OCC : Christelle Muabilu recommande la promotion de la normalisation et le développement des normes en Rdc

En Rdc, la normalisation peut très bien se développer si le pays prend le ferme engagement d’aller de l’avant en tenant compte de deux phases. A savoir : la promotion de la normalisation, pour la faire connaître au public par des campagnes de sensibilisation et de vulgarisation ; et le développement des normes par la participation de la République démocratique du Congo via l’Office congolais de contrôle (OCC) au niveau national et international, à l’élaboration des normes pertinentes.

Ce pertinent conseil est de Mme Christelle Muabilu, le Directeur général adjoint de l’OCC (Office congolais de contrôle). Conseil prodigué à l’occasion de son discours de lancement des travaux d’une matinée scientifique sur la normalisation. Une activité organisée par l’Office congolais de contrôle (OCC) à travers son département de Normalisation, en marge de la commémoration de la Journée mondiale de la Normalisation, qui a été célébrée le 14 octobre 2022.

Suite à certaines difficultés d’ordre organisationnel, l’OCC a commémoré cette journée à Kinshasa, le vendredi 13 janvier 2023, à travers cette matinée scientifique qui a gravité autour du thème : « Une vision commune pour un monde meilleur par les normes ». Le but était de faire connaître au public les avantages de la normalisation.

A savoir, la normalisation est une activité propre à établir, face à des problèmes réels ou potentiels, des dispositions destinées à un usage commun et répété, visant l’obtention du degré optimal d’ordre dans un contexte donné (Guide 2 ISO/CEI : 1996). Et selon la même source, la norme est un document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.

Ainsi, dans son discours d’ouverture de cette matinée scientifique, la Dga de l’OCC, Mme Christelle Muabilu, a indiqué que le consensus est l’un des avantages inhérents à l’utilisation des normes. Il permet en effet, grâce à une vision commune et à un langage commun, à trouver des solutions efficaces et pérennes à différents problèmes.

Quant au changement climatique, a-t-elle renchérit, « il n’est un secret pour personne que la République démocratique du Congo dispose des solutions à offrir au monde, et que les normes constituent une alternative très crédible d’apporter la solution à ces problèmes. Mais cela passe indubitablement par une manière cohérente et cordonnée de réfléchir ensemble et d’apporter la solution à ce problème ».

Christelle Muabilu a souligné qu’« à la recherche d’une vision commune au niveau national pour une République démocratique du Congo meilleure, l’Office congolais de contrôle (OCC), en tant qu’un des maillons de la chaine de la normalisation au pays, se fait le devoir de sensibiliser les parties prenantes nationales pour vulgariser tant soit peu, les différentes publications normatives, bien sûr avec le concours des autres acteurs étatiques intéressés par la normalisation. C’est donc tout le sens de la manifestation de ce jour ».

Voilà pourquoi, elle a sollicité des participants, une attention soutenue aux échanges « qui pourront nous orienter vers un sens commun à donner à notre développement économique pour un Congo meilleur grâce aux normes », a-t-elle souhaité. Signalons qu’auparavant, Mme la Dga de l’OCC a rendu hommage au Chef de l’Etat « pour les efforts inlassables qu’il ne cesse de fournir afin de permettre à la RDC de faire face aux défis majeurs du moment. Notamment la matérialisation de la Zone de libre échange continental africaine (ZLECAf), mais aussi sur les effets du changement climatique, pour ne citer que ceux-là ».

Signalons que cette journée scientifique de l’OCC sur la normalisation a connu trois temps forts. Avant le discours de Mme Christelle Muabilu, les participants avaient d’abord suivi le mot de bienvenu du chef de département Normalisation de l’OCC. Les échanges ont débuté par des narratifs. Le premier, celui de M. Mpanga Mbuma Gauthier, chef de division du développement des normes – département Normalisation de l’OCC. Il a à cet effet informé que l’OCC est un établissement public à caractère scientifique et technique.

Son objet est de procéder à l’évaluation à la conformité (inspection, certification, essais, analyses…) et au contrôle technique de tous produits fabriqués localement, marchandises et produits à l’importation et à l’exportation. Et à ce jour, l’OCC est membre comité ISO ainsi que de plusieurs autres organismes de normalisation.

Il était également prévu que les participants puissent suivre une présentation sur le système de management de la qualité de la nouvelle norme ISO 9001 version 2015.

Lepetit Baende




6 conseils aux économies en développement pour tirer parti de la transition verte

Imaginez-vous comme ministre des Finances d’une économie en développement. Un écologiste enthousiaste tente de vous convaincre de l’impératif moral de réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre pays. Vous vous ennuyez rapidement parce que vous avez déjà tout entendu et que votre esprit se déplace vers des questions plus urgentes. Votre pays est plein de problèmes, de l’instabilité économique et de l’inflation aux défis du financement des services publics. La réduction des émissions n’est pas une priorité.

Même si vous réussissiez, votre impact sur le climat serait minuscule. Des pays aussi peuplés que le Pakistan, le Nigeria et l’Égypte représentent chacun moins de 1% des émissions mondiales. Les émissions de votre pays, même cumulées depuis la révolution industrielle, sont infinitésimales. Les éliminer tous n’aurait aucun impact matériel sur le climat: vous auriez engagé des coûts et manqué des opportunités de prospérité économique avec peu de résultats.

Pourtant, ce serait une grave erreur de ne pas considérer le changement climatique comme un aspect important de votre travail. Le changement balaie l’économie mondiale alors que les pays reconnaissent que le monde doit réduire les émissions pour prévenir une catastrophe climatique. La décarbonisation réduira la demande de biens et de services sales et augmentera la demande de biens et services plus propres et plus verts. La question n’est pas de savoir ce que vous pouvez faire pour réduire les émissions de votre pays, mais comment vous pouvez dynamiser le développement de votre pays en pénétrant dans des industries à croissance rapide qui aideront le monde à réduire ses émissions et à atteindre zéro émission nette.

L’histoire de votre pays a été fondamentalement façonnée par le développement des quelques produits qu’il est capable de fabriquer chez lui et de vendre à l’étranger. Les économies prospères d’Asie de l’Est et d’Europe de l’Est ont maintenu des décennies de forte croissance en améliorant leurs domaines d’avantage comparatif, de l’habillement à l’électronique en passant par les machines et les produits chimiques. Ils ne sont pas restés coincés dans des industries léguées par le passé. Si votre pays veut créer des emplois qui paient des salaires plus élevés, il devra trouver de nouvelles industries capables de croître et d’exporter de manière compétitive, même avec des salaires plus élevés.

Les pessimistes disent que des opportunités ont peut-être existé dans le passé pour des pays comme le Japon, la Corée ou la Chine, mais ces voies de développement sont maintenant fermées. La décarbonisation créera toutefois de nouvelles opportunités, en particulier pour ceux qui évoluent rapidement. Les voies qui s’ouvrent n’ont pas été empruntées par de nombreux prédécesseurs. Certains sont encore vierges. La décarbonisation nécessitera d’importants investissements en installations nouvelles, et les usines devront trouver de nouveaux endroits pour s’installer. Cela pourrait être une grande opportunité pour votre pays, mais pour l’évaluer, vous devez comprendre le paysage changeant.

Nous ne savons pas quelles technologies alimenteront l’économie mondiale à faibles émissions de carbone, ni quels matériaux et capacités de fabrication elles auront besoin, ni quels régimes réglementaires le monde adoptera, et encore moins quel type de coopération ou de conflit caractérisera les relations entre les plus grands émetteurs. Ces incertitudes seront résolues par les pays qui jouent un rôle actif et maîtrisent les capacités qui sous-tendront leur avantage comparatif futur. Gardez à l’esprit ces six thèmes lorsque vous explorez et exploitez les opportunités et les menaces.

1- Adopter l’électrification mondiale. Plus de 70 % des émissions mondiales proviennent de la consommation d’énergie. Pour décarboniser, le monde doit électrifier ce que nous faisons actuellement avec les combustibles fossiles et produire cette électricité à partir de sources vertes telles que l’éolien et le solaire. Cela nécessitera des quantités massives de panneaux solaires, d’éoliennes, de câbles électriques et de condensateurs, ainsi que des mécanismes de stockage de l’énergie, tels que les batteries lithium-ion. Des électrolyseurs et des piles à combustible seront également nécessaires pour convertir l’électricité en hydrogène et vice-versa. Tous ces produits sont très intensifs en métaux et en terres rares. La production de ces minéraux devra augmenter de plusieurs multiples si le monde veut atteindre zéro émission nette. Donc, la neutralité carbone nécessite un boom minier.

L’exploitation minière elle-même est une industrie très énergivore. L’avenir exigera probablement que l’énergie utilisée dans l’exploitation minière soit également verte. L’exploitation minière a également des impacts environnementaux locaux et consomme beaucoup d’eau. La plupart des pays ne parviennent pas à mettre en œuvre un régime ouvert à l’investissement, mais gèrent adéquatement ces risques et conflits d’intérêts.

En outre, ces minéraux doivent être transformés en biens d’équipement nécessaires au processus d’électrification. Cela implique de longues chaînes de valeur mondiales de fabrication. Aujourd’hui, de nombreuses méga-usines sont construites pour produire des batteries lithium-ion, principalement en Chine, en Europe et aux États-Unis. Pourquoi n’y en a-t-il pas dans votre pays? Avez-vous ce qu’il faut pour les accueillir? Si ce n’est pas le cas, pouvez-vous acquérir les capacités manquantes?

Alors que certaines industries se développeront à mesure que le monde se décarbonisera, d’autres diminueront. Certains peuvent être dans votre pays. Vous devez identifier les industries d’exportation qui feront face à des vents contraires parce qu’elles sont de grands émetteurs ou fournissent des chaînes de valeur à fortes émissions. Les intérêts particuliers au pays rejetteront le réchauffement climatique comme un canular et se mobiliseront contre les politiques d’écologisation. Mais ils seront néanmoins touchés par ces tendances mondiales. Plus tôt que vous ne le pensez, vos entreprises de ces industries auront du mal à accéder au financement parce que les marchés financiers craindront que les actifs qu’elles financent soient bloqués. Trouvez des moyens de redéployer les capacités vers des prospects plus prometteurs.

2- Capitaliser sur la proximité des énergies renouvelables. Le soleil brille et le vent souffle dans de nombreux pays, mais certains (dont la Namibie, le Chili et l’Australie) travaillent dur pour utiliser ces ressources pour produire des produits énergétiques verts. C’est peut-être un premier pas vers un avenir encore plus prometteur. Voici pourquoi.

Le pétrole et le charbon sont incroyablement denses en énergie, ce qui signifie qu’ils contiennent beaucoup d’énergie par unité de poids et de volume. Cela les rend bon marché à transporter. Si un baril de pétrole vaut environ 100 $ au puits, l’expédier à l’autre bout du monde coûte moins de 4 $. En conséquence, le pétrole et le charbon ont rendu le monde plat d’un point de vue énergétique. Les pays pauvres en énergie pourraient devenir compétitifs dans le domaine des produits à forte intensité énergétique. La Chine, le Japon et l’Allemagne, par exemple, sont de grands exportateurs d’acier, mais des importateurs d’énergie.

Il est peu probable que ce soit le cas avec les alternatives au pétrole. Dans le cas du gaz naturel, par exemple, il existe d’énormes différences de prix entre les marchés en raison de la difficulté et du coût de liquéfaction et de transport du gaz naturel liquéfié. Les pays très ensoleillés produisent de l’énergie solaire pour moins de 20 dollars le mégawattheure. Pour déplacer l’énergie sur une longue distance, elle doit être stockée dans une molécule telle que l’ammoniac. Mais la conversion multipliera par six le coût de l’énergie (sans compter le coût du transport). Cela crée d’énormes incitations à utiliser les énergies renouvelables in situ. Les industries énergivores se déplaceront vers des endroits riches en énergie verte. Votre pays sera-t-il l’un d’entre eux?

3- Maintenez le coût du capital bas. Le soleil brille, le vent souffle et la pluie tombe gratuitement. La majeure partie du coût de la production d’énergie renouvelable est le coût fixe de l’équipement, y compris le coût du capital pour l’acheter. Combien payez-vous? Si vous êtes en Allemagne, vous pouvez peut-être obtenir un financement à 2%. En République dominicaine, il peut être de 7%. Ainsi, bien que la République dominicaine soit plus ensoleillée que l’Allemagne, cela ne se traduit pas par une énergie solaire moins chère. C’est un problème majeur parce que le soleil est fort sous les tropiques, mais les marchés de capitaux évitent ces régions, inversant leur avantage comparatif. De bonnes institutions et une bonne gestion macroéconomique qui maintiennent le risque pays à un faible niveau sont des déterminants essentiels du coût du capital et, par conséquent, de la capacité de votre pays à être compétitif dans le domaine de l’énergie verte.

Le monde est plein de pays qui ont gaspillé leurs richesses naturelles en raison de défaillances dans la gouvernance macroéconomique et du secteur minier. Le Venezuela possède sans doute les plus grandes réserves de pétrole du monde, mais la production de pétrole a chuté de 80% par rapport au pic de 1998 en raison de l’expropriation du pétrole et de la mauvaise gestion macroéconomique qui ont effrayé les marchés financiers. Un sort similaire pourrait attendre les pays possédant les métaux nécessaires à la transition verte, tels que le lithium, le cobalt, le cuivre, l’aluminium et le nickel, s’ils gèrent mal leurs ressources.

4- Gérer les risques technologiques. L’incertitude technologique a toujours été avec nous. Qui aurait pensé que le smartphone remplacerait le réveil, l’appareil photo, le lecteur CD et même l’ordinateur personnel? Aujourd’hui, un mégawattheure d’énergie solaire lorsque le soleil brille ou que le vent souffle est moins cher que le combustible fossile nécessaire pour générer le même mégawatt à l’aide d’une centrale thermique. C’était impensable il y a dix ans.

Sur la route du net zéro, nous ne savons pas quelles technologies gagneront la course. Mais nous sommes conscients de nombreuses technologies en lice. Ils apparaissent d’abord sous forme d’idées dans des articles scientifiques et des brevets. Ils passent ensuite à des usines pilotes et éventuellement commerciales. Vous devez être conscient des paris placés à travers le monde.

La surveillance technologique est effectuée régulièrement par l’industrie, mais peu de gouvernements en font suffisamment. Israël et Singapour ont des scientifiques en chef dans leurs ministères de l’économie pour anticiper les changements qui pourraient arriver et décider des paris les plus prometteurs en matière de R&D. Compte tenu des importantes ressources en lithium au Chili, le gouvernement investit dans un centre de recherche sur le lithium avec un consortium d’universités mondiales afin qu’il puisse être à la pointe des technologies qui pourraient réduire les coûts et améliorer l’utilisation du lithium tout en suivant celles qui pourraient le remplacer.

5- Explorer les puits de carbone. Zéro net n’est pas zéro brut. La différence réside dans la capture du carbone, et l’avenir est susceptible de créer des marchés pour cela. Vous pourrez peut-être obtenir des crédits carbone en reboisant des zones déboisées ou en protégeant les forêts existantes. En Amazonie, par exemple, les gens abattent des arbres parce qu’il est plus rentable d’utiliser la terre pour l’élevage du bétail. Pourtant, à des prix raisonnables du carbone, la forêt peut capter du carbone qui a plus de valeur par hectare que le bœuf. Mais les prix du carbone aujourd’hui ne sont pas raisonnables. Dans de nombreux pays, ils n’existent même pas ou, s’ils existent, ils ne représentent qu’une petite fraction de ceux d’Europe – trop bas pour rendre les forêts plus rentables que l’élevage de bétail.

Dans un marché qui fonctionne bien, les prix du carbone devraient être égalisés à l’échelle mondiale parce que l’atmosphère est mondiale. Mais les marchés ne peuvent pas croire que le carbone capturé par les arbres cette année ne retournera pas dans l’atmosphère l’année prochaine lorsque quelqu’un défrichera la terre pour le bétail. Pour cette raison, vos crédits carbone se négocient à un rabais énorme, voire pas du tout. Vous devez développer les institutions pour des crédits carbone crédibles.

Il y a aussi d’autres éviers. Vous pouvez avoir des formations géologiques qui sont idéales pour stocker le carbone qui a été capturé. Vous devez déterminer où ils se trouvent et certifier qu’ils sont sûrs et scellés. Vous devez définir des droits de propriété sur ces formations géologiques afin que l’investissement puisse avoir lieu et que vous puissiez percevoir un loyer sur l’espace de stockage. Cela nécessitera du travail parce que la législation a été élaborée en supposant que les gens retireraient des matériaux précieux du sol, et non y mettraient des résidus indésirables. Si vous développez un marché de puits de carbone à long terme, il pourrait préserver vos forêts, trouver une nouvelle valeur dans votre sous-sol et aider le monde à se décarboniser.

6- Planifiez d’apprendre. Aucun pays aujourd’hui n’excelle dans les technologies et les industries qui façonneront l’avenir. Mais certains apprendront et d’autres non. Que ferez-vous pour vous assurer que votre pays fait partie du premier groupe ? Trop souvent, on dit aux pays d’éviter les choses qu’ils ne font pas bien et de se concentrer sur les choses pour lesquelles ils sont bons. Mais la croissance n’a jamais consisté uniquement à se concentrer sur les domaines actuels d’avantage comparatif. Il s’agit également de faire évoluer cet avantage. La France a une longue histoire d’être bonne au vin et au fromage, mais elle est également devenue bonne pour les avions commerciaux et le train à grande vitesse. Qui développera la capacité de fabriquer des électrolyseurs de manière compétitive? Qui transformera son soleil et son vent en une source d’avantage ? Ce seront ceux qui se concentreront sur l’attraction d’investissements stratégiques et de talents mondiaux, sur la facilitation de l’adoption technologique en soutenant les programmes de recherche dans les universités et au-delà. Cela peut rarement se faire en fermant le marché intérieur.

Demander aux pays de contribuer à la décarbonisation mondiale en donnant la priorité à la réduction de leur propre empreinte carbone est un cadre inutile. Créer de la valeur et des moyens de subsistance chez nous en aidant le monde à se décarboniser est une proposition plus prometteuse. Parce qu’il s’agit de nouveaux défis, ils sont forcément ouverts à de nouveaux acteurs. Vous pouvez être l’un d’entre eux. Les gains pourraient être énormes.




Selon la Banque mondiale : Les pays en développement vont subir un ralentissement net et durable de l’activité économique

En 2023, la croissance mondiale tombera à 1,7 %, contre un taux de 3 % prévu il y a six mois

Selon les dernières Perspectives économiques mondiales publiées par la Banque mondiale, la croissance marque fortement le pas sous l’effet de l’inflation, de la hausse des taux d’intérêt, de la diminution des investissements et des perturbations causées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Compte tenu de la précarité de la situation économique, toute nouvelle évolution défavorable — comme une inflation plus élevée que prévu, une hausse brutale des taux d’intérêt pour la contenir, une résurgence de la pandémie de COVID-19 ou une escalade des tensions géopolitiques t— pourrait faire entrer l’économie mondiale en récession. Ce serait la première fois en plus de 80 ans que deux récessions mondiales se produiraient au cours de la même décennie.

La croissance de l’économie mondiale devrait s’établir à 1,7 % en 2023, puis à 2,7% en 2024. On anticipe un ralentissement marqué et généralisé, les prévisions étant revues à la baisse pour 95 % des économies avancées et près de 70 % des économies de marché émergentes et en développement.

Au cours des deux prochaines années, la croissance du revenu par habitant dans ces économies devrait être de 2,8 % en moyenne, c’est-à-dire un point de pourcentage de moins que la moyenne enregistrée sur la période 2010-2019. En Afrique subsaharienne, qui abrite environ 60 % des personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde, la progression du revenu par habitant pour les années 2023-2024 ne devrait être que de 1,2 % en moyenne, ce qui risque d’entraîner une augmentation de la pauvreté.

« La crise qui menace le développement s’aggrave à mesure que les perspectives de croissance mondiale se dégradent, déclare le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. Les économies émergentes et en développement connaissent depuis plusieurs années une croissance en berne en raison d’un lourd endettement et d’investissements insuffisants, car les capitaux mondiaux sont absorbés par les économies avancées confrontées à des niveaux de dette publique extrêmement élevés et à des taux d’intérêt en hausse. La faiblesse de la croissance et des investissements des entreprises aggravera les reculs déjà dévastateurs en matière d’éducation, de santé, de réduction de la pauvreté et d’infrastructures, ainsi que les nécessités liées au changement climatique. »

La croissance des économies avancées devrait chuter de 2,5 % en 2022 à 0,5 % en 2023. Ces deux dernières décennies, des ralentissements de cette ampleur étaient annonciateurs d’une récession mondiale. Aux États-Unis, la croissance devrait tomber à 0,5 % en 2023 ; ce taux, inférieur de 1,9 point de pourcentage par rapport aux prévisions précédentes, constituera la plus faible performance enregistrée par ce pays depuis 1970, en dehors des épisodes officiels de récession. En 2023, la croissance de la zone euro devrait être nulle, ce qui correspond à une révision à la baisse de 1,9 point de pourcentage. La Chine quant à elle devrait enregistrer une progression de 4,3 % en 2023, soit 0,9 point de moins que les prévisions précédentes.

En excluant la Chine, la croissance des économies de marché émergentes et en développement devrait ralentir de 3,8 % en 2022 à 2,7 % en 2023, en raison d’une demande extérieure nettement plus faible conjuguée à une forte inflation, des dépréciations monétaires, un resserrement des conditions de financement et d’autres difficultés intérieures.

Fin 2024, les niveaux de PIB dans les économies émergentes et en développement resteront inférieurs d’environ 6 % aux prévisions antérieures à la pandémie. Par ailleurs, même s’il est probable que l’inflation mondiale se modère, elle demeurera supérieure aux niveaux d’avant la COVID.

Le rapport fournit en outre la première évaluation complète des perspectives à moyen terme de la progression de l’investissement dans les économies de marché émergentes et en développement. Sur la période 2022-2024, l’investissement brut dans ces pays devrait augmenter d’environ 3,5 % en moyenne, soit moins de la moitié des taux observés au cours des deux décennies précédentes. Le rapport suggère aussi aux décideurs politiques différentes options pour accélérer la croissance de l’investissement.

« Le niveau peu élevé des investissements est très préoccupant, parce qu’il s’accompagne d’un faible niveau de productivité et d’échanges commerciaux et qu’il assombrit les perspectives économiques globales. Sans une croissance forte et soutenue de l’investissement, il est tout simplement impossible de faire des progrès significatifs dans la réalisation des objectifs de développement et de lutte contre le changement climatique, souligne Ayhan Kose, directeur de la cellule Perspectives de la Banque mondiale. Les politiques visant à stimuler les investissements doivent être adaptées aux circonstances nationales, mais il faut toujours commencer par mettre en place des cadres budgétaires et monétaires solides et par la mise en œuvre de réformes globales du climat d’investissement. »

Le rapport met également en lumière les difficultés spécifiques de 37 petits États, des pays dont la population est inférieure ou égale à 1,5 million d’habitants et qui ont connu un ralentissement plus marqué et un rebond beaucoup plus limité que les autres économies après la pandémie, en partie à cause des perturbations prolongées du tourisme. En 2020, la production économique des petits États a chuté de plus de 11 %, sept fois plus que dans les autres économies émergentes et en développement. Le rapport constate que ces pays subissent souvent des pertes liées aux catastrophes qui représentent en moyenne environ 5 % du PIB par an, ce qui constitue un sérieux obstacle à leur développement économique.

Leurs responsables politiques peuvent améliorer les perspectives de croissance à long terme en renforçant la résilience au changement climatique, en encourageant une véritable diversification économique et en améliorant l’efficacité des administrations publiques. Le rapport appelle la communauté internationale à aider les petits États en maintenant les flux d’aide publique nécessaires pour soutenir l’adaptation au changement climatique et contribuer à rétablir la viabilité de la dette.

Perspectives régionales :

Asie de l’Est et Pacifique : La croissance devrait remonter modérément à 4,3 % en 2023 et 4,9 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (i).

Europe et Asie centrale : L’économie de la région devrait tomber à 0,1 % cette année, puis s’établir à 2,8 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (i).

Amérique latine et Caraïbes : La croissance devrait ralentir à 1,3 % en 2023 avant de remonter à 2,4 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (i).

Moyen-Orient et Afrique du Nord : La croissance devrait marquer le pas à 3,5 % en 2023 et 2,7 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale.

Asie du Sud : La croissance devrait ralentir à 5,5 % en 2023 avant de remonter légèrement à 5,8 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (i).

Afrique subsaharienne : La croissance devrait se modérer pour s’établir à 3,6 % en 2023, puis monter à 3,9 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale.




Face à la chute des IDE, la MIGA innove

Parmi les exemples récents de projets financés par la MIGA à travers ses garanties contre le non-respect des obligations financières, figurent entre autres la construction d’un campus universitaire au Maroc.

D’après les derniers rapports de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, les flux mondiaux d’investissements directs étrangers (IDE) ont chuté de près d’un tiers au deuxième trimestre de 2022. En effet, les investissements en direction de plusieurs régions émergentes ont considérablement diminué tandis que ceux destinés à l’Afrique sont quasi inexistants. Les perspectives pour l’année prochaine ne sont guère réjouissantes.

Considérés comme essentiels pour la formation de capital et le transfert de connaissances dans les économies émergentes, les IDE en faveur de ces pays stagnent relativement depuis 10 ans et ne suivent pas le rythme de leur croissance économique globale.

Nouveaux produits

La MIGA (l’une des institutions formant le Groupe de la Banque mondiale), dont la mission est de promouvoir les investissements dans les pays en développement, a élargi sa gamme de produits pour s’adapter à cette réalité. Créée en 1988, elle fournissait principalement des garanties contre les risques politiques afin de stimuler les IDE.

En 2009, pour enrichir sa gamme traditionnelle de produits d’appui aux IDE, la MIGA a créé la première d’une série de garanties offrant d’autres mécanismes de promotion de l’investissement dans les marchés émergents.

C’est ainsi qu’elle a lancé son produit d’optimisation du capital, qui protège les banques internationales contre l’expropriation des réserves qu’elles détiennent dans les banques centrales des marchés émergents. Ce produit permet de libérer des capitaux utilisés pour octroyer de nouveaux prêts au niveau local afin de stimuler le développement, notamment dans des secteurs clés tels que le financement climatique, les petites et moyennes entreprises et les entreprises féminines.

La demande de ce produit n’a cessé de croître depuis son lancement et il contribue aujourd’hui encore à augmenter l’offre de crédits et de liquidités dans les économies émergentes et en développement, comme ce fut le cas pendant la pandémie de COVID-19.

En juin 2020, par exemple, la MIGA a émis des garanties à hauteur de 235 millions de dollars en faveur d’une filiale à 100 % du groupe sud-africain FirstRand pour couvrir les réserves que celle-ci détient au Botswana, en Eswatini, au Ghana, au Lesotho, au Mozambique, au Nigéria et en Zambie. Cette garantie de l’Agence a permis à la banque d’accorder davantage de prêts dans ces pays.

Garantir les prêts aux gouvernements

Poursuivant ses innovations, l’Agence lance en 2011 la garantie contre le non-respect des obligations financières, qui encourage les crédits du secteur privé aux gouvernements en couvrant les pertes qui résulteraient d’un défaut de paiement.

En 2013, elle introduit une variante de cette garantie qui étend la couverture aux prêts accordés aux entités infranationales et aux entreprises publiques.

Parmi les exemples récents de projets financés par la MIGA à travers ses garanties contre le non-respect des obligations financières, figurent entre autres la construction d’un campus universitaire au Maroc, la construction d’un port en Colombie, un programme de prêts hypothécaires verts au Pérou et des prêts destinés à soutenir les petites entreprises et le secteur du logement au Paraguay.

Bien que l’assurance traditionnelle de la MIGA contre le risque politique reste cruciale pour promouvoir les investissements directs étrangers, ses nouveaux produits ont tout de même connu un essor considérable ces dernières années, car ils ont permis d’apporter un appui à des pays confrontés à de nombreuses crises concomitantes. Ensemble, ces garanties représentent la majorité des émissions annuelles de la MIGA ces cinq dernières années.

COVID et commerce

La récente pandémie de COVID a fourni à la MIGA une autre occasion d’innover, en adaptant les produits existants pour permettre un accès rapide aux liquidités et répondre aux besoins immédiats.  En 2021 et 2022, l’Agence a fourni des garanties qui ont permis à plusieurs pays de se procurer des fournitures et des services médicaux urgents, ainsi que d’autres garanties pour contrer les effets économiques négatifs de la pandémie.

Entre autres projets liés à la COVID, les garanties de l’Agence ont permis de moderniser le système sanitaire aux Bahamas, de fournir un fonds de roulement au gouvernement mexicain pour renforcer sa riposte à la COVID, de financer une reprise verte et inclusive en Serbie à la suite de la pandémie, et d’améliorer l’accès au financement pour les petites entreprises et les entreprises féminines au Cambodge, ces pays répartis sur cinq continents étant tous confrontés à des tensions financières en raison de la COVID.

La pandémie a également créé des goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement mondiale et un besoin urgent de faciliter la circulation des biens essentiels entre les pays. Pour y remédier, il a fallu augmenter le financement du commerce, qui consiste généralement à offrir des lettres de crédit et d’autres instruments bancaires visant à réduire les risques de paiement liés au commerce international.

L’année dernière, la MIGA a ainsi créé un nouveau produit de garantie du financement du commerce pour faciliter les échanges de biens essentiels, notamment de denrées alimentaires et de matériel médical, dans les pays à faible revenu et fragiles, afin de contribuer à revitaliser les chaînes d’approvisionnement mondiales affaiblies par la pandémie. Ce produit a été utilisé pour la première fois en novembre dans le cadre d’une collaboration avec la Société financière internationale (IFC) pour couvrir une ligne de crédit de 20 millions de dollars en faveur de la Banque de Kigali au Rwanda. Et cette opération ouvre la voie à de nombreuses autres.

À l’instar de son produit de garantie du financement du commerce déployé avec l’appui d’IFC, le succès des émissions de la MIGA doit beaucoup aux relations solides que l’Agence entretient avec IFC et la Banque mondiale. Dans les zones les plus risquées, la MIGA bénéficie également du concours de divers fonds fiduciaires et du guichet de promotion du secteur privé de l’Association internationale de développement (IDA). En fin de compte, ces entités, unies au sein du Groupe de la Banque mondiale, coordonnent leurs activités en vue d’améliorer les vies et les moyens de subsistance dans les économies émergentes et en développement.

L’innovation continuera sans aucun doute d’occuper une place de choix dans la prochaine stratégie triennale de la MIGA en cours de finalisation.  L’Agence poursuivra sa mission première qui consiste à promouvoir les flux transnationaux d’IDE, tandis que les nouveaux produits et les nouvelles approches lui permettront de s’attaquer aux défis liés au changement climatique et à d’autres biens publics mondiaux qui inhibent le développement.




Lors d’une conférence par visio-conférence : Julien Paluku invite les hommes d’affaires indiens à venir investir dans les Zones économiques

  1. Julien Paluku, ministre de l’Industrie invite les investisseurs indiens de venir travailler en République Démocratique du Congo pour ainsi appuyer son pays dans la mise en œuvre de son plan Directeur d’Industrialisation chiffré à 58,4 milliards de dollars américains et qui augure la transformation locale de ses ressources naturelles.

Ces hommes d’affaires indiens sont également appelés de venir s’installer dans les Zones économiques spéciales pour bénéficier des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers qu’offrent celles-ci et d’appuyer l’Etat congolais dans l’exécution du projet panafricain de développement d’une chaîne de valeur régionale.

Julien Paluku Kahongya a lancé cet appel du Gouvernement congolais au cours de la conférence sur le développement des synergies sud focalisée sur plusieurs domaines dont l’industrie, le commerce, la technologie, le tourisme et la santé. Cette conférence a été organisée ce vendredi par visio-conférence par le ministère indien du Commerce et de l’Industrie.

« La Rdc s’est engagée dans la création de la chaine de valeur autour des batteries électriques. Nous avons ce qu’il faut, à savoir le cobalt, le nickel et le manganèse et nous sommes le pays solution dans cette transition énergétique et écologique qui fait aujourd’hui l’actualité dans le monde. Voilà pourquoi nous invitons tous ceux qui sont intéressés par la panoplie des projets et contenus dans le plan directeur de la Rdc, de venir dans notre pays, parce que ce plan directeur est déjà chiffré à hauteur de 58.4 milliards de dollars, ce qui intéresserait plus de partenaires dans plusieurs domaines », a expliqué le ministre congolais de l’Industrie.

A l’issue cette conférence, le ministre indien du Commerce et de l’Industrie a rassuré que son pays va consolider le partage de son expertise en développement avec les pays africains.

Signalons que le ministre congolais de l’Industrie était entouré du Directeur de Cabinet du ministre du Commerce Extérieur, représentant le ministre Jean-Lucien Bussa, mais aussi des experts de son cabinet.




Faible performance dans l’exécution des accords de prêt : Nicolas Kazadi projette de se rendre en Inde pour des discussions approfondies avec Exim Bank

Le Ministre des Finances a informé le Conseil, qu’à la suite des recommandations du Président de la République formulées lors de la 77ème réunion du Conseil des Ministres, le Premier Ministre a présidé, le jeudi 24 novembre 2022, une séance de travail visant à établir les diligences devant conduire à la relance effective du projet de construction de la centrale hydroélectrique du Grand Katende.

C’est ainsi qu’il a délégué une mission d’évaluation du projet, du 08 au 15 décembre 2022 à Katende et à Lubumbashi. A la lumière des conclusions du rapport, le Ministre des Finances a saisi, le 28 décembre 2022, à travers une requête pour un financement supplémentaire au titre d’une nouvelle ligne de crédit du Gouvernement indien pour une valeur totale de 188 millions de dollars américains pour la poursuite du projet de construction de la centrale.

Il a été complété par le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité. Sous un autre volet portant sur le partenariat entre la République Démocratique du Congo et la République de l’Inde, le Ministre des Finances a rappelé que dans le cadre de la coopération Sud-Sud, les deux pays ont conclu notamment entre 2005 et 2015 plusieurs traités portant sur différents domaines de coopération.

Le Ministre des Finances projette de se rendre en Inde pour des discussions approfondies avec Exim Bank au regard du rapport fait par la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP) qui a noté la faible performance dans l’exécution des accords de prêt.

D’après ce rapport, a rappelé le Ministre des Finances, les projets de cette coopération financière sont inachevés et leurs bilans de réalisation sont mitigés, à l’exception du projet du barrage hydroélectrique de Kakobola pour lequel le Gouvernement a apporté un financement supplémentaire et qui devrait s’achever au premier semestre 2023.

Parmi les facteurs ayant conduit à cet état de la situation par le passé, il y a lieu d’évoquer : la mauvaise identification des besoins et formulation des projets ; le manque d’études préalables sur la faisabilité technique et financière de ces projets ; et, le non-recours à la procédure de concurrence pour la sélection des firmes indiennes appelées à exécuter les marchés et ce, malgré les dispositions légales existantes en matière de passation de marché sur financement extérieur.




Aimé Boji et Nicolas Kazadi encouragés à payer les rétrocessions des crédits budgétaires aux Entités Territoriales Décentralisés

Le président de la République a insisté pour la mise en place d’un programme de renforcement des capacités des cadres de ces Entités Territoriales Décentralisées (ETD) pour une compréhension commune des prérogatives constitutionnelles leur dévolues.

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé en visioconférence, la quatre-vingt-deuxième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 13 janvier 2023.

Il, a de prime abord, sensibilisé les membres du Conseil sur la nécessité de renforcer les capacités des cadres des entités territoriales décentralisées.

En effet, la récente désignation des nouveaux cadres de la territoriale, à savoir les Administrateurs des Territoires et leurs Adjoints, les Maires des Villes et les Bourgmestres des Communes ainsi que leurs adjoints respectifs, est l’expression de son engagement à faire de ces Entités, le socle du développement socio-économique à la base.

Ces nominations interviennent dans un contexte dynamique, caractérisé pour la première fois dans la vie politique de notre jeune démocratie, par la tenue prochaine des élections locales comme l’atteste le calendrier électoral publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Ce contexte dynamique devrait inexorablement pousser les animateurs des Institutions à prendre conscience que les acteurs de la territoriale d’aujourd’hui doivent pratiquer une gouvernance exemplaire, basée sur une gestion publique de proximité, clairement observable et mesurable par les résultats de leurs actions qui rythment la vie quotidienne de leurs administrés, notamment la sécurité des quartiers, la salubrité, les services de l’Etat-civil, l’organisation de la localisation et du fonctionnement des marchés.

Pour ce faire, le Président de la République a d’une part chargé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières de développer et de mettre en œuvre un Programme de renforcement des capacités des cadres de ces Entités Territoriales Décentralisées (ETD) pour une compréhension commune des prérogatives constitutionnelles leur dévolues.

D’autre part, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, et le Ministre des Finances, ont été encouragés à pratiquer, dès l’entame de l’exercice budgétaire 2023, la régularité et l’exhaustivité des rétrocessions des crédits budgétaires alloués aux Entités Territoriales Décentralisés pour permettre à ces dernières de remplir valablement leurs missions




COMMUNIQUE OFFICIEL N° 01/002 /DG1/DG/DESCOM/CD/BK/CK/2Q23

COMMUNIQUE OFFICIEL N° 01/002 /DG1/DG/DESCOM/CD/BK/CK/2Q23

 




Comm. Officiel DGRK n°001. Échéances IF, IRL 2023 et R.L 20222

Comm. Officiel DGRK n°001. Échéances IF, IRL 2023 et R.L 20222




Comm. Officiel DGRK n°002. Téledeclaration pour DIM, DRL, DRG et DRN-N

Comm. Officiel DGRK n°002. Téledeclaration pour DIM, DRL, DRG et DRN-N