2ème Journée de travail en Arabie Saoudite: Vital Kamerhe planche sur la coopération économique et l’intervention humanitaire pour la population de l’Est La deuxième journée de travail en Arabie Saoudite du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, a été consacrée aux réunions et audiences officielles dans la capitale Riyad.

À la demande du Prince héritier et Premier Ministre Saoudien, Son Altesse Mohamed Ben Salmane, il s’est tenu une grande réunion avec le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe et 9 membres du gouvernement Saoudien conduits par le numéro deux du gouvernement, Majid bin Abdullah Al-Kassabi, ministre du Commerce.

Il s’est agi d’explorer les domaines urgents d’investissements en Rdc, et aussi, évaluer le niveau de l’intervention du Royaume Saoudien en faveur des populations meurtries du Nord-Kivu en général, de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, en particulier.

Une des résolutions de cette réunion est l’envoi très prochainement d’une mission gouvernementale saoudienne à Kinshasa, la capitale de la Rdc.

Du côté congolais, « les officiels Saoudiens attendent recevoir, dès que possible, l’appréciation des domaines d’intérêt général, par la présentation d’un cahier des charges pointilleux qui servira de canevas pour une intervention efficace et rapide de l’Arabie Saoudite. Aussi, nous sommes invités avec mes homologues de l’Industrie et du Commerce Extérieur le 12 janvier 2024 à Riyard », a précisé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.

À l’issue de cette réunion au sommet, le Prince saoudien a convié son hôte de marque à une rencontre en aparté avec le président du Fonds Saoudien, Sultani Bin Abdulrhaman Al-Murshid.

« De cet échange hautement stratégique, nous avons pu retenir la détermination du Royaume à finaliser les 2 dossiers principaux qui nous ont amené ici, à savoir, la coopération économique et l’intervention humanitaire pour la population de l’Est de la RDC », a commenté le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe.

Le séjour de la délégation congolaise s’achève sur une note de satisfecit global.

À souligner que le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe est venu à Riyad représenter le Chef de l’État Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au Sommet Arabie Saoudite – Afrique. Événement auquel plusieurs chefs d’États africains et leaders saoudiens ont répondu présents.




FMI : Le rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique sub-saharienne présenté à Kinshasa

Le Fonds Monétaire International (FMI) a présenté ce lundi, son rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, en présence du ministre des Finances, Nicolas Kazadi et du Vice-Ministre du budget Élysé Bokumwana. Pour le ministre des Finances, en dépit du contexte économique difficile en 2023 observé dans la région, la RDC s’en sort mieux grâce à son économie résiliente dont la croissance reste supérieure à la moyenne africaine. Toutefois, le salut est dans le long terme et le pays devra poursuivre l’élan des réformes engagées notamment l’investissement dans la diversification économique, l’éducation,…

Le Rapport du FMI sur les Perspectives Économiques Régionales pour l’Afrique Sub-saharienne, édition d’octobre 2023 a été lancé ce lundi à Kinshasa par Luc Eyraud, chef des études régionales pour l’Afrique au FMI. C’était en présence du ministre des Finances Nicolas Kazadi ; Marie-Chantal Kaninda, Présidente de Glencore Rdc ; Gabriel Léost, représentant résident du FMI en Rdc et d’autres invités de marque.

M. Luc Eyraud, chef des études régionales pour l’Afrique au FMI a subdivisé sa présentation en quatre parties : pourquoi le titre développement à l’horizon ? Les nuages et défis, les risques macroéconomiques et les recommandations de politique économique.

A bordant le premier point relatif à l’éclairci, il a expliqué qu’après une année 2023 très difficile avec une croissance de 3,3%, en 2024 on s’attend à une croissance de 4%. Une croissance essentiellement tirée par l’Afrique du Sud.

4 défis

Au sujet des défis, l’expert du FMI en a cité 4. Il s’agit de la pénurie de financement. Ici, il a noté que les financements sont rares et plus couteux. Et ceci n’est pas seulement un problème conjoncturel. Cette situation est justifiée par une baisse de l’aide publique au développement et le désengagement financier de la Chine en Afrique subsaharienne. Bien que l’inflation baisse, l’inflation alimentaire reste élevée, c’est un autre défi. Ici, il a démontré que 140 millions des personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, dont 25 millions en Rdc.

Un autre défi, c’est le développement économique dans un contexte où la croissance s’est ralentie. Ainsi, 1/3 de la population vit avec -2 dollar par jour. En plus, constate-t-il, le taux de croissance a doublé dans les économies diversifiée et celles qui ont des ressources naturelles. Heureusement, la Rdc fait exception à cause notamment de ses minerais rares.

Quid des risques

Parmi les risques, Luc Eyraud a cité la volatilité des cours des matières premières, le ralentissement de la croissance chinoise de 10% dans la 1ère décennie contre 4%. Ce qui risque d’avoir un impact sur les pays africains. Un autre risque, c’est la hausse de l’instabilité politique, soit 11 coups d’Etat en Afrique. Ceci aggrave l’insécurité alimentaire et provoque l’interruption des réformes. Le changement climatique, c’est un autre risque qui a été épinglé.

Des recommandations

-Au sujet de la politique monétaire : il a été constaté que l’inflation baisse, mais elle reste élevée. C’est ici qu’il a distingué trois types des pays.

-pression sur le taux de change : il est observé que le Franc congolais a baissé de 20% depuis le début de l’année. Ceci pose des défis pour les décideurs. Et dans ce cas, la réponse est très complexe, surtout que les pays ont des réserves de change limitées. Dans ce contexte, le FMI indique 80% des pays ont des réserves de -5 mois d’importation des biens et services, ce qui fait qu’ils n’ont pas la possibilité de laisser le taux évoluer. Et certains pays ont une tendance à recourir à des mesures administratives, ce qui a un effet problématique.

-la dette est un défi prioritaire : dans ce contexte, explique le FMI, il faut continuer l’assainissement des finances publiques du côté des revenus et non des dépenses.

-la conséquence économique : pour l’expert du FMI, il faut miser sur les réformes, promouvoir la participation du secteur privé et encourager l’intégration commerciale. Il a terminé par citer trois notes analytiques qui viennent en appui au rapport.

Dans son commentaire après la présentation de ce rapport, Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a indiqué que ce document reflète bien ce que nous vivons avec cette exception congolaise au sujet de la dette. « Ce rapport nous donne une indication claire que notre salut est dans le long terme et nous avons tout notre potentiel », dit-il, avant d’ajouter que ce potentiel nous permet de penser que l’avenir est à nous.




Michée Musaka Mayelenkay remplace Eddy Mfumumpoko à la tête de la DGRK

La Direction générale des recettes de Kinshasa (Dgrk) a un nouveau chef. Il s’agit de Michée Musaka Mayelenkay qui a été nommé jeudi dernier par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Il remplace à ce poste Eddy Mfumumpoku qui a été nommé au mois de mars dernier de cette même année comme Directeur général de la DGRK, en remplacement du professeur Félicien Kuluta nommé ministre des Finances du gouvernement provincial.

Michée Musaka qui prend la tête de la régie financière provinciale de Kinshasa était jusqu’au jour de sa nomination le Directeur financier de la DGRK.

A noter que le départ d’Eddy Mfumumpoko avait été réclamé par la conférence des présidents de l’APK qui estimait que l’homme n’a pas fait preuve d’une grande performance dans la mobilisation des recettes afin de donner la ville les moyens conséquents de sa politique.

Au-delà de cette raison, certains observateurs pensent qu’une correspondance du Gouverneur Gentiny Ngobila suspend le mouvement des agents au sein de la DGRK, pourrait aussi être l’une des causes du départ précipité d’Eddy Mfumumpoko.

Toujours dans la même lancée, le ministre des Finances et le Directeur général de la Direction générale de la publicité extérieure de Kinshasa (DGPEK) figurent aussi sur la liste des personnes qui doivent partir. Tous sont accusés d’être moins performants dans les missions que la ville les a assignées.




L’économiste universelle (Nicholas Owen)

Nicholas Owen brosse le portrait de Minouche Shafik, de l’Université Columbia, dont le parcours professionnel englobe le développement international, des responsabilités au sein d’une banque centrale et la publication d’ouvrages sur le contrat social

Ce n’est pas un hasard si l’économiste Minouche Shafik a joué un rôle clé lors des principaux tournants économiques mondiaux de ces 30 dernières années. Et c’est toujours le cas.

Peu après l’obtention d’un doctorat en économie de l’Université d’Oxford, elle a travaillé sur l’Europe de l’Est à la Banque mondiale après la chute du mur de Berlin, en 1989. Au moment de la campagne Make Poverty History au cœur des années 2000, elle dirigeait l’influent département du Développement international du gouvernement britannique.

Lors de la crise de la dette dans la zone euro en 2009–10, elle supervisait les activités du Fonds monétaire international dans plusieurs pays à l’épicentre de la crise. Elle pilotait les programmes du FMI au Moyen-Orient au moment des manifestations pour la démocratie des Printemps arabes, au début des années 2010. Elle était gouverneure adjointe de la Banque d’Angleterre, responsable d’un bilan de 500 milliards de dollars, au moment de la tourmente provoquée par le vote britannique en faveur du Brexit.

Aujourd’hui, à l’âge de 60 ans, elle est la première femme présidente de l’Université Columbia à New York, après avoir passé six ans à la tête de la London School of Economics and Political Science (LSE). Cette économiste atypique a mené une carrière qui englobe l’élaboration de politiques économiques nationales, des rôles au sein d’institutions financières internationales et d’une banque centrale, ainsi que des fonctions de premier plan dans l’enseignement supérieur. Parmi les distinctions qui lui ont été décernées figurent le titre de baronne de la Chambre des lords et de Dame commandeur de l’ordre de l’Empire britannique pour services rendus à l’économie mondiale, ainsi que celui de membre de l’Académie britannique.

Selon ceux qui la connaissent, Minouche Shafik, qui est née en Égypte et a grandi dans le sud des États-Unis, apporte un mélange peu commun de fermeté d’esprit, de brio intellectuel, de courage et d’aptitude à influencer les décideurs.

Andrew Steer, aujourd’hui président et directeur général du Bezos Earth Fund, se souvient que, lorsqu’elle était jeune économiste, Mme Shafik se distinguait par sa capacité à allier son intellect à une empathie exceptionnelle et un sens politique hors du commun. Il l’a recrutée en 1992 pour travailler au sein de son équipe chargée des rapports sur le développement à la Banque mondiale. « Il ne suffit pas d’effectuer une bonne analyse pour persuader les pouvoirs publics de changer de politique », explique-t-il.

« On y parvient en faisant preuve de finesse, en essayant de se mettre à leur place et de voir les choses de leur point de vue. Minouche est extrêmement douée pour cela. » Par la suite, elle est devenue, à 36 ans, la plus jeune vice-présidente de l’histoire de la Banque mondiale, hommes et femmes confondus.

Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne et ancienne Directrice générale du FMI, souligne son style de leadership prévenant et inclusif. Les deux femmes ont travaillé ensemble pendant trois ans au début des années 2010, alors que Mme Shafik faisait partie des directeurs généraux adjoints de la Française.

« Minouche, c’est un subtil mélange d’Orient et d’Occident ; elle est aussi égyptienne qu’européenne, aussi britannique qu’américaine », estime Christine Lagarde. « Elle soutient les autres, en particulier les femmes, lorsque c’est mérité. Elle ne tolère pas la bêtise mais elle accorde une chance à tout le monde. »

Dans son livre What We Owe Each Other, paru en 2021, Mme Shafik plaide en faveur d’un nouveau contrat social prenant en compte les changements démographiques et technologiques qui transforment la société. Elle propose de renforcer « l’architecture de la sécurité et des opportunités » par le partage des risques et l’investissement dans les individus. « Nous devons passer à un stade différent, où nous en demandons davantage aux gens et où nous investissons davantage en eux », estime‑t‑elle. Cela implique de fixer un revenu plancher, combiné à des incitations au travail, à des retraites transférables liées à l’espérance de vie, à l’éducation permanente et à la reconversion, ainsi qu’à des interventions dès la petite enfance pour offrir une réelle égalité des chances.

À la tête de l’une des meilleures universités du monde, Mme Shafik craint que la culture de l’annulation n’étouffe la liberté de débat qui enrichit la vie étudiante. « La raison d’être de l’université est de se confronter à la différence et de relever des défis intellectuels », affirme-t-elle. Défenseuse de la liberté d’expression dans le respect de la loi, elle se félicite qu’au sein de la prestigieuse LSE, personne n’ait été empêché d’exprimer des opinions que d’aucuns pourraient juger choquantes.

Toutefois, elle constate avec inquiétude que nos sociétés ont un peu perdu de leur capacité à exprimer les désaccords de manière courtoise. Selon elle, les universités doivent apprendre à débattre de sujets sensibles. « C’est en écoutant que l’on apprend, que l’on parvient à un consensus et que l’on va de l’avant en tant que communauté », pense-t-elle.

En 1966, alors qu’elle avait quatre ans, Minouche et sa famille ont fui l’Égypte du président Gamal Abdel Nasser pour les États-Unis, s’installant d’abord à Savannah, en Géorgie, au fin fond du Sud-américain. Seul son père, un scientifique dont les biens avaient été nationalisés par les autorités égyptiennes, parlait un peu l’anglais. Tous les matins, sa mère vérifiait la boîte aux lettres et pleurait dans l’attente de nouvelles du pays.

Très vite, la famille a appris la langue et a trouvé ses marques grâce notamment à un voisin bienveillant qui conseilla à sa mère d’inviter des enfants du quartier à venir sympathiser avec les siens autour de la piscine gonflable. Mme Shafik a tiré de cette expérience un intérêt durable pour la mobilité sociale et les facteurs qui déterminent le parcours de vie d’un individu. « Ma famille a connu une mobilité sociale aussi bien vers le bas que vers le haut », rappelle-t-elle.

De grands bouleversements

Au cours de son enfance, les États-Unis ont connu de grands bouleversements sociaux et politiques : la guerre du Viet Nam, le mouvement pour les droits civiques et le Watergate. Elle ne compte plus le nombre d’écoles où elle s’est rendue en bus en Géorgie, en Caroline du Nord et en Floride, au gré des déménagements de la famille et des tentatives des autorités d’équilibrer le nombre d’élèves de couleur et blancs dans les salles de classe.

« Tous ces facteurs ont façonné mon intérêt pour la politique, l’action des pouvoirs publics, les relations internationales et l’équité », explique-t-elle. « Ils ont exercé une grande influence sur ce que j’ai choisi de faire par la suite. »

Après un bref retour en Égypte à l’adolescence, elle obtient une licence en économie et en politique à l’Université du Massachusetts à Amherst. Elle décrochera ensuite une maîtrise en économie à la LSE et un doctorat en économie à Oxford.

Président de l’Institut de recherche Grantham de la LSE et économiste de renom dans le domaine du climat, Nicholas Stern se souvient d’avoir rencontré Mme Shafik alors qu’elle était étudiante en master, au milieu des années 80. À l’époque, ils faisaient tous deux partie d’une délégation d’enseignants et d’étudiants venus rencontrer la princesse Anne, chancelière de l’Université de Londres. Après une nouvelle rencontre avec la princesse quelque 35 ans plus tard, Nicholas Stern relève le contraste frappant en termes de mobilité sociale : « Minouche est passée d’étudiante à présidente, alors que je suis toujours professeur et Son Altesse Royale est toujours princesse ».

Mme Shafik a passé une grande partie de sa vie professionnelle à Londres et à Washington. En 2002, elle a épousé le scientifique Raffael Jovine à Washington, est devenue la belle-mère des trois enfants de ce dernier et a mis au monde des jumeaux, le tout en une seule année émaillée de nuits blanches. Encore aujourd’hui, elle se rend fréquemment en Égypte, où vivent sa mère et une grande famille élargie. Elle déplore que la situation au Moyen-Orient ne soit pas aussi satisfaisante qu’elle pourrait l’être en raison de mauvaises décisions et de politiques économiques peu judicieuses, combinées à des conflits internes et à des interventions extérieures.

Alors qu’elle travaillait à la Banque mondiale dans les années 90, Mme Shafik s’est souvent rendue au Moyen-Orient pendant le processus de paix d’Oslo entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat. Elle a écrit un ouvrage en deux volumes sur les possibilités de coopération économique. Dans les années 2010, elle était directrice générale adjointe du FMI au moment où les manifestations des Printemps arabes ont secoué la région.

« À chaque fois, la situation a démarré avec beaucoup d’optimisme et s’est soldée par une déception », constate-t-elle. Le processus de paix s’est effondré après l’assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin par un militant d’extrême droite. Les espoirs démocratiques des Printemps arabes ont été contrariés par des contre-révolutions et des guerres civiles.

Il est fréquent d’entendre que le Moyen-Orient a besoin de dirigeants plus compétents. Pour Mme Shafik, le meilleur espoir de la région pour un avenir plus prospère passe par une inversion du déclin constant de l’indépendance des parlements, des tribunaux, des banques centrales, de la société civile et de la presse libre. « À long terme, le plus important pour améliorer les perspectives de la région est d’avoir des institutions fortes. Des institutions qui veillent à ce que les décideurs, quels qu’ils soient, agissent dans l’intérêt général. »

Elle exprime cependant sa confiance envers la jeunesse, l’histoire extraordinaire et l’énorme potentiel du Moyen-Orient, soulignant que les pays ont prospéré lorsqu’ils ont mené des politiques avisées. « Les lois de l’économie s’appliquent au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord, comme partout ailleurs », dit-elle.

Une législation qui fera date

Mme Shafik a passé sept ans au sein du département britannique du développement international (DFID). En 2008, elle est nommée au poste de secrétaire permanente, le plus élevé dans la hiérarchie du département. Elle supervisera la législation qui entérinera l’engagement de consacrer au moins 0,7 % du revenu national brut à l’aide publique au développement, soit un budget annuel d’environ 20 milliards de dollars.

« Nous éprouvions une immense fierté à l’époque car le DFID ne se contentait pas de consacrer de gros moyens au développement, en particulier pour les populations les plus pauvres du monde. Nous étions également un chef de file pour l’ensemble du système international et nous mobilisions les ressources d’autres pays et d’organisations internationales. »

Prédécesseur de Mme Shafik à la tête du DFID, Suma Chakrabarti attribue sa réussite en tant que cheffe de file à sa compréhension des motivations des gens et à sa capacité à en tirer des idées pour des réformes indispensables. Selon lui, elle a mis ces compétences au service du changement dans les pays en développement et dans toutes les institutions où elle a travaillé.

Président du Center for Global Development, Masood Ahmed a travaillé aux côtés de Mme Shafik à divers postes à la Banque mondiale, au FMI et au DFID. « Ce qui frappe le plus chez elle, c’est son humanité et sa sincérité », assure-t-il. Il souligne également sa faculté à véhiculer des messages fermes sans véhémence. « Son empathie indéniable lui permet de dissocier le message de la personne, et ce d’une manière tout à fait unique. »

Près de dix ans après le départ de Mme Shafik du DFID, le Premier ministre Boris Johnson a rattaché ce dernier au bureau des Affaires étrangères, le Foreign Office, ce qui a dilué l’engagement en matière d’aide au développement. Selon Mme Shafik, le succès du DFID tenait à la clarté de son objectif, à savoir réduire la pauvreté dans le monde. Ce n’est plus le cas au sein du Foreign Office, qui poursuit des objectifs géopolitiques, commerciaux et autres. « La voix et les moyens que le DFID apportait manquent cruellement au système international aujourd’hui », dit-elle.

 

Il est vrai que le système international et ses institutions se trouvent dans une situation délicate. Les budgets consacrés à l’aide ont été réduits, la guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques menacent de paralyser les organisations multilatérales, et la hausse des taux d’intérêt pèse sur les pays en développement lourdement endettés.

« Les organisations internationales n’ont pas connu un contexte extérieur aussi difficile depuis la guerre froide », affirme Mme Shafik. Elle souligne qu’il est important que les pays continuent à préserver un espace de coopération internationale, notamment en ce qui concerne les biens publics mondiaux tels que le climat, la préparation aux pandémies et la stabilité financière. « Il est d’autant plus important d’avoir un lieu de discussion sur ces questions mondiales lorsque les voies bilatérales ne fonctionnent pas de manière efficace », précise-t-elle.

Le goût amer du Brexit

Les trois années que Mme Shafik a passées à la Banque d’Angleterre ont coïncidé avec le vote de 2016 en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Elle se souvient d’être entrée à 4 h du matin dans une salle de marchés bondée pour suivre les résultats et de voir sur les écrans la livre sterling chuter au moment de l’ouverture des marchés asiatiques.

La période du Brexit a été marquée par la rancœur. Les conseils avisés de la Banque d’Angleterre sur les répercussions négatives qu’un vote en faveur de la sortie pourrait avoir sur l’économie ont conduit les partisans du Brexit à accuser l’institution d’être un agent du « Project Fear ». Mme Shafik reconnaît que les tentatives de la banque de contribuer au débat par une analyse économique rigoureuse n’ont eu qu’un « succès mitigé ». En fin de compte, le vote touchait à un enjeu beaucoup plus politique, dit-elle.

Selon elle, la plus grande contribution de la banque a été son plan d’urgence visant à maintenir la stabilité macroéconomique et financière, quelle que soit l’issue politique. « À l’ouverture des marchés à Londres, nous pouvions dire que nous avions mis en place des facilités de liquidité si une institution en avait besoin. Comme nous étions préparés et que nous avons pu rassurer les marchés, aucun soutien n’a été nécessaire. »

En 2017, Mme Shafik a quitté la Banque d’Angleterre pour rejoindre le monde universitaire. C’est au cours de son mandat à la présidence de la LSE (au plus fort de la pandémie de COVID-19) qu’elle a écrit What We Owe Each Other, son appel à repenser le contrat social. Écrirait-elle l’ouvrage différemment aujourd’hui ? La seule modification, répond-elle, serait d’ajouter un chapitre sur le contrat social international et les moyens de le renforcer.

Beaucoup de monde a été surpris de voir une personne ayant fait une grande partie de sa carrière au sein d’institutions financières internationales écrire un ouvrage sur les politiques sociales nationales. De son côté, l’intéressée estime que les gens ne seront favorables à un système mondial plus coopératif que si leur contrat social national est juste.

« Les gens doivent être convaincus qu’ils vivent au sein d’une société où l’architecture des opportunités est équitable, ce qui les rendra plus généreux à l’égard des citoyens d’autres pays », pense-t-elle.




Nicolas Kazadi, Elysé Bokumwana et le Dg de City Bank signent pour la bancarisation des salaires des diplomates 

Bonne nouvelle pour la diplomatie congolaise. Le ministre des Finances Nicolas Kazadi et le Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana ont signé un protocole d’accord avec le Directeur général de City Bank pour la bancarisation des salaires des diplomates et autres dépenses. C’était en présence du patron de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula.

Pour le ministre des Finances, la diplomatie congolaise jouit désormais d’une crédibilité certaine au vu de ses réalisations palpables sous le leadership du président de la République, Félix Tshisekedi. Ce qui conduit une banque aussi respectée que Citigroup Congo de signer ce protocole d’accord.

Cette réforme va permettre à chaque diplomate de recevoir son salaire directement dans son compte bancaire sans le moindre retard. Les autres dépenses des ambassades passeront également par Citybank en raison de son large réseau à travers le monde.




Malangu Kabedi Mbuyi : « Nous continuons à observer la stabilité »

Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) ne s’est pas empêchée, lors de son échange avec la presse, d’affirmer que les indicateurs analysés au niveau de la BCC nous poussent à dire que nous continuons à observer la stabilité. Au niveau de l’inflation et du taux de change, nous voyons les fluctuations bien sûr, il y a des périodes de baisse de l’inflation, et des périodes où nous voyons une accélération, mais très minime.

En fait, lorsqu’on fait la moyenne depuis le début de l’année, à part le pic de juillet qu’on a vu au niveau de l’inflation, l’inflation en moyenne au niveau hebdomadaire est restée autour de 0,4%. « Et au niveau du taux de change, nous constatons aussi la stabilité avec des jours où il y a l’appréciation, des jours où il y a la dépréciation, mais une absence de pression », affirme-t-elle.

Qu’il s’agisse au niveau du marché des biens et services, c’est-à-dire au niveau de l’inflation), qu’il s’agisse du marché de change, nous constatons qu’il y a une absence de pression. Il y a une stabilité avec des fluctuations qui sont normales par rapport que nous avons dans notre pays.




BCC : Malangu Kabedi Mbuyi met le cap sur les réformes grâce à l’assistance technique du FMI

 

A l’issue de cette réunion, Mme le Gouverneur a répondu à quelques préoccupations de la presse, pour expliquer que c’était une grosse mission du département des marchés monétaires et de capitaux du FMI qui avait plusieurs équipes et qui ont accompagné la Banque centrale dans la mise en œuvre des réformes. Il nous revient que la BCC a mis en place depuis deux ans un programme très ambitieux des réformes dont l’objectif principal est de mettre les activités, les processus, les approches de cette institution aux normes internationales, dans ce processus-là de moderniser la BCC.

Selon la Gouv’ de la Banque centrale, dans ce processus-là, nous avons sollicité l’accompagnement au niveau technique, au niveau de la formation des partenaires au développement de notre pays. Et c’est dans ce cadre que s’inscrivent les travaux de la mission dont une partie a terminé aujourd’hui, deux nous accompagnaient dans la mise en œuvre de ces réformes qui couvrent les trois dimensions des activités de la BCC. C’est-à-dire, la BCC entant que régulateur, superviseur du secteur financier ; la BCC entant qu’institut d’émission et la BCC entant qu’entreprise.

« Nous avons mis en place un programme de réformes pour lequel nous avons sollicité l’appui des partenaires au développement et nous sommes bien reconnaissants de la réponse positive que nous avons reçue du Fonds monétaire et des autres », explique-t-elle, avant d’illustrer les aspects importants clés dans les trois dimensions énumérées si-déçu.

Par exemple, dit-elle, la BCC entant que régulateur et superviseur, c’est un programme qui nous permet de travailler sur la stabilité du secteur financier. Qui nous permet de voir qu’il y a en place un système bancaire qui profite et qui veut mettre en place une supervision basée sur les risques. Et dans toutes ces approches, l’assistance technique du FMI nous permet de bénéficier d’une expertise avérée des experts qui ont eu à travailler sur ces questions dans les autres pays et qui peuvent nous accompagner dans la mise en œuvre de nos réformes.

« Mais le FMI nous accompagne aussi en termes de formation. D’ailleurs, on peut dire que chaque mission d’assistance technique, c’est aussi l’occasion de former les cadres, le personnel de la BCC qui travaille sur ces questions », avoue Mme le Gouverneur.

La Banque centrale entant qu’entreprise, la réforme phare sur laquelle le FMI accompagne la BCC, ce que nous sommes dans le processus de passer d’une comptabilité de la Banque centrale qui est basée sur les normes internationales et qui à la base a pour mot clé la transparence. C’est un chantier qui est très important pour lequel nous sommes en train de voir le bout du tunnel.

Un exemple pour la Banque centrale entant qu’Institut d’émission, c’est tout ce qui concerne la politique monétaire, la politique de change, la mise en œuvre, les activités, les instruments. Ça aussi c’est un domaine où le FMI nous accompagne à travers la mission d‘assistance technique.

Il y avait un aspect particulier qui touchait à tous ces trois domaines dans la mission qui vient de se terminer. Voilà pourquoi je dis que c’était une grande mission du département qui touchait à ces éléments de réforme que la BCC est en train de mettre en place.




En vue de sauvegarder la stabilité financière: Le FMI désigne M. Nabil Ladhari pour aider la BCC à analyser les risques financiers et mettre en œuvre une politique prudentielle appropriée 

Le FMI continue à soutenir la Banque Centrale du Congo (BCC) dans sa démarche pour renforcer la stabilité financière et améliorer l’accès aux services bancaires à travers l’assistance technique du département des marchés monétaires et de capitaux (MCM). Le programme d’assistance technique de MCM accompagnera la BCC dans les trois années à venir pour renforcer la supervision bancaire, améliorer le marché des devises et la gestion des risques, réviser les comptes de la BCC pour les rendre conformes aux standards internationaux, et soutenir l’égalité de genre dans le secteur financier. Le nouveau conseiller résident du FMI, M. Nabil Ladhari, aidera la BCC à analyser les risques financiers et mettre en œuvre une politique macroprudentielle appropriée pour sauvegarder la stabilité financière.*

 

Une mission d’assistance technique du département des marchés monétaires et de capitaux (MCM) du FMI, dirigée par M. Joannes Mongardini, s’est rendue à Kinshasa du 23 au 26 octobre 2023. Les objectifs de la mission étaient de: mettre à jour le plan de travail d’assistance technique en faveur de la BCC et installer le nouveau conseiller résident du FMI sur la stabilité financière, M. Nabil Ladhari, à la BCC.

 

La mission a eu des échanges très fructueux avec Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi, et la haute direction de la BCC.

 

A la fin de la mission, M. Mongardini a publié la déclaration suivante :

 

<< Le programme d’assistance technique de MCM en faveur de la BCC vise à l’accompagner dans les trois prochaines années afin de combler les lacunes identifiées dans le rapport sur la stabilité du secteur financier (FSSR) publié en septembre 2022. En particulier, les objectifs sont de renforcer la supervision bancaire, d’améliorer le marché des devises et la gestion des risques, de réviser les comptes de la BCC pour les rendre conformes aux standards internationaux, et de soutenir l’égalité de genre dans le secteur financier.

 

La visite a aussi permis d’installer le nouveau conseiller résident du FMI, M. Nabil Ladhari, qui aidera la BCC dans les trois prochaines années à analyser les risques financiers et mettre en œuvre une politique macroprudentielle appropriée pour sauvegarder la stabilité financière.




DGRK : Le recouvrement forcé commence ce 27 octobre à Kinshasa

Subsidiairement au communiqué officiel référencé 01/DGRK/DGE/MME/015/LSN/2023 du 28 juillet 2023, prorogeant la campagne du recouvrement volontaire de la vignette exercice 2021-2022-2023 jusqu’au 31 août 2023, la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), informe les personnes physiques et morales, assujetties à l’Impôt sur les Véhicules et à la Taxe Spéciale de Circulation Routière que la campagne du recouvrement forcé débutera le vendredi 27 Octobre 2023 et ce, sur toute l’étendue de la Ville de Kinshasa.

Dans un communiqué signé par le DG Eddy Mfumumpoko, la CENI invite tous les propriétaires des véhicules automoteurs (automobiles, motocycles, remorques et semi-remorques, véhicules tracteurs, bateaux et autres embarcations remorquées) de s’acquitter de leurs obligations fiscales pour éviter les pénalités prévues par les dispositions légales et règlementaires en la matière.




Forum économique francophone Grande Bretagne-Afrique Centrale et de l’Ouest : Kamerhe et Paluku demandent aux investisseurs britanniques de traiter directement avec la Rdc que de passer par des commissionnaires

A Londres ce mercredi, les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo ont été au centre de la deuxième journée du forum économique francophone Grande Bretagne-Afrique Centrale et de l’Ouest.

Du haut de cette tribune qui réunit plusieurs opérateurs économiques britanniques, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe et son collègue de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya ont très bien présentés les potentiels dont regorge la République Démocratique du Congo, meilleure destination au monde pour l’industrie des batteries électriques grâce à ses minerais stratégiques.

A cette occasion, ces deux émissaires du Président Félix Tshisekedi ont demandé aux investisseurs et officiels britanniques de traiter désormais directement avec la République Démocratique du Congo au lieu de passer par les commissionnaires qui ont constitué un réseau international pour ternir injustement l’image de la RDC.

« C’était une session consacrée à la Rdc. Naturellement, le ministre de l’Industrie et moi-même avons donné la carte postale de notre pays, un pays grand avec un fleuve majestueux, beaucoup de rivières qui a 53% de toutes les eaux d’Afrique et 13% de toutes les eaux du monde. C’est le château d’eau d’Afrique et le poumon de l’humanité. Nous avons démontré et présenté à tout le monde nos ressources innombrables et inégalées. Mais le plus important, c’était de réponse à la question : pourquoi investir en Rdc et dans quels secteurs ? A la suite de nos présentations et des échanges que nous avons eus avec les différents participants, on a senti que l’engouement était certain et se manifestait vers la Rdc et de telles initiatives doivent se multiplier, car le pays a besoin d’être connu », explique Vital Kamerhe.

Et le VPM de l’Economie de poursuivre que nous avons profité pour montrer la nouvelle image de la Rdc, les efforts faits par le président de la République. C’était le seul obstacle pour la venue des investisseurs ici chez nous, c’est-à-dire, l’Inspection générale des finances pour combattre la corruption et instaurer la bonne gouvernance, renforcer l’ANAPI pour la promotion des investissements, la création des Cellules climat des affaires à la Présidence et à la Primature, les efforts qui ont été faits en matière de la gouvernance.

« Nous sommes arrivés avec un taux de croissance en 2020 de 3,1%, l’année dernière on était à 6,1% et cette année, nous sommes déjà à 8,9%. Nous avons montré la maitrise de l’inflation qui n’a épargné aucun pays au monde suite à la guerre en Ukraine. Le taux d’inflation de la Rdc est en deçà de celui de la Zone européenne. Nous avons aussi montré, d’une manière générale que les investissements ont augmenté. Nous avons construit beaucoup de routes dans le cadre du partenariat public-privé, mais aussi des routes financées entièrement par le Gouvernement, aussi des ponts. On a construit près d’un millier d’écoles, près d’un milliers des centres de santé aussi bien dans le programme de 100 jours et dans celui de 145 territoires », dit-il.

Tout le monde peut venir

Vital Kamerhe a montré des opportunités qui s’offrent à tout le monde pour venir investir au pays, en commençant par le secteur minier avec les minerais stratégiques, pour lesquels nous sommes n°1 ou n°2 au monde tels que le cobalt, le cuivre, me lithium qui sont aujourd’hui au cœur de la transition énergétique. « Nous avons montré les efforts dans la diversification de notre économie pour que désormais nous produisions ce que nous consommons. D’abord, satisfaire le marché congolais qui est de 100 millions d’habitants. On produit, on transforme, on transporte, …Nous avons montré les efforts dans le domaine de l’énergie avec un potentiel très élevé de 100 MW dont 44 pour Inga tout seul. Nous avons démontré que partout au Congo il y a de l’énergie suffisante pour le village dans lequel cette source est implantée. Nous avons montré que notre fleuve est un boulevard qui coupe le pays en deux et d’autres rivières. C’est un pays qui est à la foi vert par sa forêt, mais à la fois qui est un château d’eau », mentionne le patron de l’Economie congolaise.

A la suite de cette présentation, nous avons rencontré les investisseurs du patronat de la Grande Bretagne dans le domaine de constructions des routes, des barrages, solaire, télécommunications, …tous prêts à venir. Cet engouement, c’est quelque chose qui nous a énormément fait plaisir. Nos seulement hier nous avons été invités à rencontrer le ministre de l’Afrique du Gouvernement britannique, à sa propre demande, parce que le pays devient de plus en plus attrayant, aujourd’hui c’est le ministre de Commerce avec toute son équipe qui est venue vers nous, accompagné de celui s’occupe du financement des différents projets.

Soulignons qu’à cette occasion, la délégation congolaise a été plus que clair, pour dire que vous avez des préférences pour certains pays qui nous dérangeaient pensant que vous pouvez recevoir des réticences chez nous. « Nous sommes ouverts à tout le monde. Au lieu d’accéder à nos matières par procuration, la porte est grandement ouverte, les facilités sont offertes à tout le monde à travers les Zones économiques spéciales, parmi lesquelles, une Zone peut-être dédiée au Royaume-Uni. Que toutes les conditions sont réunies, que ça soit au niveau des avantages fiscaux, le Code des investissements est là pour que les gens viennent chez nous », tranche-t-il.

Il a terminé par dire que son collègue et lui sont venus participer à ce forum UK-Afrique avec la détermination de montrer le travail qui est fait chaque jour par le président de la République et qu’il est permis de rêver et la Rdc constitue la destination d’aujourd’hui et de demain.

Juste après, des B2B ont été au rendez-vous avec les opérateurs économiques britanniques déjà attirés par la République Démocratique du Congo, mais aussi des officiels

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