Sénégal : L’amer mea culpa de Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall a annoncé, dans une sortie médiatique en début de semaine dernière, qu’il ne serait pas candidat à sa propre succession. ‘’… Ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat aux prochaines élections…’’, a-t-il lâché.

‘’A quelque chose, malheur est bon’’, renseigne un adage. En effet, cette abdication survient tandis que l’intéressé s’était investi mentalement et psychologiquement pour briguer un troisième mandat. Un auto-revers salué par la rue sénégalaise, sous la conduite éclairée d’une certaine opposition. Tout, en effet, montre qu’aussi longtemps qu’en situation similaire, des dirigeants brandissant la démocratie comme un paravent, se rétracteront après avoir alimenté quelque charnier, leur repentir ne constitue pas une ligne directrice majeure. D’où, l’amertume.

Une chose est de faire croire à l’opinion que : ‘’… Ma décision longuement et mûrement réfléchie …’’. Cependant, autre chose est de se rendre à l’évidence que c’est au prix du sacrifice suprême que la rue sénégalaise a rejeté sans ménagement, l’option entretenue d’un troisième mandat. Dans les méandres du discours présidentiel, Ousmane Sonko a accordé une interview à France 24, jeudi dernier : ‘’ En réalité, le président Macky Sall a abdiqué non parce qu’il serait démocrate, mais parce qu’il a subi la pression interne et externe…’’, a constaté l’opposant.

Le bilan de la répression à seize morts, selon des sources policières en juin dernier

Les responsables locaux de la sécurité, au cours d’une sortie médiatique, ont salué ce qu’ils ont appelé le professionnalisme de la Police. Cette dernière a présenté un bilan de seize vies fauchées. Comme s’il fallait nécessairement qu’on en arrive-là ! Comme qui dirait : ce n’est pas faramineux comme bilan ! Des milieux avertis ont dénoncé l’usage disproportionné de la force par les forces de répression. Amnesty international (Antenne Sénégal) égale à elle-même, n’a pas eu sa langue en poche. (Lire, à cet effet, L’Avenir du 7 juin dernier).

Quand vient le bon sens, mea culpa

‘’Tala sima zonga moto’’, a chanté en son temps Ferre Gola, un musicien kinois, Pour dire : ‘’Regarde en arrière et reviens à tes sentiments d’homme consciencieux.

En effet, les observateurs ont fait le constat général d’un apaisement, d’un climat de progressive reprise de la confiance en soi. Car il n’a pas été facile de forcer la main à celui qui détient, par-devers lui, la clé décisionnelle des institutions, dont notamment l’administration électorale.

Depuis, l’atmosphère en présence a fait se délier des langues dans tous les sens : les uns saluant un courage démocratique, les autres exprimant leur scepticisme.

‘’Macky Sall sera le premier président sénégalais à organiser des élections sans y participer’’, a lâché Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement.

‘’Restons vigilants, attendons dans la clarté l’organisation des élections inclusives’’, mobilisé un membre de la société civile.

‘’Le président Macky Sall pense qu’avant de négocier avec quelqu’un, il faut le soumettre aux décisions de Justice et à la violence policière’’, a renchéri l’opposant Sonko (l’interview sue évoquée).

 

‘’Macky Sall nous a libérés …’’, a tressailli sur RFI Khalifa Sall, opposant et ancien maire de Dakar. Et le chanteur Faada Freddy de mobiliser : ‘’Il est très important que l’Afrique soit forte, que le Sénégal soit fort’’.

Quid de l’Afrique du statu quo

Le socialiste français Jean-Pierre Cot n’avait pas raté sa sortie sur Jeune-Afrique Magazine, quelque deux décennies en arrière, pour expliquer dans une interview les tenants et les aboutissants de l’Afrique du statu quo.

En effet, l’homme fort du Sénégal a beau être la cible de pressions, il est néanmoins des constances qui, érigées en pesanteurs, échapperaient au citoyen lambda. C’est que des milieux partisans de l’Afrique du statu quo ne pouvaient admettre l’abdication qu’une fois rassurés du profil du probable dauphin au président sortant. D’où, leur aval que l’opposition appelle abdication.

‘’A son élection lors du deuxième mandat, Macky Sall avait promis de réduire drastiquement le champ de l’opposition’’, a rappelé, sur ces entrefaites, un observateur.

Payne

 

 

 




3ème Réunion ministérielle du Processus des Etats Africains Atlantiques: Adoption de la Déclaration de Rabat II 

Les travaux de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des Etats Africains Atlantiques (PEAA) ont pris fin, mercredi à Rabat, avec l’adoption de la Déclaration de Rabat II qui souligne l’engagement politique des pays membres du PEAA à mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan Atlantique pour consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagées dans la région.

Selon le texte de cette Déclaration, les ministres ayant pris part à cette 3ème réunion du PEAA ont adopté le Programme d’Action de ce partenariat visant à “articuler sous forme d’objectifs programmatiques la vision d’un partenariat africain atlantique flexible, progressif et solidaire”.

Dans cette déclaration sanctionnant les travaux de la 3ème réunion du PEAA, les ministres ont reconnu l’importance des priorités stratégiques du Programme d’Action pour soutenir l’intégration et le co-développement dans la région.

Ce Programme d’action contient des recommandations d’actions collectives portant sur trois priorités stratégiques. Il s’agit, en effet, du dialogue politique et de sécurité autour de la lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, la piraterie maritime et la migration clandestine ; l’économie bleue, la connectivité maritime et l’énergie ; et enfin le développement durable et la protection et la conservation de l’environnement marin.

Dans cette Déclaration, les ministres ont salué le caractère participatif et inclusif du processus de consultations sur le Programme d’Action, sous la coordination du Secrétariat Permanent et se sont félicités également de l’engagement des Points Focaux dans ce processus de consultations, y compris lors de leurs réunions tenues à Rabat, les 07 et 08 mars 2023 et le 11 juillet 2023.

De même, ils ont souligné l’importance de l’examen du Programme d’Action selon les besoins et en fonction de l’évolution du contexte de coopération dans la région africaine atlantique ainsi qu’au niveau international, et affirmé, à cet égard, que la Réunion ministérielle est chargée de donner ses orientations pour l’examen du Programme d’Action quand cela s’avère nécessaire.

Les participants à cette réunion ont relevé aussi l’importance d’établir des synergies et des liens de partenariat avec d’autres initiatives et processus de coopération des pays du Sud et du Nord de l’Atlantique, y compris l’initiative des Etats-Unis d’Amérique sur le renforcement de la coopération dans l’Atlantique, de manière à maximaliser les effets bénéfiques de coopération sur la stabilité et la prospérité partagées dans la région.

Les ministres ont en outre invité le Secrétariat Permanent et les Points Focaux à entamer le travail de consultations pour la formulation des Plans d’action des trois Groupes Thématiques, dont les Chefs de file respectifs sont le Nigéria, le Cabo Verde et le Gabon, sur la base du Programme d’Action. Les Plans d’action doivent inscrire des actions concrètes de mise en œuvre de ce partenariat.

Les ministres ont également mis en relief l’importance de la coordination aussi bien au niveau national que régional, et encouragé les pays membres de ce partenariat à établir des mécanismes nationaux de coordination pour faciliter sa mise en œuvre.

La prochaine réunion ministérielle du PEAA est prévue à New York, en septembre 2023, en marge de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

L’initiative de créer une réunion ministérielle du PEAA est la consécration de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à faire de l’espace africain atlantique une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagées. Cette troisième édition fait suite à deux réunions ministérielles tenues respectivement à Rabat et à New York en 2022.

La première réunion ministérielle, tenue à Rabat le 08 juin 2022, a adopté la Déclaration de Rabat I qui a souligné l’engagement politique des pays africains atlantiques à mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan atlantique, en vue de consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagées dans la région.

Mapexpress.ma




Le Maroc, sous le leadership de SM le Roi, a fait de l’Atlantique une identité et une opportunité (M. Bourita)     

Sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a fait de l’Atlantique “une identité et une opportunité, un lieu d’introspection et une aire de projection”, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“De Dakhla à Tanger, l’Atlantique a toujours été consubstantiel à ce que nous sommes. Il est aussi structurant de ce que nous partageons et de l’espace auquel nous appartenons”, a souligné M. Bourita à l’ouverture de la troisième réunion ministérielle du Processus des États Africains Atlantiques, relevant que “l’Atlantique est important pour le Maroc”.

Le ministre a aussi affirmé que les vrais intérêts du Maroc ne sont jamais bien loin des vrais intérêts de l’Afrique et que les vrais intérêts de l’Afrique ne sont eux-mêmes jamais incompatibles avec les vrais intérêts de l’Atlantique, expliquant que ces intérêts sont les fondements qui permettent de mener une véritable vision du Sud.

M. Bourita a, en outre, souligné l’importance d’apporter un changement pour mettre en pratique une structure qui permette de saisir, dans cette région, les nombreuses opportunités de coopération en matière d’économie bleue, d’énergie et autres domaines tout en répondant aux défis communs, appelant à “une Afrique des grandes actions”.

“Notre mission sera accomplie lorsque notre partenariat jouera un rôle de premier plan pour la promotion du co-développement, de l’intégration et de la stabilité dans notre région”, a-t-il soutenu, notant que l’objectif sera atteint lorsque ce partenariat sera l’incarnation ou la success-story de la coopération Sud-Sud, dans ce qu’elle a de plus noble et vertueux.

“Nous connaissons l’Europe des petits pas, nous voulons désormais l’Afrique des grandes actions”, a insisté M. Bourita, faisant savoir qu’un Programme d’Action sera soumis à la réunion de Rabat pour adoption.

“Le Programme d’Action consacre notre volonté commune de mettre en place un partenariat flexible et solidaire visant la stabilité et la prospérité partagée dans l’espace africain atlantique”, a-t-il relevé, précisant que ce Programme se veut le fruit d’un travail de consultation participatif des points focaux, coordonné par le Secrétariat Permanent de l’Initiative.

Par ses objectifs, ce Programme d’Action doit refléter d’une manière cohérente et holistique les trois piliers de ce partenariat que sont le dialogue politique et de sécurité; la promotion de la coopération dans les domaines de l’économie bleue, de la connectivité maritime et de l’énergie; et la protection et la conservation de l’environnement marin, a expliqué le ministre, insistant sur l’importance de dynamiser la coopération intrarégionale, de faciliter la convergence des vues et des actions sur les questions d’intérêt commun et de faciliter la concertation et l’unification des positions dans les instances internationales et dans les efforts de coopération avec les partenaires internationaux.

Par ailleurs, M. Bourita a indiqué que ledit Programme devrait trouver une articulation concrète dans le cadre des plans d’action des trois Groupes Thématiques de ce partenariat, dont les Chefs de file sont le Cap Vert, le Gabon et le Nigéria.

Il a souligné l’importance de la coordination au niveau national pour une mise en œuvre cohérente et cohésive de ce partenariat, faisant savoir que le Royaume du Maroc, conscient de la centralité d’une telle concertation à l’échelle nationale, a mis en place un mécanisme national de coordination impliquant les Départements concernés par la coopération dans l’espace Atlantique.

Le ministre a, ainsi, saisi cette occasion pour annoncer le lancement du site internet de cette initiative. “En plus de nous mettre au diapason de notre ère, cette plateforme numérique nous permettra d’accroitre notre visibilité et servira non seulement de relais d’information entre membres du Processus et partenaires mais aussi d’instrument de plaidoyer et de recherche de partenariats”.

Dans cette même lignée, M. Bourita a fait savoir que les travaux de cette réunion seront sanctionnés par la Déclaration de Rabat II, qui a pour finalité d’inviter le Secrétariat Permanent et les Points Focaux à entamer le travail de formulation des Plans d’Action des trois Groupes Thématiques afin de mettre en musique les ambitions communes des pays riverains de l’Atlantique et la Vision préétablie pour ce groupement en 2022.

“Appartenir à la fois à l’Afrique et l’Atlantique, ce n’est pas devoir choisir entre l’un ou l’autre, ou pâtir des enjeux qui traversent l’un et l’autre. C’est, au contraire, disposer de la richesse d’une double appartenance géographique et géopolitique et se poser en trait d’union entre plusieurs continents”, a-t-il fait remarquer, relevant que ce partenariat doit aussi s’ouvrir sur d’autres initiatives et à d’autres partenaires, dans l’Atlantique et ailleurs.

“Si la quête de nouveaux partenaires est, assurément, la prochaine étape de notre processus, l’essor de notre Initiative puise sa force principale dans nos capacités respectives à donner à ce Processus la place qui lui incombe, notamment en impliquant tous les acteurs d’abord nationaux concernés”, a-t-il conclu

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Mapexpress.ma




Drôle de marché USA-UE imposé à la RDC : Retrait du soutien rwandais au M23 contre retrait du soutien congolais aux Fdlr !

La dernière déclaration en date de l’Union européenne sur la situation sécuritaire en RDC remonte au 7 juillet 2023. A l’identique de ceux des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Belgique, bref de la majorité des pays membres de l’Otan, son contenu à propos du soutien rwandais au M23 et du soutien congolais aux Fdlr est du même cru…

En voici, du reste, la formulation pour la partie concernée : «L’UE condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23 et la présence militaire rwandaise dans l’Est de la RDC, révélés dans les rapports du groupe d’experts des Nations-Unies. L’UE réitère sa demande urgente au Rwanda de retirer ses troupes de l’Est de la RDC, de mettre fin immédiatement à tout soutien au M23 et d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire pression sur le groupe afin qu’il se conforme aux décisions prises dans le cadre du processus de Nairobi et de Luanda».

Lisons bien la suite : «L’UE condamne fermement la RDC et l’exhorte à cesser immédiatement son soutien et sa coopération avec les FDLR/FOCA ainsi que les autres groupes armés locaux et étrangers, et à prendre toutes les mesures légales et légitimes pour protéger la population civile sur son territoire».

Et (comme) pour faire avaler la pilule amère, elle ajoute : «L’UE exhorte toutes les parties et entités citées dans le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC à réagir de manière appropriée et à cesser toute violation des résolutions pertinentes du conseil de sécurité de l’ONU et du droit international applicable».

Tous ces protagonistes n’ont plus désormais pour référence que le rapport du panel des experts des Nations Unies. Exactement comme ils le font depuis une trentaine d’années avec des rapports qui se confectionnent, qui deviennent une fixation, et qui disparaissent dans les tiroirs de l’oubli au gré des rébellions, des mutineries et des agressions.

En débattre publiquement…

Il est bon, pour besoin de consommation politique intérieure, de voir dans des médias congolais des titres du genre : «L’UE condamne la présence militaire rwandaise dans l’est de la RDC» ou «L’Union européenne condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23».

Il faut cependant relever la contre-productivité de cette manière de présenter les faits. Car, aussi longtemps que la responsabilité imputée à la RDC ne sera pas démentie formellement par des faits, la solution escomptée tardera à venir.

Pour rappel, l’alinéa 4 de l’article 91 de la Constitution dispose : «Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité».

En d’autres mots, il revient au Gouvernement congolais de dégager la responsabilité des Fardc de toute collusion avec les Fdlr telle qu’établie dans plusieurs rapports similaires.

La seule façon de le faire, c’est d’en débattre publiquement.

Et pour cause !

La lecture du Résumé du fameux Rapport final publié par le Conseil de sécurité le 13 juin 2023 révèle notamment ce qui suit : «Le Groupe d’experts a obtenu de nouvelles preuves des interventions directes de la Force de défense rwandaise (RDF) en République démocratique du Congo, soit pour renforcer les combattants du M23 soit pour mener des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les groupes armés locaux. Le Groupe d’experts a identifié plusieurs commandants et responsables de la RDF qui coordonnent les opérations de la Force en République démocratique du Congo.

«Le M23 a adopté un nouveau schéma d’attaques contre la population civile, menant des opérations meurtrières visant des populations associées aux FDLR et à d’autres groupes armés, ou soupçonnées de les soutenir. Les viols, y compris les viols collectifs perpétrés par des combattants du M23, ont été fréquents.

«Les groupes armés locaux et les FDLR ont créé le Réseau des Résistants patriotiques congolais, qui a combattu le M23 aux côtés des FARDC. La collaboration a été coordonnée par des officiers supérieurs des FARDC, qui ont aidé les groupes armés en leur fournissant de la logistique, des équipements militaires et des financements.

«Les hostilités déclenchées par l’expansion territoriale du M23 se sont poursuivies, attisant la xénophobie et les discours de haine et accentuant les divisions ethniques entre les parties belligérantes. Des personnalités politiques, des acteurs de la société civile, des populistes locaux, des activistes et des membres de la diaspora congolaise ont continué de diffuser des discours haineux et belliqueux destinées à vilipender les populations rwandophones perçues comme soutenant le M23, qui ont été largement repris sur les médias sociaux. Les discours d’exclusion, y compris le rejet des droits de citoyenneté pour les citoyens rwandophones, ont refait surface, notamment à l’occasion de l’inscription des électeurs dans le contexte électoral».

Le parti pris en faveur du régime rwandais et du M23 est amplement démontré.

Victime pour un temps, victime pour toujours !

Quelle est, en toute logique, la force qui aurait dû éradiquer les Fdlr dans leur version originelle, à savoir les ex-Far et ex-milices Interhamwe? La réponse est dans l’ Accord de Lusaka du 11 juillet 1999 jusque-là jamais déclaré caduc : c’est la Force internationale citée au chapitre 8 (Onu) avec pour responsabilités de « Localiser et désarmer les groupes armés», «Identifier les auteurs de massacres, les auteurs de crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre», «Traduire les génocidaires devant le Tribunal international pour le Rwanda», « Rapatriement» et «Élaborer toutes les mesures (persuasives ou coercitives) jugées appropriées pour atteindre les objectifs de désarmement, de rassemblement, de rapatriement et de réinsertion sociale des membres des groupes armés».

Les groupes armés étrangers cités au chapitre 9 sont, du reste, les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR), l’ADF, le LRA, l’UNRF II, les milices Interahamwe, le FUNA, le FDD, le WNBF, le NALU, l’UNITA.

Déployée en 2000, et son retrait étant négocié pour 2024 – soit 24 ans après – la Force internationale (Monuc puis Monusco) n’a finalement pas réussi à neutraliser les Fdlr rwandaises autrefois ex-Far et milices Interahamwe, ni d’ailleurs les Adf-Nalu ougandaises   alliées désormais au Daech, encore moins les autres organisations insurrectionnelles.

On peut déduire que le M23 est la conséquence logique de la non application de l’Accord de Lusaka dans son volet sécuritaire, charge confiée pourtant aux Nations Unies.

24 ans après cet accord et 23 après le déploiement de la Monusco (Monuc), c’est la RDC qui se retrouve clouée au pilori, faute de capacité de se remémorer pour engager la responsabilité totale, pleine et entière de la communauté internationale.

Sa vocation tracée est d’être victime un jour, victime pour toujours !

Omer Nsongo die Lema




Le Maroc décidera de l’avenir de la coopération avec l’UE dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens (M. Bourita)

Le Maroc décidera de l’avenir de la coopération avec l’Union Européenne (UE) dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“L’Accord de pêche Maroc-UE est toujours en vigueur. En revanche, c’est le Protocole de pêche, conclu pour quatre ans (2019-2023), qui arrive à expiration le 17 juillet”, a précisé M. Bourita qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des États africains atlantiques.

Il s’agit, a ajouté le ministre, d’une expiration “programmée” depuis la conclusion du Protocole pour une durée de 4 ans, à compter du 18 juillet 2019.

M.Bourita a qualifié de “satisfaisante” la mise en œuvre du Protocole, notant que la coopération a été “positive et mutuellement bénéfique” durant ces quatre années.

Il a ainsi confié qu’une réunion est prévue cette semaine à Bruxelles entre les autorités marocaines et leurs homologues européennes, dans le cadre d’une Commission mixte dans le domaine de la pêche, pour faire une évaluation conjointe de ces quatre ans.

S’agissant de l’avenir de l’Accord de pêche, le ministre a indiqué qu’une “réflexion est en cours au sein du gouvernement marocain” tenant compte de trois paramètres.

Le premier, est “d’ordre doctrinal”, a-t-il dit, estimant que le Maroc d’aujourd’hui, conformément à la vision et à la politique étrangère tracées par SM le Roi Mohammed VI, privilégie des partenariats “avec une valeur ajoutée plus claire”.

“Le Maroc souhaite des partenariats plus avancés, où la valeur ajoutée marocaine est plus forte”, a soutenu M. Bourita.

Concernant le deuxième paramètre, le ministre a expliqué que le Royaume a développé une stratégie nationale de la pêche “Halieutis” et mis en place une vision dédiée au développement du secteur, qui prend en considération les attentes des opérateurs et exige des adaptations dans le cadre de l’interaction avec les partenaires.

Le troisième paramètre, que le gouvernement intègre dans sa réflexion et dans son évaluation, est lié aux données scientifiques, l’objectif étant de préserver cette ressource naturelle importante et pour le Maroc et pour les Marocains, et d’assurer sa durabilité, a-t-il enchaîné.

“Le Maroc interagira donc avec la partie européenne sur la base de cette réflexion, qui est en cours”, a souligné M. Bourita, en indiquant que le dialogue et la coopération avec les partenaires européens sont permanents.

Mapexpress.ma

 




*La RPDC pour assurer la santé et les droits des femmes* 

A l’heure actuelle, la propagation de la pandémie a un effet négatif sur la santé et les droits des gens, surtout des femmes représentant 49,7% de la population. Remarquons que ce COVID-19 empêche l’approvisionnement des produits médicaux nécessaires à la santé des femmes à l’échelle mondiale, ce qui engendre de graves conséquences indésirables dans le système sanitaire dont service de santé des femmes enceintes et des accouchées. Selon les statistiques;

• 40% des femmes ne sont pas en mesure de se traiter par eux-mêmes au niveau de leur santé

• 03 sur 04 femmes n’ont pas accès à leur désir de réaliser le nombre d’enfants souhaité

• 01 femme meurt chaque 02 minutes pendant sa grossesse et au cours de son accouchement.

 

De ce fait, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP ou UNFPA créée en 1969 comme la plus grande source des fonds de développement international pour la population, pour la planification familiale et à la santé de la mère et de l’enfant et l’agence directrice de l’ONU en charge des questions de santé sexuelle et reproductive, NDLR) ayant défini le thème de la Journée Mondiale de la Population (JMP) comme «Concentrons de gros efforts sur la protection de la santé et des droits des femmes et sur l’extermination du COVID-19», invite tous les Pays à s’engager à cette entreprise.

 

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) dotée du système des soins médicaux gratuits (tout comme celui de l’enseignement et celui du logement; d’où les 3 systèmes les plus populaires du monde, NDLR) depuis les années 1950, où l’on considère, comme la priorité absolue, la dignité et les droits des femmes et leurs exigences et intérêts s’emploie à mettre en vigueur toutes les politiques consistant à assurer la santé des femmes enceintes et des accouchées;

• Celles-ci bénéficient des soins pré/post-natal réguliers dans les maternités, y compris la Maternité (ou le palais des bébés ou la propre maison des femmes, inaugurée en 1980 avec la superficie bâtie de 60.000m2 et la capacité de plus de 1.500 lits, NDLR) de Pyongyang, aménagées partout dans le Pays, les hôpitaux et cliniques de chaque localité.

• Le personnel de santé soigne, de son mieux, la consultation, le diagnostic et le traitement des femmes enceintes et accouchées et, profitant des médias, renforce diverses activités visant à susciter l’éveil de la société sur la santé et l’assurance des droits des femmes, entre autres femmes enceintes et accouchées.

 

La JMP (11 juillet) est;

• instituée, en 1989, par le Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement

• commémorée ou célébrée, depuis 1990, pour le progrès de l’Humanité malgré les défis auxquels nous faisons face

• l’occasion de souligner la nécessité de faire progresser l’égalité des genres afin de réaliser les rêves des 8 milliards de personnes qui peuplent notre Globe.

En fait, ce que veulent les femmes et les filles a de l’importance ou compte le plus.




Zhao Bin promet qu’il sera un homme d’action résolu à mettre en œuvre les consensus obtenus par Xi et Fatshi

Dans son discours prononcé le jour de sa prise de fonction comme ambassadeur de la République populaire de Chine en Rdc, M. Zhao Bin a indiqué qu’actuellement, le peuple chinois se rassemble autour du Parti Communiste Chinois pour travailler d’arrache-pied à la promotion de la modernisation à la chinoise. Cette modernisation se distingue par le nombre important de la population, l’objectif de la prospérité commune du peuple tout entier, l’équilibre entre la civilisation matérielle et la civilisation spirituelle, la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, ainsi que la poursuite de la voie du développement pacifique.

Selon lui, il s’agit d’une nouvelle forme de civilisation humaine à créer. « En période de la pandémie, la Chine a réussi à résister aux divers chocs inattendus et à maintenir un développement stable. Au premier trimestre de 2023, le PIB chinois a atteint 4,160 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,5 % en glissement annuel », informe-t-il.

Pour Zhao Bin, quand la Chine, avec toute sa population de 1,4 milliards d’habitants, réalise au fur et à mesure sa modernisation, elle apportera certainement une impulsion plus forte, une stabilité plus grande et des opportunités plus nombreuses à l’économie congolaise, africaine et même mondiale. Dans les années à venir, projette-t-il, je serai un homme d’action résolu à mettre en œuvre les consensus atteints par les Chefs d’État chinois et congolais, un diplomate agissant qui s’attèle à promouvoir le développement de la coopération sino-congolaise, et un envoyé d’amitié dont la vocation est de renforcer le lien de cœur à cœur entre les deux peuples.

« Je ne ménagerai aucun effort pour contribuer au développement global des relations sino-congolaises de nouvelle époque. Comme le dit un proverbe africain, voyager seul on va vite, mais voyager ensemble on va loin. La RDC d’aujourd’hui a adopté une politique de partenariat diversifié. En tant qu’un des plus grands et plus riches pays africains, la RDC aura tous les avantages de faire d’elle-même une plate-forme de coopération amicale pour tous ses partenaires », espère-t-il, avant de renchérir qu’avec sa population pleine de vitalité et animée d’enthousiasme, la RDC dispose d’un extraordinaire potentiel de développement et de décollage économique.




« La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la Rdc depuis quatre ans consécutifs » (Zhao Bin) 

En 2022, le volume commercial sino-congolais s’est chiffré à 21,9 milliards de dollars américains et marqué un nouveau record historique, soit une augmentation de 51,7% sur un an. La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis quatre ans consécutifs.

L’Ambassadeur de Chine en Rdc, Zhao Bin a prononcé un discours lors de la réception de prise de fonction qu’il a organisé ce lundi à Kinshasa. « C’est pour moi un grand plaisir d’être revenu à la République Démocratique du Congo. Il y a 20 ans, je travaillais à Brazzaville, de l’autre côté du Fleuve Congo, où j’admirais souvent la ville lumineuse de Kinshasa la nuit tombée. J’ai aussi été impressionné par l’immensité et la fertilité du territoire du Congo quand une fois j’allais par avion du Kinshasa vers Bukavu. C’est justement à ce moment-là, que je me suis dit que ce pays était doté de potentiel dont dépend l’avenir du continent africain », explique-t-il.

Et de poursuivre qu’il y a plus d’un mois, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a couronné sa visite d’État en Chine de plein succès. « Il s’agit d’un hasard fabuleux que j’ai été nommé, en ce moment charnière des relations sino-congolaises, Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo et je m’en sens particulièrement honoré », dit-il.

C’est ainsi qu’elle a souligné qu’au cours du mois écoulé, M. Zhao Bin a pris le temps de s’installer et a été touché par l’hospitalité de nos amis congolais de tous les milieux et leur profond sentiment d’amitié envers la Chine. Beaucoup d’entre eux m’ont salué en chinois.

« J’ai vu partout, de mes propres yeux, l’avancement et les accomplissements de la coopération sino-congolaise malgré les années difficiles de la pandémie de Covid-19. En 2022, le volume commercial sino-congolais s’est chiffré à 21,9 milliards de dollars américains et marqué un nouveau record historique, soit une augmentation de 51,7% sur un an », explique l’ambassadeur Zhao Bin, avant d’ajouter que la Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis quatre ans consécutifs.

Les projets phare de la coopération sino-congolaise, comme le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale et le transformateur du poste de Kinsuka, réalisent chaque jour des progrès.

Et de poursuivre qu’il a connu en profondeur les attentes ardentes des Congolais de différents horizons sur l’approfondissement de la coopération avec la Chine. « Récemment, une centaine de nos amis congolais ont participé à la 3e Exposition économique et commerciale Chine-Afrique. Encore plus nombreux sont nos amis qui n’ont pas pu être présents. Ils m’ont dit que les opportunités étaient tellement recherchées voire insuffisantes, et qu’ils s’impatientent d’attendre la prochaine édition », révèle-t-il.

En bref, à l’image de la RDC et de sa culture, les relations sino-congolaises sont dotées d’une diversité extraordinaire et d’une vitalité forte. C’est une richesse accumulée depuis plus d’un demi-siècle, sachant que nous avons juste célébré le cinquantenaire de la normalisation des relations entre nos deux pays en fin 2022.

C’est aussi une cause noble mais plein de défis que nous avons à soigner et à développer dans les 50 ans à venir pour les porter à un niveau toujours plus élevé, comme me l’a rappelé mes collègues à Beijing et mes amis congolais ici à Kinshasa. « Heureusement, je ne suis pas venu les mains vides. Dans les bagages que j’ai ramené à Kinshasa, se trouve un mode d’emploi sur les relations sino-congolaises. C’est la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo », affirme-t-il.

L’ambassadeur Zhao Bin insiste que les deux Chefs d’État ont décidé ensemble, d’élever nos relations bilatérales au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a non seulement ouvert un nouveau chapitre historique et de nouvelles perspectives pour les relations sino-congolaises, mais aussi m’a donné les grandes orientations et les références fondamentales de ma mission en RDC. Depuis un demi-siècle, la Chine est restée fidèle à ses engagements originels. Elle prend la RDC pour un ami éternel, un frère authentique et un partenaire fiable.




Diplomatie: Zhao Bin promet de faire siennes les décisions prises par Xi et Fatshi lors de leur dernière rencontre à Pekin

Au cours de la cérémonie de sa prise de fonction organisée le lundi 10 juillet à Kinshasa, le nouvel ambassadeur de la République populaireChine au Congo Kinshasa, Zhao Bin à au cours de son discours prononcé devant les politiques, militaires Congolais et autres personnalités chinoises vivant au pays, salué les efforts combien importants réalisés par les autorités de Kinshasa et de Pékin dans le renforcement de leurs relations bilatérales de coopération.

« Il y a plus d’un mois, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a couronné sa visite d’État en Chine de plein succès». Il s’agit d’un hasard fabuleux que j’ai été nommé, en ce moment charnière des relations sino-congolaises, Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo et je me sens particulièrement honnoré», a indiqué Zhao Bin, avant d’ajouter qu’elle n’est pas venue les mains vides rassure le diplomate chinois.

 

 

« Dans les bagages que j’ai ramené à Kinshasa, se trouve un mode d’emploi sur les relations sino-congolaises. C’est la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo. Les deux Chefs d’État ont décidé ensemble, d’élever nos relations bilatérales au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a non seulement ouvert un nouveau chapitre historique et de nouvelles perspectives pour les relations sino-congolaises, mais aussi m’a donné les grandes orientations et les références fondamentales de ma mission en Rdc», explique-t-il.

Selon l’ambassadeur Zhao Bin, nous voulons être des partenaires stratégiques qui coopèrent en toute solidarité. La Chine et la Rdc sont toutes les deux de grands pays en développement. La Chine est disposée à renforcer la coordination et la coopération avec la RDC dans les enceintes internationales, à pratiquer conjointement un veritable multilatéralisme et à preserver la justice international.

Zhao Bin reconnait avoir vu de ses propres yeux l’avancement et les accomplissements de la cooperation sino-congolaise malgré les années difficiles de la pandémie Covid-19, a tenu à rappeler par la même occasion que c’est depuis un demi-siècle, que son pays la Chine est restée fidèle à ses engagements originels vis-à-vis de la République Démocratique du Congo.

«La Chine prend la Rdc pour un ami éternel, un frère authentique et un partenaire fiable. Comme le souligne la déclaration conjointe sino-congolaise, et de part et d’autre, nous voulons être des partenaires stratégiques qui se font confiance», indique-t-il, avant de renchérir que la Chine a toujours géré ses relations avec la RDC conformément au principe de justice et d’intérêt en faveur des Congolais ainsi qu’à l’esprit de sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi».

Soulignons que la coopération sino-congolaise n’est en aucun cas mêlée d’intérêt égoïste du côté chinois, n’est assortie d’aucune condition politique et ne conduit jamais à une ingérence dans les affaires intérieures de la RDC.

Il faut dire que le nouveau ambassadeur de la Chine en Rdc est arrivé à Kinshasa le 1er Juin 2023, et avait deposé sa lettre de créance au chef de l’Etat congolais le 8 juin dernier.

 

Hugo Matadi




Sahara: L’Angola se positionne pour une solution “politique” fondée sur le “compromis”

L’Angola vient de franchir un pas en avant dans la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, en plaidant mardi, pour une solution politique fondée sur le compromis pour le dossier du Sahara, ce qui représente même la solution proposée par le Maroc devant l’ONU dans le cadre de la proposition d’autonomie.

A l’issue d’une réunion entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue, Téte Antonio, dans le cadre de la 3ème commission mixte Maroc-Angola, les deux pays se sont félicités du développement positif de leurs relations.

Dans un communiqué commun, l’Angola qui fut pendant longtemps un bastion de la thèse séparatiste, et soutenant la milice du polisario, a fait part de son appui pour une politique fondée sur le compromis, ce qui se rapproche de la position marocaine et élimine la thèse des séparatistes promue par l’Algérie qui consiste à un référendum impossible à appliquer de l’aveu des Nations Unies.

Dans leur communiqué conjoint, le Maroc et l’Angola, « se félicitent du développement positif de leurs relations et soulignent l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse dans plusieurs domaines ».

Les deux ministres ont souligné l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, du tourisme, des mines et énergies, de l’éducation et la formation professionnelle, des infrastructures, de la logistique, de la santé et de l’industrie pharmaceutique.

Ils ont également exprimé leur satisfaction pour le progrès accompli dans les différents domaines de coopération depuis la dernière session de la Commission Mixte de Coopération tenue en 2013, et dans la mise en œuvre de la Feuille de Route de Coopération présentée par le Royaume du Maroc à la République d’Angola pour la période 2021-2024.

Les relations entre les deux pays ont connu une nette embellie ces dernières années grâce aux relations cordiales entre le Roi Mohammed VI et le président João Lourenço réélu en 2022 pour un second mandat.

Les deux chefs d’Etat se sont rencontrés personnellement deux fois, dont la dernière remonte à 2018, soit un an avant la pandémie du Covid-19, à Brazzaville au Congo. Leur première rencontre s’est tenue à Abidjan en novembre 2017 en marge du 5ème Sommet UA-UE.

A ce titre, l’Angola a salué le leadership du Roi Mohammed VI sur la question de la migration aux niveaux africain et international et loue la vision du Maroc d’une Afrique émergente, stable et prospère », ajoute le communiqué conjoint.

Les deux pays se sont par ailleurs mis d’accord pour appuyer mutuellement leurs candidatures respectives, renforçant ainsi un peu plus leurs liens, en attendant la 4ème session de la Commission Mixte de Coopération maroco-angolaise qui se tiendra cette fois en Angola.

Mapexpress.ma