Secteur minier : Nécessité d’accompagner les Organismes Spécialisés ayant reçu la dotation afin d’exécuter les projets prioritaires à impact visible

Le Ministre des Mines a, dans son rapport au Conseil, fait le point d’une série d’actions menées, en exécution des dispositions du Manuel de procédures de gestion de la dotation de 0,3% minimum du chiffre d’affaires pour contribution aux projets de développement communautaire dans le secteur minier tel que fixé par un Arrêté interministériel approuvé lors de la 32èmeréunion du Conseil des Ministres.
Elle a évoqué la préparation de la mise en place des organismes spécialisés par des équipes mixtes Mines – Affaires Sociales ; la mise en place des Organismes Spécialisés auprès de 13 sociétés minières pilotes sélectionnées ; l’installation de ces Organismes spécialisés dans le Haut-Katanga, le Kasaï-Oriental, le Lualaba et le Nord-Kivu, dans la perspective de voir les projets d’intérêt communautaires être exécutés.
Depuis l’installation desdits Organismes Spécialisés, ceux-ci ont déjà reçu la dotation et ont identifié des besoins communautaires qui ont été repris dans leurs plans de développement locaux axés essentiellement sur : la construction des infrastructures communautaires de base (routes, écoles, hôpitaux, …) ; la desserte en eau potable et en énergie électrique ; la création d’emploi et entrepreneuriat ; l’hygiène et assainissement.
Au regard des résultats prometteurs issus de la phase expérimentale, la Ministre des Mines a sollicité l’accompagnement du Gouvernement aux Organismes Spécialisés ayant reçu la dotation afin d’exécuter les projets prioritaires à impact visible.
Des équipes ont été dépêchées pour la mise en place des Organismes Spécialisés auprès de 47 entreprises minières retenues pour la deuxième vague.




Jean-Lucien Bussa fait la restitution de la réunion ministérielle bilatérale Rdc-Zambie sur la congestion du Poste frontalier de Kasumbalesa

Le Ministre du Commerce Extérieur a fait au Conseil la restitution de la réunion ministérielle bilatérale RDC-Zambie tenue le 6 mars 2023 sur la congestion du Poste frontalier de Kasumbalesa affectant négativement l’activité économique nationale, les volumes des échanges et les recettes fiscales de l’Etat.
Il a été relevé que l’engorgement constaté s’explique aussi bien par des facteurs structurels que conjoncturels dans un contexte d’accroissement continu des échanges entre la République Démocratique du Congo et les pays de l’Afrique Australe.
Après l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations issues de la précédente réunion ministérielle bilatérale tenue à Chingola en Zambie le 09 juin 2022 sur la même problématique, les deux parties ont pris une série d’engagements spécifiques contenus dans un communiqué conjoint. Il s’agit notamment de : La mise en place dans tous les bureaux frontaliers des procédures pour permettre aux opérations frontalières de se dérouler 24 heures sur 24 suivant les modalités internes à prendre par les deux administrations douanières ; L’autorisation du passage de tous types de marchandises par les bureaux de Sakania, Mokambo et Kipushi ; La construction et la modernisation des infrastructures menant aux principaux postes frontaliers ; L’autorisation de circulation nocturne de tout type de marchandises sur son territoire ; La mise en service, dans un délai de 12 mois, des bureaux douaniers à contrôle juxtaposé (arrêt unique) dans toutes les frontières en commençant par la frontière de Kasumbalesa.
Le Ministre du Commerce Extérieur a conclu son propos en précisant que les deux parties ont instruit leurs Administrations douanières respectives à collaborer étroitement pour mettre en œuvre les engagements conclus.




Ce lundi à Lubero : Julien Paluku lance la 1ère Zone économique spéciale de la partie Est de la Rdc

Faire de l’industrie un facteur de paix et de stabilité à l’Est de la République victime des violences armées et compatir avec la population meurtrie, mais aussi transmettre le message de soutien du Gouvernement aux forces de sécurité qui se battent contre les terroristes et agresseurs, se trouvent au cœur de la visite du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya dans la province du Nord-Kivu, qu’il a eu à gérer pendant 12 ans.
A l’issue d’un entretien ce samedi avec le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant-Général Constant Ndima, le ministre de l’Industrie a indiqué à la presse qu’il va procéder à la remise des statuts de la toute première Zone Économique Spéciale de l’Est, celle de Musienene basée dans le territoire de Lubero.


Cette étape augure l’opérationnalisation effective de cette Zone Économique Spéciale qui va accorder des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers aux investisseurs pour ainsi créer plus de richesses et d’emplois a-t-il ajouté.
« Je suis venu présenter mes civilités au Gouverneur de province, parce que je suis en mission officielle au Nord-Kivu suivant un ordre de mission signée par le Premier ministre d’abord vous transmettre un message de soutien de l’ensemble du Gouvernement aux populations meurtries du Nord-Kivu, mais aussi à toutes les autorités tant civiles que militaires qui sont en train de battre jour et nuit pour redonner ses lettres de noblesse à la Rdc.
Parce que comme vous le savez, notre pays doit veiller sur son intégrité pour qu’aucun centimètre ne passe entre les mains de quiconque. Ça c’est le premier message que j’ai pu passer au gouverneur pour lui rassurer de l’accompagnement du gouvernement et rassurer à la population que Kinshasa suit de très près ce qui se passe et qu’ensemble, nous avons l’espoir que si longue soit la nuit, le jour finira par arriver », explique-t-il.
Comme 2ème message, Julien Paluku est venu dire au Gouverneur militaire que comme les autres ministères sont en train de faire leur travail, nous aussi à l’industrie nous faisions le nôtre. « Nous venus annoncer que nous avons fini un processus qui a commencé par les études de faisabilité. Finalement, nous venons remettre les statuts à la première Zone économique spéciale de la partie Est de la Rdc et ça va se passer au cours de la semaine qui va commencer pour matérialiser aussi un autre dicton qui dit : « en même temps qu’on fait la guerre d’un côté, on fait le développement d’un autre ».
A en croire le ministre de l’Industrie, la guerre ne peut pas empêcher le pays de poursuivre son élan, étendre ces Zones économiques spéciales sur tout le territoire national, après celle pilote de Maluku qui a déjà bien démarrée et dont les premières productions sont attendues en juin 2023. « Donc, ça sera le tour du Nord-Kivu d’avoir da première Zone économique spéciale et nous aurons le temps de vous donner les détails lorsque nous allons lancer la Zone et le Gouverneur se fera représenter par une personnalité », promet-il.

Paluku apporte un message d’espoir
Sur le plan sécuritaire, Julien Paluku Kahongya a invité la population de ne pas perdre espoir, car le Président de République, Félix Tshisekedi et son Gouvernement sont en train de travailler pour consolider la construction d’un système de défense fort pour que désormais aucun pays voisin ne puisse plus s’hasarder à s’attaquer à la République Démocratique du Congo tout en ajoutant qu’on ne demeure jamais faible ou fort
« J’apporte un message d’encouragement, d’espoir, car à un moment donné, les cœurs sont brisés à la suite de la guerre, les gens n’ont plus d’espoir. Je dois nourrir de l’espoir à cette population. Ce qui est arrivé, c’est du déjà vu, mais ce ne pas la fin du monde. Je suis confiant qu’on n’est jamais fort tous les temps et on n’est jamais faible tous les temps », a précisé Julien Paluku, avant de rassurer que la Rdc de Félix Tshisekedi est en train de se doter de tous les outils nécessaires pour que la Rdc demain cesse d’être appelée pays faible.
Selon lui, cette force qui soit capable d’asseoir la paix. Tout ce que nous voulons, insiste-t-il, c’est la paix dans la région des Grands Lacs. Je crois que tous les pays des Grands Lacs feraient mieux d’emboiter le pas au processus de paix que le contraire. Car dans le processus de paix, tout le monde gagne, tandis que dans le processus de guerre, il y a les gagnants et les perdants.




Haut Katanga et Lualaba : Après le DG Etienne Tshimanga, la DGA Christelle Muabilu achève le travail de diagnostic stratégique visant à disposer des états des lieux complets de l’OCC

Dans les deux provinces où elle a séjourné, le Directeur général adjoint de l’Office congolais de contrôle (OCC) Christelle Muabilu n’a nullement hésité de faire d’une pierre deux coups, pour s’assurer du fonctionnement de cet établissement public à travers les coins et recoins de cet espace du territoire national.

Après avoir pris part active aux travaux de la réunion ministérielle RDC-Zambie sur la congestion au poste frontalier de Kasumbalesa, travaux assortis de la signature d’un protocole d’accord entre les deux pays voisins, la première femme de l’Occ a entamé depuis le mardi 7 mars une tournée dans les entités de la Direction Provinciale du Katanga. Question de faire les états des lieux succincts comme elle venait de le faire dans la province du Kongo-Central.


Le mardi 7 mars, la DGA Christelle Muabilu a été accueillie chaleureusement à l’agence locale de Likasi située au numéro 60 de l’avenue Lumumba. Sur place, elle a été reçue par le chef d’agence Jean-Pierre Kalend, avec qui elle a eu des échanges fructueux sur cette entité spécialisée dans le contrôle des produits miniers, les exportations et les importations. S’adressant au personnel de cette agence, le numéro 2 de l’Office Congolais de contrôle a, de prime abord, rendu grâce au bon Dieu d’avoir permis cette rencontre, mais aussi les agents présents sur place pour l’accueil délirant.
“Je rends mes hommages au président de la République Félix Antoine Tshisekedi qui n’a pas hésité un seul instant de me mandater afin que nous puissions diriger cet établissement à caractère scientifique et technique. S’il a placé sa confiance en nous en tant que femme et jeune, c’est qu’il est persuadé que nous sommes en mesure de l’accompagner pour matérialiser sa vision et que nous en avons la capacité de nous mettre ensemble pour travailler. Je suis heureuse de voir qu’au niveau de l’OCC Likasi, il y a des femmes techniciennes, je suis persuadée que vous allez vous démarquer et montrer aux hommes que nous sommes capables de faire comme eux. Je suis fière du travail abattu par tout le personnel de la DIRKAT.
De façon générale, c’est la 1ère entité en termes de production de l’OCC. Ce qui est rassurant, c’est que vous avez su maintenir le cap pendant un long moment et on sent en vous cette volonté et tous les efforts que vous fournissez pour aller de mieux en mieux. Au nom de la Direction générale, je vous transmets nos sincères félicitations, et continuez sur cette lancée”, a-t-elle exhorté les agents et cadre de l’OCC/Likasi.
Le même mardi, la délégation de la Direction générale conduite par la DGA Christelle Muabilu s’est dirigée au laboratoire de l’OCC situé à Tenke Fungurume, à proximité de la ville de Kolwezi. Ici, tous les bureaux ont été visités par Madame le DGA et sa suite. Du bureau encodage en passant par la salle de réception des échantillons, des analystes, salle de préparation des solutions, salles de pèses jusqu’aux magasins verrerie. Bref, tous les locaux de ce laboratoire ont été visités par Christelle Muabilu.
Christelle Muabilu participe à la commémoration de la journée internationale de la femme
Le 8 mars, l’Occ a été représenté à la cérémonie organisée par la Première dame Denise Nyakeru Tshisekedi à Kolwezi à l’occasion de la Journée Internationale des droits de femmes. Juste après, Christelle Muabilu a été l’hôte des femmes de l’OCC Likasi et Kolwezi à travers un repas copieux marquant la célébration du 08 mars 2023. Saisissant cette opportunité, Mme le DGA a sensibilisé ces dernières à faire preuve de leurs capacités dans leur travail et sur tous les plans. L’ambiance était au rendez-vous.
Le mercredi 9 mars 2023, c’était le tour de l’Agence de Kolwezi et son laboratoire. La DGA Christelle Muabilu était reçue par le chef d’agence Bavon Mawawa pour des amples explications sur cette agence, question d’avoir une idée plus éclairée de cette entité spécialisée en analyse et physico-chimiques des produits miniers et quelques produits agro-alimentaires.

Le même exercice a été effectué à Lubumbashi le vendredi 10 mars où les bureaux de l’OCC, le laboratoire mais aussi le bâtiment abritant les quatre divisions métrologies ont été visité par Madame le Directeur Général Adjoint Christelle Muabilu.
Avec succès, elle s’est assurée du fonctionnement de différentes agences visitées, qu’il s’agisse de ce qui marche comme des défis à relever.




Haut Katanga : Quelques femmes de la Rdc et d’Afrique du Sud en conférence sur les mines

Les femmes de la Rdc et d’Afrique du Sud dans les mines, sont dans une conférence de 2 jours soit du 10 au 11 mars 2023, à l’hôtel Pullman Karavia de Lubumbashi.
Venues de différentes provinces du pays de Félix Tshisekedi et de la République sud-africaine de Cyril Ramaphosa, ces femmes spécialisées dans le secteur minier, réfléchissent sur le thème : ” explorer une future industrie minière intelligente avec une perspective de genre afin d’assurer l’inclusion et le développement économique “.


Intervenant pour la circonstance, la consule générale de l’Afrique du Sud à Lubumbashi Nosicelo Mbele, a reconnu l’engagement de tous, à poursuivre l’équité des genres et le développement dans le secteur minier.
Dans son mot d’ouverture, le vice-gouverneur du Haut Katanga Jean-Claude Kamfwa Kimimba au nom de l’autorité provinciale Jacques Kyabula Katwe, a précisé que d’ici une décennie, la RDC en général et le Haut Katanga en particulier, comptera un nombre important des femmes influentes dans le domaine minier, pilier stratégique pour le développement du pays.
Ont également pris parole lors de cette première journée, les gouverneurs de Tanganyika, du Haut Lomami et du Lualaba. Toutes les 3 autorités provinciales, ont présenté les opportunités qu’offrent leurs entités au monde et en ont profité pour appeler les investisseurs à s’en approprier.

Roger Ngandu wa Mitaba




Mme le Gouverneur de la BCC rassure : « Le taux de change est stable sur le marché »

La Banque centrale du Congo (BCC), à travers Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi rassure que le taux de change est stable. Elle l’a dit dans une interview réalisée après la séance de travail entre la BCC et la Confédération des cambistes manuels du Congo (COCAM). À l’en croire, il n’y a pas de quoi s’alarmer au regard des informations qui circulent dans les réseaux sociaux et qui ressemblent à un sabotage. La BCC a les instruments qu’il faut pour intervenir lorsqu’il le faut. Certes, il y a des fluctuations, mais elles sont marginales et sont normales par rapport au système de taux de change adopté par la Rdc. La n°1 de la BCC promet que d’autres mesures seront annoncées dans les prochains jours par rapport aux efforts qu’il faut mener pour stabiliser le taux de change.

Il a fallu avoir de la patience, pour réaliser la première interview avec Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi. À force d’insister, la consœur Dada Shabani de la Rtnc a fait parler une femme dont les compétences ne sont plus à démontrer. Si Mme le Gouverneur était au Palais du peuple où a été organisé la commémoration de la journée internationale de la femme en présence du président de la République, à la Banque centrale du Congo se tenait une séance de travail avec la Confédération des cambistes manuels du Congo (COCAM).
« Le but de cette réunion, c’était une rencontre normale. La BCC a pris l’initiative de renforcer les liens avec les acteurs dans le secteur financier. Aujourd’hui, c’était la réunion avec les cambistes », a indiqué Mme Malangu Kabedi Mbuyi dans cette interview. Et de préciser que deux points importants intéressaient la Banque centrale. C’est d’entendre de leurs bouches, quel est le fonctionnement du marché des changes parallèle ? Quels sont les défis auxquels ils font face et en quoi la BCC peut les assister ? À côté de ces points, il y a un élément important qui est au cœur de leur métier, c’est le développement sur le taux de change.
Du rapport de la séance de travail avec la Confédération des cambistes manuels du Congo (COCAM), quelques recommandations ont été enregistrées. A en croire la n°1 de la BCC, ils ont surtout noté, au niveau du taux de change, que depuis quelques semaines, il y a une certaine stabilité. « Ils constatent même une rareté des Francs congolais sur le marché. Et ce message de stabilité du taux de change et le même que nous avons entendu lorsque nous avons eu des rencontres avec les banques », insiste-t-il.
Et de souligner qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer. Et ce, en dépit des informations qui circulent sur les réseaux sociaux, et qui donnent le taux de change du Franc congolais qui ressemble à un sabotage par rapport à la valeur même de la monnaie. On parle de 250 Fc, de 260 Fc, alors que cela n’a rien à voir avec le taux qui se pratique sur le marché.

La BCC suit le développement du marché
Pour Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, il était important de nous rassurer que les informations que nous récoltons au jour le jour et qui nous montrent qu’il y a une certaine stabilité au cours de ces trois dernières semaines, sont correctes. On a invité les cambistes de différentes parties de la ville de Kinshasa dans le cadre de leur propre association et ils nous ont rassurés.
« Et moi aussi je voudrais rassurer tout le monde, que la BCC ne dort pas, elle suit au jour le jour tous les développements sur le marché financier en général et sur le marché du taux de change en particulier. La BCC a les instruments qu’il faut pour intervenir lorsqu’il le faut », précise-t-elle. C’est ainsi que lorsqu’on avait constaté des fluctuations importantes au mois de janvier, parce que l’offre était insuffisante, la BCC a mis à la disposition du marché 50 millions de dollars Us et par rapport aux informations qui continuent à nous parvenir d’une rareté de dollars sur le marché interbancaire, hier mardi, nous avons encore vendu 50 millions de dollars Us.
Et donc, nous constatons que le taux de change est stable sur le marché. Mme le Gouverneur reconnait quand même qu’il y a des fluctuations, mais elles sont marginales et sont normales par rapport au système de taux de change que nous avons dans notre pays. Elle promet que d’autres mesures seront annoncées dans les prochains jours par rapport à ce qu’il convient de faire pour la stabilité de notre taux de change.

Jean-Marie Nkambua




À Toronto : Henri Itoka invite les investisseurs canadiens à rejoindre la Rdc dans l’exécution du grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques

es opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents domaines dont celui de l’industrie des batteries électriques et des Zones Économiques Spéciales (ZES) qui accordent les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers aux investisseurs ont été bien vendues à Toronto au Canada au 24ème petit déjeuner annuel de l’exploitation minière en Afrique par la délégation congolaise dépêchée par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya.

Du haut de la tribune de ce forum économique organisé par la chambre de commerce Canada-Afrique, Henri Itoka Bimbakila, Conseiller du ministre de l’industrie a au nom du Chef de l’État, Félix Tshisekedi et du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde invité les investisseurs canadiens et ceux venus d’autres continents de rejoindre la République Démocratique du Congo dans l’exécution du grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques, mais aussi investir dans les Zones économiques spéciales pour ainsi bénéficier des différentes facilités.
« Nous avons eu des échanges très nourris avec les différentes délégations qui sont venues dans le monde. La Rdc, c’est le pays solution. Il a été au carrefour de toutes les discussions et quand le problème de climat se pose, tous les yeux sont braqués vers la Rdc qui regorge des potentiels. Or la délégation congolaise a été reçue dans plusieurs salons où nous avons montré l’importance pour la Rdc de jouer son rôle catalyseur du développement de l’Afrique toute entière », a-t-il indiqué.
Et la présence des entreprises minières canadiennes et autres doit être renforcée dans les pays africains qui bénéficient déjà de l’expertise et de la technologie canadienne, a indiqué Paula Caldwell, cheffe de chambre de commerce Canada-Afrique
Signalons que le Directeur général du Conseil Congolais de la Batterie (CCB), Denis Lecouturier, le Coordonnateur de l’initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE /RDC), Jean-Jacques Kayembe, et les partenaires financiers dont Ecobank ont pris part à ce déjeuner d’affaires.

 




EPST : Pas de détournement de la prime du reste annulée au 31 décembre 2022

Une rumeur a circulé dans les couloirs de l’EPST, alimentée par des tracts jetés au Secrétariat général faisant état d’un prétendu détournement par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi. Une fausse information qui vient d’être démentie par la délégation syndicale, à l’issue d’une réunion présidée par le Directeur de Cabinet du ministre, le professeur Robert Tshilombo, en présence de Mme le Secrétaire général à l’EPST à l’intention de l’Intersyndicale et de la Délégation syndicale de l’EPST.

À l’issue de cette réunion, il s’est révélé que, comme de coutume, à chaque fin de l’année, tout engagement qui n’a pas été liquidé doit être annulé. C’est ce qui est arrivé avec la prime, appelée ‘’Equity’’ à l’EPST pour les mois de novembre et de décembre 2022. Il avait fallu que l’on effectue un nouvel engagement. C’est le Sous-gestionnaire des crédits au Secrétariat général de l’EPST qui devrait le faire. Il était malheureusement malade et en Europe, où il a subi l’opération. Ce qui a constitué un véritable handicap qui retarde, non seulement le nouvel engagement ; mais aussi et surtout, l’engagement pour les mois de janvier et de février 2023.
Ainsi, il a été conclu que les deux Sous-gestionnaires des crédits, tant au niveau du Cabinet du Ministre que du Secrétariat général, apprêtent tous les dossiers qui devront être signés par le Ministre de tutelle au plus tard ce soir du jeudi 09 mars 2023.
C’est ce qu’indique le Président de la Délégation syndicale de l’EPST, M. Mwange, à l‘issue de cette réunion :”Nous venons de quitter la salle après une réunion de concertation et de vérification, parce que comme vous savez au Ministère de l’EPST aujourd’hui, il y a des choses qui se disent, qui se sont dites autour de la prime Equity, c’est comme ça que cette prime est qualifiée. En ce moment, nos camarades, les agents et fonctionnaires, certains n’ont pas la bonne information, ils se sont même livrés à des actes de vandalisme, ils se sont livrés à des informations, les fausses, tendant à faire croire à l’opinion publique que la prime du mois de novembre-décembre voir janvier -février serait détourné par le n°1 du Ministère, mais voilà que maintenant là qu’on vient de réaliser que la prime du mois de novembre et celle du mois de décembre sont tombées en annulation”, a-t-il révélé avant de préciser :
“Ces primes-là n’ont pas été liquidées et tout à l’heure-là d’ailleurs, nous venions de récupérer le dossier qu’on devra réengager pour le mois de novembre et le mois de décembre pendant qu’on fait croire à l’opinion, au personnel des services centraux qu’il y avait l’argent chez Equity. Mais je vous apprends, c’est là où je donne l’information à nos camarades, agents et fonctionnaires des services centraux aucun DTO n’a été signé par le ministre Nicolas Kazadi des Finances autour de la prime du mois de novembre et de décembre”, a indiqué M. Mwenge.

L’ultimatum donné au sous gestionnaire du Secrétariat général
Ce dossier, a-t-il poursuivi, nous venions de le récupérer et d’ailleurs l’ultimatum est donné au sous gestionnaire du Secrétariat général qui était malade ou en mission, je ne sais pas, qui est revenu et la sous gestionnaire du Budget, plutôt du cabinet qui faisait l’intérim, attendait son collègue pour qu’il lui remette le dossier pour réengagement, a-t-il souligné avant d’inviter ses collègues à prendre leur mal en patience: “Donc, c’est là où je dis que les amis ”prenez votre mal en patience”. Le dossier Equity mois de novembre – décembre va être réengagé dans une procédure d’urgence, et nous même l’Intersyndicale, la Délégation syndicale nous prenons le dossier en mains et nous allons donner l’ultimatum au Cabinet et je pense que le ministre va faire diligence pour nous accompagner en signant vraiment en priorité ces deux dossiers novembre-décembre. Et pour le mois de janvier qui n’a pas encore été engagé, parce qu’il y a une lettre qu’on aurait adressée aux Finances. Non la procédure ce n’est pas comme ça. On doit engager les mois de janvier et février et passer par la chaîne des dépenses au Budget, et on va suivre, c’est-à-dire que à partir d’aujourd’hui, nous sommes jeudi le 09 mars, c’est à dire que le dossier Equity au moment où nous parlons les deux Sous-gestionnaires sont en train de les réengager pour soumettre à la signature du gestionnaire n°1 qui est Son Excellence Monsieur le Ministre qui va nous accompagner. S’il faut aller avec lui au Budget déposer ça demain, ça on le fera”, a-t-il conclu.




Le CADTM dénonce la nomination d’Ajay Banga comme futur Président de la Banque mondiale et appelle au remplacement de cette institution

Quelques jours après la démission de David Malpass, qui reste Président de la Banque mondiale jusqu’au 30 juin 2023, Joe Biden a annoncé la nomination de son successeur, Ajay Banga. Comme ses prédécesseurs, le futur dirigeant de la Banque mondiale est un homme Étasunien, issu de la haute finance.

Le réseau CADTM International dénonce cette nomination et appelle à l’intensification des mouvements sociaux pour abolir la Banque mondiale et le FMI.
Le 23 février 2023, la Maison blanche publie un communiqué : « Aujourd’hui, le Président Biden a annoncé que les États-Unis nommaient Ajay Banga, un homme d’affaire avec une grande expérience dans la direction d’entreprises ayant connu le succès dans les pays du Sud et dans la négociation de partenariats public-privé permettant de proposer des solutions face aux problématiques liées à l’inclusion financière et au changement climatique, comme Président de la Banque mondiale.
Une nouvelle fois, le Président de la Banque mondiale est étasunien, il est un homme, et il vient de la haute finance, ce qui semble être une garantie de réussite pour Joe Biden : « Ajay est parfaitement armé pour diriger la Banque mondiale dans ce moment d’histoire décisif. Il a passé plus de trois décennies à construire et à gérer de grandes entreprises qui ont créé des emplois, il a investi dans les économies en développement, il a guidé ces organisations dans des périodes de changements très importants. »
Le réseau CADTM International dénonce cette nomination car :
Ajay Banga est encore un homme. Les désormais 14 Présidents de la Banque mondiale depuis sa création en 1945 ont été des hommes. Né en Inde, Ajay Banga a pris la nationalité des Etats-Unis et c’est notamment pour cette raison qu’il a pu être choisi pour le poste de président. Comme le veut la tradition, le Président de la Banque mondiale est étasunien et le Président ou la Présidente du FMI est européen·e. Cela ne change pas, un étasunien pour défendre les intérêts des États-Unis, de leurs alliés, des grandes entreprises privées et du 1% le plus riche de la planète.
Ajay Banga est encore un homme lié au grand capital financier et économique. Si ce passé est un gage de réussite pour Joe Biden et la Maison blanche, nous affirmons le contraire. Ajay Banga a été directeur général de Citigroup, l’une des plus grandes banques d’investissement étasuniennes, pour les activités en Asie-Pacifique, entre 2005 et 2009, avant de devenir PDG de Mastercard… Son passé de dirigeant de gros groupes financiers capitalistes comme Citigroup et Mastercard signifie clairement que pendant son mandat, Ajay Banga continuera à promouvoir un système capitaliste extractiviste via les prêts et les conditionnalités néolibérales imposés par la Banque mondiale.
Ajay Banga n’a aucune expérience dans les politiques de « développement », ni dans celles liées aux questions climatiques et écologiques.
Ajay Banga est membre de la Commission trilatérale. Cette Commission, fondée en 1973 par David Rockefeller, est un club privé de concertation et d’orientation de la politique internationale des États-Unis, des pays européens, et du Japon. Elle a joué un rôle important dans l’offensive néolibérale des années 1980.
La nomination d’Ajay Banga comme futur Président de la Banque mondiale est vue d’un très bon œil par la droite ultra-nationaliste indienne.
Le réseau CADTM International ne se faisait pas d’illusions : chaque décision prise par la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) doit recueillir 85% des suffrages pour être adoptée. Or, les États-Unis possèdent 15,47% des droits de vote pour chacune des décisions importantes, ils ont de fait un droit de véto. Il n’y aura donc pas de changement positif à l’intérieur de la Banque mondiale. Tant qu’elle existera, elle continuera à être une institution au service des intérêts des États-Unis, qu’elle soit présidée ou non par un·e Étasunien·nes provenant du grand capital économique et financier. Elle continuera à octroyer des prêts généralement onéreux en échange de conditionnalités qui renforcent et dérégulent le capitalisme, qui augmentent les inégalités sociales, de genre et aggravent la crise climatique et écologique.




Félicien Kuluta demande aux assujettis de se mettre en ordre

La Direction Générale des Recettes de Kinshasa rappelle les assujettis personnes physiques et morales redevables notamment aux actes générateurs des recettes ci-après : la taxe de pollution sur les installations classées de la catégorie 1b et II; les droits de délivrance de certificat d’homologation (pour restaurant de 0 à 1 fourchette, d’une agence de voyage des catégories C et D et des hôtels de 0 à 1 étoile); la taxe sur autorisation de transport des biens et des personnes.

La même mise en garde concerne aussi les assujettis de la taxe sur autorisation d’aménagement des parkings privés sur le domaine public de la ville (parkings privés et parkings réservés); la taxe d’homologation auto-école et garage; la taxe d’enregistrement annuel des établissements de loisirs; les frais de certificat médical de bonne santé pour le personnel des établissements classés (CMBS); la taxe de superficie sur les concessions minières0
Les assujettis de la taxe sur les loyers échus; la taxe sur autorisation de commercialisation de l’eau ; la taxe sur autorisation de production ou d’exécution d’œuvres culturelles anonymes; la taxe d’identification annuelle du personnel et des sociétés de gardiennage…doivent savoir que l’échéance est fixée au plus tard le 31 mars 2023.
À cet effet, il leur est demandé de se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.