Drôle de marché USA-UE imposé à la RDC : Retrait du soutien rwandais au M23 contre retrait du soutien congolais aux Fdlr !

La dernière déclaration en date de l’Union européenne sur la situation sécuritaire en RDC remonte au 7 juillet 2023. A l’identique de ceux des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Belgique, bref de la majorité des pays membres de l’Otan, son contenu à propos du soutien rwandais au M23 et du soutien congolais aux Fdlr est du même cru…

En voici, du reste, la formulation pour la partie concernée : «L’UE condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23 et la présence militaire rwandaise dans l’Est de la RDC, révélés dans les rapports du groupe d’experts des Nations-Unies. L’UE réitère sa demande urgente au Rwanda de retirer ses troupes de l’Est de la RDC, de mettre fin immédiatement à tout soutien au M23 et d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire pression sur le groupe afin qu’il se conforme aux décisions prises dans le cadre du processus de Nairobi et de Luanda».

Lisons bien la suite : «L’UE condamne fermement la RDC et l’exhorte à cesser immédiatement son soutien et sa coopération avec les FDLR/FOCA ainsi que les autres groupes armés locaux et étrangers, et à prendre toutes les mesures légales et légitimes pour protéger la population civile sur son territoire».

Et (comme) pour faire avaler la pilule amère, elle ajoute : «L’UE exhorte toutes les parties et entités citées dans le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC à réagir de manière appropriée et à cesser toute violation des résolutions pertinentes du conseil de sécurité de l’ONU et du droit international applicable».

Tous ces protagonistes n’ont plus désormais pour référence que le rapport du panel des experts des Nations Unies. Exactement comme ils le font depuis une trentaine d’années avec des rapports qui se confectionnent, qui deviennent une fixation, et qui disparaissent dans les tiroirs de l’oubli au gré des rébellions, des mutineries et des agressions.

En débattre publiquement…

Il est bon, pour besoin de consommation politique intérieure, de voir dans des médias congolais des titres du genre : «L’UE condamne la présence militaire rwandaise dans l’est de la RDC» ou «L’Union européenne condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23».

Il faut cependant relever la contre-productivité de cette manière de présenter les faits. Car, aussi longtemps que la responsabilité imputée à la RDC ne sera pas démentie formellement par des faits, la solution escomptée tardera à venir.

Pour rappel, l’alinéa 4 de l’article 91 de la Constitution dispose : «Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité».

En d’autres mots, il revient au Gouvernement congolais de dégager la responsabilité des Fardc de toute collusion avec les Fdlr telle qu’établie dans plusieurs rapports similaires.

La seule façon de le faire, c’est d’en débattre publiquement.

Et pour cause !

La lecture du Résumé du fameux Rapport final publié par le Conseil de sécurité le 13 juin 2023 révèle notamment ce qui suit : «Le Groupe d’experts a obtenu de nouvelles preuves des interventions directes de la Force de défense rwandaise (RDF) en République démocratique du Congo, soit pour renforcer les combattants du M23 soit pour mener des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les groupes armés locaux. Le Groupe d’experts a identifié plusieurs commandants et responsables de la RDF qui coordonnent les opérations de la Force en République démocratique du Congo.

«Le M23 a adopté un nouveau schéma d’attaques contre la population civile, menant des opérations meurtrières visant des populations associées aux FDLR et à d’autres groupes armés, ou soupçonnées de les soutenir. Les viols, y compris les viols collectifs perpétrés par des combattants du M23, ont été fréquents.

«Les groupes armés locaux et les FDLR ont créé le Réseau des Résistants patriotiques congolais, qui a combattu le M23 aux côtés des FARDC. La collaboration a été coordonnée par des officiers supérieurs des FARDC, qui ont aidé les groupes armés en leur fournissant de la logistique, des équipements militaires et des financements.

«Les hostilités déclenchées par l’expansion territoriale du M23 se sont poursuivies, attisant la xénophobie et les discours de haine et accentuant les divisions ethniques entre les parties belligérantes. Des personnalités politiques, des acteurs de la société civile, des populistes locaux, des activistes et des membres de la diaspora congolaise ont continué de diffuser des discours haineux et belliqueux destinées à vilipender les populations rwandophones perçues comme soutenant le M23, qui ont été largement repris sur les médias sociaux. Les discours d’exclusion, y compris le rejet des droits de citoyenneté pour les citoyens rwandophones, ont refait surface, notamment à l’occasion de l’inscription des électeurs dans le contexte électoral».

Le parti pris en faveur du régime rwandais et du M23 est amplement démontré.

Victime pour un temps, victime pour toujours !

Quelle est, en toute logique, la force qui aurait dû éradiquer les Fdlr dans leur version originelle, à savoir les ex-Far et ex-milices Interhamwe? La réponse est dans l’ Accord de Lusaka du 11 juillet 1999 jusque-là jamais déclaré caduc : c’est la Force internationale citée au chapitre 8 (Onu) avec pour responsabilités de « Localiser et désarmer les groupes armés», «Identifier les auteurs de massacres, les auteurs de crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre», «Traduire les génocidaires devant le Tribunal international pour le Rwanda», « Rapatriement» et «Élaborer toutes les mesures (persuasives ou coercitives) jugées appropriées pour atteindre les objectifs de désarmement, de rassemblement, de rapatriement et de réinsertion sociale des membres des groupes armés».

Les groupes armés étrangers cités au chapitre 9 sont, du reste, les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR), l’ADF, le LRA, l’UNRF II, les milices Interahamwe, le FUNA, le FDD, le WNBF, le NALU, l’UNITA.

Déployée en 2000, et son retrait étant négocié pour 2024 – soit 24 ans après – la Force internationale (Monuc puis Monusco) n’a finalement pas réussi à neutraliser les Fdlr rwandaises autrefois ex-Far et milices Interahamwe, ni d’ailleurs les Adf-Nalu ougandaises   alliées désormais au Daech, encore moins les autres organisations insurrectionnelles.

On peut déduire que le M23 est la conséquence logique de la non application de l’Accord de Lusaka dans son volet sécuritaire, charge confiée pourtant aux Nations Unies.

24 ans après cet accord et 23 après le déploiement de la Monusco (Monuc), c’est la RDC qui se retrouve clouée au pilori, faute de capacité de se remémorer pour engager la responsabilité totale, pleine et entière de la communauté internationale.

Sa vocation tracée est d’être victime un jour, victime pour toujours !

Omer Nsongo die Lema




Le Maroc décidera de l’avenir de la coopération avec l’UE dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens (M. Bourita)

Le Maroc décidera de l’avenir de la coopération avec l’Union Européenne (UE) dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“L’Accord de pêche Maroc-UE est toujours en vigueur. En revanche, c’est le Protocole de pêche, conclu pour quatre ans (2019-2023), qui arrive à expiration le 17 juillet”, a précisé M. Bourita qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des États africains atlantiques.

Il s’agit, a ajouté le ministre, d’une expiration “programmée” depuis la conclusion du Protocole pour une durée de 4 ans, à compter du 18 juillet 2019.

M.Bourita a qualifié de “satisfaisante” la mise en œuvre du Protocole, notant que la coopération a été “positive et mutuellement bénéfique” durant ces quatre années.

Il a ainsi confié qu’une réunion est prévue cette semaine à Bruxelles entre les autorités marocaines et leurs homologues européennes, dans le cadre d’une Commission mixte dans le domaine de la pêche, pour faire une évaluation conjointe de ces quatre ans.

S’agissant de l’avenir de l’Accord de pêche, le ministre a indiqué qu’une “réflexion est en cours au sein du gouvernement marocain” tenant compte de trois paramètres.

Le premier, est “d’ordre doctrinal”, a-t-il dit, estimant que le Maroc d’aujourd’hui, conformément à la vision et à la politique étrangère tracées par SM le Roi Mohammed VI, privilégie des partenariats “avec une valeur ajoutée plus claire”.

“Le Maroc souhaite des partenariats plus avancés, où la valeur ajoutée marocaine est plus forte”, a soutenu M. Bourita.

Concernant le deuxième paramètre, le ministre a expliqué que le Royaume a développé une stratégie nationale de la pêche “Halieutis” et mis en place une vision dédiée au développement du secteur, qui prend en considération les attentes des opérateurs et exige des adaptations dans le cadre de l’interaction avec les partenaires.

Le troisième paramètre, que le gouvernement intègre dans sa réflexion et dans son évaluation, est lié aux données scientifiques, l’objectif étant de préserver cette ressource naturelle importante et pour le Maroc et pour les Marocains, et d’assurer sa durabilité, a-t-il enchaîné.

“Le Maroc interagira donc avec la partie européenne sur la base de cette réflexion, qui est en cours”, a souligné M. Bourita, en indiquant que le dialogue et la coopération avec les partenaires européens sont permanents.

Mapexpress.ma

 




*La RPDC pour assurer la santé et les droits des femmes* 

A l’heure actuelle, la propagation de la pandémie a un effet négatif sur la santé et les droits des gens, surtout des femmes représentant 49,7% de la population. Remarquons que ce COVID-19 empêche l’approvisionnement des produits médicaux nécessaires à la santé des femmes à l’échelle mondiale, ce qui engendre de graves conséquences indésirables dans le système sanitaire dont service de santé des femmes enceintes et des accouchées. Selon les statistiques;

• 40% des femmes ne sont pas en mesure de se traiter par eux-mêmes au niveau de leur santé

• 03 sur 04 femmes n’ont pas accès à leur désir de réaliser le nombre d’enfants souhaité

• 01 femme meurt chaque 02 minutes pendant sa grossesse et au cours de son accouchement.

 

De ce fait, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP ou UNFPA créée en 1969 comme la plus grande source des fonds de développement international pour la population, pour la planification familiale et à la santé de la mère et de l’enfant et l’agence directrice de l’ONU en charge des questions de santé sexuelle et reproductive, NDLR) ayant défini le thème de la Journée Mondiale de la Population (JMP) comme «Concentrons de gros efforts sur la protection de la santé et des droits des femmes et sur l’extermination du COVID-19», invite tous les Pays à s’engager à cette entreprise.

 

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) dotée du système des soins médicaux gratuits (tout comme celui de l’enseignement et celui du logement; d’où les 3 systèmes les plus populaires du monde, NDLR) depuis les années 1950, où l’on considère, comme la priorité absolue, la dignité et les droits des femmes et leurs exigences et intérêts s’emploie à mettre en vigueur toutes les politiques consistant à assurer la santé des femmes enceintes et des accouchées;

• Celles-ci bénéficient des soins pré/post-natal réguliers dans les maternités, y compris la Maternité (ou le palais des bébés ou la propre maison des femmes, inaugurée en 1980 avec la superficie bâtie de 60.000m2 et la capacité de plus de 1.500 lits, NDLR) de Pyongyang, aménagées partout dans le Pays, les hôpitaux et cliniques de chaque localité.

• Le personnel de santé soigne, de son mieux, la consultation, le diagnostic et le traitement des femmes enceintes et accouchées et, profitant des médias, renforce diverses activités visant à susciter l’éveil de la société sur la santé et l’assurance des droits des femmes, entre autres femmes enceintes et accouchées.

 

La JMP (11 juillet) est;

• instituée, en 1989, par le Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement

• commémorée ou célébrée, depuis 1990, pour le progrès de l’Humanité malgré les défis auxquels nous faisons face

• l’occasion de souligner la nécessité de faire progresser l’égalité des genres afin de réaliser les rêves des 8 milliards de personnes qui peuplent notre Globe.

En fait, ce que veulent les femmes et les filles a de l’importance ou compte le plus.




Zhao Bin promet qu’il sera un homme d’action résolu à mettre en œuvre les consensus obtenus par Xi et Fatshi

Dans son discours prononcé le jour de sa prise de fonction comme ambassadeur de la République populaire de Chine en Rdc, M. Zhao Bin a indiqué qu’actuellement, le peuple chinois se rassemble autour du Parti Communiste Chinois pour travailler d’arrache-pied à la promotion de la modernisation à la chinoise. Cette modernisation se distingue par le nombre important de la population, l’objectif de la prospérité commune du peuple tout entier, l’équilibre entre la civilisation matérielle et la civilisation spirituelle, la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, ainsi que la poursuite de la voie du développement pacifique.

Selon lui, il s’agit d’une nouvelle forme de civilisation humaine à créer. « En période de la pandémie, la Chine a réussi à résister aux divers chocs inattendus et à maintenir un développement stable. Au premier trimestre de 2023, le PIB chinois a atteint 4,160 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,5 % en glissement annuel », informe-t-il.

Pour Zhao Bin, quand la Chine, avec toute sa population de 1,4 milliards d’habitants, réalise au fur et à mesure sa modernisation, elle apportera certainement une impulsion plus forte, une stabilité plus grande et des opportunités plus nombreuses à l’économie congolaise, africaine et même mondiale. Dans les années à venir, projette-t-il, je serai un homme d’action résolu à mettre en œuvre les consensus atteints par les Chefs d’État chinois et congolais, un diplomate agissant qui s’attèle à promouvoir le développement de la coopération sino-congolaise, et un envoyé d’amitié dont la vocation est de renforcer le lien de cœur à cœur entre les deux peuples.

« Je ne ménagerai aucun effort pour contribuer au développement global des relations sino-congolaises de nouvelle époque. Comme le dit un proverbe africain, voyager seul on va vite, mais voyager ensemble on va loin. La RDC d’aujourd’hui a adopté une politique de partenariat diversifié. En tant qu’un des plus grands et plus riches pays africains, la RDC aura tous les avantages de faire d’elle-même une plate-forme de coopération amicale pour tous ses partenaires », espère-t-il, avant de renchérir qu’avec sa population pleine de vitalité et animée d’enthousiasme, la RDC dispose d’un extraordinaire potentiel de développement et de décollage économique.




« La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la Rdc depuis quatre ans consécutifs » (Zhao Bin) 

En 2022, le volume commercial sino-congolais s’est chiffré à 21,9 milliards de dollars américains et marqué un nouveau record historique, soit une augmentation de 51,7% sur un an. La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis quatre ans consécutifs.

L’Ambassadeur de Chine en Rdc, Zhao Bin a prononcé un discours lors de la réception de prise de fonction qu’il a organisé ce lundi à Kinshasa. « C’est pour moi un grand plaisir d’être revenu à la République Démocratique du Congo. Il y a 20 ans, je travaillais à Brazzaville, de l’autre côté du Fleuve Congo, où j’admirais souvent la ville lumineuse de Kinshasa la nuit tombée. J’ai aussi été impressionné par l’immensité et la fertilité du territoire du Congo quand une fois j’allais par avion du Kinshasa vers Bukavu. C’est justement à ce moment-là, que je me suis dit que ce pays était doté de potentiel dont dépend l’avenir du continent africain », explique-t-il.

Et de poursuivre qu’il y a plus d’un mois, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a couronné sa visite d’État en Chine de plein succès. « Il s’agit d’un hasard fabuleux que j’ai été nommé, en ce moment charnière des relations sino-congolaises, Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo et je m’en sens particulièrement honoré », dit-il.

C’est ainsi qu’elle a souligné qu’au cours du mois écoulé, M. Zhao Bin a pris le temps de s’installer et a été touché par l’hospitalité de nos amis congolais de tous les milieux et leur profond sentiment d’amitié envers la Chine. Beaucoup d’entre eux m’ont salué en chinois.

« J’ai vu partout, de mes propres yeux, l’avancement et les accomplissements de la coopération sino-congolaise malgré les années difficiles de la pandémie de Covid-19. En 2022, le volume commercial sino-congolais s’est chiffré à 21,9 milliards de dollars américains et marqué un nouveau record historique, soit une augmentation de 51,7% sur un an », explique l’ambassadeur Zhao Bin, avant d’ajouter que la Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis quatre ans consécutifs.

Les projets phare de la coopération sino-congolaise, comme le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale et le transformateur du poste de Kinsuka, réalisent chaque jour des progrès.

Et de poursuivre qu’il a connu en profondeur les attentes ardentes des Congolais de différents horizons sur l’approfondissement de la coopération avec la Chine. « Récemment, une centaine de nos amis congolais ont participé à la 3e Exposition économique et commerciale Chine-Afrique. Encore plus nombreux sont nos amis qui n’ont pas pu être présents. Ils m’ont dit que les opportunités étaient tellement recherchées voire insuffisantes, et qu’ils s’impatientent d’attendre la prochaine édition », révèle-t-il.

En bref, à l’image de la RDC et de sa culture, les relations sino-congolaises sont dotées d’une diversité extraordinaire et d’une vitalité forte. C’est une richesse accumulée depuis plus d’un demi-siècle, sachant que nous avons juste célébré le cinquantenaire de la normalisation des relations entre nos deux pays en fin 2022.

C’est aussi une cause noble mais plein de défis que nous avons à soigner et à développer dans les 50 ans à venir pour les porter à un niveau toujours plus élevé, comme me l’a rappelé mes collègues à Beijing et mes amis congolais ici à Kinshasa. « Heureusement, je ne suis pas venu les mains vides. Dans les bagages que j’ai ramené à Kinshasa, se trouve un mode d’emploi sur les relations sino-congolaises. C’est la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo », affirme-t-il.

L’ambassadeur Zhao Bin insiste que les deux Chefs d’État ont décidé ensemble, d’élever nos relations bilatérales au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a non seulement ouvert un nouveau chapitre historique et de nouvelles perspectives pour les relations sino-congolaises, mais aussi m’a donné les grandes orientations et les références fondamentales de ma mission en RDC. Depuis un demi-siècle, la Chine est restée fidèle à ses engagements originels. Elle prend la RDC pour un ami éternel, un frère authentique et un partenaire fiable.




Diplomatie: Zhao Bin promet de faire siennes les décisions prises par Xi et Fatshi lors de leur dernière rencontre à Pekin

Au cours de la cérémonie de sa prise de fonction organisée le lundi 10 juillet à Kinshasa, le nouvel ambassadeur de la République populaireChine au Congo Kinshasa, Zhao Bin à au cours de son discours prononcé devant les politiques, militaires Congolais et autres personnalités chinoises vivant au pays, salué les efforts combien importants réalisés par les autorités de Kinshasa et de Pékin dans le renforcement de leurs relations bilatérales de coopération.

« Il y a plus d’un mois, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a couronné sa visite d’État en Chine de plein succès». Il s’agit d’un hasard fabuleux que j’ai été nommé, en ce moment charnière des relations sino-congolaises, Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo et je me sens particulièrement honnoré», a indiqué Zhao Bin, avant d’ajouter qu’elle n’est pas venue les mains vides rassure le diplomate chinois.

 

 

« Dans les bagages que j’ai ramené à Kinshasa, se trouve un mode d’emploi sur les relations sino-congolaises. C’est la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo. Les deux Chefs d’État ont décidé ensemble, d’élever nos relations bilatérales au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a non seulement ouvert un nouveau chapitre historique et de nouvelles perspectives pour les relations sino-congolaises, mais aussi m’a donné les grandes orientations et les références fondamentales de ma mission en Rdc», explique-t-il.

Selon l’ambassadeur Zhao Bin, nous voulons être des partenaires stratégiques qui coopèrent en toute solidarité. La Chine et la Rdc sont toutes les deux de grands pays en développement. La Chine est disposée à renforcer la coordination et la coopération avec la RDC dans les enceintes internationales, à pratiquer conjointement un veritable multilatéralisme et à preserver la justice international.

Zhao Bin reconnait avoir vu de ses propres yeux l’avancement et les accomplissements de la cooperation sino-congolaise malgré les années difficiles de la pandémie Covid-19, a tenu à rappeler par la même occasion que c’est depuis un demi-siècle, que son pays la Chine est restée fidèle à ses engagements originels vis-à-vis de la République Démocratique du Congo.

«La Chine prend la Rdc pour un ami éternel, un frère authentique et un partenaire fiable. Comme le souligne la déclaration conjointe sino-congolaise, et de part et d’autre, nous voulons être des partenaires stratégiques qui se font confiance», indique-t-il, avant de renchérir que la Chine a toujours géré ses relations avec la RDC conformément au principe de justice et d’intérêt en faveur des Congolais ainsi qu’à l’esprit de sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi».

Soulignons que la coopération sino-congolaise n’est en aucun cas mêlée d’intérêt égoïste du côté chinois, n’est assortie d’aucune condition politique et ne conduit jamais à une ingérence dans les affaires intérieures de la RDC.

Il faut dire que le nouveau ambassadeur de la Chine en Rdc est arrivé à Kinshasa le 1er Juin 2023, et avait deposé sa lettre de créance au chef de l’Etat congolais le 8 juin dernier.

 

Hugo Matadi




Sahara: L’Angola se positionne pour une solution “politique” fondée sur le “compromis”

L’Angola vient de franchir un pas en avant dans la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, en plaidant mardi, pour une solution politique fondée sur le compromis pour le dossier du Sahara, ce qui représente même la solution proposée par le Maroc devant l’ONU dans le cadre de la proposition d’autonomie.

A l’issue d’une réunion entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue, Téte Antonio, dans le cadre de la 3ème commission mixte Maroc-Angola, les deux pays se sont félicités du développement positif de leurs relations.

Dans un communiqué commun, l’Angola qui fut pendant longtemps un bastion de la thèse séparatiste, et soutenant la milice du polisario, a fait part de son appui pour une politique fondée sur le compromis, ce qui se rapproche de la position marocaine et élimine la thèse des séparatistes promue par l’Algérie qui consiste à un référendum impossible à appliquer de l’aveu des Nations Unies.

Dans leur communiqué conjoint, le Maroc et l’Angola, « se félicitent du développement positif de leurs relations et soulignent l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse dans plusieurs domaines ».

Les deux ministres ont souligné l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, du tourisme, des mines et énergies, de l’éducation et la formation professionnelle, des infrastructures, de la logistique, de la santé et de l’industrie pharmaceutique.

Ils ont également exprimé leur satisfaction pour le progrès accompli dans les différents domaines de coopération depuis la dernière session de la Commission Mixte de Coopération tenue en 2013, et dans la mise en œuvre de la Feuille de Route de Coopération présentée par le Royaume du Maroc à la République d’Angola pour la période 2021-2024.

Les relations entre les deux pays ont connu une nette embellie ces dernières années grâce aux relations cordiales entre le Roi Mohammed VI et le président João Lourenço réélu en 2022 pour un second mandat.

Les deux chefs d’Etat se sont rencontrés personnellement deux fois, dont la dernière remonte à 2018, soit un an avant la pandémie du Covid-19, à Brazzaville au Congo. Leur première rencontre s’est tenue à Abidjan en novembre 2017 en marge du 5ème Sommet UA-UE.

A ce titre, l’Angola a salué le leadership du Roi Mohammed VI sur la question de la migration aux niveaux africain et international et loue la vision du Maroc d’une Afrique émergente, stable et prospère », ajoute le communiqué conjoint.

Les deux pays se sont par ailleurs mis d’accord pour appuyer mutuellement leurs candidatures respectives, renforçant ainsi un peu plus leurs liens, en attendant la 4ème session de la Commission Mixte de Coopération maroco-angolaise qui se tiendra cette fois en Angola.

Mapexpress.ma




Le Maroc et l’Angola en faveur de l’établissement d’une coopération ambitieuse et fructueuse (Communiqué Conjoint) 

Le Maroc et l’Angola se sont félicités, mardi à Rabat, du développement positif de leurs relations, soulignant l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse dans plusieurs domaines.

Dans un communiqué conjoint publié à l’issue des travaux de la 3è session de la Commission Mixte de Coopération maroco-angolaise, coprésidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Relations extérieures de la République d’Angola, Téte Antonio, les deux parties ont souligné l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, du tourisme, des mines et énergies, de l’éducation et la formation professionnelle, des infrastructures, de la logistique, de la santé et de l’industrie pharmaceutique.

Dans cette perspective, elles ont invité les ministres sectoriels des deux pays à identifier conjointement les actions et les projets à entreprendre dans des secteurs clés d’intérêt commun, tout en encourageant les communautés économiques à mener des missions de prospection afin d’explorer pleinement les opportunités offertes par les deux pays.

Les deux ministres ont, en outre, exprimé leur satisfaction quant au progrès accompli dans les différents domaines de coopération depuis la dernière session de la Commission Mixte de Coopération tenue en 2013, et dans la mise en œuvre de la Feuille de Route de Coopération présentée par le Royaume du Maroc à la République d’Angola pour la période 2021-2024.

Les deux parties se sont également félicitées du développement positif des relations entre les deux pays frères ces dernières années, renforcé par les deux rencontres historiques entre les deux Chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI et SEM. João Manuel Gonçalves Lourenço, respectivement à Abidjan en novembre 2017 en marge du 5ème Sommet UA-UE, et à Brazzaville en mai 2018 en marge du 1er Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de la Commission Climat.

Elles ont, par ailleurs, exprimé leur volonté d’appuyer mutuellement leurs candidatures respectives.

Les deux ministres ont aussi souligné que la 4ème session de la Commission Mixte de Coopération maroco-angolaise se tiendra en Angola, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord, par voie diplomatique, conclut le communique conjoint.

Mapex

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Changement climatique: A Brazzaville William Ruto appelle l’Afrique à parler d’une seule voix dans des débats sur le climat   

Le président William Ruto représentera son pays au sommet des trois bassins, prévu en octobre 2023 à Brazzaville. Il l’a dit, lors de la conférence de presse qu’il a conjointement animée avec son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso, le 08 juillet dernier 2023 à Brazzaville, à la faveur de sa visite d’Etat en terre congolaise.

Il va se tenir, en Afrique, au courant du dernier trimestre de cette année, deux sommets  dont un sur les trois grands bassins du monde (Amazonie-Bornéo Mékong-Bassin du Congo). Il aura lieu en octobre prochain à Brazzaville, à l’initiative du président de la République, Denis Sassou-N’Guesso. Le sommet africain sur le climat, lui, est prévu à Nairobi (Kenya), en septembre de la même année.

 

Préparer au mieux la position commune de l’Afrique

 

Ces deux rendez-vous internationaux constituent, pour les dirigeants africains, une opportunité pour harmoniser leurs vues dans la perspective de la COP28. En effet, à cette COP comme à d’autre rendez-vous de cette nature, l’Afrique devra parler d’une seule voix, a signifié le président kényan qui a ajouté que dorénavant, l’Afrique devrait bénéficier d’un nouveau regard et jouer un nouveau rôle dans ces rendez-vous internationaux qui traitent de la protection de l’environnement. Pour lui, l’Afrique doit être considérée comme un acteur majeur et actif dans toutes les négociations en rapport avec la lutte contre les changements climatiques, parce qu’a-t-il expliqué, l’Afrique ne produit que 4% des émissions de gaz à effet de serre, mais elle est victime des conséquences des changements climatiques, a-t-il déclaré.

 

Le président kényan William Ruto a affirmé qu’il sera présent au sommet des trois grands bassins du monde. Il a également invité son homologue congolais au sommet de l’Union africaine sur le climat qui se tiendra en septembre prochain à Nairobi (Kenya).

 

Faire du Kenya un pays écologique

 

William Ruto s’est dit à l’école de Denis Sassou-N’Guesso, dont l’engagement en matière de préservation et de gestion durable des forêts ne faiblit pas. Aussi, a-t-il précisé la volonté de son gouvernement et celle de son peuple de planter, en 10 ans, 15 milliards d’arbres, soit 1,5 milliard chaque année. L’objectif, selon lui, est de rendre écologique son pays, parce que son pays est couvert de 12% de forêts, alors que la forêt couvre 65% de la superficie du Congo. « Nous subissons les effets des changements climatiques, il faudrait que nous puissions nous engager dans le planting des arbres et la protection de l’environnement. Chaque kényan doit planter au minimum 100 arbres par année ; nous allons même dépasser l’objectif de 15 milliards d’arbres », a-t-il soutenu.

 

Arrivé dans le département de la cuvette.

 

C’est en début d’après-midi que le président William Ruto a été accueilli en grande pompe à l’aéroport international d’Ollombo, et a pris, en compagnie de son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso, un bain de foule, dès l’aéroport.

 

Près d’une demi-heure après son arrivée au bord de l’Alima, William Ruto a eu un bref entretien avec son homologue, Denis Sassou-N’Guesso. Les deux chefs d’Etat ont, par la suite, pris la direction de quelques sites à vocation économique. Ce qui a permis à l’hôte du président congolais de visiter la réalité économique de la ville d’Oyo.  En compagnie de  son homologue congolais, le chef de l’Etat kényan a, en effet, visité l’abattoir « Bon bœuf» situé au village Engouemé, à quelques kilomètres d’Oyo. William Ruto a admiré cette infrastructure qui compte, au total, six secteurs d’activités, dont l’abattage, le réfectoire et l’étable. Cette ronde des sites s’est poursuivie à la palmeraie du village Mbobo, à la ferme d’autruche d’Opokania, au ranch de Kila et à l’usine de lait d’Alima, basée à Edou.

 

Au terme d’une visite bien riche, le président kényan a regagné son pays ce 9 juillet peu avant midi. Il a eu droit aux honneurs civils militaires conformément au protocole d’une visite d’Etat : exécution des hymnes nationaux des deux pays, revue des troupes, salutations des corps constitués.

 

Mais avant d’accompagner son homologue à l’aéroport, Denis Sassou N’Guesso a accueilli ce 9 juillet dans la matinée, le chef de l’Etat centrafricain, Faustin-Archange Touadera. Les trois chefs d’Etat, le kényan, le centrafricain et le congolais ont ainsi eu un entretien tripartite dont ils n’ont rien révélé à la presse. Néanmoins, tout porte à croire qu’au cours de cette tripartite qui a clos la visite d’Etat du président kényan au Congo, les trois dirigeants ont échangé sur les questions de paix, de sécurité et de développement sur le continent, notamment.

 

Par Roch Bouka/Correspondant du Journal l’Avenir au Congo

 




Les JMJ accueilleront la première rencontre mondiale des évangélisateurs et missionnaires numériques

La place Martin Moriz de Lisbonne sera le cadre de la première rencontre mondiale d’évangélisateurs et de missionnaires numériques lors du Festival des influenceurs catholiques, organisé par « L’Église vous écoute », une initiative née de missionnaires numériques en réponse à l’appel du pape François à toute l’Église pour mener à bien le Synode de la synodalité, avec l’intention de l’amener également dans les environnements numériques.

Cet événement vise à célébrer et à rendre grâce pour le grand travail missionnaire réalisé quotidiennement par ces influenceurs et missionnaires numériques des cinq continents, qui transmettent l’Évangile à travers leurs réseaux sociaux.

Le vendredi 4 août, de 21h00 à 22h30, au Parque Cristonautas, situé sur la place Martim Moniz à Lisbonne, ce festival réunira tous les évangélisateurs et missionnaires numériques qui seront présents aux Journées Mondiales de la Jeunesse.

Le festival des influenceurs catholiques sera l’occasion de célébrer ensemble, de partager des témoignages et des expériences, de prier et de chanter. Des personnalités de tous les continents partageront leur musique et leur expérience : Hakuna Group Music (Espagne), Father Rob Galea (Australie), Pitter Di Laura (Brésil), Pablo Martinez (Argentine), Missionarios Shalom (Brésil), entre autres. Ils seront également accompagnés par le cardinal Maradiaga et Mgr Lucio Adrián Ruiz, secrétaire du dicastère pour la communication.

En outre, la chanson officielle du festival sera présentée, intitulée « Vamos por todo el Mundo » (https://spotify.link/tIjuQ8VgeBb), dont la musique et les paroles ont été composées par divers artistes de différents pays : Aldana Canale (Argentine), Tomas Romero (Colombie), le père José Pablo (Chili), Pablo Martínez (Argentine) et Felipe Contreras (États-Unis). L’interprétation multilingue de cet hymne a été réalisée, en plus de l’un des auteurs (Pablo Martínez en espagnol) par les chanteurs catholiques : Pitter Di Laura (portugais), Gen Verde (italien), Juan Delgado (anglais) et DJ.Halver (français).

La chanson et le clip vidéo seront disponibles sur toutes les plateformes numériques, y compris Spotify et YouTube https://www.youtube.com/@laiglesiateescucha , et sur le site Web du Synode numérique : https://www.sinododigital.com/.

Le Festival des influenceurs catholiques bénéficie du soutien et du parrainage du Dicastère de la communication du Vatican, ainsi que du parrainage de l’Association catholique des propagandistes (ACdP) et de la Fondation Cristonautas. ZENIT est également le promoteur médiatique, et le directeur éditorial, le père Jorge Enrique Mújica, LC, et le PDG, Pablo Pérez de la Vega, participeront au nom de notre agence.

Le grand public qui souhaite participer à cette célébration peut assister à l’événement sans inscription préalable ou le suivre en ligne sur le site officiel.