CENI : Nicolas Kazadi doit exiger un plan de décaissement avec chronogramme d’activité avant tout décaissement

Parlant de la crédibilité des prévisions budgétaires des opérations électorales, l’ODEP explique que d’après les éléments recueillis auprès du gouvernement, la CENI avait sollicité un décaissement de 642 millions de dollars pour entamer les activités électorales en 2022, alors que les crédits prévus dans la loi des finances étaient de 250 millions. Soit 392 millions de plus qui ont été intégrés à la loi des finances 2022 par quelle procédure ; en dehors d’un collectif budgétaire ? On est là en pleine violation de la loi des finances 2022 et de la Lofip. L’ODEP se dit surpris par cette demande, irrationnelle, d’autant plus que la Rdc est à son quatrième cycle électoral. En 2018, 52%, du budget des opérations électorales couvraient l’acquisition des matériels et la quincaillerie électorale. Ce qui existe déjà, d’après le rapport du processus électoral 2012 à 2019.

« Nous estimons que le budget actuel ne devrait pas dépasser 600 millions de dollars pour couvrir les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, même si on y ajoutait la révision du fichier électoral, évalué à près de 70 millions de dollars, si on s’en tient au budget présenté en 2015 pour couvrir les mêmes besoins. Selon les données recueillies auprès du cabinet du Ministère des Finances il y a une semaine, sur les 642 millions sollicités en violation des lois, un décaissement d’environ 480 millions a déjà été effectué. Un reliquat de 142 millions reste à effectuer en plus d’environ 400 millions sollicités en 2023 », indique l’ODEP.

Selon cette structure, le processus total va coûter plus d’un milliard de dollars, comme si le pays n’était pas sinistré et n’avait pas une guerre atroce à gérer. Le coût exagéré des besoins non vérifiés et approuvés par les institutions supérieures de contrôle vise des objectifs de détournements, des rétro-commissions et autres pratiques d’enrichissements illicites que les besoins d’organiser un processus électoral transparent, crédible et apaisé.

La procédure de mise à disposition des fonds favorise le manque de transparence préjudiciable à la crédibilité même du processus électoral. Avec un financement opaque, quelle transparence devrons-nous espérer de ce nouvel old up électoral qui se profile à l’horizon.

Face à cette situation, l’ODEP constate que le financement du processus électoral est en danger. La course à l’enrichissement illicite, les mauvaises pratiques décriées sous Corneille Naanga ont refait surface. Le pays n’est pas sorti du vieux démon des élections business.

Pour éviter le pire, l’ODEP recommande au Premier Ministre de prendre des mesures nécessaire pour garantir à la CENI la jouissance effective de l’autonomie financière conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante telle que modifiée à ce jour .Il devra aussi présenter au parlement un collectif budgétaire à chaque fois que des besoins de la CENI non évalués apparaissent.

Dans le même contexte, le ministre des Finances doit exiger un plan de décaissement avec chronogramme d’activité avant tout décaissement. Pour sa part, la CENI se doit de publier un budget détaillé des opérations électorales assorties d’un plan de décaissement et d’utilisation des fonds reçus pour faciliter le gouvernement à financer le processus électoral.

Aux organes de contrôle (Inspection générale des finances et cour des comptes) d’initier un audit complet de la CENI depuis les premiers décaissements jusqu’à fin octobre 2022. La présence pertinente des brigades financières de l’IGF à la CENI s’impose.

A la société civile, de doubler de vigilance, de continuer sans relâche le contrôle, de continuer à éduquer et sensibiliser la population. A la population, de s’organiser et se prendre en charge pour faire barrage à une réédition d’un nouvel hold-up électoral.




CENI : Sur base de quel chronogramme Nicolas Kazadi a décaissé 21 millions de dollars le 11 février 2022 ?

Dans le cadre du suivi citoyen de l’exécution de la loi finance 2022, l’observatoire de la dépense publique (ODEP) a suivi le débat engagé entre le Président de la commission électorale nationale indépendante et le ministre des Finances au sujet des fonds décaissés pour les opérations électorales en République démocratique du Congo, entre décembre 2021 et février 2022. Plus récemment le Président de la CENI et ses services se sont plaint de n’avoir reçu aucun décaissement depuis octobre 2022, qu’en est-il réellement ?

Dans son rapport intitulé : « Opacité du financement du processus électoral en Rdc », l’ODEP constate que depuis l’entrée en fonction du nouveau bureau de la CENI (fin octobre 2021 à Janvier 2022, le trésor public a décaissé 212 milliards de FC, soit 104,2 millions de dollars, dont 90% couvrant les dépenses de fonctionnement. Pourtant le ministre des finances a annoncé le 15 février 2022 une mise à disposition de fonds de 37 millions $. Entre le versement annoncé par le ministre des Finances et ceux retracés par le ministère du Budget, ODEP avait constaté un écart de 67,2 millions de dollars, dont la destination reste à démontrer par les acteurs du circuit de la dépense.

L’ODEP avait alors noté que l’absence d’un plan de décaissement et d’un débat public au parlement restent un handicap majeur pour une gestion orthodoxe des fonds affectés aux opérations électorales. A titre d’exemple, sur base de quel chronogramme le ministre des Finances a décaissé 21 millions de dollars le 11 février 2022 ?

« A l’époque, nous constations que l’achat des véhicules des membres de la CENI violait l’article 6 de la loi relative aux marchés publics. La surfacturation révélée par le ministre des Finances est une conséquence de l’absence de planification et de contrôle a priori. Comment a-t-il ordonné le paiement sans disponibilité des crédits budgétaires, sans appel d’offre, … ? Pire encore la passation dudit marché par une procédure opaque a été effectuée par le BCECO. Ce comportement du ministre des Finances voulant soumettre la CENI sous tutelle du BCECO violait le décret du 28 décembre 2010 portant création, organisation et fonctionnement de la cellule de gestion des projets et des marchés publics au sein de la CENI », indique le même document.

Par ailleurs, ce recours au BCECO pour effectuer des marchés de la CENI en lieu et place d’une cellule des marchés publics créée au sein de l’organe électorale était un facteur déclencheur des rétro-commissions, surfacturations, conflit d’intérêt dans le processus d’acquisition du matériel électoral… Rappelons que c’est le BCECO, qui a monté tous les marchés sous Corneille Naanga de triste mémoire, aujourd’hui sans honte ni gène, candidat Président de la République.




Primature: Le Comité de conjoncture note la baisse des principaux produits miniers, sauf pour le cobalt, l’or et l’argent

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 22 mars 2023, la traditionnelle réunion du Comité de conjoncture économique à la quelle quelques membres du Gouvernement ont pris part sans oublier la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi.

A en croire le Ministre d’État en charge du Budget, la situation économique, au niveau tant national qu’internationale, a été passée en revue. Le Comité de conjoncture économique a analysé les différents rapports au niveau tant interne qu’externe sur les questions économiques.

“Nous avons commencé par examiner la situation économique au niveau international. A ce sujet, il a été évoqué la publication depuis le 17 mars du rapport de l’Organisation de Coopération pour le Développement économique (OCDE) sur les perspectives économiques mondiales et ce rapport signale que les conséquences de la guerre en Ukraine ont continué à impacter sur l’économie mondiale, notamment sur la croissance économique, mais aussi sur la formation des prix dans le secteur de l’énergie et des produits céréaliers.

Ce rapport indique que  le taux de croissance mondiale va s’établir à 2,6% pour l’exercice 2023 à la suite des progrès réalisés en 2022 avec un taux de 3,2% mais également le rapport indique que pour l’exercice 2024, il y aura une légère accélération de l’activité économique mondiale avec un taux prévu de 2,9 %. Toujours au niveau international, on note que les principaux produits miniers ont baissé, sauf pour le cobalt, l’or et l’argent. Le prix du pétrole également a baissé alors que les prix des produits céréaliers ont augmenté à l’exception du prix du maïs”, a dit le ministre AiméBoji.

La Rdc placée parmi les meilleurs pays performants en Afrique 

“Le deuxième point, nous avons évalué la situation économique au niveau national et à cet effet, deux événements marquants ont été soulignés. Le premier événement c’était la présentation du rapport des performances 2022 et des perspectives 2023 pour les régies financières par le ministère des Finances. Ce rapport indique que l’économie de la République démocratique du Congo a réalisé une croissance de 8,5% en 2022. Ce qui place la RDC parmi les meilleurs pays performants en Afrique. Le rapport indique également que la pression fiscale a augmenté de 8% en 2020, à 15% en 2022 ce qui continue à être inférieur au niveau de 20% qui constituent la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne.

On doit continuer à fournir des efforts dans la mobilisation des recettes. C’est la raison pour laquelle, au cours de cette cérémonie de présentation de ce rapport, le ministre des Finances a signé avec les trois régies financières principales, les contrats de performance en vue d’atteindre ou mieux de dépasser les assignations budgétaires pour ces trois régies. Le rapport indique également que la République démocratique du Congo continue à demeurer l’un des pays les moins endettés avec un taux de 17% des dettes par rapport aux produits intérieurs bruts. En deuxième lieu, il faut noter l’inauguration par le ministre des PTNTIC du tronçon de la fibre optique, reliant Kinshasa à la ville de Muanda. Ce tronçon est long de 690 km et sera géré et commercialisé par la société Fast Congo”, a déclaré à la presse Aimé Boji Sangara.

Les réserves de plus de 4 milliards de dollars Us

Les principaux indicateurs économiques du pays et la question des réserves de change ont été également passés au peigne fin.

“Nous avons évalué en troisième lieu les principaux indicateurs économiques. Dans le secteur réel, on a noté l’accélération de la formation des prix intérieurs avec un taux d’inflation établi à 5,1% en cumul annuel et à 17% en glissement annuel, et à 9,7% projeté à fin exercice tel que retenu par la mission préparatoire de la 4ème revue du programme économique du Gouvernement soutenu par le Fonds monétaire international.

En ce qui concerne les principaux indicateurs économiques, le taux de change a accusé, à l’indicatif, une stabilité relative avec le franc congolais qui s’est échangé, au 17 mars, à un taux de 2031,99 contre 1 dollar américain. Au marché parallèle, on a noté une légère dépréciation à hauteur 0,35% avec un taux de change de 2313,1 franc congolais contre 1 dollar américain. Enfin, pour ce qui est des réserves internationales, on a observé une légère baisse de 1,49%, ces réserves se situent, au 16 mars, à 4 milliards deux cent vingt-trois millions de dollars américains”, a souligné le Ministre d’État en charge du Budget.

Signalons enfin que le Comité de conjoncture a noté avec satisfaction que depuis l’entrée en activité de la société Primera Gold, il a été constaté une amélioration de l’exportation de l’or issu du secteur artisanal. Primera Gold a réalisé une exportation de 77% de l’or artisanal. “Donc l’exportation de l’or du secteur artisanal en RDC est en train d’augmenter”, a fait remarquer Aimé Boji Sangara.

JMNK




Au cours d’une conférence-débat à Butembo: Julien Paluku fière d’avoir doté la Rdc du Document de politique et de stratégie industrielle, ainsi que le Plan directeur d’industrialisation

Lors de son dernier séjour dans la partie nord de la province du Nord-Kivu, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a été face aux différentes couches sociales dont la crème intellectuelle, les partis politiques, les opérateurs économiques, les motocyclistes, les agriculteurs et les sportifs dans la salle Maria Mama pleine à craquer, et ce, dans une conférence-débat sans tabou.

Le Ministre de l’Industrie a donné les détails sur le processus d’industrialisation de la République Démocratique du Congo avec des réformes menées grâce au Plan Directeur d’Industrialisation chiffré à 58,4 milliards de dollars américains avec ses différentes composantes dont les zones économiques spéciales qui offrent des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers aux investisseurs tant nationaux qu’étrangers.

A cette occasion, il a invité la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) de s’approprier la zone Économique spéciale de Musienene qui accorde désormais des facilités aux opérateurs économiques pour ainsi accompagner le Gouvernement dans la lutte contre les importations en créant ainsi de l’emploi et de richesses a-t-il indiqué.

Le pays n’avait pas de politique industrielle

Qu’est-ce que nous avons fait lorsque nous sommes arrivés à la tête de ce ministère ? Comme chaque ministre s’inscrit dans une sorte de continuité de l’action publique, nous avons trouvé que les choses avaient été faites et que notre apport devait consister à ajouter quelque chose. « Le premier constat fait est qu’il n’y avait pas encore une politique industrielle. C’est-à-dire, une orientation et une stratégie globale de ce qui devait être fait dans le secteur de l’industrie. C’est-à-dire que chacun pouvait dire, on industrialise le pays, mais il n’y avait pas une boussole à suivre », explique Julien Paluku devant une foule réunie lors de cette conférence.

Et d’ajouter que depuis 1960, cet outil n’existait pas. Lorsque nous sommes arrivés à la tête de ce ministère, nous nous sommes ressourcés au premier discours du président de la République, Félix Tshisekeid, le discours sur l’état de la nation le 13 décembre 2019, dans lequel il a fait le zoning industriel. Il a fait le zonage pour dire, comme notre pays est vaste et chaque espace a se potentialités, il faudra qu’à chaque espace qui a son profile économique, on puisse lui donne rune orientation industrielle donnée.

Il a subdivisé le pays en 6 espaces industriels. Le premier espace, c’est l’espace Kinshasa (qui reprend Kinshasa, Kongo Central, Mai-Ndombe, Kwilu et Kwango). Dans cet espace, il y a le Kongo Central qui a la bauxite, l’espace Bandundu qui a les huiles de palme, etc. Comme il y a autant d’éléments, il faut une politique industrielle pour la transformation de ces éléments et leur donner une valeur ajoutée. 2è espace, Katanga (Haut Katanga, Haut Lomami, Tanganyika et Lualaba). On y trouve le cobalt, le lithium, le manganèse, etc. 3ème espace, Kasaï (Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Lomami et Sankuru). Il y a le diamant, le gisement de calcaire, les produits agricoles non transformés qui pourrissent. 4ème espace, Kivu (Maniema, Nord et Sud-Kivu). C’est le fleuron de l’agriculture, de l’élevage, le berceau du coltan qui entre dans la fabrication des téléphones, le berceau du barochore, le niobium qui entre dans la fabrication des fusées, c’est le berceau de 3 T. 5ème espace, ex-province Orientale (Bas-Uélé, Haut-Uélé, Tshopo et l’Ituri). C’est presque les mêmes spécificités que le Nord-Kivu, mais c’est là qu’il y a le fer. SI nous dévons installer l’industrie lourde en Rdc, ça sera dans cet espace. 6ème, l’espace Equateur (Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa et la Mongala).

« J’ai trouvé que l’orientation est donnée, il fallait maintenant élaborer la politique industrielle qui définit clairement ces axes et qui détermine la stratégie industrielle du pays. C’est la première fois que la Rdc est dotée d’un instrument qu’on appelle Document de politique et de stratégie industrielle », révèle le ministre congolais de l’Industrie, qui souligne qu’à ce jour, cette politique industrielle rime avec toutes les politiques de la région. Quan on présence ce document, c’est une fierté pour la Rdc. Même ceux qui viennent investir, ils ne peuvent le faire que si on leur donne les axes.

Du plan directeur d’industrialisation

Nous ne sommes pas limités à élaborer la politique, insiste-t-il, la mise en œuvre se traduit par le Plan directeur d’industrialisation. Depuis juillet 2021, la Rdc dispose de son plan directeur d’industrialisation, est un outil puissant de planification nationale parce qu’il est multisectoriel, il définit comment la Rdc peut sortir de son immobilisme, s’industrialiser et être parmi les grands du monde.

Disons que la spécificité du Plan directeur est qu’il est chiffré. Il se décline en 6 composantes principales pour industrialiser la Rdc : les routes principales à l’intérieur de la Rdc qu’il faut construire (les infrastructures industrialisantes) pour 21 milliards de dollars Us ; infrastructures énergétiques (22 milliards de dollars Us) ; les chemins de fer (9 milliards de dollars Us) ; les infrastructures portuaires (2,5 milliards de dollars) ; les infrastructures aéroportuaire (1,2 milliards de dollars) ; développement du secteur industrielle (la construction des Zones économiques spéciales, 1,9 milliards de dollars). L’ensemble donne 58,4 milliards de dollars.

Parlant du grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques piloté par la République Démocratique du Congo, le Ministre de l’Industrie a donné des explications détaillées sur les différentes étapes déjà franchies dans le processus de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans une zone Économique spéciale transfrontalière basée dans la province du Haut-Katanga.

Grâce à ce projet, la République Démocratique du Congo et son partenaire la Zambie ainsi que d’autres pays africains intéressés auront à capter une partie de ce grand marché mondial chiffré entre 7 et 46 milles milliards de dollars américains entre 2030-2035 et 2040

Sur le plan sécuritaire, compatissant avec les victimes des violences armées, le Ministre de l’Industrie a fait savoir que le Président de la République, Félix Tshisekedi et son Gouvernement sont en train de consolider la construction d’un système de défense fort pour imposer la paix à l’Est du pays tout en mettant également l’industrie en contribution, car elle doit être un facteur de paix et de stabilité.

Signalons que le Ministre a répondu aux multiples préoccupations de ces différentes couches sociales.

JMNK




Remise et reprise à la DGRK: Félicien Kuluta passe le flambeau à Eddy Mfumumpoko 

Pour la redynamisation de l’action de l’Hôtel de ville de Kinshasa qui s’étiolait, après que l’IGF ait demandé le limogeage de son ministre provincial des Finances et de l’Economie, Jean Ngoyi Mvunzi, le Chef de l’exécutif provincial, le Gouverneur de la Ville province de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka avait procédé le lundi 13 mars 2023, à l’aménagement de son équipe gouvernementale élevant le désormais ex-Directeur général de la Régie financier de la capitale, la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), Félicien Kuluta, au terme de l’Arrêté n° SC/0078/CAB/GVK/GNM/FBI/2023. Pour combler le vide laissé à la tête de la DGRK, Eddy Fumu Mpoko Mosampwo a été nommé nouveau Directeur général de la DGRK. Et la remise et reprise entre le DG sortant et le DG entrant s’est déroulé ce mardi 20 mars 2023 au siège de la DGRK.   

L’actuel ministre provincial des Finances et de l’Economie, Félicien Kuluta, quitte la DGRK la tête haute à en croire le bilan élogieux fait par le Directeur général sortant. La régie financière étant ‘le poumon’ de la ville qui « s’étiolait », selon les termes du ministre provincial, la DGRK doit multiplier des efforts dans la mobilisation des recettes, particulièrement dans cette ère du programme Kin Bopeto qui nécessite des moyens à sa hauteur.

Pour se faire, l’ex DG de la DGRK lègue à son successeur en fonction duquel on mobilise. Ce qui n’était pas le cas à sa prise de fonction en 2021. Autre héritage de l’ère Kuluta, « un actif financier espèce, solde en compte alors qu’en 2021 tous les comptes étaient en rouge ». Ces efforts pour un actif positif peuvent se booster par le passif ‘négatif’ qu’affiche actuellement la régie: « de 2021 à 2023, tous les salaires et primes étaient payés, à l’heure actuelle, il n’y a pas d’arriérés salariales et même le mois de mars est déjà payé », affirme avec un air de satisfaction le promu ministre provinciale de l’Economie.

Toutefois, bien que parlant de l’inexistence d’arriéré salarial durant son mandant, il sied de signaler que les agents de la DGRK n’ont pas de numéros matricules de la Fonction publique ‘un passif’ légué à l’équipe Eddy Fumu Mpoko Mosampwo. Il faut y joindre également le solde de l’immeuble acheté en 2018 et des dettes commerciales dont le loyer et certains centres hospitaliers « des dettes antérieures à 2021 », souligne Félicien Kuluta.

Difficultés de recouvrement, des pistes de solutions

Le climat de passation ayant été convivial au point de marquer le Directeur de cabinet du Gouverneur de la ville, qui n’a pas manqué d’en faire référence pour glisser quelques conseils aux uns et aux autres. « Le climat de passation de pouvoir de ce jour doit marquer la DGRK. Vous constituez le poumon de l’action gouvernementale », a martelé celui qui représentait le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka à la cérémonie.

Il n’a pas manqué d’appeler à « l’effectif de 3200 agents, et il y a encore besoin d’agents » selon le DG sortant, à faire de la DGRK leur ‘propre fille’. En outre, il a suggéré la digitalisation pour la télé déclaration.

Touché par ces propos, Eddy Fumu Mpoko Mosampwo, a manifesté sa volonté de continuer l’œuvre de son prédécesseur pour soutenir l’Opération Kin Bopeto « malgré la crise qui ronge par des multiples maux, pour relever le défis de l’assainissement environnemental de la ville».

Surtout qu’il hérite d’une propulsion de recette qui est passé de 7.000 000 000 Fc en 2021 à 12.000 000 000Fc en 2023 et les recouvrements sont passé de 3000USD par mois en 2021 à 6 000 USD en 2023.

Au vu de tous ces résultats, c’est avec raison que le modérateur de la cérémonie, a affirmé que « derrière la fête, il y a la responsabilité ».

Willy Makumi Motosia




La société espagnole- Martinez Hermanos veut s’installer dans la ZES de Maluku

Juste après, le Ministre de l’Industrie a échangé avec le PDG de la société espagnole- Martinez Hermanos spécialisée dans la fabrication des motos électriques, l’agroindustriel et l’industrie pharmaceutique ainsi que la logistique, une entreprise qui a montré ses preuves au Sénégal.

Très attirée par les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers qu’offrent les Zones Économiques Spéciales en République Démocratique du Congo, cette société se dit déterminée de venir installer rapidement ses usines dans lesdites zones.

« Nous voulons remercier grandement le ministre de nous avoir reçu. Nous avons eu une grande réunion dans laquelle on a vu de grands avantages qu’offrent le Gouvernement et nous voulons profiter pour travailler main dans la main. Nous avons appris que le Gouvernement a créé des Zones économiques spéciales et nous sommes intéressés à investir dans ces Zones-là, en créant plusieurs petites industries qui contribuent au développement. L’une d’entre elles peut être la fabrication du papier pour écrire », mentionne-t-il.

Signalons que le CEO de Martinez Hermanos était accompagné de ses partenaires dont Amadou Diaby, CEO de SIRIUS-RDC.

JMNK




Impraticabilité des routes et exonération fiscale: La SOTEXKI en plaidoyer chez Julien Paluku

Les avancées des travaux dans la relance de la production du coton dans l’espace Grande Orientale, plus précisément dans la province du Bas-Uélé pour bien alimenter les industries textiles dont la société textile de Kisangani (Sotexki) ont été présentées ce mardi à Kinshasa au ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya par les responsables de la société Felber & associés.

A cette occasion, Romain Felber et son associée Odiane Lokako ont sollicité l’accompagnement du Gouvernement dans la réhabilitation des routes de desserte agricole dont le mauvais état impacte négativement l’évacuation de la production du coton vers le lieu de transformation.

Au nom du Gouvernement, le ministre de l’Industrie a rassuré ses hôtes qu’il va mettre en contribution son collègue du Développement Rural et celui de l’Agriculture pour trouver des réponses aux difficultés présentées.

« On a été reçu par le ministre de l’Industrie pour présenter l’avancement de nos travaux dans la production du coton dans l’ancienne province Orientale, en particulier dans la province du Bas-Uélé. Nous attendons beaucoup de choses, une relance économique dans un environnement qui est complexe. Pour nous, les difficultés qu’on rencontre, ce sont les contraintes en termes de transports et la logistique de routes desserte agricole. Même les routes principales sont sérieusement détériorées et cela nous empêche de transporter les matériaux produits », a-t-il indiqué.

Ensuite, explique-t-il, nous avons demandé du soutien auprès du ministre de l’Industrie, parce que nous sommes la seule chaine de valeur complète au Congo qui traite depuis le sol au produit fini, c’est-à-dire, de la production du coton en agriculture jusqu’à la transformation du coton en textile et le façonnage des habits.

« Nous lui avons demandé qu’il y ait un soutien en matière d’exonération fiscale et obtenir une accréditation comme Zone économique spéciale. Nous sommes déjà en production industrielle et avons investi dans la rénovation des usines et la formation des agriculteurs. Nous avons produit 200 tonnes de coton cette année, ce qui est important et nous avons l’ambition de produire 2.000 tonnes de coton lors de la campagne 2023-2024 qui démarre en juillet prochain. Il y a des milliers de petits producteurs qui sont en contrat avec nous. Nous attendons le soutien du Gouvernement et le ministre de l’Industrie nous a rassurés quant à ce », explique Romain Felber.

JMNK




COMMUNIQUE OFFICIEL N°01/008/DGI/DG/DESCOM/Div.Com/MM/CK/2023




Ministre provincial des Finances et de l’Economie : Félicien Kuluta prend le bâton de commandement 

De la DGRK au ministère des Finances et Economie du gouvernement provincial de Kinshasa, le professeur Félicien Kuluta connait une ascension justifiée notamment par sa rigueur dans le travail. Ceci, parce qu’il s’agit d’un Directeur général qui a plongé la DGRK dans les réformes qui ont permis à la ville province de Kinshasa de disposer les moyens de sa politique. S’inscrivant dans la lutte contre le coulage des recettes, Félicien Kuluta n’a fait que marteler sur la déclaration de l’impôt en ligne par les assujettis, sans oublier le fait qu’il a œuvré pour que ses agents soient mis dans des conditions idéales de travail. 

Le nouveau Ministre Provincial des Finances de la ville de Kinshasa, M. Félicien Kuluta Ntula, nommé par l’Arrêté 0068, est entré en fonction, vendredi 17 mars 2023, au terme d’une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, M. Jean Nngoy Mvunzi, organisée dans la salle des réunions du ministère provincial des Finances et économie, dans la commune de la Gombe, en République démocratique du Congo.

Cérémonie présidée par le Secrétaire Exécutif, M. Ngasani André, assisté par l’Inspecteur Provincial des Services Adjoint, M. Kahasha Pathy.

Après lecture de l’Arrêté portant nomination du ministre Provincial des Finances, la parole a été donnée à son prédécesseur, qui a balayé religieusement les défis énormes auxquels son successeur devra faire face, entre autres, les défis liés au cumul des arriérées de salaire.

Et a renchéri que compte tenu de la confiance dont bénéficie son successeur auprès de l’autorité de la Ville, M. le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka, de par son savoir-faire, les tâches de l’argentier de la Ville de Kinshasa lui sont désormais confiées enfin d’accompagner l’exécutif provincial dans ses lourdes responsabilités.

« Nous avons fait ce qu’on a fait. Je suis politicien, étant donné que nous allons aux élections, il était prévu que je dépose, car c’est un travail qui vous prend tout le temps. J’ai démissionné comme ministre, mais je reste Interfédéral de l’ACP. Je rentre à l’Assemblée provinciale, car là j’aurai le temps de préparer le terrain ? Je remercie tous les collaborateurs », dit-il.

Au nouveau ministre, il lui a souhaité bonne chance. « C’est un ministère qui a la charge de toute la ville. Un ministère où les regards de tout le monde sont fixés, parce que tout le monde a besoin d’argent. Je vous souhaite bonne chance et c’est Dieu qui a voulu que vous preniez les rênes et je suis sûr qu’il va vous doter de toutes les capacités pour assumer ces lourdes fonctions », insiste-t-il.

Une mission à accomplir

A son tour, le ministre Provincial des Finances, Félicien Kuluta, a remercié le Gouverneur pour le choix porté sur sa modeste personne ; et aussi, son prédécesseur pour le travail abattu faisant preuve d’une détermination et d’une efficacité indéfectible dont il reste une référence.

« En ce jour de remise-reprise et de la prise de fonction, je voudrais d’abord remercier le Gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila que je considère comme un entraineur qui connait tous ses joueurs et qui peut les utiliser au cours d’un match à n’importe quel poste. Je le remercie pour avoir placé sa confiance en ma modeste personne. Je sais que les défis sont énormes. Vous avez compris, les raisons pour lesquelles le ministre Ngoy a démissionné, c’est pour renforcer le parti d’avantage et dont nous sommes tous membres », a souligné Félicien Kuluta.

Le nouveau ministre des Finances et de l’Economie considère cette nomination comme une mission que Dieu lui a donnée, soit un nouveau défi. « Quand Dieu donne la mission, il donne aussi la provision. La provision, c’est avec tout le cabinet et l’apport de chacun de nous que nous pouvons relever ensemble ces défis. Je ne peux pas terminer sans remercier le ministre Jean Ngoy pour le travail abattu dans ce ministère pendant 4 ans durant. Il s’est sacrifié et je connais sa détermination et son efficacité. Aujourd’hui, il a souhaité rentrer à l’Assemblée pour renforcer le parti, nous venons travailler et nous allons poursuivre ce qu’il a fait. Ce n’est pas un adieu, ce n’est qu’un au revoir », a martelé Félicien Kuluta qui place son mandat sous la protection de la Vierge Marie et la conduite de Jésus-Christ. Il a émis le vœu que Jésus-Christ prenne possession de ce mandat et qu’il le conduise.

Notons que le ministre entrant a exercé les fonctions du Directeur général de la DGRK avec succès, amenant plusieurs réformes pendant sa gestion, à la tête de cette régie provinciale financière. Cette cérémonie a été clôturée dans un climat de convivialité, arrosée par une belle rosée offrant un avenir prometteur.




Lubero : Julien Paluku promet à l’entreprise « Tout en un » l’accompagnement du Gouvernement de la République

C’est dans le cadre de promouvoir la protection et l’accompagnement des industries locales pour ainsi faire de l’industrie un facteur de paix, de stabilité et de développement à l’Est de la République Démocratique du Congo que le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a visité les usines de production d’eau potable et des jus de la société TOUT EN UN basées dans la commune de Lubero au sud de la ville de Butembo.

Le ministre de l’Industrie a salué le travail abattu Gilbert Katsuva Thayiminga, promoteur de l’entreprise TOUT EN UN qui a répondu positivement à l’appel du Chef de l’Etat, Félix qui est celui de contribuer à la diversification de l’économie congolaise avec la création des richesses, emplois et la lutte contre les importations, et ce, malgré les contraintes sécuritaires.

« C’est un encouragement à l’entreprise, mais aussi évaluer les voies et moyens pour que l’entreprise accède aux facilités du Gouvernement. J’ai noté beaucoup de tracasseries administratives qui freinent l’élan de l’entreprise. J’ai noté également que l’entreprise a besoin d’un accompagnement du gouvernement et j’ai donné quelques orientations pour qu’un document soit élaboré et nous le présenterons au Gouvernement pour permettre à ce que celui qui s’est déjà cassé en morceaux pour créer cette unité de production, puisse prospérer et avoir les effets d’entrainement sur d’autres espaces »n a affirmé Julien Paluku.

Déjà avec la production que j’ai vue, insiste-t-il, il va réduire la part des importations, va créer la richesse ici à Lubero et il a déjà plus de 30 personnes qui sont employées ici. Donc, c’est le pays qui gagne.

Cette descente du ministre de l’industrie a été très saluée par cet opérateur économique.

Signalons que cette visite est intervenue après le lancement officiel de la Zone Économique Spéciale de Musienene basée dans le territoire de Lubero par le ministre de l’Industrie, une zone qui accorde désormais des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers aux investisseurs.