Kinshasa: Gentiny Ngobila lance la campagne de déclaration et du paiement de l’impôt foncier exercice 2023 et de l’impôt sur le revenu locatif exercice 2023 revenu 2022

M. Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville province de Kinshasa a lancé officiellement la campagne de déclaration libre et du paiement de l’impôt foncier exercice 2023 et de l’impôt sur le revenu locatif exercice 2023 revenu 2022 sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa. Désormais, plus besoin de se déplacer. Où que vous soyez, faites vos déclarations en ligne 24/24, en toute sécurité et en un clic au moyen de l’application web de télédéclaration et de télépaiement. Il suffit de vous rendre sur le site www.i-dgrk.com pour une déclaration. Il appartient donc à l’administration fiscale de mieux utiliser cette révolution pour maximiser davantage les recettes afin de donner au gouvernement provincial les moyens de son action.


C’est en présence des membres de l’Assemblée provinciale et du Gouvernement, du Directeur général de la DGRK et son équipe, des invités de marque, que Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville province de Kinshasa a lancé officiellement la campagne de déclaration libre et du paiement de l’impôt foncier exercice 2023 et de l’impôt sur le revenu locatif exercice 2023 revenu 2022 sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa.
Cette campagne, comme il l’a déclaré dans son discours, s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation des assujettis au paiement de l’impôt foncier et de l’impôt sur le revenu locatif. A l’occasion, il a exhorté ainsi les autorités politico-administratives, les responsables des entreprises privées et publiques, ainsi que la population kinoise à avoir un sens élevé de patriotisme pour s’acquitter de cette obligation légale.
« Quant aux cadres et agents de la Direction générale des recettes de Kinshasa commis à cette campagne, ils doivent exécuter correctement et loyalement cette tâche dans la stricte observance des dispositions légales et réglementaires en la matière. Point n’est besoin de vous rappeler que les ressources ainsi collectées permettront de réaliser les ouvrages à impact visible tout en améliorant les conditions de vie de notre population, la mise en œuvre de Kinshasa Bopeto pour la rénovation des certaines artères, la rénovation des ouvrages, l’éclairage public, la construction des nouvelles cités, etc. », dit-il.
C’est donc dans cette optique que le Gouverneur Gentiny Ngobila a lancé solennellement la campagne de déclaration libre et du paiement de l’impôt foncier exercice 2023 et de l’impôt sur le revenu locatif exercice 2023 revenu 2022 sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa.


Ferme engagement de Félicien Kuluta de lutter contre le coulage des recettes
Bien avant le lancement de cette campagne par le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, la parole a été accordée au patron de la DGRK, le professeur Félicien Kuluta, qui a précisé que la cérémonie à laquelle la DGRK vous confie est dédiée au lancement de la campagne de déclaration et du paiement de l’impôt foncier et de l’impôt sur le revenu locatif exercice 2023 sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa.
« L’organisation de cette campagne s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation des assujettis au paiement de l’impôt foncier et de l’impôt sur le revenu locatif d’une part, et de la poursuite de la vulgarisation des outils développés par la DGRK pour la collecte et le paiement de ces impôts », annonce-t-il.
À l’en croire, il est certes vrai que payer ses impôts et taxes et un devoir civique imposé à tout citoyen par la constitution pour participer au développement de notre pays. Cependant, il ne suffit pas seulement d’inviter les assujettis à les payer, mais il faudra également mettre à leur disposition les moyens sécurisés qui leur permettent de s’acquitter de ces impôts et taxes.
C’est en réponse à ce souci que la DGRK à travers sa plate-forme i-DGRK en collaboration avec ses partenaires banquiers, les télécom a mis en place le module de télédéclaration et de digitalisation. Avec cette innovation, avons-nous appris, le paiement des impôts est devenu plus facile. Désormais, plus besoin de se déplacer. Où que vous soyez, faites vos déclarations en ligne 24/24, en toute sécurité et en un clic au moyen de l’application web de télédéclaration et de télépaiement.
Pour ce faire, il suffit de vous rendre sur le site www.i-dgrk.com pour une déclaration. Ensuite remplir les formalités… Et Félicien Kuluta de préciser que le préenregistrement obligatoire des assujettis exigé dans la plateforme avant de déclarer, permet à l’administration fiscale de connaître les nouveaux assujettis et d’actualiser la base des données qui constitue un moyen d’élargir l’assiette fiscale. Comme vous pouvez le constater, cette évolution a pour mérite d’éviter le contact physique de la déclaration jusqu’au paiement.
« Ce qui permet à l’administration fiscale de lutter tant soi peu contre le coulage des recettes souvent occasionné par les contacts physiques des assujettis ou leurs intermédiaires avec certains représentants, agents ou cadres de l’administration fiscale », souligne Félicien Kuluta, Directeur général de la DGRK, avant de préciser qu’il appartient donc à tout assujetti de s’approprier des facilités qu’offre cette application mobile pour se mettre en ordre vis-à-vis de l’administration fiscale. À celle-ci, insiste-t-il, de mieux utiliser cette révolution pour maximiser davantage les recettes afin de donner au gouvernement provincial les moyens de son action.

Jean-Marie Nkambua




Contrat chinois : La société civile annonce des actions judiciaires contre quiconque est impliqué dans la « débâcle » de la SICOMINES (Déclaration)

A travers un point de presse animé ce mercredi 1e mars, 4 organisations de la société civile apportent leur soutien au rapport de l’Inspection générale des finances sur l’affaire SICOMINES.

Il s’agit entre autres de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) et du Réseau Gouvernance Economique et Démocratie (REGED).
Dans leur déclaration commune, ces structures citoyennes ont notamment fustigé la complaisance avec laquelle les autorités congolaises ont négocié cette convention qui brade selon elles, les ressources du pays.
Ainsi, les 4 organisations de la société civile recommandent au chef de l’État, au Gouvernement et aux Cours et Tribunaux, d’entreprendre la révisitation de la susdite convention en tenant compte de l’ampleur des dégâts et pertes évidents subis par la Rdc, et à défaut d’une solution à l’amiable, de suspendre, puis d’annuler cette convention, voire de nationaliser SICOMINES:
Aux institutions de contrôle, d’entreprendre ou de poursuivre le contrôle de tous accords, en particulier miniers, pour sauvegarder les intérêts du peuple congolais ;
Aux partenaires chinois, d’encourager leurs entreprises à se soumettre au devoir de redevabilité et à accepter d’imprimer la transparence de leurs actions, à partir du moment où elles sont engagées dans des tels partenariats ; D’encourager les entreprises interpellées à présenter leurs réactions par toutes voies de droit.
Aux Partis politiques, de s’abstenir de politiser ce dossier, et tout autre du genre, pour permettre au peuple congolais, propriétaire des ressources nationales, de recevoir tous les éclaircissements sur la manière dont ses richesses sont gérées.
Derick Katola




SICOMINES : La Société civile met toutes les options sur la table

Au regard de tout ce qui a été dit, les organisations de la Société civile congolaise recommande au Président de la République, au Gouvernement et aux Cours et Tribunaux de ne pas laisser impunis les crimes économiques commis dans le cadre de cette Convention, en cas d’établissement de culpabilité par les cours et les tribunaux ; D’entreprendre la révisitation de la susdite convention entenant compte de l’ampleur des dégâts et pertes évidents subis par la RDC, et à défaut d’une solution à l’amiable, de suspendre, puis d’annuler cette convention, voire de nationaliser SICOMINES.

Elles recommandent aussi de se saisir ce dossier, dans lequel notre pays a perdu plusieurs dizaines des milliards sans aucun résultat visible des infrastructures, au niveau de la Cour des Cassation, sur base du rapport de l’IGF.
A toutes les institutions de contrôle, d’entreprendre ou de poursuivre le contrôle de tous accords, en particulier miniers, pour sauvegarder les intérêts du peuple congolais.
Aux partenaires chinois initiateurs du concept de partenariat gagnant-gagnant, d’encourager leurs entreprises à se soumettre au devoir de redevabilité et à accepter d’imprimer la transparence de leurs actions, à partir du moment où elles sont engagées dans des tels partenariats ; D’encourager les entreprises interpellées à présenter leurs réactions par toutes voies de droit.
Aux Partis politiques, de s’abstenir de politiser ce dossier, et tout autre du genre, pour permettre au peuple congolais, propriétaire des ressources nationales, de recevoir tous les éclaircissements sur la manière dont ses richesses sont gérées ; De persuader tout responsable ou membre interpellé dans ses dossiers à présenter ses moyens par toutes voies de droit plutôt que de s’attaquer à l’IGF qui ne fait qu’accomplir les tâches lui assignées par la Nation.
A la Société civile et aux Citoyens congolais, de soutenir et d’encourager l’IGF, dans ses attributions de défendre les intérêts du peuple congolais, et de s’approprier ce dossier, qui fait partie des défis à lever pour l’amélioration de la gouvernance minière et des finances publiques dans notre pays.




« La partie chinoise a gagné au moins plus de cinq fois les revenus espérés au départ du projet, sans aucune contrepartie à la hauteur des profits engrangés » (Rapport de la société civile)

Les Organisations de la Société civile, signataires du présent communiqué, exerçant le droit de regard que leur donne l’article 58 de la Constitution, qui reconnait la jouissance des richesse nationales à tous les Congolais, fustigent la complaisance avec laquelle nos autorités publiques ont négocié cette convention qui brade manifestement nos ressources. Elles constatent que la partie chinoise a gagné au moins plus de cinq fois les revenus espérés au départ du projet, sans aucune contrepartie à la hauteur des profits engrangés.

Elles disent engagée, la responsabilité respective de toutes les autorités publiques qui étaient impliquées dans la conclusion et la gestion de la susdite Convention : du Président de la République aux exécutants, en passant par les Premiers Ministres, les Ministres dont les secteurs sont concernés, les Négociateurs congolais, le Coordonnateur du projet ainsi que les responsables de l’Agence Congolaise de Grands Travaux et ceux de la GECAMINES ; Estiment inacceptable que les Congolais puissent continuer à croupir dans la misère, alors que leurs ressources profitent à des entreprises étrangères.
Elles trouvent normal, en cas de responsabilité établie que les coupables répondent de leurs actes devant la justice ; Reconnaissent le pouvoir de l’IGF de contrôler toutes les entreprises, publiques ou privées, qui manipulent les ressources de l’Etat et du peuple congolais, la soutiennent et appuient, par conséquent son rapport, qui met en lumière le pillage de nos ressources et les crimes économiques qui les accompagnent ; Dénoncent toute politisation de ce dossier, qui est technique et susceptible de recours devant les cours et tribunaux compétents.




SICOMINES : Les organisations de la Société civile congolaise ne jurent que sur la renégociation de la Convention

En tenant compte du rapport de l’IGF, tout en soulignant que les circonstances de l’époque et les termes de la signature de ce contrat étaient défavorables à la RDC, les organisations de la Société civile congolaise exigent notamment la Renégociation de la Convention pour réajuster ou rééquilibrer les obligations et les gains de deux parties et les faire correspondre aux valeurs des apports respectifs ; La Révision de la répartition du capital social de la SICOMINES, notamment par la prise en compte de la valeur réelle des gisements cédés par la GECAMINES S.A conformément à l’article 182, al 4 du Code minier. Ceci implique la modification des statuts de SICOMINES par l’augmentation de son capital social.

Elles exigent aussi la Réévaluation de la hauteur des infrastructures à réaliser à charge de la partie chinoise de USD 3 milliards à au moins USD 20 milliards, et ce, au regard de la valeur des gisements cédés ; Le déblocage immédiat par la SICOMINES en 2023 d’au moins USD 1 milliards pour les infrastructures ; L’attribution aux entreprises Congolaises d’au moins 50% des projets des travaux d’infrastructures conformément à l’article 11.2 de la Convention.
De même, l’obligation pour le GEC de se constituer en personne juridique en prenant l’une des formes juridiques prévues à cet effet, afin de mettre fin à la confusion entretenue entre le GEC et la SICOMINES ; Le paiement par la SICOMINES de l’impôt mobilier non reversé (USD 5.424.698,36), de l’amende de 5% (USD 100.280.374,46) pour défaut de rapatriement conformément à l’article 15 de la loi n° 14/005 du 11/02/2014 ; L’installation aux frais de la GECAMINES S.A, d’un pont bascule à la sortie des usines de production de la SICOMINES, pour le pesage des camions transportant les produits à exporter et l’enregistrement des statistiques d’export.
Ces organisations de la société civile recommandent en même temps le contrôle de la qualité et de la quantité des travaux d’infrastructures réalisés en commençant par ceux de l’Hôpital du cinquantenaire qui ont coûté USD 114 millions en rapport avec l’exécution financière ; La commercialisation par la GECAMINES S.A elle-même de 32% de la production reconnue à la RDC ; L’arrêt de dumping pratiqué au moyen des ventes exclusives de la production à la société actionnaire majoritaire et à des conditions qui ne respectent pas le principe de pleine concurrence.




SICOMINES : « 30 millions de dollars ont été déboursés pour l’érection des stades, infrastructures non prévues dans le projet » (Les organisations de la Société civile)

A ce jour, indiquent les organisations de la Société civile congolaise dans leur rapport, s’agissant des infrastructures convenues, la situation se présente comme suit : Logements sociaux : 0 sur 2.000, à Kinshasa et 0 sur 3.000, en Provinces ; Voies ferrées : 0 km sur 3.735 ; Hôpitaux de 150 lits : 0 sur 31 ; Réhabilitation d’un Hôpital Centre -Ville de Kinshasa : 1/1 ; Centres de Santé de 50 lits : 0 sur 145, dans les 145 territoires de la RDC.

Elles constatent également, concernant les barrages hydroélectriques : 0 sur 2 (0 à Katende et 0 à Kakobola) ; Construction d’universités modernes : 0 sur 2 ; Réhabilitation des aéroports de Goma Et Bukavu :0 sur 2 ; Construction de routes bitumées : 0 sur 3.656 Km (dont, Kasindi-Beni-Komanda-Niania 0 sur 520 Km ; Komanda-Bunia 0 sur 71 Km ; Lubumbashi -Kasomeso 0 sur 207 Km ; Kasomeso- Piero 0 sur 336 Km ; Likasi- Kolwezi 0 sur 180 Km ; Bukavu- Kamanyola 0 sur 55 Km ; Bretelle Moba, 0 sur 462 Km ; Pweto – Kalemie- Fizi, 0 sur 730 Km ; Fizi – Uvira- Kavinvira, 0 sur 142 Km ; Bukavu- Goma – Béni, 0 sur 590 Km et Niania- Bafwasende – Kisangani , 0 sur 363 Km).
Au sujet de la construction du Pont Lualaba : 0 sur 110 Mètres ; Réhabilitation des routes asphaltées : 0 sur 364 Km (dont Matadi- Boma, 0 sur 135 Km ; Uvira- Kamanyola, 0 sur 85 Km ; Moanda- Banana 0 sur 9 Km ; Mbuji-Mayi – Muene-Ditu, 0 sur 135 Km) ; Réhabilitation des voiries urbaines ; 0 sur 550 Km (dont 9,2 Km sur 250 Km à Kinshasa et … sur 300 Km à Lubumbashi, Kisangani, Bukavu, Kananga, Mbuji-Mayi, Goma, Matadi, Bandundu, Mbandaka et Kindu).
Cependant, 30 millions de dollars ont été déboursés pour l’érection des stades, infrastructures non prévues dans le projet.




« Sur 5 milliards levés auprès des Banques chinoises par la SICOMINES, la Rdc n’a bénéficié que de 822 millions Usd » (Les organisations de la Société civile)

L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), l’ Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), l’Association Congolaise d’Accès à la Justice (ACAJ) et le Réseau Gouvernance Economique et Démocratie (REGED), organisation de la Société civile congolaise des domaines de finances publiques et , de droits humains tant civil et politiques que économiques, sociaux et culturels, exerçant leur contrôle citoyen, ont pris connaissance du récent rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) sur la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES).

Il ressort de ce rapport que la RDC avait signé en avril 2008, une Convention appelée « Contrat Chinois, Minerais contre Infrastructures » avec un Groupement des Sociétés chinoises au terme de laquelle une Société Minière dénommée SICOMINES sera créée, en joint-venture, entre les Sociétés chinoise (%) et la Gécamines GEC, (…), avec engagements pour la RDC d’apporter des gisements et les Sociétés chinoises, des moyens financiers pour l’exploitation de la SICOMINES. En sus, les Sociétés chinoises devaient lever des fonds pour les infrastructures en RDC pour 3 milliards de USD que la RDC devait rembourser avec sa part des bénéfices dans SICOMINES.
En 2023, soit 15 ans après la signature de la Convention, l’IGF a constaté que la SICOMINES vend sa production minière aux Sociétés chinoises, associées, à moitié prix par rapport aux prix LME faisant ainsi profiter à la partie chinoise de plus de 7 milliards de USD par ce jeu de DUMPING des prix ; Les Banques Chinoises associées dans l’affaire ont gagnées 2 milliards de USD d’intérêts de leurs emprunts à la SICOMINES.
Elles constatent aussi que les revenus identifiés et encaissés par les Sociétés Chinoises sont de 9 milliards de USD, qui ont seulement profité aux Sociétés chinoises ; L’Opacité dans la gestion financière de la SICOMINES ne permettant pas à la RDC de savoir ce qu’elle a effectivement comme droits financiers.
Les organisations de la Société civile congolaise constatent que la SICOMINES a levé des fonds pour 5 milliards auprès des Banques chinoises, mais la RDC n’a bénéficié que 822 millions DE USD d’infrastructures identifiées et communiquées par SICOMINES. Dans ces 822 millions de USD, il y a, notamment, des infrastructures surfacturées ( Boulevard du 30 juin : 6 Km pour 46 millions de USD ; Hôpital du Cinquantenaire : 114 millions de USD ; Avenue Sendwe : 2 Km pour 5 millions de USD ; Avenue devant le Stade des Martyrs : 1 KM pour 25 millions de USD ; Boulevard Triomphal : 1, 2 KM pour 36 millions de USD ; Stade de Bukavu non achevé : 10 millions USD ; Stade de Bunia non construit : 10 millions de USD et Stade de Goma non construit : 10 millions de USD ) . Au Total, 580 Km des routes sont achevés selon SICOMINES.




Une campagne de mauvaise foi pour discréditer la Coopération Sino-congolaise

Depuis que la République Populaire de Chine a ouvert son marché économique au monde extérieur, le pays est devenu la cible des autres puissances économiques. Sa croissance économique inquiète jusqu’à ce que des médias financés par ses concurrents remplissent des pages et des colonnes pour discréditer la coopération Sino-Congolaise.

Ils orchestrent une campagne de mauvaise foi, ou d’une instrumentalisation pour discréditer la Chine même auprès de ses partenaires tel que la République Démocratique du Congo.

En 2008, pendant que le gouvernement Congolais était à la quête des moyens pour financer les projets de développement, ce pays réputé « à conflit » était négligé par plusieurs, la Chine a pris tous les risques en mettant à la disposition de la RDC un groupement d’entreprises d’Etats Chinoises avec un investissement total de 6 milliards USD, pour développer un projet minier et un projet d’infrastructures.

Depuis son accession au pouvoir en décembre2019, le Président Felix-Antoine Tshisekedi s’est dit déterminé à s’engager sur le chemin de l’émergence de la RDC, il a participé dans toutes les tribunes continentales et internationales en lançant des appels aux investisseurs afin de conclure des partenariats communs pour le développement de la RDC et de l’Afrique en général.

Depuis lors, il semble ne pas trouver gain de cause. Il n’y a que la Chine qui se veut aux côtés de la RDC et qui maintient son vouloir de cheminer avec la RDC vers son développement. Pourquoi continuer à frapper à des portes dont vous n’êtes pas les bienvenues que de rester et améliorer tout bonnement avec celles qui vous sont ouvertes (La Chine).

Un rapport à l’encontre de la bonne Convention entre la RDC et la Chine

L’Inspection générale des Finances (IGF) évoque dans son rapport publié récemment, que la SICOMINES S.A. serait dans un important déséquilibre financier au détriment de la RDC entre les avantages octroyés à la partie chinoise et les engagements à sa charge ainsi que les gains attendus par la partie congolaise.

Un rapport qui selon plusieurs observateurs, va dans toutes ses lignes A l’encontre de la Convention de collaboration signée en 2008 entre le gouvernement Congolais et ses partenaires le Groupement d’entreprises Chinoises (GEC).

En octobre dernier l’IGF, à travers ses inspecteurs déployés à Kolwezi pour une inspection ont pris une décision illégale et abusive de suspendre les exonérations des importations de la SICOMINES. Une décision malencontreuse et en violation de la Convention. Une décision fallacieuse qui discrédite le climat des affaires en RDC.

Il s’agit d’une décision lourde de conséquences qui met en péril la production et l’évolution du projet d’infrastructures. Car si les choses se gâtent, toutes les conditions réunies pour le bon fonctionnement de cette coopération risquent de s’envoler. La responsabilité du gouvernement est de rétablir l’ordre pour la satisfaction de chaque partie.

Il sied de noter que dans cet investissement, 3 milliards USD sont affectés au projet minier qui consiste en l’implantation d’une usine moderne à compétitivité internationale en RDC. D’où la création d’une joint-venture entre la GECAMINES et le Groupement d’entreprises Chinoises, la « SICOMINES S.A.»

La SICOMINES a affecté à ce jour, 1 milliard USD pour le financement des grands travaux d’infrastructures dont les projets conclus sont déterminés par le gouvernement Congolais à travers le ministère des ITPR sous la supervision de l’ACGT.

Grâce à la SICOMINES, plusieurs réalisations ont été accomplis : la route Bunagana-Goma, l’esplanade du Palais du peuple, le stade de Bunia, la route Musonoi-Kapata, le boulevard de Bunia,
etc. Les derniers travaux arrêtés par le ministère des ITPR financés par la SICOMINES sont ceux de la deuxième phase de construction de l’Avenue Nzolana à Kinshasa et la route Mbuji-Mayi-Mwene-Ditu dans le Kasaï.

Pourquoi ne pas encourager la partie Chinoise pour ses œuvres et les inviter à négocier amicalement sur la renégociation du contrat que de faire des bruits et chantages qui profitent à ceux qui nous font la guerre pour nos richesses. La RDC n’a pour le moment qu’un partenaire, la Chine. Si nous perdons ce partenariat à qui allons-nous nous fier ? A quoi ressemblera la RDC qui tire aujourd’hui profit de la coopération Sino-congolaise sur plusieurs plans (infrastructures, industriels, technologies,)

Jusqu’à preuve du contraire, la Chine reste le partenaire fiable de la RDC. Nuire à ce partenariat amical au détriment ou sous influence de ceux qui n’apportent rien à la RDC risque de fissurer le bon fonctionnement du Projet SICOMINES, projet phare de la coopération Sino-congolaise.

La Chine dont les actions font leurs preuves en RDC et en Afrique, de manière générale, n’a jamais été avare au moment d’exporter vers le continent les avantages de son modèle de développement. Qu’il s’agisse de technologie, des capitaux ou d’expertise, la Chine a toujours pris fait et cause pour le continent africain, depuis des lustres.

Une enquête publiée l’an dernier par l’Inter Region Économique Network, un groupe de réflexion basé au Kenya, a constaté que la Chine a une avance substantielle dans la prise de décision et la réalisation opportune des projets d’infrastructure tels que les routes, les barrages hydroélectriques, les chemins de fer et les ponts en Afrique. Les faits et les chiffres de l’étude ont montré que, par une action efficace, la Chine contribue de manière tangible au développement du continent. Selon cette étude, la Chine a été et continue d’être une force importante pour aider les pays africains à financer leur propre développement.

Don Kashala/Analyste Politique




A Kinshasa : Julien Paluku installe les animateurs du Conseil Congolais de la Batterie

72 heures après leur nomination par le Président de la République, Félix Tshisekedi, les animateurs du Conseil Congolais de la Batterie, structure qui va piloter le grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques ont été notifiés ce mardi par le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya


Le Président du Conseil d’Administration, Jérôme Makimba Mungomba et les Administrateurs mais ausi le Directeur Général Denis Lecouturier et Directeur Général Adjoint, Kakule Vuko Ndondo ont reçu leurs notifications respectives des mains du Ministre de l’industrie.
Julien Paluku Kahongya a appelé ces animateurs du Conseil Congolais de la Batterie (CCB) de se mettre rapidement au travail pour accélérer la matérialisation de projet de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga où 2.000 hectares ont été disponibilisés par le Gouvernement provincial et d’élaborer les instruments de gestion.
A cette occasion, le Ministre de l’Industrie a donné des détails sur les étapes franchies et celles à venir pour 2023-2024 dans le cadre de l’exécution de ce grand projet innovant.
La tenue à Kinshasa en novembre 2021 du DRC AFRICA Business Forum, la signature en avril 2022 de l’accord de coopération entre la République Démocratique et la Zambie, la création du Centre Africain d’Excellence et la signature en décembre 2022 de l’accord de coopération entre la RDC, la Zambie et les États-Unis d’Amérique ainsi que la nomination des animateurs du Conseil Congolais de la Batterie par le Président Félix Tshisekedi constituent les étapes phares déjà franchies a expliqué Julien Paluku Kahongya.
L’installation effective de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques doit désormais constituer la priorité pour le Conseil d’Administration et le Comité de Gestion a insisté le Ministre, car le marché des batteries et des véhicules électriques sur le plan mondial est évalué entre 7 milles milliards et 46 milles milliards de dollars américains entre 2030-2035-2040 a-t-il conclu.


« Vous allez être à la tête d’une grande structure qu’on appelle le Conseil congolais de la Batterie (CCB), ça fait la Une aujourd’hui avec la transition énergétique et écologique. Les batteries électriques vont être une solution à la problématique du réchauffement climatique. Le parlement européen vient de voter l’interdiction d’utilisation du moteur thermique d’ici 2035. On va avoir besoin de ces véhicules électriques en qualité importante à travers le monde. Nous avons organisé en novembre 2021 la DRC Business Forum qui a lancé la mise en route de ce Conseil congolais des batteries », indique Julien Paluku.
Et de rappeler que le forum était basé sur une étude de Bloomberg. Elle a montré que c’est la Rdc qui est le pays le plus compétitif plus que les Etats-Unis, la Chine, etc. ça va être votre matière de tous les jours. C’est ainsi qu’est venue la signature en vue de la création d’une chaine de valeur régionale. Il y a un Centre africain d’excellence à Lubumbashi dont l’objectif est de former les Congolais sur cette question. Ce Centre sera sous votre autorité et vous devez faire de sorte qu’il fonctionne.
Les mandataires de ce nouvel établissement public ont promis de mettre en contribution leurs intelligences pour mériter davantage la confiance du Chef de l’État, du Premier Ministre et du Ministre de tutelle.
Pour Jérôme Makimba Mungomba, Président du Conseil d’Administration précise : « On doit commencer à travailler au plus vite. Tout est à refaire et la grande ambition, c’est d’appliquer la vision du chef de l’État en la matière ».




Accompagnant le président Ndayishimiye au Beach Ngobila : Julien Paluku salue la solidarité du Burundi envers la Rdc

Après avoir participé samedi dernier à Kinshasa à la 22e session ordinaire de la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui a condamné avec la plus grande fermeté l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda, le Président burundais, Evariste Ndayishimiye a clôturé ce dimanche sa visite officielle en République Démocratique du Congo.

C’est le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya qui l’a accompagné au beach Ngobila, voie par laquelle il a quitté le sol congolais.
Signalons que faire de l’industrie un facteur de paix et stabilité dans la région des Grands-Lacs a été au cœur des échanges entre le Chef de l’Etat burundais et le ministre congolais de l’Industrie.
A cette occasion, l’ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans a salué la solidarité du Burundi envers la République Démocratique du Congo et son Président Félix Tshisekedi qui mobilise davantage ses paires africains pour exiger le Rwanda de retirer ses troupes sur le sol congolais.