Les pays de l’Opep+ échouent à faire remonter les cours du pétrole

L’Opep change de stratégie et décide d’attendre deux mois de plus pour relancer sa production. Le nombre de barils mis sur le marché chaque jour ne devrait remonter qu’à partir de décembre et non plus octobre. Mais la demande est si morose que même cette décision n’a pas bousculé les cours du baril de brut.

L’Opep, qui regroupe aujourd’hui 22 membres, avait prévu de rouvrir ses robinets à partir d’octobre dans l’idée de remettre sur le marché progressivement d’ici à un an 2,2 millions de barils par jour.

Mais l’été est passé par là et la relance de la consommation portée par les vacances et ce qu’on appelle aux États-Unis la « driving season » n’ont pas réussi à redresser les prix du brut. Le WTI, référence du pétrole américain, est passé sous la barre des 70 dollars et le Brent, référence européenne de l’or noir, a atteint début septembre son plus bas niveau depuis décembre 2023. Une tendance qui a incité huit des 22 membres du cartel (l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman) à ne pas rouvrir les vannes aussitôt que prévu.

 

Signaux économiques négatifs

La raison économique l’a emporté mais n’a pas réussi à donner un coup de fouet au marché. Au contraire, puisque la baisse des prix s’est poursuivie après l’annonce du cartel. « Les prix n’avaient pas non plus été impactés ces derniers jours par l’annonce de la baisse massive des stocks américains. Peut-être parce qu’elle était moins forte que prévue ou parce que la baisse des volumes d’essence livrés au marché américain à ce moment-là l’avait emporté dans les esprits » ».

(Source : RFI, Marie-Pierre OLPHAND)




Sous la supervision de Julien Paluku: L’OCC signe avec une entreprise chinoise pour l’exportation de plusieurs produits ( soja, sésame, piment, café et caco vers la Chine)

C’est une très belle moisson réalisée par le Ministre congolais du Commerce Extérieur en marge du forum de coopération Chine-Afrique qui s’est clôturée hier vendredi à Beijing après une semaine des rencontres et discussions de haut niveau.

Julien Paluku Kahongya a supervisé la cérémonie de signature d’un protocole d’accord sur l’achat des produits agricoles congolais vers la Chine.

Les entreprises chinoises qui ont signé avec les entreprises congolaises ont fait directement la première commande qui est d’un million de tonnes de soja , 20.000 tonnes de sésame, 10.000 tonnes de piment , 5.000 tonnes de café et 3.000 tonnes de cacao.

Cette signature augure la réconciliation des congolais avec la terre pour augmenter le volume des exportations de la RDC vers la Chine a fait entendre le Ministre du Commerce Extérieur tout appelant encore une fois les opérateurs congolais de s’intéresser plus à l’agro-business, car le Gouvernement a listé 62 produits qui feront l’objet des exportations.

Juste après, Julien Paluku Kahongya a supervisé la signature d’un protocole d’accord entre l’Office Congolais de Contrôle (OCC) représenté par son Directeur Général, Étienne Tshimanga et la société chinoise Beijing Lixiaoman Technology; objectif, moderniser davantage l’Office Congolais de Contrôle (OCC).

Grâce à ce partenariat , l’OCC va se doter des laboratoires ultramodernes certifiés pour ainsi renforcer le contrôle de la qualité, de la conformité et de la certification des produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo pour ainsi matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi dans ce domaine s’est réjoui le Ministre du Commerce Extérieur.

Signalons que ce Ministre jusqu’auboutiste et infatigable a multiplié différentes rencontres dans la capitale chinoise en vendant les opportunités qu’offre la RDC, et ce, dans le but de faire bénéficier son pays d’une grande part de 50 milliards de dollars américains annoncés par le Président chinois, Xi Jinping en faveur du continent africain.




La Rdc a participé à la conférence de haut niveau sur la ceinture et la route à Beijing 

Désigné par le Chef de l’État, le ministre du Commerce extérieur Julien Paluku a pris part, jeudi 05 septembre 2024 à Beijing à la conférence de haut niveau sur la « Ceinture et la Route », en vue d’assurer la connectivité de l’Afrique à la Chine.

Face au vice-Premier ministre chinois en charge des Affaires d’État Ding Xuexiang, qui a représenté le Président Xi Jinping à ces assises, le ministre congolais a démontré l’apport de la République Démocratique du Congo (RDC) à pouvoir assurer cette connectivité de par son potentiel économique et sa position géostratégique.

« Par cette conférence, nous avons voulu démontrer à tous les États africains, y compris la Chine, l’apport de la RDC dans la connectivité de l’Afrique. Avec ses 2 345 409 km², la RDC est au cœur de l’Afrique et tout passe par là. »

Réagissant à l’annonce du Président chinois d’allouer 50 milliards USD aux investissements en Afrique sur trois ans, le ministre Paluku a affirmé : « il va nous appartenir en rentrant au pays, autour de Mme la Première ministre, de mettre en place un comité Chine – RDC pour nous permettre de capter ces opportunités ».

Le Forum sur la coopération Chine – Afrique a été organisé du 4 au 6 septembre dernier dans le but de renforcer, dans un nouveau contexte, la coopération amicale entre la Chine et les pays africains, relever ensemble les défis de la mondialisation économique et œuvrer au développement commun.




Doudou Fwamba place l’administration au centre de l’action (Tribune)

L’arrivée de l’actuel Ministre des Finances marque un tournant décisif dans la gestion des affaires publiques en République Démocratique du Congo. Depuis sa prise de fonction, ce fils de l’administration, qui a consacré toute sa carrière à servir l’État, se donne pour mission de redorer le blason de l’administration publique. Pour lui, il est impensable de poursuivre sur la voie où les cabinets politiques, souvent temporaires, prenaient le pas sur une administration qui, elle, demeure.

Le ministre des Finances, fort de son expérience au sein de l’administration, comprend mieux que quiconque l’importance de l’associer à chaque décision majeure. En effet, toutes ces réformes qui semblent nouvelles pour ceux qui ont mis leur pied au sein du Ministère des Finances en 2020, sont des mutations débutées depuis 2010 dans le cadre du Plan Stratégique de la Réforme des Finances Publiques et dont le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-botayi est l’un des jeunes cadres au cœur de la mise en œuvre depuis 2011.

Chacun de ses prédécesseurs a bénéficié du travail réalisé par le COREF et les experts des différents piliers de la réforme dont faisait partie l’actuel Argentier National. Ils ont également apporté, chacun sa contribution depuis 2011, certains sans prétention d’être les inventeurs desdites réformes, dont le mérite devrait être attribué aux acteurs de la période 2010-2011, lesquels ont posé les jalons de ces réformes qui n’existaient même pas en concept dans notre pays.

Acteur de la période d’invention desdites réformes, le ministre Doudou Fwamba Likunde Li-botayi apporte sa touche, basée notamment sur le rôle de l’administration, en tant que bras opérationnel de l’État, qui doit être au cœur des discussions dès les premières étapes de prise de décision.

Il vient repréciser le rôle d’orientation politique qui lui incombe en matière de mise en œuvre des réformes des Finances publiques, tout en mettant en branle le rôle stratégique du COREF dans ce domaine, avec en clef de voûte, le rôle de la mise en œuvre opérationnelle des réformes qui incombe aux administrations des Finances en matière des réformes.

Car pour lui, il est inadmissible que les réformes cruciales, dont notamment celle sur la TVA, soient initiées sans la pleine participation de la Direction Générale des Impôts (DGI), ou que des décisions soient prises sans consultation préalable avec des experts desdites administrations.

L’ancien paradigme, où les politiques dictaient leur loi à l’administration, doit être révolu !

Le ministre prône une nouvelle école de pensée où l’homme, qu’il soit cadre administratif ou simple fonctionnaire, est replacé au cœur de l’action publique. Cette approche novatrice vise non seulement à renforcer l’efficacité de l’État au sein de l’administration financière, mais aussi à garantir que les politiques publiques mises en œuvre soient en phase avec les réalités du terrain, telles qu’appréhendées par ceux qui, chaque jour, sont en première ligne.

Le ministre des Finances fait preuve d’une volonté farouche de remettre l’administration à sa juste place, celle d’un partenaire incontournable dans la gestion des affaires publiques. Pour lui, ce sont les fils et filles de l’administration, ceux qui ont grandi au sein de ce système, qui connaissent mieux que quiconque les défis à relever et les solutions à apporter. Leur expertise doit être la pierre angulaire de toute réforme.

En plaçant l’administration au centre de l’action, le Ministre des Finances redonne à celle-ci ses lettres de noblesse, assurant ainsi une continuité et une efficacité accrues dans la mise en œuvre des politiques publiques.

 

Cette vision, empreinte de respect pour les professionnels de l’administration, est la clé d’une gouvernance plus inclusive, plus efficiente, et plus en phase avec les aspirations des Congolais.

Ainsi, ce renouveau, sous l’impulsion du Président de la République, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, augure d’une ère où l’administration ne sera plus une simple exécutante, mais bien une actrice principale dans l’élaboration et la réalisation des politiques publiques. Une ère où la compétence, l’expérience et le dévouement des fonctionnaires seront pleinement reconnus et valorisés, pour le bien de notre pays.




La Rdc disposée à accueillir la première Zone Industrielle Pilote de la Chine 

Au nom du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, M. Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur a commencé par remercier très sincèrement le Président de la République Populaire de Chine, Son Peuple et Son Gouvernement pour l’accueil chaleureux dont notre Président et toute la délégation congolaise ont été bénéficiaires à l’arrivée dans ce beau et grand pays.

En effet, le Forum de Coopération Afrique-Chine est devenu, aujourd’hui, un cadre par excellence de la matérialisation de l’espoir de développement partagé que crée la coopération stratégique entre nos Pays Africains et la Chine en général ; et entre notre Pays, la République Démocratique du Congo et la Chine en particulier.

« Revenant sur la thématique de la Conférence d’aujourd’hui, si au départ, l’initiative « la Ceinture et la Route » a permis d’améliorer le niveau de désenclavement dans différentes régions de Chine et d’élargir les espaces d’ouverture de la Chine sur l’extérieur, aujourd’hui, nous pensons que cette initiative va permettre l’émergence de nouvelles façons de promouvoir le développement commun, mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant entre l’Afrique et la Chine », a-t-il expliqué.

Mais, parlant particulièrement de la République Démocratique du Congo et démontrer son impact dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative, permettez-moi de rappeler que mon Pays est un vaste territoire de 2.345.000 km² et il partage ses frontières avec neuf pays voisins, lesquels, à leur tour, sont entourés de douze autres pays voisins. Ce qui fait que la RDC est avec, au total, 21 pays avec lesquels il entretient des relations immédiates.

Tout cela pour montrer que la République Démocratique du Congo est un maillon important dans cette initiative de « la Ceinture et la Route » en ce qu’elle est le point de connectivité, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest du Continent Africain.

Comme annoncé ce matin par le Président de la République Populaire de Chine, Xi Jinping, Julien Paluku pense que le déblocage de l’équivalent de 50 milliards de Dollars est une voie royale pour assurer la véritable connectivité du continent africain à travers la construction d’infrastructures nécessaires.

Du Plan Directeur d’Industrialisation

Pour la République Démocratique du Congo, les projets qui s’inscrivent dans ce cadre et qui nécessitent une prise en compte dans l’initiative « la Ceinture et la Route » ont été identifiés et repris dans le Plan Directeur d’Industrialisation adopté par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo. Ce Plan Directeur d’Industrialisation définit les composantes principales pour l’essor économique de la RDC et de toute la Région, à savoir : la construction des infrastructures routières ; la construction des infrastructures ferroviaires ; la construction des infrastructures portuaires ; la construction des infrastructures énergétiques ; la construction des infrastructures aéroportuaires et ; la construction des Zones Economiques Spéciales.

Voilà pourquoi, la République Démocratique du Congo est donc disposée à accueillir la première Zone Industrielle Pilote, telle qu’annoncée, ce matin, par le Président Xi Jinping, lorsqu’il dévoilait les dix (10) actions à entreprendre pour la période 2024 – 2027.

Par ailleurs, par la République Démocratique du Congo, la connectivité entre les Océans Indien et Atlantique est possible en passant par le Majestueux Fleuve Congo, long de 4 370 km et en construisant le chemin de fer qui partirait de Kisangani, à l’Est de la RDC, jusqu’à Mombasa, en République du Kenya.

Pour ce faire, un Port en Eau Profonde est en voie d’être construit à Banana, à l’embouchure du Fleuve Congo où il se jette dans l’Océan Atlantique. Et vers le Sud, comme vient de le rappeler mon Collègue de gauche de l’Angola, le Corridor de Lobito vers ce Pays est aussi un autre point de connectivité avec l’Afrique Centrale et avec l’Afrique toute entière.

C’est dire, en bref, que tous ces chantiers et projets d’infrastructures en République Démocratique du Congo inscrivent et alignent notre Pays dans l’initiative « la ceinture et la route » pour laquelle la coopération avec le Gouvernement chinois et les entreprises chinoises nous sont d’une nécessité inestimable.

La République Démocratique du Congo salue donc cette initiative « la ceinture et la route » qui permettra, à coup sûr, de booster la croissance économique et la transformation sociale de notre Continent et particulièrement de notre Pays, afin de tirer des millions de nos compatriotes africains et congolais de la pauvreté croissante, à travers des investissements et l’augmentation de la production interne, l’accroissement de nos exportations aussi bien minières qu’agricoles, manufacturières vers les marchés extérieurs d’Afrique, de Chine et d’ailleurs.

Le tarif douanier zéro accordé à 100% des produits exportés de l’Afrique vers la Chine, tel qu’annoncé ce matin, est aussi là une voie d’assurer une croissance partagée et un avenir meilleur à nos peuples respectifs.

Enfin, pour reprendre les termes du Président de la République Populaire de Chine, je cite Xi Jinping : « Sans la modernisation de l’Afrique et de la Chine qui regorgent, à elles seules, le tiers de la population de la Planète, il sera difficile de parler de la modernisation et du développement du monde ».




Clôture du forum économique Rdc-Chine à Beijing: Que des retombées positives 

La signature de l’Accord Cadre de Partenariat entre le Ministre congolais du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya et le Ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, le développement d’une Zone Économique Spéciale chinoise en République Démocratique du Congo pour substituer les importations et satisfaire le marché congolais et régional, la modernisation du secteur agricole congolais avec l’introduction de la recherche appliquée et la technologie de production des semences en vue de limiter sensiblement les importations dans le secteur agroalimentaire, la définition des modèles de financement à cheval entre les ressources du Trésor Public, les Partenaires Techniques et Financiers ainsi que le Partenariat Public Privé (PPP) et les conventions de collaboration ainsi que la signature d’autres protocoles d’entente dans plusieurs domaines dont le Transport, l’Electricité, l’ Agriculture, les Infrastructures, le Numérique et les Hydrocarbures et d’autres qui seront signés dans les heures qui suivent; voilà les retombées du premier forum économique République Démocratique du Congo- République Populaire de Chine clôturé hier à Beijin par le Vice-Premier Ministre, Ministre du Transport, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo.

Devant la presse, le ministre congolais du Commerce Extérieur a fait entendre que ces retombées sont les fruits d’une véritable diplomatie commerciale et économique menée par le Président de République, Félix Tshisekedi plus que déterminé à développer la RDC et de renchérir que l’heure est désormais au travail pour matérialiser tous ces projets, car une commission mixte composée des experts congolais et chinois a été mise en place quant à ce.

Signalons qu’avant la clôture de ce grand rendez-vous d’affaires qui a réuni plus 300 CEO des entreprises chinoises et congolaises, le Ministre du Commerce Extérieur a insisté sur les avantages de l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre la RDC et la Chine, car son pays mise plus sur le café, le cacao, l’avocat, l’huile de palme et le soja en plus des minerais a-t-il conclu.

Par ailleurs, le coup d’envoi de la 9e édition du Forum de coopération Chine-Afrique a été donné ce matin par le Président chinois, Xi Jinping.

Plusieurs Chefs d’Etat africains dont le congolais, Félix Tshisekedi prennent part à ce forum économique.




Climat des affaires : Doudou Fwamba s’attaque à la normalisation du processus de création d’entreprises

Sur instruction de Mme la Première ministre, Judith Suminwa, et en réponse à la requête de la tutelle de l’Établissement public Guichet Unique de Création d’Entreprises (GUCE), le ministre des Finances, M. Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a tenu, avant son départ pour le Forum Chine-Afrique à Pékin, une importante séance de travail consacrée à l’assainissement des affaires en République Démocratique du Congo. Cette rencontre avait pour principal objectif de réformer et de normaliser le processus de création d’entreprises, avec pour ambition de ramener ce délai à trois jours.
Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une résolution du Conseil des ministres, qui insiste sur la nécessité d’améliorer le climat des affaires dans le pays. Il a été convenu de renforcer le Guichet Unique de Création d’Entreprises (GUCE), un acteur central dans la simplification des démarches administratives pour les entrepreneurs. Des subventions spécifiques seront allouées à cette institution, sous réserve de la mise en place des préalables nécessaires pour garantir une application rigoureuse des nouvelles directives.
Parmi les problématiques majeures abordées, l’attribution du Numéro d’Identification Fiscale (NIF) par la Direction Générale des Impôts (DGI) a retenu une attention particulière. Le NIF, qui est essentiel pour toute entreprise souhaitant opérer légalement en RDC, fait actuellement face à des difficultés en raison de la dispersion des procédures d’obtention des documents. Cette situation va à l’encontre du rôle du Guichet Unique, qui vise justement à centraliser et simplifier ces démarches.
Pour remédier à cette situation, il a été décidé que l’attribution du NIF devra désormais être précédée d’une vérification stricte de l’adresse physique du demandeur ainsi que des documents relatifs à l’entreprise. Cette centralisation au sein du GUCE est conforme à sa mission initiale et vise à garantir la fluidité des démarches administratives pour les entrepreneurs.
Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de simplifier les processus administratifs et de rendre l’environnement des affaires plus attractif en République Démocratique du Congo. Les aspects techniques de la réforme ont également été abordés en profondeur lors de cette rencontre, afin de s’assurer que chaque étape soit mise en œuvre efficacement.
Ont pris part à cette séance de travail le Directeur Général du Guichet Unique de Création d’Entreprises (GUCE), des représentants de la Direction Générale des Impôts (DGI) ainsi que d’autres experts du secteur. Leur expertise a été cruciale pour affiner les mesures adoptées et garantir une coordination optimale des réformes.

En somme, le retour à la normalité dans la création d’entreprises constitue un pas décisif vers l’amélioration du climat des affaires et le soutien au développement économique de la République Démocratique du Congo.




Maîtrise du circuit de procédures à l’import- export: Le curseur du Gouvernement placé sur le SEGUCE

Dix ans après la création du Service Unique Intégral du Commerce Extérieur, (SEGUCE), l’heure est à l’évaluation des réformes déjà engagées par l’Etat congolais avec des réalisations et des obstacles, mais aussi des perspectives.

Cette évaluation a été au centre de la première réunion du Comité de supervision du Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur tenue jeudi 29 août, à l’immeuble du Gouvernement, au ministère de l’Economie.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, le vice-Ministre des Finances et celui du Budget ont pris part à cette réunion.

Ces Membres du Comité de supervision du Guichet Unique avaient à leurs côtés certains animateurs des structures techniques dont l’Office Congolais de Contrôle (OCC), la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), l’Office de Gestion du Fret Multimodal, (OGEFREM) ainsi que le Guichet Unique du Commerce Extérieur-SEGUCE.

Maîtriser le circuit

En effet, c’est en vue de maîtriser le circuit de la dématérialisation de tous les documents liés à l’import-export, de toutes les procédures et de toute autre transaction économique qui intervient dans ce circuit et pour en finir avec les tracasseries dont les opérateurs économiques étaient victimes en République Démocratique du Congo, que le Gouvernement avait tôt fait d’entreprendre des réformes à travers le Guichet Unique du Commerce Extérieure.

Dix ans après sa création, ce Comité de supervision du Guichet Unique s’est retrouvé autour d’une table afin de mettre les points sur les «  i ».

Au cours de cette réunion de plus d’une heure, il a été dit que « le Gouvernement consolide les stratégies pour maîtriser le circuit de dématérialisation des documents et procédures des exportations et importations, et ce, à travers le Guichet Unique du Commerce extérieur, au regard des plaintes enregistrés », selon Daniel Mukoko. Il est donc le fruit de l’imagination du gouvernement congolais mis en place dans l’objectif de simplifier le processus de pré-dédouanement, dédouanement et post dédouanement, mais aussi « dématérialiser des documents qui entrent en ligne de compte dans le processus des importations et exportations » , et, en final, «  mettre fin aux multiples plaintes des opérateurs économiques. Une instruction formelle du Cher de l’État », a-t-il.

Pour sa part, le ministre du Commerce extérieur a expliqué qu’avec ces batteries stratégies, la RDC se résout désormais de prendre des dispositions qui s’imposent. « Le cas de 8 marques de farine de maïs contaminée à l’aflatoxine en provenance de la Zambie devrait être éviter; mais la bonne nouvelle est que le Gouvernement, à travers, ses services spécialisés, a renforcé le contrôle au niveau des frontières et l’OCC a lancé les prélèvements des échantillons de toute farine de maïs au niveau des marchés et entrepôts dans les espaces grand Katanga et grand Kasaï » a ajouté Julien Paluku.

Quant au Coordonnateur et le directeur général du Guichet Unique du Commerce Extérieur-SEGUCE, ils ont salué cet engagement du Gouvernement.

On rappelle que les train des mesures prises lors de cette réunion, aura des effets fastes, puisque le Chef de l’Etat, Felix Tshisekedi a instruit le Gouvernement de faire en sorte que la «  RDC puisse se ranger sur la trajectoire des Etats modernes qui ont réussi à ne pas manipuler les documents, de l’argent mais réussi dématérialiser tout, de manière à permettre qu’il y ait de moins en moins des mains qui touchent aux documents de l’État » , a-t-on insisté, citant Felix Tshisekedi.

Willy K.




La guerre contre l’inflation mondiale n’est pas encore gagnée, mais la victoire est proche

Les banques centrales ont obtenu des progrès substantiels dans la lutte contre l’inflation. En juillet 2022, le taux d’inflation médian dans le monde était de 9,4 %, soit le plus élevé depuis 2008, mais le mois dernier, il était tombé à 2,9 %. Cette baisse de l’inflation est générale, elle est désormais inférieure à son niveau de juillet 2022 dans 90 % des pays.

Pourtant, la guerre n’est pas encore gagnée. L’inflation mondiale est supérieure de 0,7 point de pourcentage au taux antérieur à la pandémie de COVID-19, début 2020. En juillet 2022, elle excédait les fourchettes cibles dans tous les pays dont les banques centrales fixent des objectifs d’inflation. La proportion est aujourd’hui beaucoup plus faible, mais l’inflation dépasse toujours les fourchettes cibles dans plus de 40 % de ces pays.

En résumé, les banques centrales des grandes économies pourraient avoir de bonnes raisons de commencer à baisser leurs taux d’intérêt dans les mois à venir. Il est peu probable toutefois qu’elles réduisent fortement leurs taux directeurs tant qu’elles ne seront pas convaincues que le niveau d’inflation est nettement en passe de revenir vers les fourchettes cibles. Par conséquent, la politique monétaire restera restrictive, ce qui signifie que les marchés émergents et les économies en développement (EMDE) risquent de subir un resserrement des conditions de crédit à l’échelle mondiale pendant un certain temps.

Par ailleurs, les possibles perturbations des chaînes d’approvisionnement et des marchés mondiaux de l’énergie pourraient prolonger le dilemme de nombreuses banques centrales : ramener l’inflation dans les fourchettes cibles, mais aussi ménager un atterrissage en douceur.

Ralentissement de la désinflation

Depuis le pic atteint en 2022, l’inflation a reculé à l’échelle mondiale, se rapprochant des objectifs des banques centrales dans de nombreuses économies avancées et dans les EMDE. L’effondrement des cours des matières premières, qui ont chuté de près de 40 % entre mi-2022 et mi-2023, a contribué pour plus de 2 points de pourcentage à la réduction globale (a) de l’inflation mondiale entre 2022 et 2023. Depuis le début de l’année, les prix des produits de base sont restés dans une fourchette assez large, ce qui a limité la pression désinflationniste. Parallèlement, la hausse des prix des services aux consommateurs est restée obstinément forte cette année dans les économies avancées, même si de récentes études ont montré que l’inflation globale diminuait un petit peu plus vite dans certaines grandes économies.

La dynamique de l’inflation a connu des variations significatives dans les régions des EMDE. L’Europe et l’Asie centrale ont enregistré à la fois la plus forte hausse de l’inflation et son plus fort recul. La plupart des pays de la région ont été fortement exposés à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et aux pressions qui en ont résulté sur les prix des denrées alimentaires et de l’énergie. En revanche, l’inflation est restée faible et stable dans la région Asie de l’Est et Pacifique, où les subventions ont atténué l’impact de la baisse des cours mondiaux des produits de base et où les capacités excédentaires ont persisté.

Note : a. Le graphique montre l’inflation médiane des prix à la consommation en glissement annuel, hors alimentation et énergie. L’échantillon porte sur 31 économies avancées et 46 EMDE. Dernières données disponibles : juin 2024. b. L’IPC désigne l’indice des prix à la consommation. Le graphique montre l’inflation médiane en glissement annuel par région. L’échantillon comprend 108 économies des régions Asie de l’Est et Pacifique (EAP), Europe et Asie centrale (ECA), Amérique latine et Caraïbes (LAC), Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Asie du Sud (SAR) et Afrique subsaharienne (SSA). Dernières données disponibles : juin 2024.

L’inflation devrait reculer et atteindre les cibles des banques centrales en 2026

L’inflation devrait continuer à baisser, passant de 4,9 % en moyenne en 2023 à 3,5 % en 2024, avant de revenir à des niveaux globalement conformes aux objectifs d’inflation moyenne des pays en 2025-26. De même, les enquêtes sur les anticipations d’inflation laissent supposer une désinflation mondiale progressive au cours des deux prochaines années.

L’inflation sous-jacente devrait faiblir à mesure que la demande de services ralentira, ce qui atténuera la hausse des prix des services au moment même où la désinflation des biens sera la plus marquée. La baisse de la demande de services devrait également contribuer à modérer la hausse des salaires, en particulier dans les économies avancées. Les perturbations de l’approvisionnement devraient elles aussi continuer à s’estomper. Enfin, le niveau élevé des taux directeurs réels dans les grandes économies devrait contenir les composantes de la demande sensibles aux taux d’intérêt.

Note : a. Taux médians d’inflation annualisés sur trois mois par composante ; moyennes calculées sur les mois des premier et deuxième semestres de 2023, et en cumul pour 2024. L’échantillon comprend 36 économies avancées et 101 EMDE. b. Projections de l’inflation des prix à la consommation pondérée par le PIB, basées sur des modèles utilisant le modèle économique mondial d’Oxford Economics. L’échantillon porte sur 65 pays, dont 31 EMDE. Hors Argentine et Venezuela. Les fourchettes de confiance sont issues de Consensus Economics.

Tensions géopolitiques et autres risques inflationnistes

Les tensions géopolitiques pourraient créer des chocs inflationnistes (a), soit en faisant grimper les cours du pétrole, soit en perturbant la logistique ou la production au sens large. Bien que l’impact sur l’inflation mondiale du conflit au Moyen-Orient ait été limité jusqu’à présent, une escalade pourrait entraîner une forte hausse des prix du pétrole, étant donné que la région assure près de 30 % de la production pétrolière mondiale (a).

Quand les prix du pétrole augmentent de 10 %, l’inflation mondiale bondit en général de 0,35 point de pourcentage (a) en l’espace d’un an. En cas d’effets de second tour importants sur les salaires et les coûts de production en général (a) ou si les anticipations d’inflation sont plus élevées, de fortes hausses des prix de l’énergie pourraient également faire grimper l’inflation sous-jacente.

Les conflits en cours ont déjà désorganisé les routes maritimes et provoqué une forte augmentation des coûts de fret. La montée des mesures protectionnistes affecte les réseaux commerciaux, en particulier les chaînes d’approvisionnement mondiales, et risque d’augmenter les coûts de production. Bien que leur impact sur la hausse des prix à la consommation ait été limité jusqu’ici, la persistance de coûts de transport et de production élevés pourrait aussi inciter les producteurs à les répercuter sur les consommateurs.

Ces risques d’augmentation des prix surviennent à un moment où l’inflation reste supérieure aux objectifs dans plus de 40 % des pays, mais avec des variations importantes selon les niveaux de revenu. Dans les économies avancées, où les banques centrales ont généralement mis plus de temps à réagir à la poussée inflationniste, près de 50 % des pays affichaient encore une inflation supérieure aux objectifs à la fin du mois de juin. En revanche, des progrès plus importants ont été réalisés dans les EMDE, où l’inflation demeure supérieure aux objectifs dans un peu moins de 40 % de ces économies.

 

Note : a. Les lignes pointillées bleues indiquent les prévisions de référence de l’inflation mondiale des prix à la consommation pondérée par le PIB, exprimées en moyenne annuelle. Les lignes orange et rouge représentent les résultats en cas de perturbations modérées et plus graves de l’approvisionnement en pétrole liées au conflit, survenant à la mi-2024. Projections pondérées du PIB basées sur des modèles utilisant le modèle économique mondial d’Oxford Economics. b. Le graphique montre la proportion d’EMDE où l’inflation est supérieure à la cible. L’échantillon comprend 31 EMDE et 31 économies avancées. Dernières données disponibles : juin 2024.

De la lumière au bout du tunnel ?

Plusieurs facteurs sont désormais en place pour faire baisser l’inflation mondiale au cours des prochains mois. Cependant, compte tenu de l’expérience des deux dernières années, une chose est presque certaine : le processus de désinflation mondiale réservera quelques surprises.

Les banques centrales de la plupart des économies avancées sont désormais favorables à un assouplissement de leur politique monétaire. Cependant, la baisse de leurs taux sera mesurée, car elles attendent une plus grande modération des prix des services, qui évoluent lentement. Par ailleurs, elles doivent se garder une marge de manœuvre au cas où les risques inflationnistes se concrétiseraient. Pour les économies émergentes et en développement, dont beaucoup continueront d’être en butte à des conditions de crédit mondiales difficiles, les politiques monétaires et budgétaires doivent rester suffisamment souples pour s’adapter à de possibles chocs associés au processus de désinflation. Le monde est peut-être en passe de gagner la bataille contre l’inflation, mais il est trop tôt pour crier victoire.




OCC : le Dr Etienne Tshimanga veut booster le Département de Normalisation 

Le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a réuni le vendredi 23 août 2024, dans la salle des réunions de l’Immeuble « Le Cinquantenaire », les chefs de Départements de son office pour scruter le fonctionnement du Département de la Normalisation.

L’Office Congolais de Contrôle est un Etablissement public à caractère technique et Scientifique. Il regorge en son sein plusieurs départements voir créneaux. Parmi ces créneaux, il y a la normalisation. Après avoir boosté les autres créneaux, le Directeur général a décidé de se pencher sur ce département.

C’est ainsi que le n°1 de l’office, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a réuni les départementaux afin de réfléchir sur les remèdes à administrer à ce département pour son décollage. L’heure n’était pas aux discours mais plutôt à la réflexion. Le Dr Etienne Tshimanga a dans son speech, donné quelques recommandations avant d’interpeller les agents et cadres au travail. Le comportement humain a un impact sur le fonctionnement des services.

Le Chef de département Normalisation, Mme Feza Matata a quant à elle, introduit son message par remercier le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo, Directeur général, pour l’opportunité qui lui a été donnée pour parler de son département. Mme Feza Matata a par ailleurs circonscrit son département, son fonctionnement et surtout son importance sur le plan national qu’international. L’OCC est un organisme de conformité. Quand on parle conformité, on voit directement les normes. La norme est l’élément capital qui donne un laisser-passer aux produits.

 

Aujourd’hui, dans ce monde de libre échange, le département de Normalisation a un rôle important à jouer. D’où, cet appel du Dr Etienne Tshimanga Mutombo. En visionnaire averti, le Directeur Général voit déjà le rôle que jouera l’OCC étant qu’organisme de la conformité dans ces échanges et également dans le cadre de la certification des produits.