Blanchiment des capitaux : Nicolas Kazadi soumet au Conseil six projets de Décrets 

Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’action de renforcement du dispositif de notre pays pour la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le Ministre des Finances a soumis au Conseil six Projets de Décrets pour examen et approbation en vue de leur signature par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Il a indiqué que ces textes concrétisent ainsi les recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI) dans le respect des délais prévus.

En effet, le premier Projet de Décret porte sur la création, l’organisation et le fonctionnement du Comité de Pilotage et de Suivi de l’Exécution du Plan d’Action du Groupe d’Examen de la Coopération Internationale du GAFI « COPS-ICRG ».

Ce Comité a pour mission la coordination, le suivi et la mise en œuvre du Plan d’Actions du GAFI, aux fins de sortir la République Démocratique du Congo de la liste « des juridictions sous surveillance renforcée ».

Pour assurer l’alignement des structures existantes de lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme à la nouvelle Loi, le Ministre des Finances a proposé quatre autres Décrets. Il s’agit respectivement du : Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement de la Cellule Nationale des Renseignements Financiers, « CENAREF » ; Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement du Comité Consultatif de Lutte Contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme et de la Prolifération, « COLUB ; Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé « Fonds de Lutte Contre le Crime Organisé, « FOLUCCO »; Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement du Comité Interministériel de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le financement du Terrorisme et de la Prolifération.

Afin de se conformer aux exigences tant du GAFI que de la Nouvelle Loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Ministre des Finances a présenté le dernier Projet de Décret, celui portant sur le la désignation, l’organisation et le fonctionnement d’une Autorité de Supervision et de Contrôle des Entreprises et Professions Non-Financières Désignées.

Conformément aux prescrits de ce Décret, cette mission de supervision est confiée à la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF). Après débats et délibérations, ces six Projets de Décrets ont été adoptés.




DGRAD : Les assujettis aux Taxes Rémunératoire Annuelle (TRA) et de Pollution (TAPO) obligés de retirer les notes de perception y afférentes

« Le Secrétariat Général à l’Environnement et Développement Durable et la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) informent les Opérateurs exploitant les installations classées de la Catégorie 1a, assujettis aux Taxes Rémunératoire Annuelle (TRA) et de Pollution (TAPO) de procéder sans tarder, au retrait des notes de perception y afférentes, au Centre d’Ordonnancement de la DGRAD auprès de la Direction des Etablissements Humains et Protection de l’Environnement du Secrétariat Général à l’Environnement et Développement Durable, en face de la Clinique Kinoise, dans la Commune de la Gombe », indique un communiqué conjoint signé par MM. Jean-Lucien Ekofo Bonyeme et Benjamin Toirambe Bamoninga, respectivement Directeur général de la DGRAD et Secrétaire général à l’Environnement et développement durable.

Et le même texte d’ajouter que le paiement desdites taxes pour l’exercice en cours devra intervenir au plus tard le 30 juin 2023 et ce, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.




Nicolas Kazadi préside la 25ème réunion du Comité d’Orientation du Centre Régional de Développement des Capacités du FMI 

M. Nicolas Kazadi, ministre des Finances a ouvert ce mercredi 14 juin 2023 la 25ème réunion du Comité d’Orientation du Centre Régional de Développement des Capacités du Fonds Monétaire International pour l’Afrique Centrale (AFRITAC Centre). Et ce, pour discuter des questions économiques et financières.

Selon un tweet du ministère des Finances, les travaux statutaires de cette réunion (réunissant les ministres et gouverneurs des pays membres) poursuivent 2 objectifs : d’une part, faire la revue de l’exécution du programme de l’année fiscale 2023 et d’autre part, valider le programme de travail de l’année fiscale 2024.

En sus des thématiques habituelles, cette fois-ci, ajoute notre source, ces assises d’AFRITAC Centre ont pris en compte les nouvelles thématiques émergentes telles que le changement climatique, la valorisation du genre dans les politiques macro-économiques, la digitalisation et la gouvernance.




Le Budget Général accuse un solde déficitaire de 3.481,73 milliards de CDF au 31 décembre 2022 (Nicolas Kazadi)

Le Ministre des Finances a soumis, à l’examen et à l’adoption du Conseil, le Projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi des Finances n°21/029 du 31 décembre 2021 pour l’exercice 2022.

En effet, voté en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses, à 22.253,01 milliards de CDF, le Budget du Pouvoir Central au 31 décembre 2022 a été exécuté à hauteur de 26.160,70 milliards de CDF en recettes, soit un taux de réalisation de 117,56% et de 28.641,15 milliards de CDF en dépenses, soit un taux d’exécution de 128,71%.

Comparée à l’année 2021 au terme de laquelle les recettes étaient arrêtées définitivement à 15.985,51 milliards de CDF et les dépenses à 16.061,06 milliards de CDF, l’année 2022 s’est clôturée par un accroissement tant en recettes qu’en dépenses respectivement de l’ordre de 63,65% et 78,33%.

En termes des résultats, le Budget Général accuse un solde déficitaire de 3.481,73 milliards de CDF au 31 décembre 2022 alors que les Budgets Annexes et les Comptes Spéciaux dégagent, chacun, un solde excédentaire à la clôture respectivement de l’ordre de 9,34 milliards de CDF et de 991,94 milliards de 14 CDF. Il en résulte un solde cumulé déficitaire du Budget du Pouvoir Central d’un import de 2.480,45 milliards de CDF.

A propos de dépassements des crédits constatés, ces derniers ont été expliqués par les limites du Budget des voies et moyens présentant des prévisions toutes aussi limitées par rapport aux besoins réels. Ce qui constitue un problème d’ordre structurel.

Toutefois, le pouvoir de modification réglementaire est encadré au travers des mécanismes des mouvements des crédits, d’une part ; et des procédures particulières, d’autre part, lesquels sont prévus dans la Loi n°11/011 du 13 juillet 2011.

Le Ministre des Finances a conclu sa présentation en indiquant que la Loi qui découlera de ce texte à transmettre au Parlement viendra valider et clore rétrospectivement les dépenses et les recettes prévues et autorisées dans le cadre de la Loi des Finances n°21/029 du 31 décembre 2021 pour l’exercice 2022. Il en sortira un compte de réalité avec une approche de sincérité.




Hôtel des monnaies : Vital Kamerhe soumet deux options au sujet de la délivrance des documents

Faisant suite à la recommandation du Président de la République faite au Gouvernement lors de la 72ème réunion du Conseil des Ministres tenue le 07 octobre 2022, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a soumis au Conseil le dossier relatif aux options visant une solution durable au problème de délivrance des documents relevant de l’Autorité de l’Etat par l’Hôtel des Monnaies de la Banque Centrale du Congo.

Sur le plan juridique, la stratégie prévoit la prise d’un Décret du Premier Ministre conférant aux marchés de sécurité de l’Etat, la qualité des marchés spéciaux d’intérêts stratégiques.

Du point de vue technique, il sera question de renforcer et de renouveler les équipements de l’Hôtel des Monnaies pour lui permettre d’augmenter sa capacité de production et de diversifier les documents de sécurité produits.

Au plan financier, le budget y relatif devra être pris en charge autant que l’appui du Gouvernement au titre d’investissements pour les documents identitaires.

Présentant le Plan d’affaires y relatif, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a d’abord expliqué la politique commerciale définie ; il a ensuite motivé le budget d’investissements et de réorganisation prévu ; et enfin, il a passé en revue des prévisions financières et identifié le ratio de suivi de la gestion et l’analyse SWOT.

Il a précisé que le but poursuivi par le Gouvernement est de rétablir l’Hôtel des Monnaies dans son rôle d’imprimerie de sécurité chargée de produire des documents régaliens dûment sécurisés et authentifiables, gage de la souveraineté nationale, et de contribuer à l’encadrement des recettes publiques moyennant des actes générateurs parés contre la falsification et la contrefaçon. Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.




Taux de change parallèles : approche suivie par la Banque mondiale pour aider les habitants des pays en développement

La dégradation de la situation économique observée au cours des quelques dernières années et les pressions grandissantes exercées sur les pays en développement pour qu’ils déprécient leur monnaie ont provoqué un accroissement du nombre de pays dotés de marchés des changes parallèles actifs. C’est actuellement le cas de quelque 24 pays émergents et en développement (PEPD). Dans au moins 14 d’entre eux, la prime de change — c’est-à-dire l’écart entre le taux officiel et le taux parallèle —est notable, puisqu’elle est supérieure à 10 %.

Les aspects économiques des taux de change parallèles sont évidents : ces taux sont onéreux, exposent tous les participants au marché à de fortes distorsions, sont associés à une accélération de l’inflation, entravent le développement du secteur privé et les investissements étrangers, et provoquent un ralentissement de la croissance. Ils profitent à ceux qui peuvent se procurer des devises à un taux subventionné aux dépens du reste du monde (y compris, dans certains cas, le Groupe de la Banque mondiale et ses parties prenantes). Il existe donc une étroite corrélation, sinon une relation de cause à effet, entre l’existence des taux parallèles et la corruption.
Les pays adoptent fréquemment un système de taux de change parallèle lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes de balance des paiements. Le FMI prône l’adoption de mesures visant à remédier aux distorsions des changes, mais les progrès accomplis demeurent limités dans plusieurs pays affichant des écarts importants, comme l’Argentine, l’Éthiopie et le Nigéria. Dans certains pays, les autorités ont lancé un processus d’unification, mais hésitent à agir avec la rapidité requise parce que les intérêts établis devront alors renoncer à une subvention. La poursuite d’une approche progressive ne permet généralement pas d’assurer l’unification du marché des changes même si des accords répétés ont été conclus avec le FMI.
Les marchés des changes parallèles peuvent également considérablement réduire l’impact des projets de la Banque mondiale. Cela tient en premier lieu à l’impossibilité d’optimiser l’emploi des ressources lorsque les projets financés donnent lieu à des dépenses en monnaie nationale. En effet, les prêts libellés en dollars de la Banque mondiale sont convertis en monnaie nationale au taux officiel ; celui-ci étant surévalué, le produit de la conversion est plus faible qu’il ne l’aurait été si le taux de change appliqué avait été celui du marché parallèle. Cela a pour effet de réduire l’impact sur le développement des opérations de la Banque, par exemple en réduisant le nombre de bénéficiaires d’un projet donnant lieu à des transferts en monnaie nationale aux populations pauvres. Il peut aussi arriver que les autorités publiques détournent une partie du produit d’un prêt de la Banque mondiale (en dollars) dans le but de financer des dépenses qui n’ont aucun rapport avec le projet, voire même l’utiliser à des fins de corruption. Autre problème, si l’État doit contracter une dette plus importante en devises pour pouvoir financer des dépenses d’un niveau donné en monnaie nationale au titre d’un projet, les paiements qui devront être effectués ultérieurement au titre du service de la dette seront plus élevés, ce qui pourra accroître le risque de surendettement. De manière plus générale, il se peut que d’importants financements de la Banque mondiale procurant des ressources par l’intermédiaire d’un régime de taux de change parallèles perpétuent ce dernier.
La Banque mondiale a adopté diverses mesures pour décourager l’application d’un taux subventionné ou, du moins, atténuer l’impact de taux de change parallèles sur ses opérations. Elle cherche ainsi à s’assurer que ses financements procurent des avantages aux populations des pays en développement et ne leur portent pas préjudice. Premièrement, la Banque ne fournit pas de soutien budgétaire aux pays affichant de manière persistante une forte prime de change, à moins que ceux-ci n’aient entrepris de remédier à cette distorsion en poursuivant un programme de réforme des changes en collaboration avec le FMI. Deuxièmement, elle s’efforce de verrouiller les ressources disponibles et d’optimiser leur emploi, par exemple en exigeant que les produits du prêt servent uniquement à financer des « dépenses en devises », le pays devant alors financer l’intégralité des « coûts relatifs aux dépenses en monnaie nationale » à partir de ses propres ressources. Elle peut aussi demander aux autorités de fournir un financement de contrepartie de manière à couvrir une partie de la prime de change entre le taux de change officiel et le taux de change parallèle dans les pays où l’existence d’un régime de change parallèle est, à l’évidence, le plus coûteux et entraîne le plus de distorsions. La Banque mondiale expose clairement et de manière transparente dans les dossiers de tous ses prêts (disponibles en ligne) les questions suscitées par l’existence de taux parallèles dans les pays concernés, en indiquant et en quantifiant l’ampleur des distorsions et leur impact sur l’économie, et en présentant un résumé du dialogue tenu avec les autorités sur l’action à mener en ce domaine.
Lorsqu’elle occupait le poste d’économiste en chef de la Banque mondiale, Carmen Reinhart a lancé un programme pilote de collecte de données sur les taux de change parallèles dans le but de mettre en relief les distorsions que l’existence d’un marché parallèle peut engendrer dans les statistiques nationales. La Banque s’emploie à prendre en compte l’émergence de marchés multiples dans le cadre des conversions monétaires effectuées pour les séries économiques des Indicateurs du développement dans le monde (WDI). Bien que les informations ne soient pas toujours complètes et qu’il soit difficile de procéder à des mesures, cette initiative contribue à accroître la transparence et la qualité des données.
David Malpass, Ancien président du Groupe de la Banque mondiale




Le VPM Vital Kamerhe s’implique pour la paie des pertes et manques à gagner aux pétroliers 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a échangé ce jeudi 8 juin, dans son cabinet de travail, avec les représentants des sociétés pétrolières nationales. Ces derniers lui ont déposé un mémorandum contenant leurs préoccupations sur les difficultés rencontrées dans le secteur. Il s’agit notamment de l’accumulation des arriérés des pertes et manques à gagner que le gouvernement s’est engagé à payer aux pétroliers.

« Depuis pratiquement une année et quelques mois, nous ne sommes pas payés, par rapport à tout ce que nous attendons de la part du gouvernement, C’est à dire des pertes et manques à gagner des produits pétroliers », a affirmé Joseph Mankondo Maboko, président du comité professionnel des pétroliers nationaux à la Fédération des Entreprises du Congo, Bloc Ouest.

Et de préciser : « Nous vendons par rapport au régime que tout le monde connaît. Nous avons un prix que nous négocions avec le gouvernement congolais. Et ce prix est appliqué à la pompe pour éviter qu’il y ait des problèmes au niveau social ».

En sa qualité de Président de la commission économique et financière du gouvernement, Vital Kamerhe a rassuré ses interlocuteurs de sa détermination à trouver des solutions idoines aux problèmes lui soumis.

« La politique du Président de la République et le programme du Premier Ministre, c’est de faire en sorte que dans ce pays émergent des hommes d’affaires qui vont peser pour créer une classe moyenne», a affirmé le patron de l’Économie Nationale.

Vital Kamerhe qui a promis d’écrire au Ministre des Finances Nicolas Kazadi, a appelé les pétroliers à la patience, au regard des sérieux problèmes de trésorerie. Il a promis de s’impliquer personnellement pour permettre aux pétroliers de faire face au problème d’approvisionnement.

« Nous sommes confiants par rapport à sa manière de travailler que nous connaissons bien. Nous sommes sûrs que dans peu de temps, nous serons payés », a déclaré le représentant des pétroliers nationaux, Joseph Mankondo.

Face à la flambée continuelle des prix des produits pétroliers à l’échelle internationale, le gouvernement a décidé, depuis quelques années, de prendre en charge une partie du coût des produits pétroliers à la pompe, à travers les subventions aux sociétés pétrolières. L’objectif est de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.




La Banque mondiale annonce un nouvel instrument du climat des affaires à la place du Doing business

« B-Ready », pour “Business Ready” (Prêt pour les affaires), c’est le nom du nouvel instrument d’appréciation du climat des affaires que promeut la Banque mondiale en remplacement du célèbre Doing business qui a fait la pluie et le beau temps. Ce référentiel est en train d’être implémenté dans quelques pays pilotes comme le Brésil, le Nigéria et la Rdc. B-READY a pour objectif de couvrir plus de 190 pays d’ici 2025.

Une mission de la Banque mondiale séjourne en Rdc pour organiser un atelier ce jeudi 8 juin à Kinshasa. Des délégués des provinces sont également conviés aux travaux pour échanger sur les possibilités de mener des réformes provinciales du climat des affaires et attirer les investissements.

L’équipe de la Banque mondiale a tenu une séance de travail ce lundi 5 juin avec l’Unité de coordination du PADMPME. Ce Projet de soutien à l’entrepreneuriat comporte une sous-composante attachée à l’amélioration du climat des affaires. Il appuie ainsi des réformes légales et réglementaires pour le meilleur exercice des affaires en RDC.

Le Groupe de la Banque mondiale a récemment annoncé cet instrument visant à évaluer l’environnement mondial des affaires et de l’investissement sur une base annuelle. B-READY a été conçu pour remplacer le projet Doing Business, qui était en cours depuis 2002. B-READY devrait fournir aux décideurs, aux investisseurs et à d’autres parties prenantes les informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées sur où investir et faire des affaires.




En vue de palper du doigt la réalité : Eddy Mfumumpoko fait une visite d’inspection des 5 centres des recettes fiscales du district de la Funa 

Dans le souci de palper du doigt la réalité et le fonctionnement de l’ensemble de toutes les directions de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), le Directeur général de la régie financière de Kinshasa, Eddy Mfumumpoko a effectué ce vendredi 2 juin 2023 une descente sur le terrain, exactement dans le district de la Funa, pour inspecter les cinq centres des recettes fiscales de ce district.

Il s’agit des CRF des communes de Selembao, Bumbu, Bandalungwa, Ngiri-Ngiri et Kasavubu. Le numéro 1 de cette régie financière provinciale a débuté sa tournée par la commune de Selembao, où il a visité le centre des recettes fiscales de cette municipalité située dans la même commune sur l’avenue Mbanza, quartier Madiata.

A son arrivée, un accueil chaleureux a été réservé à Eddy Mfumumpoko qui a été reçu par les agents de CRF/Selembao, avec à leur tête le chef de bureau Ludovic Mobango. Prenant la parole en premier, le chef de bureau Ludovic Mobango a remercié le numéro de la DGRK pour sa visite dans ce CRF.

Selon lui, c’est la première fois depuis que la DGRK a été créée de voir un Directeur général fouler les pieds dans leur entité. Il a premièrement présenté les membres de son bureau, sans oublier de faire un bref rapport sur la réalité des activités de ce ressort.

Ainsi, il a également soumis quelques doléances qui préoccupent cette direction entre autres les problèmes de local et des quelques agents. Après avoir entendu minutieusement le Chef du bureau de CRF/Selembao, le Directeur général de la DGRK a d’abord remercié tous les agents de ce centre qui malgré toutes les difficultés qu’ils font face sont restés fidèles à leur poste en rendant service à la province.

Eddy Mfumumpoko a rassuré tous les agents de ce centre qu’il fera de son mieux pour répondre dans un avenir proche à leurs préoccupations. Ceci, avant de le rappeler au travail et de doubler les efforts pour atteindre les objectifs.

Après Selembao, cap sur Bumbu

Après Selembao, la délégation du numéro 1 de la DGRK s’est dirigée vers le Centre des recettes fiscales de la commune de Bumbu, situé au croisement des avenues Landu et Shaba, dans le quartier Mbaki. Ici, Eddy Mfumumpoko a été accueilli par ses collaborateurs avec joie. “Voir la haute hiérarchie dans leur mur est un grand sujet de joie, surtout une réponse à toutes le préoccupations”.

Le chef de bureau de ce CRF a souhaité la bienvenue au Directeur général et a profité de l’occasion pour lui présenter ses collaborateurs et lui soumettre aussi quelques problèmes que son ressort rencontre.

Il s’agit notamment de l’effectif insuffisant et aussi quelques difficultés que les agents rencontrent sur terrain par rapport à l’ignorance de la population en ce qui concerne la culture fiscale. Ceci, après avoir échangé sur plusieurs autres sujets liés à leur travail. Ensuite, le Directeur général de la DGRK a prodigué quelques conseils aux agents de ce centre.

Le Centre de recettes fiscales de Bandalungwa, situé au numéro 1, de l’avenue Ngilima au quartier Bisengo, était la troisième étape pour cette tournée de travail dirigée par Mme Dorine Mukuna. Elle a eu à son tour l’honneur de recevoir le Directeur général de la DGRK avec sa délégation pour un échange fructueux qu’il a initié dans le cadre de sa vision, celle de mettre l’homme au centre de tout. Ici également, Eddy Mfumumpoko a donné la parole aux agents de leur soumettre leurs difficultés et à son tour, il les a exhortés au travail en le rassurant que dans les prochains jours, leurs revendications trouveront satisfaction.

Le CRF de Kasa-Vubu comme dernière étape

Au CRF de Kasa-Vubu, l’ambiance était la même. Tous les travailleurs étaient présents et personne n’a voulu rater ce moment qui ne vient pas tous les jours. Les agents et cadres ont été émus de voir le Directeur général lui-même en personne. Prenant la parole, Anny Kakwata, chef de bureau du CRF de Kasa-Vubu a profité de l’occasion pour parler avec le numéro 1 de cette régie provinciale sur quelques préoccupations de ce centre.

Ensuite, c’était le tour du DG de la DGRK et les agents et cadres qui ont soumis leurs problèmes au n°1 de leur entreprise sans tabou. Tout a été dit. Eddy Mfumumpoko, comme partout où il est passé, il n’a cessé de réconforter les agents et cadres, tout en les appelant à l’ordre. Et surtout, d’accomplir la mission noble leur assignée par la province, seule de maximiser les recettes.

A noter que le n°1 de la Direction générale des recettes de Kinshasa Eddy Mfumumpoko, dans sa délégation, s’est fait accompagner de Mme Brigitte Botete, Directeur à la direction de suivi des centres de la Funa ; Mme Paulette, directeur de service généraux et les autres. Soulignons que le N°1 de la DGRK a promis de poursuivre avec le même exercice dans d’autres districts, question de s’assurer du fonctionnement optimal de la DGRK.




En vue d’une maximisation accrue des recettes : Eddy Mfumumpoko se lance dans le renforcement des capacités des agents et cadres de la DGRK/Limete

C’est dans l’objectif de réaliser l’objectif de la maximisation des recettes, que le Directeur général de la DGRK, Eddy Mfumumpoko a initié une formation à l’intention des agents et cadres de la DGRK/Limete. Les différentes étapes du contrôle fiscal des assujettis, c’est la principale matière qui a été abordée, à la grande satisfaction de tout le monde.

Dans sa vision de mettre l’homme au centre de tout, M. Eddy Mfumumpoko Monsempo, Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), a, dans une séance de formation,  échangé avec les Agents et Cadres de la Direction des Recettes de Limete, ce mardi 30 mai 2023, sur les différentes étapes du contrôle fiscal des assujettis.

Une occasion indiquée pour outiller les agents et cadres de la DGRK/Direction des recettes de Limete sur diverses thématiques liées à la technique de contrôle et vérification des impôts auprès des assujettis.

Disons que ce renforcement des capacités a porté sur différentes thématiques liées à la technique de contrôle et vérification des impôts auprès des assujettis. La procédure fiscale, la déclaration, le contrôle sont entre autres les sujets abordés. Et ce, dans l’objectif de permettre à ces agents d’atteindre les objectifs de la maximisation des recettes de cette régie financière de la capitale Kinshasa.

M.Jean-Jacques Tembele Buku, Directeur des Recettes de Limete, dans son mot de bienvenue, s’est réjoui de la présence de la Haute Direction, signe d’un accompagnement rassuré.

Le Directeur général,  dans son exposé,  a brossé succinctement ce que doit être le travail d’un Vérificateur, d’un Gestionnaire et d’un Agent de recouvrement,  tout en insistant sur les limites de chaque service, le travail bien fait, afin de ne pas faire perdre à la régie ce qui revient à la Ville de Kinshasa en tant que recettes. Il les a exhortés à être objectif lorsqu’ils seront lancés sur le terrain pour le contrôle et la vérification, et de ne surtout pas céder à toutes tentatives de la corruption.

Une séance de questions-réponses animée par Mme la Responsable de la Cellule Communication, Nana Lambo,  a suivi l’exposé du Directeur Général, qui dans ses réponses à desceller certains problèmes et défis qui lui tiennent à cœur, notamment l’octroi des cartes de service à ses Collaborateurs,  l’aménagement et l’équipement des locaux les abritant.

Enfin, M. Eddy Mfumumpoko Monsempo, a exhorté les uns et les autres au respect strict des procédures telles que reprises dans l’Edit 005 du 31 décembre 2021.

Voulant palper du doigt les conditions dans lesquelles travaillent ses Collaborateurs, M. le Directeur Général s’est rendu par la suite, à la maison communale de Lingwala,  qui abrite le Centre des Recettes Fiscales de Lingwala,  pour présenter ses civilités au nouveau Bourgmestre et visiter les Agents et Cadres de la DGRK  y affectés.

Notons que le Bourgmestre a rassuré son hôte de son accompagnement dans l’exercice de ses fonctions, militant tous dans l’optique du développement de la Ville de Kinshasa.

Quant à l’échange de Monsieur Eddy Mfumumpoko avec ses Collaborateurs,  Agents et Cadres de CRF- Lingwala, Mme le Chef de Division,  Nicole Bambi Kaniki  a étalé les difficultés rencontrées dans sa circonscription et a exhorté l’autorité dans la mesure du possible, de les résoudre tant soit peu.

Satisfaits du passage du numéro 1 de la DGRK,  ses Collaborateurs ne se sont pas retenus pour manifester leur joie.

JMNK