Julien Paluku signe la Charte de l’Union sacrée

C’est dans un engouement sans précédent et devant le présidium et les chefs des partis politiques que M. Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie, Autorité morale du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) et du regroupent politique “Alliance des Acteurs pour la Bonne Gouvernance du Congo (AABC) a signé ce mercredi à Kinshasa la Charte de l’Union Sacrée.

C’est donc une plate-forme politique et électorale pour s’assurer de la réélection du Président Félix Tshisekedi. Quelques années après sa création, l’Union sacrée s’est structurée et peut maintenant mobiliser ses membres pour la victoire finale du chef de l’Etat aux élections de décembre 2023.




Julien Paluku signe avec le Président de la société Servex International Sas un contrat d’acquisition des véhicules en faveur de la DGCDI

Mobilité des animateurs et agents de la Direction Générale des Corridors de Développement Industriel (DGCDI) pour ainsi consolider le travail du terrain, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a signé ce mercredi à Kinshasa avec le Président de la société Servex International Sas le contrat d’acquisition des véhicules en faveur de cet établissement public sous tutelle de son ministère.

La dotation de ce charroi automobile à la Direction Générale des Corridors de Développement Industriel (DGCDI) qui a la mission de créer, administrer, réguler, contrôler et gérer les Corridors de Développement Industriel en République Démocratique du Congo s’inscrit dans le cadre de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, celle d’améliorer les conditions de travail des agents du secteur public, a indiqué le ministre de l’Industrie

« Nous sommes arrivés au bout d’un processus qui démontre que le président de la République tient au fait que ce service soit professionnalisé et que les gens soient dans les conditions qui leur permettent de mieux faire leur travail. C’est le sens de cette activité que nous fraisons aujourd’hui, qui nous permet de doter cette nouvelle direction des outils de travail. Parce que comme vous le savez, la Direction générale des Corridors de Développement Industriel est un nouvel établissement qui a pour mission de viabiliser tous les corridors à l’intérieur de la République, parce qu’on n’a pas transformé les corridors de transport en corridors de développement », explique Julien Paluku.

Et d’ajouter que nous allons demander à la Direction générale, lorsqu’elle va avoir ses 12 jeeps 4×4, 4 mini-bus, 9 pick-up double cabine et ses 7 voitures, de les utiliser en bon père de famille et surtout comme c’est un corridor de développement industriel, de ne pas se limiter ou tout consommer à Kinshasa. Mais de songer à ses différentes directions provinciales pour leur permettre d’être proactifs. Selon le ministre, Lorsque les gens sont dans de belles voitures, ça rassure. On vous demande de faire la célérité. Interagissez avec la Direction générale pour voir ce qui peut être fait directement.

Très heureux, le Directeur Général de la DGCDI, Judée Badibanga Kabongo a jeté des fleurs au Président de la République, Félix Tshisekedi, tout en saluant le pragmatisme du ministre Julien Paluku Kahongya.

« Je suis heureux parce que c’est l’aboutissement d’un long processus d’acquisition des véhicules qui sont un outil de travail pour nous. C’est une étape importante dans l’opérationnalisation de la DGCDI depuis sa création. Le message est celui d’espoir. Bientôt la DGCDI a les moyens de se déployer. Bientôt, on verra des réalisations physiques qui cadrent avec la vision du chef de l’Etat, de pouvoir industrialiser le Congo et de donner des emplois au peuple congolais. Surtout pour être capable d’aller là où il y a des problèmes, là où il y a la pauvreté, là où il y a des potentialités pour créer des richesses. Le rôle de la tutelle est de nous tirer les oreilles et je pense que c’est juste un rappel parce que tout est fait pour que ces défis là soient gérés professionnellement.

Soulignons que c’est la société Servex International Sas qui gagné ce marché qui, par l’entremise de son Président, Gaël Mwanza Bukasa, a rassuré le Gouvernement congolais de la livraison d’ici quelques semaines de ces véhicules.




Investissements étrangers : le Maroc s’installe comme destination de référence

Le Maroc figure parmi les 25 marchés émergents qui attirent le plus les investissements directs étrangers (IDE), selon le FDI Confidence Index 2023. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le Maroc a décidément la cote pour les investissements directs étrangers. C’est ce que relève le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mercredi 5 avril, citant les derniers chiffres du le FDI Confidence Index 2023.

Dans son rapport 2023, le FDI Confidence Index place ainsi le Royaume à la 16e place sur les 25 pays répertoriés dans le classement des marchés émergents. « De plus, c’est la première fois que l’indice inclut une liste exclusive de marchés émergents, suggérant que l’un des principaux objectifs du rapport de cette année est de fournir aux chefs d’entreprise et aux dirigeants des indications sur les marchés émergents les plus attrayants pour les investisseurs aujourd’hui et au cours des trois prochaines années », lit-on.

Le FDI Confidence Index est un indicateur créé par A.T. Kearney, une société internationale de conseil en gestion opérant dans 40 pays à travers le monde. L’indice classe les pays sur une échelle de 0 à 3 en fonction de leur attrait pour les investissements directs étrangers. Un score de 3 représente le niveau de confiance le plus élevé.

L’indice est construit à partir des données d’une enquête capturant les opinions de cadres supérieurs et de dirigeants régionaux et commerciaux de 27 pays à flux sortants élevés d’IDE. Dans le cadre de l’enquête, on demande aux répondants quelle est la probabilité de réaliser un investissement direct dans un pays donné au cours des trois prochaines années : élevée, moyenne, faible ou « sans intérêt». Les réponses individuelles sont agrégées pour produire un score par pays.

Rappelons que le flux net des Investissements Directs Etrangers (IDE) s’est élevé à près de 3,37 milliards de dirhams à fin février 2023, en hausse de 53,6% par rapport à la même période une année auparavant, selon l’Office des Changes. Les recettes des IDE ont enregistré une hausse de 19,8% à près de 5 milliards de dirhams, tandis que les dépenses ont baissé de 17,2%, précise l’Office qui vient de publier ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de février. Au titre des deux premiers mois de cette année, les investissements directs marocains à l’étranger (IDME) se sont établis à 3,24 milliards de dirhams, affichant un léger recul de 2% par rapport à la même période de 2022.

Par Nabil Ouzzane




Nicolas Kazadi présente la réforme de la collecte des recettes des contraventions routières 

Cette réforme permettra d’accroitre les recettes du Trésor public et de réduire la délinquance et les accidents sur les routes à travers le pays. Le niveau des recettes attendues, à la suite de l’implémentation de cette réforme, se chiffrerait en centaines de millions de dollars américains, dès la première année. Et ce niveau devra s’accroitre chaque année.

Le Ministre des Finances a présenté au Conseil le projet de réforme de la collecte des contraventions routières en République Démocratique du Congo. Partant d’un état des lieux rigoureux, il a été constaté que le système de recouvrement actuel de ces contraventions est peu performant, insuffisamment dissuasif, peu contraignant et confronté à des difficultés structurelles dont la perception manuelle et l’absence d’un mécanisme automatique de contrôle.

L’analyse des recettes des contraventions routières de ces six dernières années indique que la barre de 400.000 USD par année n’a jamais été atteinte et les taux de mobilisation desdites recettes par rapport à leurs prévisions annuelles respectives varient entre 5,75% en 2022 et 19,31% en 2017.

Pour collecter les recettes, la DGRAD a affecté les agents dans tous les postes de la Police de la circulation routière à travers le pays, qui effectuent les ordonnancements de la recette à travers la note de perception afin que les contrevenants paient à travers le circuit bancaire.

Malgré cela, l’absence des dispositifs bancaires permettant des paiements spontanés par les contrevenants constitue une pesanteur à la mobilisation de ces recettes.

Le Ministre des Finances a rassuré que la réforme de la collecte des contraventions routières initiée s’appuiera sur deux réformes en cours : la réforme de l’immatriculation des véhicules qui arrive à sa phase finale et celle de l’introduction des paiements des recettes par les canaux digitaux (téléphone, carte bancaire, banque en ligne, distributeurs automatique des monnaies, …)

Il a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé pour un partenariat public privé, compte tenu de l’innovation technologique à introduire.

Le Ministre des Finances a conclu son propos en précisant que cette réforme permettra également d’accroitre les recettes du Trésor public et de réduire la délinquance et les accidents sur les routes à travers le pays. Le niveau des recettes attendues, à la suite de l’implémentation de cette réforme, se chiffrerait en centaines de millions de dollars américains, dès la première année. Et ce niveau devra s’accroitre chaque année.




Rdc : Le cadre macroéconomique reste stable, en dépit des contrecoups induits par les effets du conflit russo-ukrainien

Dans un rapport fait au conseil des ministres sur l’évolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services, Mme le Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi note que le respect du pacte de stabilité a été maintenu, les fourchettes d’appels d’offres des Bons BCC neutralisant la liquidité excédentaire des banques ont été élargies et les interventions de la BCC sur le marché de changes ont permis de lisser les fluctuations du taux de change.

Invitée à prendre la parole, Mme le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi a fait le point de la conjoncture économique du pays.

Il en ressort que le cadre macroéconomique de la République Démocratique du Congo reste stable, en dépit des contrecoups induits par les effets du conflit russo-ukrainien. Quoique l’inflation importée influe sur les produits alimentaires et non alcoolisés, l’économie nationale reste résiliente.

Pour ancrer les anticipations sur la volatilité de l’inflation et du taux de change, le Comité de Politique Monétaire de la Banque Centrale du Congo a procédé au resserrement du taux directeur de 8,25% à 9%. Le taux de croissance économique est estimé à 8% en 2023, sous l’impulsion du secteur minier.

Au 24 mars 2023, le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,3% contre 0,4% une semaine auparavant.

Sur le marché de change, le Franc Congolais a enregistré une variation quasi nulle à l’indicatif par rapport à sa valeur de la semaine précédente, la parité étant de 2.036,95 CDF pour un dollar américain. Sur le segment parallèle, la monnaie nationale s’est légèrement dépréciée de 0,05% d’une semaine à l’autre, situant le taux moyen à 2.314,38 CDF pour un dollar américain.

Dans un contexte où l’économie mondiale est caractérisée par l’accélération de l’inflation, le ralentissement de la croissance pour la plupart des économies avancées, le durcissement des politiques monétaires avec des restrictions sur les conditions d’endettement ainsi que la persistance du conflit armé en Ukraine, les autorités habilitées ont, au niveau national, veillé à la poursuite de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire.

Le respect du pacte de stabilité a été maintenu, les fourchettes d’appels d’offres des Bons BCC neutralisant la liquidité excédentaire des banques ont été élargies et les interventions de la BCC sur le marché de changes ont permis de lisser les fluctuations du taux de change.

 




Sénateur Kaumba : « Mettre à genou Sicomines et enterrer TFM, c’est chercher à tuer le pays » 

Dans une motion d’information présentée lors de la plénière du 01 avril 2023, le sénateur Kaumba Lufunga a dénoncé une campagne médiatique tonitruante qui jette le discrédit sur le contrat chinois, avant de constater que dans l’entre-temps, au Lualaba, la situation demeure incandescente, car les mesures conservatoires infligées à l’entreprise auront à terme des conséquences qui entacheront pour des années tous nos discours sur l’amélioration du climat des affaires et refroidiront certainement de nombreux investisseurs. Il conseille à la Rdc de recouvrer un peu de dignité, de crédibilité, de sens des engagements. Car pour lui, exiger 5 à 10 milliards, sans déposer le moindre dossier, c’est se mettre gratuitement dans le collimateur de toutes les suspicions ; Crier à la surfacturation sans en avancer la moindre preuve, hormis un chapelet de suspicions, c’est se décrédibiliser. Le professeur Kaumba estime qu’il faut se référer à des cabinets d’audit certifiés et reconnus, c’est alors et alors seulement que nous y verrons un peu plus clair. Et d’ajouter que les proportions des parts sociales sont fonction d’abord des apports en capitaux frais ; la majorité des parts revient à ceux qui mobilisent les plus de fonds auprès des banques. Croire qu’on puisse remonter nos parts tout en exigeant le paiement des frais douaniers, c’est serait quand même hasardeux et problématique. Ci-dessous, l’intégralité de cette motion d’information du sénateur Kaumba Lufunga :

 

Je prends la parole, ce jour, par motion d’information, conformément aux dispositions de l’article 94, al. 4 de notre règlement intérieur, pour partager, avec notre Chambre et avec la population qui nous suit, des éléments d’informations particulièrement préoccupantes relatives au traitement singulier infligé à une grande entreprise minière installée dans la province du Lualaba, à savoir la Sino-Congolaise des Mines (Sicomines). Depuis, le 17 février 2023, une campagne médiatique tonitruante jette le discrédit sur le contrat chinois, crie au non-respect de la législation fiscale et réclame toutes affaires cessantes des millions si pas des milliards de dollars en guise de compensation, pour utiliser un mot neutre.

Si c’étaient seulement des incantations médiatiques, je ne me serais sans doute pas levé pour venir solliciter un temps de parole ; mais, il y a plus, et il y a pire : une première mesure interdisant à la Sicomines de procéder aux dédouanements de ses importations, et une seconde procédant au blocage des comptes bancaires de cette entreprise. Le lundi dernier, le représentant Syndical de la Sicomines a été reçu au bureau du Sénat : il était venu transmettre les doléances des travailleurs éplorés. Aux dernières nouvelles, les salaires ne seraient toujours pas payés.

Dans l’entre-temps, au Lualaba, la situation demeure incandescente, car les mesures conservatoires infligées à l’entreprise auront à terme des conséquences qui entacheront pour des années tous nos discours sur l’amélioration du climat des affaires et refroidiront certainement de nombreux investisseurs.

Permettez-moi de relever quelques problèmes (pour ne pas dire des incongruités) qui ressortent de la gestion du dossier Sicomines:

1. Des confusions dans les chiffres

– Les fonds affectés à la réalisation des infrastructures s’élèvent à plus Usd 1 milliard (1.006) sur une calculatrice électronique, mais l’on se contente de brandir à qui mieux mieux 822 millions sur une règle à calcul ;

Aucune mention n’est faite de Usd 656 millions affectés à la construction du barrage de Busanga; Lorsqu’on déclare que l’entreprise a généré 7 ou 10 milliards, s’agit-il du chiffre d’affaire ou des bénéfices?

Il est fait état aujourd’hui d’une enveloppe de Usd 500 millions qui aurait été acquise à la suite d’un récent audit, alors qu’il s’agit des fonds sollicités et obtenus auprès de la Sicomines lors de l’élaboration du budget de 2021 (Usd 150 millions) et de 2022 (Usd 350 millions). Le Gouvernement avait refusé de signer les PV par lesquels la Sicomines déclarait mettre ces montants à la disposition de l’Etat pour le développement des Territoires et des provinces (suite à une demande initiée par le Sénat).

2. La recherche de boucs émissaires

Qui doit répondre du fait que certaines infrastructures signalées dans le contrat, n’aient pas été réalisées : la partie chinoise ou la partie congolaise ? Qui doit répondre du fait que le nombre des dossiers sur les infrastructures à réaliser soit si faible ?

Peut-on affirmer sincèrement que l’on est sérieux lorsqu’on s’étonne de voir des montants plus élevés affectés au projet minier plutôt qu’à celui des infrastructures 5 milliards contre 1 milliard ? Comment peut-on comprendre que ceux qui disaient avoir lu le contrat querelle découvrent enfin aujourd’hui, grâce à l’intervention du Président de la République, que la solution aux différends passait par un dialogue autour d’une table, et non pas par un combat des gladiateurs, au vélodrome de Kintambo ?

3. L’imbroglio autour des exonérations douanières

Les sommes non versées sont convertibles en titres que l’Etat peut faire valoir comme étant sa contribution au financement ; Que deviennent ces titres et où sont-ils ?

Comment peut-on s’imaginer que l’on puisse contraindre la Sicomines à payer les taxes douanières sans avoir revisité préalablement les termes du contrat ; faire chanter le partenaire à ce sujet, c’est détruire irrémédiablement la confiance de tous les investisseurs du monde : Si la Sicomines commence à payer la douane, les fonds qui y seront affectés, seront aussi repris au titre de la dette due à Exim Bank China, à rembourser avec les intérêts connus.

4. Réalisations et visibilité des infrastructures

Nous avons connu des compatriotes plus incrédules que saint Thomas, et qui s’indignaient en 2010 en ces termes : tokolia nzela? Aujourd’hui, les mêmes prétendent ne pas voir des réalisations du contrat chinois ; et ils sont aisément reconnaissables par ce temps de carême, car ils affichent chaque jour, un visage de vendredi saint, très renfrogné.

Ils ne verront jamais ni : Centrale hydro-électrique de Zongo II, lignes et réseaux associés : Barrage de Busanga au Lualaba: Blvd du 30 juin à Kinshasa; Blvd Triomphal à Kinshasa ; Avenue de la Libération à Kinshasa :Avenue de la Démocratie à Kinshasa (ex-Huileries): Blvd Lumumba à Kalemie: Esplanade du Palais du Peuple à Kinshasa; Hopital du Cinquantenaire à Kinshasa : Route Lutendele à Kinshasa; Pont Lutendele à Kinshasa; Av. Tourisme à Kinshasa; Rte Lubumbashi – Kasomeno; Blbd Lumumba à Kalemie: Stade de Bukavu; Route de Butembo; Route Kanina-Musonoi – Kapata à Kolwezi 7.292 emplois (dont 2.176 chez Sicomines et 5.116 chez les sous-traitants)Usd 1.006 milliards dans les infrastructures Usd 656 millions dans la Centrale hydro-électrique de Busanga; Usd 138.145,760 dans la construction de la mine écologique, Etc.

5. Que devons-nous attendre des négociations

Recouvrer un peu de dignité, de crédibilité, de sens des engagements: ubuntu, tala sima zonga moto; Exiger 5 à 10 milliards, sans déposer le moindre dossier, c’est se mettre gratuitement dans le collimateur de toutes les suspicions ; Crier à la surfacturation sans en avancer la moindre preuve, hormis un chapelet de suspicions, c’est se décrédibiliser: il faut se référer à des cabinets d’audit certifiés et reconnus, c’est alors et alors seulement que nous y verrons un peu plus clair: Les proportions des parts sociales sont fonction d’abord des apports en capitaux frais; la majorité des parts revient ceux qui mobilisent les plus de fonds auprès des banques. Croire qu’on puisse remonter nos parts tout en exigeant le paiement des frais douaniers, c’est serait quand même hasardeux et problématique :

6. Mettre à genou Sicomines et enterrer TFM, c’est chercher à tuer le pays

Mon grand-père disait : « celui qui veut tuer quelqu’un commence par tuer sa réputation ».

Si l’on pourrait encore éviter le scandale en gérant convenablement le dossier Sicomines, ce n’est peut-être plus le cas en ce qui concerne Tenke Fungurume Mining. Cette entreprise fit l’objet d’un item à l’édition de l’Examen d’Etat en 1973. Pour certains de nos collègues, leurs parents n’étaient même pas encore mariés à cette époque-là. Suite à un différend portant sur le mode d’évaluation et le mode de calcul des réserves, un administrateur a été désigné par le Tribunal de Commerce pour procéder à la conciliation.




Kasaï : La DGRKAS lance la campagne pas une parcelle sans impôt dans la ville de Tshikapa

Dans un communiqué de presse rendu public ce vendredi 31 mars 2023, dont copie parvenue votre rédaction, le chef du centre urbain d’impôts, Me Emil Prince Longi annonce l’opération de la compagne à la Direction générale des recettes du Kasaï (DGRKAS), dénommée « aucune parcelle sans impôt ».

Selon ce communiqué, cette campagne vise à recenser et identifier les contribuables résidant la ville de Tshikapa, assujettis à l’impôt foncier et l’impôt sur le revenu locatif.

Pour ce faire, le chef de division prince Emil Longi informe tous les propriétaires de concessions bâties et non bâties du passage des agents de la DGRKAS dans leurs parcelles dans la perceptives du payement éventuel des impôts énumérés ci-dessus.

Pour rappel, la DGRKAS est accusée de la mauvaise mobilisation de recettes, voilà les raisons qui poussent à cette stratégie pour pousser la population de s’acquitter de leur devoir.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Au cours d’une matinée scientifique: Christelle Muabilu plaide pour la représentation des femmes de l’OCC dans le domaine des sciences et des technologies

Dans la grande salle de Béatrice hôtel de Kinshasa, à la lisière de la commune de Gombe, les femmes de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) ont célébré dignement, mercredi, le mois de la femme, à travers une matinée scientifique de haut niveau autour du thème : “La femme de l’Occ, pour un monde digital, gage d’une paix durable”.

En sa qualité de première femme de l’Occ, le Directeur général adjoint Christelle Muabilu a eu l’immense honneur de prendre parole, en présence du ministre de tutelle Jean-Lucien Bussa Tongba, et de la coordonnatrice du service spécialisé du chef de l’Etat en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et traite des personnes, mais aussi du Directeur général Étienne Tshimanga et de plusieurs hôtes de marque, pour s’adresser aux participantes.

Christelle Muabilu est restée globalement dans l’esprit et la lettre de la thématique du jour, du reste tirée du thème mondial de l’an 2023 : “Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour l’égalité de sexe”. La DGA Christelle Muabilu a plaidé, à cet effet, pour la représentation des femmes de l’Occ dans le domaine des sciences et des technologies, avant de les exhorter à travailler pour contribuer efficacement au développement de la RDC.

“Je voudrais de prime abord rendre grâce à notre Seigneur Jésus-Christ qui a permis, ce jour, cette rencontre dans ce beau cadre. Je rends un vibrant hommage au Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui continue de croire aux capacités des femmes en les plaçant dans des postes de prise des décisions et qui poursuit son idéal, celui de promouvoir la femme en général et les jeunes en particulier.

Permettez-moi aussi de rendre hommage aux femmes de l’Est de la RDC qui vivent dans les zones des Conflits et qui subissent les violences de tout genre mais se battent jour et nuit pour survivre. C’est ici, l’occasion pour moi de saluer l’engagement de la première dame de la RDC Denise Nyakeru Tshisekedi qui lutte sans relâche contre les violences sexuelles basées sur le genre en République Démocratique du Congo à travers la fondation qui porte son nom. Son engagement lui a valu le titre de championne de la prévention des violences sexuelles liées aux conflits décerné par les Nations Unies”, a déclaré la DGA Christelle Muabilu, dès l’entame de son speech de circonstance face à l’auditoire.

Tout en rendant également un hommage mérité aux femmes de l’Office congolais de contrôle, pour leur louable contribution dans l’avancement de cet établissement public, le numéro 2 de l’OCC a appelé ces dernières à plus d’efficacité pour réduire la fracture numérique et accroitre la représentation des femmes et des filles dans le domaine des sciences et des technologies. Elle a, de ce fait, rappelé que l’Office Congolais de Contrôle est déterminée à émerger grâce à ses capacités et ses qualités tant intellectuelles que morales. “Ensemble, œuvrons main dans la main, à la suite du Gouvernement, pour bâtir une société plus inclusive, juste et prospère au bénéfice des femmes”, a-t-elle martelé.

Des oratrices

S’agissant de la matinée scientifique proprement dite, il convient de souligner que le premier module de réflexion a essentiellement concerné la sous-jacente problématique d’actualité liée à la femme et le numérique. Eu égard à cette thématique, la première oratrice, en l’occurrence Mme Mody Anny a brillamment décortiqué la pertinente question des violences basées sur le genre face à l’éducation numérique. Après son brillant exposé, elle a été relayée par plusieurs oratrices, notamment Mme Déborah Kasongo qui, elle, a abordé la problématique de l’Occ à l’heure du numérique, et la problématique du numérique dans les laboratoires analyses et essais de l’Occ a été abordée par Mme Malengo Patricia.

Le deuxième grand module de réflexion était relatif à la “femme face à la vie professionnelle”. Ici, Mme Elysée Kiwewa était très à l’aise face à l’auditoire, dans son exposé axé sur l’apport de la digitalisation en milieu professionnel. La préoccupation en rapport avec le digital dans les importations a été passée au peigne fin par Mme Fidélie Domai.

Outre ce moment de festin scientifique, il y a lieu de préciser que les participantes ont également été conviées au débat et au partage d’un buffet offert à tous les invités à cette cérémonie. En marge de l’activité, cinq femmes de l’Occ déjà retraitées ont été honorées par la DGA Christelle Muabilu pour leurs loyaux services rendus à cette entreprise étatique. Dans les règles de l’art, la fête s’est clôturée par une ambiance conviviale et festive.

Il sied d’indiquer qu’en marge de cette rencontre des femmes de l’OCC, à Béatrice hôtel, le ministre du Commerce extérieur Jean-Lucien Bussa Tongba a eu également l’occasion de s’adresser aux participantes. Dans son mot, il a encouragé les femmes de l’Occ, dans leur combat, et a promis de s’investir personnellement dans cette lutte pour la promotion de la femme.

Nephtali Buamutala




Contrairement aux folles rumeurs : Pas de climat tendu entre le Conseil d’administration et la Direction générale de l’OCC

La paix sociale à l’Office Congolais de Contrôle (OCC) n’a jamais été menacée et ce, contrairement aux propos mensongers d’un groupe syndical malintentionné. Cette précision est de la confédération syndicale du Congo.

La concorde et la paix règnent à l’Office Congolais de Contrôle (OCC). La nouvelle équipe dirigeante de cette entreprise du portefeuille de l’Etat travaille dans une harmonie la plus totale et parfaite. Ce qui justifie la bonne ambiance qui règne dans cet établissement qui a une lourde mission de veiller sur la santé et le bien-être de la population congolaise.

Par ailleurs, la confédération syndicale du Congo dit être surprise d’apprendre par la voie des ondes, notamment à travailleurs deux radios périphériques que la situation est tendue entre le Conseil d’administration et le Directeur général de l’OCC, à en croire les propos tenus par le Secrétaire général du syndicat jaune dans ces deux médias de la capitale. Des propos qui ont été plus vite rejetés en bloc par la confédération syndicale du Congo (CSC/OCC), parce que ne reflétant pas la vérité des faits.

Dans une déclaration faite ce mercredi 29 mars 2023, cette organisation syndicale qui a toujours milité pour le bien-être des travailleurs et pour faire régner la paix sociale dans cette entreprise, a tenu à éclairer l’opinion que la paix la plus totale règne à l’OCC. Tout en qualifiant les propos du secrétaire général du syndicat jaune de diffamatoires et d’une propagation de fausses rumeurs.

Pour la confédération syndicale du Congo, la démarche de ce syndicat ” cherche à refaire surface avec ses flatteries habituelles et de mauvais goût qui ont induit jadis certains mandataires dans de conflits inutiles pour l’unique but de s’attirer la sympathie de ces derniers et obtenir ainsi des avantages indus surtout en cette période où l’on s’approche des élections syndicales et de la rentrée scolaire 2023 – 2024″.

Face à cette tentative qui consiste à semer la confusion et troubler la paix sociale dans cette entreprise de l’Etat, la confédération syndicale du Congo conseille au Directeur général de l’OCC de ne pas prêter oreille audit syndicat. Tout en soulignant que la paix sociale prétendument menacée à l’OCC n’est qu’une illusion dans l’imaginaire de l’ auteur de cette propagande en violation des textes légaux et règlementaires régissant le monde du travail, notamment les articles 235 et 255 du Code du travail.




Installée à Goma: La chocolaterie Lowa sollicite l’accompagnement de Julien Paluku

Promoteur de la chocolaterie Lowa basée à Goma, dans la province du Nord-Kivu, Alexis Kalinda Salumu est venu solliciter l’implication du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, qui a déjà visité cette entreprise qui fait la fierté de l’Est de la République Démocratique du Congo.

Au menu de cette visite, l’augmentation de capacité de production de la chocolaterie Lowa basée à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu et l’installation de cette société dans la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku et celle Musienene basée dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.

« C’est pour cela que je suis venu à Kinshasa pour chercher la visibilité de nos chocolats. Parce que le chocolat que nous sommes maintenant en train de faire a une autre ampleur. Tout le monde aime notre chocolat, il devient même comme un médicament, il est bio et il n’y a pas de produits chimiques dedans. Tout le monde commence à avoir confiance à notre chocolat », explique Alexis Kalinda Salumu.

Et d’ajouter, comme il y a un grand marché à Kinshasa, on est obligé de venir faire la visibilité à Kinshasa au sein de ce grand marché et pour montrer ce chocolat-là qui fait la fierté du Congo. « Parce que je ne sais pas si à Kinshasa il y a des chocolatiers, je serais pratiquement le premier et je crois que je serais accompagné par le ministère de l’Industrie pour le bien du chocolat congolais. Pour le Gouvernement, je n’attends que l’accompagnement. J’ai été accompagné au niveau de l’initiative par le ministre Julien Paluku, qui m’a boosté », reconnait-il.

A l’en croire, si on a des industries qui peuvent faire face à l’économie des voisins, je crois que ça pourra aller. Par l’importation, il y a beaucoup de chocolats qui arrivent et qui ne sont pas au niveau du chocolat que nous faisons, qui est une fierté et qui a des effets bénéfiques sur notre corps.

Au sortir de cette audience, il a reconnu que le ministre était réceptif. Il pensait que le projet c’était arrêté. Mais lorsqu’il apprend que tout le monde aime notre chocolat, même les étrangers, il m’a conseillé d’agrandir le champ du chocolat pour qu’il soit à la portée de tout le monde, de tous les Congolais et de tous les étrangers qui aiment notre chocolat.

Soulignons que cet entrepreneur est à Kinshasa pour consolider le marketing de ses produits, car la chocolaterie Lowa produits du chocolat pure. Et le ministre de l’Industrie est plus que déterminé de faire de l’industrie un facteur de paix et stabilité dans la partie Est de la Rdc.

JMNK