La Chine et la France doivent assumer des responsabilités communes face à l’évolution de la situation internationale, déclare Xi Jinping

La Chine et la France, en tant que grands pays, ont pour responsabilité commune d’amener la communauté internationale à unir ses efforts pour relever les grands défis mondiaux face aux nombreux nouveaux changements qui se produisent dans la situation internationale, a affirmé mardi le président chinois Xi Jinping.

M. Xi a fait ces remarques lors de sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron en marge du sommet des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil.

Les relations sino-françaises ont une valeur stratégique unique et une importance mondiale, car les deux nations sont de grands pays indépendants, matures et responsables, a noté M. Xi. En mai de cette année, M. Macron et lui ont présenté leur vision pour les 60 prochaines années des relations sino-françaises, et se sont exprimés sur les grands défis mondiaux et les questions les plus sensibles, ce qui a eu un large impact positif sur la scène internationale, a-t-il ajouté.

Il a exhorté les deux pays à approfondir leur communication stratégique, à renforcer leur soutien mutuel, à maintenir une dynamique de développement stable et positive dans leurs relations bilatérales, et à contribuer davantage au développement des relations sino-européennes ainsi qu’à la paix et à la stabilité dans le monde.

M. Xi a réaffirmé que la Chine était disposée à continuer à renforcer ses échanges de haut niveau avec la France, et à approfondir leurs échanges et coopération dans des domaines tels que la culture, l’éducation, la jeunesse et au niveau des collectivités locales afin de promouvoir les échanges humains entre les deux pays.

La troisième session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a lancé un nouveau cycle de réforme et d’ouverture en Chine, créant de nouvelles opportunités pour la coopération sino-française et élargissant le champ de leur coopération pratique, a-t-il affirmé.

M. Xi a exprimé son espoir que les deux parties feraient bon usage de mécanismes comme le Dialogue économique et financier de haut niveau et le Comité mixte de coopération économique et commerciale afin d’exploiter au mieux le potentiel de leur coopération, de renforcer la complémentarité de leurs atouts respectifs, de résoudre correctement leurs différends et d’obtenir des bénéfices mutuels et des résultats gagnant-gagnant.

De son côté, M. Macron a évoqué la visite réussie de M. Xi en France en mai dernier, au cours de laquelle les deux chefs d’Etat ont célébré conjointement le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine.

Notant que le monde actuel est plein d’instabilité et d’incertitudes, M. Macron a déclaré que la France était prête à travailler avec la Chine pour mettre en œuvre le consensus de vues atteint par les deux chefs d’Etat, continuer à renforcer leurs échanges de haut niveau, améliorer les échanges entre les deux peuples, perpétuer leur amitié traditionnelle et forger un nouveau type de relations entre Etats.

La France défend le concept d’autonomie stratégique, et est disposée à dialoguer et à coopérer avec la Chine dans un esprit de respect mutuel, à gérer de manière appropriée leurs différends économiques et commerciaux, à maintenir un développement stable et sain de leurs relations économiques et commerciales bilatérales, et à renforcer leur coopération dans les domaines du changement climatique, de la gouvernance mondiale de l’IA et dans d’autres secteurs, a-t-il déclaré.

Les deux parties ont échangé des vues sur la crise ukrainienne. M. Xi a noté que la position de la Chine sur la crise avait toujours été constante, et que la partie chinoise espérait que le conflit s’apaiserait.

La Chine ne souhaite ni débordement ni escalade du conflit, et continuera à jouer un rôle constructif à sa manière afin d’obtenir un cessez-le-feu et la fin du conflit, a-t-il ajouté.




Pakistan : 12 soldats tués lors d’un affrontement dans le nord-ouest

Douze soldats pakistanais ont été tués mardi lors d’un affrontement avec des combattants dans la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), a annoncé mercredi l’armée dans un communiqué.

L’incident s’est produit dans le district de Bannu où des terroristes “ont tenté d’attaquer un poste de contrôle conjoint” de l’armée pakistanaise et des forces paramilitaires du Frontier Constabulary, a indiqué le service de presse de l’armée.

L’attaque a provoqué un échange de tirs, au cours duquel six terroristes ont été abattus. Leur tentative de pénétrer dans le poste a été efficacement contrecarrée par les forces de sécurité, poussant alors les terroristes à projeter un véhicule piégé contre le mur d’enceinte du poste, a ajouté l’armée.

Selon elle, cette attaque suicide a entraîné l’effondrement d’une partie du mur d’enceinte et endommagé l’infrastructure adjacente, ce qui a entraîné la mort des soldats.

Une opération de nettoyage était en cours dans la zone.




Le MAE iranien dénonce la politique du “deux poids deux mesures” de l’UE et du Royaume-Uni en matière d’exportation d’armes

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a condamné mardi l’approche du “deux poids deux mesures” de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni en matière d’exportations d’armes et de droits de l’Homme, après qu’ils ont imposé des sanctions à l’Iran en raison d’allégations de fourniture d’aide militaire à la Russie.

Il a indiqué sur le réseau social X que l’UE et le Royaume-Uni avaient accusé l’Iran de fournir des missiles balistiques à la Russie et imposé des sanctions aux compagnies aériennes et au secteur du transport maritime du pays sans présenter aucune preuve à l’appui de leurs affirmations.

M. Araghchi a aussi cité un média britannique selon qui Londres n’avait pas entièrement suspendu ses licences d’exportation vers Israël et continuait à envoyer des composants d’avions de chasse F-35 et d’autres articles à ce pays. Le chef de la diplomatie iranienne a dit que le Royaume-Uni continuait d’exporter ces armes tout en sachant qu’elles étaient utilisées par Israël dans le cadre de “graves violations du droit humanitaire international”.

Il a ajouté que le gouvernement britannique justifiait la poursuite de ses exportations d’armes vers Israël par “le maintien des liens avec les Etats-Unis et l’OTAN”, notant que le “comportement contradictoire de Londres met en évidence sa politique du ‘deux poids deux mesures’ et son abdication de la responsabilité à l’égard des droits de l’Homme”.

L’UE et le Royaume-Uni ont imposé lundi des sanctions contre des entités et des personnes iraniennes, dont la compagnie Islamic Republic of Iran Shipping Lines et son directeur, Mohammad-Reza Modares Khiabani, ainsi que la compagnie aérienne nationale Iran Air, pour avoir transféré des missiles balistiques à la Russie dans ses combats contre l’Ukraine.




Le Venezuela dénonce le projet de loi américain visant à renforcer les sanctions

Le Venezuela a rejeté mardi un projet de loi approuvé par la Chambre des représentants des Etats-Unis visant à intensifier les sanctions contre le pays sud-américain.

Le Venezuela a rejeté mardi un projet de loi approuvé par la Chambre des représentants des Etats-Unis visant à intensifier les sanctions contre le pays sud-américain.

“Cet instrument cherche à empêcher les liens économiques et la coopération entre le Venezuela et les Etats-Unis dans différents domaines (…) en violation flagrante de la Charte des Nations Unies”, a déclaré le ministère vénézuélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le projet de loi en question s’ajoute aux plus de 930 “mesures coercitives unilatérales”, ou sanctions, déjà imposées par Washington, a indiqué le ministère, accusant des segments de l’opposition politique vénézuélienne d’avoir encouragé l’adoption du projet de loi.

“Cette nouvelle attaque est vouée à l’échec, comme toutes les mésaventures ridicules auxquelles ils ont soumis”, a déclaré le ministère.

Le ministère a souligné que le fait que le projet de loi s’intitule “Banning Operations and Leases with the Illegitimate Venezuelan Authoritarian Regime” (Interdiction des opérations et des baux avec le régime autoritaire illégitime vénézuélien) de telle sorte qu’il soit connu sous son acronyme de loi BOLIVAR, du même nom que le héros national vénézuélien Simon Bolivar qui “a consacré sa vie à vaincre l’impérialisme et le colonialisme, à l’encontre des valeurs contenues dans cette nouvelle attaque criminelle”, constituait une “offense”.

Le Venezuela a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à “condamner cet acte illégal et cette violation de la souveraineté nationale”.

La Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté le projet de loi avec le soutien bipartisan des législateurs républicains et démocrates, et il est maintenant soumis à l’examen du Sénat.




Selon des projections: Un avenir difficile attend les enfants en 2050 dans un monde transformé par les crises climatiques extrêmes, les mouvements démographiques et les disparités technologiques 

L’enfance est en péril à moins que des mesures urgentes ne soient adoptées pour protéger l’avenir des enfants du monde entier, d’après un nouveau rapport de l’UNICEF.

L’avenir de l’enfance pourrait basculer à moins que des mesures urgentes ne soient prises pour préserver les droits de l’enfant dans un monde en pleine mutation, alerte l’UNICEF dans son nouveau rapport phare publié aujourd’hui à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.

Ce rapport, intitulé La Situation des enfants dans le monde 2024 : L’avenir de l’enfance dans un monde en mutation, examine la manière dont trois grandes tendances, à savoir trois forces puissantes observées à l’échelle mondiale, affecteront la vie des enfants d’ici aux années 2050 et au-delà. Ces grandes tendances, à savoir les changements démographiques, la crise climatique et environnementale, et les technologies d’avant-garde, fournissent des indications clés sur les défis et les possibilités qui attendent les enfants dans le monde de demain.

« Des chocs climatiques aux dangers en ligne, les enfants sont confrontés à une myriade de crises vouées à s’intensifier au cours des années à venir », indique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Les projections présentées dans ce rapport montrent que le monde que nous léguerons aux enfants sera façonné par les décisions que les dirigeants mondiaux prennent, ou ne prennent pas, aujourd’hui. L’imagination ne suffira pas à leur offrir un avenir meilleur. Il faut agir. Des décennies de progrès, en particulier pour les filles, sont menacées. »

La crise climatique est au rendez-vous

La crise climatique nous frappe déjà de plein fouet, l’année 2023 ayant été la plus chaude jamais enregistrée. Or, selon ce rapport, les aléas climatiques et environnementaux devraient s’intensifier partout dans le monde au cours de la période 2050-2059. Ainsi, huit fois plus d’enfants devraient être exposés à des vagues de chaleur extrêmes par rapport aux années 2000, trois fois plus à des inondations fluviales extrêmes, et près de deux fois plus à des feux incontrôlés extrêmes.

Les répercussions de ces aléas climatiques sur les enfants dépendront de plusieurs facteurs : l’âge des enfants touchés, leur santé, leur situation socioéconomique et leur accès aux ressources. Ainsi, les enfants ayant accès à un abri résistant aux changements climatiques, à des infrastructures de refroidissement, à des soins de santé, à une éducation et à de l’eau salubre seront plus susceptibles de survivre aux chocs climatiques que les autres. Le rapport souligne donc le besoin urgent de prendre des mesures environnementales ciblées pour protéger tous les enfants et atténuer les risques auxquels ils font face.

D’après les projections, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud devraient compter le plus grand nombre d’enfants dans les années 2050. Leur population devrait toutefois vieillir, comme dans toutes les régions du monde. À titre d’exemple, en Afrique, la proportion d’enfants au sein de la population générale devrait rester élevée mais passer en dessous de 40 % (contre 50 % dans les années 2000). En Asie de l’Est et en Europe de l’Ouest, elle devrait passer en dessous de 17 %, alors que les enfants représentaient respectivement 29 % et 20 % de leur population dans les années 2000.

Ces évolutions démographiques soulèvent plusieurs défis pour les pays, qui seront soumis à la pression d’élargir l’offre de services visant à répondre aux besoins d’une population d’enfants de plus en plus importante ou, au contraire, d’une population vieillissante.

Parallèlement, le rapport reconnaît que les technologies d’avant-garde, telles que l’intelligence artificielle, sont à la fois porteuses de promesses et de dangers pour les enfants, qui interagissent déjà avec l’IA intégrée dans les applications, les jouets, les assistants virtuels, les jeux et les logiciels d’apprentissage. La fracture numérique reste toutefois béante. À l’heure actuelle, plus de 95 % des habitants des pays à revenu élevé sont connectés à Internet contre 26 % dans les pays à revenu faible.

Le rapport remarque en outre qu’une importante proportion de jeunes dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont des difficultés à acquérir des compétences numériques, ce qui influera sur leur capacité à utiliser de manière efficace et responsable ces outils technologiques durant leurs études et leur vie professionnelle à venir. Les obstacles auxquels ils se heurtent sont souvent liés à leur situation économique et à leur genre, ainsi qu’à des questions de langue et d’accessibilité.

Le rapport renferme toutefois de bonnes nouvelles. Selon les projections, l’espérance de vie à la naissance devrait augmenter. Les progrès enregistrés en matière d’accès à l’éducation au cours de la dernière décennie devraient également s’intensifier : près de 96 % d’enfants à travers le monde devraient achever au moins l’enseignement primaire dans les années 2050, contre 80 % dans les années 2000. De même, les résultats pour les enfants pourraient s’améliorer considérablement en augmentant les investissements en faveur de l’éducation et de la santé publique et en renforçant la protection environnementale. De telles mesures permettraient notamment de combler l’écart entre les genres concernant le niveau d’instruction et de réduire l’exposition aux aléas environnementaux.

Placer les droits de l’enfant au cœur de la stratégie

La Situation des enfants dans le monde 2024 souligne enfin l’importance de placer les droits de l’enfant, tels qu’énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, au cœur de l’ensemble de nos stratégies, de nos politiques et de nos mesures. Il nous appelle à saisir les possibilités et à relever les défis inhérents à ces trois grandes tendances en : Investissant en faveur de l’éducation, de services et de villes durables et résilientes pour les enfants ; Renforçant la résilience aux changements climatiques des infrastructures, des technologies, des services essentiels et des systèmes d’aide sociale ; Fournissant une connectivité et des conceptions sûres à tous les enfants.

Cette année, la Journée mondiale de l’enfance, la journée annuelle d’action de l’UNICEF pour les enfants, portera sur le thème « Écoutons l’avenir ». Dans le cadre de cette campagne, l’UNICEF a demandé aux enfants d’écrire des lettres sur le monde qu’ils aimeraient voir en 2050. Les réponses ont afflué du monde entier, de la ville de Gaza à Haïti en passant par la Tanzanie, et les enfants ont exprimé leurs souhaits d’être en sécurité, en bonne santé et instruits, en plus d’être protégés contre la guerre et les aléas climatiques. Vous pouvez consulter ces lettres ici.

« La Journée mondiale de l’enfance constitue une occasion pour les dirigeants de démontrer leur engagement à l’égard des droits et du bien-être de chaque enfant », conclut Catherine Russell. « Nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour les enfants de demain, mais nous devons nous y atteler dès aujourd’hui. »




Les populations doivent être au centre des solutions climatiques

Nini travaille sur un site de réhabilitation de mangroves en Indonésie. Nini travaille sur un site de réhabilitation de mangroves en Indonésie, un projet soutenu par la Banque mondiale et qui accroît la séquestration du carbone et améliore les moyens de subsistance des populations des communautés côtières. Photo : Timur Angin/Banque mondiale.

Le changement climatique est une crise de l’humanité qui exige une action urgente. Depuis 2022, 400 millions d’élèves (a) du monde entier ont vu leurs écoles fermées en raison de conditions météorologiques extrêmes, une situation qui entraîne une perte moyenne de 18 jours d’école chaque année dans les pays à faible revenu. Et d’ici 2050, les coûts sanitaires de l’inaction climatique (a) pourraient excéder 21 000 milliards de dollars dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Si le changement climatique est un phénomène mondial, ses effets se font sentir à l’échelle locale. À mesure que les températures de la planète augmentent, les autorités locales, les collectivités et les ménages sont face à des risques climatiques plus fréquents et plus graves, en particulier des ouragans, des sécheresses et des vagues de chaleur. Ces évènements dévastent les communautés, déplacent les familles, endommagent les infrastructures et pèsent sur les ressources publiques et les budgets locaux.

Pour faire face à ces situations d’urgence, il faut adopter une approche centrée sur les populations, qui responsabilise les individus, donne la priorité à des politiques de résilience et d’adaptation et mobilise les communautés pour qu’elles s’adaptent et conduisent des changements positifs.

Investir dans les populations pour favoriser la résilience et les solutions climatiques

L’investissement dans le capital humain — les connaissances, les compétences et la santé des individus — est l’un des outils les plus efficaces pour renforcer la résilience, l’adaptabilité et le développement durable.

Un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale, intitulé en anglais People in a Changing Climate: From Vulnerability to Action, s’appuie sur les rapports nationaux sur le climat et le développement (a) qui couvrent aujourd’hui plus de 70 pays et économies. Il démontre que l’investissement dans les populations renforce considérablement les capacités des communautés et jette les bases d’un avenir bas carbone. En Angola (a) par exemple, les investissements dans la santé et la nutrition protègent les populations contre les chocs climatiques, en particulier les familles les plus vulnérables qui sont en butte à l’insécurité alimentaire. De leur côté, les Philippines (a) ont fait de l’éducation un outil de lutte contre le changement climatique en imposant aux écoles d’enseigner des compétences écologiques et d’intégrer l’adaptation dans les programmes de formation à la santé, aux sciences et aux études sociales.

De tels investissements sont très rentables. La Banque mondiale estime qu’un investissement unique de 18,51 dollars par enfant peut atténuer les impacts climatiques, améliorer les infrastructures scolaires, assurer la continuité de l’apprentissage et donner aux élèves et aux enseignants les moyens d’être des agents du changement pour une planète vivable.

Quand les individus sont au cœur des politiques climatiques, tout le monde y gagne

Les politiques climatiques centrées sur les populations profitent à la fois aux individus et à la planète. Par exemple, quand elles sont bien conçues, ces politiques peuvent ouvrir de nouvelles perspectives, notamment pour les travailleurs affectés par la transition vers une économie verte. Au Vietnam (a), l’objectif de zéro émission nette devrait entraîner la création de près d’un million d’emplois d’ici 2040, les programmes de développement des compétences jouant un rôle clé dans la préparation des travailleurs aux emplois des industries vertes. En Asie du Sud (a), le déploiement de mesures de gestion de la qualité de l’air — qui va de pair avec la lutte contre la crise climatique — pourrait réduire d’environ 750 000 le nombre annuel de décès prématurés dus à la pollution atmosphérique, avec notamment une diminution de 67 % au Népal (a).

Investir dans des infrastructures résilientes au climat, en particulier pour les systèmes de santé, d’éducation et de transport, est aussi un moyen de garantir l’accès aux services essentiels en cas de chocs climatiques, de réduire les émissions et de permettre aux populations de rester en bonne santé, éduquées et productives.

Mobiliser les communautés autour de l’action climatique

L’action locale est essentielle pour renforcer la résilience au climat. Les démarches communautaires permettent de fonder les politiques climatiques sur les connaissances et les besoins locaux, de mettre en place des institutions infranationales et locales qui appuient la préparation aux risques et le relèvement en cas de catastrophe, et d’investir dans des solutions climatiques correspondant aux situations et aux besoins particuliers. Ainsi, aux Maldives (a), la formation des communautés au changement climatique et à la gestion des risques de catastrophe permet d’intégrer l’adaptation dans la planification locale, tandis que les stratégies nationales s’appuient sur ces connaissances locales pour concevoir des solutions pratiques et efficaces.

De nombreux pays investissent dans le renforcement des institutions locales pour soutenir l’adaptation et la résilience. Les autorités locales et infranationales assument souvent des responsabilités importantes en matière d’adaptation au climat et d’atténuation des émissions. Le renforcement de leurs capacités et de leur financement peut stimuler les démarches locales en faveur de l’action climatique et de la résilience. Au Kenya, le projet pour le financement de l’action climatique locale, lancé en 2021, a pour but d’aider le gouvernement à traduire son ambitieux programme climatique en actions à grande échelle sur le terrain. Il s’agit de la première initiative de la Banque mondiale promouvant sur un modèle de financement climatique décentralisé à l’échelle d’un pays.

Dans des pays d’Amazonie, d’autres exemples mettent en évidence le rôle joué par les peuples autochtones dans la conservation des forêts et la gestion des terres, sachant que leurs territoires couvrent plus de 30 % du couvert forestier.

Les solutions communautaires s’attaquent également aux facteurs sociaux sous-jacents de la vulnérabilité climatique, tels que la pauvreté et l’exclusion. Dans les Balkans occidentaux (a), où de nombreuses familles roms vivent dans des logements précaires très exposés aux chocs climatiques, le fait d’intégrer des groupes vulnérables et menacés dans les registres sociaux améliore la réponse aux catastrophes et l’efficacité des programmes de protection sociale adaptative.

Soutenir la réponse climatique des pays

La Banque mondiale accompagne les pays dans la mise en œuvre d’une réponse climatique centrée sur les populations. Conformément à sa volonté d’étendre les services de santé de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes d’ici 2030, la Banque mondiale a lancé son programme Climat et santé (a) dans le but d’aider les pays à évaluer leurs vulnérabilités climatiques et sanitaires, d’investir dans des systèmes de santé résilients au climat et de travailler avec des partenaires pour mobiliser davantage de financements, collecter des données factuelles et encourager l’action collective. Au Nigéria (a), la Banque mondiale soutient le déploiement de plans d’adaptation climat-santé à l’échelle nationale et à celle des États, en renforçant les services de santé primaires, en développant les capacités du personnel et en élargissant la protection financière pour les populations exposées aux risques climatiques.

L’ambition de la Banque mondiale qui vise à étendre les programmes de protection sociale à au moins 500 millions de personnes d’ici 2030 accroîtra également la résilience aux évènements climatiques, tout en s’attaquant à la pauvreté, à la faim et à la perte de moyens de subsistance résultant de tels chocs. Aujourd’hui, la vie de 1,2 milliard de personnes dans le monde est exposée à au moins un risque climatique sévère. En outre, les rapports nationaux sur le climat et le développement mettront de plus l’accent sur les disparités entre les femmes et les hommes face au changement climatique et proposeront des solutions pour promouvoir l’égalité des sexes. L’approche centrée sur les populations sera toujours une priorité dans les futurs rapports nationaux sur le climat et le développement.

Nous pouvons bâtir un avenir durable, sobre en carbone et résilient en donnant la priorité au capital humain, à l’emploi et aux moyens de subsistance, ainsi qu’aux capacités institutionnelles. Une approche de l’action climatique axée sur les personnes renforce les communautés, stimule la croissance économique et permet aux pays de s’adapter et de prospérer en dépit d’un climat qui change.

À l’occasion de la COP29 (a), nous vous invitons à nous rejoindre pour une série d’évènements organisés par la Banque mondiale le 18 novembre, la journée du capital humain (a), qui démontreront comment l’investissement dans les populations contribue à la préservation d’une planète vivable.




Pour le Pape, la guerre en Ukraine est «une catastrophe honteuse» 

«Mille jours de souffrance, mille jours d’amour». Le Pape François est revenu lors de l’audience générale ce mercredi matin place Saint-Pierre sur la guerre en Ukraine. Dénonçant «une catastrophe honteuse pour toute l’humanité», il a renouvelé son appel à la paix et à demeurer aux côtés du «peuple ukrainien martyrisé». Il a lu aux fidèles la lettre d’un jeune Ukrainien l’implorant de parler de sa foi et de son amour qui donnent un sens à ses blessures.

Après sa lettre au nonce apostolique à Kiev, dans laquelle il écrivait vouloir étreindre tous les Ukrainiens où qu’ils soient, le Pape François a évoqué longuement cette guerre à l’occasion des mille jours de «l’invasion de l’Ukraine», «un anniversaire tragique pour les victimes et pour les destructions causées». Le Saint-Père l’a décrite comme «une catastrophe honteuse pour l’humanité entière» «qui ne doit pas nous dissuader de demeurer aux côtés du peuple ukrainien martyrisé, d’implorer la paix et d’œuvrer pour que les armes cèdent la place au dialogue et l’affrontement à la rencontre».

Le Souverain pontife a ensuite lu la lettre reçue deux jours auparavant d’un étudiant ukrainien qui le prie, à l’occasion de ce «millième jour de cette terrible guerre», de ne pas parler seulement des souffrances des Ukrainiens, mais d’être le témoin de leur foi. «Même imparfaite, écrit ce jeune, sa valeur ne diminue pas, elle peint avec des traits douloureux le tableau du Christ Ressuscité».

«Ces jours derniers, poursuit la lettre, il y a eu trop de morts dans ma vie. Vivre dans une ville où un missile tue et blesse des dizaines de civils, être témoin de tant larmes est difficile. J’aurais voulu fuir, j’aurais voulu redevenir un enfant étreint par sa maman, j’aurais voulu honnêtement être silencieux et plein d’amour mais je remercie Dieu parce qu’à travers cette douleur, j’apprends à aimer davantage.»

La douleur, signe d’amour

Le Pape a poursuivi sa lecture: «La douleur n’est pas seulement un chemin vers la colère et le désespoir; si elle se fonde sur la foi, c’est un bon maître d’amour». «Mon père, interpelle l’étudiant, si la douleur qui fait mal signifie que tu aimes, alors quand vous parlerez de notre douleur, quand vous rappellerez ces mille jours de souffrance, souvenez-vous aussi les mille jours d’amour parce que c’est seulement l’amour, la foi et l’espérance qui donnent un vrai sens aux blessures».

Les fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre ont accueilli par un profond silence ces mots venus directement d’Ukraine, touchés par cette lecture faite en présence d’Olena Zelenska, l’épouse du président ukrainien, qui a été reçue auparavant par le Pape, avant de rendre visite dans la journée à l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù, à Rome.

Xavier Sartre – Cité du Vatican




*KIM JONG UN: « Se prouvent, réellement, la justesse et les perspectives d’avenir de la Ligne et de la Politique de notre PTC visant à réaliser un développement simultané, équilibré et notable du Pays entier .»

Ce mardi 19 novembre, le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC (Parti du Travail de Corée, existant le plus longtemps au Pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’Etat de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR),

a visité le chantier de construction des usines d’industrie locale dans l’Arrondissement Songchon de la Province Sud-Phyongan:

  • accompagné des cadres importants du Comité Central (CC) du PTC
  • accueilli, sur le terrain, par les responsables des organismes du PTC, de l’administration et de l’économie de la Province et les commandants de l’Unité de l’Armée Populaire de Corée, engagée dans les travaux de construction.

Faisant le tour du chantier, KIM JONG UN:

  • s’est montré très satisfait, en disant: Cette année où l’on a défini (15/01/2024) une nouvelle politique du PTC annonçant une nouvelle Epoque du développement provincial et s’est engagé dans la lutte de la 1ère année pour sa mise en exécution, les 20 villes et arrondissements ont déjà connu les succès sûrs pour l’application des Décisions du PTC; la justesse et les perspectives d’avenir de la Ligne et de la Politique de notre PTC visant à réaliser un développement simultané, équilibré et notable du Pays entier se prouvent réellement.
  • s’est informé de l’état de fabrication et d’assemblage des machines et équipements fabriqués dans le Pays, de la marche des travaux d’architecture, de la préparation de matières 1ères et matériaux nécessaires, de la formation des ouvriers qualifiés et d’autres, pour donner ses instructions-programme concernant la gestion et l’administration des usines d’industrie locale, ainsi que l’orientation de leur développement prospectif
  • a indiqué notamment: La session plénière du CC du PTC prévue en décembre 2024 devra faire un bilan précis des activités de la 1ère année pour l’application de la Politique 20×10 de Développement des Provinces (consistant à construire, chaque année, les usines d’industrie locale modernes dans les 20 arrondissements du Pays pour porter à un palier supérieur, en 10 ans, la vie matérielle et culturelle élémentaire de la population des villes et arrondissements, cela en priorisant les habitations évidemment, NDLR), politique digne d’être mentionnée dans l’histoire de développement global du socialisme à la coréenne, et procédera, avec un sens de responsabilités, au travail visant à étendre, à un rythme accéléré, les expériences et les réalisations accumulées.
  • a fait mention des exigences de l’Epoque, celle de la Révolution du BTP (bâtiment et travaux publics) ininterrompue qui s’oriente, toujours, vers une nouvelle civilisation socialiste pour la créer, et des tâches prioritaires et essentielles qui s’imposent pour déployer, avec dynamisme, d’énormes travaux de construction
  • a insisté sur la nécessité d’étudier les moyens pour y parvenir et de délibérer, au cours de la session plénière du CC du PTC, des dispositions à prendre par l’Etat
  • a dit que la fin de l’année allait venir bientôt, pour noter les problèmes à ne pas négliger afin de conclure, impeccablement, les travaux de construction des usines d’industrie locale impulsés cette année dans les 20 villes et arrondissements, et pour donner ses directives d’importance consistant à élaborer un Plan 2025 du BTP dans les provinces.



Sommet du G20: Xi Jinping s’érige en défenseur d’un système de gouvernance mondiale juste et équitable

La deuxième session du 19ème Sommet des dirigeants du groupe des 20 (G20) a vécu du 18 au 19 novembre à Rio, au Brésil. Rencontre à laquelle a pris part le président de la République Populaire de Chine.

Xi Jinping a dans son adresse, martelé sur le système de la gouvernance mondiale et la promotion du progrès de l’histoire.

Le président chinois a invité ses pairs du G20 à voir le développement d’autres pays comme une opportunité et non un défi mais aussi de considérer les autres Etats comme des partenaires plutôt que des rivaux.

« Nous devons observer les normes fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies et défendre l’ordre international fondé sur le droit international » a noté Xi Jinping.

Il a aussi plaidé pour la valorisation des compétences du G20 afin de bâtir « un plus grand consensus international, notamment dans les domaines économique, financier, commercial, numérique et écologique » et ainsi, promouvoir un monde multipolaire, égal et ordonné mais aussi une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive.

« Nous avons élaboré les stratégies de croissance globale du G20 et mis en place un cadre de croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Actuellement, il nous faut renforcer le partenariat économique mondial, intensifier la coordination des politiques macroéconomiques en matière budgétaire, financière, monétaire et de réforme structurelle, développer des forces productives de nouvelle qualité et améliorer la productivité globale des facteurs, pour ouvrir de plus vastes perspectives à l’économie mondiale » a-t-il déclaré.

 

Pays en développement

Abordant la question de la perfection de la gouvernance financière du monde pour construire une économie mondiale stable, Xi Jinping a notamment exhorté les participants à ce sommet de renforcer le droit à la parole et la représentation des pays en développement. Il a aussi plaidé pour la revue de l’actionnariat de la Banque mondiale et promouvoir la révision des quotes-parts du FMI.

« Il faut préserver ensemble la stabilité du marché financier international et éviter les effets de débordement négatifs des réajustements de politiques monétaires nationales. Les pays développés doivent assumer leurs responsabilités à cet égard. Il convient de perfectionner les systèmes de surveillance, d’alerte et de gestion des risques financiers et d’intensifier la coopération notamment en matière de monnaie numérique et de fiscalité, de sorte à consolider le filet de sécurité financière dans le monde » a indiqué Xi Jinping.

Revenant sur la gouvernance sécuritaire mondiale, le numéro 1 chinois a exigé du G20 le soutien à l’ONU et à son Conseil de Sécurité pour qu’ils jouent, dit-il, un plus grand rôle et soutenir tout effort en faveur du règlement pacifique des crises.

Il a, dans cette ligne d’idée, invité les pays du G20 à poursuivre les principes de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-attisement du feu. Un Cessez-le-feu rapide a été préconisé par le dirigeant chinois en ce qui concerne le conflit Israélo-Palestinien.

Sachez que les dirigeants du G20 ont dans leur déclaration, réaffirmé leur ferme engagement en faveur du multilatéralisme et se sont engagés à réformer le système de gouvernance mondiale.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine




Dans une déclaration politique: L’UDS invite Trump à annuler la décision de Biden autorisant l’utilisation des armes de longue portée contre la Russie

Dans une déclaration politique publiée ce mardi 19 Novembre 2024, l’Union des Démocrates Socialistes invite la future administration Trump à annuler la décision du Président américain sortant Joe Biden autorisant le Président ukrainien Volodymyr Zelensky à utiliser des armées de longue portée contre la Fédération de Russie. Ci-dessous le texte intégral de ladite déclaration politique.

Déclaration Politique

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, ne s’étonne pas de la récente décision irréfléchie du Président américain sortant Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à utiliser des armes de longue portée en profondeur du territoire de la Fédération de Russie, laquelle décision a été prise à quelques semaines de son départ de la Maison Blanche de Washington DC.

Le but du soutien américain au régime corrompu et néo-nazi de Volodymyr Zelensky a toujours été de provoquer la Troisième Guerre Mondiale susceptible de se terminer par la défaite de la Russie et son assujettissement à l’Occident qui rêve de piller les immenses richesses naturelles russes.

Malheureusement, plusieurs tentatives menées au nom de l’OTAN sous le commandement des Etats-Unis d’Amérique, capitaine de l’impérialisme mondial, depuis le déclenchement de l’opération spéciale russe en 2022, ont lamentablement échoué sur tous les plans, militaire, politique et économique entre autres.

Victime de plus de 15 000 sanctions illégales et anarchiques, la Fédération de Russie s’en est bien sortie. Le dernier Sommet des BRICS de Kazan a démontré à l’opinion internationale que la Russie demeure une grande puissance mondiale et le Président Vladimir Poutine n’est plus isolé du reste de la planète.

L’internationalisation du conflit russo-ukrainien tant recherchée en embarquant quelques pays membres de l’OTAN dès son début et en débitant des tonnes de mensonges sur la prétendue présence des éléments de l’armée nord-coréenne aux côtés des forces russes, constituait déjà le point du déclenchement de la redoutée Troisième Guerre Mondiale. Cette internationalisation larvée a été soutenue par une grande campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion américaine et européenne à travers les médias occidentaux aux ordres, non-respectueux du droit à l’information et des règles déontologiques journalistiques.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, condamne, avec la dernière énergie, la décision insensée et irréfléchie du Président américain Joe Biden qui constitue une preuve éloquente de la folie meurtrière de provoquer un conflit mondial de grande intensité qui n’épargnera personne, y compris les innocents citoyens américains. Car, rien ne prédit la victoire américaine et de ses alliés coalisés dans la mesure où les Américains qui raffolent l’intimidation, semblent ignorer, par orgueil, des avancées technologiques spectaculaires et indéniables réalisées par plusieurs pays dans le domaine militaire.

L’UDS invite enfin à la retenue, la future administration Trump qui devrait stopper cette folie meurtrière maladroitement exprimée par le sénile Président Joe Biden. Le monde d’avant 1945 a complètement changé et est en train de changer avec l’avènement d’un nouvel ordre multipolaire fondé sur la défense de la souveraineté et la lutte contre l’impérialisme.

Fait à Kinshasa, le 19 Novembre 2024.

LE PRÉSIDENT NATIONAL DE L’UDS,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire