2ème semestre de l’année 2023 : « Les perspectives sont bonnes »

C’est l’affirmation de Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, à une question sur les perspectives du 2ème semestre 2023. « Pour le reste de l’année 2023, il faut noter que les perspectives sont bonnes. C’est-à-dire que jusqu’à présent, la croissance dans notre économie reste tirée par le secteur minier. Et les perspectives de développement et les prix internationaux en ce qui concerne le secteur minier sont bonnes », affirme-t-elle.

Et d’ajouter que lorsqu’on regarde l’évolution jusque juin, et on voit les projetions pour l’année prochaine, la croissance pourrait être près de 7%. On s’attend aussi à ce qu’à travers des actions au niveau de l’évolution de la politique monétaire et la coordination qui sera faite, on s’attend à ce que l’inflation ne continue pas à s’accélérer.

« Bien entendu comme je l’ai dit, il y a l’inflation importée, on est autour de 9% à mi-juin, on s’attend à ce que l’inflation se situe autour de 11,5%, ce qui est une réduction par rapport au niveau atteint en décembre 2022 qui était de 13,1%. On s’attend aussi à ce que les efforts d’accumulation des réserves se poursuivent, de manière à ce qu’on puisse passer de 4,2 milliards à un niveau beaucoup plus élevé », souligne-t-elle.

De l’avis de la patronne de la BCC, ces éléments font aussi partie des engagements que la Rdc a pris dans le cadre du programme soutenu par le FMI. Et ce, étant donné les incertitudes sur la réduction ou l’arrêt des chocs qui affectent notre pays comme toutes les autres économies du monde.

Donc, par rapport au suivi du développement du marché des changes, le suivi des développements en ce qui concerne l’inflation, de manière à ce que lorsqu’on se rend compte qu’il y a un risque d’un choc additionnel qui pourrait nous empêcher d’atteindre ces objectifs, les mesures correctives sont prises, la coordination est faite, de manière à ce qu’il n’y ait pas de surchauffe démesurée sur le marché des changes, ou qu’il n’y ait pas une accélération au niveau de l’inflation.




1er semestre 2023 : L’économie congolaise a fait face aux effets néfastes des chocs interne et externe 

Au cours de cette interview que Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo a accordée à la presse, une question lui a été posée, celle de savoir, comment s’est portée l’économie congolaise au cours de la première moitié de l’année 2023 ?

Elle a expliqué qu’au cours de la première moitié de l’année 2023, l’économie congolaise, comme beaucoup d’économies dans le monde, a continué à faire face aux effets néfastes des chocs qui l’ont affecté et qui ont amené des pressions au niveau du marché des changes, de l’inflation et des finances publiques.

Il s’agit essentiellement de l’impact sur l’économie mondiale et sur notre économie de la guerre en Ukraine, mais aussi de la guerre à l’Est de notre pays. « Lorsqu’on prend ces différents effets, on voit par exemple qu’au niveau des prix, à mi-juin, l’inflation était autour de 9,2% et cette augmentation des prix reflète essentiellement l’augmentation des prix des produits alimentaires qui ont la part la plus importante dans l’indice des prix à la consommation et utiliser pour calculer l’inflation », dit-elle.

Et d’ajouter que la hausse des prix des produits alimentaires reflète à son tour en grande partie la hausse des prix à l’importation. Comme vous le savez, note-t-elle, notre économie reste encore largement dépendante des importations, y compris des produits alimentaires et nous savons qu’aujourd’hui à travers le monde, tous les pays sont en train de prendre des mesures pour lutter contre l’inflation.

L’inflation a augmenté dans beaucoup de pays et donc lorsque nous importons, en comparant à la période avant la guerre en Ukraine, on importe aussi l’inflation qui sévit dans les pays d’où viennent nos importations. Donc, cette inflation importée continue à avoir des effets dans notre pays. « Donc je disais que les effets néfastes des chocs ont augmenté des pressions sur l’inflation, mais aussi ça contribué à une hausse des pressions sur le marché des changes. On a vu ça vers la fin de l’année dernière, mais aussi en janvier-février », précise la Gouv’ de la BCC.

Pour elle, cet impact sur le marché des changes a amené des actions au niveau de la BCC. « Lorsque nous prenons la période de janvier à février, on se rend compte qu’en moyenne mensuelle, la dépréciation du taux des changes est allée jusqu’à 3,6% et cela a amené la BCC à agir de manière plus importante qu’avant. En 2022 par exemple où on a connu une stabilité importante du taux de changes, la BCC a eu à intervenir sur le marché en vendant la devise (janvier et février). Elle a eu à augmenter les Bons BCC qu’elle offre aux banques commerciales dans la conduite de la politique monétaire pour absorber la liquidité excédentaire », indique-t-elle.

Et de poursuivre qu’elle a eu à suivre de très près cette évolution de la liquidité dans l’économie, de manière à contribuer à la diminution de la pression sur le marché des changes et contribuer à la dépréciation de la monnaie. Cela a permis d’arriver à ce que, lorsqu’on observe la période de mars à mi-juin par exemple, en moyenne mensuelle, la dépréciation de la monnaie a été de 0,8%.

Dans ses actions, la BCC a utilisé aussi bien la vente des devises, que le fait que l’augmentation du taux directeur au mois de mars, mais aussi l’augmentation des montants offerts aux banques commerciales en termes des Bons BCC. En effet, toute liquidité qui est utilisée par les banques pour acquérir les Bons BCC pour leur compte ou pour le compte de leurs clients, c’est une liquidité qui ne va pas aller chercher la devise sur le marché des changes.

Et donc, c’est par ce canal-là que la BCC arrive à réduire ou contribuer à la réduction des pressions sur le marché des changes. On a constaté aussi qu’au cours de la deuxième période de mars à juin, particulièrement au mois de mai et juin, une forte réduction de l’écart entre le taux interbancaire des changes et le taux au marché parallèle. A un moment donné, on est arrivé à des écarts de 200 à 250 Fc et aujourd’hui, l’écart entre les deux taux est inférieur à 50 FC.

Il y a eu même des moments où il avoisinait les 20 FC. Cela permet de redistribuer la pression par rapport à la demande. Pendant ces périodes de forte pression, qui reflétait non seulement une augmentation sensible des liquidités sur l’économie, c’était aussi une forte demande de la devise par rapport à une offre qui n’avait pas suivi.

Et ce, parce que le taux des changes est un prix. Lorsque la demande est très forte par rapport à l’offre, cela se traduit par une augmentation des prix. Il faut noter aussi que nos réserves des changes sont restées à un niveau satisfaisant, dans la mesure où, même dans le cadre du programme avec le FMI, notre objectif d’accumulation des réserves avait été atteint et si je prends la date du 16 juin, nos réserves étaient autour de 4,2 milliards de dollars, correspondant à 2,3 mois d’importations des biens et services.




A travers les deux instruments : « La BCC veut contribuer à réduire les pressions sur le marché des changes »

Pour Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi, le resserrement de la politique monétaire de la BCC à travers le taux directeur et le coefficient de la réserve obligatoire va aider à renforcer, à rendre plus efficace les actions de la BCC. De quelle façon ? Ces instruments permettent à la BCC de renforcer la gestion de la liquidité dans le système bancaire. C’est cette liquidité qui va se porter pour la demande des biens et services.

En effet, lorsqu’il y a une portion qui est excédentaire, cela peut contribuer à des pressions sur le marché des biens et services et donc, l’inflation. C’est cette liquidité, lorsqu’elle est excédentaire, se porte aussi sur la demande de la devise, amène des pressions sur le marché des changes et à la dépréciation du taux des changes.

Donc ces deux instruments permettent à la BCC de renforcer l’efficacité de son action dans la gestion de la liquidité de manière à atteindre l’objectif de la stabilité des prix et à contribuer à la réduction des pressions sur le marché des changes. Comme pour dire que ces deux mesures très importantes qui, au vu des développements économique jusqu’à fin juin et des perspectives pour le reste de l’année, sont très importantes pour la BCC de veiller à ce que les anticipations au niveau de l’inflation ne deviennent pas un crêt.

Qu’on ne s’attende pas à ce que l’inflation va nécessairement continuer à s’accélérer, parce que la BCC, dans la conduite de la politique monétaire, se rend compte qu’il y a risque de l’augmentation de la liquidité excédentaire ou qu’il y a des pressions sur le marché des changes, et le marché des biens et services qui vont avoir de l’impact sur la dépréciation du taux de changes et sur l’inflation, la BCC va utiliser ces instruments en combinaison avec ses autres actions pour arriver à contribuer à l’objectif de la stabilité des prix, pour arriver à contribuer à réduire les pressions sur le marché des changes.




La BCC resserre d’avantage la politique monétaire à travers deux instruments importants

A travers la réunion du Comité de politique monétaire présidée par Mme le Gouverneur de la banque centrale du Congo (BCC), le 19 juin dernier, l’Institut d’émission a décidé de resserrer d’avantage la politique monétaire. Ce resserrement s’est fait à travers deux instruments importants que la BCC utilise dans la conduite de la politique monétaire. Il s’agit du taux directeur qui a été porté de 9 à 11% et du taux du coefficient de la réserve obligatoire qui a été porté de 0 à 10%.

Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi a reçu dans son cabinet, quelques organes de presse tirés à la volée, notamment la Rtnc, L’Avenir (lequotidienrdc.com) et Zoomeco. A l’issue de cette interview, le n°1 de la BCC a informé qu’à partir de cette année, pour nous aligner sur les normes internationales, nous avons publié le calendrier des réunions du Comité de politique monétaire (CPM).

A l’en croire, ces calendriers sont sur le site internet de la Banque centrale du Congo (BCC). Pourquoi c’est important ? Parce que la BCC a besoin d’indiquer à quel moment les prestataires, les opérateurs économiques, la population peut s’attendre à ce que la BCC change la direction de la politique monétaire. Et donc, on sait qu’à telle date, le CPM va se réunir et il en sortira une décision.

« C’est dans le cadre de ce calendrier que j’ai eu à présider la réunion du 19 juin 2023, qui s’est traduite par une décision importante du CPM, celle de resserrer d’avantage la politique monétaire », explique-t-elle. Et d’ajouter que ce resserrement s’est fait à travers deux instruments importants que la BCC utilise dans la conduite de la politique monétaire.

Il s’agit du taux directeur qui a été porté de 9 à 11% et du taux du coefficient de la réserve obligatoire qui a été porté de 0 à 10%. Pour cet instrument, il est important de noter que le relèvement du coefficient de 0 à 10% porte uniquement sur les dépôts en Francs congolais à vie et non à terme. Les dépôts à terme, c’est ce qui constitue la base que les banques peuvent utiliser pour faire du crédit en Francs congolais.

Et donc, l’augmentation du coefficient de la réserve obligatoire porte uniquement sur les dépôts à vie. Le CPM a aussi noté l’importance dans la conduite de la politique monétaire que la BCC renforce les actions de coordination entre la politique monétaire et la politique budgétaire. Parce que c’est la combinaison de ces deux politiques qui permet une bonne participation à la stabilité du cadre macroéconomique. C’est quelque chose qui se fait depuis les deux dernières années et qui va se poursuivre pour le reste de cette année dans le cadre de la décision qui a été prise.




Malangu Kabedi Mbuyi : « Tout est fait pour qu’il n’y ait pas de surchauffe démesurée sur le marché des changes »

Après la réunion du Comité de politique monétaire qu’elle a présidée le 19 juin 2023, Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi a accordé une interview, le vendredi 23 juin dernier à quelques organes de presse tirés à la volée, notamment la Rtnc, L’Avenir (lequotidienrdc.com) et Zoomeco. A l’occasion, elle a donné les contours de deux grandes décisions prises par le CPM, tout en examinant la situation économique de la Rdc à la première et 2ème moitié de l’année, avant de donner les perspectives.

Cette réunion du Comité de politique monétaire (CPM) s’est traduite par une décision importante, celle de resserrer d’avantage la politique monétaire. Ce resserrement s’est fait à travers deux instruments importants que la Banque centrale du Congo (BCC) utilise dans la conduite de la politique monétaire. Il s’agit du taux directeur qui a été porté de 9 à 11% et du taux du coefficient de la réserve obligatoire qui a été porté de 0 à 10%. Pour cet instrument, explique-t-elle, le relèvement du coefficient de 0 à 10% porte uniquement sur les dépôts en Francs congolais à vie et non à terme. Les dépôts à terme, c’est ce qui constitue la base que les banques peuvent utiliser pour faire du crédit en Francs congolais. Le CPM a aussi noté l’importance dans la conduite de la politique monétaire que la BCC renforce les actions de coordination entre la politique monétaire et la politique budgétaire. Parce que c’est la combinaison de ces deux qui permet une bonne participation à la stabilité du cadre macroéconomique. C’est quelque chose qui se fait depuis les deux dernières années et qui va se poursuivre pour le reste de cette année dans le cadre de la décision qui a été prise.

Pourquoi ces décisions ?

Pour Mme Malangu Kabedi Mbuyi, ces décisions vont aider à renforcer, à rendre plus efficace les actions de la Banque centrale. De quelle façon ? Ces instruments permettent à la BCC de renforcer la gestion de la liquidité dans le système bancaire. C’est cette liquidité qui va se porter pour la demande des biens et services. Lorsqu’il y a une portion qui est excédentaire, cela peut contribuer à des pressions sur le marché des biens et services et donc, l’inflation, c’est cette liquidité lorsqu’elle est excédentaire se porte aussi sur la demande de la devise, amène des pressions sur le marché des changes et à la dépréciation du taux des changes.

Donc ces deux instruments permettent à la BCC de renforcer l’efficacité de son action dans la gestion de la liquidité de manière à atteindre l’objectif de la stabilité des prix et à contribuer à la réduction des pressions sur le marché des changes. Ces deux mesures très importantes qui, au vu des développements économique jusqu’à fin juin et des perspectives pour le reste de l’année, sont très importantes pour la BCC de veiller à ce que les anticipations au niveau de l’inflation ne deviennent pas un crêt.

Qu’on ne s’attende pas à ce que l’inflation va nécessairement continuer à s’accélérer, parce que la BCC, dans la conduite de la politique monétaire se rend compte qu’il y a risque de l’augmentation de la liquidité excédentaire ou qu’il y a des pressions sur le marché des changes, et le marché des biens et services qui vont avoir de l’impact sur la dépréciation du taux de changes et sur l’inflation. C’est ainsi que la BCC va utiliser ces instruments en combinaison avec ses autres actions pour arriver à contribuer à l’objectif de la stabilité des prix, pour arriver à contribuer à réduire les pressions sur le marché des changes.

Quid de la situation économique au 1er semestre 2023 ?

A en croire Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, au cours de la première moitié de l’année 2023, l’économie congolaise, comme beaucoup d’économies dans le monde, a continué à faire face aux effets néfastes des chocs qui l’ont affecté et qui ont amené des pressions au niveau du marché des changes, de l’inflation et des finances publiques.

Il s’agit essentiellement de l’impact sur l’économie mondiale et sur notre économie de la guerre en Ukraine, mais aussi de la guerre à l’Est de notre pays. Lorsqu’on prend ces différents effets, on voit par exemple qu’au niveau des prix, à mi-juin, l’inflation était autour de 9,2% et cette augmentation des prix reflète essentiellement l’augmentation des prix des produits alimentaires qui ont la part la plus importante dans l’indice des prix à la consommation et utilisé pour calculer l’inflation. Et la hausse des prix des produits alimentaires reflète à son tour en grande partie la hausse des prix à l’importation.

Comme vous le savez, notre économie reste encore largement dépendante des importations, y compris des produits alimentaires et nous savons qu’aujourd’hui à travers le monde, tous les pays sont en train de prendre des mesures pour lutter contre l’inflation. L’inflation a augmenté dans beaucoup de pays et donc lorsque nous importons, en comparant à la période avant la guerre en Ukraine, on importe aussi l’inflation qui sévit dans les pays d’où viennent nos importations. Donc, ça contribué depuis la guerre en Ukraine, cette inflation importée continue à avoir des effets dans notre pays.

« Donc je disais que les effets néfastes des chocs ont augmenté des pressions sur l’inflation, mais aussi ça contribué à une hausse des pressions sur le marché des changes. On a vu ça vers la fin de l’année dernière, mais aussi en janvier-février », dit-elle, avant de préciser que cet impact sur le marché des changes a amené des actions au niveau de la BCC.

Il faut aussi noter que les réserves des changes sont restées à un niveau satisfaisant, dans la mesure où, même dans le cadre du programme avec le FMI, l’objectif d’accumulation des réserves avait été atteint et si l’on prend la date du 16 juin, les réserves étaient autour de 4,2 milliards de dollars, correspondant à 2,3 mois d’importations des biens et services.

Les perspectives sont bonnes pour le reste de l’année 2023

Pour Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo, ceci veut dire que jusqu’à présent, la croissance dans notre économie reste tirée par le secteur minier. Et les perspectives de développement et les prix internationaux en ce qui concerne le secteur minier sont bonnes. Il est donc attendu sur l’ensemble de l’année, lorsqu’on regarde l’évolution jusque juin, et on voit les projetions pour l’année prochaine, la croissance pourrait être près de 7%.

« A travers des actions au niveau de l’évolution de la politique monétaire et la coordination qui sera faite, on s’attend à ce que l’inflation ne continue pas à s’accélérer. Bien entendu comme je l’ai dit, il y a l’inflation importée, on est autour de 9% à mi-juin, on s’attend à ce que l’inflation se situe autour de 11,5%, ce qui est une réduction par rapport au niveau atteint en décembre 2022 qui était de 13,1%. On s’attend aussi à ce que les efforts d’accumulation des réserves se poursuivent, de manière à ce qu’on puisse passer de 4,2 milliards à un niveau beaucoup plus élevé. Et ces éléments font aussi partie des engagements que notre pays a pris dans le cadre du programme soutenu par le FMI, précise-t-elle.

Etant donné les incertitudes sur la réduction ou l’arrêt des chocs qui affectent notre pays comme toutes les autres économies du monde, étant donné ces chocs et leurs effets, atteindre ces objectifs demandent une vigilance accrue par rapport aux missions confiées à la BCC. Donc, par rapport au suivi du développement du marché des changes, des développements en ce qui concerne l’inflation, de manière à ce que lorsqu’on se rend compte qu’il y a un risque d’un choc additionnel qui pourrait nous empêcher d’atteindre ces objectifs, les mesures correctives sont prises, la coordination est faite, de manière à ce qu’il n’y ait pas de surchauffe démesurée sur le marché des changes, ou qu’il n’y ait pas une accélération au niveau de l’inflation.

Jean-Marie Nkambua




Si le DG dit que sa banque n’est pas impliquée dans le détournement : Pourquoi alors deux cadres d’Ecobank Mungimur et Sengo sont à Makala ?

C’est parce que L’Avenir a dénoncé un comportement suspect comparable au détournement, que Ecobank est sorti de son silence, mais sans trop convaincre. Si la justice permet de rétablir l’équilibre rompu, en saisissant la même justice, la société NB Mining Africa voudrait rentrer dans ses droits, voir condamner les personnes soupçonnées de détournement, solidairement avec Ecobank qui est censé maitriser la pratique en la matière. Maintenant que le nouveau Directeur général est invité au Parquet général pour s’expliquer sur ce qu’il sait de cette honteuse affaire, va-t-il valider le comportement de son prédécesseur Siate et de son actuel Secrétaire général Mungimur ? Tout en n’interférant pas dans la procédure initiée par la justice, la société NB Mining Africa présente quelques preuves pour éclairer la religion des lecteurs.

D’une source intérieure à la banque, sans doute gênée de travailler dans les conditions d’opacité, l’on apprend que la société NB Mining Africa a vu son argent détourné vers MCK, la société de Moïse Katumbi à Lubumbashi. Le 6 novembre 2020, c’est la somme de 5.152.059 de dollars américains qui disparait du compte de NBMA pour être reçue par MCK. Le 10 novembre, Paul Kaponda Kikondo, le DAF de MCK retire en cash 9350 dollars américains, sans doute pour sabrer le champagne !

 

Autre preuve, une lettre signée des deux nouveaux résidents de Makala le 9 novembre 2020. Ils informent candidement leur client de leur récent méfait. Lisez bien ! En cause : la société Astalia Investment Limited (ndlr : Moïse Katumbi) contre la société NB Mining Africa S.A. Ah bon ! Mais où est donc le jugement qui condamne NB Mining Africa ? Il n’existe pas, tout simplement.

 

Disons que le Directeur des opérations d’alors, Auguste Sengo Nzuzi, auteur de la transaction criminelle est aux arrêts depuis le 21 juin, interpellé au volant de sa rutilante Lexus blanche quand l’immense majorité des clients de la banque est à pied. Le 22 juin, c’est le flamboyant Alain-Serge Mungimur, le Directeur juridique incapable de lire un jugement, qui est interpellé au sortir de sa gigantesque parcelle avenue Dodoma, lui aussi au volant d’un Fortuner noir de dernière génération.

 

Changement de costumes pour les deux élégants ! C’est désormais en tenue de prisonnier qu’ils se trouvent encabanés à Makala et ce, malgré les fortes pressions exercées par leurs protecteurs de toujours. Ceux-là doivent trembler, leurs noms et les détails de leurs interventions, promesses et mêmes menaces sont connus au plus haut niveau. Ils devront répondre de leur soutien à ceux qui auraient volé l’argent d’autrui pour le donner à Katumbi.

 

Ce même argent qui sert à répandre des insultes de Washington à Kinshasa en passant par Paris et Bruxelles contre la RDC et son Président. Ce même argent qui se transforme aujourd’hui en propagande katumbiste. Tous ceux-là qui ont appelés ou se sont déplacés pour faire libérer les escrocs banquiers, et ils n’ont pas ménagés leurs efforts, sont les complices de Moïse Katumbi. Et la banque continue de dépenser beaucoup d’argent, l’argent des épargnants, pour récompenser lesdits protecteurs.

 

Le nouveau Directeur général nouvellement arrivé depuis la Côte d’Ivoire devra corriger le tir et remettre l’argent d’autrui et ainsi payer les dommages et intérêts à NB Mining Africa. Il lui appartient alors d’aller le réclamer chez MCK. Il est invité au Parquet général, librement, à venir s’expliquer sur ce qu’il sait de cette honteuse affaire. Va-t-il valider le comportement de son prédécesseur Siate et de son actuel Secrétaire général Mungimur ? Dossier à suivre.

L’Avenir




Suite à la persistance des incertitudes au niveau de l’économie mondiale: Le CPM resserre davantage la politique monétaire en relevant le taux directeur de la BCC de 9% à 11%

Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), a présidé ce 19 juin la réunion ordinaire du comité de politique monétaire. Selon un communiqué de presse qui a été publié à cet effet, le CPM a pris connaissance des évolutions économiques récentes, ainsi que des perspectives pour la deuxième moitié de l’année 2023, pour l’économie nationale et internationale. Prenant en compte les résultats des analyses, il a décidé du relèvement du taux directeur de la BCC et du coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts en monnaie nationale.

En effet, le CPM a noté qu’au cours de la première moitié de l’année 2023, l’économie nationale a continué à faire face aux effets néfastes des chocs liés particulièrement à l’impact de la guerre en Ukraine ainsi qu’à l’Est de notre pays, qui ont contribué au renforcement des pressions sur le budget de l’Etat, ainsi que sur les marchés des changes et des biens et services.

Ainsi, au 16 juin 2023, le taux d’inflation avait atteint 9,2% en cumul annuel, reflétant essentiellement la hausse des prix des produits alimentaires due en partie à celle des importations. Le CPM a noté que les fortes pressions observées sur le marché des changes en janvier et février 2023, en raison d’une forte augmentation de la demande de devises face à une offre insuffisante, ont quelque peu diminué, contribuant à une certaine stabilité depuis le mois de mars.

Ainsi, sur le marché parallèle, pendant la période de mars à mai 2023, la dépréciation mensuelle moyenne de la monnaie s’est limitée à 0,8% comparé à 3,6% entre janvier et février. D’autre part, l’écart entre le taux de change interbancaire et le taux parallèle a baissé sensiblement, se situant à 1,8 % au 16 juin, contre 5,9% à fin décembre 2022. Quant aux réserves internationales, elles ont atteint 4,2 milliards de dollars américains au 16 juin 2023, correspondant à 2,3 mois d’importations de biens et services, en hausse par rapport à fin décembre 2022.

Concernant les perspectives pour le reste de l’année, le CPM a noté que la croissance économique est projetée à 6,8% sous l’impulsion du secteur extractif et le taux d’inflation devrait atteindre 11,5% en décembre, en recul par rapport à 13,1% en 2022. Par ailleurs, la position extérieure de l’économie devrait rester globalement stable.

Le CPM a noté que la persistance des incertitudes au niveau de l’économie mondiale, surtout en ce qui concerne la croissance et l’inflation, et celle des chocs internes et extérieurs, imposent une vigilance accrue dans la conduite de la politique monétaire et de change, et une coordination renforcée avec la politique budgétaire.

Dans ces conditions, le CPM a décidé de resserrer davantage la politique monétaire en relevant le taux directeur de la BCC de 9% à 11%, et en portant le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts en francs congolais de 0 à 10%. A l’avenir, le CPM entend mettre en œuvre toutes autres mesures qui seraient nécessaires à la préservation de la stabilité des prix et du cadre macroéconomique.

JMNK




Lubumbashi : Le DIRCAB à l’Industrie et la PCA du FPI visitent l’usine de production des câbles électriques made in Congo

Après son inauguration jeudi dernier à Lubumbashi dans le Haut-Katanga par le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, l’usine de production des câbles électriques made in congo du groupe Mining Engineering Services (MES) avec sa capacité de production de 1.500 tonnes l’an a été visitée ce week-end par une délégation mixte-Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) – Cabinet du ministre de l’Industrie.

Constituée de la Présidente du Conseil d’Administration du FPI, Vicky Katumwa et du Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie, Jean-Dieudonné Kavese ainsi que des experts, cette délégation a eu droit aux explications sur la chaîne de production fournies par Charles Tshibanda, Directeur en charge du Business et Développement de MES

Grâce à cette industrie locale, l’espace Grand Katanga n’aura plus besoin d’importer les câbles électriques, a fait entendre Vicky Katumwa Mukalay, Présidente du Conseil d’Administration du FPI.

« Ça ne peut être qu’un sentiment de satisfaction. Lorsque le Gouvernement nous a demandé d’appuyer cette société, nous avons accepté parce que nous dépendons du ministère de l’Industrie… Je suis très satisfaite de voir que le projet que nous avons appuyé a porté des fruits. Voyez les câbles qui sont déjà enroulés pour la vente », explique-t-elle.

Pour Jean-Dieudonné Kavese, Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie, le lancement de la production de ces câbles made in Congo consolide davantage la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation à travers la République Démocratique du Congo.

Signalons que le coût global de ce projet est de 8 millions de dollars américains.




OCC : Christelle Muabilu lance l’opération de paiement des allocations familiales du 4è trimestre 2021 ainsi que des 4 trimestres de l’année 2022

C’est une réussite pour le comité de gestion de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), en ce qui concerne le paiement des allocations familiales du 4ème trimestre 2021 et des quatre trimestres en 2022. Le coup d’envoi de cette opération a été donné par Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), au côté du Sous-directeur technique de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)/Direction Urbain de Kinshasa-Nord, Bellarmin Biamungu. Cette opération prévue pour 5 jours concerne particulièrement 1602 enfants pour 500 allocataires. Le plus heureux de tous les lauréats, c’est M. Dikeki Tokosi Kelly qui a reçu 1.263, 200 Fc pour avoir souscrit pour 15 enfants et à qui la CNSS a payé 13 étant donné que tous les documents exigés n’ont pas été complétés.

La journée du vendredi 16 juin 2023 restera dans les annales de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), car elle a couronné le lancement par Mme Christelle Muabilu, l’opération de paiement des allocations familiales du 4è trimestre 2021 ainsi que des 4 trimestres de l’année 2022. Cette opération qui prendra 5 jours cible particulièrement 1602 enfants pour 500 allocataires.

Dans son allocution, Mme le DGA a à cette occasion, remercié la Caisse Nationale de Sécurité Sociale pour sa promptitude dans la mise en application de la loi n° 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de la Sécurité Sociale » permettant le paiement d’un montant global de 152.215.200 Francs Congolais et rencontrant ainsi la politique du Chef de l’Etat Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait du bien être social des travailleurs de la RDC, son cheval de bataille.

« De ce fait, nous relevons la détermination de l’actuelle équipe dirigeante de l’Office Congolais de Contrôle qui, n’a ménagé aucun effort pour se conformer à la loi sus-évoquée, notamment à travers la lettre n° OCC/DG/DA/ETM/3905/2022- TMG du 04 octobre 2022 par laquelle elle a expédié les fiches F6 et IMT de la CNSS », dit-elle.

Mme Christelle Muabilu s’est dite heureuse de récolter les fruits de nos efforts à travers l’événement de ce jour. « Nous félicitons vivement les travailleurs qui ont compris l’urgence et la nécessité de se conformer aux prescrits de la Loi susmentionnée en souscrivant à l’assurance Sécurité Sociale universelle à travers l’immatriculation du travailleur ainsi qu’en rassemblant les pièces de droit et de filiation de leurs dépendants afin de bénéficier de la gamme variée des prestations servies par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale pour autant garantir leurs retraites », souligne-t-elle.

Ainsi, elle a profité de l’occasion pour inviter ceux qui trainent encore le pas, à renouveler, voire, constituer leurs dossiers respectifs afin de bénéficier et/ou faire bénéficier à leurs dépendants de la couverture assurance Sécurité Sociale universelle de la CNSS d’une part, et demandons au Chef de Département Administratif de ne ménager aucun effort pour s’assurer de l’effectivité de la mise en marche de ladite couverture auprès de chaque entité de l’OCC à travers la République.




Aimé Boji annonce la revue des dépenses publiques avec l’appui de la Banque mondiale

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil la note d’information relative à la revue des dépenses publiques de la République Démocratique du Congo avec l’appui de la Banque Mondiale.

Expliquant l’approche méthodologique et la composition structurelle, il a indiqué que cet exercice pluriannuel visant à dresser un diagnostic de l’utilisation des ressources publiques pour s’assurer que les instructions du Président de la République relatives à la poursuite des efforts d’amélioration de la gestion budgétaire se reflétant dans la croissance économique et le bien-être de la population sont respectées.

Ainsi, le travail analytique sera réalisé dans une approche participative qui implique la collaboration de l’équipe de la Banque Mondiale et celle du Gouvernement de la République dans la collecte des données, leur traitement et la rédaction du rapport de ladite Revue. Celle-ci couvrira les secteurs de la vie nationale qui absorbent d’importantes ressources publiques tels que l’éducation, la santé et les infrastructures.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a précisé que cette Revue se fera en deux volets.

Le premier comprendra les chapitres liés : à la macroéconomie, l’évolution de la fiscalité ainsi que la soutenabilité et le risque fiscal ; aux opportunités d’amélioration de la mobilisation des recettes internes et à l’analyse de la performance des dépenses publiques ; aux opportunités d’amélioration de la performance des dépenses publiques, y compris la réforme du processus budgétaire et de la passation des marchés publics ; aux conclusions et recommandations des politiques publiques.

Le second volet portera sur les analyses des dépenses sectorielles en mettant l’accent sur l’efficacité et l’efficience.

Il a souligné que cet instrument de conseil et d’orientation stratégiques permettra notamment au Gouvernement d’atteindre les objectifs d’identification des contraintes dans la gestion budgétaire, d’amélioration du processus de priorisation et de programmation budgétaire dans le contexte d’un nouveau Programme National Stratégique de Développement (PNSD) et d’un Plan d’investissements Publics pour les cinq prochaines années (2024-2028).

Cette Revue permettra également au Gouvernement de réajuster certaines politiques publiques dans les secteurs précités et de rationaliser l’allocation et l’utilisation des ressources dans ces secteurs. Elle améliorera le processus d’élaboration et d’exécution du Budget de l’Etat.

Les conclusions et recommandations de cette Revue sont attendues en octobre 2023. Elles seront soumises au Conseil des Ministres pour leur adoption et leur mise en œuvre.