Poursuivant sa mission d´itinérance : Christelle Muabilu palpe du doigt les réalités de l’Agence de l’OCC/Boma

Poursuivant sa mission d´itinérance dans la province du Kongo Central, le Directeur général adjoint de l´Office Congolais de Contrôle (OCC), Mme Christelle Muabilu, s´est rendue dans la ville portuaire de Boma où, de prime abord, elle a présenté ses civilités au Maire de la ville Mbutuyibi Kuakula Senghor. Dans une ambiance de fête, Christelle Muabilu a communié avec tous le personnel de cette entité.
Devant tous les agents et cadres de l´agence de Boma, Mme le DGA a tenu à remercier vivement ces derniers aux noms de la Direction Générale mais aussi en celui du Président du conseil d´administration Fortunat Ndambo.


Dans son propos, elle a rappelé l´objectif de sa mission qui est de se rendre compte sur terrain du fonctionnement mais aussi des difficultés que rencontre l´agence afin d´apporter tant soit peu des solutions et ainsi répondre à la vision du Président de ma République et Chef de l´Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est le peuple d´abord.
« Je tiens à vous féliciter, car j’ai vu le travail abattu par les agents de l’OCC. Et ce, malgré les difficultés, vous fournissez les efforts pour qu’il y ait de recettes et que le travail soit bien fait. Cela ne vous a découragé, mais vous a poussé à chercher d’autres alternatives, ce qui nous permet de constater que vous suivez les directives qui vous ont été données par la Haute hiérarchie. Les statuts définissent bien l’objet et la mission de l’Office Congolais de Contrôle, je ne peux que vous encourager pour que main dans la main, que nous puissions nous mobiliser pour atteindre ces objectifs », a-t-elle indiqué, avant de rassurer qu’elle fera tout pour que les difficultés rencontrées trouvent solution.


Après son adresse, l’heure était à la visite du Laboratoire de l’une des trois agences que compte la Direction provinciale du Kongo Central située sur l’avenue Makaba numéro 4 dans la commune de Nzadi, mais aussi la station de Contrôle technique automobile installée en 2016 comme mesure incitative et d’encadrement aux importations des véhicules d’occasion.
Rappelons que depuis le 23 janvier 2023, le gouverneur de Kongo-Central a décidé d’accorder dans un Arrêté au Port international de Boma l’exclusivité de déchargement des véhicules et matériels roulants d’occasion entrant en RDC par l’Ouest redonnant ainsi espoir à toute la population bomatracienne.




Dans son rapport de fin de mission : Le FMI demande à la BCC de rester vigilante et proactive pour assurer la stabilité des prix et constituer des réserves pour renforcer la résilience externe

Dans son rapport de fin de mission en République démocratique du Congo, les services du FMI notent que la croissance du PIB réel a été révisée à la hausse à 8,5 % en 2022 grâce à une production plus forte du secteur minier, et elle devrait rester élevée en 2023. Les perspectives favorables pour 2023 sont assombries par des risques à la baisse accrus en lien avec l’escalade du conflit armé à l’Est, avec les incertitudes propres à une année électorale, l’impact continu de la guerre en Ukraine et avec de potentiels chocs négatifs sur les termes de l’échange. Faire avancer les réformes structurelles reste crucial pour maintenir la stabilité macroéconomique dans un environnement difficile et pour soutenir une croissance plus élevée, plus durable et inclusive.
Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Mercedes Vera Martin a effectué une visite à Kinshasa du 8 au 14 février 2023, pour discuter des évolutions économiques récentes, des perspectives économiques et des progrès des réformes soutenues par la Facilité élargie de crédit (FEC) en cours.
« Des données préliminaires montrent une croissance réelle du PIB en 2022 nettement plus forte que prévu. La croissance est désormais estimée à 8,5 %, avec une production minière plus forte qu’anticipé (croissance d’environ 20 %) qui a plus que compensé la révision à la baisse de la croissance hors secteur minier (de 3,9 à 3,2 %) », indique un document publié à cet effet.
Ainsi, l’inflation a atteint 13,1 % fin 2022, en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires, de l’énergie et des transports. Des données préliminaires suggèrent aussi que le déficit du compte courant s’est creusé en 2022, en raison d’une forte croissance des importations et d’une dégradation des termes de l’échange. Malgré cette détérioration, la Banque Centrale du Congo (BCC) a déclaré des réserves internationales brutes de 4,6 milliards de dollars, environ 300 millions de dollars de plus que projeté auparavant. On estime que le solde budgétaire global s’est détérioré en 2022 en raison de l’augmentation des dépenses liées à la situation sécuritaire et au remboursement d’arriérés.
Pour sa part, la croissance est projetée à 8% en 2023, mais avec des risques à la baisse accrus en lien avec le conflit armé à l’Est, avec les incertitudes à l’approche des élections, l’effet persistant de la guerre en Ukraine ou encore les chocs potentiels sur les termes de l’échange. Dans ce contexte, le maintien de politiques macroéconomiques prudentes contribuera à renforcer la résilience aux chocs externes. Des recettes supplémentaires permettraient de constituer des marges de manœuvre budgétaires, tandis que des prix à l’exportation plus favorables aideraient à augmenter le niveau des réserves internationales.
Le FMI insiste pour dire que les efforts de mobilisation des recettes et la maîtrise des dépenses courantes, en renforçant la chaîne des dépenses et en mettant en place des garanties adéquates, restent essentiels pour créer un espace budgétaire pour faire face à la situation sécuritaire. Cela requiert des dépenses sociales supplémentaires compte tenu de la détérioration de la situation humanitaire avec l’augmentation de l’insécurité alimentaire et celle du nombre de déplacés internes. Plus généralement, les réformes de la gestion des finances publiques, y compris la mise en place du compte unique du Trésor et le renforcement du système de passation des marchés publics et de gestion des investissements publics, contribueront à améliorer le processus budgétaire et sa crédibilité, à renforcer la gouvernance budgétaire et à améliorer la capacité d’absorption et l’efficacité des dépenses. De plus, le début de la mise en œuvre de la stratégie d’apurement des arriérés domestiques renforcera la crédibilité du gouvernement.
De son côté, la BCC devrait rester vigilante et proactive pour assurer la stabilité des prix tout en continuant à constituer des réserves pour renforcer la résilience externe. Les réformes visant à renforcer le cadre de la politique monétaire et la gouvernance de la banque centrale contribueront à améliorer la gestion de la liquidité et l’efficacité de la politique monétaire. La nouvelle loi sur les banques commerciales aidera à mettre en œuvre des réformes ambitieuses pour renforcer la résilience du secteur bancaire et promouvoir l’inclusion financière.
L’amélioration du climat des affaires et la mobilisation des investissements, essentielles à la diversification économique et à une croissance tirée par le secteur privé, reposent sur des efforts continus visant à renforcer le cadre anti-corruption, à rationaliser le système fiscal, à continuer d’améliorer la transparence dans le secteur minier et à publier les bénéficiaires effectifs des marchés publics attribués. La nouvelle loi pour la Lutte Anti-Blanchiment et contre le Financement du Terrorisme et le plan d’action avec le Groupe d’action financière contribueront à renforcer l’intégrité financière.
Les conclusions de cette visite vont éclairer la préparation de la mission pour la quatrième revue dans le cadre de l’accord FEC, provisoirement programmée en avril à Kinshasa.




Conférence des Directeurs de la DGRAD : Jean Parfait Ntabala pour une analyse sans complaisance du bilan de l’exercice 2022 et arrêter des nouvelles stratégies pour réaliser les assignations de 2023

C’est sous le thème : « Evaluation de l’exercice 2022 et défis à relever en 2023 », que le Directeur général de la DGRAD, Jean Parfait Ntabala Murhandikire a lancé ce jeudi à Kinshasa, la conférence des directeurs de la DGRAD. Du 16 au 18 février 2023, il sera question de peaufiner des stratégies en passant par l’évaluation de 2022 pour voir quelles sont les actions qui ont été correctement menées et apporter des solutions. L’accent sera mis sur la Logirad, un logiciel qui permettra à travers sa mission, de prendre en charge les recettes non fiscales de l’Etat de la constatation jusqu’au recouvrement. Quelques services d’assiette où il y a des grandes réalisations et quelques provinces où il y a des grandes potentialités ont été choisies pour corriger quelques faiblesses constatées dans la traitement manuel des données. Il sera aussi question de performer Isis Régie qui intervient au niveau du recouvrement. La DGRAD mettra aussi l’accent sur les capacités en informatique des agents pour les mettre à niveau de ce logiciel. Également, en mettant à niveau les autres corps de métier comme les inspecteurs, les contrôleurs, les huissiers et les OPJ pour que 2023 soit affrontée avec beaucoup de détermination.

Dans son discours inaugural devant le conseiller Adolphe Lumbikila, représentant le ministre des Finances, M. Jean Parfait Ntabala Murhandikire, Directeur général de la DGRAD a rappelé qu’il a été assigné à la DGRAD, pour l’exercice 2022, le montant de deux mille neuf cent trente-cinq milliards vingt et un million sept cent soixante-douze mille sept cent huit de Francs congolais (2.935.021.772.708,00).

Face à ces assignations, la DGRAD a pu recouvrer trois mille cent et trois milliards cinq cent cinquante et un millions neuf cent et huit mille quarante- trois Francs congolais (3.103.551.908.043,00), soit un taux de réalisation de 105%. Pour lui, ce résultat est due aux nombreux efforts déployés par la DGRAD dans l’accomplissement de ses missions, en collaboration avec les Services d’assiette.

Ainsi, la Conférence des Directeurs, organisée chaque année par la DGRAD, est un cadre de discussion autour de grandes orientations et des stratégies à mettre en œuvre en vue d’une mobilisation accrue des recettes non fiscales, au-delà des assignations budgétaires.

C’est l’occasion de procéder à l’analyse sans complaisance du bilan de l’exercice 2022 et d’arrêter des nouvelles stratégies pour la réalisation, voire le dépassement des assignations, qui pour l’exercice 2023 sont fixées a trois mille neuf cent cinquante milliards cent huit millions deux cent soixante mille huit cent septante deux Francs congolais (CDF 3.950.108.260.872).

Des résultats positifs

En ce qui concerne l’évaluation de l’année 2022, au regard du contrat de performance, le Dg de la DGRAD a cité l’atteinte des assignations budgétaires ; La simplification et l’automatisation des procédures à travers LOGIRAD, qui a basculé en production le 15 janvier 2023, pour des Services d’assiette et Directions pilotes; L’adoption, en Conseil des Ministres tenu le 06 octobre 2022, du projet de Décret modifiant le Décret 0058 du 27 décembre 1995; La régularisation de la situation administrative de plusieurs Agents et Cadres.

Après avoir procédé à l’évaluation de l’exercice 2022 avec chaque Direction et Service, la centralisation et l’appropriation des résultats se feront au cours de ces assises, promet Jean Parfait Ntabala.

« Nous sommes appelés à définir les priorités pour l’année 2023, en termes d’actions concrètes visant une mobilisation accrue des recettes, avec des Agents et Cadres plus sécurisés et en collaboration étroite avec les Services d’assiette. C’est aussi l’occasion d’annoncer la signature prochaine des protocoles d’accord de constatation et de liquidation entre DGRAD et les responsables des Services d’assiette », indique-t-il.

Et de signaler que certaines stratégies sont déjà coulées sous forme d’engagement dans le projet de Contrat de performance pour la maximisation des recettes, à signer avec Son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, dans les prochains jours.

« Nous sommes à conjuguer les efforts pour réaliser ce qui est attendu de nous. C’est ainsi que nous mettrons tout œuvre pour renforcer la collaboration avec les Services d’assiette et poursuivre la sécurisation administrative des Agents et Cadres. La tâche est immense face aux défis à relever en 2023, que vous allez identifier pendant ces trois jours de conférence », reconnait le patron des recettes non fiscales, avant d’inviter les participants à travailler dans un esprit d’ouverture et de professionnalisme, en plénière et en atelier, de façon à définir des stratégies pour une mobilisation optimale des recettes prévues dans la Loi de Finances de l’exercice 2023. Les résultats des échanges de cette Conférence devront se matérialiser, notamment, par l’enrichissement du plan d’action stratégique2023, élaboré lors des travaux en interne et présenté succinctement à la Retraite Stratégique du Ministère des Finances, à Zongo ; La signature des actes d’engagement par les Directeurs, au regard de la répartition des assignations budgétaires 2023. A ce sujet, il y a lieu de prévenir qu’une évaluation mensuelle du niveau d’exécution desdits actes d’engagement sera faite et que des sanctions positives et/ou négatives seront infligées, selon le cas.

Jean Parfait Ntabala a terminé son exposé par rappeler à tous les participants, particulièrement aux Directeurs de la DGRAD, qu’au regard des attentes des Hautes Instances du pays, nous sommes tous tenus par l’obligation de résultat. C’est ainsi qu’il a invité ses prédécesseurs, les Directeurs Généraux honoraires, à participer activement aux travaux en atelier, selon leur disponibilité, les absents ayant promis d’apporter leur contribution, pour enrichir les débats, dans le but d’améliorer le travail de la DGRAD, qui demeure un vaste chantier.

Jean-Marie Nkambua




Homologation du stade des Martyrs : Sama Lukonde instruit à ses ministres concernés par ce dossier de finaliser les travaux de réhabilitation au plus tard le 15 mars prochain

Invité exceptionnellement de la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture économique (CCE), M. Serge N’Konde, ministre des Sports a présenté un état de besoins pour les travaux qui doivent être exécutés et qui devraient se terminer au plus tard le 15 mars prochain. Le Premier ministre a instruit ses ministres concernés par ce dossier de tout mettre en œuvre pour que ces travaux soient exécutés en temps utiles pour permettre à l’équipe nationale de football de pouvoir s’entraîner en préparatifs du championnat africain.

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 15 février la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture économique (CCE) consacré à l’examen de la situation économique du pays à travers le contexte international.

A titre exceptionnel, le ministre des Sports, Serge N’Konde, y a été invité pour présenter le dossier relatif à l’homologation du stade des Martyrs. Selon le ministre d’État en charge du Budget qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, qui suit de près ce dossier, a donné des instructions claires pour que la réhabilitation soit finalisée le plus vite possible.

“La réunion a connu la participation du Ministre des Sports qui est venu présenter le dossier concernant l’homologation du stade des Martyrs. Et à cet effet, il a informé le Comité de Conjoncture économique que les travaux sont bel et bien en cours. Il a présenté un état de besoins pour les travaux qui doivent être exécutés et qui devraient se terminer au plus tard le 15 mars prochain. Le Gouvernement a reçu l’instruction ferme de la part de son Chef, le Premier Ministre, de tout mettre en œuvre pour que ces travaux soient exécutés en temps utiles pour permettre à notre équipe nationale de football de pouvoir s’entraîner en préparatifs du championnat africain”, a déclaré Aimé Boji Sangara.

Les prix de principaux produits d’exportation ont baissé sur le marché international

Mais bien avant la question liée aux Sports, le Comité de Conjoncture économique a examiné divers aspects de la situation socio-économique du pays.

“Nous avons commencé cette réunion par un examen du contexte économique international. Et à ce sujet, on a noté que les prix de principaux produits d’exportation ont baissé sur le marché international. Mais en même temps, les prix des produits pétroliers ont augmenté. En ce qui concerne les principaux indicateurs économiques, l’inflation se situe à 2,9% cumul annuel. En glissement annuel, il se situe à 15,6%. On note aussi la projection du taux d’inflation de 9,6% à fin exercice pour 2023 contre une projection de l’ordre de 8,3% retenu dans le cadre du programme économique du Gouvernement soutenu par la facilité élargie du crédit du FMI. En ce qui concerne le taux de change, l’on note une légère dépréciation du franc congolais avec un taux 2035 au marché officiel comparativement à la semaine précédente où le franc congolais se changeait à 2032. Pour ce qui est des réserves de change, on note une légère dépréciation de l’ordre de 0,25%. Ces réserves se situent à 4,330, 72 milliards de dollars US, soit 10 semaines d’importation des biens et des services sur ressources propres du Gouvernement”, a dit le Ministre d’État au Budget.

Il faut préciser que concernant le taux de change, Aimé Boji a souligné que le Gouvernement a pris des mesures qui s’imposent pour mettre fin à la spéculation observée sur le marché.




OCC: Mme Christelle Muabilu en visite d’inspection à Moanda

Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), a entrepris depuis le dimanche 12 février 2023, une mission d’itinérance dans la Province du Kongo Central.

A la tête d’une grande délégation de certains officiels de l’OCC, Mme Christelle Muabilu, a débuté sa mission par l’Agence de Moanda, situé dans la ville portuaire de Moanda.
Comme partout ailleurs où Mme le Directeur général adjoint est passée notamment à Lukala, Matadi et Boma, une foule nombreuse l’attendait pour l’accueillir par des cris de joie, des rameaux, en l’honneur de la dame de fer qui préside aux destinées de I’OCC. Après l’accueil lui réservait par le personnel de Moanda avec à sa tête le Chef d’Agence de Moanda, Mme Christelle Muabilu a respecté les us et coutumes en allant présenter ses civilités au Maire de la ville de Moanda avant d’entreprendre l’inspection et l’état des lieux de cette entité.
Selon une dépêche de l’OCC, Mme le DGA a débuté sa visite par le laboratoire physico-chimique le Laboratoire Physico-chimiques spécialisé en analyses des produits pétroliers et dérivés. Accompagné du Chef d’agence, sous les explications du Chef de service laboratoire, Madame Christelle Muabilu et sa suite ont découvert les merveilles de ce bijou qui est spécialisé dans l’évaluation de la conformité qualitative de tous les produits pétroliers issus des importations et ceux destinés à l’exportation (particulier le pétrole brut congolais) conformément aux spécifications nationales et internationales en vertu des missions confiées à l’OCC par le gouvernement de la République.
Juste après, poursuit la même source, la délégation de l’OCC conduite par le DGA Christelle Muabilu a visité tour à tour, le poste d’Incat, la section Bakuyanga, l’Unité flottante de l’OCC qui nous permet de faire un prélèvement rapide des échantillons des produits pétroliers à partir du quai de la Compagnie des Voies maritimes (CVM) de Banana.
Il sied de noter que pendant son séjour à Moanda, Mme le Directeur général adjoint a tenu plusieurs réunions, notamment avec le staff dirigeant de l’Agence, la délégation syndicale, le comité de mamans Afoce/Moanda.




FOMIN : La ministre des Mines veut recentrer le champ de ses missions et accentuer la transparence dans la gestion

La Ministre des Mines a présenté au Conseil le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret N°19/17 du 25 novembre 2019 portant statut, organisation et fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé « Fonds Minier pour les générations futures » (FOMIN).
Parlant du mobile de cette réforme, elle a indiqué qu’elle vise à sécuriser la gestion du FOMIN en recentrant le champ de ses missions et en accentuant la transparence autour du mécanisme de gestion de ses fonds. Cet encadrement fera en sorte que cet Etablissement Public ne puisse pas financer des projets n’ayant aucun lien réel avec les Mines moins encore avec les générations futures.
Ainsi, les principales modifications portent respectivement sur la réduction des missions du FOMIN de 8 à 4, en ne conservant que celles liées à son objet ; l’insertion des obligations de transparence dans la gestion des fonds ; l’épineuse question de la limitation du nombre de personnel ; l’obligation d’élaborer un Manuel de procédures administratives, financières et comptables, à être approuvé par le Ministre de tutelle ; des recadrages sur l’éclatement du Budget du FOMIN.
D’autres modifications ont été édictées par ces modifications principales pour le besoin de la cohérence et de la conformité aux principes légistiques. Après débats et délibérations, ce Projet de Décret a été adopté.




Nicolas Kazadi soumet trois textes d’un montant de 39 millions USD au conseil des ministres

Il s’agit du Projet de Loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit de 30 millions USD, référencé N°TF0B8072 du 1er juin 2022, conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre de Projet d’Accès, de Gouvernance et de Réforme des Secteurs de l’Electricité et de l’Eau (AGREE).
Ensuite, le Projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don non remboursable de 4 millions USD, référencé N°TF0B8073 du 1er juin 2022, conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre de Projet d’Accès, de Gouvernance et de Réforme des Secteurs de l’Electricité et de l’eau (AGREE).
Ces deux premiers Accords visent à étendre l’accès aux services de l’électricité et de l’eau basés sur les énergies renouvelables dans 15 zones urbaines et périurbaines du pays, à améliorer la performance commerciale des services de l’électricité et de l’eau et à renforcer la gouvernance des secteurs de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement.
Enfin, le Projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don du 06 septembre 2022 conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre du Projet d’Appui à la mise en œuvre et l’opérationnalisation du contrat d’achat/vente de réduction d’émissions (CAVRE/OPERPA) du programme de réduction des émissions du Mai-Ndombe pour un montant de 5 millions USD.




Nicolas Kazadi pour la non-reconduction du contrat conclu entre le Gouvernement et la société Africa Union Financial Services pour la modernisation de la DGDA

Le Ministre des Finances a présenté au Conseil le rapport d’évaluation à mi-parcours de l’exécution du contrat conclu entre le Gouvernement et la Société Africa Union Financial Services (AUFS/RDC) pour la modernisation de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA). Cette évaluation a porté sur l’exécution des engagements relatifs à la période allant du 02 janvier 2020 au 31 juillet 2022.
En effet, l’évaluation financière indique qu’il a été encaissé, au cours de cette période, grâce à la perception d’une quote-part de la Redevance Rémunération Informatique (RRI) à concurrence de 1,25% de la valeur CIF des marchandises, un total de 198,8 millions USD. Cette somme a été affectée à concurrence de 75% au financement des investissements et de 25% aux coûts de gestion du projet.
L’exécution physique des projets a été dominée, durant cette période, par la fourniture d’équipements et la construction d’infrastructures dédiées à la prise en charge des marchandises.
Allusion faite particulièrement à l’acquisition des scanners, ponts bascules et système de surveillance intégrés au SYDONIA ; la fourniture et l’installation des équipements informatiques ainsi que la construction des entrepôts et hangars dont le cas le plus visible est la construction du nouveau poste frontalier de Lufu au Kongo Central.
Ainsi, l’assistance de la société AUFS RDC à la DGDA, à travers essentiellement la fourniture des supports techniques et des infrastructures dédiées, est d’un certain apport dans l’évolution du travail de cette Régie financière ainsi qu’en témoignent l’évolution des recettes et les conditions de travail dans les postes frontaliers où ce partenariat est mis en œuvre.
Toutefois, a indiqué le Ministre des Finances, jusqu’à l’arrivée du Gouvernement Sama Lukonde, le suivi de l’exécution de ce contrat était défaillant et certains volets du partenariat sont restés faibles, tel que le renforcement des capacités, ou sujets à discussion, tel que le rapport qualité/prix des projets exécutés.
Le Ministre des Finances a néanmoins rassuré le Conseil sur le fait que tout est mis en œuvre pour assurer que la DGDA sera en mesure de prendre le relai à l’échéance du contrat, le 02 janvier 2024.
Il a enfin alerté les membres du Gouvernement sur le fait que l’évaluation à terme de ce contrat risque de présenter une inadéquation financière entre les ressources collectées pour le projet et son coût réel, comparativement aux marchés publics classiques.
Aussi, la survivance de la Redevance Rémunération Informatique (RRI), dont les ressources servent au financement du contrat n’est pas assurée. Ce qui ne plaiderait pas pour la reconduction dudit contrat. Raison pour laquelle les voies alternatives d’accompagnement de la DGDA sont dès à présent examinées.




BCC : La Gouverneure Malangu Kabedi recommande le maintien de la coordination des politiques budgétaire et monétaire

Intervenant comme invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique du pays.
Ainsi, la croissance de l’activité économique pourrait atteindre, sous l’impulsion du secteur minier, 6,3% en 2023.
L’inflation hebdomadaire s’est établie à 0,23% au cours de la semaine sous analyse contre 0,24% la semaine précédente. En cumul annuel, l’inflation a atteint 2,78% venant de 2,54% une semaine plus tôt.
Au 03 février 2023, le marché de change est demeuré stable sur les deux segments. Le cours indicatif a connu une légère dépréciation de 0,1% tandis que sur le marché parallèle, il a été noté une appréciation de 0,2%.
Face au risque de récession de l’économie mondiale et la persistance du niveau élevé de l’inflation mondiale, d’une part ; et de la poursuite des effets néfastes d’inflation importée ainsi que des conséquences liées à la guerre dans l’Est de notre pays, d’autre part ; la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé le maintien de la coordination des politiques budgétaire et monétaire.
Elle a également encouragé le maintien du Pacte de Stabilité et la consolidation des progrès dans la mise en œuvre des réformes structurelles ainsi que la promotion de la diversification de l’économie nationale. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.




OCC : Le DGA Christelle Muabilu en visite d’itinérance à Matadi, Boma, Muanda etr Lukala

Au cours de cette mission d’itinérance, le DGA de l’OCC, Mme Christelle Muabilu va visiter les villes de Matadi- Boma-Muanda et Lukala pour inspecter et faire l´état des lieux des entités faisant partie de la direction provinciale de l’OCC dans cette partie du Congo démocratique.

Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) séjourne depuis le vendredi 10 février 2023 dans   la Province du Kongo Central. A la tête d’une forte  délégation de cet établissement étatique, Christelle Muabilu effectue une mission d’itinérance ayant pour objectif l’inspection et l´état des lieux des entités faisant partie de la direction provinciale de l’OCC dans cette partie du Congo démocratique.

Son itinérance prévoit la visite dans les villes de Matadi- Boma-Muanda et Lukala. Sur place, des échanges avec  tous le personnel, les cadres de directions de  la DIRKOC , la délégation syndicale, ainsi l’association des femmes de l’OCC section Kongo central Sont prévus. Mme le Dga  visitera aussi les laboratoires et postes de l’OCC – direction provinciale.

Question pour le numéro 2 de l’Office congolais de contrôle de palper du doigt les réalités sur  terrain. A son arrivée à Matadi, première étape de cette visite,  Mme le DGA Christelle Muabilu a été accueilli chaleureusement par les agents et cadres de cet établissement.

Il faut noter que l’Office Congolais de Contrôle (OCC), créé par Ordonnance‐loi n° 74/01 du 10 janvier 1974, est transformé en établissement public à caractère scientifique et technique, doté de la personnalité juridique et ci‐après dénommé « l’Office ».

Il a pour objet d’effectuer des contrôles de qualité, de quantité et de conformité de toutes marchandises, des analyses de tous échantillons et produits, ainsi que des contrôles techniques de tous appareils et travaux. Il peut gérer et exploiter des silos, magasins généraux et entrepôts des douanes.