Aux départements de laboratoire et contrôle à l’importation de l’OCC : Christelle Muabilu évalue l’efficacité et l’efficience de toutes les procédures de travail

Au cours de cette visite, Mme le Directeur général adjoint de l’OCC, Christelle Muabilu  a eu l’occasion de se  rendre dans tous les services gestionnaires du processus des essais et analyse des produits au laboratoire, en commençant par le service d’échantillonnage où elle a été édifiée sur les éléments  constituant le rapport d’échantillonnage ainsi que tout le système  de codification des échantillons selon la spécialité qui est maintenant informatisé. Cette visite visait à évaluer l’efficacité et l’efficience de toutes les procédures de travail au niveau des différents laboratoires.

En vue de s’acquérir du fonctionnement des départements centraux, Mme La Directeur général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu a effectué ce lundi 18 septembre 2023, une visite surprise d’inspection dans deux départements. Il s’agit du Département Laboratoire et du Département Contrôle à l’Importation.

Au Département Laboratoire, après un huis clos avec le Chef de Département, M. Lubiba, Mme la DGA a fait le tour des laboratoires notamment celui de microbiologie et celui de l’alimentaire. Très satisfaite du fonctionnement des laboratoires et surtout de la technicité des agents et de leurs ponctualités au travail, Mme Christelle Muabila a prodigué quelques conseils aux agents avant de prendre la route pour le Département Contrôle à l’importation.

A son arrivée, elle a été accueillie par le staff dirigeant du DCI composé du Chef de Département, M. Nkongolo qui avait à ses côtés son adjoint, Mme Fidéline Domaï.

La visite des locaux où sont logés les différentes divisions ainsi que les explications du Chef de département, ont permis au DGA, Christelle Muabilu de palper du doigt les difficultés que rencontrent ce département stratégique de l’office .

Le Chef de Département a remercié Mme la Directeur général adjoint pour cette visite d’une haute autorité depuis leur installation à la tête de ce département stratégique. C’est par ces mots de remerciements que Mme Christelle Muabilu a clôturé sa visite.




OCC : Christelle Muabilu à l’écoute de l’Agence Kin-Aéro et promet des solutions

Après la visite du département du Laboratoire, Mme le Directeur général adjoint de l’Office congolais de contrôle (OCC) s’est rendue ce mardi à l’Agence Kin-Aéro. Sur place, elle a été accueillie par le Directeur et chef d’Agence, Emmanuel Tshimpaka qu’accompagnait son adjoint Félix Kayembe. Christelle Muabilu qui a visité les différents locaux s’est imprégnée du travail abattu par cette Agence qui compte 157 agents  repartis en 5 Services et qui, rien qu’au mois d’août 2023, a mobilisé  910.000 dollars américains. Nonobstant cette performance, l’Agence est buté à un triple problème  de manque de bureau, de tenues adéquates pour faire ressortir l’identité de l’OCC et au manque de charroi automobile. Face à toutes ces difficultés, Christelle Muabilu a promis des solutions, tout en saluant la collaboration sur place.

Après la visite surprise dans les départements centraux Laboratoire et Contrôle des Importations, Mme le Directeur Général adjoint, Cristelle Muabilu, dans son itinérance, a une fois de plus, surpris les agents et cadres de la Direction Provinciale de Kinshasa, « DIRKIN » et du Département de la Métrologie.

L’Agence de l’Aéroport de N’Djili a été la première étape de la visite d’inspection. Comme hier, la Première de l’OCC est venue palper du doigt les conditions dans lesquelles les agents travaillent et surtout les encourager.

Aux problèmes des locaux et tenus de travail qu’ont posés les agents et cadres, Mme le Directeur général adjoint  les a informés que tout a été déjà  mis en place pour la matérialisation de tous les besoins surtout en ce qui concerne les tenues le travail, car étant à la frontière. Tout est déjà fait, il ne reste que la livraison de tous les matériels.

Mme le DGA, Christelle Muabilu, a tenu à féliciter le nouveau staff dirigeant de l’Agence de Kin-Aéro en l’occurrence le Chef d’agence Emmanuel Tshimpaka et son adjoint Felly Kayembe ; car à peine installé, l’Agence a vu ses recettes maximisées.

Le Chef d’Agence Emmanuel Tshimpaka a, quant à lui, remercié Mme le Directeur général adjoint pour cette visite de travail et surtout pour les différents conseils qu’elle les a prodigués. Il a indiqué que Mme Christelle Muabilu, a d’une oreille attentive, répondu à leurs doléances. Il a rassuré l’autorité de faire encore mieux en exploitant d’autres créneaux.

Après cette étape, Mme le DGA s’est rendu à Kingabwa où elle s’est appesantie sur le fonctionnement du Département de la Métrologie en plein déménagement.




Au vu des évolutions récentes et des perspectives pour le reste de l’année : Le CPM décide de garder inchangés le taux directeur de la BCC et le coefficient de la réserve obligatoire

Dans un contexte où les perspectives économiques du pays, à court terme, sont marquées par la persistance de risques inflationnistes et d’incertitudes principalement liés aux effets conjugués des chocs internes et externes qui affectent encore l’économie nationale, le CPM a décidé de garder inchangés le taux directeur de la BCC à 25%, et le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue en francs congolais à 10%.

Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi, a présidé, ce lundi 18 septembre 2023, la réunion du Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Congo (BCC).

Selon le communiqué de presse qui a été publié à cet effet, le CPM a examiné la situation macroéconomique générale du pays et celle de l’économie mondiale, particulièrement en relation avec les pressions sur le marché des changes et celui des biens et services.

Au vu des évolutions récentes et des perspectives pour le reste de l’année, le CPM a décidé de maintenir les niveaux du taux directeur de la BCC et des coefficients de la réserve obligatoire inchangés.

« Le CPM a noté que le cadre macroéconomique rational reste relativement stable. En particulier, les pressions qui s’étaient intensifiées sur le taux de change et l’inflation au cours de la première moitié de juillet 2023 ont sensiblement diminué, grâce aux mesures de politique monétaire et de change exécutées par la Banque centrale; et à celles mises en œuvre au niveau de l’exécution du budget », indique le même document », indique le même document signé par Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi.

Ainsi, à mi-septembre, le taux de change s’est situé à 2,423 francs congolais (CDF) pour un dollar américain (USD) sur le marché interbancaire, et à 2.518 CDF par USD sur le marché parallèle, correspondant à une appréciation de 1,6% et 4,8% respectivement par rapport à mi-juillet.

Le CPM a également noté que le taux d’inflation mensuel est passé de 5,8% en juillet à 0,9% en août. En cumul annuel, le taux d’inflation s’est situé à 17,7% à mi-septembre.

C’est ainsi qu’il va noter que les perspectives économiques du pays, à court terme, sont marquées par la persistance de risques inflationnistes et d’incertitudes principalement liés aux effets conjugués des chocs internes et externes qui affectent encore l’économie nationale.

Ainsi, le CPM a décidé de garder inchangés le taux directeur de la BCC à 25%, et le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue en francs congolais à 10%.

Il a insisté sur le renforcement de la complémentarité entre les politiques monétaire et budgétaire pour une réduction ordonnée des pressions sur les marchés des changes et des biens et services, ainsi que pour un soutien efficace à la stabilité du cadre macroéconomique. Dans ce contexte, le CPM a souligné qu’il se tient prêt à resserrer la politique monétaire de la BCC si les évolutions des indicateurs pertinents en montraient la nécessité.




COMMUNIQUE OFFICIEL N°01/044/DGI/DG/IS/BSE/MMR/2023

LA DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS INFORME TOUS LES CONTRIBUABLES, PARTICULIEREMENT CEUX  RELEVANT DE LA DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES ET DES CENTRES DES IMPÔTS QUI NE SE SONT PAS ACQUITTES, TOTALEMENT OU PARTIELLEMENT, DES MONTANTS DES AVIS DE MISE EN RECOUVREMENT (AMR) OU DES DECLARATIONS QUE, SUBSIDIAIREMENT AUX COMMUNIQUES OFFICIELS N° 01/019/DGI/DG/IS/BSE/NK/2022 DU 05 MAI 2022 ET 01/055/DGI/DG/IS/ BSE/MMR/2022, DU 18 NOVEMBRE 2022, ELLE PROCEDE AU RECOUVREMENT FORCE DES DROITS DUS AU TRESOR PUBLIC.

AUSSI, INVITE –T-ELLE LES CONTRIBUABLES AYANT DEJA EFFECTUE LEURS PAIEMENTS OU BENEFICIE DES DECISIONS DE DEGREVEMENT, MAIS DONT LES COMPTES COURANTS FISCAUX NE SONT PAS ENCORE APURES, A BIEN VOULOIR DEPOSER, DES MAINTENANT, SOIT LES PHOTOCOPIES DES PREUVES DE PAIEMENTS OU DE CES DECISIONS AU SECRETARIAT DE L’INSPECTION DES SERVICES SITUE A KINSHASA, AU 3èmeNIVEAU DE L’HÔTEL DES IMPÔTS, LOCAL 3.41, CONTRE ACCUSE DE RECEPTION, SOIT A LES SCANNER A L’ADRESSE ELECTRONIQUE CI- APRES : secretariatsuitedgi@gmail.com. POUR LEUR EVITER LES DESAGREMENTS LIES AUX S SAISIES ET A LA FERMETURE PROVISOIRE DE LEURS ETABLISSEMENTS.

FAIT A KINSHASA, LE 08 2023

Barnabé MUAKADI MUAMBA




Le VPM Vital Kamerhe lance la mission de contrôle économique pour 15 jours

Le patron de l’Économie Nationale reste déterminé à lutter contre des pratiques illicites dans son secteur. C’est dans ce cadre que Vital Kamerhe a lancé ce mardi 12 septembre2023, une mission de contrôle économique. C’était lors d’une réunion avec notamment les cadres de la Direction d’Inspection de son ministère, en présence du Secrétaire Général à l’Économie Nationale Célestin Twite.

Durant 15 jours, les missionnaires ont pour tâche de s’assurer du respect, par les opérateurs économiques, de la réglementation en vigueur dans ce secteur, notamment sur les structures des prix des produits et services sur le marché. Cette mission vise aussi à mettre fin à toutes sortes d’abus dans le secteur économique, à l’approche de la fin de l’année.

» Les inspecteurs vont descendre sur le terrain pour vérifier si les prix affichés ont été calculés en respectant la structure des prix et la marge autorisée sur le plan de la loi. Ils ont aussi pour mission de préserver le pouvoir d’achat de la population. Ils doivent lutter contre la rétention des produits signalés importés et se trouvant déjà dans les entrepôts de la République Démocratique du Congo mais qui sont rares sur le marché », a fait savoir le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, au sortir de la réunion.

D’après le patron de l’Économie Nationale, des instructions claires ont été données aux inspecteurs économiques pour mener convenablement cette mission. Il s’agit des règles à observer sur le plan déontologique, technique, administratif et procédural.

« Notre ambition est de faire de la Direction d’Inspection, la jumelle de la Direction Générale des Finances. Pour cela, il faut mettre les inspecteurs dans de bonnes conditions. L’État va alors récupérer beaucoup de moyens et va protéger les droits des consommateurs», a poursuivi Vital Kamerhe.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a martelé que cette mission ne devrait pas se transformer en une sorte de tracasseries contre les opérateurs économiques. Un mécanisme a été mis en place au niveau du Secrétariat Général pour surveiller le travail qui sera effectué sur le terrain, notamment sur les comportements des inspecteurs.

«  Nous avons depuis notre arrivée ici, instauré un dialogue avec la FEC et d’autres corporations patronales de petites et moyennes entreprises. Ils ont la porte grandement ouverte pour venir dénoncer les comportements illicites. Mais nous avons confiance en nos inspecteurs qui ont été bien formés pour ce travail », a précisé le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a appelé les inspecteurs au respect des règles déontologiques et à s’abstenir de tout acte de corruption. L’objectif principal demeure la protection des droits des consommateurs.




La BCC recommande le maintien des mesures de stabilisation dans le cadre de la bonne coordination des actions au niveau des politiques économiques

Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique.

Au niveau international, les prix des produits d’exportation de la République Démocratique du Congo sont restés favorables. En effet, le prix du cuivre a enregistré une baisse mensuelle de 0,82% ; s’établissant à 8.405,10 USD la tonne à fin août 2023. Par contre, le prix du Cobalt a augmenté de 1,13% ; se situant à 32.979,10 USD la tonne d’un mois à l’autre.

Dans ce contexte, elle a souligné que le taux d’inflation devrait connaître un ralentissement passant de 8,8% en 2022 à 6,8% en 2023, relevant de la poursuite du durcissement des dispositifs des politiques monétaires des grandes banques centrales à travers le monde. Les effets de ces politiques devraient davantage ralentir le taux d’inflation en 2024 et en 2025 par rapport aux réalisations précédentes.

Au niveau national, la tendance de l’inflation s’est inscrite à la baisse. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire est passé de 0,19% à 0,18% au 1er septembre.

L’inflation mensuelle est passée de 5,75% en juillet à 0,86% à fin août 2023, reflétant principalement la bonne coordination des actions au niveau des politiques économiques. En cumul annuel, le taux d’inflation s’est établi à 17,48% au 1er septembre 2023.

Les cours de change indicatif et parallèle se sont établis à 2.508,30 CDF et 2.481,50 CDF pour un dollar américain au 1er septembre 2023, soient des taux de dépréciation hebdomadaire de la monnaie nationale de 1,7% et d’appréciation monétaire de 1,2% respectivement.

Tenant compte des facteurs de risques au plan interne et externe, la Gouverneure de la Banque Centrale a recommandé le maintien des mesures de stabilisation dans le cadre de la bonne coordination des actions au niveau des politiques économiques ; la poursuite de la surveillance rapprochée des facteurs de la liquidité bancaire par la BCC et l’accélération des investissements en infrastructures publiques et la diversification de l’économie nationale.




Transformation du Quinquina localement: La Pharmakina en plaidoyer chez Vital Kamerhe

Reçu en audience ce mardi 5 septembre par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, le Fondateur et Manager de la Société ALPHA TALENTS AFRICA Roland DECORVET est venu premièrement informer officiellement au Gouvernement Congolais de l’achat par son entreprise de la majorité des parts de la Société PHARMAKINA dont il dirige désormais le conseil d’administration.

Basée dans la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, la société PHARMAKINA est une société spécialisée dans la transformation du quinquina, cette plante à forte vertu curative qui sert de matière première dans la fabrication de la quinine, considérée depuis toujours comme remède efficace contre le paludisme.

«  Nous sommes venus pour donner l’assurance que nous croyons au Congo, c’est pourquoi nous avons choisi d’investir non seulement dans le rachat de la société PHARMAKINA mais aussi dans le développement de l’usine de transformation du quinquina en quinine et la culture de cette plante par les petits planteurs dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. C’est pour cette raison que nous sommes venus communiquer nos plans et notre vision constructive et positive que nous avons de ce beau pays», a tenu à préciser Roland DECORVET.

Ce dernier a par ailleurs déploré le fait que seulement trop peu des gens savent que la RDC détient 80% de la culture mondiale du quinquina et seulement 20% est transformé localement par PHARMAKINA alors que 80% quitte le pays à l’état brute pour être transformé en Inde et revendu finalement en République Démocratique du Congo sous forme des médicaments. Pire, ces produits sont vendus à des prix exorbitants.

 

«  Nous avons en République Démocratique du Congo cette richesse qui est le quinquina dont la culture et la transformation demande à être industrialisée. Nous sommes aussi venus demander au Gouvernement de nous aider en s’impliquant davantage pour contrôler et réguler aux maximum l’exportation du quinquina à l’état brut afin d’encourager les investissements sur place au pays pour transformer localement ce trésor naturel qui pousse ici en médicament pour sauver des vies ».

 

 

 

Accompagné de l’administrateur de la PHARMAKINA Etienne ERNY et du Directeur Général Gurpreet KANG, le nouveau propriétaire de cette société a été conduit auprès du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale par un grand notable du Sud-Kivu Norbert Basengezi Katintima qui connait à suffisance l’importance capitale qu’accorde Vital KAMERHE au développement de l’industrie pharmaceutique dans la province du Sud-Kivu qu’ils ont en commun comme province d’origine.

 

Cellule de Communication ÉCONAT




Reçue par Vital Kamerhe: L’ambassadrice Lucy Tamlyn encourage les avancées économiques et le projet de développement local de 145 territoires

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe a échangé ce mardi 5 septembre, dans son cabinet de travail avec l’Ambassadrice des États-Unis en République Démocratique du Congo, Lucy Tamlyn. Les échanges entre les deux personnalités ont tourné notamment autour de la situation économique de la République Démocratique du Congo.

La diplomate américaine a encouragé les avancées économiques en RDC. Elle a salué le plan de développement amorcé par le gouvernement depuis l’arrivée du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du pays, particulièrement à travers le projet de développement local de 145 territoires de la RDC.

Le patron de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe a profité de cette occasion pour brosser plusieurs réalisations déjà palpables à travers le pays, fruits d’une implication sans réserve du Gouvernement Congolais et cela, dans plusieurs secteurs dont l’économie, l’éducation, les infrastructures, l’énergie etc. Il a par ailleurs rappelé la vision du Chef de l’État qui prône la revanche du sol sur le sous-sol. D’après Vital Kamerhe, des efforts sont conjugués par le gouvernement pour faire de l’agriculture un moteur du développement économique de la République Démocratique du Congo, appelée à devenir un véritable grenier d’Afrique.

L’Ambassadrice des États-Unis a encouragé le Gouvernement Congolais à poursuivre des efforts pour assurer son essor économique et assurer l’amélioration des conditions de vie de la population.

Les deux personnalités ont aussi évoqué la situation politique du pays à l’approche des élections de décembre 2023. Elles ont estimé que la situation est prometteuse malgré l’absence d’un consensus au sein de la classe politique et l’agression rwandaise dont est victime le pays dans sa partie Est.




Economie des déplacements prolongés : La restitution des résultats de recherche au centre d’un atelier au CEPAS

Le Centre d’études pour l’action sociale, (CEPAS) sis Kinshasa/ Gombe a abrité, samedi dernier, un atelier des parties prenantes axé autour de la restitution des résultats de la recherche sur l’économie des déplacements prolongés en République démocratique du Congo (RDC). C’était à l’initiative de deux Universités (congolaise et anglaise).

Le Groupe de recherche et d’études sur le Congo de l’Université de Kinshasa (GREC-UNIKIN) en partenariat avec l’Université Sussex(UK) de l’Angleterre, a restitué les résultats de la recherche approfondie effectuée depuis septembre 2020. Il ressort de la communication du coordonnateur du GREC-UNIKIN, Pr José Mvuezolo Bazonzi, que la recherche a porté sur le projet PDE de l’économie des déplacements prolongés, a-t-il fait savoir. (PDE, de l’anglais : Protracted  Displacement Economy).

Selon lui,<<pour faire vite, il y a deux conclusions : la première est que la situation des déplacés montre qu’ils sont dans la précarité et, la deuxième, il y a des facteurs de résilience. Il faut y redonner l’espoir à travers ce projet PDE à dimension internationale, exécuté simultanément dans cinq pays du monde à savoir : Birmanie, Ethiopie, Liban, Pakistan et la RDC>>.

Les déplacés, a-t-il dit, ne constituent pas un fardeau dans les communautés locales d’accueil parce qu’ils apportent à l’économie locale une main-d’œuvre, soulignant que « dans les zones rurales de Masisi dans le Nord-Kivu et Kalehe dans la province du Sud-Kivu, ce sont des déplacés qui font des travaux, des services ». Cela, a-t-il expliqué, est une façon pour eux de s’intégrer dans les communautés d’accueil. « Dans ce projet nous parlons surtout des communautés affectées par les déplacements », a-t-il précisé.

Quid de la mise en place des programmes de prise en charge des déplacés

Ce projet PDE financé par le Fonds ESRC du gouvernement du Royaume-Uni, s’est réalisé depuis 2020  dans quelques sites de Masisi, de Kalehe et de Kinshasa.

Par ailleurs, les intervenants ont plaidé pour la mise en œuvre, en RDC, des programmes de prise en charge des déplacés prolongés de plusieurs mois à travers le pays, et le soutien à la recherche.

Ces programmes doivent résulter des propositions, surtout de ces communautés locales affectées par le problème de déplacements.

Pour sa part, le coordonnateur du GREC-UNIKIN, Prof José Mvuezolo Bazonzi a plaidé pour la prise en compte des résultats dégagés dans cette étude PDE. De fil en aiguille, il a indiqué que les causes des déplacements prolongés en RDC sont récurrentes notamment les groupes armés, les conflits des terres et les catastrophes naturelles.

Il a insisté sur la nécessité de ne pas déplacer très loin de là où ils vivent, les populations victimes.

Le doyen de la faculté des Sciences sociales, politiques et administratives de l’UNIKIN, le Pr Meya a salué le Centre pour le travail abattu, lorsqu’on sait que la RDC est confrontée à ces problèmes des déplacés. Il a promis, dans cet ordre d’idée, le plaidoyer de la faculté pour vulgariser les résultats de cette recherche.

Un des présentateurs du projet PDE, le Pr Clémentine Sangana a évoqué, pour sa part, la nécessité de la promotion de l’économie féministe. Car, a-t-expliqué,   dans les zones des déplacés, les femmes sont les actrices principales de l’économie informelle. D’où, la nécessité de disposer des programmes d’appui aux zones des déplacés, aux provinces et au pays.

Pour sa part, le Pr Delphin Kayembe a projeté et commenté quatre films conçus dans le cadre dudit projet.

Pour lui, << les déplacés ont des rêves que le gouvernement et les partenaires doivent prendre pour les transformer en projets de développement, en encadrant la résilience et prévenir les causes qui amènent les populations à se retrouver dans l’errance. Si hier, ils étaient réfugiés, demain ils peuvent être entrepreneurs>>, a-t-il mobilisé.

Après les échanges entre les parties prenantes venues de plusieurs structures étatiques et non étatiques, le GREC-UNIKIN, a remis les certificats aux chercheurs qui avaient réalisé cette étude dans le site de Kinshasa.

Créé le 16 février 2019 sous le leadership du professeur José Mvuezolo , le GREC-UNIKIN a pour mission d’insuffler dans la jeunesse congolaise, la culture de l’effort, du travail et de la science, et de contribuer  notamment à l’éclosion d’une nouvelle génération des chercheurs congolais devant promouvoir et sauvegarder le patrimoine congolais et le développement de la RDC.

Les 5 et 12 août courants, cette étude avait aussi fait l’objet de restitution, respectivement à Kalehe et à Goma, ont indiqué les organisateurs.

Lepa, Cp




Office des Routes : Jeanneau Kikangala à l’œuvre dans la construction du pont Ituri 2 reliant Beni et Mambasa !

L’Office des Routes plus que déterminé à assurer la gestion du réseau routier d’intérêt général et des marchés des travaux qui s’y rapportent. Voilà qui justifie la politique de construction et modernisation des infrastructures mise en place par le Directeur général Jeanneau Kikangala Ngoy, depuis son avènement à la tête de cet établissement public.

Parmi les résultats de cette politique managériale, il y a lieu de citer les travaux de construction du pont Ituri 2 sur la route reliant les territoires de Beni au Nord-Kivu et celui de Mambasa en Ituri.

Lancés récemment, les travaux de construction de cet ouvrage exécuté par l’Office des Routes et qui vont durer deux mois, ont été vivement salués par l’Administrateur du territoire de Mambasa.

La construction dudit pont revêt une importance économique capitale pour les deux provinces mais aussi celle de la Tshopo.

Il convient d’indiquer qu’il y a cinq mois, ce pont s’était effondré. Les usagers de cette route ont fait face, dès lors, aux difficultés énormes pour voyager entre le Nord-Kivu, l’Ituri et la Tshopo. Une triste situation qui a également réduit le trafic sur cette route nationale. À en croire les autorités de l’Ituri, il s’agit d’une situation qui a un impact réel sur les recettes provinciales de l’Ituri.

Avec ce ouf de soulagement pour les usagers de ce tronçon, l’Office des Routes par l’entremise de son Directeur général, le Professeur Jeanneau Kikangala  Ngoy, promet de finaliser les travaux de construction de ce pont dans le délai, dans la droite ligne de la vision salutaire du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.