-industrielle.

« Il est important qu’un bilan exhaustif des engagements passés soit établi afin de jeter les bases pour une meilleure articulation de nos priorités économiques qui doivent absolument être d’essence fédératrice de nos efforts pour élaborer un plan de développement commun, dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant qui tienne compte des avantages comparatifs de nos deux pays », a affirmé le Vice-Premier Ministre congolais devant un public totalement conquis.

À en croire le numéro un de l’économie nationale, au regard de la similitude des ressources naturelles abondantes dont regorgent l’Angola et la RDC, le rapprochement entre ces deux géants au cœur du continent est susceptible de constituer le point de départ du développement de l’Afrique Subsaharienne.

Pour sa part, le ministre angolais en charge de l’économie et de la planification Mario Augusto Caetano Jõao a indiqué que les deux parties se retrouvent pour construire des ponts durables en vue de la promotion d’une entente mutuelle, un avenir commun et de prospérité.

« Nous sommes réunis dans cette salle et ensemble nous représentons la diversité des cultures, des ressources naturelles et des riches potentialités inexploitées que nos deux nations possèdent, » a déclaré le patron de l’économie angolaise.

Et d’ajouter : « Nous sommes ici avec l’idée de débloquer le potentiel de coopération économique entre les deux pays pour le bien-être de deux peuples respectifs. »

Le ministre angolais a noté que cette deuxième édition du Forum Économique ANGOLA-RDC se déroule dans un contexte international difficile, caractérisé par des crises politiques, les crises énergétiques et alimentaires, le changement climatique, des catastrophes naturelles et d’autres facteurs qui rendent lente l’évolution de l’économie mondiale.

» Nous avons besoin de fonder une base pour qu’il y ait un développement durable de nos marchés. Nous avons l’obligation morale et historique devant les générations futures qui vont nous demander un jour ce que nous avions fait des opportunités que nous avions, » a insisté Mario Augusto Caetano.

Plusieurs membres du gouvernement congolais, leurs homologues angolais, ainsi que les gouverneurs des provinces voisines, des représentants du patronat de deux pays sont présents et animent les panels thématiques.

Ces travaux seront sanctionnés par un communiqué final signé par les deux parties. Il est aussi prévu une exposition des produits fabriqués dans les deux pays.

Parmi les membres du gouvernement de la RDC ou leurs représentants présents aux assises de Luanda, il y a les ministres Jean-Lucien Busa du commerce extérieur, Marc Ekila des transports, Adrien Bokele de pêche et élevage, Didier Budimbu des hydrocarbures, le Vice-ministre de l’intérieur et Julien Paluku de l’industrie qui est représenté.




BCC : La Gouv’ Malangu Kabedi Mbuyi présente 10 mesures additionnelles pour juguler le taux de change

Invitée spécialement à cette réunion du Conseil des Ministres, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) a fait le rapport de la dernière réunion de conjoncture économique élargie aux responsables des secteurs bancaire, télécoms et pétrolier, que le Chef de l’Etat a présidée, le jeudi 09 décembre 2023, pour passer en revue la situation du taux de change en République Démocratique du Congo.

Au terme de ces échanges, plusieurs mesures additionnelles ont été prises, à la suite de celles en vigueur, depuis le 17 juillet 2023, pour juguler le taux de change. Elles prévoient les dispositions suivantes :

1. Le Gouvernement réitère la mesure de paiement de tous les droits dus à l’Etat en Franc Congolais. Par conséquent, les banques commerciales sont appelées à ne plus accepter les paiements des droits en monnaies étrangères ;

2. A l’exception du point précédent, les opérateurs miniers sont eux appelés à s’adresser à la Banque Centrale du Congo pout toute opération de change pour paiement des taxes ;

3. La Banque Centrale du Congo procédera à une analyse des écarts entre les taux vendeurs et les taux acheteurs sur le marché interbancaire afin de prendre les mesures correctives éventuelles pour éviter la spéculation sur ce marché.

4. Le respect strict des taux indicatifs des banques commerciales par les opérateurs économiques en particulier les pétroliers, les grandes surfaces et les opérateurs de télécommunication ;

5. Le respect des taux indicatifs par les organismes publics à l’instar de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), les Régies Financières et tous ceux qui sont dans les opérations de change ;

6. Le contrôle économique efficace pour s’assurer du respect des taux indicatifs par tous les opérateurs économiques dans le dénouement de toutes les transactions ;

7. La lutte contre la fraude et l’application des mesures de restrictions sur l’importation des produits similaires dans la partie ouest de la République ;

8. Le renforcement par la Banque Centrale du Congo, en collaboration avec la Chambre des Mines, du suivi et du contrôle de rapatriement des devises et l’application de toutes les mesures draconiennes qui s’imposent ;

9. Le renforcement de la collaboration entre la Banque Centrale du Congo et la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF) pour lutter contre la fuite et le blanchissement des capitaux ;

10. La Banque Centrale du Congo devra accélérer les travaux de renforcement du système national des paiements.