A presque deux mois du 20 décembre 2023 : La CENI remet en cause son fichier électoral !

Quoique portant la date du 5 octobre 2023, le Communiqué de Presse n°050/CENI/2023 n’a été rendu public qu’une semaine après. En six paragraphes, il commence par relever que «Conformément à l’article 6 de la Loi électorale, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), par sa Décision n°111/CENI/AP/2023 du 06 octobre 2023, arrête et publie la liste provisoire des électeurs par le Centre de Vote, avec indication du Bureau de Vote». Le deuxième paragraphe est « Pour diverses raisons, notamment le manque d’espace physique dans les Antennes de la CENI et le risque de vandalisme de ces listes ou d’intempéries (pendant la saison pluvieuse), en lieu et place d’un affichage, la consultation desdites listes se fera auprès d’un agent appelé Préposé à l’affichage affecté à cette tâche au niveau de chaque Antenne de la CENI». Tandis que le troisième est : « Tout électeur, tout candidat et tout parti politique ou regroupement politique est invité à consulter la liste provisoire des électeurs sur le site web : www.ceni.cd ou à l’Antenne du ressort de son lieu d’enrôlement de la CENI pendant les jours où ces listes y seront disponibles »…

 

 

C’est les quatrième et cinquième paragraphe qui justifient le titre. En effet, l’énoncé du quatrième est : « Durant cette période, il est soumis au Préposé à l’affichage de la CENI, dans le ressort de chaque Antenne, toutes les réclamations liées à l’omission sur la liste électorale». Celui du cinquième est : «Il convient de souligner que si un électeur ne se présente pas à la consultation, il court le risque, en cas d’omission, de ne pas exercer son droit de vote».

Le sixième, selon lequel « Les réclamations recueillies par le Préposé à l’affichage de la CENI sont traitées et consolidées à l’Antenne en vue de l’établissement de la liste définitive des électeurs», est la suite logique des précédents.

Des arguments qui tombent

D’abord, il y a lieu de rappeler au Bureau de la Centrale électorale qu’à l’exception du second tour de la présidentielle de 2006 intervenu le 30 juillet en pleine saison sèche, tous les autres cycles (2011 et 2018) se sont déroulés en pleine saison de pluie.

Conséquence : l’argument relatif aux intempéries tombe.

S’agissant du manque d’espace physique d’affichage et de risque de vandalisme, ces deux arguments tombent aussi dès lors que les cycles précédents n’en ont pas connu ! A moins d’un suggestionnement en ce qui concerne particulièrement le vandalisme.

Le renvoi des électeurs au site web de la CENI n’a de sens que pour des grands centres urbains où l’accès à Internet ne pose aucun problème. On ne voit pas comment, en milieux ruraux abritant la majorité des électeurs, on pourra facilement accéder à Internet pour s’assurer de la présence sur la liste électorale.

Pas nécessairement en faveur de Felix Tshisekedi

Ensuite, la Céni disqualifie tout le travail d’enrôlement et d’identification des électeurs lorsqu’à deux mois du scrutin, elle fait été des « réclamations liées à l’omission sur la liste électorale» et impute à l’électeur qui ne se sera pas présenté à la consultation de la liste encore provisoire la responsabilité, «*en cas d’omission, de ne pas exercer son droit de vote».

Reprenons les choses calmement : du 24 décembre 2022 au 25 avril 2023, la Centrale électorale effectue des opérations menant à la constitution du fichier électoral, autrement dit du corps électoral.

En date du 23 mai 2023, cinq experts électoraux dont 3 Congolais, 1 Sud-africain et 1 Malawite estiment fiable le fichier électoral produit par la Céni. D’ailleurs, en juillet 2023, la Centrale électorale exclut toute possibilité d’un nouvel audit. C’est ainsi que le 1e septembre dernier, elle convoque officiellement le corps électoral. Preuve qu’on ne peut plus parler de liste provisoire, omission ou quoi que ce soit du genre.

Entre-temps, tout le monde en est conscient : la carte d’électeur délivrée se caractérise par des carences mineures et majeures. Si la dissipation des écrits et de la photo peut être qualifiée de carence mineure (parce qu’on a décidé de remplacer la carte électorale défectueuse par un duplicata), l’omission des données est, elle, une carence majeure.

Cette omission est révélée par des électeurs qui ont obtenu des cartes pendant les opérations d’identification et d’enrôlement, mais dont les données n’ont pas été enregistrées dans la mémoire des ordinateurs. Il paraît, sur la foi d’un électeur n’ayant pas retrouvé ses données à l’Antenne de la Ceni Lemba, que même Denis Kadima est dans la même situation !

Ainsi, par son communiqué du 5 octobre 2023, la Centrale électorale reconnaît subtilement ou imprudemment la non-fiabilité de son fichier électoral.

Or, le fichier électoral (lire corps électoral) non fiable ne peut pas produire des résultats électoraux fiables.

Par voie de conséquence, le Bureau Denis Kadima a fauté de façon volontaire. Pas nécessairement en faveur de Félix Tshisekedi, comme on serait tenté de l’admettre ou de le croire. Peut-être qu’un Saint Sylvestre II a été planifié, cette fois-ci sans « Centre interdiocésain ».

Pour rappel, c’est là que les opérations menées de juillet à décembre 2016 par le Bureau Naanga avaient été recommencées pour aboutir sur les élections de décembre 2018 !

Au pays d’une Transition qui en cache une autre, il revient souvent à la fin de justifier les moyens.

Visiblement, on y est…

Omer Nsongo die Lema




Inclusion financière: La DG du FMI cite la stratégie marocaine comme exemple

La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva, a cité, samedi à Marrakech, la stratégie nationale d’inclusion financière en tant qu’exemple de stratégie “globale”, reflétant la détermination du gouvernement marocain.

“Pour accélérer le processus d’inclusion financière, les gouvernements doivent faire preuve de plus de détermination en mettant en place des stratégies nationales globales comme la stratégie d’inclusion financière marocaine basée sur 6 piliers allant de l’expansion du paiement mobile à l’éducation financière”, a dit Mme Georgieva qui s’exprimait lors de l’ouverture d’un panel sur “l’inclusion financière comme voie vers une croissance résiliente et partagée”, tenu en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du FMI.

Par conséquence, presque la moitié des marocains ont aujourd’hui accès à un compte bancaire, alors qu’il y a quelques années, uniquement 30% des marocains y avaient accès, a précisé Mme Georgieva.

En outre, la DG du FMI a appelé à prioriser l’intégration et la stabilité financière et promouvoir l’innovation digitale et financière tout en veillant à collecter une data meilleure sur l’inclusion financière qui permettrait d’instaurer des politiques efficientes.

Pour sa part, le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a relevé que les transactions et la circulation du cash sont élevées dans les pays de la région MENA puisqu’une large partie de leurs économies est informelle.

Citant les résultats d’une enquête, il a relevé que les segments qui sont les plus défavorisés et qui n’ont généralement pas accès aux services financiers sont les femmes, les communautés rurales, les jeunes et les micro, petites et moyennes entreprises.

Ainsi, il a précisé que la stratégie nationale d’inclusion financière a été lancée en 2016 dans l’objectif de viser ces segments exclus en intégrant de nouveaux acteurs dans le marché afin de leur permettre l’accès aux services financiers.

“Nous avons essayé de mettre en place des instruments plus appropriés notamment la possibilité d’ouvrir un compte bancaire sans dépôt, transférer l’argent de manière instantanée et offrir la gratuité de certaines opérations bancaires”, a-t-il expliqué.

De son côté, le directeur général et président du conseil d’administration du Fonds monétaire arabe (AMF), Adbulrahman Al Hamidy, a mis en exergue l’importance de la digitalisation en tant que politique prioritaire pour accéder au financement et faciliter l’inclusion financière.

Par ailleurs, il a mis en avant le rôle crucial de l’éducation financière dès le jeune âge et l’importance du financement des initiatives en matière d’inclusion financière portée par des jeunes dans la création de l’emploi.

Le directeur exécutif de l’Alliance pour l’inclusion financière, Alfred Hannig, a quant à lui indiqué que plusieurs études ont montré que l’inclusion financière accélère la croissance économique, grâce à la digitalisation ainsi qu’aux politiques et aux régulations qui renforcent l’accès à des services financiers durables et de haute qualité.

Il a aussi appelé à réduire l’écart entre les genres qui persiste et demeure toujours élevé, pour libérer “un énorme potentiel de développement”.

Les assemblées annuelles BM-FMI, qui reviennent en terre africaine 50 ans après, offrent l’occasion à l’élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.




En présence de Julien Paluku: La Snel et l’AZES signent un protocole d’accord pour l’installation d’un transformateur au profit de la ZES de Maluku

C’est un véritable ouf de soulagement pour les entreprises présentes dans la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku basée à l’Est de Kinshasa ; un protocole d’accord entre la Société Nationale d’Electricité (SNEL), l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) et la Cellule d’ Exécution des Financements en Faveur des États Fragiles (CFEF) relatif à l’alimentation en énergie électrique dans cette zone Économique spéciale a été signé à Kinshasa sous la supervision du Ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya.

L’installation du 3e transformateur va augmenter la capacité de l’électricité dans la zone Économique spéciale pilote de Maluku Maluku a fait entendre le Directeur Général de la SNEL, Fabrice Lusinde Kabemba

« Nous avons aujourd’hui matérialisé un projet important, celui de sécuriser l’approvisionnement en électricité de la Zone économique spéciale de Maluku. EN mettant ce 3ème transformateur, on augmente la redondance, c’est-à-dire, au lieu d’avoir deux pieds, on en a trois. Surtout qu’on a un transformateur dédié uniquement à la ZES. Pour dire que s’il y a des perturbations, sur l’un ou l’autre transformateur qui était installé déjà depuis plusieurs années, c’est qui est sûr, la Zone sera sécurisé. Pareil s’il y a un autre souci, on peut basculer sur un autre », explique-t-il.

Et de poursuivre que cela permet, au niveau de Kinshasa-Est, d’augmenter la capacité d’injection de l’électricité qui vient notamment des Centrales de Inga et de Zongo. Au-delà même d’alimenter la Zone avec des effets multiplicateurs (création d‘emplois, des richesses et autres), il va permettre la desserte au niveau de Kinshasa-Est, en sachant que Maluku est la plus grande commune de la ville province de Kinshasa. En faisant cet investissement, on vient sécuriser l’alimentation en électricité. On ne peut que les inviter à venir investir dans la Zone économique spéciale parce qu’il y aura une sécurité dans l’approvisionnement en électricité.

Disons que la mise en contribution du génie électrique rassure davantage les entreprises présentes dans la Zone et celles qui comptent s’y installer a ajouté le Directeur Général de L’AZES, Augy Bolanda.

« Comme vous le savez, depuis le 02 septembre 2023, le président de la République était venu dans la Zone économique spéciale de Maluku pour lancer la première production des carreaux. Aujourd’hui, il est question de consolider la présence de l’énergie au niveau de la ZES de Maluku », dit-il.

Il a rappelé que l’année passée, nous avions signé deux contrats avec une entreprise de génie civil et génie électrique. Cette entreprise de génie électrique devait mettre un nouveau transformateur au niveau de Maluku et cela devait se faire avec la Snel. C’est la raison pour laquelle nous sommes venus pour signer un protocole d’accord dans lequel il y a les engagements des parties, pour que les travaux de construction puissent commencer au niveau de Maluku.

Des carreaux et faïences déjà en vente

De son côté, l’Agence d’exécution de ce projet, la CFEF par l’entremise de son Coordonnateur nationale, Alain Lungungu Kisoso s’est félicitée de l’opérationnalisation de la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku dont la première production industrielle a été lancée dernièrement par le Président de République, Félix Tshisekedi.

Des carreaux et faïences made in Congo produits par SAPHIR CERAMICS sont désormais utilisés dans l’exécution des projets dans le cadre du développement des 145 territoires dans la partie ouest du pays a-t-il renchéri.

« Entant qu’agence judiciaire, nous ne pouvons que remercier les deux directeurs généraux, parce que la signature de ce jour permet d’exécuter sans faille le contrat de génie électrique que nous avons signé en son temps. Là où nous sommes contents, les premiers résultats de la ZES sont là. Entant qu’Agence d’exécution du programme de développement des 145 territoires dans la zone Ouest, nous pouvons vous annoncer que les entreprises ont commencé à acquérir les carreaux au niveau de cette ZES qui est un élément important dans la chaine de valeur de construction, surtout au niveau de nos territoires », souligne-t-il.

Très heureux, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a déclaré que d’autres zones économiques spéciales signeront également des protocoles d’accord avec la SNEL.

 




Etant l’un des attributs de la souveraineté et de la fierté : Le Franc congolais mérite respect et considération (Communiqué)

Dans un avis au public, Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) rappelle au public que le franc congolais, notre monnaie, est l’un des attributs de la souveraineté et de la fierté de la République Démocratique du Congo.

A ce titre, indique le document parvenu au média en ligne www.lequotidienrdc.com, cette monnaie, symbole notamment de l’unité nationale, mérite respect et considération autant que les autres étendards de la souveraineté nationale.

La BCC rappelle également le devoir de tout détenteur, de préserver la qualité des billets de franc congolais en sa possession, car la mauvaise conservation des billets de banque est source de problèmes de santé publique et engendre des coûts élevés de remplacement.

En conséquence, la BCC invite les utilisateurs des billets de franc congolais à s’abstenir de toute action de nature à dégrader, à salir, à mutiler ou à susciter du mépris à l’égard de la monnaie nationale.




DGRK : L’échéance pour s’acquitter de la Retenue sur Loyers est fixée au plus tard mardi 10 octobre 2023

La Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), rappelle les contribuables, personnes physiques et morales, assujettis à la Retenue sur Loyers que l’échéance pour s’acquitter de leurs obligations fiscales du mois de septembre 2023 est fixée au plus tard mardi 10 octobre 2023.

Pour ce faire, indique Eddy Mfumumpoko Monsempo, Directeur général de la DGRK, dans un communiqué de presse, ils sont tenus au strict respect de ladite échéance et des dispositions du Décret n°20/019 du 21 août 2020 modifiant et complétant le Décret n°007/2002 du 02 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes envers l’Etat. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des amendes. N.B: Celui qui paie mal, paie deux fois.




Au-delà de bonnes perspectives: Malangu Kabedi conseille de maintenir une politique monétaire restrictive

En dépit des évolutions positives tant au niveau des perspectives de la croissance qui se situe au-dessus de 6% et du taux de change où il est constaté une appréciation importante, Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi pense cependant qu’il est nécessaire de maintenir une politique monétaire restrictive, parce que notre pays fait encore face à des fortes pressions inflationnistes qui sont les résultats entre autres des chocs internes et externes auxquels l’économie fait face.

C’est depuis le 18 septembre 2023, sous la présidence de M. Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), que le Comité de politique monétaire s’était réuni, et avait décidé de maintenir les niveaux du taux directeur de la BCC et des coefficients de la réserve obligatoire. Ainsi, il revenait au Gouv’ de la BCC d’expliciter ces mesures, pour une meilleure compréhension de la population. C’est ainsi que ce lundi, au siège de la BCC, elle s’est exprimée via quelques organes de presse, pour dire que le Comité de politique monétaire a jugé que les évolutions, aussi bien au niveau de notre économie que de l’économie internationale montraient qu’il était nécessaire de garder une politique monétaire restrictive au niveau de la Banque centrale du Congo.

Voilà pourquoi le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir le taux de la Banque centrale à 25% et le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vie en monnaie nationale à 10%. Le CPM a aussi insisté sur le fait qu’il était nécessaire de maintenir des politique macro-économiques saines et coordonnées, de manière à réduire de façon ordonnée des tensions inflationnistes qui s’observent encore au niveau de notre monnaie, malgré les évolutions positives qu’on a vues au cours des deux derniers mois.

Un cadre macroéconomique stable et de bonnes perspectives de croissance

A en croire Malangu Kabedi Mbuyi, le maintien du taux directeur et du coefficient de la réserve obligatoire, est une mesure de politique monétaire, parce que c’est le signal pour garder la politique monétaire restrictive. « Au niveau des indicateurs macroéconomiques, nous avons observé des résultats positifs. Nous constatons globalement que le cadre macroéconomique reste stable et les perspectives de croissance sont bonnes cette année. Nous nous attendons à ce que la croissance reste au-dessus de 6% », explique-t-elle.

Et d’ajouter que lorsque nous prenons les indicateurs importants de la stabilité macroéconomique comme l’inflation et le taux de change, nous constatons que par rapport au mois de juillet qui était un mois de fortes pressions où l’inflation avait dépassé le 5%, nous constatons qu’au mois d’août, l’inflation s’est située à 0,8% et au mois de septembre, à 0,5%. Nous voyons une évolution positive, soit une baisse des pressions inflationnistes dans le pays.

Et de poursuivre, si nous prenons le taux de change, nous constatons qu’il y a une appréciation importante. « Lorsque nous prenons la situation de septembre, comparée à celle de juillet, ceci c’est le fait des mesures prises par la Banque centrale au cours du 3ème trimestre, conjuguées aux mesures prises au niveau des finances publiques et la coordination de deux. Je peux vous dire qu’aujourd’hui, le marché parallèle a démarré avec un taux de 2547 Fc/1 dollar, alors que le marché interbancaire avait démarré avec un taux de 2487 Fc/1 dollar. Vous pouvez voir que nous sommes dans la zone de 2487, 2547 Fc qui n’a rien à voir avec le taux de 1600, 1700 Fc qu’on a observé au mois de juillet », souligne-t-elle.

Comme pour dire que le marché commence à intégrer l’impact positif des mesures prises au niveau des finances publiques, de la politique monétaire entre les mois de juillet et de septembre.

Pour Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi, tout ceci, ce sont des évolutions positives. Cependant, il est nécessaire de maintenir une politique monétaire restrictive parce que notre pays fait encore face à des fortes pressions inflationnistes qui sont les résultats entre aux des chocs internes et externes auxquels l’économie fait face. Le maintien du taux directeur et du coefficient obligatoire, c’est un signal du maintien d’une politique monétaire restrictive. « La prochaine réunion du CPM aura lieu en décembre. Entre temps, la BCC continue à observer les évolutions internes et externes, analyser les indicateurs macroéconomiques pertinents. Si entre maintenant et décembre il s’avère qu’une décision soit prise, une réunion extraordinaire du Comité de politique monétaire peut se tenir de manière à pouvoir faire des ajustements nécessaires », précise-t-elle.

Entre-temps, nous continuons à utiliser ces instruments de manière à agir sur la demande des devises pour réduire les pressions, à travers la gestion de la liquidité et agir au niveau de l’offre pour mettre les devises à la disposition du marché lorsqu’il ne faut. La BCC reste et restera vigilante, manipulant ces instruments de manière à réaliser l’objectif qui lui est assigné, de contribuer à la stabilité des prix.

JMNK




Relance de la Miba : Nicolas Kazadi dissipe tout malentendu

M.Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a été à la tribune de l’Assemblée nationale où il a évoqué la situation de la MIBA, dont le premier constat, ce que l’Argentier national n’a jamais reçu en tant que ministre des Finances une quelconque requête formelle de financement d’un plan de relance de la Miba, qu’il vienne du ministère du Portefeuille qui a la tutelle administrative ou du ministère des Mines qui a la tutelle du secteur. « Nous n’en avons jamais reçu ou encore même du ministère du Budget qui engage les dépenses. Par contre, nous avons eu à discuter de plusieurs idées, de plusieurs plans de relance qui ont été à l’étude dont le plus important est celui fait par le COPIREP, qui aboutissait à un montant de 450 millions de dollars. 450 millions de dollars vous êtes d’accord que ça n’a jamais été prévu avec un quelconque budget de notre pays pour la MIBA », a-t-il dit devant la représentation nationale.

La proposition la plus aboutie, la plus ambitieuse, ajoute-t-il, c’est celle du COPIREP. En dehors de celle-là, il y a eu des propositions informelles ou plus ou moins informelles de 40 millions, 45 millions, etc., que nous avons discuté avec la direction de la Miba, mais qui n’avaient pas fait  l’objet d’une demande formelle justement parce que les discussions révélées qu’il y avait beaucoup d’éléments qui manquaient pour aller de l’avant.

Quels sont ces éléments qui manquaient ?

A ce sujet, le ministre cite quelques-uns : Une proposition qui a été faite de 45 millions de dollars à financer d’ailleurs grâce à l’implication  d’une banque, en attendant que l’État mobilise la trésorerie. « Cette banque dont je ne citerai pas son nom, ne cherchait qu’une seule chose, la garantie des remboursements du trésor et elle donnait l’argent à disposition. Elle n’avait aucune préoccupation sur la solidité du projet lui-même », indique-t-il.

Et de poursuivre que lorsque nous avons discuté avec la direction de la Miba de l’époque, quelques questions simples étaient ressorties : à combien produisez-vous le carat ? En moyenne, on me dit 20 dollars. A combien vendez-vous le carat? 15 dollars. Alors comment allons-nous produire un carat à 20 dollars et le vendre à 15 dollars, donc le vendre à perte et aller prendre un financement que ce soit d’une banque ou de l’État? Je pense en âme et conscience que si je le faisais, j’aurais failli et vous auriez pu me sanctionner gravement.

Par contre, ça ce n’est qu’un exemple. L’autre proposition, celle de 450 millions.  Vous êtes d’accord avec nous que nous n’avions pas les moyens au niveau du budget de l’État pour nous engager à hauteur de 450 millions. Et qu’est-ce que nous avons fait ? Face à ce constat pour nous conformer à l’instruction du chef de l’État d’accélérer la reprise de la Miba, nous avons dit, vu le montant important nécessaire pour relancer la Miba, il faut que nous puissions faire venir des investissements qui ont les moyens comme on le fait pour les autres Mines à travers le pays. Mais pour le faire, il faut que nous ayons une connaissance de la valeur de  gisement des actifs de manière à mieux attirer, parce que nous avons constaté que depuis 2019 où nous sommes arrivés aux affaires, nous avons vu défiler beaucoup de gens, beaucoup de grandes entreprises qui ont manifesté un intérêt de principe pour la Miba, mais au fur et à mesure des discussions, elles se rendaient compte qu’il y avait pas d’éléments suffisamment probants pour aller plus loin.

Et donc, nous avons en tant que ministre des Finances activement poussé notre collègue de Mines à accélérer le travail de certification en nous disant que là au moins on se rapproche d’éléments probants qui nous permettront de mobiliser des vrais investisseurs solides et d’avoir un vrai plan de relance. « Nous avons dit, étant donné que la Miba a également des dettes importantes vis-à-vis des tiers pour ne pas l’empêcher de contracter des nouveaux partenariats, nous en tant que trésor,  nous sommes prêts à reprendre cette dette à la loger à l’OGDEP de manière à dégager l’entreprise. Et cette décision est déjà prise sur les principes. Nous n’attendons qu’une discussion avec des partenaires ou avec des financiers pour la rendre effective et alléger la Miba de ce passif et permettre une relance de l’entreprise. Voilà la situation de la Miba », explique Nicolas Kazadi.

Un autre écueil, la direction de la Miba

Un autre élément qui a retardé ou encore ralenti la relance de la MIBA, à en croire le ministre des Finances, c’est aussi sa direction. Il y avait une direction intérimaire. « Vous êtes d’accord avec moi que n’importe quel financier préfère savoir avec qui il va travailler dans la durée. Le fait d’avoir une direction intérimaire ne facilitait pas les choses. Aujourd’hui, nous avons une direction qui est nommée et je me réjouis de ce que j’ai appris aujourd’hui qu’ils vont enfin faire leur remise et reprise demain. Mais avant qu’il ne fasse leur remise et reprise depuis plusieurs semaines, nous discutons régulièrement avec la nouvelle direction de la Miba et nous avons pris comme acte, en attendant d’aller plus loin dans la grande relance minière, nous allons partir sur les actifs énergétiques de la Miba parce qu’elle est propriétaire de trois barrages qui sont en difficulté et nous avons évalué la possibilité de relancer ces trois barrages », note-t-il.

Nicolas Kazadi poursuit qu’au moment où nous parlons, avec la direction intérimaire, nous avons pris un engagement de financer en concurrence 3 millions de dollars, nous avons déjà payé 1 millions et demi de dollars pour relancer une des trois barrages et le contrat est en cours. La nouvelle direction a eu des réunions avec cette entreprise, elle va poursuivre, elle va modifier un peu le contrat, mais elle va poursuivre et nous allons aller plus loin. L’objectif, c’est de relancer ces trois barrages dont le total de production avec quelques aménagements pourrait aller au-delà de 30 mégawatts. Et si on arrive à 30 mégawatts pour la Miba, aujourd’hui on ne règle pas seulement un problème pour la future production minière, mais aussi pour la population pour l’économie de la province.

M.Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a rassuré qu’il a déjà pris l’engagement vis-à-vis de la direction de la MIBA sur le premier projet le 3 millions qui est en train d’être payé. Sur le reste des centrales, nous sommes prêts à mobiliser jusqu’à 40, 50 millions de dollars à valoir sur la dette que la Miba détient sur le trésor pour accélérer le rétablissement de ces trois centrales et nous y travaillons activement.

Parallèlement à tout cela, compte tenu de toutes les difficultés qui ont précédées, nous avons mis en place un transfert minimum d’environ 1 millions de dollars chaque mois, et cela depuis plus d’une année pour permettre à la MIBA de maintenir la paie de ses agents actifs comme retraités, et c’était le minimum que l’on pouvait faire en attendant d’accélérer un véritable plan de réforme.

 




La DGRAD annonce la perte de 10 notes de perception !

La Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), porte à la connaissance du public, en général, et des services d’assiette, en particulier, la perte de 10 notes de perception ci-après: H 1393367; H 1393371; H 1393373 ;H 1393374; H 1393378; H 1393381; H 1393382; H 1393386; H 1393390 ET H 1393393 de la série H 1393351 à 1393400.

A ce sujet, indique un communiqué signé à cet effet par le DG Jean-Lucien Bonyeme Ekofo, elle sollicite la collaboration de toute personne disposant d’informations susceptibles de retrouver lesdites notes de perception, de la contacter à son siège situe au croisement des Boulevards Tshatshi et Palais de la Nation, en face de la Banque Centrale du Congo (BCC), dans la commune de la Gombe.

Ainsi, en attendant l’aboutissement de l’enquête en cours, toutes ces notes de perception sont frappées d’opposition.

 




Importation de « morue séchée » : Vital Kamerhe invité en Norvège pour discuter avec les conseils norvégiens des produits de la mère

M.Vital Kamerhe, Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie nationale, a échangé ce jeudi 28 septembre 2023, dans son cabinet de travail avec le nouvel Ambassadeur de la Norvège Øld Mønster. Les échanges entre les deux personnalités ont tourné notamment autour des avancées enregistrées dans le cadre du dossier relatif à la réglementation des tarifications des importations de « morue séchée » en Rdc, poisson dont la Norvège est l’un de grands pays exportateurs.

Il sied de rappeler que cette question avait déjà été abordée avec l’ancien ambassadeur de la Norvège en Rdc Jon-Åge Øyslebø au cours d’un entretien que lui avait accordée le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, il y a quelques mois.

Au cours de ce précédent entretien, l’Ambassadeur Jon-Åge Øyslebø avait décrié des problèmes  sérieux dans la  traçabilité. Il avait parlé   des importateurs clandestins qui font entrer, par la voie de la contrebande en RDC, les produits destinés à la consommation de l’Angola et du Congo Brazzaville, comportement à la base d’une concurrence déloyale sur le marché local, les importateurs locaux sont astreints aux obligations  fiscales,  contrairement aux importateurs clandestins.

Il faut aussi rappeler que depuis un certain temps,  le gouvernement congolais travaille avec l’ambassade de la Norvège et le conseil norvégien des produits de la mère. Ensemble ils ont initié une étude pour analyser l’état des échanges commerciaux entre les deux pays.

A l’issue de cette étude, la Norvège a invité le gouvernement congolais à se rendre en Norvège pour parler avec les conseils norvégiens des produits de la mère. Le patron de l’Économie Nationale avait depuis le mois de juin diligenté une mission conduite par son Directeur de Cabinet suite à laquelle, plusieurs résolutions avaient été prises notamment l’harmonisation de la tarification de l’importation de la morue salée par le gouvernement congolais.

Le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe a annoncé que le gouvernement congolais examine déjà un projet de décret portant  consolidation des perceptions opérées à l’occasion de l’importation des produits  de grande consommation. La morue norvégienne séchée (poissons salé) a été retenue parmi les six produits qui devront jouir désormais d’une taxation unique. Il a fait savoir que ce décret sera pris incessamment par le premier ministre et que  cela  pourra faciliter  l’importation du poisson salé dans les conditions favorables.

La  RDC qui possède d’énormes potentialités avait aussi  sollicité un échange  d’expériences avec la Norvège en ce qui concerne la pisciculture et le traitement des poissons.

A cet effet un grand séminaire sera organisé pour travailler sur la possibilité d’harmoniser les liens commerciaux entre les deux pays. Il faut noter que la République Démocratique du Congo et  le Nigeria sont les plus grands importateurs des poissons venant de la Norvège




Christelle Muabilu poursuit sa visite d’itinérance dans les entités de l’OCC

Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint, continue son périple dans les différents entités et départements de l’Office Congolais de Contrôle.

Ce jeudi 21 septembre 2023, l’infatigable première dame de l’OCC, Christelle Muabilu a visité les travaux d’aménagement qui s’effectuent dans le grand silo de l’Office à la Direction Provinciale de Kinshasa à Kingabwa.

Accompagnée du Chef de la Direction provinciale Otokatoka et son adjoint Jean-Pierre Ilunga, Mme le Directeur général adjoint a fait la ronde de la Dirkin. Elle a successivement visité le bâtiment abritant la Direction Provinciale, le silo et les différents services de la DIRKIN. Le Garage ainsi que le Port de l’OCC ont reçu également la visite de la N°2 de l’Office.

Ces différentes visites d’inspection s’inscrivent dans le cadre de la sensibilisation du personnel et afin de palper du doigt les conditions de travail des agents et cadres de l’OCC.

En vue de s’acquérir du fonctionnement des départements centraux, Mme le Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu a effectué ce lundi 18 septembre 2023, une visite surprise d’inspection dans deux départements. Il s’agit du Département Laboratoire et du Département Contrôle à l’Importation.

Après la visite surprise dans les départements centraux Laboratoire et Contrôle des Importations, Mme le Directeur général adjoint, Christelle Muabilu, dans son itinérance, a une fois de plus, surpris les agents et cadres de la Direction Provinciale de Kinshasa, « DIRKIN » et du Département de la Métrologie.

L’Avenir