COMMUNIQUE OFFICIEL N°01 / DG RK/ DCF./MME/COM/ 008/LSN/ 2023
Comité de Conjoncture Économique : Vital Kamerhe promet des mesures pour endiguer la fraude au niveau des frontières
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 31 mai 2023, la traditionnelle réunion du Comité de Conjoncture Économique qui a passé en revue plusieurs questions liées à la bonne marche du pays sur le plan socio-économique pour la semaine du 22 au 26 mai 2023.
Outre les prix des biens et services sur les marchés et le taux de change qui sont restés plus ou moins stables ainsi que les réserves de change qui se sont bien maintenues, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, qui a rendu compte de cette réunion à la presse a, néanmoins, fait état de la fraude constatée au niveau des frontières et des mesures idoines, qui sont envisagées pour y mettre fin.
“Nous pouvons dire à la population qu’en ce qui concerne la conjoncture économique, les prix sur les marchés sont plus ou moins stables, tout comme le taux de change. Nous remarquons aussi que les réserves de change sont plus ou moins maintenues de façon positive. Cependant, nous avons noté la fraude qui est organisée à tous les niveaux de nos frontières et les mesures seront prises quant à ce. Nous avons aussi relevé les questions relatives au climat des affaires c’est-à-dire, les tracasseries dont les banques et les opérateurs économiques sont l’objet. Mais dans la recherche de la solution et des mesures qui seront annoncées, nous voulons des mesures justes, qui ne fassent pas que l’État condamne l’État et donne raison aux opérateurs économiques et vice-versa. Nous voulons la justice de ce côté-là pour protéger les opérateurs économiques et, en même temps, protéger l’État”, a déclaré le VPM Vital Kamerhe.
L’épineuse question liée à l’importation des maïs a été également abordée.
“Nous avons aussi parlé de la dernière mesure qui avait été prise sur l’importation des maïs, particulièrement au Katanga. A la faveur de la dernière mission que nous avons conduite personnellement, il y a une série de propositions qui sont faites au niveau du Conseil des Ministres. C’est ici l’occasion de remercier le Gouvernement Zambien. Dernièrement, nous avons signé un communiqué conjoint sur la matérialisation de l’exportation en ce qui concerne la Zambie et l’importation en ce qui nous concerne pour cette denrée qui est de grande consommation dans le Katanga et au Kasaï. Donc chaque Ministre recevra, certainement, des assignations de la part du Premier Ministre pour remettre de l’ordre sur la voie Kasumbalesa-Lubumbashi de sorte que cette farine arrive aux marchés de Lubumbashi au prix acceptable”, a-t-il indiqué.
Signalons que les autres membres du Gouvernement notamment le Ministre d’État en charge du Budget, le Ministre du Commerce extérieur, le Vice-Ministre des Mines, la Vice-Ministre des Finances et la Gouverneure de la Banque centrale du Congo ont pris part cette réunion.
COMMUNIQUÉ OFFICIEL N° 01/033/DGI/DG/DESCOM/CD/MM/2023
Kisenso : Julien Paluku démarre le dialogue social autour du Plan directeur d’industrialisation
La Commune de Kisenso a constitué la première étape du dialogue social sur l’appropriation du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo lancé ce mercredi à Kinshasa par le ministre de l’Industrie.
Devant la crème intellectuelle et les responsables des différentes confessions religieuses de cette municipalité, Julien Paluku Kahongya a déroulé le processus d’industrialisation avec la mise en contribution de deux instruments majeurs qui constituent de boussole notamment le Document de la Politique et des Stratégies Industrielles et le Plan Directeur d’Industrialisation (PDI).
Pour diversifier l’économie congolaise en créant ainsi des richesses et de l’emploi, le Gouvernement a mis en place la politique de développement des Zones Économiques Spéciales (ZES) à travers le pays dont celle pilote de Maluku, a indiqué le ministre de l’Industrie.
« Au niveau du ministère de l’Industrie, nous avons commencé un dialogue social sur le Plan directeur d’industrialisation. Comme le président de la République l’a évoqué, ce pays ne peut pas se développer sans une industrialisation bien pensée, bien réfléchie. Et on ne peut pas le concevoir ou le faire dans nos bureaux. Voilà pourquoi nous avons commencé une série des dialogues sociaux pour que nous puissions, au-delà de ce que nous échangeons dans les conseils des ministres avec les partenaires, que la population s’approprie également cette démarche de la ré-industrialisation du pays », a indiqué Julien Paluku.
A en croire le ministre de l’Industrie, s’il y a une industrialisation globale et collective, la réussite va aussi être totale. Qui dit industrialisation dit création d’emplois, création des richesses. Imaginez-vous que les gens n’étaient même pas informé qu’à Maluku nous allons commencer la production d’ici 2023. Ça va être une aubaine pour la population kinoise.
Le patron de l’Industrie qui a commencé cette démarche par Kisenso, a d’abord visité la commune, quelles sont les difficultés de cette commune, quels sont les problèmes réels, parmi lesquels, dit-il, j’ai vu une commune qui a besoin suffisamment d’emplois. Donc, si on peut délocaliser certaines activités industrielles dans cette commune, c’est l’occasion.
« Je suis moi-même venu voir ce qui peut être fait dans cette partie de la ville de Kinshasa. Parce qu’il n’y a pas un Kinshasa qui s’appelle Gombe et l’autre qui s’appelle Kisenso. Toutes les parties de Kinshasa doivent se ressembler et pour y arriver, il faut qu’il y ait des actions qui soient menées, au niveau des autres ministères, notamment les infrastructures, la voirie, l’électrification, l’eau et beaucoup d’autres choses qui relèvent de la compétence des collègues. Au-delà de mon secteur qui est bien spécifié, nous allons amener le message de la commune de Kisenso au niveau du Gouvernement, y compris auprès du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, lui qui a la gestion des bourgmestres et communes, et nous avons également suivi quelles sont les revendications, quelles sont les attentes par rapport à leur autorité », dit-il.
Julien Paluku, ministre de l’Industrie pense que désormais il y aura un nouveau discours à Kisenso par rapport au Plan directeur d’industrialisation et nous allons faire ainsi dans toutes les 24 communes qui composent la ville province de Kinshasa.
Concernant les réclamations faites par la population sur le retour du Bourgmestre Godet Atswel-Okel Muntungi, le ministre Julien Paluku Kahongya a promis de faire rapport au Gouvernement. Signalons que ce dialogue social va se poursuivre à travers d’autres communes de la capitale
Nicolas Kazadi d’accord avec Brasimba qui sollicite notamment la baisse des droits d’accises sur les boissons produites à Mbuji-Mayi à concurrence de 50%
La deuxième Note d’information a concerné l’Appui gouvernemental à la Brasimba en vue de la relance de ses activités à Mbuji-Mayi, à l’arrêt depuis 2020 suite à des difficultés d’ordre administratif, fiscal et environnemental.
Le Gouvernement a lancé plusieurs projets visant à doter le Grand Kasaï d’infrastructures énergétiques et de transports dont devrait profiter Brasimba dont l’usine n’a pas été démantelée, le Ministre des Finances a préconisé des options des mesures de sauvetage devant faire l’objet d’une analyse plus approfondie avant leur mise en œuvre.
Il s’agit de l’octroi des subventions gouvernementales par l’intervention du Fonds de Promotion de l’industrie sous l’égide du Ministère de l’Industrie ; l’adoption d’un Arrêté interministériel dans le cadre de la Loi N° 14/023 du 07 juillet 2014 fixant les règles relatives aux conditions et modalités de sauvetage de l’entreprise industrielle en difficulté afin de faire bénéficier cette succursale des facilités fiscales y contenues (l’exonération totale des droits et taxes à l’importation des intrants, l’exonération totale des droits et taxes à l’importation pour les machines, l’outillage et le matériel neufs, les pièces de rechange et l’application de l’amortissement dégressif).
Concernant la requête de Brasimba sollicitant une baisse des droits d’accises sur les boissons produites à Mbuji-Mayi à concurrence de 50%, une baisse de 50% des taxes provinciales et parafiscales ainsi que qu’une exonération de la TVA sur les ventes, le Ministre des Finances a proposé que ces avantages lui soient octroyés.
Chine : Le VPM Kamerhe invité à l’expo de Hunan
Hengyang, la deuxième plus grande ville de la province du Hunan a été présentée au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe par Mme le Maire de Hengyang qui a conduit une forte délégation composée essentiellement des officiels et des entrepreneurs.
Des grands projets pour l’exploitation des mines par les dernières innovations technologiques en la matière, l’énergie renouvelable, l’hydroélectrique déjà présente dans les 14 pays africains, le chemin de fer et surtout le domaine agricole, l’agro-alimentaire… sont là quelques projets sur une liste non exhaustive que les hôtes du Vice-Premier Ministre ont apporté dans leur gibecière.
Un tableau qui épouse la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, au travers son projet ambitieux de développement de 145 territoires.
Vital Kamerhe a ainsi trouvé une belle opportunité de renforcer la coopération dans ces domaines pour copier le modèle chinois de développement.
Le numéro un de l’Économie Nationale n’a donc pas hésité d’accepter l’invitation de la délégation chinoise pour participer en juin prochain à l’expo de Hunan, afin d’enrichir ses idées et échanger profondément sur le modèle de développement à la base des grands progrès dans cette grande ville de la chine.
En guise de souvenir, un tableau de la muraille de Chine a été offert à Vital Kamerhe par ses hôtes qui sont répartis visiblement satisfaits.
DGRAD : Jean-Parfait Ntabala lance les travaux d’évaluation des assignations au 1er trimestre 2023
A d, le Dg de la DGRAD, Jean-Parfait Ntabala
Accusée d’être moins performante, la DGRAD était dans l’obligation de s’arrêter pendant un moment, afin d’évaluer le premier trimestre 2023, pour lui permettre de faire des corrections qui s’imposent et élaborer ainsi les recommandations pour l’atteinte de l’objectif ultime : la réalisation des assignations arrêtées dans la loi de finances 2023. C’est dans ce sens de ces travaux d’évaluations qui ont été lancés ce jeudi matin par le Directeur général de la DGRAD, Jean-Parfait Ntabala, et qui iront jusque la semaine prochaine.
« Nous nous sommes fixés des objectifs à atteindre pour l’exercice 2023 qui vont ensemble avec les objectifs des recettes nous assignées par la loi de finances de l’exercice 2023, mais également le contrat de performance signé avec le ministre des Finances, de même que le protocole d’accord signé avec les différents services d’assiette pour atteindre les différents objectifs et qui vont dans le sens de la réalisation de 3.950 milliards des recettes non fiscales de l’Etat pour l’exercice 2023 », a-t-il expliqué à la presse.
Pour Jean-Parfait Ntabala, l’exercice va consister à faire une lecture pour savoir ce qui n’a pas marché. « Il est vrai que nous avons les chiffres au quotidien, nous avons les réalisations que nous obtenons par période, mois, trimestre, mais il est important qu’avec les services d’assiette nous puissions nous mettre sur une même table pour voir si nous sommes sur le bon chemin et là où il y a des embuches, que nous puissions trouver des explications et s’il y a des correction à notre niveau ou au niveau des services d’assiette, s’il y a des recommandations à donner nos collaborateurs, s’il y a ce que nous ne pouvons pas résoudre, nous les portons à notre hiérarchie », pense-t-il, tout en précisant que sur ce qui est conjoncturel et qui a de l’impact avec ce que nous faisons, nous le remarquons et nous prenons l’information.
Il a souligné que le regard est surtout fixé sur les stratégies pour réaliser la différence de nos assignations sur le reste de l’année.
Au sujet de la contre-performance qui a été observée, le patron de la DGRAD, Jean-Parfait Ntabala martèle que ce que nous comptons faire, c’est d’avoir avec les services d’assiette les stratégies qui répondent à notre objectif, celui de la mobilisation de 3.950 milliards. Pour les trois premiers mois, note-t-il, nous avons réalisé 17%, ce ne pas fameux.
« Nous dévons être autocritique pour trouver une réponse. Nous sommes déterminés avec les administrations à aller dans la même direction. J’ai parlé de nos matières premières. Nos recettes sont essentiellement portées par le secteur extractif. A part les cours de nos matières premières, nous avons une lecture de nos actes pour savoir où est-ce qu’il y a eu des erreurs dans la fixation de nos actes, l’erreur étant humaine. Il y a de ces actes qui ne pourront pas contribuer aux assignations escomptées », soutien-t-il.
C’est ici qu’il a donné l’exemple des télécommunications, pour constater que certains actes, l’erreur de calcul a été faite. En réalité, on a doublé les résultats du premier semestre de l’année antérieure. Se fixant sur l’année, on a simplement doublé, espérant qu’à la fin de l’année on pourrait atteindre le double du montant. Nous allons faire la relecture de 245 actes, secteur par secteur et trouver des réponses.
Jean-Marie Nkambua
Julien Paluku invité au 50ème anniversaire de la MIDEMA
Les travaux d’installation des usines d’huile de palme, huile palmiste et de biodiesel dans la province du Kwilu de la société CHRISNOVIC bénéficiaire d’une subvention de l’Etat congolais et d’un financement du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) ont atteint plus 92%.
L’information a été livrée ce mardi à Kinshasa au ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya par le Patron Directeur général de CHRISNOVIC, Hyacinthe Kabamba au cours d’une réunion d’évaluation, et ce, avant l’inauguration sous peu par la plus haute Autorité du pays
« D’ailleurs, c’est la raison même de ma visite, faire le point du projet. Vous vous souvenez en son temps au mois d’octobre, le ministre de l’Industrie avait signalé qu’on était à 90% du projet. Aujourd’hui, nous sommes à 92%. Nous sommes disposés à communiquer avec le ministre sur les différentes dates jusqu’à une date approximative de l’inauguration qui interviendra avant la fin du 3ème trimestre. On a déjà commencé le test des différentes machines pour la production. Ce qui bloque, en termes d’équipements, non, mais on a besoin de l’acide sulfurique et le méthanol, des produits qui ne sont pas disponibles au pays, mais qui importés de la Chine », a-t-il indiqué.
A l’occasion, il a précisé que le bateau a quitté le 17. Et de la Chine à ici on a besoin de deux mois, ce qui fait que l’arrivée approximative au niveau de Matadi c’est vers fin juin, sans oublier le temps de faire le dédouanement et l’acheminement vers fin juillet. Il faudra au moins compter 1 mois pour les tests. Donc fun août, on aura déjà fait les trois compartiments des usines.
A l’en croire, le ministre était très content du projet. On n’a pas amené les problèmes, on est venu faire l’évolution. Pour lui, que le projet soit opérationnel de façon de marquer l’industrialisation dans le coin. Ce qui veut dire que c’est un coin assez reculé et que cette industrie puisse fonctionner pour donner de l’espoir à la population du coin.
Peu avant, le ministre s’est entretenu avec le staff dirigeant de la Minoterie de Matadi (MIDEMA). La protection de cette industrie locale et la célébration de son 50ieme anniversaire d’existence prévue en mi-juin ont été au centre de cette réunion
« Il était question simplement su 50ème anniversaire de la Minoterie de Matadi (MIDEMA), parce que nous sommes arrivés dans votre et grand pays en 1973 et que nous sommes en 2023, voilà 50 ans que nous sommes avec vous. Nous sommes venus présenter nos respects au ministre et une invitation à se joindre à nous au cours de ce jubilé qui aura lieu au milieu du mois de juin. Naturellement le ministre qui est notre tutelle, c’est notre conseiller naturellement, il a été réjoui de notre invitation et je veux lui donner la primeur de sa réponse », explique-t-il.
Quant au déroulement des festivités du 50ème anniversaire, il a laissé entendre que le ministre va commencer par Matadi. « Nous allons venir le lendemain pour fêter à Kinshasa. La bonne nouvelle, pour MIDEMA, nous sommes 40% l’Etat congolais. Nous avons une société américaine qui détient les 51% et quelques actionnaires minoritaires. Le fait que nous ayons l’Etat avec nous, naturellement nous aide à évoluer parfois dans un environnement assez difficile », reconnait-il.
FMI : la Chine reste un moteur de croissance majeur pour l’Asie-Pacifique
La Chine continuera à apporter une contribution majeure au développement économique de la région Asie-Pacifique, et le pays devrait conserver une croissance régulière et connaître une forte reprise de la consommation privée, a déclaré le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport.
Dans son édition de mai des perspectives économiques régionales pour l’Asie-Pacifique, le FMI indique que l’économie chinoise devrait croître de 5,2 % cette année, soit une hausse de 0,8 point de pourcentage par rapport à sa prévision précédente d’octobre dernier.
“Les données du premier trimestre ont confirmé notre prévision d’un démarrage dynamique en 2023, avec un fort rebond de la consommation”, a déclaré Krishna Srinivasan, directeur du département Asie et Pacifique du FMI, lors d’une conférence de presse organisée par le FMI et le China Finance 40 Forum.
En règle générale, une augmentation d’un point de pourcentage de la croissance chinoise entraîne une augmentation moyenne d’environ 0,3 point de pourcentage pour le reste de l’Asie, a-t-il ajouté.
Selon M. Srinivasan, les retombées de l’augmentation de la consommation en Chine sur le reste de l’Asie sont estimées plus importantes que les retombées d’autres moteurs de croissance, tels que l’investissement.
Le rapport du FMI indique que l’Asie-Pacifique restera une région dynamique en dépit des défis à relever, notamment l’affaiblissement de la demande extérieure, et que ce dynamisme sera principalement dû à la reprise en Chine et à la croissance résiliente en Inde.